Le bruxellois: journal quotidien indépendant

931 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 20 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 03 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/901zc7tc3c/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Le Bruxellois JOURNAL/ QUOTIDIEN INDEPENDANT Samedi 20 Juillet 1913. ■ N° 13S4 . ABONNEMENT f Bruxelles' - Province - Etranger ; Le5 abonnements sont reçus exclusivement par tous le» [BUREAUX DE. POSTES. fô Les réclamations concernant les abonnements doivent $tre afcéssées exclusivement au bureau de poste qui a délivré, l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois:' 2 mois: 1 mois : Fr. 6.00 Fr. 6.00 Fr. S.00 TSRÂC3E : 125,©O© pàr josar Samedi 20 Juiiist 1918. - H> 1364 1 ANNONCES Faits dtven et Echos". \ . . La ligna, fr. 5.00 / Nécrologie 3.00 Annonces commerciales • ... j ..... , 2.00 Annonces financières , 2.00 PETITES ANNONCES.' . . La grande ligne. 2.09 Rédacteur en chef : Reké ARMAND Rédaction. Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserno TIRAGE : 125,000 par j©Ht ASSURANCES ET ABUS Nous avons toujours préconisé la reprise de toutes les assurances vie, accidents et incendie, par l'Etat. Ce monopole, institué par l'liabile ministre des finances Luzzati, en Italie, a rapporté chaque année, depuis 1913, au gouvernement des centaines de millions de lire. Les sociétés exploitent et grugent le public scandaleusement. En voici une nouvelle preuve. Des centaines d'assurés d'une compagnie d'assurances, ,qui n'ont été indemnisés que de 15 à 25 p. c. aux 'échéances, sont en train de se grouper en un comité qui revendiquera et défendra leurs droits, ce qu'isolément chaque assuré ne pourrait entreprendre avec chance de réussite. Les porteurs des polices de perfectionnement U— en réalité polices de prolongation ou recul de dates d'échéances — ont tout intérêt à se joindre à ce groupement d'intéressés. Voici quelques-uns des faits à l'appui, signalés par les journaux professionnels et autres, qui ont ouvertement dévoilé les abus en citant tout au long le nom d'une de ces sociétés visées dans les critiques actuelles. Le 16 septembre 1915, le journal d'assuran-' ces «Het Verzekeringsblad», de La Haye, disait : « La société en question a réussi à obtenir un jugement servant de base par lequel elle peut momentanément satisfaire par un règlement de 15 p. c. de la somme assurée échue ; le solde devant être acquitté un mois après la conclusion de la paix. Pourra-t-elle accomplir cette dernière condition ? c'est une autre question ! Le temps apprendra que cela lui est impossible et que cette compagnie, -par son jugement, n'a obtenu uniquement qu'un délai d'exécution. Une société d'assurances est une et indivisible et elle est obligé de traiter tous ses assurés sur un même pied d'égalité. Pourtant les assurés hollandais reçoivent 100 p. c. des capitaux exigibles, tandis que les assurés belges, qui en ont certes le ■plu$ besoin, doivent se contenter de 15 p. c. il peut paraître beau que cette compagnie paie 100 p. c. à ses assurés en Hollande, mais en fait, c'est une honte au désavantage des assurés foelges, qui ont à souffrir le plus des conséquences de la guerre. » Le même journal, daté du 1er octobre 1915, relatait ce qui suit : « Déjà avant la guerre, cette société se plaçait sous la protection d'une autre compagnie, parce qu'elle ne pouvait plus se soutenir sur ses propres jambes et c'était avant la guerre que le plan était conçu de « perfectionner » les assurances _ échues. Ce qui signifie que la compagnie essayait de se soustraire, était forcée d'essayer de se soustraire à l'accomplissement de ses obligations. Avant la guerre, nous avons attiré l'attention là-dessus. Actuellement que cette société offre a ses assurés, dont l'assurance est devenue exigible, de se contenter d'un paiement partiel ,et d une nouvelle assurance, ce qu'on nomme ,maintenant perfectionner les assurances, oui, actuellement il nous est de trop de croire encore a la bonne foi. » , Dans un autre numéro, le même journal prend plus nettement encore position, en disant que « tous ceux qui prétendent que telle société désignée peut ou pourra faire honneur à ses Engagements mentent, mentent sciemment ». . K v 3 journalistes belges n'ont pas été moins •severes. Une circulaire spéciale de la «Libre .1 ribune», datee du 31 janvier 1916, imprimait: « Telle société d'assurances, grâce à de multiples combinaisons apportées par son nouveau 'directeur, à réussi^ à proroger la majeure partie de ses contrats d'épargne, en leur assignant de nouvelles échéances pour 75 à 80 p. c. des mon-| tants primitifs, et ce, moyennant une prime nouvelle a payer en échange d'avantages nouveaux garantis. L'idée, pour originale qu'elle soit, a au moins le mérite d'aider à éviter de grands malheurs. » > Pour finir, nous citerons un extrait du «Messager 4e Bruxelles», daté du 20 septembre 1916 : m Sous l'égide d'une jurisprudence trop bienveillante, qui s'est formée sur la foi d'agissements réguliers, de nombreux organismes se garent momentanément de la faillite en acquittant de modestes fractions des sommes échues, reportant le reste à la fin de la guerre, et les aettçs 6'accutnulent formidables à côté d'un actif qui s'émiette pour l'entretien des exploiteurs. » Enfin le même journal, en date du 27 septembre 1917, caractérise en çes termes la vraie situation d'une compagnie qui est dans le même cas : «, Après avoir, pendant de longues années, ébloui la classe populaire à l'aide du faux mirage d'un domaine immobilier important et d'unè apparente prospérité assise sur une montagne de réserves scientifiquement calculées, l'institution dont il s'agit se trouva tout à coup fort dépourvue quand la guerre fut venue. Pourtant, elle put obtenir, grâce au prétexte fort commode que sa gêne extrême était, causée par les événements, un jugement spécial qui fit jurisprudence et qui l'autorisait à ne régler ses sinistres et échéances que partiellement et à remettre après la guerre les trois quarts de ses paiements. Cela lui permit de poursuivre cahin-caha son existence et de maintenir les prébendes d'un état-major que les résultats déplorables de leur gestion auraient dû disqualifier à jamais. Cela permit surtout au grand chef ac-tel de certaine compagnie moribonde de s'incruster dans la croûte de ce colossal fromage creux pour en grignoter le résidu assimilable, tout en se donnant des attitudes de rédempteur. Cependant, l'actif si glorieusement représenté dans les bilans comme un patrimoine de tout repos, s'était fondu rapidement comme neige au Soleil ; les dernières valeurs avaient dû être liquidées ou aliénées ; les immeubles, déjà grevés de lourdes charges, avaient été hypothéqués jusqu'au maximum et il ne restait plus d'autres (ressources tangibles, pour faire face aux acomptes et aux frais généraux, que les versements hebdomadaires fiévreusement collectés chez les petits as<:urps, systématiquement entretenus dans la confiance par l'appât chimérique d'un capital que l'on se savait dans l'absolue impossibilité de constituer, puisque les primes étaient englouties pour payer des dettes pressantes. » Voilà comment les différents journaux, em-boîjant une fois de plus le pas à nos critiques, ont révélé et ,confirmé la triste situation; il s'ensuit que tous les assurés de ces sociétés ont intérêt à se grouper, afin qu'énergiquement les comités de défense se chargent de "leurs intérêts menacés. Isolément ils ne peuvent rien, mais le groupemant d'ensemble sera fort et saura agir efficacement. L'union fait la force I Au surplus, si la justice belge fait toujours grève, il restera la suprême ressource de re courir à la justice de l'occupant pour faire, une fois de plus, hélas ! protéger le porte-monnaie de Belges cyniquement exploités et rançonnés par d'autres Belges. Marc de Salm. i£ — ■ . — _ La GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 19 juillet. — Officiel, midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest Groupa d'armées du princ9 héritier Rupprecht L'action s'est ranimée dans la soirée. Au cours 'de reconnaissances, nous avons fait plusieurs fois des prisonniers. Groupe d'armées du Kronprinz allemand La bataille s'est de nouveau déchaînée entre l'Aisne il la Marne. Les Français y ont commencé ifiir ctH&a-cffensive longtemps attendue. Par \l éfniiti d"% flus puissants escadrons d'autos &titidés, il ï riuMirenl d'abord à s'introduire far tiUjrfrie en quelques points isolés de nos lignes d'in-tfanitrie et d'artillerie les plus avancées et à infléchir nos lignes. Dans la suite nos divisions de 'position, en liaison avec des réserves tenues prêtes ont déiouè un percement par l'ennemi. Vers midi, les attaques françaises étaient vouées à l'échec dans la ligne au sud-ouest de Soissons-Neuilly, au nord-ouest de Château-Thierry. Dans l'après-midi, sur tout le front d'attaque, de très puissantes attaques partielles de l'ennemi se sont écroulées contre nos lignes. Les colonnes ennemies affluant vers le chamf du combat furent l'objectif de nos aviateurs de bataille qui recueillirent des succès. Nos aviateurs de chasse ont descendu 32 avion', appartenant à l'adversaire. Le lieutenant Loewen-hardt remporta sa S8e et sa S9e, le lieutenant Belle, sa 23e et sa 2!>e, le premier lieutenant Goeh ring sa 22e victoire aérienne. Contre le front méridional de la Marne, Ift Français, après leur insuccès du 1G et du 17 juillet, n'ont plus prononcé que des attaques partielles au sud-est de Mareuil. Ils ont été repoussés. Entre la Marne et Reims, et à l'est de Reims, V action est resiée bornée à des opérations locales, Des attaques ennemies au bois du Roi et de pan et d'autre de Coure y ont échoué. Nous avons fait des prisonniers au cours d'une agression couronnée de succès au nord-est de Frosnes et en repoussant des attaques partielles ennemies à le Suippes et des deux côtés de Perthes. Le' nombre des prisonniers ramenés depuis le 15 juillet a dépassé 20,000. BERLIN, 18 juillet. — Officiel du soir : Entre Aisne et Marne les Français ont attaqué à l'aide de forces considérables et de tanks et ont gagné un peu de terrain. Nos réserves qui se tenaient prêtes sont intervenues dans le combat. BERLIN, 19 juillet. — Officiel: La guerre sous-marine. Nos sous-marins ont coulé dans la Méditerranée hors de convois fortement proïégés i vapeurs d'environ 10,000 tonnes de jauge brute. Un vapeut d'au moins 6,000 tonnes de jauge brûle a été gravement endommagé par un coup de torpille, mais a pu accoster néanmoins un port situé dans le voisinage. En outre quatre voiliers moindres ont été coulés. AUTRICHIEN VIENNE, 18 juillet. — Officiel de ce midi: En Italie, pas d'événement particulier à signaler.En Albanie, l'ennemi est en contact avec noi troupes de couverture. Sur mar. Plusieurs escadrilles d'avions et d'hydroavions ennemis ont lancé environ deux cents bombes le 17 juillet sur Pola. Deux ouvriers civils ont éti tués; il y a eu, en outre, plusieurs blessés. Les dégâts s'ont peu importants. TURC CONSTANTINOPLE, 17 juillet i Front de Palestine : Recrudescence du duel d'artillerie dans le secteur du littoral. Nous avons repoussé une attaque d'infanterie ennemie dans le bassin du Jourdain. Vive activité d'artillerie sur tout le front. Sur les autres théâtres de la guerre la situation est inchan- FRANÇAIS PARIS, 18 juillet. — Officiel 3 p. M.: Nous avons attaqué ce matin les positions ennemies depuis la région de Fontenoy sur l'Aisne jusqu'à la région de Belleau et nous avons pénétré en un certain point de un à trois kilomètres, On signale des prisonniers. Sur le front de U Marne et en Champagne la nuit n'a apporté aucun changement. Au sud-ouest de Nanteuil-la-Fosse nous avons arrêté net une- violente poussée de l'ennemi.Au nord de Prosnes une attaque minée par les troupes de la Garde a complètement échoué. PARIS, 18 juillet. — Officiel, 11 h., p. m.: Après avoir brisé l'offensive ennemie sur U front de Champagne et de la montagne de Reims dans les journées des 15, 16 et 17 juillet nos trou pes en union avec les forces américaines se son\ portées le 18 à l'attaque des positions ennemies entre l'Aisne et la Marne sur une étendue de î5 kilomètres. Partant du front Amblêny-Longpont-Troësnes-Bour esche s,nous avons réalisé une avance importante dans les lignes ennemies. N oui avons atteint les plateaux qui dominent Soissoni au sud-ouest et la région de Chaudun. Entre Vil-lers-Hélon et Noroy-sur-Ourcq de violents combats sont en cours. Au sud de l'Ourcq nos troupes ont dépassé la ligne générale Marizy-Sainte-Gene-viève-Haulevesnes-Belleau,Plus de vingt villages ont été repris par l'admirable élan des troupes franco-américaines. Plusieurs milliers de prisonniers et un important butin sont entre nos mains. Aucun événement important sur les autres partiet du front. ITALIEN ROME, 17 juillet. — Officiel: Sous la protection d'une violente action de l'ar tillerie anglaise et française, un détachement bri tannique a pénétré dans les lignes ennemies éta blies au sua-est d'Asiago. Un violent combat s'est engagé avec les soldats autrichiens, qui ont sub, de fortes pertes et laissé Si prisonniers et 2 mi trailleuses entre les mains des Anglais. L'ennemi a exécuté hier plusieurs attaques lo cales entre les collines qui se dressent au sud-es> du Sasso Rosso et la Brenta. Dans le secteur si tué au nord du Grappa, l'ennemi a vigoureuse ment attaqué nos lignes avancées au sud du co> Tasson; il a été repoussé. Nos avions et nos dirigeables ont bombardé dei objectifs militaires, ainsi que les premières ligne: ennemies et leurs voies d'accès. Deux avions au trichiens ont été descendus. ANGLAIS LONDRES. 17 juillet. — Officiel: A l'est de Villers-Bretonneux, nous avons fai, des prisonniers et pris des mitrailleuses, grâct à une petite opération réussie. Dans ce secteur nous avons aussi repoussé une attaque ennemie Nous avons fait quelques prisonniers dans les en virons d'Hulluch. Au nord de Bélhune et à l'oùes de Neuville, nous avons fait des prisonniers ai cours d'engagements entre patrouilles. Près di Villers-Bretonneux, l'artillerie a été active e, s'est servie de grenades à gaz. 11 • 1 11 ' ■<>$£> DERNIERES DÉPÊCHÉS Uns démarche dss neutres en faveur de la î)aix Zurich, 18 juillet. — Les journaux suisses re produisent des informations romaines et de sout ce diplomatique neutre qui parlent avec certi tude d'une démarche commune des gouverne ments neutres près des belligérants, à l'occasio: du 5e anniversaire du début de la guerre, ains que d'un nouveau message du Pape aux souve rains des pays belligérants, message connexe la démarche susdite. Le japon veut traiter avec la Russie Londres, 19 juillet (Reuter). — De Tokio a1 «Times» : Le conseil diplomatique auxiliaire s réunira auiourd'hui dans le but d'approuver 1 décision du gouvernement en ce qui concern une intervention américano-japonaise commune il s'est néanmoins ajourné à la suite de l'oppc sition de deux de ses membres qui estiment qu la situation n'est Ipas assez critique pour un action japonaise. Berlin, 19 juillet. — On mande de Rottei dam à la «Gazette de Voss» d'après des rer seignements confidentiels de Tokio à Londre; que le gouvernement japonais ne croit pas d( voir se conformer à la décision des Alliés, mai que le Japon aurait dans l'intervalle chang d'avis en ce qui concerne la situation en Sibi rie. Entretemps, le Japon négocie avec le goi vernement des Soviets par l'intermédiaire de rt présentants, dans le but d'obtenir certaines gr ran-ties pour le calme à l'Est et (pour retirer 1 majeure partie de ses troupes de Vladivostol au cours des négociations. Il ne faudrait s'a tendre en aucune façon à ce que le Japon pr( fite de la situation actuelle de la Russie pov soigner ses intérêts ou les intérêts des autre . en. R'isSie 9 l'aide de la force armée. Le prés dent du conseil japonais regrette que des propagandistes étrangers (lisez anglais) répandent des nouvelles tendancieuses au Tapon. Il déclare qu'il ne croit pas que les événements d'Extrême-Orient puissent inciter le Japon à préférer des mesures belliqueuses à des négociations pacifiques. Le correspondant de la «Gazette de ' Voss» dit que ces nouvelles ont produit une vive impression à Londres et ont produit une action pessimiste en ce qui concerne l'action en Sibérie. On considère cette action comme un échec, car sans le secours du Ttipon, il n'y aura rien de fait. Des nouvelles hollandaises confirment les dires de la «Gazette de Voss». L'OFFENSIVE ALLEMANDS EN CHAMPAGNE Le passage de la Marne Berlin, 18 juillet. — Presque partout', l'établissement de pontons Iput se faire sans en-cfambre. Dès les premières heures du jour, Dor-mans fut pris d'assaut et de même que cette loca. lité, les villages marnois de Reuijy, Sauvigny, Courthiezy, Soully, Chavenay, Vass£ Boucquigny et Troissy tombèrent aux mains de;: Allemands. D'un seul assaut et au cours d'une lutte opiriâtre avec un ennemi se défendant vaillamment, nous avons conquis la crête de hauteurs et poursuivi en combattant notre avance vers la Sud et vers l'Est. Dès midi, une grande tête de pont était créée, Mareuil-le-Port était pris, Ghàtillon-sur-Marne y attenant par le nord-est et situé dans un renfoncement montagneux tombait. Les prisonniers se montrèrent très abattiis. Ouelques-uns d'entre eux déclarèrent^ que' depuis huit jours, on s'attendait chaque jour à une attaque et que toutes les mesures avaient été prises et renforcées en vue de la repousser. L'inutilité de toutes ces mesures défensives déprime plus les prisonniers que n'aurait pu le fairei un pur succès de surprise. Les combats au nord de Beaumoat et ds la Vesïe Berlin, 18 juillet. — Dès l'aube du 15 juillet des troupes allemandes prêtes à l'assaut occupaient les positions allemandes de diépart, qui s'étendent opiniâtrement au sud-oue^t de Reims, au nord de la chaussée romaine à la hauteur de Magenta. Ces préparatifs avaient pu s'opérer pour ainsi dire sans pertes, en dépit du tir animé de l'artillerie. Un feu de mines- des plus lourds a abattu les obstacles en fil de fer barbelé ennemis et là où la chose n'avait pu s'effectuer, les pionniers des troufpes assaillantes frayèrent la route. La première risistance de l'ennemi dans les premières tranchées fut minime. Il défendit néanmoins à l'aide de mitrailleuses quelques points d'appui isolés dans les plaines marécageuses de la Vesle et dans le secteur de Prosnes. A l'est de Wez, en prévision d'une attaque générale, les Français avaient depuis longtemps organisé méthodiquement la position près de Beaumont au sud du canal de l'Aisne, en vue d'une défense de longue haleine et s'y étaient massés sur plusieurs rang- de profondeur. Grâce à la collaboration de toutes les armes, arec l'infanterie et notamment avec les pionniers, grâce aussi à la mise en avant rapide des batteries adjuvantes, la division descendant partout sous les yeux de l'ennemi dans la plaine, put néanmoins s'emparer de Prunav et avait atteint dès 9 heures du matin une ligne s'étendant à l'est de Sillery au-delà(de Prunav. Vers le soir, le terrain conquis se trouvait solidement aux mains de la division, sur une profondeur moyenne de 3 à 4 kilomètres. L'assaut ds l'armés v:=r- S-îfcm Berlin, 18 juillet. — Le feu d'artillerie de l'armée du colonel-général von Einem, qui ouvrit l'attaque durant la nuit du 14 ou 15 juillet, fut identique dans son genre en vigueur et en durée à celui de la Somme, en Flandre et à l'Aisne. Le terrain vallonné et boisé de collines occasionnait néanmoins des difficultés particulières pour sa mise à exécution efficace. Au cours de ces trois années, le front ennemi avait été organisé en système accompli de fortification, et à la suite des offensives actuelles, l'adversaire avait augmenté sa capacité défensive. Les Français s'étaient attendus à l'attaque et s'y étaient préparés par tous les moyens. Néanmoins, le feu préparatoire de l'artillerie allemande maîtrisa le feu de défense ennemi et réduisit au silence l'une batterie française après l'autre dans un court espace de temps. L'artillerie française qui se défendit dès le début avec l'énergie du désespoir contre l'ouragan de feu allemand, fut complètement réduite au silence une heure avant le début de l'attaque, et les Allemands purent procéder aux premières lueurs du iour à l'assaut, sans être dérangés. En un quart d'heure, le désert profond changé en un chaos vallonné par les grenades allemandes, fut franchi et les premières lignes culbutées. Au cours d'une fuite frisant la panique, les Français avaient évacué leurs positions. Là où l'adversaire resta, on le trouva mort ou blessé. Des masses, innombra-; bles accoururent, les mains levées, hors de leurs positions et furent transportées à l'arrière. Aus- • sitôt les pionniers et les soldats d'armement entreprirent les travaux de réfection de la route. Entre 8 et 9 heures du matin, les premières ; batteries et colonnes franchissaient déjà la zone d'entonnoirs. L'espoir des Français de refouler • les Allemands échoua et nous pûmes enregistrer ' un succès tactique au prix da sacrifices minimes.Les Français s'attendaient à l'attaque Berlin, 18 juillet. — Tous les^risonniers s'entendent à déclarer que l'attaque" allemande était connue depuis longtemps. Un major français, commandant de bataillon du 101e d'infanterie, déclare qu'on attendait l'attaque pour le'15 juil- ■ let. Toutes les positions avaient été prises et l'infanterie avait été massée sur plusieurs rangs de protondeur. Les faibles garnisor.s des premières lignes avaient reçu ordre de se défendre jusqu'au dernier homme. L'artillerie légère avait été retirée de l'avant-plan, les batte les avaient j été cachées et avaient reçu l'ordre de rte pas ; faire feu. Une heure avant le début de l'offen-, sive allemande, le commandant téléphona au chef et à tous les régiments qu'il fallait s'attendre à l'attaque pour 1 h. 10 du matin (donc 12 h. 10, heure centrale) et qu'il fallait se tenir prêt. En considération de toutes ces mesures étendues de défense préparatoire, le succès allemand atteint une valeur particulière. On peut se rendre comp- ■ te de ce que malgré tout, les Français ont été - culbutés dans leur première position, par le fait - que quelques divisions allemandes ont pu com- - plètement se restaurer dans les abris et dépôts - français. 1 Les tanks ajiemand3 i Berlin, 18 juillet. — Durant la nuit du 15 ; juillet, nos véhicules d'assaut s'avancèrent dans i les lignes de l'infanterie qui se tenait prête. Simultanément avant eux, les monstres entreprirent leur course, brisant tout sur leur passage, j Ils intervinrent là où la résistance de l'enne e mi se groupait en quelques nids et versants abrupts. Sur la colline qui monte vers Cham-ë play, un char allemand s'avançait au mépris du . feu de mitrailleuses que crachaient sur lui, fe-nôtres et murailles. Il aida notre infanterie i e traverser le village et regagna ensuite la conv e pagnie d'assaut, iorsque celle-ci dut s'arrêter î mi-chemin du château fortifié de ChampJay or ganisé en point d'appui et de Neuville. Là, il se . carra devant les murs et ouvrit un feu destruc \ teur sur l'ennemi, jusqu'à ce que la garnisor !' épouvantée accourût les mains levées vers la s sortie. é Les progrès de l'atîacjua i- Rotterdam, 17 juillet. — Du «Nieuwe Rotter :- damsche Courant» : Il résulte du communiqué :- de ce jour que les Allemands ont fait effective i- ment de nouveaux progrès hier au nord de 1; a Marne, entre Nanteuil et Pourcy où ils réali sèrent depuis le premier jour une avance d< 8 kilomètres. Les progrès autour de Venteuil e 1- au nord de la Marne, correspondent égalemen r aux progrès réalisés au sud de la rivière. P s l'Ouest, la courbe autour de Reims s'accentui i- et aggrave la position de la vil1*— Londres, 18 juillet (Reuter). — Les Allemands ont progressé vers 11 havres du matin à l'angle occidental! de la région montagneuse rémoise, sur 1 1/3 mille de profondeur et sur un front de 6 milles. Ils sont arrivés près de Pourcy et de Nanteuil. Bombardement de Châlons-sur-Marne Badin, 18 juillet. — Au cours d'un jet copieux de bombes sur l'importante gare française de Châlons-sur-Marne, nous avons pu observer que nos bombes avaient porté en plusieurs endroits et nous avons constaté de gTands incendies. Genève, 18 juillet. — Le «Progrès de Lyon» annonce que des villes situées dans la région de Châlons ont été bombardées par les nouveaux canons allemands à longue portée. Ls bombardement de Paris Paris, 18 juillet. — Peu après que les premiers projectiles des canons allemands à longue portée furent tombés sur les arrondissements centraux de Paris, les locaux de signature de l'emprunt de guerre, organisés place de la Concorde, furent fermés. Genève, 18 juillet. — De la «Tribune de Genève» : Le nouveau bombardement de Paris est tellement violent que les communications télégraphiques avec la capitale française sont interrompues.Berne, 18 juillet. — Lundi et mardi, le bombardement à distance de Paris a continué. Des grenades sont tombées toutes les 8 ou 15 minutes sur la ville et les fortifications. On dit que plus de 30 projectiles ont atteint les districts urbains de Paris. Les journaux ne peuvent rien publier au sujet des endroits atteints et des dégâts occasionnés. De Genève: A raison des effets du bombardement de Paris par les canons allemands à longue portée, le comité chargé de la sécurité de Paris et de ses environs, prend des mesures pour augmenter le nombre des abris. La pressa Itaisenne et l'offensive allemande Berne, 18 juillet. — Le correspondant londonien du «Secolo» télégraphiait le 1>S au soir: A Londres, on espère que l'assaut allemand pourra être endigué sans mettre la capitale e n danger. Les critiques militaires anglais trouvent incompréhensible que le front de Château-Thierry n'ait pas été attaqué vu la difficulté de prendre Châlons. Les Allemands, dit-il, auraient eu, grâce à leur possession de la ligne intérieure, l'avantage de menacer en même temps Ypres, Reimis et Châlons. _ Du rapporteur de guerre du « Cornere ûella Sera » Le* commandement de l'armée allemande s'est décidé à tenter d'obtenir la victoire immédiate ; il faut reconnaître que les Allemands n'ont rien négligé pour l'exécution de leur projet, et qu'ils ont fait agir toutes*' leurs forces à l'endroit opportun et conformément aux préceptes de l'art de la guerre. Rep'ngton et l'offensive allemande Le colonel Repington écrit dans le «Morning Post» au sujet de la nouvelle offensive allemande : « Le passage de la Marne sur une largeur de 15 kilomètres constitue, au point de vue stratégique, l'événement le plus remarquable de l'offensive». Il se demande toutefois si les Allemands réussiront à garder cet avantage stratégique. Le passage de la Marne prouve l'intention des Allemands d'améliorer leurs positions entre la Marne et la Seine, avant de reprenda'e leur marche sur Paris. Si cette manoeuvre leur réussit, la position des Français le long de la frontière de l'Est, entre la Moselle et la frontière suisse doviendra critique et nécessitera uu nouveau groupement. La guerre sous-marine. De la « Gazette des Ardennes »: On mande de Paris: Le département de l'Ami, rauté annonce que le vapeur belge « Chilier », jaugeant 2,960 tonnes, a été coulé le 21 juin par le canon d'un sous-marin allemand, à quatorze milles au large de la côte de l'Atlantique. Vingt-cinq survivants ont été recueillis le 27 juin par un voilier. Les effets de la guerre sous-marlne. Berlin, 19 juillet. — Le foyer de la guerre maritime se trouve à la côte anglaise ainsi qu'aux voies d'accès aux îles Britanniques. Il s'ensuit qu'il y a encore dans les zones bloquées suffisamment de navires en circulation, généralement appartenant aux lignes transocéaniques. Le croiseur auxiliaire allemand «Wolf» avait constaté dans le3 eaux australiennes que la navigation côtière y était principalement effectuée soit par des vapeurs côtiers, soit par de vieux voiliers, puisque les meilleurs bâtiments transocéaniques étaient pris pour le service de l'Eu-rope.Le journal australien «Sun» disait dernièrement au sujet de l'ancienneté des navires en circulation dans ces parages que quelques-uns des derniers voiliers arrivés à Sidney auraient été les meilleurs du monde. Un navire de 45 ans, qui fut autrefois un vapeur célèbre^ a dû être transformé en voilier lors de la déclaration de guerre, alors qu'on négociait déjà sa vente à charge de démolition. Ce journal affirme qu'actuellement, en Australie, on considère n'importe quel navire comme à l'état de neuf s'il a moins de vingt ans. Vu la pénurie intense de tonnage, même les navires usés seraient encore utilises avec succès malgré leur lenteur, en prenant soin de les ménager et de les envoyer fréquemment dans les ports de réfection, travail très profitable dans les circonstances de l'époque. Un de ces-voiliers avait dernièrement amené une cargaison de benzine et de pétrole dans des caisses de fer-blanc ; venu d'un port américain de l'océan Pacifique, il se rendait en Australie et en Nouvelle-Zélande. Sans compter les frais de transport à acquitter en Nouvelle-Zélande, ce navire avait réalisé, au cours des deux derniers mois, un bénéfice net de un million et demi de mark, ce qui correspond à un bénéfice quotidien de 25,000 mark, Rsvision des feuîs de guerre de l'Entente Berne, 18 juillet. — D'après le « Temps », le Conseil de guerre, de Versailles a^ commence la revision des buts de guerre de l'Entente sur le désir exprimé par Wilson. Le ministre Nittl à Paris Berlin, 19 juillet. — On mande de Lugano au «Lokal Anzeiger» que Nitti, ministre des finances en Italie, serait arrivé à Paris avec un nombreux état-major de fonctionnaires, apparemment dans le but d'entrer en pourparlers importants avec les Alliés. Le procès Malvy Paris, 17 juillet (Havas). — Pérès, dans son rapport à la Cour suprême, blâme les actes de Malvy, en tantt que ministre de l'intérieur; il lui reproche ses relations avec Almereyda et autres défaitistes, de même que sa coupable indulgence pour les anarchistes lesquels, en 1915 et 1910, ont pu se livrer à leur propagande funeste; il donne lecture de journaux pacifistes et anarchistes réprouvés par le sénateur et le juge; il reproche en outre à Malvy d'avoir toléré la propagande rnaxi-maliste en Frauce^ où l'un des plus dangereux adeptes de Trotzki aurait pu séjourner en dépit dés démarches du directeur de la Sûreté générale pour l'en bannir; certains anarchistes russes auraient parcouru la France et déclaré que la violation de la neutralité belge aurait été le fait de la France et de l'Angletrre désireuses d'attaquer l'Allemagne; le ministre de l'intérieur, oui avait à répondre de"la. sécuviti nationale, n'a pas le droit de se couvrir de la responsabilité gouvernementale puisque jamais 1] n'a tenu ses collègues au courant de ces circonstances alors qu'elles lui étaient exposées par ses : fonctionnaires. Le rapporteur, surexcité, dépeini : les menées défaitistes en vue d'influencer le; ' femmes de France, et par leur entremise les sol-1 dats au front; il rend hommage à l'attitude des ; Françaises tant à la campagne qu'aux usines c: j chez elles. Accident de chemin de fer en France [ Paris, 1S juillet. — Un train banlieue qui ; ■ déraillé à Vierzon y a causé la mort de 18 .Voya geurs, des blessures à 53 autres./ L'Angleterre et le Pérou. ,iï,™mS^rrïam' 18 juillet. — Un journal amster-dammois annonce que le «Times» aurait ceçu' cette information de Lima : £ r a""an&ement serait intervenu entre la Grande-Bretagne et le Pérou, aux fins d'insti 1 Br7-,-rI1Lcrïîîî,!ssl.01i.,perma"eate d'arbilraffe.Le' j»A'î SWSSffidT ''■taire <1™and« »■" Crève d'institutrices anglaises refuse une augmentation d'appointements- i! « l!a>0 écoles"fermé'es>° inStitutrices « *rève et L« grippa espagnol en Angleterre De Rotterdam : Pendant la semaine érouléo l Tariufes ! } De la « Gazette des Ardennes .»> : ; On mande de Washington : Le Sénat a adonié une resolution priant le président de lancer una ! proclamation au peuple américain pour que celui- • 3 i; S j une mmute de prière quotidienne à midi pour demander l'issue victorieuse de la guer- > re. . Le rationnement aux Etats-Unis «0» STê .HooÏSTSteur des livrai sVcrrau\- Êta^-UnTs!r°dmre k ration^ment dû> Le manque de journaux aiîemands aux Etats-Unis rw^°J ' 13 juiIîet- r- De la « Nation » : ri ' ! an3' le? J°urnaux d'Allemagne et 1 d Autriche n'entrent plus aux Etats-Unis. Les ré! oactions n en reçoivent aucun exemplaire, les bi- 1 bliotneques cessent de les collectionner: tout cela I par la volonté britannique. Les rédacteurs an- ' gtais, eux, continuent à recevoir des journaux al-. lemands, et ils en ont le libre usage. Les traductions des articles de ces journaux arri* vant en Amenque proviennent de trois sources: L , 3 3°urnaux anglais; 2) les informations par cablogramme des correspondants en pays neutre; 3) le Department of Labour (office du Travail» dbnt les rapports mensuels publient des extraite d'articles en allemand. L objection capitale contre cette politique ex* clusiviste, dit la « Nation », c'est de porter un coup sensible à l'intellectualité des classes démo-cratiques. Il y a pourtant lieu de ne pas s'opposer Pr lnstruction, donc à leur accès aux sourcea-d informations,dont une est constituée par la presse allemande. Le personnel du censeur Creel ou u u censare britannique est forcément germa no phone, sans quoi il ne serait pas nommé à senv biables fonctions ; on ne peut en attendre l'impar tialite au sujet des textes allemands et de l'aperçu des conditions qui peuvent prévaloir en Allema< gne. Nouvel appel de fonds en Italie. Berlin, 18 juillet. _ Une ordonnance officielle: J aurait donné pouvoir au ministre des Finances;! en Italie, de demander 800 millions de lire à ! titre de nouveaux apports pour faire face àtf 1 augmentation de3 dépenses pour la guerre. ^Russie, Sibérie et Japon Londres, 18 juillet. On mande de source po-lonaise a l'agence Reuter qu'en Sibérie, les trou-pes te ,equo-slovaque* comportent de nombreux éléments russes commandés par les généraux Er-aelh, Alexejew et Dutow, ainsi que des détachements polonais commandés par le général Nechae-lis, et le restant de la brigade des Carpathes sou* la direction du colonel Hallors. i Amsterdam, 18 juillet. — L' « Algemeea Han. ; delsblad » annonce que le « Daily Express » au-1: rait reçut cette information de Tokio : Sneyerow serait chargé par la Commission da. Moscou de prier le gouvernemnt chinois d'abolir' l'interdiction d'exporter des vivres de la Mand-! chourie à la Russie ; il assure que ces arrivages ne pourront pas profiter aux Allemands. Copenhague, 18 juillet. — Un journal de notr« ville est informé de Stockholm qu'on aurad encore suspendu le service de vapeurs entre cetta ville et Pétrograd, où règne le choléra, paraît-il. L'intervention japonaise Londres, 18 juillet (Reuter). — On mande d« Tokio au «Times»: La commission diplomatiqua adjointe doit se réunir aujourd'hui pour approuver la décision gouvernementale relative aux pro4 positions américaines pour une intervention collective américano-japonaise : elle aurait retardé ses assises à cause de l'opposition de deux membres qui ne jugeaient pas la situation en Sibérie assez critique pour expliquer la nécessité d'une action nipponne. L'action japonaise en Sibérie De (Rotterdam : Des communications confi-» dentielles, arrivées de Tokio à Londres, semblent démontrer que le Japon aurait changé d'a~ vis en ce qui concerne la situation en Sibérie. De toute façon, les délégués japonais négocient en ce moment avec le gouvernement des Soviets, en vue d'obtenir certaines garanties pour la tranquillité en Extrême-Orient. A la fin do. ces négociations, la plupart des troupes débarquées à Vladivostock Isont retirées. Le président du Conseil a dit qu'il ne croit pas que les événements d'Extrême-Orient puissent forcer le Japon à préférer les mesures militaires aux négociations de paix. Les Ailiés et fa Russie Zurich, 18 ; îillet. — On mande de la frclitière suédoise à la « Gawtle de Z^r:;!i >■ : Tous les jours. l'Entente débarque des mmpas à la côte de Murmane; il seirtftl.3 qu'elle vei îlla s'y assurer une base pour des opérations ds plus grand style. Des navhvs de guerre anglais opèrent leurs pacro.i'ules cxtôrie.iren <r.t à la côte de Murmane. Les Etats-unis et la Russie De Berne: Il s'est constitué aux Etats-Unis une association pour amener la reconnaissance du gouvernement russe des soviets par le président Wilson. Voyage da M. Trosistra D'Amsterdam : Le journal «Het Volk» annon-» ce que M. Troelstra repartira pour la Suisse la semaine prochaine. v'ï Négociations de paix russo-finlandaises On mande de Copenhague que M. Worowski,' représentant diplomatique du gouvernement bol-chéviste en Finlande, a été nommé président de la délégation russe, qui entamera sous peu les' négociations de paix russo-finlandaises. j Au Parlement roumain. Bucarest, 18 juillet. — I.a Chambre roumaine a adopté, par 155 voix et deux abstentions, la proposition émanant de l'initiative parlementaire, en vue de retirer la plainte à charge du gouvernement Bratianu. Les deux abstentionnistes sont Cuza et Codreanu. Ce vote avait lieu par appel nominal et déclaration écrite, et on accueillit son résultat par des bravos enthousiastes. Une commission constituée de sept membres a été chargée de procéder à l'enquête préliminaire ; elle se' compose des députés Laszar Antonin, D-ristenlan, Miteszu, Faunescu, Petro-'■ v/isi, Mazilu et le Dr. P. Carp, tfn fils de Peter Carp. Les négociations fioiiando-aiiemandas La Haye, 18 juillet (Korresponder.z Bureau)> L'insécurité des conditions de la politique térieure, en corrélation avec la retraite du mi», nistère, a eu une certaine répercussion sur le? négociations économiques déjà avajnaéea entrs l'Allemagne et la Hollande. C'est a'iisi qu op demande que les négociateues néerlandais, avant toute décision fixe, s'orientent sur les facteur^ économiques qui prévalent dans le nouveau cai i binet. En conséquence, les_ négociations se trou» vent interrompues et les délégués %Ueiss0ds,.f ^partis'pour Berlin,/ DIX CENTIMES

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Periods