Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 27 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d50ft8g56z/
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DStfXIEME ÏNNEE. — W" 209. STIMT»» {ïitifit «;»®C a ôth'T.!^ s» H^TiON MATÏTÏT 37 'AVTm. «W* LE BRUXELLOIS IBaifr t r>" '- --"J ^ ABOJVNEMHaVTS = S Ut, 12 francs. — 6 mois, 7 francs.'—3 mois, 4 franc» î mois, S francs. HMMBMIi Journal quodClien .1 adépeadant RÉDACTION, ADMJNlSI 3ATI0N, PUBLICITE 4B, au« Monjri rwtsi'M.i» 4Ss JBruxoil®» AJVNOPîfCBS S Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligno ï fesaa Petites' annonces, la ligne 'iO centime» La situation actuelle sur le front occidental L» communiqué allemand annonce que les Al lemands ont paesé sur la rive occidentale du cana d'Ypre», après avoir avancé sur une largeur d S kilomètres et s'être emparés de 40 canon», don 10 canons lourds. Ce serait donc un succès im portant à leur actif et qui. semble le prélùd d'une îStlon nouvelle, longuement préméditée «t dontl'Yper pourrait bien être, de ce côté, l'ob jeeiii fini!; Il nous paraît «t) oonséqutrn«e iiiiirwsant pou fixer les idée», de résumer en ce moment, eai aperçu topographique, la situation exacte des ai mée» allemandes sur le front occidental. A cett fiii nous colis servirons d'un» carte officielle édi tée naguère, et dont I«s collectionneurs de docu ments ont raflé tous les exemplaires, stl point qu cette carte est aujourd'hui introuvable. 4 la fin dri mois d'août 1914, huit grandes ai mées allemandes avaient pénétré en France. Troi d'entr'elles atteignirent et franchirent même 1 Marne, menaçant directement Paris. Les deux armées de von Einem et de von Bi: Iqw «'approchèrent, la seconde (qui avait pri Nàmurj de Mèaiti, tin peu à l'Ouest, au confluer de la Marne et de l'Ourcq, et la première à l'Oues et un peu au Sud de la première de MontJnirai! La troisième, l'armée du duc Albreclit de Wui temberg, franchit également la Marne à Clu lons-sur-Marne et menaça Vitry-le-François,<i>er dant qu'une quatrième armée, celle du kronprin % Guillaume de Prusse, atteignait à Bar-le-Du l'Ornain, un des affluents situé à l'Est de 1 Marne, mais sans toutefois le dépasser de beat ënvîp' Pendant ee temps, et simultanément, l'arme du général von Kluck, venue de Liège, par Mon: Maubeuge, Cambrai et Fesnoy, atteignait, sa: coup férir, Creil et Senlis, un peu à l'Est c Chantilly, non loin de Paris. Plus au Norc Ouest, les deits corps de l'armée de von Beselei entrés en B 'gique par Aix-la-Chapelle, avaiei obliqué au Nord de Landen, pour venir par Die: et Lierre (Turnhout), attaquer Anvers pi l'Ouest, pendant qu'une forte partie du secon corps de cette même armée prenait Louvain, Ml lines et investissait Anvers par le Sud, après avo enlevé Termonde. Anvers tomba le 10 octobi après neuf jours d'assaut aux forts de l'enceim extérieure. Les deux corps de l'armée de vc Beseler filèrent aussitôt l'un par Eecloo, l'autr au Sud, riar Gand, vers Bruges, qu'ils occupèrei le 14 octobre, pou^ arriver à Ostende le 15. I 14, la veille, le second corps d'armée de von B seler, celui du Sud, bifurquait déjà à Gand si Dixmude et l'Yser, dont les restes de l'armée be ge, après l'évacuation d'Anvers, s'acharnèrent barrer le passage et y réussirent grâce à l'inond tion provoquée par la rupture des digues et d écluses, idée suggérée au Roi Albert par un éch sier belge, qui fut pour cela créé chevalieV ( l'Ordre de Léopold et pensionné. Entretemps Lille était tombé dès le 24 aoû après un simulacre de défense qui valut au gén ral Alexandre Percin d'être, à tort dit-on, de titué, car la défense de Lille était désorganis' depuis des mois. Plus au Sud et à l'Est de l'armée du kronprii Guillaume de Prusse, l'armée du kronprinz Ru precht de Bavière atteignait Saint-Mihiel et 1 1 i eamp des Romains, un neu au Nord de Commei e ! cy, pendant que deux autre., corps de la inêm t | armée bavaroise atteignaient presqu» Lu m ville e - | Manonvilliers. i t En Alsace enfin, le général von Heeringen rc , prenait Mulhouse et Altkirch aux Français e - couvrait toute la frontière alsacienne jusqu'à l'Es de Belfort et la frontière helvétique; un de se r i corp» d'armée s'approchait même d'Epinal. s Verdun et sa ceinture de forts, presque encei clés ps>T l'armée du kronprinz Guillaume de Pruf e se à l'Ouest et une partie de celle du kronprin Ruporecht de Bavière à l'Est (Saint-Mihiel) te - nait et tient toujours, o-râce à de puissantes ai e mées de campagne manœuvrées avec habileté pa le général Foch. Vint la bataille de la Marne qui, en septembr a,. 1914, modifia l'échiquier de» armées en France e a détermina, anrès la période première d'offensiv foudroyante des Allemauds, une seconde plias de la lutte gigantesque caractérisée, celle-là, pa s une énergique défensive allemande qjui jusqu'il t n'a pu être brisée nulle part. •t Depuis septembre 1914 jusqu' il février 191 ce fut à peu'de chose près le statu quo des deu côtés du front occidental. A cette date voici quelle était la'position de armées allemandes et, par conséquent celle de z franco-anglais qui leur font face : Au Nord, l'ï ' ser n'a pas encore été franchi par von Beselei a mais le canal d'Ypres vient de l'être, et ce fa: d'armes pourrait avoir un grave lendemain tu l'Yser même. ' Du Nord au Sud on trouve successivement, si: la ligue du front allemand : Roul< .» Pt.<ieringh< l'Ouest ci Y près, Toureiiïiig, I > T, us Via. Albert, Ville" «-Bretonneux ; pui- vei"- 1 Sud Noyon, la coût ée voisine et au Nord de Soi-soi j qui reste fort menacé, comme au si R< irns. nu Souain, Varennes. au Nord de Verdun (qui rési te toujours) : ensuit? à l'Est : Saint-Mihiel, Pon ^ à-Mousson. Manonvilliers, et. enfin, toute 1 frontière de l'ancienne Alsace, dont la lisière oi cidentale seule sert de théâtre ati.\ h'ost.lités dai [ les parages. Depuis février les poussées formidi blés des Franco-Anglais n'ont pu, disions-nou arriver jusqu'ici à modifier cet énorme front i bataille où la conquête d'une tranchée coûté rl ^ flots de sang et un temps souvent invraisemblabl La troisième phase de la guerre sur ce froi semble avoir commencé depuis Pâques. Les Frai 1V càis voudraient, semble-t-ii, passer au Nord < j Verdun, entre cette ville et Metz, pour tenter < prendre à dos ou en flanc les armées du Nord ' dégager ainsi Paris, toujours menacé par Soi sons, comme Calais et Dunkeroue le sont cnco j du côté de l'Tser. |e L'avenir nous dira si ce débordement des dei ailes allemandes est exécutable avant une avan f nouvelle possible des armées du centre a'iemai g. ou même des ailes qui déjà ont l'air de s'avance s- Nous résumerons ultérieurement la situatil 5e actuelle des armées des belligérants sur les autr fronts et sur le restant du théâtre de la guor îz mondiale. p. MARC dk SALM. Lise^- ©m TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés 'pemâsmt M nuit. DÉPÊCHES LE BLOCUS Paris, 25 avril. — On mande au Journal de Londres : La nouvelle de l'Amirauté allemande qui dit qu'un sous-marin anglais aurait, été coulé, n'est pas encore confirmée. On suppose cependant que la nouvelle est exacte. Rotterdam, 24 avril. — Un sous-marin allemand a arrêté datas la mer Baltique le voilier hollandais Albatros qui a pu continuer son voyage après examen de* 8es papiers de bord. Rotterdam 2A avril. — Mercredi 21 avril, le grand vapeur 'Christianiafjord, se trouvant immédiatement au devant delà frontière territoriale norwégie~ me, à 2 heures de distance de Bergen, a été renvoyé à Kirkwall. La nouvelle est arr'vér à Ttirp-er pendant la B ursc do midi et a provoqué m » grand mécontentement. I FRANCE. — Conseil de Guerre Lyon, 25 avril. — On mande de Toulon au 7i pubîieain : Le commandent du torpilleur franc; Bagne, torpilleur nui, on s'en nvienl. somb devait Antivari, sera traduit, do-eut un cous de guerre afin de se justifier au sujet de la pei du bateau. FRANCE. — Les Zeppelins au-dessus de Bailli Paris, 23 avril. — Le Petit Parisien don les détails suivants sur le bombardement, de Ba leu] nar un Zennelin. Le dirigeable arriva vi 11 11. 35 'et jeta 10 bombes sur l'ancienne vil Une bombe tomba dans la rue du Moulin, détr sit complètement maison? tua <'"i1P1 sonnes et blessa une troisième. T^ro antre bom projeta des navr's à 150 mètres de hauteur et dans le sol des trous de 3 mètres de profondeur de 6 mètres de lareenr. Une maison a <^té r, cée du haut jusqu'au ba*. Ur. sojdat anglais . blessé grièvement et plusieurs chevaux tués. L'aviateur français Grazioli a. péri lors d' vol près de Versailles. FRANCE. — Exploits d'aviateur: Lyon. 24 avril. — D'après une nouvelle Nouvelliste*, plusieurs Taubes ont survolé Lu ville le 22 avril, tôt an nintin. Los habitants rent. éveillés par les explosions desvbombes d viatenrs. Elles sont tombérs à ou-'iorzo eadrt où elles ont causé des dégâts. S. at ' ombes, p 1 11 :aent des bombes à feu, n'ont pas causé dégâts. ! FRANCE. — Le château de Chambord mis sous séquestre 1 Genève, 24 avril. — Le domaine d» Chambord qui appartient en grande partie à la maison prin cière Elie de Parme, a été mis sous séquestre paj les autorités militaires françaises. 0 HOLLANDE. — Les relations avec l'Angleterre " Amsterdam, 24 avril. — Le Staatscourant an nonce : Le directeur général des Postes publii qu'en raison de la suppression provisoire du ser vice des bateaux à vapeur de la ligne de Zéland< de Flessingue, le courrier pour l'Angleterre seri 1 expédié deux fois par semaine, à partir du 2f avril, par des vapeurs de Hoek van Holland : 3 Harwich. Pour autant que ce soit possible, d'au très occasions seront utilisées. ALLEMAGNE. — La question de % la contrebande de guerre Berlin, 24 avril. — Le Tribunal des Prises i pris une décision intéressante : Un sous-marii r allemand a coulé le vapeur hollandais Maria avei un chargement de grain destiné à Belfast et Du e blin. L'irmement déposa une plainte à Ilambour; t contre le Gouvernement. Le navire serait neutr e et n'aurait pas eu de contrebande à bord : pa: e conséquent, la perte a été occasionnée illégale r ment et le Gouvernement doit une indemnité. L: i Tribunal des prises décida toutefois dans le se-n du Gouvernement allemand, comme dans le ca 3 , du navire américain William P. Freye, coulé pa s j le croiseur auxiliaire Prinz Eitcl-Friedrich, qu J était destiné, avec son chargement de froment pour Queenstown et autres ports servant de point S d'appui pour la flotte. Belfast et Dublin, dit 1 * Tribunal des Prises, sont également des point d'appui, par conséquent les vivres sont de contre j bande. Les plaignants apportèrent une attesta tion, déclarant que le chargement était destiné 1 un moulin et que celui-ci livrait la farine au: particuliers. lie Tribunal des Prises, ne l'accept 1 ras comme un motif en fawmr de l'acquittement T,ss plaignants hollandais en ort.fait appel. «.LLEMAGNE. tî'-iipH^-Ti-p mit à la recherche de h fl 'te anglaise S s Ber'in, 2-1 avril. — On annoncé de Christiani 5_ ;iu Fo.çi. Zeitxng : Le rapeur norvégien Foldr t. : rencontré la flotte aPeihande dans le voisinag n de TTeligo^nd. Un officier de marine a déclaré a ». capitaine : La flotte allemande n'a qu'un seul dé ta sir. c'est de rencontrer enfin la flotte anglaise j_ Elle espère la dénicher maintenant. ESPAGNE. — Ln phobie de l'espionnage fe Onpenlinfrue. 24 avril. — On annonce de Lot !rr«» on Tiprlivqcke T'Jpvrlr : On apprend d'Alp-f ?* siras qu'on prend les plus grandes précautions ^ Gibraltar, contre le danger imaginaire de l'e: pionnasre. Tous les passagers des navire.s arrivai à Algésiras sont visités très minutieusement. le RUSSIE. — Nicolas II à Lemberg ^ L'Ecluse, 24 avril. ■— On annonce de Pétri jj" grade que le Tsar est arrivé à Lemberg. RUSSIE. — Un suicide mystérieux x Berlin, 24 avril. — Tje Rjetsch du 13 avril ai ,"p nonce que le caiiitaine de l'état-major de l'Am l(] rauté, comte D. A. Apraxin. s'est empoisonn r Le motif du suicide, miblié par le Rjetsch, a é )n supprimé par la censure. eg NORVEGE. — Incident aplani re Christiania, 24 avril. — Tous les journaux p' blient l'échange de télégrammes au sujet de l'i: cident du vapeur Be.lri.dge et. caractérisent le pr cédé allemand non pas seulement comme compl «• tement correct, mais même bienveillant, ce q cause jian? tout le pays une grande ioie et ui grande, satisfaction*1 attendu que cela démont y. que l'Allemagne vr-ijt respecter les droits des ne (j très et-de la Norvc'.t, Le peuple norvégien sau rn l'apprécier, d'autant plus nu'on n'est pas habit ,;j à voir que des piys belligérants en général rt .(.ç pectent les princ!pt:s, du droit des gens, conn l'Allemagne l'a fait, dans ce cas-ci. • 1 ' PERSE. — Invasion turque m' Copenliague, 24 avril. — On annonce de Téh ne ran au Nowoje TVremja aue les Turcs auraie il- occupé Serpul. Les.consulats anglais et russe o irs été transférés à Ilàmadan. La marche en aya le. turque dans la région d° Fasehri Sehiran s'effe ii- ; tue sans protêt!adu Gouvernement perse. ■. ^ .— ■ ÉTRANGER s ^ FRANCE. — Le fléau de la dépopulation. — j Si nous pouvions flr'ire, dit le Temps, que la con. ' clusion d'une paix victorieuse marquera la fin de 1 ! nos efforts, la récente statistique de la popub ior • française viendrait nous détfompér cruellement. Il est impossible df la lire sans angoisse, i : Cette statistirr-Êforeieerne 'e mouvement de lr population au coito du premier semestre de l'an née 1914, par conséquent avant la guerre. On j - i voit que, pendant c ite période, le nombre de: s i naissances a diminué de 3.971 unités, tandis qu le nombre des déqrs augmentait de 20.R45. Autre s uiaut dit, la popawfiin tutdo 'a T"raac. s'est, I en six mois, amoindrie de 24,816 habitants. LA GUERRE « =n=n If -T=<Tr^j"i & sa* a-t, i Yl -v Londres, 24 avril. (Reuter.) — French annon ■ j ce en date d'hier que Vennemi a attaqué le 2. s avril au soir les troupes françaises en 'position u 1 gauche des troupe» anglaises i très de Bixscnoot s i et Lange,narck, au Nord d ï près. Un violen i bombardement précéda Vattaque, dans laquell ) Vennemi usa largement d'appareils pour la vro i duction de gaz asphyxiants. De la masse des ga. ■ . utilisés, il résulte que ce procédé intentionnel es j tn contradiction avec -la convention de La Haye î Les Français durent se retirer sur le canal yrè \ de Boesinghe en raison de ces gaz; nous avons et obligés de modifier noire ligne selon les ligne françaises. ; Notre front est toutefois reste intact. En^ dchor de cette attaque, il y en eut une seconde contre f notre gauche extrême, près des tranchees à l Es [ d'Ypres, Tnais elle fut repoussée. Le combat ai 1 , Nord d'Ypres continue. Veux aviateurs allemands oni été descendus aujourd'hui. RUSSES f Pétrograde, 23 avril. — Dans la direction de [ Lutowski nous avons progressé. Non- nous sommes emparés d'une partie des tranchées enm:.::es. Sur la hauteur 1001, au Nord-Est de Cubain, ous ^ avons fait une centaine de prisonniers, ég<. iment nous avons pris deux mitrailleuses. ç Au cours, de la nuit du 22, l'ennemi pû--"s « ^ l'attaque sur le front Lubnia-BueowitzSi-j 'iki; s celle-ei fut arrêtée, et l'ennemi tubrt des p - tes. Sur tout le restant du front de faibles combats ? d'artillerie. En différents endroits, nos v°si-? lions furent bombardées par Vartillerie lourde. ► En résumé, r$en d'essentiel ne s'est passé au cours i <ïè la journée entière. La situation reste inchangée.- i | 3 Cette «onstatation nouvelle d'un mal trop an-5 cien doit, aujourd'hui plus que jamais, appeler : l'attention non seulement du législateur et des 1 hommes de science, mais de tous les citoyens prévoyants. Notre pays est frappé d une dépopu-' lation progressive qui mettrait en péril ses des-5 tinées, son existence même, si l'on ne réussissait 9 à l'enrayer promptement. Les chiffres ne laissent aucun doute à cet égard. L'excédent du nombre des naissances sur celui 1 des décès, qui était près de-200,000 en 1830 et de 1 plus de 100,000 encore jusqu'en 1885, s'est abais-? sé à 38,000 en moyenne jusqu'en 1905. Il était de • 26,000 de 1905 à 1913.( Et nous voilà, maintenant. en présence d'un excédent de décès! Ce fait ust d'alliant plus alarmant que demain i] ne s'agira plus seulement de combler les vides creusés 3 dans nos rangs par la mortalité normale. Il fau-,, dra remplacer les victimes tombées pour la défen-e se du pays. u ANGLETERRE. — Les commerçants des In- - des et le commerce allemand. — Quelques manifestations de groupes importants de commerçant; anglais prouvent, que dans ces milieux le_ langage excessif des chauvin» est sévèrement jugé _ ! Le préaident dé la Chambre de commerce de Boni. ; bav, M. Marshall Reid, déclara dans la réunioi ^ annuelle des membres de cette association oue tout en approuvant les obiectifs militaires de li I guerre, les commerçants anglais ne pourraiënt pa désirer l'écrasement de l'espri^ d'entreprise aile mande en commerce etlindustrie, car cet esprit es salutaire pour le monde entier. Il serait, du reste absolument impossible d'anéantir cet esprii. I faudrait respecter l'application et l'activité de 11 nation allemande, à laquelle le commerce des In i- des Anglaises est redevable d'un grand essor, i- De même, le Pioneer, organe très répandu au: 3. Indes Anglaises, se prononce énergiquement pou :é cette thèse « qu'il est d'une importance suprêm pour la renaissance du commerce anglais d'avoi une Allemagne florissante comme voisine. » i. ANGLETERRE. — Une lettre de Bernar !_ S'hâte,. — Bernard Shaw a adressé une lettre foi 0_ piquante à un de ses amis à Vienne. Nous en rt produisons les passages suivants, qui sont tiré ni de la publication qu'en ont faite les Munchene le Neuesten Nachrichten : pe « ...En ce qui me concerne, je ne suis pas pr< n_ cisément ce qu'on appelle un pan-germaniste ra D'ailleurs les Allemands n'auraient plus aucu estime pour ma personne, si je ne me rangeais ps g. aux côtés de mes compatriotes, en ce moment t. le toutes les questions de civilisation doivent se ta re. Toutefois, je ne suis pas non plus anti-gei main. La guerre nous ramène tous au même n veau... inférieur. Le moindre crieur public r Londres transpercerait Richard Strauss de s ^ baïonnette avec plus d'entraîn que celui-ci i pourrait en mettre à le faire. Le militarisme viei de m'alléger de 1,000 livres pour contribution c c" guerre, alors que je donnerais le double pour voi sauver la xie ou pour acheter à Vienne une bel. toile pournjtr': National Gallery. et que ie plei rerais moins la mort de cent Serbes ou Moujic! que la vôtre... 3 ...En août dernier, les concerts populairi — londoniens, les a concerts-promenade t, furei n- annoncés sous cette notice patriotique, « qu'auer de compositeur allemand ne figurerait sur le pr nn gramme Tout le monde applaudit à cet avi »t. m.iis personne y vint écouter ces concerts... Ui S'--ii:iine plus^fard, le programme contenait d |n teuvres de Beethoven, Wagner et Richard Straus L'c esbaudis'rment » fut trénéral et ce fut la c v hue. Ce fut un succès absolument et complet |es ment allemand, et cela sans mort d'hommes, s ue RUSSIE. •— Finances russes. — Genève, re- a vil - La Trihtma apprend de Rétrograde ■ st, c.o mois-ci paiaitra un nouveau décret iinpéii autorisant une nouvelle émission de 2 milliar de Bons du Trésor. Le projet d'exécution serait ; déjà terminé. HOLLANDE. — Une ambassade néerlandaise awnrès du Vatican. — Mgr Nolens, dit le Mdtis-bode, est parti pour Rome sur l'invitation de notre Gouvernement, qui l'a chargé d une mission. Son voyage est en rapport avec l'intention de notre Gouvernement d'arriver à rétablir la représentation des Pays-Bas auprès du Vatican. Au cas où sa mission réussirait, Mgr Noleps doit être considéré comme appelé à fonder ce nouveau poste diplomatique. L'initiative du _ Gouverne-ment en l'occurrence mérite tous les éloges, tant si l'on considère simplement la position des Pays-Bas, qu'au regard d'une possible et important» coopération aux efforts en faveur de la paix et à l'activité multiple et salutaire du Pape. La Reine, comme le Cabinet, ont prouvé par cet acte qu'ils ont une. haute compréhension des intérêts des Pavs-Bas. ; HOLLANDES — Faùt-il envier nos frères du Nord? — Immédiatement après le commencement ! des hostilités, dès'le mois d'août dernieT, les Pays. Bas ressentirent le contre-coup des événements. Les prix des denrées augmentèrent subitement dans de telles nroporlinns ouo la vie économique s'en trouva compromise. Tout comme en Belgi-, que, non seulement le- caisses d épargne, _ mais ' aussi les épiceries furent envahies par des milliers de personnes apeurées qui s'y e. : ' P r o v ia n d è r e n t à des prix fous, de café, de thé, de sucre, de sel... 1 . Heureusement, il fut mis fin à cette panique par la mise en vigueur de la loi du 3 août sur ' . 1 denrées alimentaires. Ce ne fut d'ailleurs i première fois que le Gouvernement décréta des prix maxima penr le; tîsarii » voici quelques preuves typiques : 1 Par décret royal du 15 avril 18'.: - - ■ .u r blé à Middolbourg fut fixé par le Go r -eient 8 et des mesures générales furemt prieee sur régler r la vente du pain. A Middelharnis, après le prêche du dimanche, l le crieur communal lisait à haute voix au seuil de t la maison communale la liste des prix fixés p'> l'administration locale. Chaque boulanger rec s vait ensuite un billet mentionnant ces prix, r Comme cela se conçoit, les prix fure : • ' d'après le coût des matières premières, ,-t " taient pas toujours modiques, à preuve la " suivante, qui fit fureur sous le règne dé G a me I" : « Napoléon, mauvais bonhomme, J ii Vendait le pain à 23 cens. t Notre roi. ce bon Guillaume, u Le porta, lui. à 32 cens, i l" Sous Napoléon, le prix du pain était do 46 een-e times, tandis que sous Guillaumé I", il atteignit a 64 centimes... et en Belgique, un siècle plus tard e et en temps de guerre, nous nous plaignons amè-'t remei le ce-que nous payons le pain 44 centimes! e JT -< — Be consulat anglais à Gênes. — !* Rom 24 avril.—Le journal Goncordip apprer d 6 que le consulat général anglais à Gênes, qui o !. cupait avant la guerre cinq fonctionnaires, en a :s maintenant septante. Leur travail consiste à contrôle? ce qui se passe dans- le port. " DANEMARK. — Au Follcething. — Copen-liagué. 23 avril. — Le Folkething a adopt® au-^ jourd'htii, en troisième leoture, la nouvelle pro-, position de constitution qui avait été votée hier jg par le Landsthing. La proposition contient des oa : prescriptions au sujet du dsoit de vote et de l'éligibilité des femmes et supprime le droit du Roi 0' do nommer un certain nombre de députés au '' Landsthing E dit lo droit de vote privilégié et rédtd1 de 30 à- 25 ans l'âge requis pour v l'exercice du droit, de vote. ETATS-UNIS. — Grise industrielle. — Am-st.. Jaiii, 24.avril. — On annonce de New-York j à des journaux américains : Les tissapix de tapis

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