Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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03 November 1917
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s.n. 1917, 03 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xp6tx3716b/
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4"" année. - N° 1112 - Ed. B DIX CENTIMES G Samedi 3 Novembre 1917 Bruxelles - Province - Etranger Le* abonnements sont reçus exclusivement par tous te» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois • 2 mois 1 mois • Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE ; 125.000 oar iour Le Bruxellois JOURNATv QUOTIDIEN IIVD BPBND A 2ST1 Faits divers et Echo» La ligne, fr. S 00 Nécrologie 3.C0 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières . . , , 2.C0 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 5.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour SALUT AU mUKIS Aujourd'hui, les cloches sonnent la Toussaint; demain suivra la Fête des Morts; la fête de tous nos oh ers disparus! Journées sombres ot lugubres, où les diodes et tes êtres semblent vêtus d'une robe de deuil et où la Terre elle-même paraît assoupie. Involontairement, malgré nous, nos pensées aurai sont grises ces jo-urs-là. Des souvenirs en masse veulent nous assaillir et notre volonté est trop faible pour les refouler. Ah ! les heures exquises que nous passons ainsi, seuls avec nous-mêmes; hs rêves charmante et délicieux que nous ébauchons, oubliant l'heure et lie temps que nous vivons. Hélas! la réalité vous surprend en plein songe, et vous attend, impassible, dans toute l'étendue de sa navrante oppression. La vie est là, qui vous guette et qui ne vous lâchera pas, insensible et impitoyable aux émotions et aux souffrances qui vous torturent... Aussi il est dea heures de lassitude ©t d'abattement extrêmes où nous souhaitons ardemment « ne plus être » et où, malgré tout, nous devons suivre le courant, le courant de vie qui yous emporta je lie sais où... comme le rêve... Et puis, un jour, tout est fini...C'est l'échoue-ment, l'épave que le veut emportera bientôt... « La vie est courte comme un jour, Dont le soir suit de près l'aurore. » Ainsi disait le poète Warnsrya, l'auteur de « Lucrèce », qui, faisant allusion aux lampadé-phores, comparaît les hommes à oes coureurs qui rentrent dans la nuit, après avoir passé le flambeau à un autre : ...Et qimst ciirsorex, v'taï lampada tradunt... ». , , Saluons très bas ! Vers ceux qui ne sont plus, a.ux héros qui ont lutté sans trêve, qui ont défendu avcc rage et frénésie leur personnalité; vers ceux-là va notre respect et devant eux nous nous inclinons.En faoe des deuils innombrables qui ont atteint la multitude des peuples, il n'y a pas do question de nationalité à envisager. Peu importe, le pays qui l'a vu naître; l'homme qui a cessé de vivre a droit à la vénération émue de tous; d'autant plus si cet homme est mort à la bataille, et s'il a laissé un foyer, une famille dans la désolation. Alors ce n'est plus le soldat qu'on pleure, l'uniforme d «paraît, et l'époux, le père, le fils qu'on a adoré émerge ^ triomphe du patriotisme, d'essence conventionnelle Il est beau, ce-rtes, de défendre son pays et sa cause. L'élan spontané de tant de jeune» gens qui ont sacrifié leur existence pour l'honneur de cette cau«e, est grandiose, voire sublime, mai», a»»ur»»ent, ils n'ont pu compter les lar-~—•—ohV.» aat-ft>fe • vTs o-i. Les te Bip» pénible# ot si profondément tr.s-tes que nous traver*o*s, nous ont abattues,nous surtout, le» fenmea. Je m» »»tm«n» de la lettre d'une mère s'a-dramiat à «on fils, soldat, et qu'on a publiée, ici mâ»e, il y a quelque» »es»iaimes. La voix dérsupiri» de cette femme appelant à elle mi uniqu» »»utie», est émouvant» au p««ikl». C'e»t ainai que toutes, non» appelons Myrw de n«ii» l'être qui non» e»t oker, et il n'*» e»t p*« une, j «n min cariai*», qui n'ait tat ab««Mé à pl«w«r... d'ailleurs... la fe«t*f est créé» p»ur i—»«l»r 1» au4re», p»ur pan#er les 1il*«ntr«» wi j» i ■ il ■ doit ••uffr*»fc «3 frères, mai», cr«j»z m'en, mm abaéyatioai et son dé-▼ou#»ent «ont épiti»»» maintenant, et je redis la phr»»e de la m*lkeureu»e maatan écrivit à son tls : « Il y a un moment où la coupc d'iMiertunte déWné» et où le coeur éclate! » ...Et c«ye*d»nt, le t«mp» pusse si vite et les jour» se suivent, Monotone» et tous à peu près semblables. Le temp» irréparable fuit et s'envole, ne s'nquiétant guère die l'espace qu'il parcourt. Le monde, pour lui, est un abîme dont il ne voit pas le fond. Pour nous aussi, le monde ot la vie sont d'effroyables précipice» que nous, pauvres mortels, sommes pourtant parvenus à sonder. Et nous avoua eu honte à la- vue d>'s mon»truo»îtés inouïes que nous a laissé entrevoir le gouffre béant! D3 œ monde, de cet abîme, s'élève une odeur infecte de puanteur et d» saleté! Toutes les horreurs qu'une cervelle humaine puisse concevoir, sont enfouies là, entassées les unes sur les autres... ...Mais la vie infatigable continue son œuvre et tôt ou tard, la foa»e sera comble et sie refermera. et la nature reprendra son essor. Les crimes commis et amenés,fatalement, pir le fléau qui se déchaîne, seront eux aussi enterrés pour l'éternité et ne reparaîtront plus. L'épreuve qui nous accable est une fatalité que nous devons subir le dos courbé, les yeux baissé?. Il faut qu'une ère de prospérité nouvelle suive, et tous nous devons participer à sa plus proche éolosion. Je voudrais qu'une voix puissante s'ajoute à la mi une pour traduire le cri de tous les peuples, vainqueurs et vaincus, le cri déchirant de ceux qui ont suffisamment ot même trop souffert, le cri superbe et admirable de la baronne von Siittner : « Bas les ÂnWs! » ...Et alors, alors seulement, la Paix divine vers laquelle nous aspirons tous si ardemment; et dont nous prononçons le nom avec dévotion, étendra ses ailes bienfaisantes sur la Terre meurtrie et ensanglantée... — Dorisc. LA GUERRE Csaimuntqsiâs Ëffteiels ALLEMANDS BERLIN, 2 novembre. (Officiel de midi.) Tnéâtre de la t*»rr» a l'Qeest. Groupe d'armé» da .i>ld-ss*r*ckai g4néral nriae» héritier d» 3wrière : Le combaa d'art,Uerie en Flandre a été parti. culièrement fort hier dans la région fluviale si O 7 ' V pf M ,1, J >, » ,7 „ T\ i /v /w> 1 r/~l P V ff y Ht Itu WH/l-' OU/'» lA/lfVlIlty u OW» notre zone de combat entre la forêt de Hout-hulst et la Lys. Des poussées de reconnaissance anglaises oivt échoué en plusieurs endroits du front. Groupa d'armés du prince impérial allemand : Au canal de l'Oise à l'Aisne et le long de la crête du Chemin-dcs-Dames, l'activité combat-live de l'artillerie a notablement augmenté. Après un feu roulant de plusieurs heures, des forces françaises considérables ont attaqué près de Brayè. Leur assaut s'est écroulé avec des pertes sanglantes devant nos lignes. '.théâtre t.c la guerre u l'Est. Pas d'événements importants. Front en «i&Ltaoïne. Au nord-ouest de Monastir, une attaque de bataillons ennemis a été repovssée avec des pert s con idér ibles. ïheàtie ûe la guerre italien : Le long dit Tayliamento moyen et inférieur, vos armées ont pris contact avec l'ennemi.Des Ir.gades italiennes, qui se maintenaient encore sur la rive orientale du fleuve, ont été forcées de se retirer ou de se rendre par notre attaque. La rive gauche du 1 agliamento est libérée d'ennemis depuis la vallée de Fella jusqu'à l'Adriatique. BERLIN, 1 noi>Cmb>e. — Officiel : A l ouest et à t'est, pas d'événements essentiels. Au Taghamento l'ennemi qui se mainte-tenait encore sur la rive orientale près de Pin-20110 et de Latisana fut refoulé ou fait prisoi*-nier.Théâtre de la guerre italien : Nos coups rapides à l'est, l'endurance incomparablement tenace de nos troupes sur tous les f/onts, 'particulièrement à l'ouest, nous ont valu ta possibilité de commencer les opérations contre l'Italie et de les confirmer avec tant de succès.Hier, les troupes coalisées de la Mme armée y ont remporté une nouvelle grande victoire. Des fractions de l'armée ennemie ont accepié le combat sur le 'Taghamento. Dans les montagnes et dans la plaine de Frioul jusqu'à la voie ferrée Utùine-Codroipo-Trévise> t ennemi s'est retiré hier sur la rive occidentale du fleuve; il maintenait des positions de têtes de pont sur la voie occidentale du fleuve à Finza-tio, à Dignano, et à Uodroipo. Dam une position d'arrière-garde qui fait sadlant d'ici vid hei*utlju-P(Mzuolo-LavarMno sur U dme> U a oppose une violente résistance, pour couvrir la retraite de sa troisième armée sur la rive occidentale du Tayliamento. Poussés par la volonté de vaincre et portés en avant par un commandement habile dans la direction décisive, tes corps allemands et austro-hongrois ont obtenu des succès, ici, comme ils sont rares même dans cette guerre. Les positions de têtes de pont de Pinzana et dt Cuuiuipo b 'riï tiè prises d'àss'aui par des chasseurs prussu'ns, et par l'infam&rie bavaroise et wurtembergeoise. Des divisions, qui se sont distinguées sur tous les théâtres de la guerre, du Brandebourg et de la Sllèsie ont percé du côté du nord dans-un élan irrésistible les positions d'arrière-garde des Italiens à l'est du Taghamento inférieur et ont refoulé l'ennemi, tandis que des corps austro-hongrois, qui souvent ont fait leurs preuves se sont portés en avant> venant de l'isonzo, contre la dernier passage, resté a l'ennemi près de Latisana. Coupés par la poussée venant du nord, plus de 60,00$ Italiens, encerclés de deux côtés y ont déposé les armes. Plusieurs cernâmes de cartons soni tombes dans les mains des vainqueurs. Le chiffre des prisonniers d'une semaine de la douzitme bataille de ITsonzo, effectuée avec tant de suciès s'élevt de ce chef à plus de 180,000 soldats, le total des canons capturés dépasse les 1,5G0! On peut évaluer selon ces chiffres le restant du buhn fai>. Sur mer. BERLIN, 1 novembre. (Officiel.) Dans le golfe de Gascogne et dans la mer du Nord, vos sous-marins ont de nouveau coulé 2 vapeurs, 2 voiliers et 2 navires de pêche, parmi lesquels un vapeur armé chargé de doubles de cartouches chargées sur le pont; un vapeur qui avait charbé du charbon de Shields pour Londres, le schouner anglais « Percy B. Edouard de Taille »; chargé de 3,000 tonnes de céréales pour la France; le « Bon Premier », chargé de ■illisible); l'u Eugénie Fautrel », chargé de 3,000 tonnes de céréales pour la France; en outre, ta « Mascotte », « Saint-l'ierre », « Steda » et « Sa<nt-Antoine »; ces quatre derniers voiliers avaient chargé du poisson. En outre les côtres de pêche « Gloire », « Jeune » et « Mathilde » ont été anéantis. Un autre voilier coulé avait à bord de l'huile en fûts. AUTRICHIEN, VIENNE, 1 novembre. — Officiel : Théâtre de *a "lierre italien: La marche en avant des cocdisés dans la Haute-Italie a été couronnée hier d'un nouveau suc-cèscès. Le reflux des masses ennemies en recul au nord-est de Latisana a fourni l'occasion à la direction d'armée de barrer la retraite aux forces considérables italiennes en les encerclant. Des divisions allemandes et austro-hongroises qui s'approchaient du Tayliamento à l'ouest d'Udine, furent de nouveau engagés du nord. Simultanément des colonnes austro-hongroises s'avancèrent le long des lagunes contre Latisana. De nombreuses troupes italiennes dans la déroute la plus complète et fortes de deux ou trois corps d'armée ont été coupées pour la plus grande partie. En quelques heures plus d<e 00,000 hommes étaient faits prisonniers et plusieurs centaines de panons étaient capturés. Tout le Taghamento inférieur et moyen est occupé par des troupes austro-hongroises et allemandes. Des tentatives isolées de l'ennemi en vue de maintenir des têtes de pont sur le cours moyen furent anéanties par l'entrée en scène immédiate de régiments allemands. Familiarisées avec les montagnes, les armées austro-hon. groises qui s'avancent dans la région du Taghamento supérieur ont iaison par leur opiniâtre volonté, de toutes les difficultés du terrain C'est ainsi que la 12me bataille de l'isonzo a abouti au bout de huit purs, à des succès brillants dépassant toute mesure. Le littoral autrichien est libéré. De grandes étendues de terrain vénitien se trouvent derrière les fronts JJ If (Jr LLl* de 189,hommes et plus de 1,500 canons. La. grande victoire aux portes sud-ouest de la monarchie est une nouvelle et incomparable preuve d'énergie des puissances et des peuples coalisés, preuve d'énergie qui parlera un langage plus fort que tout ce qui a pu être dit ou écrit au cours de ces dêrntcret semaines chez nos amis aussi bien que chez nos ennemis, et en ce qu-i concerne le présent aussi bien que l'avenir.VIENNE, 2 no-yembre ; On annonce du quartier général de la presse le 1 novembre au soir : Le déblaiement de la rive orientale du Tayliamento se poursuit. Plusieurs détachements italiens assez importants ont été exterminés et de nombreux prisonniers capturés. TURCS CONSTA NT IN OPLE, 30 octobre : Front du Sinaï ; Le feu d'artillerie a persisté dens le secteur de G <sa. Front du Caucase .■ Des compagnies russes qui cherchaient a avancer au centre du secteur gauche, de trois points différents, ont été repoussées Sur les autres fronts, il n'y a pas d'événements particuliers. BULGARES SOFIA, 30 octobre ; Front en Macédoine : Faible feu de diversion sur tout le front, à peine plus animé dans la boucle de la C'zerna. A l'est du Vardar, troij, avions ennemis ont été abattus après des combats aériens assez longs, deux d'entre eux so>nt tombés derrière notre position. Deux aviateurs ennemis ont été faits prisonniers. .SOFIA, 31 octobre : Front en Macéaome : Sur tout le front, feu de diversion.Dans la vallce de la Strourna combats de patrouilles. Activité aérienne animée. Front de la Dubroudscha : Feu assez animé l'après-midi seulement près de Tulcea. SOFIA, 1 novembre. (Officiel.) Au front en Macédoine, au sud du Dobro-polje et entie le Vardar et le lac de Doiran, feu d'artillerie animé. Près de Kam.et dans ta région de la Moglena et près de kalsura, dans la vallée de la Strounia, quelques détachements d éclaireurs ennemis ont été repoussés. FRANÇAIS PARIS, 31 octobre. (O.ffi lel de 3 h. p. m.) Au nord de l'Aisne, lutte a artillerie sur Vensemble du secteur Vauxadlon-Pinon et sur nos nouvelles positions dans la région de Froid-mont. Nous avons repoussé des détachements qui tentaient a enlever nos petits postes au nord de Loivre (région au nord-ouest de Re.ms). En Aryonne, dans la région de Bôu-reuilies, l'ennemi a exécuté un coup de main, vmis après un vif combat, nous l'avons contraint à regagner ses lignest non sans lui avoir infliaé de.< jte.riçu xp.n.tid Çx. M,en '} si gvalet-.fi r le reste du front. Aviation . Des avions enn mis ont, au cours de la nuit, lancé une trentaine de bombes sur hunkerque. On ne signale jusqu'U présent ni dtgât important, ni victime. PARIS, 31 octobre. (Officiel de U h. p. m.) Au nord de l'Aisne, actions d'artillerie dans la région de Pinon. Sur la rive droite de la Meuse( l ennemi a tenté ce matin sur nos positions du secteur de Beaumont, un coup de nia-in qui a été repoussé. Entre la Meuse et Bczonveaux, bombardement assez violent au cours de l'après-midi. Rien à signaler sur Ie reste du front. Aviation : Dans la journée du 39 octobre, six avions ennemis ont été descendus par nos pilotes; quatre autres sont tombés désemparés dans les hyncs ennemies. Nos escadrilles de bombardement ont, dans la nuit du 30 au 31 Octobre, lancé 7,700 kilos de 'projectiles <et d'explosifs sur les gares de Thionville, Bet-cëmboury, Maizières-lez-Metz, Longueville-lez-Meiz, IVotppy, Confions, ainsi que sur celle de Luxembourg. Tous les objectifs ont été atteints. PARIS, 1 novembre. (Officiel de 3 h. p. m.) Luttes d'artillerie assez vives sur nos nouvelles positions en Belgique et sur le front au nord de l'Aisne. L'ennemi a tenté sans succès un coup de main sur nos petits postes au nord de Loivre (nord-ouest de ReimsJ. De notre côté, vous avons réussi diverses incursions dans hs lignes ennemies vers Berthemcourt (sud est <.e Saint-Quentin), en Champagne, dans le secteur de Souatii-en-Aryonne, dans la région de liolaib. e et en Wœvre au nord de Flircy. Nous avons ramené une quarantaine de prisonniers et infligé des jiertes sérieuses à l'ennemi. PARIS, 1 novembre. (Officiel de U h.p.m.) Rien à signaler en dehors d'une lutte d'artillerie assez violente dans quelques secteurs au nord de l'Aisne, dans la région de Mai-sons-de-Champagne, et sur la rive droite de La Meuse} au nord de Bezonvaux. Aviation : Des avions ennemis ont bombardé Calais dans la nuit du 29 octobre, et Dunker-que dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Dégâts matériels lieu importants. Aucune victime dans la population civile. RUSSE l'ETROGRAD, 29 octobre. — Officiel : Dans les environs de Muncelul, des détachements autrichiens, parmi lesquels se trouvaient clés officiers,ont tenoé d'approcher de nos tranchées pour essayer de fraterniser avec nos troupes; ils ont été dispersés par le feu de notre artillerie. Près du golfe de Finlande, pas d'opérations navales. La nuit. du 27 octobre, les Allemands owt évacué la presqu'île de Werder. Les métaries ont été incendiées et les approvisionnements qui s'y trouvaient ont été pillés. Sur les awtres fronts pas cle changement. Aviation ; Au front roumain un de ? os a-viovs a été abattu le 28 octobre à la suite d'un combat aérien. Dans la Dubroudscha, nos aviateurs ont lancé 40 bombes sur des trompes ennemies campées clans un village situé au sud-Cst de Tulcea. PETEOGRAD, 30 octobre; Dans la région de Zianczana après une violente attaque au gaz, l'ennemi a tenté de prendre l'offensive vers 3 heures de l'aprcs-midi. mais il dut se retirer devant nos mitrailleuses. 71 7 ,7 4 i -Il Tin J 7_ Jn kjn>ui/ot i «•'/fyfcw/tf t* vi/muu/wc HAJS jtio qu'à 8 heures du matin. Après avoir tenté d'avancer, il fut arrêté par notre feu. Sur le restant du front fuxiUade, qui devint plus violente dans la région de Kokenhusen et au sud d'Osmaileff. Fronts ouest-sud-ouest et roumain ; Fusillades et opération$ d'éclaireurs. Front de la Baltique : Pas de changement. PETROGRAD, 30 octobre (Officiel.) Au front septentrional sur la côte, l'ennemi a tenté, vers 3 heures de l'après-midi, aqyrès un bombardement à l'aida de projectiles chimiques près de Yaonn-Sems, de prendre l'offensive, mais il fut reçu par un violent feu de notre mfan.erie et de nos mitra lieuses et se retira. Dans la région de Riya, l'ennemi a bombardé de bonne heure, jusqu'à 8 heures du matins, nos positions près du village de Skul, à l'aide de grenades de yros calibre et a entrepris une attaque d'infanterie; il fut repoussé par notre feu. italien ROME, 30 octobre. — Officiel : Hier, des troupes italiennes ont continué à «« retirer vers des positions établies à l'avance. Les ponts sur l Isonzo ayant été détruits et vos détachements de couverture opérant efficacement, la progression de l'ennemi a été entravée. La cavalerie italienne est enhtrée en contact avec des détachements d'avant-garde ennemis. HOME, 31 octobre ; Pétulant la journée d'hier des combats ont eu heu sur les montagnes de San Daniel del Friul'i, le long du canal de la Ledra près de l'asian Schiavonesco et près de Pozcuoll del Friuli. La résistance vaillante de nos détachements de couverture e>t notre cavalerie ont donné la possibilité aux autres troujies, de continuer leurs mouvements vers Içufs nouvelles positions de défense. anglais LONDRES, 30 octobre : Ce matin nos troujies ont attaqué de bonne heure au nord d2 la rome d'Y près à Roulers. A os trouves ont fait cle bons progrès. Nous a-vons exécuté à la première heure des entrepitses couronnées de succès avec de s buts limités, contre les positions ennemies entre la route Yjrreg-Icoulers et la grand'route de Poelcapelle à iVestroosebeke. Sans tenir compte du terrain marécageux et en dépit des pluies et tempêtes violentes qui ont rendu particulièrement difficiles nos communications avec nos troupes, nous avons attaqué sur une grande partie du front. Nous avons fait des progrès considérables. Sur la droite de cette attaque des troupes canadiennes ont atteint en dépit aune résistance violente tous les buts proposés sur la crête principale et la lisière extérieure de Passcliendae-. le. Le combat fut très violent devant l'ouvrage principal à l'ouest du village où nous avons re. poufse cinq contre-attaques ennemies. /I gauche de notre attaque où le terrain plat est sillonné de rivières gonflées, notre marche en a-vani s est accomplie avec une difficulté particulière. Malgré cela, des braillons de la ma-i me et des bataillons territoriaux londonwens se sont emparés au cours d'un âpre combat d'un certain nombre de fermes fortifiées et de fortes •positions. LONDRES, 31 oifbre. (Officiel.) L'artillerie ennemie s'est montrée assez active durant la nuit au front de bataille contre les positions que nous avons conquises hier. Il n'y a pus eu de contre-attaques. Bu restant, du front, rien d'impartant à signaler. Dernières Dépêches Le nouveau Chancelier de l'Empire Municih, 2 nov. — La Correspondance Hoffmann publie un échange de télégrammes entre lo comte von Hertling et Le roi de Bavière,par le quel le comte von Hertling déclare accepter les fonctions de chancelier de l'Empire, et le Roi accepte d'autre part la démission du comte de ses fonctions de ministre d'Etat bavarois. Vaais» déclarée ville ouverte. Londres, 2 nov. — De Rome au « Daily Mai] » : « La ville de Venise, qui se trouve à présent dans la zone dangereuse, a été déclarée ville ouverte, afin de sauver en tout cas de la destruction les trésors d'art inestimables de cette ville. Dès samedi, les consulats étrangers ont été avisés de ce fait, par le Gouvernement.Lm combats à l'Ouest. Berlin, 2 nov. — En Flandre, feu nourri sut le champ de bataille, particulièrement dans la région de Dixmude jusqu'à la partie sud-ouest, de la forêt de Hôufehulsb, perdurant la nuit. Dans l'après-midi du 30 octobre, des compagnies ennemies surgi*»ant de Poelcapelle furent repouesées avec des pertes sanglantes. De même dos attaques de fortes patrouilles ennemies, qui tentèrent une poussée en avant, à l'est de Merc-kem, furent repoussées avec de fortes pertes. En Artois, des deux côtés de Saint-Quentin, et au nord-est de Braye, j,l régna p 'nd-ant le jour et une partie de la nuit, un feu d'art!" rie vi<> lent. Au nord de Beaumont, nos troiij. d attaque s'avancèrent jusqu'à la deuxU:, '"*n" de tranchées françaises, firent sauter d i= :bris ennemis, infligeront de lourdes pertes à l'adversaire et revinrent avec <f - prisonniers. Entre la Meuse et la Mosel, de forte détachements ennemis furent v. jotes au sud-ouest de Thiiaueourt ; de® prisonniers restèrent entre nos mains. La crise ministérielle en Espagne, Madrid, 2 nov. — Alphonse XIII a conféré hier avec Garcia Prieto, mais au sortir de l'audience celui-ci déclara qu'il n'avait pas été chargé de-constituer le nouveau cabinet. Madrid, 2 nov. — Le Roi a chargé hier M. Maura de la formation du nouveau cabinet. LES EVENEMENTS MILITAIRES EN ITALIE. La grande victoire du Tagliamento. Berlin, 1 nov. — Le drame de l'armée ita- 1 îûn ri r» i-\ti "»~l1 o n nor csrva a 1 li rl onf, .rïiA de. En une semaine à peine, dieux grandes ©b fortes armées italiennes ont été presque complètement balayées. Plus de 180,000 hommes ont» été faits prisonniers et plus de 1,500 canons omfc été oapturéa. Les espoirs du peuple italien d'enrayer la marche victorieuse des coalisés à l'oueafo d'Udline, qui avaient été annoncés à son de trompe à qui voulait l'entendre, se sont écroulés à la suite de la dernière grande victoire au Tagliamento. Encore, la direction die l'armé» italienne et le gouvernement italien n'ont-ila pas eu le courage d'avouer au peuple italien toute l'étendue ds la défaite et s'accrochejit-ila fiévreusement à l'aide soll citée des Anglais et des Français. En trois jour», les coalisés ont pns d'assaut les positions italiennes d»1 montagnes et de rochers réputées imprenables, a;nsi que les ouvrage^ fortifiés et Ls forts italiens; le quatrième jour ils ont forcé l'entrée de la plaine, conqu:s Ud.ne, Goritzia et Monfalcone et battu décisivement en les anéantissant les arrière-gardes de Cadorna, qui se disposaient à la bataille dans la plaine du Tagliamento. Des milliers de localités et un grand nombre <1q villes importantes ont été conquises. Plus de 4,000 kilomètres carrés de terrain ont été enlevés à l'ennemi. Au butin colossal de prison-niets, il convient d'ajouter les lourdes pertes sanglantes subies par l'ennemi se défendant opiniâtrement et combattant va.illamment en de nombreux endroits. Le nombre des canons conquis, qui sont pour la plupart intacts et de construction moderne, dépasse le double du matériel d'artillerie américain en temps de paix. Les innombrables victoires défensives, remportées pendant des mois entiers de bataille à l'ouest p>ar les troupes a'L mandes, ainsi que leurs succès à l'Est, ont formé La base de cette uouvelle et colossale opération. Chaque soldat allemand à l'Est, à l'Ouest et sur mer a donc participé aux succès en Italie, qui au cours de oe quatrième hiver de guerre contre le monde presque tout entier, a dépasse tout ce qui s'est vu jusqu'à présent. Les informations mensongères des radientélégramines ennemis son. renouvelées par le radiotélégramme français de Lyon qui mentionne encore, à la date du 1 novembre, que les Italiens ont simplement abandonné l'isonzo pour enrayer toute marche en avanfl ultérieure de l'ennemi. L'impression en Italie. Vienne, 1 nov. — Tous les prisonniers italiens qui sont exactement au courant du moral du pays — et qui n'étaient revenus de congé que depuis quelques jours, — disent que « cela chauffe » dans 1 epays. Ce n'est pas la faim qui a causé les menaces et les émeutes de Turin, mais la nc&taLgie sans cesse plus impérieuse de la paix, ainsi que le dégoût croissant de la population pour la guerre insensée et continuée sans conscience. Les officiers s'expriment d'une manière plus réservée, mais tous lef, officiers et tous les solda.tg considèrent au fond la défaite italienne non comme une menace de destruction d® la patrie, mais' comme la début de la fin de la guerre, et comme un nouvel espoir de paix. Bien qu'on laisse la population italienne dans l'ignorance dos événements militaires catastrophaux de ce» derniers jour», il est hors de doute que les bruits qui oe soat infiltrés malgré tout, suffisent à produire u*e profonde impression sur la population et sur la presse italiennes. Bâle, 1 nov. — On mande de Milan : Totitô l'Italie tremble sous l'impression des nouvelles terrifiantes qui viennent du front. Les oummiu niquée de Cadorna deviennent monosyllabiques et la censure empêche toute propagation de nouvelles par la presse. Les fuyards du Frioul ne font aucun mystère de la situation critique et leurs déclarations, souvent même exagéréesi causent de profondes inquiétudes parmi la fou le. Que se passe t-il en Italie? Cologne, 1 nov. — On mande de Zurich : Par suite de Interception complète do nouvelles de France et d'Italie, on ne sait rien de ce qui se passe en Italie depuis lundi. Personne ne sait quelque chose dos événements à l'intérieur, ni ce que la presse italienne pense de la catastrophe. Le? communiqués italiens parviennenfb ave(; 36 heures de retard en Suisse. Des voyageurs arrivés d'Italie en Suisse avant que lk' frontière ne fût barrée, disent que l'état da siège e.ra déclaré dimanche matin dans toute l'Italie. Toutes les communications des autorités militaires à ce sujet ont été saisies dan/ toutes les gares des 'ignés de chemin de fer de la Haute-Italie. La ville de Rome sous l'autorité militaire. L'Agence Ilavaa apprend de Rome que 1* commandant de la place a repris la police dt La ca pi taie.- Nouvelles du front itali&n. On mande de Rome que les premiers fugitifs venant du territoire occupé par les Puissances Centrales, sont arrivés dans la capitale. Le Roi aurait interrompu son voyage vers le fiont et serait rentré à Rome. Les journaux anglais apprennent de Rome, à la date de mardi, que la levée en masse a été décrétée en Italie. Opinions de la presse suisse. Berne, 2 nov. — Les « Neue Zuricher Naob. richten » opinent qu'en ce moment-ci, ce n'est pa6 seulement l'Italie, mais l'Entente entière qui se trouve humiliée; les tentatives morbides d.e tranquilliser le public pourraient n'obtenir qu'un résultat tout à fait contraire à celui attendu, parce que l'on considère évidemment l'effondrement de l'Italie comme l'effondrement de l'Entente elle-même. Pas avant longtemps, l'Entente regrettera amèrement d'avoir rejeté les offres de paix du Pape. La « Baeler Anzeiger » écrit que l'effondré, ment do tout le front italien est devenu un« réalité avec une rapidité telle que le plus grand optimiste, en Allemagne comme en Autriche, et lie plue grand pessimiste en Italie, étaient bien*loin de s'en faire seulement uns idée. Si ks protagonistes du principe du « Sacro Egoïs^ mo » s'en inspiraient, ils devraient admetfc»

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