Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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29 December 1917
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s.n. 1917, 29 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 20 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mc8rb6xr9k/
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v année. « K» 1168 « E«S. O ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger le- aboniKnieils sont reçus esclurivemeat par ton» le» PUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent îtrs sdiesrées exclusivement su bureaa de poste qui t délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS s 3 mois; 2 mois: lmois: Fr. 9,©0 Fr. 6.00 Fr. S.00 YIHÂGE s 12S.OOO aar four DIX CENTIMES Samedi 29 Décembre 1917 " ANNONCES Fait# divers et Ectis» LsBgBe.fr. 808 Nécrologie ..500 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières .. 2JOO PETITES ANNONCES. . • La graado ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Rss# ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Venta 5 BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : -825,000 par jour Le Bruxellois 1 r o jj m a il quotidien i3srr>jE5i»^K"i> apî or !À< -i■fr-rSA<,.i»-ig.iaasti Un Tournant de la Route du Socialisme Soiis ce titre, noua trouvons dans le «Nleuwe Tyd» un intéressant article signé E (mile)? J (oaria)? dont noue reproduisons la traduction à titre documentaire. Voir de» Etooialjsieis démooratea ts'érigqr en ard -nts défenseurs, ien véritables soutiens de gouvernements capitalistes peut paraîtra une inexplicable inconséquence, si l'on cor^àdôro eue l'évolukm du socialisme est basée eux la luU« internationale des olasees. Mais ai l'on considère d'autre part que l'évolution de cse parti, dont toutes les théories reposent, sur c&t-to lutte, & été 'essentiellement pariemensaàrô, en es sens qu'il a poursuivi, durant tes dernières années surtout, en ordre principal la but de conquérir LA POISSAI CE PARLEMENTAIRE a or» osfct* incensiquenoe non seulement s'explique. inaie apparaît comme un enchaînement logique, naturel et inévitable des faits. En effet, tii le parti ouvrier vise ''n premii&r ressort le but de s'a-teurer le plu. prcanptemenfc et le plus grand nombre de mandats parlementaires possible, il doit, en Belgique nota m meut, où le système plural ne lu, fcsaure qu'une puissance trois fcsB moindre à ce Je de la bourgeoisie quand il oompte sur ses seules forces, accepter non seulement le contours des élément» bourgeois, mais même le solliciter , Une partie de là bourgeoisie qui, dams un accès de mauvaise humour, sa venga contre sa propre classe, fait risette au socialisme, de même que les éléments extrême» do La pctiltfS bourgeoisie que la moindre crfee réduit à la condition des prolétaires. Sur certains points, il iaaît alors UNE APPARENTE COMMUNAUTE D'INTERETS entre ces deux classes dont l'exisienco de l'une constitue un danger pour l'autre, non pxr la libra volonté des éléments qui appartiennent à chacune d'elles, mais par ks conditions sociales qui le® ont fait naître. Las travailleurs encore mal initiés a,u caractère d© tours efforts, devisnneint les victimes de teee bourgeois mécontenta, se laissent ensorceler par le « chant de sirène » du beau langage de o&3 avocats transfuges, se laks-nt hypnaaioer par l'amabilité et le savoir de l'un ou l'autre M. le docteur dont la porte cet ornée d'un éoueson de cuivre oui le pardessus «et garni d'une fournir» de prix. Et quand le naïf mais honnête tia vaiil&ur qui ne s'occupe pas de calculs polit. qu€g rencontre un de o®a bourgeois sociaii-»ants qui l'intei pelle, quand ils se croisent d'un jovial : « bonjours compagnon », l'émotion l'a. ti'wint et H se dit: « H"y àTtout dëTnêinS encore des âm<« aautz généreuses pour s'évader da kur milieu et venir se dévouer à la classe labo-rieuaa ». bis mois après, d«s élections législatives ont lieu et M. le docteur ou l'avocat cet député social! -te et eait se faire accepter par chacun par son adresse et son urbanité. Il est poii pas absolument i;; ociab>e; j] sait don-i. r et prendre, mais prendre plus que donner. H sait aussi distinguer doux natures différente* on chaque homme et admirablement bien combattre à la, Chambre oeiui avec lequel il ira dîner après la séance. A quolquis cxo 'ptions près, c'est dans ce mi-Ut u que se recrutant LES CHEFS DU PARTI OUVRIER. Par leur origine, leurs sentiments et ieu;rs relations soiaies, is appartiénn m à la bour- , g' ohie et d Viennent moitié coaeoicmmfeiit, moi-tes inocnsci-mmect, les représentait^ des inté-iré s de cette oiaeôe, et la défense des intérêts jiopuîflires devient un pis-aller, un aoscaso re. x'it^reeaivcBiCïii absorbés par lo iiiutou parla. Bientaire, i:s exercent de la s.rïe leur influence sur la polidque de® groupemacie ouvriecs. La oe.-'iqa.ooô fatale de ce fait est que L'ESPRIT REVOLUTIONNAIRE du mouvement ouvrier faiblit et quo le soeàa-liï-me est entraîné dans des voies où les intérêts du prolétariat sont conjondua avec e9ux dj la bourgeoisie AU DETRIMENT DES TRAVAILLEURS natuirelkan-nt. L'tppoiJîcion sc-ciale des d ux clasaCs q ii est 1 'fcs:cce.. l'âme de la lutte prolôtaaiaaae «e-V'Cut f--ibio et diffuse et plu.j La pWissaàce politique du parti s'ao-roît, p.us l'ospik de la lu te df« «lasses perd di vigueur. Et quand surgit inopinément une grande criesi e.oiale, le mariJge do raison à-s deux intérêts est, de- 1 venu «s intime qu'une prompte rupture est devenue impossible. Les chefs quj se figuraient avoir tendu des filète dans lesquels la bourgeoisie allait &e débattre, se sentenfc eux-mêmes pris dans La nasse et, de son cô.é, la masse s'aperçoiv, maie trop tard, hélas! qu'eUo est trahie. A prés1 nt, ils mit bc-u accuser les chefs de trahison, ce ne Eoiït. là que ds& mata. Mots qui ne changent rï 'n au coairs des choses et qiu sont, aueei ioi-juribes. Quand, 'oontr iretat'xi-t aux principes loffslïsbes, des députés f-acialia.es peuvent un-puatmeot vo.es des crédits m^âssà-cs; quand ^ln Varjdesrvelde, miniotrii d'Eteit, clevkiit le chef du départomont des munitic.jis eaas demander l'avis do scai parti; quand un Destrée devient» icittiabr^ lésidesi;; quar.d d'autel, en Alkmagra», en Franse, &n Angleterre et eaa ! tl' utrel pays ENTllAL :. I LE PARTI OUVRIER flans la « ii -uèb'rie » capitaliste, ce n'est paa Exclusives't.ai ia faute de quelques pereonna-litéa, c'est ia faute d'un système dont to.ite la masse des disc.:pies partage la rospoasabilité. Nos erreur» de jctiwsse 'août souvent le gage 'ûe la eageesC de l'avenir. Ces ptlcîiée. Le P. O. Ife a é ionîdf nseot expie*, qu# la leçon n'en ïera pas perdue. i La i'é*©iiiii»ît Bolsebewiki a ©uvert les < r' ux an prolétariat ittlei^ational, et à l'avenir, < 8 imposera » jîs e-h^fs î'oWigatâoa de suivre la même vod© que lui. Celui qui ne voudra paa pe soumettre n'aura qu'à se démettre. La nafe-eance de groupes dissidents est l'a-va nt-coiuireau-de l'évolution qui ye produira après la guerre dans tous les pays. Et le fait de voir qu® l'opposition s ét-nd et augmente chaque jour de force démontre qu'elle répond à uaie nécessité, à la naissance D'UN NOUVEAU COURANT didées. Les éléments qui sont ernoore fixés à l'ancien système politique de domination acquise à tout pris possèdent en ocre temporairement la. foroa pour résister à l'orientation nouvelle. Mais cette force cet un héritage du paasé qui ne s'appuie que sur la survivance, la tradition. Ils ne sont plus une puissance active et les institutions du parti qu'ils occupent encore sent vouées à l'impuissance, à l'inertie.. D'autre part, lts mej-e^a qu'ils mettent en oeuvre prouvant surabondamment qu'ils ne dia-posent p'us de la puissaiice souveraine, qu'ils n'exercent plus l'influence de jadis. Quar.d on voit que le Conseil général, qui est administré par des éléments bourgeois exclusivement, s& voit réduit à avoir recours à une tromperie tellement grossière que ses meilleurs amîs et partigaiys eux-mêmcg s'en moquent; quand nous, entendons déclarer que 500 ouvriers vo- ' turent conitres l'aotlor. du Gbngrès de St-ook-holm alors que nous avons la preuve, qu'une trentaine de personnes au plus participèrent à ce vote auquel plusieurs d'entre elles n'avaient pas le droit de prendre part; que tous les re- ' présentants d& la région fiamancle et plusieurs de la Wa.lionnie s'étaient proncncés pour Stockholm, nous avo'is le droit de conclure que le Conseil général n'a pins le droit de parler au nom du parti. LE VACILLEMENT DEVIENT PERCEPTIBLE Il y a plue d'ua syndicat qui est matériellement et moralement à nos côtés. Ce qui les retient encore, c'e.-t la conception de nuire à la disciplina du parti en se soustrayant à La dir-'etian du Conseil général. Maie on commence néanmoins à réagir contre cette conception. On commence à comprendre qu6 la discipline est devenue un mot vain depuis que les chefs ont donné à cet égard le mauvais exemple et que le respect des assises de l'Internatacnale des travailie«.ri5 cet un devoir plus impérieux rt une conception plus éievéa de la discipline. 1 Le socialisme est arrivé à un tournant de son histoire. LA GUERRE --iif'T7' " w* .piMpt' f ^ JULUEM^fSDS I BEI!LIN, 28 décembre (midi) ; Théâtre ds ia guerre à l'Ouest. Occupe d asmae du Mcl-maréchai géBéral prince lîéïi tier ISuppreckt de Bsîlti'ô : Dans quelques endroits isolés du front, l'ac-■ ion t'en ranimée passagèrement dans ta journée. Sur la rtv6 orientale de ia Meuse, elle fut également vive durant ta nuit. A l'est de Luné-ville, des détachements de reconnaissance ont ramené un certain nombre de prisonniers des ra-nchées françaises. ïhfetî'i ae la guerre à l'ILst. Risn de nouveau. i, j.Oiaaa r,..acadCu:e. Entre l~s .acs d Ochnda et de Prespa, dc.ns 'a boucle de la Gerrui et sur la rive orientale lu Vardar, action d ariil er.e renforcée par moments.ïliéâke c o la gueiro italien : Toute la journée, le feu d'artillerie fut ren-breè sur le plateau â'Âttago et sur ia croupë cle a Tomba. Sur mer, BERLIN, 28 décembre (OfficielJ ; Sur le théâtre de la guerre sep eairional, 1 nos sous-marins ont ( ouïe 18,000 tonnes de jauge brute. Parmi les navires coulés se trouvait J nn grand vapeur d'au moins 6,C00 tonnes de £ jauge bru.e, en outre un vapeur atiy• ais parais- ; stmi du igps vn/ié, qui a été lorplié au sein \ d'un comoi fortement protégé par cinq des- ■ iroyers américains et pluiie.tirs nav.res de sur' vei lance, ainsi <Àrt( le voilier français «Noire• i Dam de Jlosiren-ur. i &ÛX&1CHIZM 1 TIENNE, 27 décembre (Officiel) ; ' Théâtre de la guerre à l E-t: Armistice. Théâtre de la guerre italien: Entre Asuigo ' J» la li ren ta, ainsi qu'au Monte Tomba, d'as- 1 •3i fables attaques de l'adversaire ont été re- I poussé s. Sur les autres parties du froni, feu ? 'le diversion réciproque. TUECS CONSTAA'TIA"01'LE, 2b décembre (officiel ' lu 25 déc.j. Front de Palestine : c L'adversaire a dirigé, de la mer contre notre ! nie droi.e, un feu violent, mais sans effet. Dans ' Vj matinée du 23, l'ennemi lança contre nos po- ï allons à l'est de Neba'a, des forces -peu impor- J •antss, l'après-midi, des fore"s 'pus considéra- t '-iL-s Toutes ces attaques échouèrent devant ia x bravoure de nos troupes, qui repoussèrent l'en- Ê 'tenu, au moyen de grenades à main et par des I ■.onire-abaques. Nous avons pu ramener quel- c jves prisonniers. De foi*tcs pluies persistent sur 6 out le front. Au un événement à signaler sur * es autres fronts ( CONSTA Nl'INOPLE, 26 décembre : Pas d'événements importants sur aucun des 1 ronts. suus&hes ; SOFIA, 26 décembre (officie ). Front de i Macédoine : Sur quelques points du froni, feu 1 i'artillerie, un peu plus vif que d'habitude. i Dans la boucle de ta Cerna, feu roulant de ] sourit durée. Au nord-ouest du lac de Doirân t tl dans ia p'aine profonde de la Strouma, n»us t il'on» chassé plusieurs détachements anglais. i Front dt l-a Dairoudjfa: Armistice. < maui à-jgj."WJUJI FRANÇAIS PARIS, 27 décembre (officiel), 3 h. P.M.: Sur la rive droite de la Mè-use, la hi .e d'artillerie s'esi poursuivie sur le front au nord du bois des Ouvrières, il se confirme que l'attaque exécutée hier par l'ennemi dans cette région a ti( très violente. Après une très forte préparation d'ariil erie, l'unttfmi a lancé deux bataillons à l'assaut. Nos feus* l'ont obligé à se disperser. Au cours d'une deuxième tentative les éléments ennemis sont parvenus à aborder nos positions, puis en ont été aussitôt rejeté» après un vif combat. Le nombre de morts ennemis restés 'fur le ierredn entre les deux lignes •t dans nos fils de fer, témoigne de l'importance des pertes s-ubles par l'ennemi qui a laissé des prisonmert entre nos mains. Canonnade intermittente sur le rûs'.e du front. PA111S, 27 décembre (officiel), Il h. P.M.: En Argonne nous avons repoussé un coup de main ennemi. Sur la rive droite de la Meuse l'activité de l'artillerie s'est Wxinten-ue très vive 'kins la région du bois de Câurières-Bezonvaux. àu nord-ouest de Bezonva-ux nos bat.eries oni p-ris sous leurs feux chs troupes ennemies qui •e rassemblaient et les ont dispersées en leur infligeant des pertes. Journée calme sur le reste h: front. Aviation. — Un avion ennemi a éH abattu en tombai aérien dans la journée du 24 décembre. Nos avions "i" bombardement ont jeté cinq rni te kilos de projccti'es sur les gares et can-onnements ennemis dans la région de Béthel et le Vouzitrs. ITALIEN ROME, 26 décemme. — (Officiel) : La bataille s'est rallumée à l'aube. L'ennemi a concentré tous ses efforts contre notre extrême aile gauche entre le col <M Roî3o et la vallée do la Franzeîa; mais,arrêté sur ce front, il n'a paa réussi à dépasser les aisons do E-asso. Noe troupes postées à Coitataiœ>ga et sur le monte Melago ont de nouveau attaqué à plu- ! si- -rs aeprises le col del Bcoso et le monte V&x iOaiia; elles ont repris cea positions, mais n'ont pas réttssi à k-s «nia. A midi, 1 combat a diminué d'intensité. Au cours dea combats livrés cas cLraiers jours, le 73° régiment d'infanterie (brigade is Toscane) et k 5e régiment de betfeaglieri as sont particuiièreraent distingués. Sur la rive gauche de la Brt-nta, noire feu de barrage a nett-ment enrayé une tentative d'attaque prononcée par ybpaemi à l'est de i Qafcciria di Lèpre i A&GLAifp EDNDEES, Sri daeerobrë. — (Officiel): Buen dé spécial à signaies1, saut l'activité do i'artiiierie ennesnie pris de Yimy, d'A-viiiiccuin. et à l e st d'Ypros. La neige tombe sur tout le front. LONDRES, 2-3 décembre. (Offic-ksl de l'A-miraaté) : La semaine dernière 11 vaisseaux de plus et un de moins de 1,^00 fconnea ont été coulés et ea outre un bateau rie pèche. Dernières Dépêches ITa pas vers la pais. B-rlin, 28 d 'c. — Du « Morning Post » : \ la Commission sénatoriale pour kk affaires §trs ngèies,. Laneing s'est declaié, le 22 courant, partisan d'une restitution sans conditions ie tous les territoires occupés pair les belligérants. La seule punition, d.t-i', qu'oa puiesj infliger à 1 Allemagne, c'est ia réparation et «e dommages-intérêts. u&3 négictatkses da- pais.Opinioa iiolIttEdaiiss Amsterdam. 27 dêc, — L'« Aigemeen Han. :1 îsb'ad » qualifie de logique et de comparé-i t«ible la réaerve des Puissauot; Centrales eu vaur d'une p dx générale immédiat'^ sans au. aexicr, ou indemnités. II est ota r que des ré-erves devraient être £ai;es sur quelques points, jusqu'à ce que 'es autre» b'iligéran s pranaenfe Mît aux négociations. Lee Puissances Centrais pourraient bîan conclure la paix avec la itussie, mais elle# u3 pourraient se lier les nains à l'égard de tous les : uires belligérants tans avoir la certitude que les autres accfep-ent aussi les principes généraux qu« les Pu's-iancas Centrales ont considéré comme légiti-nes lors de l' ara négocia,tic®s av-ac la Russie, '^es Puia oncCB Centrales ont montré à nowvaa-u jii'en dépit de tout le verbiage d: la contre->ariie, tlies sont d;s<po6é^s à conclure unpaix fénérale et équitable. La situa^Jc-u et iaiiasie d'apràs im feutre. Copenhague, 27 dac. — Le « Sosâa.ldemokra-&a. » reproduis un entretien dé son cari-eapon-lont à St-:x;khohxi, ave>a le député suédo s Jloa-; und, qui vi,nt de rcoKrer hier d'un voyage à Jéîrograd. Ho.glund dit que lee nouvelles ré-> udu"a par l'Entente au sujet de troubles à i'étrograd sont de pure inve.atJoa. Les affirma-ions d'après l-esquaùiee les membrea du gou-'cmein 'Ui exerceraient un pouvoir dfcitato ial on: tout aru.-a. fausses. Les commisasires du Krupie sont au contraire reepo:isable-s vis-à-via lu comité exécutif et chaque ministre est as-is.é d'u.1 collège qui a voix dolibérativa lors le toute déo's on. Le pouvoir dea EoiaoliCaviki et fondé sur deux millions de soldats, ainsi |ue sur presque toute la classe ouvrière orga-li.és. Les partie socialistes modérés ne dispose-aient que d'un minime nombre de voix. Quant i es. qui es: du ravitaillement, Hocglund dît jue dans les restaurants, tout Cet nature! le-acttt fort char, mais pas plus char qu'à Sbock-lolm. La disitribulion dea vivres s'est notablo-nent améliorée depuis l'arrivée au pouvoir des lolftchewiki. D importants stockes de vivres qui .vaient été cachés, ont été découverts et répar-is entre la population. En es qui concerne les léjociations de paix, Hoegiund a eu avant son lépart nn en:rct,:OTa aveg Lenine qui luî a dit que la pa.x générale était Imminente. Les peu-pies sont las de la gue-rre, et il serait naïf de croire à une victoire de l'Entente, même si la guerre devait ee prolonger encore un an. Le ma ment psychologique pour une paix générale est arrivé et si elle n'était pas conclue mai,menant, les conséquences en siraient d'autant plus redoutables pour te gouvernement. îiôs négociation do paix à Brest-Litovvsk. Bras-t-Litowsk, 27 déc. — Les délibérations tks coalisés avec les représentants die la Eus- au sujet des question® spéciales, ent égar lemeait été poursuivies au cours de ia jo.ir-néa. Ces délibératiiom3 sont avancées entre-temps au point qu'oa peut prévoir une courte i-.ujaruptioia, afin de iournir l'occasion aux délégations de prendre l'avis des autorités de leur pays. Piehou et la question îtisse. Bals, 23 déc. — Pichon a déclaré à un re-préaeat&nt du « Journai » qu'il considérant ta. question russe comme grave, de mtme que Lioyd George. L'armée lusse aurait joué un rôle important dan3 le plan de guerre des Alliés. On a même cru un moment qu'eilo maieheirait sur Vienne et mettrait l'Autriobe hore de combat. L'écroulement de la Russie et l'intention des Etats-Unis sont les deux événements les plus importants de La guerre. La statut des cosaques. Les journaux suisses apprtnneait que le gou-varn-ment maximaliste a aboli lê service obli. gatoire des cosaques. Ce servies sera remplacé par une courte période d'instruction, dansi u» régiment de cosaques. Les cosaques des garnisons des environs de Pétxograd ont réélu leurs officiers. Ua îlvrr» reugs en Sussle. L'agence iHavas apprend de Pétrograd que la première partie du Livre Rouge, dont Trote. ki a promis la {Publication, au fur et à mesure de la publication 'des trai:és secrets, vient da paraître. Ce premier voluma occident les documents qui ont été reproduits dans Isvcstia » et la « Prawda », y compris lee convoniiouo miiita'res conclues entre la France &t la Rus-sis depuis 1892. Le Livre Rouge porte comme devise : « A bas la diplomatie secrète ! A bas les alliances bourgeoises, le capitalisme ©t l'impérialisme ! » Le .icsncieiasas d'ouvriers ea musitious russes, Berlin, 28 déc. — On mande de La Haye à la « Kriegszeitung » que 33.000 ouvriea*s de» ti ines Poutiloff, occupé- à la fabrication do munitions et dans ks ateliers métallurgiques ont été régies et définitivement licenciés. Lu ieprise du relations économiques eat .a la Sussie et les Puissances Centrales. Berlin, 23 dcc. — On mande de la frontière russe au journal « Achtuhrabendblatt » : « Il a'eai «o&sti lé à Ch-a.,..au i«i comité repr&eotaat une organisation qui englobe tous les commerçante. et industriels du Sud de la Russie s-: Livrant à l'exportation. Cette organisation a créé una commission d'étude.; d satiné'" à examiner les voies et les moyens de reprendre Les relations économiques avCc les Puissances Ceatra-les. Il s'a,gira, en premier lieu, de la ropr;ae de la navigaion sur la mer Noire. Des préparatifs seront faits pour faciliter au printemps preeh lin, l'exportation des côréalas, des tourteaux, du chanvre, du lia vers les ports du Danube.ïJn journal anglais en Hollande. Le « Ni .ai w a Courant» annonce qu'à partir do s m di prochain, paraîtra à Amsterdam, ua jouraai d'expression anglaise. a; Crtèce mobilisa, Rome, 27 déc. (Stefani) — Ou mande d'A-thèn©9 que le ministre de la guerre grec Mi-ch aia Copaulcs. a déclaré que le gouvernement d. eréï'.r .ifc La mobii nation générale. taaa-; a ein-g ruscea ta Anêieterre, Washington, 27 déo. — De Pétrograd au «Times» : L'ambassadeur américain dtîelare que le gouvernement anglais mettra eu Liberté les suj ts rus-xs internés T^éliitsoherin: et P^troff. On leur da-nnara le moyen de regag «r la Russie à bord du premier navire de l'Amirauté en psrianee. Le gouvernement anglais ne reconnaît doac pas Tsehitsiharini oomme ambassadeur russe. lia Bucosssi^n ds Jeliicee. Loudreis, 27 ttéc. (Router.) —- La nomination de l'amiral Weoyss eai qualité de succès-se«ur ùà J o iicG-c ni? peut ciwïc coiic-1 doioe coin-me un signe de mécontentement, étant donné les performances actuelles de la flotte. Le « 'limes » écrit qu'il est à peine surprenant que des liommei3 qui ont puisé leur expé-lï-.ce et i.ur mamère de voir dans l'ancien système, ne puissant, emboîter le pas à la jvsme génération qui a grandi, sous* des circonstances dix-érentes. Le « Daily Jnail » écrit: « Le changement dans l'Amirauté se trouve peut-être en connexion avec La lutte ccutae le» sous-marins ennemis. Qu'on n'attende pourtant point d'eille des miracles, » La siîuatioa intérieure en Italie. Rome, 27 déc. — Le moniteur officiel italien publie un décret concluant à la di?»!utiaa de tout le conseil municipal de La Spezia pour ob&kuolicn à l'égard des mesures gouvernementales et nommant à sa, place un commiseairs du gouvernement. Orlando est parti hier pour le fr nt. Quatorze orateurs sont inscrits pour les séances secrètes du Sénat, qui commenceront demain. Dans le» milieux parlementaires de Rome, on compte que 150 sénateur» au moins prendront pari aux débats. L'hiver à Roms. On mande de Lugano qu'un frcad intense règne à Rome. Il y a neigé pendant toute la journée de mercredi. Le service des tramways et dea fiacres a dû être arrêté. > j y i c'a a ae a, a n J i t a-tii- ■ TJ n is. Les journaux suifees appi-enaent de Washington qu'à Baltimore, à Chicago et à New-York, ainsi que dans d'anires grands centire®, la po-piilaition a manifee.;© contre la cherté des vi vrc». La police aurait dû inK'rvûTiir. Lîa iBolsofcs»a.iiki en Amérique. Berne, 25 déc. — De New-York au «Matin»; Le vapeur d'J charge ruas» «Shfiis» est arrivé avec un équipage, dan® un part de l'Océan Pacifique. La gouvernement a décidé d'interner provisoirement l'équipage afin de prooédfâr » une inspection minutieuse du navire. La perte du « CMieau-ïiOa -iult j>. Amsterdam, 28 doc. — De Paris, on mands à l'ageace Reuter les détails suivants au sujet de la perte du croiseur « Château-Renault ». Ce navire croisait dans la mer Ionienne avea d'autres unités. A 7 h. 15 du ma,tin, Le 14 diic., un sous-marin attaqua Les navires. Une torpille toucha en plein le « Château-Renault » prèu de la chambre des machines, que l'eau envahit aus&itôt. Le « Château- Renault » mis le cap sur la terre ferme, rnaia le tous-marin reparut de nouveau sur la gauche du navire. D fut pria sous un tel feu d'artil'ede par les navires die! guerre, qu'il dut replonger. Une deuxième torpille frappa alors le « Château-Renault » à bâbord. Le navire piqua auesitôt de la proue et sombra. Tous le» voyageurs furent sauvés at seu?s 10 hommes de l'équipage, qui avaâietot probablement été tués lors de la première ex. piosiosi, manquèrent à l'appel. Le contre-torpilleur et les autres navires de reecadriil'e reprirent aoua le feu de leurs canons le soue-ma* rin qui était rev.nu à la surface., mas qui dis. parut aussitôt. Deux hydroplanes bombardèrent le eons-marin, qui fut apparemment touché, car il revint à la surface et fut de nouveau mi. braillé. Un canonnier allemand fut tué au moment où il pointait ta pièoe. L'équipgô du sous-marin es jeta à la mer, tandis que le bateau sombrait à son tour; 22 Allemands, parmi les. quels le commandant du sous-maria et deux autres officiers, furent faits prisonniers. La guerre sous-marins. Berlin, 28 cléc. — De Budapest au «Lokal Anseigear» : Une explaeian s'est produite f bord d'un vapeur, dans k> port de Fiume; tout le vapeur devint ia proie des flammes et comme tous les efforts en vue do se rendre maître de l'incendie restèrent vains, le vap ur dut être coule en pleine mer. Londres, 27 déc. (Reuter). — On mande dis Wellington (Terre-Neuve) . Von LucknCr et 10 autres Allemands de l'équipage du « See. Adier », qui avaient été faits prisonniers au dlibut d'octobre, à bor'd d'une bar caisse armée, se sont enfuis le 13 décembre, de la localité où ils étaient- internés, à bord d'une, baro sas. Trois jours plus tard, ils s'emparèrent d'une pirogue dont ils firent prisonniers l'équipage. Quelques jours après leur arrivés à Femside^ les Allearuu.'ds furent de nouveau faits prisca-niers. DÉPÊCHES • (ICeproauitcs de t édition prececienie.j L'cyd Oeorge un obstacle a Pais. Amsterdam, 27 déc. — Les derniers paris engagés aux guichets de L'oyd's, à propos d& la paix sont 4 . 1 que des négociations de paix générale auront lieu dans trois mois. Les parieurs sont d'accord pour estimer que, poulie cas où ces négociations se réaliseraient, la cabimt Lloyd George devra être préalablement renversé. La dsrniàra. plancha de saiut. Berne, 27 déc. — Lors d'une conférence du comité économique de la guerre, tenue le 21 décembre, Lloyd George a lancé un appel pressant aux agr eu teurs de faire l'impossible en-déans les 100 jours, pour augmenter leur production. Il s agirait de convertir en terre arable 2 millions d'acres de pâture pour nourrir 3 millions d'hommes. Par su te de ia production plus abondante du sol, une quantité plus importante de tonnage deviendrait iibr« pour des objectifs de guerre. Persan a s, dit io premier ministre, n'a l'intention de voua apprendre votre métier, nous n'af;irmcns pas que c'est ce qu'il y a de piue rationnel de mettre des pâtures en culture, mais nous disons que l'heure est critique. C'est une heure grave pour le pays, et ta seuie chese qui puisaa nou3 sauver, c'est que nous puissions épargner des vaisseaux pour ia guerre, du matéiv 1 d" guerre et des soldats. Il y a deux moyens, notamment-la construction de matériel de guerre ou l'épargne de tonnage. Cofee dernière recoure© est du domaine des agriculteurs. Le «Daily Mail» écrit à ce sujet: Il eet ira-peEsible de se dissiniu'er l'impcrtaane de cCf appel, pour l'agriculture anglaise, de convertir en céréales 3 millions d'acres de pâture. Ceia ressortit autant de ia direction de la guerre que ds celle du ravitaillement et coèstuue une nécessité urgente pour que les Alliés puissent obtenir la victoire. La r&iionnaaient en Angleterre. Francfort s. M. — De Bâle à la «Gazette d$ Francfort» : Lord Rhoudda a autorisé vendredi dernier le rationnement foroi ae ia fiiarg îane. La première circulaire a été suivie samedi d'une s cor.de, autorisant ies comités de ravi-taidemc;nt à introduire le rationnement de toua ks vivres. Par su te de cette disposition, les comités de ravitaillement pourront ordonner qu les magasins de comestibles no pourront vendre leurs d urées qu'à des clients enregistrés et devront Limiter leurs ventes à eertalttÊg quantités. La défeas® de C&iU&ux. Bâ'e, 27 déc. — Le « Press Telegraph su" ; e » compléta ainsi le& informa iona succinctes fournis jusqu'ici sur la séance de la Chambre où Caiilaux prononça son discours de défense : « C'tet en présence d'une affiuence considérable, devant une salle bondée que Ca-iUaux s'expliqua, samedi matin, sur ies poursuites ia-tentées contre lui. Le député de M amers prit la parole au milieu du plus profoad si'ence. II. commença son discours, qui devait durer deux heures et demie, d'une voix basse, dont le diapason s'éleva par la suite, à mesure que les approbations bruyantes ds la gauche venaient salues- aoa exposé, Caillaïuc qui parla avec beaucoup de oalme eb da force fut <3ooutd par se»

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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