4me Année - N. 835 - Ed. B CINQ CENTIMES Jeudi 25 Janvier 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que ties abonnement'» TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet î Octob. On peut s'abonner toutefois pour les Jeux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au p»x de : 2 Mois 1 Mots p».3.00-Mit.2.40 Fr.!.50-Mk1.20 TIRAGE :IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : n'eue Armatirt h Icarsal ggnsiiâlen IttSJpgMiss! m Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES. 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie. , . 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.50 La grande ligne. ..... 1X0 TIRÂGEïHO.OOO PAR JOUR DERNIERS COMMUMIQUÉS OFFICIELS ALLin«iAôïJL>a BERLIN, 24 janvier. — Officiel, midi : Iheftlre de la guerre a l'Ouest. Par un temps de gel, l'action est restée sur la plupart des secteurs du front dans des limites mo déiées. Les aviateurs ont tiré profil des conditions d'observation favorables pour leurs multiples missions. Les adversaires ont perdu six avions dans de noru-bieuses luttes aériennes et par notre feu de défense. i lied ire Uc ia guerre a l'Hit. Froiu du général leitl - maréchal grince Leojiulil de iia%iére : Des deux cotés ae l'Aa et au sud de Riga, des combats se sont déroulés avec une issue favorable pour nous. * ruai fin géHéral-eoloneJ archiduc Joseph: Par un froid rigoureux» par endroits seulement vif jeu d'artillerie et combats d'avant-postes. Groupe <1 armée uu niti - uiarecuul général vun Mackeusen : La rive nord du brus St-Gcorges au nord de Tul-eea a de nouveau été abandonnée, ' troiii uiacedonivii : La situation est inchangée. BERLIN, 23 janvier (soir), officiel: Faible activité d'artillerie à l'Ouest. Au front de k'Esl, te combat dartiileiie s'est ravivé au sud-ouest de Riga. Combat naval dans la mer du Nord. BERLIN, 23 janvier, officiel. — Au cours d'une entreprise de fractions lie nos forces ne combat compostes de torpilleurs, une rencontre s'est produite de bonne heure, le 23, à l endroit dit « Hocf-den », avec Ues forces de combat anglaises légères. Un destroyer ennenu fut anéanti au cours du combat. Nos avions constataient qv. un second était en tram de sombier. Un de nos torpilleurs s'est trouvé menacé, par suite d'ava'ic, et a pu, d'après les informations reçues, gagner le port holuuiàais d'Ymuiden. Tous nos autres invites sont rentrés au grand complet et avec ues pertes minimes. N. d. 1. r. — Par la dénomination de « Hoof-den » (Têtes), il faut comprendre la partie sud-orientale de ia mer du Nord, en forme a entonnoir, située entre ies côtes de la Hollande et i'embou-trcs.de la iamise. autrichiens VIENNE, 23 janvier, officiel : théâtre ne la guerre a l'Est. Les Bulgares ont atteint, près de Tmcea, la rive septentrionale du bras bt-ueorges. A la Putna inférieure, ues poussées en avant russes ont été refoulées. D«s détachements ennemis ont egaiemeni tenté en vain ae prendre contact avec nos positions dans ta vallée de Casant. Vive amonaaue par enaroits, près de l'armée du pekmel-genéral von hœvess. Plus au nord, rien à signaler chez les troupes impériales et royates, flèéàire île la guerre italien. A proximité ae Borina, nos comrnanuos de chas-feurs se sont emparés d'une tranchée ennemie et ont amené trois officiers et 134 soldats comme prisonniers et capturé trois mitrailleuses. A part cela, la situation est inchangée. ineàire de la guerre Suil-iisL Rien de nouveau. Çombat naval dans la met du Nord. TURCS . _î _ CONSTANTINOPL.E, 22 janvier. — Communiqué du 21 : A l'est de Kut-el-Amara, l'ennemi a pris, pendant toute la nuit au 15 janvier, sous le feu de ses artilleries légère et lourde, la position que nous avons évacuée et il u attaqué le lendemain matin cette po-tiiion avec une brigade d'infanterie. Lors de cette otiaque, l'ennemi a été pris par nous sous un feu de flanc et a subi des pertes considérables. Front en l'erse ; Un détachement ennemi a attaqué nos forces dans la ligne de Dauwed-Abad, mais il a été repoussé et te retira dans la direction de Diz-Abad. fcroiii du Caucase : L'aile droite de l'ennemi a attaqué nos avant-postes, fortes d'une compagnie, mais il a été complètement repoussé '. Dans le secteur de l'aile gauche, nos patrouilles ont développé, ir.atgré le terrain impraticable, une vive activité de reconnaissance. Un de nos groupes de patrouilles traquer des éclaireurs et-vancés ennemis et s'approcha de la position principale des Russes. Dans une autre position, une de nos compagnies a chassé, tans une reconnaissance, une compagnie ennemie et s est emparée de sa position. Une contre-attaque ennemie, avec 3 compagnies, a lté repoussée partiellement dans un combat à la baïonnette avec des pertes sanglantes pour l'ennemi. Le soir,sur l'aile gauche,,notre artillerie a ouvert un feu imprévu et habile; elle a pi is sous son feu efficace des colonnes ennemies en marche et les camps ennemis, en infligeant des pertes considérables à l'adversaire. Sur les autres fronts rien d'important. FRANÇAIS PARIS, 23 janv. — 3 heures : Canonnade assez vive entre Oise et Aisne. Nuit calme sur la plus grande partie du front. Aviation : Dans la journée d'hier un de nos pilotes a abattu un avion ennemi qui est tombé dans nos lignes près de la ferme de Navarin. Dans la région de Montmédy un autre appareil ennemi, mitraillé de près par un des nôtres, s'est éctasé sur le toi dans les lignes ennemies pris d'Amel. PARIS, 23 janvier. — 11 heures : Canonnade assez active sur certains points en Champagne et en Argonnc. En Lorraine nous avoss effectué un coup de main dans les lignes ennemies (dans la région de RéchicouH. Une pièce enncsuc A longue portée a lancé quelques obus dans la région de Frouard. En Alsace, dans le secteur d'Hirtzbach, rencontres de palrouilles.LuUe d'artillerie vers Lar. gitzen. Aviation ; Dans la matinée des avions ennemis ont jeic S bombes sur Monididiet. Un folcker a atterri dans nos lignes pris ae Fismcs. Deux autres avions ennemis ont été abattus l'un en combat aé-uen aux environs de Marchclepot, l'autre pai- le tir des canons spéciaux vers Amy { Oise). RUSSES PETROGRÂ1), 22 jmviei, officiel. — Hier, à 3 h. an matin, deux compagnies allemandes, qui approchaient de nos positions an sud de Barow, sur la Schatschra, au sud-ouest de Baranomtschi, ont été repousstes par noire jeu. Dans la aùecuon de Koael, l'artillerie et les lance-mines ennemis ont violemment bombardé nos positions sur le Jtont de Rudka-Mûmska-Welitsk ; l'ennemi a ensuite passé à l'attaque avec des forces peu importantes et a réussi à péndrer dans nos tranchées établies a 2 versus au sud de Rudka-Mirinska. Des réserves amenées rapidement en ligne lont immédiatement repoussé. Dans la région ae Swiciuikt, sur la voie jerrée Roiist/i-Kowei, et clans la région de Slary-Mcssor, notre arulkrie a bombarué violemment les obstacles et les retranchements de l'ennemi. Nous avons observé que l ennemi s est retiré de ses positions les plus avancées sur ses deuxièmes lignes et a amené au front de petits détachements de réserve. Au sud de Brody, l'ennemi a bombardé les secteurs de notre jront situés près de Bottai, de Guka-lojtse et sur la route 7ai nopol-Zloczvw. Au sud de Brezzuny, le heuUcmnt aviateur français Grasse a descendu un avion ennemi, qui est tombé comme une masse dans ses lignes près du riuuge de Skomoroa-ka, sur la Marajoivica. Sur le front roumain, des teutuùves ja.ies par l'ennemi pour avancer dans la vallée de iOitoz ont été enrayées par notre feu. Sur le reste du Iront, canonnades réciproques. ITALIENS ROME, 23 janvier ; Q-froui An.Arentm-JÊciivdL-xe&ireitee .de £ott . tillene ennemie dans ia région du Casubio, dans la vallée de i Adige et sur les versants au mont Seiog-gio dans la vallée de l'Astico. Dans ta vaUee de ia l'iava, sur l'isonzo moyen, le combat habituel au moyeu d'engins de tra.w'ices. Au sud-est ae Uont-za, un détachement ennemi a réussi, après une courte mais très violente préparation d artillerie à prendre pied momentanément dans une ce nos tranchées. Il en a été délogé immédiatement. Sur le Karsl combats d'artillerie d'une vigueur modérée et activité de patrouille. anglais LONDRES, 22 janvier, ojficiel. — La tentative faite hier soir par l'ennemi pour attaquer nos lignes au nord d Arias a échoué avec des pertes pour lui; il n'a pas réussi à pénétrer dans nos tranchée«. Une autie tentative d'attaque prononcée contre nos tranchées au nord-est de Ploegsieert et de W'ieltje n'a pas eu plus' de succès. Nous avons fait quelques prisonniers à la suite d'escarmouches entre patrouilles, au cours des quelles des bombes ont été lancées. L'artillerie a élé active de part et d'autre au nord de ia Somme et dans les environs de Serre et de Ploegsteert. Vis-à-vis d'Air as, le feu de notre artilltrie a provoqué une explosion dans les lignes ennemies. Dernières Depêhes » — La situation au Baikan, Budapest, 24 janv. — Le journal « As Est » annonce : Malgré le froid rigoureux, ies combats au Sereth se poursuivent. Le point culminant des combats, c'est le secteur de Galaiz. Les fortifications sont canonnées nuit et jour. La Tille brûle et l'incendie est visible de loin pendant la nuit. Au front en Macédoine,depuis avant-liiea- ies symptômes annoncent des combats plus impartants. Sur le front entier des luttes d'artillerie font rage. Si les symptômes ne sent pas trompeurs, des éléments plus importants se passeront bientôt «ur ce front. Lia écho du «i&urtre do Kaspouliae. • Stockholm, 24 janv. — L# jeun® prince ïous-soupoff dont le nom a été cité à propos du meurtre de Raspoutine, est parti en Crimée par train spécial, accompagné de son beau-père, ie grand-duc Alexandre Micliaelovitcii et du jeune prince Dimi-tri Pavlovitcl), cela à la suite d'un «i'dro du Tsar qui leur avait enjoint de quitter Péuograd. Autour d'une déclaration dj l'ambassadeur amériwain ù Pélfograâ. Le « New-York American » apprend de ■Washington que la nouvelle d'une attaque lancée par l'ambassadeur des Etats-Unis, à Pétrograd, «outre les décisions prises par les aliés à la Conférence économique de Paris, — attaque qui a été connue liier par des télégrammes de Pétrograd, a causé un émoi extraordinaire et est considérée à Washington Cvmme une déclaration autorisée par le gouvernement américain, pour combattre le programme commercial des Alliés. La cise du cliarbon on France. Paris, 24 janv. — Le « Journal du Peupie » de Paris annonce que la fourniture du courant électrique a dû être arrêtée à Amiens, le charbon faisant défaut. La plupart des boulangeries ne produisent que la moitié de ce qu'elle» fabriquent en temps normal. Une déclaration, de Ai. tiambat. On mande de Genèye que M. Sembat, l'ancie ministre français, a rendu compte de sa participî tion au pouvoir, au cours d'une réunion des céiv gués des syndicats ouvriers français. M. Sembat déclaré qu'il était extrêmement difficile de mettrs en toute occasion, les principes suciEtlistes en Lai monie avec les exigences de la défense naiienaie. i a ajouté que si 1e parti socialiste tient à exerce un contrôle effectif dans tous les domaines, il do: en assumer la responsabilité avec les autres. La Perse H la noie du M. YY&son. Paris, 24 janv. — D'après le « Temps », ia iJers a donné son approbation à la première note du pri sideat Wilson. ■ La presse ■anglaise et le message du pi'usMjidïit VVilson. Amsterdam, 24 janv. — Far.a:;, de 1 accueil fai par la presse anglaise à la aernière déclaration d M. Wiison, l'agence Reuter dit i,.;'il fut assez iroic parce que, tout en admettant que ies ùjj_s -qui y soi exprimées sont nobies et élevées, on estime qu e les sont purement «topiques et irréa.isables. Par coa tre le « Daily News » écrit ; « La oéeiaraticn û; président Wilsan pourrait accélérer p.utôt que reiar der la réalisation des espérances de l'Europe ; qui. ■qu'il en soit, il faut attendre encore pour voir i n<_'us nous sommes rapprochés tie la Conférence d la Paix et de la création d'une ligua permanente de nations autant que le présicent Wilson semble 1 croire. Retraite imminente de Proto^opofï. L'information télégraphique suisse apprend de L Haye que la position de Pjoîopopoif serait tel lement ébranlée que l'on doit s'a.tendre à sa retrai te. Les grèves en tspagna. Londres, 24 janv. — L'agence ii£i.as apprend d. Madrid que dans la soiiée du 22, il s'esi produi des collisions entre les grévistes et la troupe. Pa esprit de solidarité avec Its ouvriers métailurysies la grève générale a été proclamée à Saragosse. iîiU'iieciue.s rcuiiukis i-ari .fit à i'etra^ier. Copenhague, 24 janv. — Les journaux re«-» ap prennent que plusieurs trains transportant un grani nombre de personnalités en vue des rnnjeux ifttel lectueis de la Roumanie, sont arrivés à ivien. C avocats, des médecins, etc. La plupart tt'en:r'eu; ont poursuivi leur voyage vers Moscou, d où Ls s rendront à l'étranger viâ Péirc-grad et ia Finiande On attend également à Kielf l'arrivée de mernere du Parlement roumain. Les vicUHi.j, <;e ia «itfislropiie de chemin de fer en uni unie. Le « Progrès » de Lyon appiu.a de jassy qu« d'après une communication oîfic.eile, ia catastrophe de chemin de fer de Cirarea a entraîné ia inor de 374 personnes, 756 ont é.é blessées, dont 3Û( grièvement. La jawtilie royaie »:;<e Roumanie â Odessa. Stockholm, 24 janv. — On manae que 1 o.i prépare en ce moment le palais Woronzofi, à Odessa, ei vue de san occupation par ia tamilie roj aie ue Roumanie, tandis que le parais impérial est mis en éta de loger les ûivers ministères. Les fonctionnaire! roumains seront hébergés à l'hôtel London, les chancelleries russes seront établies dans le bâti ment de l'Union des Artisans allemands d Odessa. La guerre matiutue. Berne, 23 janvier. — Le « Temps » annonce quf le vapeur espagnol « Annandi » a été ccuié. Berne, 23 janv. — D'après les journaux parisien; le trcis-màis « Brenn m a été coulé au large de 1< Rochelle. L'équipage a été sauvé. L'équipage du vapeur danois a Klampenborg » es arrivé à St-Nazaire. Berne, 23 janvier. — D'après ies journaux îyon nais l'équipage du vapeur suédois coulé « Gasta > est arrivé à Santona. Copenhague, 23 janv. — Aujourd'hui a eu liei devant le tribunai commercial maritime l'auaiencf maritime ayant trait au couiage du vapeur danois « Tuborg » qui faisait route obligatoire de la Tyne è Gibraltar, avec un chargement de charbon. D après l'opinion des journaux on a fait valoir ce tous côté; lors de 1 audience, la conduite humanitaire du com mandant du sous-marin. Après que le vapeur eû été coulé, le sous-marin remorqua penaant sept lieu res les canots portant l'équipage. Vers le soir, k vapeur norvégien « Cuba » apparut au large et fu arrêté par un coup de canon avertisseur du sous marin. Lorsque le «apitaiae norvégien, porteur des papiers du navire, se trouva de retoui à bord du sous-marin, le commandai.-, credara, qu'i était surtout chargé de corner le Tapaur -qui -depui: une demi-année, faisait la navette entre la Franc; et l'Angleterre et retournait actuellement testé vers lÀngl et erre. Toutefois il ne roulait pas abandonner î son sort pendant ia nuit, en piâine mer, i'équipag; du -sapeur et était d'avis de laisser partir libremea le vapeur. Le capitaine norvégien dût s'engggei par écrit et sous serment à recueillir l'équipage da nois et de ne plus jamais transporter soit personnel ment, soit à l'aide de so* vapeur, de6 marchandises prohibées pour compte des alliées. Sur ce le va peur fut mis en liberté par le sous-marin. Beriin, 24 janv. — On mande de Genève at a Beriiner Tageblatt « : Le « Petk Parisien » ap prend par la voix des journaux américains, que h navigation anglo-américaine est .actuellement res freinte à ia seule ligne Liverpool-Haiifax, sous pré texte qu'il esi pius aisé de réunir sur une seule lignt les mesures de précautions à, l'égard des soua-ma rins. Amsterdam, 23 janv. — Le schooner danois «Standard» (217 tonnes) et le vapeur norvégiei «Jontenfjeld» ont été coulés. Londres, 22 janv. (Loyd). — Le vapeur de pèche anglais « Certus » a été coulé. L'équipage est sauvé, I yiPFfbfîS ~ (Reproduites de l'édition précédente,) >- " Le Message de Wlism au Sénat ; au sajst de la Paix t Le texte de la «oie. Vienne, 23 janv. (Information ciu cureau de correspondance imperisi et royal viennois) : D api es 3 iule conmiunKaiioii reçue ae iamoassade amen-v caine à Vienne, toilson a aaressé aujourd'hui au Sénat des Etats-Unis le message suivant, ayant trait à la question ae la paix : « Messieurs les Sénateurs, t « Le 18 tiecemore ue i année précédente, j'ai e adresse aux gouvernements uts Etats se trouvant , actuellement en g u cire, une note uniforme, f-ar it laquelle je les priais d'établir plus exactement qu aucun des groupes beUigerauss ne i avait lait jusque-ia, ies conuitiuns au.\queiîts us estimaient i puaaiUÊ ia conclusion ne la paix, j ai parlé au nom ae intimante -et des uioits ne tous les Etais neu-1 ires, pariai lesquels il faut compter notre nation, ;i nont les intérêts ies pius vnaux sont en grande paris tie CùiA-siiufiiiMit compromis par .ia guerre, s Les Puissances eeJMMUes ont jvpuiiûîi par une s note qui confirmait tout simplement qu el,ea étaient proies a se rtumr en commence avec leurs adversaires, pour oiscut-r les proposition ue paix. Les a» Puissances de i tmente ont répondu tt'ttne iaçon bien pius aeiaiilee et, bien <jue tes restreignant asns leurs gianaes lignes, eues cm sripme des aé-teraiinanons sutesantes a>am trait aux accommode» rueiiis,, aux gaianties, aux îépaiatiuirt, ^acxs ol re-; parauon) qui leur semolent une condition « sine t qua u jn » u une solution pauiique. r Nous avens ainsi fait" un grand pas vers la dis-Cussiun fleiinitive oe la paix qui mettra fin à la guerre acniitie ; nous nous -trouvons u autant plus pies de ra discussion uu concert internaiionai, qui par ia suite uevra veiller à ce que le raonue rein— j pusse ses engagements. Dans tout? discussion au sujet de ia paix, qui coit moitié lin à. cette guerre, on aumet cou mie indubi^aole qu un cotum accord tttcioiî ues_Pu;sbariç:s icoiucerc of Vz.wers), -doit * su/re cette guerre, accord -qui fera en sorte que le renouvellement de paieihe catastrophe ne se reproduise pius. Tout homme bien pensant et ami de * i'fiumanité ooit considérer cela comme un iait acquis. (Lire suit» et fin dans noire édU. A de demain.) La iioJiaiidie et t'Augtoterre. Amsterdam, 23 janv. — L' « Al^emeen Handeis-biaci » qualifie la retenue au tapeur hollandais « Westerai)k » par le gouvernement anglais, qui re-1 clame de 1 armement,comme compensation des charbons de soute nécessaires, l'aoanuon tie 30 p. c. de caie, comme un acte très inamical et de mauvais voisinage. Un ordre du jour de l'ompereur Charles. Vienne, 22 janv. — On manue du quanier ae la presse de guerre : « Sa Majesté a daigné communiquer l'ordre du jour suivant à l'armée et à la flotta ; « Séjournant au milieu des braves qui en mai 1916 ont rejete, par un assaut irrésistible, l'ennemi félon jusque loin dans son territoire, les cheis : des troupes et groupes d armées, aont dépendait également autrefois mon corps « ae l'Edelweiss », î m ont prié de bien vouloir attacher sur ma poitrine i et porter ia Grand-Croix de 1 Ordre ne Marie-Thérèse, en souvenir de ces jours glorieux. : « J'avais déjà le droit, en ma qualité de grand-maître de l'Ordre, d attacher sur ma poitrine cette distinction militaire, la plus haute qui soit, ' en ma qualité de grand-maître ue l'Ordre» mais ce n'est qu'après la prière que m en ont faite des chefs 1 très estimes et des troupes éprouvées oans les combats, que j'éprouve le fier sentiment d'avoir gagné ma grand-croix de 1 Ordre militaire de Marie-Thérèse devant l'ennemi. C'est pénétré de ce sentiment sublime que j'attache la grand-crcix et que je tous envoie mes remerciements et mes salutations.17 janvier 1917. (s.) Charles M. O. » Deux «finis victimes de l'exp.osion du dépôt ne m irritions à Londres. Amsterdam, 22 janv. — D après des informa lions de journaux d Amsterdam, le nombre des victimes de la catastrophe de Londres s élève déjà à 200. ' La perte en matériel est sensiblement pius grande ' qu'on ns l'avait eru d'abord; le nombre des morts 1 est probabsc-ment aussi destiné à s'accroître. La guerre sous-iuadiia. Amsterdam, 2o janv. (Reuter). — Les vapeurs «Cariisle», nLoncia», «Softivood», «Port Nichol-; son» (8418 tonnes) et «Matina» (3870 tonnes) ont été coulés. Le tapeur norvégien «Mohacsfield» (3678 tonnes) a été coulé. Le capitaine de ce der-" nier savke a été fait prisonnier. Les fugitifs roumains. Beriifl, 25 janv. — On mande de Copenhague i au « Beriiner Lokal-Anzeiger » : Les autorités rus, ses commencent à présent à organiser ' afflux in-! cessant des fugitifs roumains, car cette inotiaalion d'alliés compromet sérieusement le pays. Les fugitifs, qui étaient soumis au contrôle spécial de ia police, jusqu à complet établissement, sont transférés par milliers vers le Dnieper, d où iis sont transportés par bateau à leur lieu de destination, i Les obsèques de l'amirai Dôwey. Washington, 23 janv. — Les funérailles solennelles de l'amiral Dewey ont eu lieu samedi en présence du président Wilson. 19 salves ont été tirées sur la tombe. ETRANGER HOLLANDE. — La manne maickanae néerlandaise. — La Haye, 23 janv. — A 1a date du 31 décembre 191-5, la marine marchande néerlandaise comprenait au total 787 navires, dont 345 vapeurs et 216 voiiiers, jaugeant ensemble 2,17y,£21 mètres cubes. Ce tonnage fut diminué par suite des sinistres et des desUiicdons de 217,200 tonnes. D'autre part, des lettres de mer furent remises à 67 navires fdont 14 vapeurs), jaugeant ensemble 185,213 m3. Au 31 décembre 191ti, ia fiotte se composait de 78É navires, jaugeant ensemble 2,1-62,687 tonnes. Pendant 1 année 1916» il a été construit sur les chantiers navals du pays 64 navires (dont 50 va* peurs), jaugeant ensemble iV6,oUJ jn3 et à l'étranger, pour compte holianaais, 33 navires avec 8,704 métrés cubes ae tonnage total. HOLLANDE. — L'iuvet. — Rotterdam, 22 janv. — L ïssel est couvert d'une légère g.ace flottante. La navigation n est pas encore arrêtée. Gouda, 22 janv. — La Gouwe et 1 Yssel sont pleines de glace qui s'immobilise; les navires moteurs et bateaux à vapeur peuvent encore naviguer. La navigation des voiliers est interrompue et elle devient aiinciie entre Rotterdam et Amsserdaïa. Enkhuyze-n, 22 janv. — La Zuiderzee est couverte de g.ace devant Enkhuyzen. Le Krabbersgat est couvert de giace également; ia navigation à voile et à vapeur de et à Enknuyzen est arrêtée. Rotteruam, 22 janv. — La navigation sur la Drcnt-' sche Hoofavaart et le Noord-ViLernskanaal est in-ter rompue par ies glaces. FRANCE. — La rtquisition des alcools en France. — Paris, 23 janvier. — Dans le monde du commerce en gr-js fies vins, ciures, liqueurs et spiritueux, on se montre très ému -ues réquisitions u al-coe-i operees depuis quelques jours, paiiout où il existe aes stocks ou des reserves tie pius ae cent hectolitres. Bien que des réquisitions aient été ordonnées par 1 autorité militaire pour les besjias du services aes poudres et ue ia laiirieation des explosifs, c est-a-ûire en vue ae la aeiense nationale, les intéresses y voient le preiuae d'une interdiction prochaine et totaie de toute conscuisiation d'alcool en France. Voici, a après le « "temps », les observants qu ils tormuient à cet égard : « Vorci que je gouvernement va nous obliger à interrompre notre industrie, à licencier noue personnel, a ruiner toute une catégorie de Français, et combien nombreuse 1 Voyageurs et empîoyés da commerce ,ouvriers directement intéressés ou travaillant clans les industries annexes, bouchonnera, tonneliers, verriers, ouvriers des fabriques oe cap-suies, d étiquettes, etc.,menuisiers en ca-s^es d'em-fcaiiages, vanniers, etc., etc., devront se trouver exposes à la pire détresse, au chômage obligatoire et réduits ainsi à mendier les secoiut de la bienfaisance publique .Et nous-memes i Songez que France compte 30,000 distillateurs et maienanas e, gros, pius de 500,<500 aémtanis environ, ieeque sont tous plus ou moins secoiiués par un personnel nombreux û auxiliaires salariés, ce qui représente au tas mot, pius d'un million de travailleurs. Va-t-on les priver, du jour au lendemain, de leur gagne-pain ? Antre aspect de la question : afin de faciliter la reprise des affaires, combien de banques publiques et privées ont accordé aux commerçants, voire aux débitants, des acceptations de valeurs ou des crédits d'avances) A-t-on réfléchi à la répercussion désastreuse et formidable que pourrait avoir,g, rencontre de tant d'établissements de crédit,l'interruption soudaine de notre industrie. Quelle faillite, sinon quelle tdfcqueroute atteindrait les proportions de celle-là? Enfin, l'Etat lui-même se verrait priyé d'une source abondante de revenus : 4O0 millions par an rien que de droits de consommation sur les liqueurs et spiritueux, plus les drGits de licence, de patente, d'GCiroi, plus l'impôt foncier; au total, un milliard annuellement, encaissé soit par le fisc, soif par les villes. On aublie trop que l'alcool est une de aos riches» ses nationales. Sa distillation normale est en quelque sorte in-hérente à l'agriculture eile-raèuiti. Actuellement, deux millions de producteurs agricoles distillent tous les ans pour 54,200,000 francs d eaux-de-vie naturelles et pour 88,700,000 francs d'alcool d'industrie. Va-t-on ruiner 1 agriculture par haine de l'alcool? On se plaint du danger social de l'alcoolisme, du péril dont il menace la vitalité française et l'on invoque la nécessité de protéger îa race.,. La vérité est que la consommation de l'alcool diminue de plus en plus. Consultez l*s •hiïTres du « Bulletin de statistique » : en 1913, nous consommions 1,741,308 hectolitres; en 1914, ee chiffre de consommation s'abaisse à 1,470,532 hectolitres; en 1935, il descend à 1,250,000 hectolitres ; en 1916, il diminue encore: 795,000 hectolitres, «iiilfre provisoire pour les dix premiers mois de l'année... La danger social, si danger il y a, serait donc en voie de décroissance. En tout cas, on ne saurait supprimer l'alcool sans commettre tout à la fois une iniquité économique, «ne maladresse politique et une hérésie financière. Aussi sommes-nous décidés à nous défendre...,,. » Le syndicat national du commerce en gros des vins, cidres, liqueurs et spiritueux, qui groupe 170 syndicats régionaux da France a désigné ses délégués pour aller porter au gouvernement et au Parlement les doléances de l'industrie de 1 alcool. Ces délégués seront reçus par M. Aristide Briand, président du Conseil/ et par les commissions de la Chambre et du Sénat. Lisez LE BRUXELLOIS ! I — ï ou^)ursjie^i!eus^

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