Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 28 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 05 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/251fj2b770/
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& i; n»nYi?i ï niQ Propos libres et variés POURQUOI L'ALLEMAGNE PARLE DE PAIX. Tout récemment, BoselLi, le chef du cabinet italien, disait : « Pour hâter la paix, il importe de ne pas trop en parler. » Or, en Allemagne, on désire beaucoup de la paix et on en parle beaucoup. Le Reichstag et le gouvernement allemands n'ont pas craint, délaissant l'habileté italienne, de renouveler une foi de plus franchement leurs antérieures déclarations pacifistes. Gît te fois, la chose a une portée d'autant plus grande que ces déclaration® coïncident avec des réformes politiques et un changement de chancelier. L'acte de l'Allemagne est à double portée, bien que d'un seul et même caractère. Parlement, presse, peuple marquent leur volonté de poursuivre soit la paix, soit la guerre, non pas seulement en paroles, mais d'une action décidée et ferme. Ce que l'Allemagne veut, en premier lieu, et avec énergie, c'est donc bien la paix. Elle souhaite que ses dirigeants jouent plus ouvertement canes sur table et fassent connaître à l'adversaire sans confusion possible ni obscurité, quelles conditions ils pensent devoir mettre au ré.ablissement ae la paix. L'aiititude est certes d'un haut idéalisme et d'une belle moralité. Elle défie par là et domine les basses ©t railleuses interprétations d'intérêt ou de faiblesse. Mais attitude qui poursuit en même temps un but pratique. Convaincre l'Angleterre et la France, amener ces pays à une plus juste modération et à une plus ju9te modération et à une paix conciliatrice : voilà après tant d'expériences, ce qu'il serait vain d'espérer et ce que l'Allemagne est trop avertie pour espérer. Il semble qu'il en aille de même pour les Etats-Unis et son président M. Wil-son, jadis le meilleur patron de la paix, aujourd'hui le p'us corrompu et le plus endurci des ennemis haineux de l'Allemagne. Mais celle-ci a quelque raison et quelque chance d'espérer d'être entendue soit de l'opinion universelle soit particulièiement de la jeune Russie révolutionnaire. Qu'on n'oppeee pas ici la récente offensive russe. Il y a quelques semaines, certains annonçaient l'effondrement total de la puissance militaire de la Russie. Au-iourd'hui, certains autres s'empressent non moins à proclamer l'échec définitif du Conseil des ouvriers-' et soldats russes ainsi que de ses efforts pacifistes. La vérité est entre ces deux extrêmes, c'est-à-dire que la Russie n'était point alors réduite à tant de faiblesse — l'événement l'a prouvé — et qu'elle n'est pas non plus en ce marnent tout acquise aux idées de guerre sans merci. C'est ce qu'un prochain avenir établira aussi. Déjà, à l'initiative russe une nouvelle conférence socialiste iintetitiaiaionajle nie vient-elle pas d'être convoquée à Stockholm pour le 15 août? Dans ces conditions, l'Allemagne peut compter que la jeune Russie, moins animée de préjugés et de haines que l'Angleterre et que la France, saura rendre justice à son sincère effort de coopérer efficacement à la paix européenne? Ce n'est pas tout encore. Cette attitude pacifiste et progressive du gouvernement allemand ne peut que resserrer l'unité et intensifier l'énergie du peuple et de l'armée qui puiseront de nouvelles forces dans la conviction de plus en plus certaine de ne lutter que pour une cause juste et nécessaire. Ceci au cas où l'Entente renouvellerait sa faute de décembre 1916 et repousserait en les raillant les avances de l'Allemagne. Alors et sans nul doute, le nouveau chancelier déploiera dans la guerre cette énergie et cette décision, ce sérieux à la hauteur des circonstances, ce sentiment, enfin, national et religieux, que tout le monde est unanime à lui reconnaître et dont M. Michaëlis — nouveau Michel allemand — a donné déjà des preuves irréfragables. Ainsi que nous l'exposions ici même, l'Entente, y compris notre pays, aura à assumer les terribles et douloureuses conséquences de son éventuelle intransigeance.Telle est, selon moi, la réponse qu'il faut donner à cette question : Pourquoi l'Allemagne pade-È-eJle de la paix? Humanus. ETRANGER HOLLANDE. — un monum-nt à la mémoire du président Sleyn. — Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant » annonce qu'il s'est formé en Hollande un comité qui s'est donné pour tâche de recueillir les fonds nécessaires à l'érection en Hollande d'un monument à la mémoire de l'ancien président de l'Etat Libre d'Orange, feu M. Stseyn. FRANCE. — La politique de transports maritimes française et i'Angleterre. — Du « Temps » : Personne ne se dissimule plus, en France, combien la situation de nos transports maritimes laisse à désirer. Voici quelle est actuellement cette situation : notre pavillon ne figure plus que pour 38 p.c. dans la flotte qui assure notre approvisionnement, alors que le pavillon britannique représente à lui eeui 40 p.c. Si on considère à part le plus important des trafics, celui du charbon, la proportion est plus impressionnante encore : nos bateaux ne transportent qu'un sixième de la houille qui nous vient d'Angleterre ; plus de la moitié est importée sous pavillon anglais et un tiers environ par les neutres. Et sd on additionne l'ensemble du tonnage anglais, français et neutre, composant la flotte marchande qui est à notre service, l'insuffisance par rapport aux seules importations demandées par les différents départements ministériels ressort à plus de £0 p.c. Il est de toute évidence que, sous peine de nous heurter avant peu aux plus sérieuses difficultés, nous devons aujourd'hui concentrer tous nos efforts en vue de remédier dans la mesure du possible à cet état de choses. Il importe, et c'est là un point essentiel — que le gouvernement s'inspire constamment, dans sa politique maritime, du désir dis réaliser le plus complet accord avec nos alliés anglais, dont le concours nous est indispensable. ■En raison des pertes causées par la guerre sous-marine, l'Angleterre réserve de plus en plus le fret aux marchandises nécessaires à la défense nationale et au ravitaillement du pay9. La surveillanoc exercée par le comité des licences et par le « Sh-p-ping Controller » sur foute la flotte anglaise et le contrôle de tous les affrètements de navires neutres par le bureau interallié de Londres, sont à la base de oette politique de restriction. Par contre, une •partie de la marine marchande française laissée au service des particuliers échappe à peu près complètement à la surveillance de l'Etat. Dans certains milieux d'ontre-Manche, on ne manque pas de nous adresser des reproches à ce sujet. L'Angleter-ne se restreint, à bien des égards, plus que nous; fiifo jpipo^s des çrivatrçn^ b sa population, aW que, pour nous aider, elle soustrait au trafic national un tonnage important. Elle estime que, dans ces conditions, il est juste que nous établissions, nous aussi, une surveillance efficace, afin d'empêcher, autant que possible, l'importation des marchandises inutiles; elle ne comprend pas qu'utilisant environ 200,000 tonnes de navires anglais « réquisitionnés », nous n'exercions pas une pression sur certains taux de frets par trop excessifs dont profite encore une partie de notre armement. Hâtons-nous de dire, cependant, que les craintes manifestées en Angleterre sont exagérées. L'ensemble des navires français dont la surveillance échappe à l'Etat, ne représente que le cinquième environ de notre tonnage total. PAYS-BAS. — La Hollande garde son honneur. — Amsterdam, 20 juillet. — Dans son excitation contre les neutres, la presse Northcliffe, ne trouve pas sa pareille. Elle s'en prend surtout'à la Hollande dont elle prétend que la résistance de l'Allemagne, est en grande partie attribuable à la politique d'exportation hollandaise. Dans son journal « De Sîandaard », l'ancien ministre, le Dr Kuyper, attaque maintenant, d'une façon acerbe, le « Times », auquel il reproche sa ca'omnie intentionnelle. Le Dr Kuyper écrit ; La calomnie à l'adresse des Etats restés neutres, prend des proportions de plus en plus grandes et c'est principalement le « Times » qui s'occupe d'éclairer d'une façon infâme ses lecteurs au sujet de la politique neutre hollandaise. Nous négligerons ce que ce journal a dit ces jours-ci au sujet de la nouvelle mesure de l'Amirauté anglaise dans la mer du Nord, attendu que ncu$ n'avons aucune, envie de nous immiscer dans la question de savoir qui est le plus responsable de la violation du droit des neutres dans la navigation libre. Mais il doit être établi que c'est l'Angleterre qui a, par sa proclamation de novembre 1914, déclarant zone de guerre toute la mer du Nord a empiété la première sur les droits de la navigation libre. Depuis lors, le mal s'est aggravé des deux côtés. Plus grave est encore l'exposé mensonger du « Times » au sujet du manque de neutralité dans la politique d'exportation hollandaise. Le journal expose le9 choses tel comme si nous avions, rien que pour satisfaire à la demande de l'Allemagne, exporté tant de marchandises vers ce pays, que de oe fait, il y a eu une disette en Hollande et qu'il y a eu des révola:® dans certair.es lccailités. Cet exposa esit simplement infâme. La Hollande dépend pour de nombreuses marchandises de l'étranger, p. e;x., pour le charbon, pour ne nommer que cette matière. Sans charbon pas de chauffage dans nos demeures, pas d'éclairage dans nos rues ou dans nos maisons, pas de circulation de chemin de fer pour distribuer régulièrement les vivres dans le pay9. En un mot donc, sans charbon comme source de lumière, de chauffage et de vigueur, nous aurions été exposés à la plus profonde misère. Nous ne pouvons pas obtenir du charbon des alliés. Nous devons donc nous fournir en Allemagne. En Allemagne — où règne également la disette de charbon — on a bien plus souffert du froid à Berlin, l'hiver dernier qu'en Hollande, — on ne veut livrer du charbon que si on fournit en échange des vivres. Tout alla bien jusque là. Mais voilà l'Angleterre qui nous dit : J'exige de vous 'a même chose que ce que vous exportez en Allemagne, sans vouloir s'engager à une compensation. L'affaire en est au point que nous avons exporté pendant les trois premiers mois de l'année courante, pour environ 49 millions de florins en Allemagne, tandis que l'Angleterre recevait une contre-valeur dépassant 59 millions de florins — ces sommes s'équivalent presque. Il ne peut donc être question d'une préférence pour l'Allemagne au détriment de l'Angleterre. En soi, toute l'exportation vers l'Allemagne ne dignifie rien; 49 millions de florins en articles d'exportation, sur une population d'environ 67 millions, cela représente mensuellement environ 24 cents par tête d'habitant, chaque mois l'Allemand reçoit de la Ho'lande un quart de florin de vivres et le « Times » appelle cela l'alimentation de l'Allemagne. Laissons 'à le fait que ce journal oublie que l'Allemagne pourrait faire le même reproche à la Hollande en ce qui concerne l'Angleterre. Nous n'en pouvons rien si le « Times » veut influencer les peuples de l'Entente par ses exposés mensongers. Mais ici, en Hollande, nous devons prendre soin que cette médisance ne gagne pas en influence ihez nous. Nous devons éclairer sans interruption le public à ce sujet. La pointe du «Handelsblad» d'Amsterdam auquel ne peut reprocher d'être germanophile, contre le «Telegraaf» ententophile.et maintenant les paroles acerbes du Dr Kuyper dans le « Sîandaard », ne manquent pas d'exercer leur effet. Revue de la Presse L'Angleterre se préparait à la guerre l — Qui sa souvient encore aujourd'hui de ce communiqué qui parut en juin 1914, dans les quotidiens anglais, par ordre du gouvernement britannique? « Le War Office a décidé il y a quelque temps de dresser une statistique générale des approvisionnements de blé. Une circulaire gouvernementale annonce que ce recensement aura lieu pour la première fois au 1er juillet de cette année. Il aura pour objet de fournir les bases de la solution du double problème de la concentration et de la circulation des denrées. Figureront dans cette statistique : 1) les domaines agricoles de 5 hectares et plus ; 2) les entreprises industrielles telles que les moulins et-les minoteries, les fabriques de pâtes alimentaires, d'amidon, les distilleries d'alcool de grain, les fabriques de levure, les grandes boulangeries et pâtisseries; 3) les entreprises commerciales telles que les magasins de grain, de légumes secs, de fourrages, les coopératives de consommation, les épiceries, les marchands de chevaux et de béiail ; 4) les entreprises de transport telles que les chemins de fer locaux, Les compagnies d'omnibu3 et de tramways, les bureaux d'expédition et de camionnage, les services de voirie, les pompes funèbres, les ménageries et cirques, les sociétés de navigation fluviale. En outre, les communes seront avisées de communiquer très exactement le chiffre des approvisionnements constitués par les groupements municipaux et associations coopératives. Le9 fiches ce recensement devront être remplies et retournées avant le 15 juillet. » Et dire que cette Albion, la perfide, voudrait toujours faire croire à ses dispositions pacifiques, alors que deux mois avant l'ouverture des hostilités elle se préparait nettement en vue des événements qu'elle n'allait pas tarder à susciter, au risque de ruiner la civflisatini) européenne! Echos et Nouvelles La qualité du pain hollandais. Le Comité Royal Néerladais pour le ravitaillement de la Belgique s'est enfin ému des critiques trop fondées formulées dans oes derniers temps, au sujet de la qualité'des pain9 fabriqués en Hollande «t importés pour les besoins de la population belge. Une enquête a parais de remonter aux origines des inconvénients relevés par les consommateurs et sL gualés dans toute la Presse. Les « pains hollandais » sont fabriqués avec de la farine américaine. On conçoit aisément qu'à cause des difficultés de l'heure présente, on se trouve dans l'obligation d'utiliser tous les grains qui parviennent sur le continent. Le contrôle anglais, Irop sévère, oblige à de très longs arrêts, les navires chargés du transport. Le grain s'altère en restant trop longtemps à fond de cale. Au surplus, la panification se fait à l'aide de farines mélangées. Il entre dans la composLion une certaine quantité de farine de maïs, laquelle est très nourissante, mais exige un degré de cuisson différent de celui de la farine de froment. Malgré tous les soins dont on entoure la cuisson des pains, il est peu aisé d'obtenir un produit uniformément cuit. Les inconvénients qui résultent de la difficulté de cuisson de la farine mélangée n'apparaissent pas lorsque le pain est consomme dans un temps normal après sa fabrication, mais Us apparaissent malheureusement lorsque les pains voyagent dans des wagons souvent surchauffés et où les variations de température sont fréquentes. Près d'un million de pains sont importés chaque mois en Bel,j-ue. Les difficultés du transport sont souvent fort grandes et pour peu qu'un wagon de cinq mille pains reste en route pendant une durée un peu prolongée, ou qu'il soit exposé pendant le trajet à une température anormale, les pains s'altèrent et prennent un aspect peu appétissant. Tout sera mis en œuvre pour parer aux inconvénients constatés et dont le Comité Néerlandais pour le ravitaillement de la Belgique, qui se prodigue avec un inlassable dévouement, ne peut, en bonne justice, être rendu responsable. Des cacons belges en Chine. Les journaux anglais ont fait mention, dans leurs correspondances, des combats qui ont eu lieu dernièrement en Chine entre les républicains et les monarchistes, de deux canons belges en bronze, datant du XVIIe siècle, qui, en dépit de leur âge, ont figuré dans ces combats. Les canons en question portent des inscriptions en langues chinoise et mandchoue, d'où il résulte qu'ils ont été coulés en l'an 28 du règne de l'empereur Kans-Si (en 1689 de l'ère chrétienne), sous la direction de Nan-You-Yen. Ce « Nan-You-Ye.n » n'est autre que le jésuite belge Ferdinand Verbie.st, qui, comme un grand nombre de religieux de cet ordre, s'était établi en Chine et avait coulé ces canons d'après des modèles européens, afin de seconder Kang-Si dans sa lutte contre le chef rebelle San-Koui. En récompense des services rendus, le père Ferdinand Verbiest, déjà astronome de la Cour, fut également chargé, par la suite, de la direction de l'arsenal d'artillerie. Ajoutons que le musée de l'armée à Munich possède encore deux de ces canons sino-belges; ces pièces ont été captu»;'es dans l'arsenal de Pékin,lors de la prise de la capitale chinoise par les troupes dles puissances européennes, sous le commandement du maréchal allemand, comte de Waldersee. Les Belges de Pékin sont sains et saufs. Le gouvernement belge a reçu de la légation de Belgique à Pékin un télégramme annonçant qu'aucun Belge n'a été victime des combats qui se sont livrés le 12 juillet dans la capitale chinoise. g—CMBGBBH3B——i LES TRIBUNAUX TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE MONS. — Joseph D., de Ghlin, pour vol, 8 jours et 26 fr. — Léon B., Unnan D., Léon S., Eloië M., de St-Ghis-lain, sont condamnés pour vol à 8 jours. — Jules S., de Dour, pour vol, 8 jours et Adèle L., 30 fr. d'amende. — Désirée P., de Quiévrain, pour outrages et calomnies, 76 fr. d'amende. — Raphaël R., de Dour, pour vol, 26 fr. d'amende. — Michel C., de Jtiribise, pour vol, 3 mois. (P. V.) FAITS-DIVERS UN VIEUX TRUC. — Hier, Isidore D..., de la rue des Prêtres, avait été chargé par son patron, M. Derom, maroquinier, rue Wayez, de porter chez un client à St-Josse un paquet renfermant i3 douzaines de sacoches valant 500 fr. A la descente du tram, place Charles Rogier, il a été accosté par un individu (A.) LA FOLIE DU SUICIDE. — Hier soir Herminie N..., épouse Boeck, 33 ans, arriva toute épi orée chez une amie, rue Verbiest, à St-Josse et à un moment donné elle avala le contenu d'une fiole. Quelques minutes après elle ressentit des douleurs atroces et elle se roula sur le plancher. Elle a été transportée à l'hôpital où elle se trouve dans un état comateux. (A.) LES DETROUSSEURS D'ARMEE. — La police de Calais était saisie depuis longtemps de nombreuses plaintes en vols de toute nature, au préjudioe des commerçants et des intendances des armées alliées, no'animent de l'armée anglaise.Après de longues recherches, la police vient de découvrir une organisation de voleurs au nombre de plus de trente qui se faisaient une spécialité des vols dans les camps et dans les wagons de ravitaillement. Trois des individus arrêtes ont fait des aveux complets. Il y aurait une trentaine d'arrestations imminentes et de nombreuses inculpations de commerçants pour recel de marchandises dérobées. . A VAPEUR pour ménage, lave et bot LGSS V6US& tn même temps. Oiande économie du savon et charbon, 199, r. Royale. 15: UN PRETRE BELGE ECRASE PAR UN AUTO. BUS. — La « Métropole » nous apprend la mori de l'abbé Paul Renkin, écrasé le 10 juillet à Brigh. ton par un autobus et mort quelques instants après Ses obsèques ont eu lieu à l'église du St-Sacrement M. l'abbé Renkin appartenait à une famille anver soise, dont un autre fils, officier de marine, périt er mer quelques années avant la guerre; il était pro fesseur à l'Institut St-Boniface, à Ixelles. PANTHEON? 152, boulevard du Non A PARTIR DU 10 AOUT PROCHAIN is La Bataille de la Somme Bureaux de location ouverts tous les jours de 3 à 11 h Callao i|p hairt à Partir de 200 fr OdalBd UC Ualll 199, RUE ROYALE, « 1 MARIAGE DE L'AVIATEUR CASTIAU. — Le 10 courant a été célébré, à Kensington, le mariage du sous-lieutenant aviateur Roger Csstiau, rentrant d'Afrique, avec Miss Juanita Rue. UNE DIGUE ROMPUE SUSPEND LA NAVIGATION. — On écrit de Chàlon-sur-Saone, que la digue du canal du centre de « la Limace » s'étant rompue, la navigation se trouve arrêtée. De ce fait, le charbon de Montceau-1 es-Mines n'a pu arriver aux usines de Gueugnon, et une bonne partie des ouvriers est réduite au chômage forcé. Arts, Sciences et Lettres AU CONSERVATOIRE DE MONS. — Concours de classes de solfège (1917). — 2e division. — 1er prix avec gr. dist. : Mlles M. Bcnet et E. Thomas; ler prix avec dist. : Mlles S. Martiny, G. Batave, E. Mousty, C. Ducobu et D. Chauvaux ; ler prix à l'unan. : Mlles L. Decausemaeckre, L. Demoustier et M. Espel, ex-aequo; L. Loquet, J. Delcourt et M. Lestrade ; ler prix par 4 voix : Mlles L. De-puepe et L. Marchand, ex-sequo; S. Groos ; ler prix par 3 voix : M1 les D. Van Kerschaever, S. Delau-nois; Mme M. Dejean-Gibau ; Mlles B. Scutnaire et E. Toussaint, ex-sequo; B. Godefroid, M. Ghysen et R. Marelle, cx-œquo; A. Moe.n et S. Simon, ex-aequo; G. Tonnoir. 2e prix avec dist. : Mlles A. Bennewyn, M. Du-Iiasne et M. Tavernier, ex-œquo; E. Dupont, R. Gosselin, H. Bruyneel ; 2e prix à l'unan.: Mlles H. Piér&rd et H. Van Wayenberghe, ex-sequo. 3e prix par 4 voix : Mlle E. Lettelier. ler accessit ; Mlle Drqucsne. Jeunes gens. — 1er prix avec la plus gr. dist. : M. P. Duwez ; ler prix à l'unan. : MM. M. Lestrade et P. Couwenberg; 1er prix par 3 voix : MM. J. Bruyr, V. Doyen, R. Demeyer et L. Navez. 2d prix avec dist. : MM. G. Druart et F. Malen-grez; 2d prix à l'unan. : MM. R. Poucet, C. Mo-neau, D. Robert, F. Debève, J. Dumont et M. Pête; 2d prix par rappel : MM. G. Douillez et G. Hoyas. ler accessit : M. E. Splingaert. Adultes. — 1er prix avec gr. dist. : M. A Dupont ; ler prix avec dist. : MM. R. Lammers et A. Poret ; ler prix à l'unan. ; MM. J. Dehem, C. Gillis et J. Dupuis; 1er prix par 4 voix : MM. E. Duchâteau, J. Namur et H. Lebrun; ler prix par 3 voix : M. G. Delhôtellerie. 2d prix avec distinction : M. L. Rutten ; 2d prix par rappel : M. M. Chapelier. Les autres concours auront Heu le 7 août pour cuivre et bois; le 9 pour archet; les 10-11 pour piano; diction et harmonie le 12; chant le 14. (P. V.) A L'ACADEMIE DE MUSIQUE DE LIEGE. — Concours de clarinette. — Résultat : 2e prix à l'un. M. V. Parent. Trompette. — 2e prix à l'unain., M. A. Roven; médaille en arg. à l'unan. et dist., M. H.Meyers. Solfège. — Prof. M. J. Dambois. — 3 concurrentes; 2 concurrents. — 1er prix à l'unan. et avec distinct., M. Bayard ; ler prix par 4 voix, Mlle G. Dickhaut et Mlle J. Votion ; 1er acc. à l'unan., M. H. Colette ; 1er acc. par 3 voix, Mlle M. Clerinx. INFORMATIONS FINANCIÈRES BOURSE OFFICIEUSE DE BRUXELLES Lo's cours du jour. — Vendredi 27 juillet, Rentes et Lots de villes. — Rente Belge 3 p. c. mai-nov. 72; Bruxelles 1905 69 3/4; Liège 1905 65 374. Banques. — Banque Nationale 3835; Crédit An-cersois 413 3/4. Ch'-mins de fer et Tramways. — Caire jouis. 550 ; Vérone priv. 152 1/2; id. div. 11 3/4; Transport cap. 1090; Espagne Electr. div. 57 3/4; Madrid Espagne ord. 145. Métallurgie. — Pro-v. Russo-Belge cap. 270; Sambre-et-Mose'le ord. 165. Charbonnages. — Grand Conty 555, 545; Hasard 805; Laura div. 1175, 1187 1/2; Unis Ouest Mons 1170; Wilhcm-Sophia 1950, 2000; La Louvière 230; Trieu-Kaisin 1300, 1305. Valeurs coloniales. — Culture Java fond. 1135, 1140; id. cap. 172 1/2, 175; Hévéa 222 1/2; Kassai 82 1/2, 84 1/2; Katanga 2880, 2860; Plant. Lacourt fond. 570, 585; Sennah Rubber 75, 74 1/2; Tanga 115, 116 3/4; Union Minière cap. 1715, 1735, 1710; Selangor '430, 432 1/2. Valeurs diverses. — Sucreries Européennes cap. 97, 100, 98; id. fond. 84 1/2; Sucreries St-Jean cap. 133 3/4, 132 1/2; Pétroles Grosnyi ord. 2720, id. priv. 3015, 3020; Grand Bazar 380; Pétroles Borys-law cap. 62 1/2; id. div. 245; Pétroles Nafta div. 240; Pétroles Tustanow cap. 72 1/2. Valeurs étrangères. — Barcelone act. 118, 117; Dyle et Bacalan ord. 850; id. priv. 837 1/2; Tan-ganyika act. 115, 116 3/4; id. obi. 232 1/2; Egypt. Entrepr. 171 1/4, 172 1/2; Ligure Toscana 280 1/2; Savigliano 1100. Mines. — Baccarôs 107 1/2; Vieille Montagne 940. Glaceries. — Donetz cap. 420. , COURS DU CHANGE. New-York, 25 juillet. — Berlin —.— ; Paris 5.7612; Londres 60 jours 4.72; Cable transfers. 4.7645; argent en barres 78 3/8. Berlin, 26 juillet : Acheteurs Vendeurs Hollande ^85.75 286.25 Danemark 202.50 203.00 Suède 215.25 215.75 Norwège 203.75 204.25 Suisse 139 5/8 139 7/8 Autriche-Hongrie 64.20 64.30 Turquie 19.95 20.05 Bulgarie 80.50 81.50 Espagne 125.50 126.50 Amsterdam, 26 juillet. — Londres 11.5375; Berlin-Hambourg 34.05 ; Paris 42 ; Suisse 52.95 ; Vienne 21.775; Copenhague 70.875; Stockholm 77.90; New-York 2,41 1/2; Câble transfers. 2.42 1/4. Copenhague, 26 juillet, — Berlin 48; Vienne 31.50; Londres 16.24; Paris 59.40; Amsterdam 141.25; Pétersfoourg 75; Helsdngfors 52; New-York 3.43. Taux d'escompte. — Places allemandes 5 p. c. ; Londres 5 p.c. ; Paris 5 p.c. ; Amsterdam 4 1/2 p.c. ; places belges 6 p. c. ; Vienne 5 p. c. ; places suisses 4 1/2 p. c. ; places italiennes 5 p. c. ; Lisbonne 5 1/2 p. c. ; Madrid 4 1/2 p. c. ; Copenhague 5 p. c. Stockholm 5 1/2 p. c. ; Peiersbourg 6 p. c. Zurich, 26 juillet.— Angleterre A 21.77, V 21.84 France A 79.40, V 79.80; Allemagne A 64, V 65 Autriche-Hongrie A 41, V 41.50; Italie A 63.40 k V 63.70; New-York change A 4.56, V 4.60; New ' York court terme A 4.57, V 4.61 ; Copenhague i ■ 134, V 136 ; Stockholm A 145, V 147 ; Christiania i ■ 135, V 137 ; Pétersbourg A 95, V 105 ; Madrid 1 * Y lQ6,5Qj BttSQQa-A)^ AJ^ $ 3,05, Stockholm, 25 juillet. — Londres 3 mois 14.40, vue 14.90 ; Berlin 3 mois 42.25, vue 44.25 ; Paris 3 mois 52.50, à vue 54.50 ; Suisse 68.75 ; Amsterdam 3 mois 127.25, vue 130.25; Copenhague 92; Christiania 93.75; New-York 3.14; Helsingfors 48; Pé-tersbourg 69 ; Vienne 28.75. BOURSE DE PARIS. Paris, 25 juillet. — Rente 3 p.c. 61.15; EmprtnnE 5 p.c. 88.05; Espagne Ext. 4 p.c. 105; Russie 190Q 5 p.c. 75.50; Russie 1896 3 p.c. 47.50; Turcs unifiés 4 p.c. 63.85; Crédit Lyonnais 1145; Métropolitain 410; Nord Espagne 391 ; Sara gosse 3£5 ; Suez 4500 ; Thomson-Houston 705 ; Raff. Fay 535 ; Caoutchouc 197 ; Malacca 136; Bakou 1400; Briansk 361 ; Liianosoff 340 ; Maltzeff 460 ; Le Naphte 335 ; Toula 939; Rio-Tinto 1745; Cape Copper 124; Utah Gop. per 631 ; De Bsers 364 ; Goldfields 43 ; Lena Gold-ficlds 41 ; Tanganyika 100; Randmiass 92; Spassky Copper 47.50. BOURSE DE LONDRES. Londres, 25 juillet. — Consol. 2 1/2 p.c. 55 1/2; Argentine 18S6 5 p.c. 95 7/8; Brésil 1889 4 p.c. 58 3/4; Russie 1906 5 p.c. 73 1/2; Russie 1909 4 1/2 p.c. 63 1/2; Canadian Pacific 178 1/8; Nat. Railw. of Mex. 5 7,8; Unit. Stat. Steel Corp. 126; Rio-Tin.o 61 5,8; Chartered 13 s. 1 d. ; D© Beers 13 1/4; Goldfields 1 1/8; Raodmines 3 5/16; Emprunt de guerre 5 p.c. 94 1/2; id. 3 1/2 p.c. 87 1/2* BOURSE DE NEW-YORK. New-York, 25 juillet. — Atch. Top. a. Santa Fa 4 p.c. 100; Unit. Stat. Steel Corp. 5 p.c. 104 1/8; Àîch. Top. a. Santa Fé 100 1/4; id. préf. 95 1/2; Baltimore a. Ohio 69 1/4; Canadian Pacific 159 1/2; Chesap. a. Ohio 59 1/2; Chic. Milw. a. St-Paul 69; D:nv. a. Rio-Grande 7 ; Erié 24 5/8; id. Ire pr. 36 1/2; id. 2e préf. 28; Great North. préf. 104; Illinois Central 102; Interbor. Cs. Corp. 9 1/8; id. préf. 55 1/2; Kans. City a. South. 20; id. préf. 57; Louisville a. Nashville 122 1/2; Miss. Kans. a. Tex. 6 1/4; Missouri Pacific 32 3/8; Nat. Railw, of Mex. 2e préf. 6 ; New-York Central a. Huds. Riv. 88 1/2; New-York Ont. a. Wst. 23; Norfolk a. Wstt. 120; Northern Pacific 100 1/4; Pennsylvania 53; Reading 93 1,2; Southern Pacific 91 1/4; South. Railway 26 3/4 ; id. préf. 55 ; Union Pacific 135 5/8 ; Wabash préf. 48 7/8; American Can. 47 3/4; Am. Smelt. a. Réf. 101; Anaconda Cop. Mg. 75 1/2; Bethlehem Steel 125 3/4; Central Leather 86 1/4; Intern. Merc. Mar. 28 3/4; id. préf. 88 1/4; Unit. Stat. Steel Corp. 122; id. préf. 117 7/8. Etat Civil MONS. — Du 19 au 25 juillet. — Naissances 3 2 garçons, 2 filles. Décès. — Personnes domiciliées à Mons : Léandre Vansinay, 71 ans, ép. de Marie VandeiL-broek, ch. de l'Inquiétude ; Léon Dubuisson, 76 ans, veuf de Marie Damercœur et de Virginie WaU tier, r. des Chartriers; Adolphine Gérard, 77 ans, we de Léopold Gils,. du Mont-de-Piété ; Julia Vanccetsem, 20 ans, r. des Capucins; Alphonse Van Damme, 69 ans, ép. de Maria Crommelinck, r. do Notre-Dame ; Modeste Dinsart, 72 ans, ép. 4e Ma* ria Greuse, r. des Capucins ; Victoria Miroir, 77 a., r. des Marcottes; Mélanie Vandenmoosdick, 67 ans, r. de Nimy. Publications de mariages:Maurice Cardinal, J. clî, de Bavay, 24 et Louise Cheval, repass., r. Prâ-> voyance, 20; Emile Dormordie, houill., Dour e# Louisa Colmant, serv., Dour. Mariages : Georges Godfroid, ajust., veuf do Jeanne Lec'ercq, et Elvire Bouret, repass. ; Louis Guilbeau, ouv. zing., et Laure Debaker; HenrJ Desterbecq, et Alix Dufour, ouv. repass. NÉCROLOGIE — Nous apprenons la mort du comte Edouard d'Ursel, attaché à la légation de Belgique à Loa-dres, adjudant aux mortiers de tranchées, tué ea première ligne, devant Dixmude, le dimanche 8 juillet.Dès le début des hostilités, le comte Edouard d'Ursel s'était engagé au génie; avant d'entrer dans la carrière diplomatique, il avait conquis le diplôme d'ingénieur civil. Blessé sous Anvers, il avait été nommé à la légation de Londres après sa convalescence, et il avait repris du service militaire ea septembre de l'année dernière. Il était le fils do feu le com'e Charles d'Ursel, qui fut gouverneur de la Flandre Occidentale et appartint, lui aussi, à la carrière diplomatique. ANNONCES 2 fr,"7a ligné! Fmïp Picrîor (:i", rue du Font"Weut. 60 * '61C1 Langues. Sténo-Dactylo. Comptabilité, ios I OC99UOHCC àHQA Lave, bout et désinfecte le linge. Remplace avantageusement les douches, 199, rue Royale. 119 Maladies du foie, de ia vessie et des reins sont radicalement guéries à tout âge par les Capsules blanches du Dr Davidson, 20 ann de succès. Dépots : BRUXELLES, Phaim , 15, r. des Cioisades; ANVERS, De Beul, 57, Longue r. Neuve; LHARLEROI, Lelèvre, 6i, r. de Maicinelle; LIEGE, Goosens; GAND, De Aloor, r. de Bruges. PERDU le 4 juillet, police d'assurançe portant le nom de La Foncière. Rapp. c. b. récoinp. Van de Vyer* rue du Souci 2î*, Anvers ou r. Gillon, 58, Bruxelles. 163 Pharmacies populaires Ougrèennes. On demande un PMARMACIEN-UlKANT, belles conditions, — Adresser offre : Rue de Rotheux, 57, à SERAINQ-s/Meuse. îea ON OFFRE A CONCEDER aux-industriels belges, soit la vente, soit des licences d'exploitation du brevet déposé en Belgique, au nom de M. R. Matti et délivré sous le n° 228895 pour « Dispositif pour modifier le moment de l'in>-troduciion du combustile dans la chambre pendant la marche du moteur et pour régulariser la quantité du combustible. » Pour tous renseignements et toutes offres s'adresser à Stora Kopparbergs Bergslags Aktiebolag, Falun, Suède. (160) piANO, J'achète piano neuf ou d'occasion, au plus * haut prix. March. s'abstenir. Lett.: A.A.B., bur. jl. 70 BEL APPARTEMENT, 1me étage, garni, eau et gaz, w.-c., tout plein pied. 18, square Marguerite (N.-E.)i63 PpirHll Bourse (Taverne Thomas), chienne Brabançonne, ■ collier nœud rouge, répond au nom de Lily. Rapp. contre bonne récomp. de la valeui du chien. 9, r. de la Caserne. (159 : Nous achetons tous numéros du "Bruxellois,, parus depuis sa création jusqu'au 2 avril 1916. 1 WeltKriegsbUche.ei, BERLIN W. 35, Postdamer-l strasse, 121. ht I — 1 "IiIIIIBW ' imprimerie lnieinatiomleA 9k iug Rjm#Mk-

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