Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 31 May. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 21 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cf9j38n525/
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Le Bruxellois n * JOUfîNAI/ QUOTIDIEN INDEPENDANT f 5mB annSs» ■ N" 1314 • Ed^E y-î ■ """• ABONNEMENT «g| ) Bruxelles - Province - Eit^angep S Les abonnements sont roous exclusivement Pk (par tousf les BTJRKATTX DE POSTES. ^ Les réclamations concernant les abonne» figw (ments doivent filjpni^g^ia^en allusivement au 893 Ibnreau de poste qui a aélîvré 1 abonnement, % PRIX DES ABONNEMENTS : il !" 3 mois 2 mois : 1 m0*sJ^ Wr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tirage : 125,000 par jour ^ DIX CENTIMES Vendredi 31 Cfflaï 1918. ANNONCES Faits divers et Echos ...... la ligne /r, 5 08 f Nécrologie ................. S 00 Annonces commerciales. 2 09 Annonocs financières , . ........ S 00 jfek PETFTH8 ANNONCES : la grande ligna 2 QO Hla Rédacteur en clief Rbné ARMAND. Rédaction, Administration, Publicité, Vento BRUXELLES, 33-33, rue de la Caserne. Tirage: 125,000 par jour BES3SSH -'-a ■jtt. m v-w ■MJWUMi.r vn.v-.im- .■ ^ PRISE DE SOISSONS CHUTE DES FORTS NORD = OUEST DE REIMS lyftGUERRE I _ m » A t~ r\ • f Communiqués Officiels j $ -V' ALLEMANDS îj BERLIN, 30 mai (Officiel, midi): ct ,! Théâtre de la guerre à l'Ouest. es / ÏAux fronts de combat entre l'Yser et l'Oi- â'i îse, l'action combattive a été fréquemment ni Renforcée. Engagements d'infanterie toca- m Usés, L'attaque des armées de combat du le iC/onprins allemand 'progresse victorieuse- e\ ■ment. Au nord de l'Aime, dans un âpre l Icombat, du terrain a été gagné près de Cré- si \cy-au-Mont, Juviguy et Cuffies. Des trou- ri $es du Brandebourg ont pris Soissons. ft T Au sud de la Vesle, le nouveau front des b:_ !Français en formation s'est écroulé dans les ri l'attaques incessantes de nos divisions. Nous q< avons rejeté l'ennemi après une résistance h acharnée au-delà de la ligne Villemontoise- v. 'Fère - en - Tardenois - Coulonges - Brouil- d, iet - Branscourt. Les forts au front nord- V 'ouest de Reims sont tombés. La partie sep- d, tentrionale de La N euvillette et de Béthe- Il 'iiy a été prise. Le nombre des prisonniers c, 1s'est élevé à plus de 35,000. Le butin en artillerie et en matériel de guerre est formidable. . fi ; Des canons de toute espèce, y compris des d, canons de chemin de fer du plus gros cali- ei "ire ont été conquis. La progression violen- d, te de nos troupes 3*attaque empêcha l'enne- n 'mi'd'emporter les riches provisions de guer- 0l re entassées dans la région conquise. De d rgrdndes quantités tombèrent entre nos p ■mains à Soissons, Braisne et Fismes. A *c vastes dépôts de munitions, des trains se 'de chemin de fer et des installations d'hô- ti ■pital ainsi que de nombreux équipements sa- n nitaires vinrent en notre possession. a Dés halls d'aviation avec des appareils m prâf.s aux expéditions et du matériel d'avia- fo Pion ont été capturés. q Auprès des groupes d'armée von Gallivits ri et duc Albreclit, l'action combattive ne s'est l( rallumée que passagèrement. Nos aviateurs ont abattu pendant ces trois derniers jours 88 avions ennemis. Le premier lieutenant Herihold réalisa sa 29e victoire aérienne. Le lieutenant Roeth a abattu par une expédi- [, tion de Dixmude jusqu'au sud d'Y ires, cinq e, ballons captifs ennemis. y, BERLIN, 29 mai (Officiel du soir): fj Nouveaux progrès près de et entre Sois- d sons et Reims. " La guerre sous-mariuc. BERLIN, 30 mai (Officiel): é De nouveau, nos sous-marins ont détruit d 'dans la zone de barrage autour de l'Angle- „ terre 30,000 tonnes de cale ennemie. 27,000 q tonnes de ce chiffre vont sur le compte du St sous-marin, commandé par le premier lieu- ji .tenant naval Patzig, qui a coulé sur la côte n pccidentale de VAngleterre, principalement d ylàtts la mer d'Irlande et dans les détroits y q conduisant, sept vapeurs et deux voiliers. d Les navires étaient pour la plus grande par- a lie de nationalité anglaise, dont 4 vapeurs t lourdement chargés de 5,000 tonnes et plus. t> Les navires portaient à bord comme cargaisons beaucoup de minerais et de bois de mi- é, yies pour VAngleterre ainsi que des mar- n chandises diverses pour VAmérique. Un va- h rpeur anglais lourdement chargé fut torpillé d tau sein d'un grand convoi vigoureusement f, -protégé. Le vapeur armé anglais. uMadora)) d (5,135 t.) a pu être identifié par son nom. „ AUTRICHIEN VIENNE, 29 mai (Officiel): Les combats dans la région du Tonale se +ont ravivés hier. Deux fortes attaques des n Italiens, appuyées par un feu d'artillerie et d ide mines contre le Monticello, situé au sud tt <du défilé, s'écroulèrent. Le feu d'artillerie S ennemi contre nos positions du Piave infé- h trieur a persisté. Le pilote de campagne ff. f 'd'officier, Arrighi, a abattu deux avions an- j, glais près de Duratso^et a ainsi remporté c sa 25e et sa 20e victoires aériennes. tt BULGARE s t: SOFIA, 27 mai (Officiel): , t-, Sur le front eu Maccdoine, au nord de Bi- q %olia, la canonnade a été plus violente par intermittence de part et d'autre. Sur les à 'deux rives du Vardar, nos détachements ont f, disperse par leur feu d'importants détachements de reconnaissance ennemis. Près de e 'Voiran, duel d'artillerie plus violent. * t, TURC • f CONSTANTINOPLE, 27 mai (Officiel): £ [i Front de Palestine : Un feu d'artillerie ennemi assez fort a pe- f Isé de temps à autre sur quelques points de c nos batteries. Activité combattive minime z 'dans la vallée du Jourdain; à l'est du Jour- f dain, l'ennemi a canonné notre terrain à i'arrière du front. Notre artillerie a pris la e cavalerie adversaire sous un feu efficace, à £ '•la tête de pont et sur les routes menant a t- ijéricho. Les camps des rebelles de Wadi- 2 files ont de nouveau constitué un but de 1 bombardement pour nos aviateurs. Q. 1. Front du Caucase : 1 î' 0 •> Nos troupes campees à l'est et au sud-est l 'd'Alexandropol ont été attaquées par des g Horces arméniennes considérables. Toutes Ifs attaques ont échoué dans le sang. à Frortt des Dardauelles : c r~. 'Durant la nuit du 26 mai, nos avions et Itios hydroavions ont attaqué à diverses reprises et avec succès le champ d'aviation x'ennemi près d'Imbros. Plusieurs incendies fâ'assee longue durée ont été observés. ^ w£wr }'&■ a-uliM fronts, la pitmlian est in- „ UTE DES FOF FRANÇAIS PARIS, 29 mai (Officiel, 3 h. P. M.): Pendant la nuit, la poussée ennemie entretenue par l'arrivée de divisions fraîches, s'est accentuée, notamment, sur les deux ailes en direction clc Soissons et de Reims. A gauche, nos troupes se sont retirées en combattant pied à pied jusqu'aux lisières est de Soissons où la bataille continue avec âpreté. A droite, les troupes franco-britanniques, après une défense énergique dans le massif de Saint-Thierry, se sont repliées lentement au sud-est de ces hauteurs où elles tiennent entre la Vesle et le canal de l'Aisne. Au centre, des combats se sont poursuivis avec des alternatives diverses sur la rive sud de la Vesle, dont nos troupes défendent les hauteurs avec une admirable bravoure. A l'ouest de Montdidier, les Américains ont brisé successivement deux attaques de l'ennemi dirigées sur Cantigny. La lutte d'artillerie reste vive sur les deux rives de la Meuse, en Woevre et sur le front de Lorraine, dans le secteur d'Emberménil. Une série de coups de main ennemis au nord de Besonvaux, dans la région de Badonvil-lers et vers le canal du Rhône au Rhin ont échoué sous nos feux. PARIS, 29 mai (Officiel, 11 h. P. M.): La bataille a repris avec une violence particulière à notre aile gauche. Dans la région de Soissons, après une résistance acharnée et des combats de rues qui ont contenu pendant plusieurs heures l'effort de l'ennemi, nos troupes ont évacué la ville dont elles occupent les débouchés ouest. Au sud-ouest de Soissons, la bataille se déroule sur les plateaux jalonnés par Belleu, Septmonts, Ambrief et. Chacrise. Au centre, tandis que sous la pression de l'ennemi nous cédions du terrain dans la région de Loupeigne, ail nord de F ère en T ardenois, les troupes franco-britanniques, plus à l'est, réussissaient a maintenir leurs positions sur la ligne Brouil-let-Savigny-Thillois. /I droite, les troupes qui couvrent Reims, se sont repliées derrière le canal de l'Aisne, au nord-ouest de la ville. ITAL!£N ROME, 2S mai (Officiel): Près de., Capo Sile, des détachements de bersaglieri et d'autres armes, collaborant en un ensemble parfait avec l'artillerie et fortement appuyés par une section de lance-flammes, ont fait, avec la plus grande hardiesse, une incursion dans les lignes ennemies établies en face du secteur situé au nord de la tête de pont; ils se sont successivement emparés des ouvrages cle défense établis sur plus de 750 mètres de profondeur. Malgré la défense acharnée de l'ennemi, nos troupes ont tenu les positions conquises. Les Autrichiens ont subi des pertes sensibles. Nous avons fait prisonniers 7 officiers et 430 hommes et pris i mortiers, 10 mitrailleuses, quelques centaines de fusils, des armes de tranchées de tout genre, une quantité de munitions et d'autre matériel de guerre. Notre artillerie de la marine a aide au beau succès que nous avons remporté et. qui ne nous a coûté que des pertes très légères. Sur le reste du front, les opérations ont été très modérées. Des détachements ennemis ont été forcés de se retirer dans la vallée de l'Ormio et près de la Piave, en lace de Nervesa. Près de Cort.ellazo, des tu-trouilles de marine ont pénétré par surprise dans une tranchée ennemie et en ont ragjfc-tié quelques prisonniers. <*- ANGLAIS LONDRES, 28 mai (Officiel): L'ennemi a exercé toute la journée d'hier une énergique pression sur le front anglais de l'Aisne et la violente bataille continue tout le long de notre front dans ce secteur. Sur notre aile droite, notre 21e division, en liaison avec les troupes françaises, a tenu toute la journée sa ligne de bataille et a résisté à l'ennemi qui tentait d'avancer. Au centre et sur l'aile gauche du secteur britannique, les troupes des 8e, 50e et 25e divisions, grâce à une résistance acharnée, ont tenu leurs positions de deuxième ligne contre les attaques allemandes poursuivies jusqu'au soir. A la fin de la journée, l'ennemi a réussi à franchir l'Aisne à l'ouest de notre secteur, forçant ainsi notre aile gauche à se retirer. L'ennemi a continué ses attaques avec une extrême énergie sur tout le front de bataille de l'Aisne. Sur le front de la Lys, les combats locaux ont repris ce matin dans le secteur situé à l'est de l'étang de Dikkebusch. Sur le reste du front anglais, nous avons fait u!t certain nombre de prisonniers au cours d'attaques dirigées la nuit contre divers points. (Janomiade frès violente de part et d'autre. Aujourd'hui, à l'aube, des contre-attaques exécutées par des troupes françaises et anglaises ont rétabli nos lignes à l'est de l'étang de Diklcebusch; nous avons fait quelques prisonniers. Il est établi que quatre divisions allemandes ont participé aux attaques ennemies exécutées hier dans ce secteur et de là vers le sud jusque Locre; elles ont subi de fortes pertes, tandis que les Alliés tenaient leurs positions sur toute la ligne.Rien d'important à signaler sur le reste du front anglais, en dehors de l'activité réciproque de l'artillerie dans divers secteurs. La guerre sous-marine. LONDRES, 30 mai (Officiel de l'Amirauté):Le vapeur-transport uLeriowvastlé», jaugeant brut 9,737 tonnes, a été torpillé par un sous-marin ennemi dans la Méditerranée. le SS mai. et a sombré. Neuf emilovés le la compagnie sont portés manquants. Ott istime qu'ils se sont noyés, f compris le ca- oitaine ct 2 radiotélégraphistes. 13 militai- m res ayant le rang d'officiers et 79 autres,gra- lés sont portés manquants. j", — d: Dernières Dépêches % LA NOUVELLE OFFENSIVE ai ALLEMANDE EN FRANCE 1>: La presse française. ],e Berlin, 29 mai. — Voici la teneur du ra- q? diotélégramme expédié le 27 à 11 heures du La matin : d1 « La presse française accueille avec cal- jj me et avec confiance la nouvelle du renou-vellement de l'offensive allemande. Elle ne croit pas devoir qualifier de surprise l'attaque en Champagne, eur laquelle on comptait déjà avant l'offensive de mars dernier; c!i< il ne faut donc pas dire qu'elle était impré- q, vue. La France n'a d'ailleurs pas d'autre ^ devise que celle-ci: « Confiance! » r( 11 est singulier de constater que le service français d'informations s'abstient d'avouer '' que cette nouvelle offensive allemande est survenue absolument par surprise; car, en somme, il y aurait là peut-être une excuse si pour les défaites et pertes considérables, si (X graves et si sanglantes, que les positions Ii de hauteurs ooûtenit aux Français. On com- r: prend d'emblée que la devise revienne à ce terme pour la France, car il ne .lui en peut pas rester d'autres. Seulement, nombre d'intére séis doivent bien voir s'ébranler j' maintenant, ta oonfiauce qu'ils avaient trop ^ hâtivement placée dans l'unification, si ri longtemps espérée, du haut commandement 11 au front Ouest. 1> L'assaut du Cïieaiia tîes Daines. Berlin, 29 mai. — Au fort Malmaison, a la nuit, du 26 au 27, notre division était ^ prête, dans la zone de ralliement qui lui ' avait été assignée, à l'e t de Pagny, der- n rière le ruisseau de l'Ailette et le grand bas-sin, au sud do Filain; il fallait, au plus tard à 4 heures et demie du matin, avoir E franchi l'Ailette eur des pa^serellejs de for- cl tune et se rallier pour l'assaut dans cette 1' bande étroite de terrain. Il y avait à voir g le terrain dévalant dans la direction de j( l'ennemi; le tir d'entrave de l'ennemi était p dirigé sur le secteur p récit-.'. Lee vaillants soldats allemands du génie ne se laissèrent néanmoins nullement distraire de leur tra- V vail. A trois reprises, leurs passerelles étaient brisées par le feu, mais finalement, S' le passage des troupes put s'opérer. A trois P heures et demie après midi, la division était P prête dans la zone fixée par le commande- L ment. A quatre heures et demie, on frau- rr cliissait, en un bel élan, la première ligne p ennemie; des batteries suivaient l'infante- j rie sur ses talons; par endroits, les troupes g; d'assaut allemandes étaient alors retenues par la décharge des mitrailleuses ennemies, | et leur aile droite n'avançait pas en temps opportun. C'est à ce moment que le régi- ^ ment de renfort, qui, suivait en guise de ' réserve, intervint de son propre chef. Les 1' décombres qui restaient du village de Par- v gnv furent bientôt pris d'assaut, de même r que les versants abrupts du célèbre fort de g.| Malmaison, le fort lui-même cerné des deux j' côtés. Les troupes qui suivaient engagèrent s, une lutte corps à corps contre sa garnison, g| qui se défendit vaillamment, e,t bientôt cet-te partie de la crête de hauteurs du Che- 1 min des Dames tombait au pouvoir des Al- u lemaad^. Les formations furent alors recon- l! stituéee et le régiment de réserve retiré. s Le brave chef du régiment qui y combat- n tait eut la main réduite en bouillie et, mal- g gré sa souffrance, transmit personnellement g le commandement des troupes à son suc- d censeur, un général de division. Le lieute- a nant Vogt, avec sa compagnie, opéra la capture d'une batterie en plein tir, dont les . canons échurent absolument intacts aux Allemands, qui firent prisonniers les desservant^ n;>n abattus. A sept heures et de- 11 mie, les Allemands avaient leur aile droite P parvenue au-delà du Chemin des Dames, s et, dès lors, on pouvait continuer l'attaque, d uniformément convertie en une course à d l'assaut; la ferme d'Ameret fut prise d'as-saut; sur la route de Jouy-Vaurains à la s Ferme, les Allemands capturèrent une bat-terie lourde avec tous ses accessoires et des munitions en abondance. De nombreux canons et prisonniers tombèrent ce jour-là € aux mair.s de»la division victorieuse. Toute ® une colonne d'automobiles ennemie gisait D en pièces, dans le chemin creux au sud de t Jouy. Nos pertes sont minimes. , d Les partes allemandes. Berlin, 29 mai. — Des témoins oculaire® affirment que tes partes allcmainj- ] des sont ex t r ao rdinaàr cirre n t minimes.De- t puis la marcha ©n avant do 1914, aucun.® x grande victoine à l'Ouest n'a été ao- q compagnée de moins de sacrifices. Dos j compagnies qui sorut mcwitiécs à l'assaut r du terrible massif montagneux, qui ont j franchi deux rivières, conquis des ca- i noms lourds et légers, ne signalent aucun mor't, et à peine quelques blessés, c Sur des milles de distance, on n'aperçois i pas uin seul mort allemand le long dis la s route de marche, Lei motif en est à rei i chercher dans la surprise de l'ennemi et c da-ns la tactique habile d© nos 'troupes, j La pause de poursuite s'explique par le j sent-lmeui t de supériorité absolu© sur £ l'eiumemi qui dépasse même l'attente de i no'tre propre commande-ment. Les partes e tin chevaux sOn.i? i rem^t < Le butin. f Berlin, 29 mai. — Le parc français de b munitions, au nord de Longueval, con- f stibuo un modèle du genre. Il est situé t daoïa un coin de forêt aménagé on forme à de parc- ot -abrite tout un camp de but- a tes proprement construites, datas les- I quelles des milliers de grenades ont été aménagée®. On peut évaluer (d'après le 'c journal de l'inspecteur du dépôit, trouvé e par hasard) à 100,000 los projectiles que ï le parc abrite et d-orat l'aménagement a ' quelque -chose- d'esthétique; La surveàl/- !t lancé en étaitt assurée par un groupe * d'ouviiers italiens de la 8Se compagmo. c Le seirvtee auxiliaire italien à i'Aisne I | aura eu Lai vie ooiurte. ,a Ll s pertes des alliés en matériel. | Berlin,20 mai.-— Sur 1© versant abrupt j ; de chaiqui0 côté et protégé par cha*- f que bosquet, à l'ombre de chaque lisière ; d© forêi s'amonoeille 1© matériel de guerre. Disposées sans ordre derrière los j versants du Winiterberg et de la erçte j oric.nli.aùe du Chemin des Dames, Ja gueu- s î La encore tournée vers les anciennes pq- < ; ai taons allemandes, les batteries anglai- i i eeis ee trouvent presque dans leur toba- 1 s lit© surprenante. L'assaut de l'infante- i rie allemande a passé avec^'n-e rapidité < 1 sans exemple au-dessus d© c© terrain J de hauteurs et de crevasse-s que ; \ peu de canons purent êo-r-e emportés dans , îa fuite. Il faudra,des semaines pour , ; ranger 'tous oes ©aaonisi et pour les ame- f t n-er vers leur nouvelle destination. Et ] pouirtan'j ces canons et les dépôts gigan- I tesques d© munîcions, qui représentent i l'échange opéré contre des millions d'or f ' anglais et français ou de ' souscriptions 1 ■ d© dette ultérieures, qui ont pris le ©lie- < min det l'Amérique, ne constituent qu'une partie du matériel tombé entre nos 3 mains. Derrière la crête du Chemin des r Dames, il ©s trouv© des dépôts d'un© étendu© gigantesque. Toutes la vallée de ] : l'Aisne n'est qu'une seul© chaîne d© i r grands dépôts de matériel de guerre de- ] ' toutes sortes, car ni les Anglais, ni les i ^ Français n'ont- eu 1© temps de 1© détrui- 1 ? re. Ainsi se fait-ii que n-ous ayons trouvé dos dépôts de provisions étendues dans lés plaines de l'Aisne. Dans les gares s© trouvent des trains qui n'ont 3 plus .tiro-uvé le temps de partir ou n'ont t plus trouvé Les locomotives nécessaires. La vallée de l'Aisne ©t la pris© de Fismes, où un matériel de chemin de fer : partiôulièrenifcnt nombreux, «iusj que des quantités d© munitions ot de pïovi-* siens sont tombés entre nos mains, re-J présentent pour nous une augmentation ' bienvenue d©s ressources de l'armée. 1 ! Ceci atteint d'autant plus durement ! 2 l'adversaire, que c'est dans la vallée de 3 l'Aisne et près d© Fismes qu© e© trouvent les dépôts de sortie centraux des f 3 ressources de tout genre .de l'armée, qui < s servaient à alimenter tout le front de ( 1 l'armée emnem'.©. L © s nombreu- ] ses automobiles capturées repré- * ' sentent un complément bienvenu pour < nos ressources vé hic u laines ©t c'©st avec < [ une fierté particulière que les conduc- $ tours d'automobiles allemands condui- 1 sent les voitures décorées des insignes 1 militaires français ©t anglais, en gui- ] S© de trophée de conquête. Près d© Ma- 1 t gueux, un port d'aviation français éjefl 1 - du, avec ses hangars, son matériel et ses appareils indemnes, est tombé entre nos < a m;ains. Sans ©esse on rencontre, entre le ' 8 Chemin des Dames ©t l'Aisne,ainsi qu'en- \ K tr.e l'Aisne et la Vesle, des fourgons de « munitions français, qui ont été mis en < e pièces au cours de la débandade ou lais- 1 ,, ses on panne par leurs conducteurs pris i de panique. A maints égards, il faudrait à des mois avant que l'industrie dei guerre i des alliés, travaillant dans des circon- ; a stanioas difficiles, puisse comble^ à nou-" veau ootte brèche. Ceci ©st doublement 3 -significatif pour nous, attendu que beau->t coup de forces ouvrières d© l'adversaire 'c sonrt paralysées et que 1© renfort de la t machin© de guerre alliée ©st entravé, e tandis qu'il nous épargne du travail et du -temps. Le bilan d/e la seconde journée. Berlin, 29 mai (officieux). — Durant 1 j- la deuxième journée d^ba'taille, l'att- - taque allemand© a également progressé e victorieusement. Los grandes espérances >- qu© l'Entante l'attachait au commande-s ment supérieur unique, qui devait amc->t ner dé salut de 1a- situation pénible créée ft par la défaite anglaise, n'ont pas été réalisées. Déjà pendant la nuit du 27 au 28 mai, i. des fractions d© l'armée von Boehn it réussirent à franchir la Vesle ©n plu-a sieurs endroits ©t à occuper Les pentes au sud de la rivière. Le contact entre le® ■t différentes troupes ennemies était com->. pîètement rompu. Tout© orientation e pour les troupes d© renfort faisait dé r faut. Un© autre preuve du commande-© raant défectueux des groupes ennemis »s entre eux, c'est la capture d'un com-k- mandant de division anglais, arrivant en \] autor^oby© pour origitgr ;la division^ ▼ a--» " française voisine. Le 28 mai, un nouveau butin important fut gagné sur tout le fronb d'attaque. A l'aile droite des contre-attaques ennemies se sont écroulées à l'aube, avec des pertes graves. Après avoir repoussé l'ennemi, las troupes aii lemamdes se lan-cèront jusqu'au delà' ck Tcrny-Sorny, sur los coteaux au nord< est- de Soissons. Peu à peu la résistanoa ennemi© augmenta dans la région de Braiane. D© nouveaux bataillons enne< mis furc-nt amenés en toute hâte- d'au-tras fronts, mais en vain. Lorsque Brais*. ne et Fismes eurent été pris, l'ennemi céda des deux côtés de cette localité. Dès 8 h. du matin, Hermionvill© et peu après VilLews-Franqueux tombaient! auy mains des Allemands avec un riche butin. La marche en avant rappelle en beaucoup d'endroits Les meilleurs moments de la guerre de mouvement. "ft La ville de Laon respire. Berlin, 29 mai. — Les jours qui suivirent le 20 mai furent des jours de terreur pour la ville. Comme au mois de mars, grenadeu sur grenades faisaient de nouveau des brèches dans les maisons ©t les églises. Journellement, des civils étaient enterrés souî les ruines de leurs maisons ou frappés à. mort en pleine rue. Les habitants vivaient abrutis «t désespérés, dans leurs caves. Lr ,soir du 25 mai, l'incendie atteignit les faubourgs jusque tout près de la ville haute, Les habitants savaient et avouaient en grinçant que le salut devait ve(iir des armes? allemandes et non des Français. La vie- . boire du Chemin des Dames a enlevé auS Français la possibilité de canonner plu? longtemps Laon, et c'est vraiment une iro' nie du sort que les formidables canons- à griffe qui bombardaient Laon, soient tombés parmi les ruines de Vailly, aux rnaiw de l'infanterie allemande, constituent le remerciement des guerriers allemands à la ville de Laon, dont la bea-uté les a souvent charmés. Les habitants sortent de leurs caves comme des prisonniers libérés. Ils étendent leurs membres ©t lèvent les yeux vers le soleil, auquel ils n'étaient plus habitués. Heureux et morfondus à la fois, ils saluent leur délivrance. Les curieux s'assemblent tête à tôt-e sur la rampe que représente la place vers le Chemin des Dames. Le grondement des canons s'él-oigne sans cesse davantage et au fur et à mesure que le soleil se lève dans les cieux, on n'entend plus que les décharges des lourds canons allemands. Les Laonnais, habitués à la guerre, savent; les Français se taisent. Les femmes gesticulent vivement et avec complaisance, car elles ne doivent plus tendre l'oreille au sifflement des projectiles. Quelques-unes s< lamentent devant les débris de' leur mai son; d'autres se réjouissent de ce que leur( biens soient indemnes contre toute attenws, Lee enfants ont repris leurs jeux accoutumés. Laon est sauvée et la ville respire à pleins poumons dans le jour ensoleillé. 1/es prisonniers français à Laon. Berlin, 39 mai. — Les Laonnais n'ont senti tout d'abord que la joie- d© leur délivrance et de 1-a capter© des camoiis d© Sailly et de Bray© qui ont bombardé Laon. Mais ©omme| la victoire allemande s'étend sans cess© davantage et que le? canons grondent encore au loin, il® sont étonnés et effrayés. Les convois bleu-gris des prisonniers ne finissent point. De la vallée à la rampe qui monte vers la ville à travers la vieiill© rue près ds la cathédrale, ils montent sans cess* vers la citadelle. Les Laonnais comptent : 1000, 2000, 3000, 4000, 5000, puis, effrayés, ils s'arrêtent. Ils pour-root compter jusqu'à 8000 et demain davantage. C'est la débâcle ! disent-ils. 'On 4 tout pris : fantassins et pionniers, re* cm.as de La territoriale, artilleurs et sol-dats du train, conducteurs d'automobiles ©t de moteurs, médecins, voire mê' me un chef d'orchastre en pantoufles. Les larges cours d© la citadelle ne suffirent plus. Toutes les fenêtres du bâtiment gigantesque regorgent de bleu-de-camipagne. Le ciel d'été paraît s'être effondré sur le toit; l'on saurait marcher sur los casques juxtaposés. A la Chambre française. Berlin, 30 mai. — Du «Lokal Anw>jj-ger» : Au cours de la séance .le la Chambre qui se tiendra demain, le gouverne-mient répondra aux interpellations concernant l©s événements entra Soissons et Reims et la situation de détresse des familles en fuite. Amsterdam, 30 mai. — On mande de Paris que 20 divisions allemandes et autant de réserves -ont attaqué entra Soissons ©t Reims. Le bruit courait dan» les couloirs de la Chambre qu© les réservas françaises étaient intervenues maintenant. Le bombardement de Paris. Paris, 30 mai (Havas). — Le bombardement de Paris et des environs par les canons à longue portée a continué meiv credi. Au laboratoire municipal on a constat© qu© les projectiles des nou-1 \caux canons à longue porté© sont d'un nouveau calibre de 24/21 cm. L'explosion est plus bruyante, mais à peine plus efficace que celle des premiers canons. j Zurich, 30 mai (du «.S-chwcizer Press! Itelegnaph»). — On ne publie pas de oom-! muniqatés au sujet du bombardement-.Le»

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