Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 21 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 01 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5717m05m00/
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DIX CENTIMES JOURNAL QUOTIDIEN ! ABONNEMENT Bruxelles - Provinco - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. ! Les réclamations concernant les abonnements doivent j êtrs a< "essées exclusivement au bureau de poste qui a » délivré * abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : ' 3 mois : 2 mois • 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. S.OO s 1SS.OQC par Jour ANNONCES Faits divers et Echos . . . LaIIgne.fr. 5 03 Nécrologie çq Annoncés commerciales ?.00 Annonces financières ! ! ! ! 2X0 PETIIES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,©©û par jeyff Chronique des Abus Au dernier meeting- organisé par le «Boerkoo-«enbond» de l'agglomération bruxelloise, les orateurs ont signalé comme une des causes de la ! crise actuelle la rareté de la main-d'œuvre qui ! ne peut s'obtenir même à salaires clevés ; cetfe î raréfaction de la raain-d'ceuvre est signalée dar.s toutes les branches du commerce, d'industrie 'et d'exploitation, là même où n'est pas requise la connaissance d'un métier spécial. Il faut distinguer entre le travailleur intellectuel et le manuel. Il y a pléthore de gens instruits, intelli-gents, laborieux et privés de leurs emplois par j les circonstances actuelles ; ceux-ci ne demandent qu'à travailler, même à maigre salaire. Ces '.chômeurs involontaires, qui ne sont pas toujours !des chômeurs officiels, sont dignes d'intérêt. Ce . sont des pauvres honteux qui cherchent à supporter leur misère avec décence. Les manuels ; trouvent facilement du travail .grassement payé. 'A la ville comme à la campagne, les bras manquent. Uniquement parce qu'on a érigé en institution et en droit la fainéantise et la paresse .rentée et nourrie «ans compter les avantages , spéciaux qu'on attribue à ces oisifs. >. Toutes les faveurs feont Subordonnées à la grève des bras croisés: le barême donnant droit > au secours du chômage à l'homme partiellement occupé, ou occupé à salaire insuffisant, ne 'répond plus aux besoins actuels et donne heu laux plus criants abus. Plutôt que d'être privés 'de leur chômage, les secourus continuent à ne se livrer à >aucu.n travail avouable, quittes à chercher dans la fraude et le trafic clandestin dix fois le salaire que ^leur assurerait un tra- > vail régulier. i Aussi est-ce avec raison que les esprits éclairés et clairvoyants voient dans cette situation ; qu'un faux patriotisme n'empêchera pas de trou-■ ver immorale, un grand danger et une plaie sociale. Il ne faut donc pas s'étonner de voir les travailler.! s de la terre se rencontrer avec ceux de la petite bourgeoisie, commerçants ou employés, pour protester et réclamer pour eux les avantages que l'on accorde aux chômeurs. Et que I on ne vienne pas' dire qu'on ne trouverait pas a employer ces chômeurs, l'agriculture manque de bras : envoyez-les aux champs. La sécurité fait défaut dans les campagnes, les vols se multiplient et exigent la création de gardes rura.es, pourquoi ne pas embrigader les chômeurs et leur imposer ce service? ! Dans les villes, il est des travaux urgents, d'assainissement, de salubrité et d'hygiène publics, employez-y les inoccupés. Oue les bourses de travail ne constituent plus une simple plaisanterie où les offres des patrons restent sans écho et où celles des ouvriers brillent par leur absence. Oue l'on ne me parle pas de travail force: si l'imposition de l'assistance et du secours est érigée en principe, celui du travail doit l'être aussi. L'application de cette règle constitue peut-être un Temède à la cherté de la vie, à la passion grandissante du jeu, à l'accaparement, à la. fraude et au_ trafic, à l'immoraliié croissante, bref, un palliatif à la misere du temps. Si l'oisiveté est la mère de tous les vices, le travail est un stimulant et un acheminement vers l'amélioration morale et matérielle. Rue de la Victoire, un placeur de servantes nous prouve par ses listes qu'une quarantaine de dames demandent des servantes sans les trouver. Les filles préfèrent arpenter le boulevard 'Anspach et aller se faire payer des gâteaux à un ou deux mark et des glaces au lait dans les pâ-— . * - — sur les Allemands avant de mourir tragiquement, est devenu un dieu, un fétiche-tabou pour ceux qui le mésestimaient naguère le plus cruel-10- lement. Cela fait peu honneur à notre raison, ra- Aucun homme ayant quelque talent n'a droit à la l'idolâtrie. Il ne mérite ni cet excès d'honneur lui ni cette indignité. tte Certains restaurants populaires où pourtant l'on r-s ne débite guère que de la soupe, reçoivent des ra-10 tions de pain supplémentaires. S'il est déjà exorbi-se tant de demander de 40 à GO centimes pour une is- assiette de soupe,il devient odieux de vendre trop cher' le pain fourni au tenancier au taux régle-1'- mentaire. Or, d'un pain de deux rations de 060 aT gr., celui-ci sert environ huit à dix rations, à ces n_ clients et demande 20 centimes pour chaque pe-es tite portion de pain sec (servi nature sans grais-Lïs se, beurre, confiture ou quoi que ce soit). Donc le ■-e prix de'deux rations (6G0 gr.) vendu aux tenan-;P" ciers à fr. 0.4G au cours du jour produit, débité :, en détail, 1 fr. GO minimum, soit' un bénéfice de c- 1 fr. 14 ou environ du deux cent cinquante pour ■1~ cent! Notez que la même portion de pain, très tl_ légèrement enduite de graisse, confiture ou si-s'e rop, se vend dans les mêmes établissements, 35 es centimes. Dans l'un et l'autre cas, màis dans le premier surtout, il s'agit d'une exploitation éhon-1? (ée à laquelle il faudrait mettre fin. La clientèle ait jie ces établissements presque toujours établis près 'e_ des marchés du Centre ne rechigne pas, trop heu-ne reuse d'avoir un morceau de pain supplémentaire e,u à se mettre sous la dent; mais si les moutons se laissent tondre bénévolement n'est-ce pas aux n,c autorités à intervenir ? Et à propos de ces rations .a supplémentaires de pain est-on bien sûr qu'elles in sont toujours employées à l'usage auquel elles a" sont destinées, c.-à-d. aux besoins des clients ? Pour peu que les inspecteurs de la rue Van Or-û- lev procèdent à une enquête sérieuse, ils pour-raient se convaincre que si la moitié est réservée u- à l'usage des membres de la famille du patron -ie ou de quelques privilégiés (bons clients ne regardant pas à la dépense), qui en reçoivent tant a- qu'ils veulent au nez et à la barbe des clients de moins favorisés, les 250 p. c. de bénéfice sur la ;s, première moitié peuvent bien compenser l'aban-a- don de l'autre moitié. Un échevin de Forest dé-3n tournait bien la farine du C. N. « pour faire la à charité ». Le tout est de savoir si la distribution Je de ces rations supplémentaires doit servir à pro-ùt curer des bénéfices usuraires à ces patrons. Notre éducation morale laisse fort à dé-;s' sirer. Qui n'a plus d'une fois constaté en tram, ur par exemple, que lorsqu'une place était à céder pour une vieille dame, ou une mère avec entants, ;s, ou à une simple femme, c'était presque toujours u- un soldat allemand qui l'a lui cédait le premier t es Sous ce rapport comme sous bien d'autres, nous ti- avons encore beaucoup à apprendre de l'Allema-QS gne et de ses principes d'éthique. a.î Certains fonctionnaires et fournisseurs enri-chis par la guerre étalent tout de même trop de cynique ostentation. Ils oublient le proverbe: !•_ « Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se e brise». Si dorée qu'elle soit, leur cruche pourri rait aussi se briser un jour. ;é Naguère, une commande de savon allait être lu faite; on a découvert .que l'acheteur touchait :s, une commission de 40,000 fr., l'intermédiaire gant gnait 300,000 fr. Il paraît qu'on pèse les animaux à I.una-Park, e5 devant ie vendeur et le pcscur seuls; rarement, Te il, y a là un délégué de l'administration ; alors, u- d'une bête de 65 k. on peut «par erreur» faire r<3 70 k. ; 5 k. à 15^ fr. font 75 fr. que l'on se par- tnrrf» Ipq IVTn ern ci n ç Tîrn-upllnic -no vnn «- lr»c *7<f\ L- dans notre -première ligne. A-pris des combats acharnés le premier choc de l'ennemi a échoué sur les hauteurs au sud-ouest de Soissons, à l'ouest de Hartennes, à l'est de Neuilly, au nord-ouest de Château-Thierry. Les colonnes, ennemies en marche sur le champ de bataille signalées par nos aviateurs et efficacement combattues par ceux-ci ont annoncé la contin::atio/i^des attaques. Elles eurent lieu le soir après une recrudescence de feu d'artillerie des plus violentes. Entre Aisne et Ourcq elles s'écroulèrent déjà pour la plupart sous notre feu devant nos conirc-attaques au sud de l'Ourcq. Au nord de Hartennes nous rejetâmes l'ennemi au delà de ses. lignes de départ. Nos troupes signalent les pertes les plus lourdes de l'ennemi. Un grand nov-ibre de tanks gisent démantibulés devant notre front. Au suri de la Marne activité modérée d'artillerie durant toute la journée. Au sud-est de Ma-reuil des attaques partielles réitérées de l'ennemi furent re-boussées. Durant la nuit nous avons retiré nos troupes se trouvant au sud de la Marne, sur la rive septentrionale de la rivière, sans être aperçus par l'ennemi. Ce,niais locaux au sud-est et à l'est de Reims. Au sud-ouest de Souain, nous avons repoussé des attaques françaises avec des pertes sanglantes pour l'ennemi. Hier nous avons dé n•, ivcau abattu 30 avions ennemis et 7 ballons captifs. Le lieutenant Loe-ivenhardt a remporté sa [Orne et sa iOme victoire aérienne, le lieutenant Wenckhoff sa 80e, le capitaine Berthold sa 38e. le preriier-l.eutenant Loerzer sa 27me, le lieutenant Jacob sa 2bme et le lieutenant Koenneke sa Z2me. BERLIN, 10 juillet. — Officiel du soir: Combats locaux au nord de la Lys. Sur le champ de bataille entre Aisne et Marne, une nouvelle tentative de percée française a échoué avec les plus lourdes pertes pour l'ennemi. BERLIN, 10 juillet. — Officiel: ILa guerre aérienne Au courts d'attaques exécutées ce matin par plusieurs avions ennemis contre nos installations de dirigeables de Tondern. quelques simples dégâts matériels ont été causés, il n'y a pas de vies humaines à déplorer. BERLIN, 20 juillet: La guerre soi's-marine, Sur le théâtre de la gt.erre septentrional, nos sous-marins ont détruit 10,500 tonnes de jauge brut. AUTRICHIEN VIENNE, 10 juillet. — Officiel: Dans la région qui s'étend des deux côtés d'A-siago, nous avons repoussé en partie par notre feu et en partie par contre attaque des agressions ennemies précédées d'un violent feu d'artillerie préparatoire. Une attaque italienne échoua également dans la vallée de la Brenla. En Albanie escarmouches entre troupes de couverture.BÏÏL&ABE SOFIA, 17 juillet : Front de Sïacédoine: Au sud-ouest des sources du Skumbi, action de reconnaissance couronnée d'un résultat favorable pour nous. Au nord de Bitolia et sur quelques Points dans la boucle de la Czerna, rafales d'artillerie réciproques de brève durée. Au sud de Gewgheli, nous avons dispersé un détachement d'infanterie ennemie renforcé. 23 officiers et 1,279 soldats, et ia Se division italienne, 77 officiers et 3,602 soldats. Au total, il est passé depuis le soir du 17 juillet, en prisonniers français : 320 officiers et 13,530 soldats ; en prisonniers italiens : 81 officiers et 3,855 soldats ; en (prisonniers américains : 9 officiers et 224 soldats, soit en tout 410 officiers et 17,617 hommes, par les dépôts de prisonniers allemands. A ces lourdes pertes, en prisonniers, il convient d'aiouter les pertes inouïes de l'ennemi en morts, blessés et disparus, nui par suite des contre-attaques en masses ultérieures, se sont extraordinairement aggravées. Entretemps, le nombre des prisonniers non blessés a dépassé le chiffre de 25.COO. Le joui" ds la contre-offensive Berlin, 19 juillet. ~— Tandis que les Français reculaient les deux premiers jours de bataille en combattant, dans les forêts boisées au sud et au nord de ia Marne, ils ont concentré le troisième _ jour les forces de toutes les. divisions et batteries disponibles en vue de contre-atta-ques_ furieuses. Dès l'aube grise et lourde, 'Is ouvrirent un feu massé sur plusieurs rangs de profondeur contre toutes les voies et gorges d'accès, et les canons de gros calibre firent rage dans la vallée de la Marne. Autour de chaque village, de chaque ferme isolée s'étendait un cercle de fer et de feu. Une grêle de grenades gazeuses, brisantes et incendiaires s'abattit sur ; tout ce qui se trouvait à portée des canons français à_ l'intérieur des villages. Pour la première fois dès le soir du lu, les Français se ruèrent à l'assaut, mais ils ne déployèrent toute leur force que lors du choc qui se produisit le matin du 17 Ils voulaient à tout prix reconquérir la vallée de la Marne. Néanmoins, les divisions d'attaque allemandes maintinrent opiniâtrement ce qu'elles avaient conquis. Les Français durent s payer leur insuccès au prix de milliers de sacrifices sanglants. Au nord de la Marne, des divisions infatigables réussirent même" à étendre leur (position vers le Sud-Est. L'offensive aiisr/iastdo ne serait «u'un entr'actc La Haye, 18 juillet. — Du «Nieuwe Courant» : Il s'agit d'une offensive allemande de moindre importance et non de l'offensive allemande que nous attendons et qui- dépassera par sa force colossale les deux précédentes et dont les fonnes compliquées doivent donner le coup de grâce aux Alliés. Comme nous l'avons immédiatement supposé, l'offensive est dirigée contre Ueims et les montagnes au sud de la ville. Nous nous trouvons plutôt en présence d'une attaque du même style que celle des 10 et 11 juin, des deux côtés de l'Oise, qui avait pour but d'établir une meilleure communication entre les fronts de la ipre \ mière et de la deuxième offensive, en d'autres mots : d'un entr'acte. La séparation des armées anglaise et française et le refoulement des Anglais vers la côte de la Manche reste, de ( même qu'en mars, l'objectif principal, c'est pourquoi nous n'attribuons point à cette attaque une signification particulière, malgré que les commentaires de Reuter et de Havas voudraient 1 nous faire accroire que nous nous trouvons en présence de la cinquième offensive échouée. Nous parlons ici de deux offensives ; Reuter et ] Havas parlent de quatre. Nous craignons qu'au ; point de_ vue stratégique, notre compte ne soit plus logique, puisque l'offensive en Flandre et j celle du 11 juin à l'Oise sont en réalité des par- ; ties inséparables des attaques préparatoires de | grande envergure. Bien qu'engagée sur un vaste front au début, nous considérons cette attaque comme une attaque locale sur une vaste éten- .1 1 1 .. _ A 11 1_ ^ ' f ' ' u w e o «-m u» m g<*eaio j-wmst mouvement serait parti de l'intérieur du pays. Le généralissime d'alors, Pétam, aurait deman-de çl enrayer cette propagande aux pamphlets ams^que des mesures pour que les ouvriers mo« bihseo ou soldats suspects de tendances bolche< vis.es fussent envoyés au front; il. aurait demandé en outre une surveillance rigoureuse de la presse et la repression du mouvement, qui aurait sevi sur tout le front entre Verdun et 1 Aisne; toutefois, on ne serait pas arrivé à dé-Periq UnC d:rect!0n. unifiée de ce mouvement. i;I - V p°- ensuite les procédés de la po- Malvv l'n.V •-PayS ^,mant la Période où n'a n-^ flIt n J^CÎ1°?S ; 11 regrette que Malvv liait pas tait aueier de nombreux meneurs ou-' tr.ie/s C0UPables de sabotage. Assurément, il ne pas abuser du soupçon à l'égard des ouvriers ; et ces organisateurs de sabotage n'ont rien de commun avec les ouvriers. ™i;LXaPP<*rte.urj sévèrement l'attitude de la police, surtout du rcipuie bureau II dans les af-' taires d espionnage ou de scandales ; il expo=e Ie5 rieuses à charge de Caiilaux o^rtout. J3iec que pretenaûment produits à tit-e cl accusation contre Malvv, il est manifeste que contre Gaiflaifx S°nt destlnés à exciter l'°Pmion Les derniers moments do a uval 20 juillet. — Le «Berliner Tageblattï nnonce avoir lu dans les journaux français,'; iu sujet de 1 exécution de Duval, l'ex-directeur iu «bonnet kouge», que l'inculpé avait mainte-au son ca.me et son sang-froid depuis le rejet de son recours en grâce jusqu'à i'mstant fa-] ai. il a ete rusillé à Vincennes, par 13 volontaires, après _ s'etre laissé lier les mains, mais >ans consentir a se laisser bander les yeux. A :ilL„qU?,stl°a si- avait encore quelque chose à i.re, i) répondit négativement. Sitôt après la' Jremiere salve, il tomba mort sur ses genoux .ouctie par la presque totalité des balles. Le service téiégi-aphique en;.-o les pays cta i è-mente Le «Cornere délia Sera» écrit que jeudi, les nouvelles télégraphiques arrivant de Paris et de Londres n ont pas été reçues tu Itaiie. le «Koriïnsin fîegenies» tonsîiié par les Anglais? Berlin, 19 juillet. — De la « Gazette Générale de l'Allemagne du Nord » : « Au cours . i une de ses dernières séances, le conseil hol- ' landais de navigation s'est occupé également A*casJ?u "' KoPinglu Regentes ». Ou parait y être d avis que le vapeur aurait été coulé par une torpille allemande, ce qui a naturel-.ement produit, en Hollande, une impression jonsiderable. Un capitaine a néanmoins dépare au cours d'une séance du conseil de na-.'tgation, qu un sous-marin anglais avait étô i/,ni0n " Koningin Regentes ». r„°"? déclaration authentique du capitaine hol-lanopis, justifie ainsi la conclusion que si Ur! im ti0F a£P 4 y a* la faute doit i're împutee aux Anglais. Orateurs américains a Chicago, une camlpagne antiv lacit.Sie, menee par des orateurs qui s'engagent 1 saisir toute occasion de prôner la guerre • !a nhe comporterait 400 de ces athlètes du pognon; en une' semaine, un million d'habitants ^rnfatwCOUté /RUrs harangues qui, invariable-' nent, doivent durer quatre minutes. Il v au-«u, a Chicago, 25,000 amateurs désireux de lselaure-iiint parole; en l'espace d'une semaine, 1S auraient pronouofi CM diSrmiro c-r» x tes depuis un an surtout dans toute l'agglomération. bruxelloise, par les grandes laiteries qu: gaspillent ainsi le lait dont sont privés les femmes, les malades et les enfants mais qui, er glaces, rapporte 3 ou 4 fr. le litre aux laiteries, Depuis quelque temps, les syndicats socialistes sortent de leur torpeur et rappellent leui existence aux exploiteurs du prolétariat qui poussent un peu loin l'exploitation (patriotique U dt malheureux travailleur, principalement de l'employé. C'est certainement l'employé qui aura ét< le plus malmené pendant la guerre, et ce, parce <jue froçj faiblemant organisé. Constatons cependant que depuis un certain temps, l'employé semble avoir compris que son salut viendra de l'organisation syndicale ; il sent que le Syndicalisme seul lui permettra d'engager la lutte avec son puissant ennemi : l'exploiteur ! En peu de temps, le syndicat des employés a passé de 1,500 à 4j,000 membres! Ce syndicat vient de livrer son premier combat, la grève du . Grand Bazar, dont il est sorti par une brillante victoire. On peut compter qu'après la guerre les employés joueront un rôle important dans le vasto^ mouvement du prolétariat qui se prépaTe déjà. Certains exploiteurs connus et qui regretteront peut-être bientôt amèrement la façon ignoble dont ils auront exploité leurs honnêtes employés pendant la guerre, commencent à chercher quelques moyens aussi hypocrites que clé-lico-patriocrates pour combattre la nouvelle mes-•tlali'té socialiste-*révolutionnaire dont^ la masse des prolétaires en veston commence à s'animer. Des œuvres louches, menées par des^ exploiteurs en vue des partis bourgeois et même catholiques, dont certains ont gagné des millions pendant la guerre, en exploitant hypocritement, en bons patriotards jusqu'auboutistes leurs malheureux employés et ouvriers, poussent comme des champignons dans les ténèbres, mais font fiasco I Les employés ne se laissent plus prendre par ces mauvais bergers, ils savent ce que valent les titres ronflants, œuvre X, coopérative \Z, etc., pour venir en aide à la classe-tampon, c.à-d. à la «petite bourgeoisie» comme ces messieurs appellent les employés. Tous ces enrichis pendant la guerre et grands chevaliers décorés de l'ordre de lèche-botterie seront bientôt démasqués et leurs tentatives pour étouffer les plaintes du travailleur des magasins et bureaux seront enrayées par la force syndicale croissante des employés. ^ Un «neveu de Beulemans», docteur en médecine, abuse quelque peu de la permission pour démolir les thuriféraires de Charles Van Lerber-ghe quond il m'écrit : «Revendiquez sans crainte pour la Wallonie le dit poète (?) Pas un intellectuel ..flamand me vous le disputera. Suave giiteux, moisissure venue parmi tant d'autres dans une latinité vidée jusqu'aux moelles, il :passa son inutile existence à balbutier comme un enfant, à l'âge de la chaise percée, des mots, des mots et jamais que des mots, en se livrant à de prétentieuses érections vers l'infini. Dans ce double exercice, conjonction de l'impuissance et de la vanité, son pauvre cerveau ne_ recueillit pas plus de «lumière» que ne pourrait le faire 'un hibou aveugle-né contemplant le soleil. Pour .être poète, sauf dans la France contemporaine, il faut plus que tripatouiller la matière des mots, il faut savoir la magnifier par la vie des Jdées, il faut plus que des anges qui sourient ou qui pleurent, mais des an,ges contant quelques-unes des merveilles des cieux. Plus que de sempiternelles portes d'or que l'on s'efforce vâi-neinnt d'ouvrir, mais des portes qu'on franchit comme un jeune dieu pour recueillir quelques rayons des vérités éternelles ! Le prétendu poète que voiis avez glorifié n'est qu'Un pauvre halluciné, un cas pathologique, vulgairement : un gâcheur de pâpicr». Si Van Lerberghe est à peine vraiment poète dè race flamande, il n'est g-uère plus ni mieux à sa place dans les rangs de la phalange glorieuse des poètes wallons. I.a poésie naît sur tous les terroirs et l'impuissant, rejeté à bon droit d'une race, ne saurait être salué par une autre comme un représentant attitré de son élite intellectuelle ou morale. Toutes les élites se valent à peu près en fait. Au reste, Charles Van Lerberghe comme Emile Ver-taeren lui-même a été fort Surfait par snobisme et surtoiît |5ar l'abus de l'encens officiel. Après avoir nié trop longtemps nos hommes de valeur "et les a^Çi* laissés dans la misère on en a sacré tel| par fournées entières selon le caprice et le Ïàvoritisraë minis'&éritl et journalistique _ domi-aant' C'esf aiiosi aûe Verhaeren. pour avoir bavé ^^Çrêmârtrûê^ïûecesontt fournisseurs. Il est très difficile de devenir fournisseur si on n'a pas là quelque ami. « L'on fait fausse route, nous écrit un professeur, lorsqu'on nous déclare : « Que des catastrophes inouïes telles que celle que nous vivons ne sont explicables que par le juste courroux de la divinité. Belle justice, en vérité, que celle d'un Dieu qui châtierait des millions de créatures, depuis l'enfant jusqu'au vieillard, pour punir les crimes de quelques centaines d'ambitieux, financiers ou traîneurs de sabre. S'il existe en Belgique des «rens qui savent lire pour croire à de pareilles balivernes, je les plains sincèrement. Généralement, ceux qui souffrent le plus de la guerre sont ceux-là pour qui la vie était dure déjà pendant la paix et vous voudriez qu'ils soient encore punis! » « Vous vous moquez du pauvre monde, Monsieur, écrit un autre. Je ne vous reconnais pas là. Je vous connais et Je vous considère pourtant comme un brave homme. Vous parlez comme les plus hainaux de nos calotins ou comme nos bons curés en 1914; seulement, leur but était l'antipode du vôtre, les mêmes clichés servent toujours. A mon humble avis, si la paix ne se fait pas bien vite ce ne sera ni le Vatican, ni les monarques, ni les gouvernements actuels qui la feront, ce sera le peuple qui la fera en balayant les gouvernements de l'Entente. En supprimant la cause, il supprimera l'effet. Plus le temps passe, mieux le peuple comprend que c'est à lui seul que l'on fait la guerre. Peut-être les salons capitonnés empêchent-ils les dirigeants d'entendre la sourde rumeur de la masse qui gronde; je crois cependant qu'ils se doutent de quelque chose, car il est visible aujourd'hui que les plus enragés jusqu'auboutistes voudraient la paix ; tous ils redoutent l'émeute. Plus il reculeront, mieux ils sauteront. » Tout beau ! mon cher savant. D'abord, il est clair pour un philosophe que le peuple est coupable de permettre à ses mauvais bergers de le mener aussi bêtement et aussi docilement à l'abattoir. Voilà une vérité que les Belges doivent s'entrer dans la tête avec accompagnement de vigoureux mea culpa. Nous nous sommes sottement laissé entôler par la clique officielle qui nous a caché la vérité trop longtemps. Aucun référendum n'eut lieu sur la guerre, aucune publication des conventions secrètes ou virtuellement acceptées avec la France et l'Angleterre. C'était la nuit de l'ignorance totale et le peuple acclamait et approuvait sur un mot d'ordre la folie de nos gouvernants qui perdaient tout sang-froid et suivaient en moutons les visées de Paris et de Londres. Ils le font encore en ce moment. Enfin, il y a — l'occultisme, la religion, l'ésotérisme, la raison logique, le bons sens et les lois biologiques le prouvent — une interdépendance de solidarité et de répercussion fatale entre les parties solidaires et inséparables d'un tout tel que la collectivité humaine. Le Karma proclame avec la Kabbale que « toute la race fléchira et souffrira sous le poids des iniquités accumulées de chacun ». Or, qui oserait mer, sans abuser des mots, que la société moderne, si meur-trièrement injuste pour les pauvres et les faibles, n'avait pas. et depuis longtemps, largemert mérité un châtiment exemplaire? Marc de Sa!m. LH GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 20 juillet — Oficiel de midi: Théâtre da la guerro à l'Ouest Croups ti'arméss du prince héritier Rupprech! L'activité des Anglais a augmenté en certains secteurs. Près de Meteren, au nord de Merris et au sud de Vieux-Berquin, l'ennemi a attaqué dans la matinée. Il a pris pied dans Meteren. Pour le restant il a été repoussé et a laissé des prisonniers entre nos mains. Groupa d'armées du Kronprlnz allemand Entre Aisne et Marne la bataille a poursuivi son cours. L'ennemi s'est apprêté de nouveau à la percée sur tout le front de combat. Des automobiles blindées ont pénétré le matin de bonne heure nne, deux avionser.nemis; un troisième avion ennemi a été atteint par nos' batteries de défense et s'est abattu en flammes derrière nos positions ait Var-dar.FRANÇAIS PARIS, 19 juillet. — Officiel, 3 h., p. m.: Entre Aisne et Marne nos troupes surmontant la résistance de l'ennemi, qui a amené de nouvelles réserves, ont réalise hier en fin de journée une avance sensible et accru le chiffre de leurs prisonniers. La bataille se poursuit avec acharnement. Sur tout le front à l'ouest de Reims les troupes ont mené hier de vives attaques. Au sud de la Marne, nous avons repris Montvoisin et rejeté l'ennemi aux lisières est d'Œuilly.Au nord de la rivière nous avons réalisé des progrès dans le bois de Roi ainsi que dans le bois de Cour ton, entre Poterne et Pourcy et porté notre ligne à un kilomètres à l'Ouest.Plus au tiord les Italiens ont enlevé le Moulin de l'Ardre et conquis du terrain dans la région de Bouilly. Au cours de ces actions nous avons capturé quatre canons et trente mitrailleuses et fait quatre cents prisonniers. Entre Montdidier et Noyon ainsi qu'en Woevre des coups de main sur les lignes ennemies nous ont permis de ramener des prisonniers. PARIS, 19 juillet. — Officiel, 11 h., p. m.: La bataille commencée hier entre l'Aisne et la Marne a continué toute la journée avec une extrême violence. L'ennemi, réagissant sur toute la ligne avec des réserves importantes a tenté d'arrêter notre progression. En dépit de ses efforts,nous avons poursuivi notre avance sur la plus grande partie du front. A notre gauche, nous nous sommes maintenus sur les plateaux au sud-ouest de Soissons et dans la région de Chaudun. Au centre, nous avons dépassé de trois kilomètres, en certains points, la ligne Vauxcastille-Villers-Hé-lon-Noroy-sur-Ourcq. A droite, nos troupes ont conquis depuis de haute lutte, le plateau au nord-ouest de Monnes, la hauteur au nord de Cour-champs et progressé au delà de Torcy. Le chiffre des prisonniers actuellement dénombrés par nous dépasse 17,000 dont deux colonels avec leur état-: major, fflous avons pris plus de 360 cations dont E une batterie de 210. ITALIEN ROME, 18 juillet. — Officiel: Sur tout le front combat modéré des deux artillerie et activité habituelle de nos détachements de reconnaissance. Dans la nuit du 17 des dirigeables de marine et hier matin de bonne heure de puissantes escadrilles d'armée et de marine ont lancé avec un effet constaté 8,000 kilogrammes de bombes sv.r les installations militaires du port de Pola. Durant la nuit dernière nous avons exécuté des entreprises de moindre envergure sur d'importants points ennemis derrière le front. Trois avions ennemis ont été abattus en combat aérien. ANGLAIS LONDRES, 18 juillet. — Officiel: Au cours d'une heureuse opération locale exécutée dans les environs de Villers-Bretonneux, les Australiens ont avancé leur ligne au sud-est du village sur un front d'un mille ; ils se sont emparés de deux canons de campagne et de mitrailleuses et ont fait un certain nombre de prisonniers. Nous avons amélioré nos positions à l'est d'Hè-buterne, prononcé une attaque fructueuse au sud de ce village et repoussé des troupes d'attaque allemandes au sud de Bucquoy. Au sud-est de Robecq, une attaque efficace a \ laissé 30 prisonniers entre nos mains. «4» DERNIERES DÉPÊCHÉS L'Orfensiva et la Contra-Offensive en Champagne Les prisonniers Berlin, 19 juillet. — On peut juger de quelle façon extraordinaire la puissance combattive de nos ennemis a été de nouveau affaiblie par la nouvelle offensive des deux côtés de Reims, rien que par les chiffres suivants Se rapportant aux prisonniers non blessés tombés aux mains des Allemands. La 8e division française a perdu en prisonniers non blessés 33 officiers et 2,241 soldats; la 4e division française, 37 -officiers et 1,58$ soldats ; la 51e division française, 56 officiers et 1,768 soldats ; la 124e division française, 35 officiers et 1,201 soldats ; la 132e division, A i"--, l' v M C- g,.ins de terrain considérables;" mais il est a supposer qu'abrès quelques corps à corps et surtout après de nombreux commentaires de la presse, cette attaque sera suivie de nouveau rapidement d'une pause. La suerra aérienne Ringkopin.g, 18 juillet. — Deux aviateurs anglais ont atterri'ce matin à la côte occidentale du Jutland, ipar suite du manque de benzine. Copenhague, 19 juillet. — Le «Stiftstidende» annonce : Ce matin vers 4 heures, 3 aviateurs anglais montant, à ce quei l'on suppose, de grands biplans venant du nord-ouest de Vester Vedsteg, ont volé dans la direction sud-est de Londres. Quelque temps après, un avion retourna. Deux avions anglais se sont abattus près de Guldager et tie Skallinde. L'-occupant de l'avion tombé près de Guldager a été carbonisé dans son appareil ; les survivants ont été transférés à Rabjorg-, La guerre sous-marine Amsterdam, 19 juillet (Reuter). — Un vapeur français a été attaqué (par un sous-marin et coulé. L'équipage a quitté le navire au moyen de 2 canots. Londres, 19 juillet (Lloyds). — De New-York : Le vapeur «Oosterdyk» a sombré en haute mer, à la suite d'une collision. La question beîgo Le « Journal des Débat3 » de Paris commente ainsi la déclaration du chancelier allemand concernant la Belgique : —• La question belge, dit-il, est un problème qu'il est impossible d'esquiver. Le comte Hertling ne s'est pas encore exprimé tout à fait clairement et il s'en est teinu à îa théorie du gage. Il a exposé ses vues quant à la restauration future de l'indépendance de la Belgique, mais ce qu'il en a dit ne suffit pas. » Le « Journal du Peuple » émet une appréciation tout autre. —■ Le Chancelier, dit-il, a fait faire à la question un pas très important. Il a parlé dans les termes les plus clairs : jamais, depuis le début de la guerre, on n'avait entendu prendre un engagement aussi net et préparer aussi bien un terrain de négociations. Si les Alliés obtenaient satisfaction à l'égard de la question belge, cela faciliterait grandement un accord général. Il ne reste plus à connaître maintenant des intentions allemandes que celles qui concernent les anciennes provinces russes où les Alliés ont des intérêts; il est évident, au surplus, que si la situation qui y règne actuellement devait perdurer, la paix serait encore lointaine. » Ls bombardement de Paris On mande de Genève que l'intensité du bombardement du centre de Paris a rendu nécessaire l'évacuation de l'ambulance du Louvre ainsi que des principaux bâtiments publics. La pénurie de papier en France L'Agence Havas annonce que l'office national de la presse à Paris a décidé qu'à partir du (premier septembre, les journaux devront paraître deux jours par semaine sur deux pages et quatre fois sur quatre pages. L9 procès Maivy Paris, 19 juillet. — Un rapport Havas annonce que le procureur de la République aurait prononcé hier un virulent réquisitoire concluant à la culpabilité de Malvy, à sa traîtrise susceptible de compromettre l'existence du pays. Malvy pourrait, moyennant circonstances atténuantes, être interné cinq ans dans une forteresse ; le procureur de la République a la conviction. de le voir proclamer coupable. Berne, 19 juillet. — Les journaux de Lyon annoncent que Pérès n'attribue pas à une propagande pacifiste les révoltes survenues au front au printemps de 1917. Plusieurs sénateurs ont réclamé le huis-clos, ce que Dubost n'accordait pas, car, dit-il, cela est contraire aux règlements. Pérès déclare que l'insurrection aurait soulevé 75 régiments d'infanterie et 23 bataillons de chasseurs. La (plupart des régiments auraient été complètement désorganisés et auraient refusé d'obéir. Ils auraient, en défilant, chanté l'Internationale et n'auraient absolument pas été utilisables au front. Le grand quartier aurait attribué le mal à une propagande pacifiste au moyen de pamphlets répartis dans toute la France, au contact avec les troupes russes, aux éloges de la presse pour la révolution russe et à l'extension de l'ivrognerie dans l'armée. Ce qu-on" se trouve au côjjcért, au théâtre" ou au1 cinéma, on voit subitement interrompre la re-' présentation (pour une harangue de i minutes i Les orateurs se produisent au moins une fois par semaine dans les écoles publiques, pour dé-} clarer aux cieves adolescents que l'Etat compte forte F0ur- yaincîe l'Allemagne. Mêmes eM foits du cierge dans, les églises: discours en plu-) sieurslangues d ailleurs, et on a même ï'avan-1 tage d entendre des orateurs nègres. La justice aux Etats-Unis Berlin, 19 juillet. — Les assassins du sujet allemand Robert _ Kraiger ont été acquittés par Ja Justice américaine; le «New-York Times» qua< Iitie cet acquittement de crime grave contro cquite. Le defenseur avait fait appel à une loi nouvelle. La vieille loi remaniée était uns honte et un Scandale; on peut en dire autant dp ia nouvelle, qui voit également, dans l'assas* sinat, une institution légale des Etats-Unis. Le «New-York Evening Post» qualifie de gra-ve îniraction a^ la Justice l'acquittement de ces'* assassins; le fait, dit-il, n'était pas douteux; seu^ lement, le jury s'est refusé à condamner les cou-pables ; le verdict signifie qu'il n'est pas crimi-1 net de tuer un Allemand, et toute cette regretv table . affaire devrait être la honte de tous les Américains. La «Gazette Générale de l'Allemagne du Nord»-s exprime ainsi : Nous confirmons l'avis de ces journaux américains au sujet de ce crime exécra-) ble de là (populace américaine; la justice, au*' Etats-Unis, se rend complice des assassins eni acquittant les malfaiteurs qui ont tué un Alle-> mand innocent. Uns vaguo de froid en Amérique du Sud Les journaux parisicins apprennent de Rio-/ de-Janeiro que la température y est descendue-brusquement à 10 degrés au-dessous de zéro. Au Parlement roumaFn Bucarest, 19 juillet. — Le député Stolojeu a pçsé au Parlement une question au sujet de l'interview de Take Jonescu par le reporter dtv «Corriere dçlla Sera», comme quoi le roi et la Nation seraient demeurés partisans de la politique de JBratianu. Le premier ministre Marghi-| loman déclare : «Nous connaissons tous le ver-i1' biage Intarissable de Take Jonesku. En 1913,: nous pouvions lui rabattre le caquet ; maintenant qu'il prend la (parole à l'étranger à titra' de simple particulier, nous n'avons aucun moyen de l'empêcher de nuire au pays par ses discours. Nous savons la valeur qu'il faut attri-'. buer à ceux-ci ; tout le pays qui les accueillait avec des rires y a déjà donné la réplique. Te me borne à ajouter qu'au moment où la Nation/ roumaine salue avec enthousiasme le retrait de la plainte à charge de Bratianu, il y a vraiment un tour de force à affirmer que le peuplé roumain est demeuré fidèle à la personne et à' la politique de Bratianu, strataigème qui ne peut réussir même à Take Tonescu. En ce qui concerne S. M. le Roi, je déclare que personne n'a des titres à parler en son nom. Quant à 'la tendance politique du (pays, seu^ le gouvernement peut l'exprimer ; seuls, les aci tes du gouvernement peuvent amener la Rou< manie à contracter des obligations vis-à-vis de l'étranger. Le gouvernement a été appelé ai* pouvoir par la confiance de S. M. le Roi, confiance qui fut confirmée par les élections, et qui repose sur une base inébranlable. Chacun' peut s'en rendre comlpte à tout moment déter-s-miné. A cet égard aussi, je ne puis qu'affir-'i mer ces déclarations absolument contraires à la! vérité. j De vifs applaudissements ont salué les décla-.^ rations du premier ministre. ) . , Châtiment nour l'asssssinat de Mirbach ' Berlin, 19 juillet. — La cérémonie solennelle à la mémoire du comte Mirbach, tombé victiaîé du devoir, soulève la question du châtiment ra-, pide et suffisant d'un acte aussi odieux. On ne' peut, suivant l'opinion émise de différents jour-] naux, qu'espérer et attendre que le gouverne-; ment sowjct dclploie toute son énergie pour le, châtiment des coupables. D'ailleurs, on n'a psfe' confirmation de la rumeur -comme quoi l'un des assassins, du nom d'Andrejew, serait déjà ex4-' eu té. Par contre, les informations parvenues i* source compétente signalent qu'on aurait fusillé 13 des socialistes révolutiônnaires prévenus d'a-î voir organisé le crime ; de plus, il y aurait, en prison préventive, un grand nombre de mem-; bres de ce parti, incarcérés jusqu'au moment oùj l'on au» d£Laxm.iné leuj participation à l'assasi sinat. Btetans&e 2î JuiHot 1313, . K» jsgg Dimanche 21 «fuiëiel: ÎB18. - N° î 3S5

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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