Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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06 February 1917
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s.n. 1917, 06 February. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 25 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3775t3gq9q/
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ABONNEMENT POSTAL. ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger S mois ; Fr. 4.50. • Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique ai à l'Etranger n'acreplent eue des jbonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci preDiiiut cours les IJa»v. I Avril I ,.0cTo». ,k„" J!"î,'',bonn« toutefois pour le» a , mois ou même pour le *n.!er ,n,is de cluqu, trjmestre au 2 Mo'« 1 Mois W 3.00-Mk2.40 Fr.1.50-Mkl.20 TIRAGE : IfQ.OGO PAR JOUR CIHQ Journal Quotiden Indépendant trdi 6 Février 1917 ANNONCES — La ligne ^ Faits divers et Eciios . fr. 5.00 Nécrologie'. 3.00 Annonces commerciales . l.£0 >» financières. . . Î.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1.C0 TIRAGE :IIO.COO J PAR JOUR DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMAND» BERLIN, S février (midi). — Officiel : lliedtre de la guerre à l'Ouest. Croupe d'armée «lu prince héritier Rupc rcelil de Itaviôre : Depuis la rive nord de l'Ancre jusqu'à la Somme se sont déroutés dans quelques secteurs, sous uiu vigoureuse canonnade, également des combats d in fumerie. Par une contre-aitaque. ta pTus grande par tie des tranchées à l'est de Beaucourt a été de nouveau arrachée aux Anglais; à cette occasion, environ f00 prisonniers sont restés en nos mains.' _ ^ ^pris-midi, une violente attaque ang'use a trhoué au nord de Beaucourt. Au cours de ta nuit, assaut réitéré de grandes forces contre nos positions, depuis l'est de Grandcourt jusqu'au sud de Pys. On a combattu également sur la route de Beaulencourt, vers Gucudecourt. An sud de la Somme, des détachements d'attaque - tM ramen* Plus de 20 Français et Anglais des lignes ennemies. r lliéAire de la fluerre à l'PVt Sur la Narajowka, de petits détachements russes ovt voulu s'avancer vers nos postes de défense qui tes ont repoussés par leur feu. Imimii au (jeiie, ,.. ii^i archiduc Joseph: Groupe rf armée du ïeldmaréHial uenu. al vnn Maciieiirsen : , &itu<ition, sauf le feu d'artillerie minime et les engagements d'avant-garde, ne s'est pas modifiée. Iront iiim-edonieu ; Rien de nouveau. BERLIN, 5 février, soir. Officiel ; fini/e i'Ance ci la Somme, vive activité d'artille-rie. Sinon pas d'événements particuliers. Evénements aériens. - BERLIN, 4 février. Officiel. — Le soir du 2 fê-vi ier, plusieurs de nos hydro-avions de Flandre ont jeté quantités de bombes sur Fumes et Adinkerke. l.es avions sont revenus indemnes. AUTRICHIENS VIENNE, 5 février. Communiqué off. de hier : l'hedlre tie la f| u*rre a l'fcisl. Rien a annoncer aes troupes austro-hongroises. Iheàlre de la «juerre italien, inchangé. I neutre de ia u lierre au Sud-list. «. Stta a OchiiJa, nos troupes ont attaqué ennemis. TURCS CONSTANTINOPLE, 4 février. — Officiel du 3: I<iiiiii «iu Caucase : , A l'aile droite, une attaque d'une compagnie ennemie a été repoussre. Dans un secteur de l'aile gau-ehe, une de nos patrouilles de reconnaissance a occasionné des pertes considérables à une patrouille de reconnaissance ennemie et ramené quelques prisonniers., Sur les antres fronts, aucun événement d'importance.BULGARES SOFIA, 4'février. — Officiel du 3 : l-roni en Macédoine : I Faible activité d'artillerie sur tout le front. Dans h région de Bitoiia et sur la Strouma, é^-rnge de jeux entre des détachements d'observation. AcLvité d'aviateurs dans la vallée du Vardar. Front roumain : < Echange de feux entre postes des deux côtés du canal St Georges. FRANÇAIS PARIS, 4 février, 3 h., p. m. officiel : i Entra l'Oise et l'Aisne, nous avons exécuté un coup de main sur les tranchées ennemies de la région de Tracy-le-Val et ramené 22 prisonniers. Sur le front de Verdun, actions d'artillerie intermittentes dans les secteurs du Mort-Homme et de l'outrage d'Hardaumont. Aviation. i Nos avions de bombaraement ont lancé de nombreux projectiles sur les baraquements et les voies terrées d'Apilly et de Tergnicr. Une de nos escadrilles a boinbarâé les usines militaires de Thion-ville.PARIS, 4 février, Il h., p. m. officiel : i Un coup de main sur les tranchées ennemies dans la région de Moulin sous-Touvent, nous a valu une dizaine de prisonniers. Aux Eparges, une tentative ennemie pour occuper un entonnoir a échoué sous noire feu. Nous avons exécuté des tirs efficaces sur tes ouvrages ennemis en divers poin'c du front, notamment dans le secteur de la côte 304. RUSSES ' PETRGGR\D ,3 février. Officiel. — Sur le front en Roumanie, duels d'artillerie. Au front de l'Ouest, après un violent bombardement, des détachements ennemis ont passé à i'attaque à l'est de la toute de Kalnstcn, à l'ouest de Riga. Noire jen a enrayé le premier assaut de l'ennemi, sauf sur un toint de notre aile droite où une compagnie russe a légèrement fléchi. Nos renforts ont prononcé des contre-attaques, grâce auxquelles les Allemands ont été repoussés et notre ligne rétablie. L'ennemi a ensuite renouvelé à deux reprises son attaque; il a été chaque fois repoussé par notre feu. Nos automobiles blindées, s'avançait ' jusqu'à notre première ligne, nous ont été d'un 'puissant secours pour repousser les attaques ennemies.Un aviateur allemand a lancé plusieurs bombes xur un train express qui quittait la gare de Kreuz-. burg, située au nord-est de Jacobstadt; les explosions n'ont pas occasionné de dégâts. ' lin autre aviateur allemand, survolant le village 'de Gogoda, situé à 7 verstes au sud-est de Postaivy, ajetê des bombes; deux soldats ont été tués M fe L-^ ftJ Xa w i ITALIENS ROME, 3 février. Officiel. — Au front du Tren- j l'ii, canonnades habituelles, assez violente dans la vallée de la Sugana. Au col de Fonole, prè» de Barcarofo, dans la val-l',L de 1 Asbico, à Marmolada (Avisio), dans la ré-c.'C'î de Tofani (Boite) et dans la vallée d'Inferno iM'o Deia.no), escarmouches. Nous avons partout repoussé l'ennemi en lui infligeant des"pertes sensibles.Au front 'tes Alpes Juliennes, pendant la nuit du , Ier févrie', l'ennemi a concentré un feu vicient sur nos lignes établies ù l'est de Gorizia. L'intervention rapide ae notre artillerie u réduit aussitôt an silence les batteries autrichiennes. La tournée d'hier a été plutôt calme. Le feu efficace dirigé par notre artillerie sur les versants méridionaux du monte Germaola a provoqué une explosion suivie d un incendie. ANGLAIS LONDRES, 3 février. Officiel du soir. — Près de Bouchavesnes et d'Anas, nous avons refoulé dss détachements allemahas. U feu de nos canons a in-f >gc des pei tes sensibles à l'ennemi en retraite. Au nord de r Ancre, nous avons encore amélioré nos positions su, la cèle des coltines situées près ae Beaumont-Hamel. Au nord de la Somme, nous avons effectué au-tourdhui des bombardements efficaces. Dernières Depêches Le message de Wilson an Congiès. Le message de Wilson au Congiès. Washington, 3 février. _ (Télégr. fient er ' Krèa°ia * ?PPClé <la'H SOfl m'«4e au Con-fTAlterné amencaino ,lu « avril aures^e el rg "apïe8 ia d«bu8. ® et la réponcc faite par l'Alterna-ko je 4 mai et celle .te l'Arnaque du 8 mamans laquelle les assurances allemandes avaient é.é ïïiïOiï rfllSOU a dit que '^emagne „ a VvLonTtîï T'6 à ''eUc note- clV.n V 1 queiques phrases du mémorandum allemand du 31 janvier et il dit: nenieii»- ' t' ^ ^éciaratioii, qui Koudai- ^i) L LmUS'mdlccs préa^bles ■!-aucune ailemande du 4 mai, il ne reste pas un au.re choix au gouvernement des JLlats-Ums, qui soit compatible avec la dignité et l'honneur des Etals-Unis, que de prendre le chemin qu ils ont annoncé dans leur note du 8 mai au cas où l'Allemagne ne voudrait pas renoncer à sa méthode de mener la guerre sous-marine. En conséquence j'ai chargé M. Lansing de communiquer à M. Bernslorft que les relations diplomatiques avec l'Allemagne sont rompues, que 1 ambassadeur américain à Berlin sera aussitôt rappelé et que les passe-ports seraient remis à M. Eernstorff. « Malgré cette attitude inattendue du gouvernement allemand, et cette révocation soudaine et profondément regrettable des assurances qu'il avait données à notre gouvernement, en un moment de tension la pins critique dans les rapports existants entre les deux gouvernements, je me refuse à croire que les autorités allemandes aient réellement l'intention de faire ce à quoi elles se croient autorisées, comme elles l'ont fait savoir. Je ne puis croire qu'elles ne considèrent pas l'ancienne amitié des deux nations ni leurs engagements solennels et qu'elles voudraient mettre en péril par l'exécution téméraire d'un programme naval impitoyable, des navires et des vies humaines américaines. « Seuls des actes réels et manifestes de leur part pourraient me le faire croire. Si ma confiance enracinée dans leur bon sens et dans leur grande prudence, devait se montrer malheureusement non fondée, lorsque des navires ou des personnes d'Amérique à la suite d'une contravention irrespectueuse du droit des gens et des commandements de l'humanité devaient être sacrifiés, dans m cas, je devrais solliciter du Congrès les pouvoirs afin d'employer les moyens nécessaires pour protéger sur la mer libre ses marins et ses citoyens, au cours de teurs entreprises pacifiques et légitimes. Je ne puis faire moins. Je considère comme une chose entendue que tous les gouvernements neutres entreront dans la même voie. « Nous ne désirons de conflit hostile d'aucune espèce avec le gouvernement allemand. Nous sommes des amis sincères du peuple a'iemand et nous désirons sérieusement maintenir la paix avec le gouvernement qui est son interprète. Nous ne croirons pas qu'il soit animé à notre égard te sentiments hostiles, sauf lorsque les choses en arriveront au point que nous devrons le crcire. Et nous ne^consi-dérons rien d'autre d'une défense intelligente des droits indubitables de notre nation. Nous n'avons pas d'intentions égoistes. Nous voulons simplement rester fidèles aux principes antiques de notre peuple, protéger notre droit à la liberté, à la justice et à une vie non entravée. Tellfrs sont les bases de la paix, non de la guerre. Puisse Dieu disposer que nous ne soyons provoqués par des actes d injustice délibérés de la part du gouvernement d'Allemagne, à devoir les défendre. » . Le point de vue allemand. Berlin, 5 février. — On annonce au « Berliiier Tageblatt « . Un' certain nombre de -correspondants américains ont eu hier un entretien avec M. Zim-mermann, le secrétaire d'Etat des affaire» étrangères. Le secrétaire d'Etat a reçu ces messieurs el leur a déclaré : « Nous ne sommes pas encore en possession d'une communication officielle. La décision' du présideui Wilson nous a étonnés et déçus. Depuis le refus de notre offre de paix par l'Entente, il ns nous resta I marche que la guerre so narine à outrance. Dans i m le combat contre les violais du droit des gens par i iii 1 Entente, les Etats-L) !s |s ont refusé leur appui. av Nous n'avons pas donné promesses sans conditions à renoncer à la gu ï sous-marine illimitée, pour cette raison, nous ions rompu aucune pro- 6r messe. Nous esperoi^ Qti président Wilson aver- su tira les navires a mu, j. «.-il e ne jas naviguer dans Ie la zoiift bioquée. Da^is ;mbat pour notre exis- av tence, il a y a plus ... v pour nous. Qu Berlin. 5 février. —J ministre de la gner- U1 re v. Stein s'exprim^Tins le « Lokal-Anzei- « ger » de cette mai i lillanle : « La décision danslue guerre est encore „ dans l'avenir. Apre , I.ictus oliensaut de i'of- pe fre de paix de nqtn I uguste empereur, la lutte est la solution, h st pourquoi, 1 on ne devrait pas tant parjisdf paix. De pareils ,n' discours endorment et 'jnt que les caractères 11 anxieux se racrroclu i ) toujours de nouveau a la faible branche de i prévision de paix. 11 l-e n y a point de paix ns la décision par les br armes. Chacun doit «dirige? d'après cela, tai là-bas au front et ici n pays. . cai « L'enjeu est eonsti p;tr tout ce que nous qu avons henté de nos pr s en travaux intellcc- été tnels et matériels, '.te que nous y avons ajouté par notre prop activité, par tout ce rjc qui est allemand. 11 y i du travail allemand CQ( aans tous les domai, s. Biche ou pauvre, éminent ou humble, , ant pu ignorant, tous doivent combattre p<r ce qu ils considèrent 1 comme leur bien. No.i devons tous nous ras- sembler pour le but v L^ue. Ce but, c'est la Le victoire, (yue servent s meilleures prépara- a j tions, pour l'époque - >rès la guerre, si au- 1 jaravant nous somme anéantis. C'est pour- « I I.uot toutes les forets ioivent être mises au ter ;ombat et les peiu.es de paix doivent êtie (u nises en réserve. », j Le b: eus. qui Amsterdam, 4 féviier. - On annonce d'Ymuiden le ue la flotte de pêche ne'-duna faire usage du per- dél lis du gouvernement die ;icher à l'intérieur d'une del :ne de 20 milles marins Je la côte, les assureurs il < e voulant pas en assum ées risques. 2U< Stockholm, 3 février. - Le mil t'es p^?ires tioi rangeres publie que 1 "si -uté anglaise ? provisoi- !e t d.efendu Jo défau 4e tous ' v.v. ho»s coi • • ; ' u- nis , tr-ii etien avec un armateur, ilans lequel celui-ci a cé-aré qu'il a une opinion ^ès optimiste au sujet de navigation ci qu'il croit line les navires hollanca s )urront reprendre la haute mer la semaine p>0- laine ïf La guerre des sous-marins et la presse rU étrangère. ^ Stockholm, 3 février. - Le « Nya Dag!ipt Alle-mda » commente 'es déclarations rageuses de la esse anglaise et américaine au sujet du blocus lemand. Le journal insiste sur le fait que l'Aile agne ne fait en somme qu'user envers 1 ^n^Uterre :s mêmes menaces que cette dernière tait fejiis îux ans à l'Allemagne. 11 est dit ensuite : « Il ne ^ îffit pas de faire ressortir que l'AngUterre a t^é (jei première parmi les belligérants de la tactique ^ ; la faim, et a ainsi provoqua une mesure de re- a-n résailles importante de la part de l'ennemi. 11 faut j-j msidérer également que les dommages que l'An- Be eterre a causés en fait, sont incalculables et sont j ès étendus dans tous les cas. Les dommages eau- au ;s à l'humanité sont sar.s précédent dans l'his- gn| lire du monde. En tout cas, le peuple allemand a ^ ;sayé de supporter la souffrance bvr t,n s'oicisme Imirable, mais Les dommages qui ont été [•nfligés cette nation, la plus dévouée et en rpe, la pltis nQ lergiqite parmi toutes les rations civili?ées, par ce ng locus de la faim, auront sans doute !°urs effets c, ans l'avenir de l'Iiumanitti civilisée. Chacun qui «fléchit à ce'a ne peut faire autrement à présent ;;i ue lire avec un courroux justifié les accusations de i presse anglophile contre l'*"»«»«agne. j - Emprunt c?.-.adien, j Montréal, 5 février. — Le gouvernement canadien re] répare l'émission d'un 3e emprunt de guerre. nu La déportation d'ouvriers anglais. po Londres, 25 janvier. — A 'a réunion du parti ou- Eli rier à Manchester, le représentant «--.-.vrier Kirk- et ood, un des ouvriers de munitions à Glascow, qui cal valent été éloignés par voie administrative Ce tui îlascow pour Infraction à la loi des munitions, a écl ronocé un discours. Il raconta qu'il avait déclaré Lloyd George, lors de la visite de ce dernier, à la toi fo21, dans le district de la Clyde, que les ouvriers la 'avaient pas confiance en lui parce que tous ses les ctes gouvernementaux avaient des goûts particu- so ers d'esclavage. Le parti ouvrier a décidé unani- qt; îement d'exiger le retour «sans condition» des dé ortés. Un télégramme en ce sens a été expédié *u îinistre président. Au lieu de s'indigner de ia « déportation aile- le: lande », l'Angleterre devrait bien se soucier ta peu les lus de la situation dans son propre pays. tri A la Chambre française. or Berne, 4 février,. — Lorsqu à la séance de la ps Chambre d'hier à Paris, Guichsrd réclama le ren- oi immédiat des hommes des levées 1888-89, Lyau- 1' ey se leva et déclara, d'après les journaux parisiens, ca ie "pouvoir accepter la proposition, attendu qu'elle l'< t!lèverait ainsi 30,000 hommes à l'armée. Il réciaira à e rejet immédiat de la proposition et posa la ques- ns ion de confiance. La Chambre était très agitée, fogênot appuya le ministre de la guerre, qui se leva jo te nouveau et fit ressortir qu'il avait posé la ques- ot ion de confiance. La proposition a été re jetée. n< Paris, 3 février (Havas). — La Chambre, après n< m discours du général Lyautey, a voté par 398 voix «ntre 85, le projet de loi au stu-.t <'<* la révision qi omplémentaire des exemptés et Inaptes au servie-? qt nilitaire. Les débats au sujet, de ce -projet avaient fti ommencé jeudi <t avaient été tirés en longueur, d I malgré la déclaration d'urgence et le nouvel ordre du jour. Une série interminal!e d'amendements avait prolongé le débat. La guerre maritime. Amsterdam, 4 février. — Relativement an télégramme Reuter de Washington, une dépêche du consul américain de Piymouth est arrjvjt, disant que le vapeur américain « Hausatanic '» a été averti avant sa destruction par un sous marin allemand et qu'on lui a donné l'occasion de sauver l'équipage. Lloyds annonce que le capitaine et l'équipage du « Hausatanic » seraient débarqués. Berne, 3 février. — On annonce de Ferrol au « Républicain » de Lycn que vingt hommes du vapeur danois coulé « Dasy » y ont débarqué. Rotterdam, 4 février. — On dit dans les cercles maritimes que depuis le début de l'aogravation de la guerre sous-marine,30 navires ont déjà été coulés. Londres, 3 février (Reuter). — Lkiyd annonce : Le vapeur norvégien « Heimland » (508 tonnes brutes) a heurté une mine le 28 janvier. Le capitaine et deux hommes descendirent dans un petit canot. Le reste de l'équipage, dix hommes, manquent à l appel. Deux vapeurs de pêche ang'sis ont été coulés. Londres, 3 février (Reuter). — Le vapeur américain « Hausatanic » (3,741 tonnes brutes) a été coulé. Ymuiden, 3 février. — Le vapeur hollandais « Ystroom » a continué hier son voyage pour Londres, après aveir reçu un équipage d'Arast""^""!. Le vapeur anglais «Amsterdam», des'iné Leith, a jeté l'ancre après son départ. Rotterdam, 4 février. — Les voi-'iers français « Bernadotte » (128 tonnes), « jeune France » (126 tonnes), « Couroiine » (169 tonnes) et « Ophélie » (159 tonnes) ont été coulés. Berlin, 4 février. — La presse hollandaise publie que le vapeur hollandais « Summa - » gté torpillé le 1er février près de Landsend. L'éouipage a été déb^ué à Falmouth par le vapeur hollandais «Von-dèl ». Comme nous i'aprenons de source au'orisé«, il est absolument exclu, d'après les ordres en vigueur, que le « Summa », comme l'annon-.s la nouvelle émanant d'Angleterre, a déjà été 'orpiilé le 1er février- sans avertissement. Il n a pu êire coulé, dans la guerre de croisade, que parce qu'il transportait de la contrebande (tcurteauxK en An- La Rupture diplomatiqne entre tes Etats-Unis et Allemagne et Î'MSMP^ Washington, 3 février (Reuter). — L'ambassadeur américain à Berlin, M. Gérard, a reçti l'ordre de fermer I ambassade. Tous les-cons'-'s américains, ainsi que les attachés doivent quitter l'Allemagne. L'Espagne se chargera des intérêts américains à Berlin. Berlin, 5 février. — Le «Berliner Tageblatt» écrit au sujet de ia rupture des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et l'Allemagne : Il ne correspond pas aux faits, si on déclare dans le message au Congrès que l'Allemagne a retiré soudainement et intentionnellement les assurances solennelles de sa note. Si Wilson suppose que tous les gouvernements neutres choisissent le même chemin que lui, les neutres européens ne voient probablement pas tout à fait les choses comme le président des Etats-Unis. Ils savent également plus exact"""-' que Wi' son, de quelle force et de quelle fermeté tenace l'Allemagne est remplie. La «Deutsche Tageszeitung» dit : La rupture des relations du côté des Etats- Unis ne nous est pas venue inattendu et elle ne réduit au néant aucun espoir. Egalement elle n'a pas faussé aucun calcul. Elle éclaircit la situation et fait ressortir la ténacité et laisse voir que ia résolution allemande est irrévocable, ce qui sera salué avec une satisfaction de nature grave, mais non moindre pour cela. On a échangé assez de notes. Le «Vorwârts» dit : L'attaque d'affamation vise tout le peuple allemand. Personne ne pourra dire à la tin de cette guerre, ia plus terrible ae toutes, que les soldats allemands, les ouvriers al'emands et les socialistes allemands n'ont pas fait leur devoir jusqu'à la fin et jusqu'à l'extrême. ' Le blocus. Londres, 5 février. — Le « Tim.es » publie que les primes d'assurance ont haussé hier, notamment les primes pour les chargements des navires neutres. Les primes pour les navires transatlaniques ont haussé de 40 shellings à £ 10, celles pour les paquebots de 30 shellings à £ 5» Bâ!e, 4 février. — On annonce de New-York à I' « Exchange Telegraph » que le torpilleur américain qui est de garde près de Sandy Hook, a reçu l'ordre d'empêcher le départ du port de New-York à tous les navires neutres ou. aux navires appartenant aux puissances belligérantes^. Beme, -4 février. — On annonce de Madrid aux journaux parisiens: Les compagnies de navigation ont été invités, par un avis du journal officiel, à ne pas quitter les zones libres déterminées dans la note allemande. Madrid, 4 février. — On annonce de Santander que les départs des eaux septentrionales sont bloqués. Les compagnies d'assurauces espagnoles re- i Ifej ta ^ le port de Bilbao ;ils faisaient déjà route pour Falmouth.Voix socialistes conseillant la modération. Christiania, 4 février. — Le journal « Sozial Da-mokraten » proteste contre les articles de plusieurs journaux, notamment le « Sjoefartstidende », parce qu'ils ont invité le gouvernement norvégien à protester contre la proclamation du blocus de l'Allemagne, ce qui est d'autant plus inepportun qu une grande partie de la responsabilité en incombe aux armateurs neutres mêmes, qui se sont mis à la disposition des ennemis de l'Allemagne. Le blocus allemand est un fait que la Norvège ne peut modifier, ni par des protestations ni par des plaintes et dont on devra s'accomoder. Amsterdam, 4 février. — Le journal démocrate social «Het Volk» écrit qu'il y a une éclaircie dans la situation actuelle ; c'est la confiance dans la politique étrangère du gouvernement; heur.us-ment les grands vcciiérateurs actuels sont maintenant assez intelligents de se modérer ;on est généralement convaincu que 'e gouvernement hollandais fera tout ce qui est en son pouvoir pour défendre d'une part les intérêts de la navigation et épargner d'autre part la guerre au pays; ceux qui apprécient la direction de la politique étrangère du gouvernement actuel, ne sont pas pris de panique. Combats aôiiens au 1 et du 2 février. Berlin, 3 tévrier. — Malgré la temp.'ra'ure généralement défavorable à l'Ouest, l'activité des aviateurs allemands a été vive et heureuse les 1 et 2,février. Les adversaires ont perdu dans le combat aérien du 1 février, 7 aéroplanes; le 3 février 5 aéroplanes et un par notre feu de défense. Le lieutenant Baldamms a descendu dans la région de Cernay un biplan Farman en flammes. Il a de ce fait abattu son lie adversaire. Dans la nuit du 31 janvier au 1 février, nous avons inondé le camp et le village de Proyart de 1,070 kil. de bombes. On a observé plusieurs bonnes portées. Le 2 février, il y a eu des attaques avec des bombes contre des dépôts ennemis près de Crombeke, le champ d'aviation anglais Failisul et les camps au nord de Lorce. Une escadrille de reconnaissance ennemie qui a apparu le 1 février au dessus de notre front en Flandre, a été dispersée et refoulée au-delà du front ai i ès otrte de 3 aa-ganemr oc ia iïvrm%, ~ petaram tes1 cuinnars nu i nr- vrier aux environs d'illuxst, La giieire sous maiin8 et l'Espagne. Madrid, 5 fév. (Havas). — Ce matin, les six ambassadeurs des Etats-Unis et de ia Suisse ont rendu visite au président du Conseil. Le Conseil des ministres a duré ce maiin trois heures. Après la séance, M. Romanones a déclaré que la ncte allemande et ses conséquences ont été examinées à tous les points de vue. 11 a fait un rapport !>'■ ~ ' '••tif à toutes les mesures prises par le Cabinet et des conséquences probables. Une résoltion définitive n'est toutefois pas encore prise. La guerre maritime. Londres, 4 février. — Lloyd annonce : La barque « Spedonia » a été coulée. Madrid, 4 février. — Un sous-marin a coulé le vapeur grec «Heliscon» et le vapeur espagnol « Bu-tron » (2,434 tonnes.) Les équipages, ont été sauvés sauf deux Espagnols.Berne, 4 février. — On annonce de Quimper au «Petit Parisien» : Le vapeur « Ymen » (1,122 tonnes bruts) a été coulé. L'équipage a été sauvé en partie. Le schooner « Saint Léon » (236 tonnes brutes) a été coulé à ia hauteur de Fécamp. L'équipage a été sauvé. Amsterdam, 4 février. — Le capitaine du vapeur hollandais « Vondel » annonce par télégraphe sans fil que le vapeur hollandais « Comma » a été coulé à coups de canon. AVIS Ordre. Tous les Belges, de 17 à 55 ans, die sexe masculin (à l'exception de ceux qui, pour le moment, 6ont dispensés), et habitant les communes désignées ci-après, devront se réunir le 7 février 1917, à Lon-dsrzeel, sur la place de l'Ecole ; ils devront être porteurs de leurs certificats d'identité : 1. Malderen, Ramsdonck, Capelle-au-Bois, Steen-huffel, à 8 h. 30 du matin ; 2. Opwyck, Molhem-Bollebeek, Maxenze-el, à 10 h. du matin ; 3. Wolverthem, Meysse, Brusseghem, Merchtem, à 11 h. 30 du matin ; 4. Bayghem, Humbeek, Nieuwenrode, Londer-zeel, à 1 h. de l'après-midi. Les bourgmestres qui, ainsi que les premiers éche-(vins, devront être présents, remettront à l'cfflcier chargé du contrôle, deux listes, mises entièrement à jour : • t. De tous les habitants de la commune qui ont l'âge indiqué ci-dessus; 2. De tous ceux qui, parmi ces habitants, reçoivent des secours, soit de la commune, soit d'autres provenance. Les bourgmestres seront rendus responsables si les intéressés n'assistent pas au complet et ponctuellement au contrôle on s'ils ne s'y comportent pas paisiblement. ' Les intéressés devront être vêtus chaudement. Ils pourront apporter de petits paquets. Bruxelles, le 1er février 1917. Der Kaiserliche Kreis Chef Briissel. von KESZYCKI, Oberst. 4u,e Année - N. 847 - Ed. g Mardi 6 Février 1917

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