Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 12 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/th8bg2k595/
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Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT f ABONNEMENT « Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE'POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclnsivoment au bureau de poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : S mois : 2 mois : 1 mois : 4 Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tlraqa : 125,000 par jour ANNONCES Faits divers et Echos la llgno fr. 5 Oo * Nécrologie 3 00 Annonces commerciales 8 00 Annonces financières 2 OG PETITES ANNONCES : la grande ligne 2 00 I Rédacteur en chef René ARMAND. Rédaction, Administration, Publicité, Venta BRUXELLES, 33-33, rue de la Caserne, Tirage: 125,000 par jour» 3 rWHIHM | LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLINj 11 avril. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. La bataille près d'Armentières bat son plein depuis le 9 avril. Entre Armentières el \Festi>.bert. l'armée du général von Quasi s'est emparée des positions anglaises et portugaises sur la rive méridionale de la Lys el sur la rive orientale de la. Lauwe. Après avoir pris d'assaut Bois-Grenier et Neuve-Chapelle elle se rendit maître , au cours du ■premier assaut dans le champ il'entonnoirs boueux, de la plaine dont les fermes, les maisons, les bouquets d'arbres avaient été organisés par 'un travail de plusieurs années en autant de points d'appiti solidement fortifiés. Sous l'énergique direction du général major Hoefer, le passage de la Lys fut forcé le soir même du 9 avril, près de Bac-Sl-Maur, grâce à la participation energique du lieutenant Drebing du 870e régiment d'infanterie. Hier, l'attaque fut poursuivie, sur v.n front plus large. Des troupes du général Sixt von Ârnim s'emparèrent de Hollebeke et des premier es lignes anglaises attenantes. Elles prirent d'assaut la hauteur de Mees-sen (Messines) et la gardèrent en dépit de fortes contre -attaques ennemies. Au sud de Waasten (Wameton) elles poussèrent de l'avant jusqu'à la forêt de Ploecsteert et atteignirent la route de Ploegsteeri à Armentières.L'armée du général von Quast franchit la Lys en plusieurs endroits entre Armentières et Est-aires et se trouve aux -brises avec-des troupes anglaises fraîchement amenées, sur la rive septentrionale de la rivière. Au sud d'Estaires nous avons atteint en combattant la Lauwe et la régio» au nord-est de Bé-tJiune. Le nombre des prisonniers s'est accru de façon à dépasser largement 10,000, parmi lesquels un général portugais. Sur le front de bataiUf des dr côtés de la Somme et sur la rive méridionale de l'Oise l'activité combattive est restée limitée à des combats d'artillerie et à de* entreprises d'infakterie de moindrt importance. Rien de nouveau des autres théâtres de la guette. Attaque de torpilleurs allemands eoatre La Panne. BERLIN, 10 avril. — Officiel: Nos forces clc combat de torpilleurs en Flandre commandées par le capitaine de corvette ATbrecht ont copieusement, pris sous t Cl!> feu les installations militaires $rcs de La Panne, l es batteries côtières ont répondu au feu, sans résultat. Nous n'avons pas aperçu de forces de combat ennemies. BERLIN, 10 avril. -— Officiel du soir : Au nord d'Armentières nous avons pénétré dans les lignes anglaises des deux côtes de Waasten (Warneton). Entre Armentières et Estaires nous avons franchi la Lys en plusieurs endroits. La guerre sous-marine. BERLIN, 11 avril. — Officiel : Au cours d'une attaque tenacemenf effectuée, nos sous-marins ont détruit dans lu Méditerranée un convoi en entier, compost de 4 vapeurs et ont coulé en outre quatre au très vapeurs d'un tonnage global de plus d? 30,000 tomes. Eu outre, un contre-torpillew anglais de la classe « L » de 950 tonnes a été coulé. Un vapeur-tank chargé, a été al feint par une torpille, toutefois il se peut que le vapeur "gravement endommage aurait pu encore atteindre le port d'Alexandrie.Les 1vapeurs étaient chargés et armés. Une forte protection laisse présumer que les cargaisons furent précieuses. Les vapeurs suivants ont pu être identifies par leur noms : l"s vapeurs anglais u Saldonha » (Jh595 t.), « Saint-Dimitrion » (3,359 t.), le vapeur-tank « Onets » (5,176 t.), le vapeur italien « Sinceritz » (1,722 t.) et le vapeur grec « Princess Sofia » (2,282 t.). Le contre-torpilleur anglais ptetégea ensemble avec u/t autre contre-torpilleur un grand vapeur de transport qui, également, a été torpille. Su* le vapeur « Saint-Dimitrion », le sous-marm a observé lorsqu il sombra, une détonation, provenant probablement d'une cargaison de munitions. AUTRICHIEN VIENNE, 10 avril. — Officiel : Dans la région des bouches de la Piavejes opérations exécutees par des troupes d'attaque italiennes ont échoué. TURC CONSTANTINOPLE, 9 avril. — Officiel: Front en l'aiestiue : A cretains endroits,engagements entre patrouilles et lanceurs de grenades à main-, les deux artilleries sont intervenues dans ces actions. Front du Caucase î Nous avons continué à poursuivre vers l'ouest les bandes que nous avons défaites iiier près de Weit. A Van, nous nous sommes emparés de mitrailleuses,, d'un grand nombre de véhicules, de munitions et de stocks d'approvisionnement. De nouveaux et fructueux combats ont permis à nos troupes de se frayer un chemin vers Kars. En face de Batoum, nous avons franchi le bras 4u Charok. Les bandes ont été expulsées des positions établies ■ devant la forteresse. Sur les autres fronts, rien de nouveau à signaler. FRANÇAIS PARIS, 10 avril. — Officiel, 3 h., p. m.: La nuit a été marquée par une série d'actions locales entreprises par l'ennemi sur plusieurs points du front. Dans la région de Hangard-en-Santerre l'ennemi a prononcé hier en fin de journée une attaque puissante pricédée d'une forte préparation d'artillerie. XJn combat acharné s'est engagé pour la possession du village qui a passé de main en main; vers 3 heures du matin une contre-attaque de nos troupes nous a rendu entièrement le village et le cimetière. Au même moment une tentative de l'ennemi pour nous chasser du bois de Castel a subi un sanglant échec. A l'ouest de Noyon l'ennemi n'a pas été plus heureux dans la région d* Buzoy. Là encore, nos troupes ont brisé les efforts de l'ennemi qui a accru le chiffre de ses perles sans obtenir de résultat. Au nord-, est d.i Mont-Renaud nos reconnaissances ont fait des prisonniers et capturé deux mitrailleuses. Sur la rive gauche de l'Oise et dans la région du canal, lutte d'artillerie intermittente. Au nord-ouest de Reims nous avons réussi une incursion dans les ligne s ennemies el fait des prisonniers. Grande activité des deux artilleries sur la rive gauche de la Meuse, en forêt d'Apre mont et en Woe-7>re dans la région de Flirey. PARIS, 10 avril. — Officiel. 11 h., p. m.: Sur le front au nord de Montdidier et danr la région du canal de l'Oise la lutte d'artillerie, s'est maintenue assez violente. Au -cuite action d'artillerie. Nous avons fait un." trentaine de prisonniers au cours des combats de la nuit dernière. Journée relative ment calme sur le reste du front. Aviation : Il se confirme que quatre nouveaux aviont er.nemis ont été abattus par nos piloter les SI mars, 2 et G avril et un cinquième par les movens de la défense contre avions cette dernière journée. Armée d'Orient : Rencontres de patrouilles vers Sfc.ravias et sur la Strouma. Actions d'artilhtrie dans la vallée du Vardar et dans 'le vecteur de Monastir. Bombardement de r campeme nts bulgares au nord-ouest de Demir-IIissar par Vaviation britannique. ITALIfcfl ROME. 9 avril. — Officiel : Dans le bassin d'Asiago, le feu de notr" artillerie a provoqué des incendies dans le-positiont ennemies. Vis-à-vis de Fageer, notre artillerie a coulé dis embarcations ennemies Encre Falgerada et Zenson, nous avons répondu par un feu roulant an violent feu de l'ennemi. Près de Santa-Lucia, sur la Piave, un de aviateurs a descendu un a*-"-eil ennemi. ANGLAIS LONDRES, 10 avril. — Officiel .< Sur le front de bataille au nord du canal de La Bassée la lutte a continué avec acharnement hier au soir et pendant la nuit. Nos troupes tiennent la ligne de la Lave à la Lys et sont violemment engagées sur la rivière près des points de passage à Estaires et a Bac-Saint-Maur Sur le front sud de l'attaque Givenchy, où f'ennemi était parvenu a pénétrer, a été repris un peu plus tard far une brillante contre-attaque de la 55e division. a iuii «n -cours de ce Combat Jiani ce secteur sept cent cinquante prisonniers. De bonne heure ce matin l'ennemi ouvrit un violent bombardement sur nos positions a l'est cl au nord-est d'Armentières jusqu'à>■ canal y pres-L omtnes. Un signaLe que le combat d'infanterie aurait commencé danj la partie sud de cette zone. Au sud de la Somme des actions locales ont eu lieu hier au soir sur certains points du front britannique. La situation reste sans changement. LONDRES,10 avril (Reuter). ■—Officie'.: Lors de la collision du I, avril, un destroyer anglais a sombré. On suppose que tout l'équipage s'est noyé. — > Dernières Dépêches La nouvelle attaque allemande. Londres, 11 avril. — Le correspondant au front anglais en France du «Daily Chromel-e» dit dans son compta rendu de la nouvelle attaque allemande du 9 avril cintre autres : On peut évaluer tranquillement le n-ombre des grenade® à gaz, qui ont été tirées par l'ennemi avant l'attaque, à GO,000.- Le feu de canon a atteint beaucoup d© villes et de vdiages derrière 1© front, comme p. ex. : Eet h line, Armentières, Merville et Estaires et a cessé dans la région d'Armentières exactement à 11 h. du matin, mardi, et ceci plus vrfa le sud de Fleurbaax. Actuellement, les troupes portugaises s© trouvent au centre du foyer de combat, lilies sont attaquées très violemment, mais m tiennent brillamment. La région du combat est très défavorable pour l'attaque et le temps égale ment, vu que l'ennemi doit avancer à travers un pays marécageux, formé par un système très embrouillé de petits ruisseaux, qui, après les fortes pluies, soôt tous sortis de -leur lit, surtout que les digues ont été détruites piair la canonnade des batteries lourdes.Du «Morning Post» : La nouvelle attaqua a probablement pour but d'agrandir l'angle saillant des lignes allemandes entre Givènchy et Fleurba.x.En plusieurs , points cette ligne n'est que faiblement occupée, en raison de' son sous-sol très marécageux et ne possède pias de tranchées régulièrement droites. L'ennemi possède toutefois en cet endroit l'avantage d'Aubers, tout immédiatement derrière le front, qui lui permet d'inspecter une grande partie de.la zone qu'il projette de conquérir. Les batteries enne.m_es ont continué leur besogne lundi soir de 8 h. à minuit. Depuis nu-nuit jusqu'à 4 h. du matin, les canon*} se sont tus, ensuite un fou concentrique a été engagé depuis Armentières jusqu'à Lens. Vers 5 h. 1/2, la canonnade cessa au sud du canal, tandis qu'elle conitimiia.it dans la région d'Armentières jusqu'à 6 h. Les troupes portugaises ont occupé ceitte partie du front. L'infanterie allemande était certes beaucoup plus nombreuse ; malgré cela, les Portugais se sont vaillamment accrochés à leurs positions qu'ils occupaient enoore vers midi. Les troupes an glaises on!t repoussé, à diverses reprises, des attaques sur le terrain de hauteurs près de Givenchy. Les voyages h Paris. Genève, 11 avril. — Des affiches, apposées sur les murs des gaves-frontière françaises, font savoir que jusqu'à nouvel ordre, il ne sera pas délivré de billets pour Paris. L'union riiméno-bessarabiennc. Bucarest, 10 avril. — La « Gaceta Bucu-restilea» qui publie le télégramme (que nc,ur , avons reproduit ce matin dans notre édition A), ajoute les commentaires suivants : Le droit imprescriptible de la Roumanie a triomphé. Après plus de cent ans, la vieille province moldave fait retour à la mè-re-patrie. L'injustice commise par la Russie en 1812 a nris fin. Les patriotes roumains seront en fête aujourd'hui; ils peuvent lever la tête et envisager l'avenir en pleine confiance. Les combats devant Amiens. Berlin, 10 avril, — Au front principal de combat le feu animé et réciproque d'artillerie a persisté également hier. Les Allemands ont amélioré leurs positions au nord de Neu-v<!le-Vitasse, au nord d-e Boiry-Becquerelie et dans la forêt 3'Aveluv. Des attaques ennemies en masse près d'Hangard. sur la route Ailly-Moreuil,ont été repoussées avec des pertes élevée- pour l'ennemi. Une troisième attaque engagée sur cette route vers 3 heures du matin après un bref feu roulant s'écroula aussitôt sous le feu de notre artillerie et de nos mitrailleuse'. Au nord et au sud-est de Montdidier les Français subirent de san glants échecs au cours de plusieurs attaques. Les combats au sud do l'Oise. Berlin, 10 avril. — Les 7 et 8 avril l'aile gauche d'attaque du groupe d'armée du Kronprinz allemand amena l'effet complet du succès remporté le 6 avril, sur la rive méridionale de l'Oise, en dénit du temps inclément et du terrain défavorable. Après que nous eûmes forcé le 6 avril, en attaquant le passage de l'Oise et que nous nou-> fûmes emparés au ^r<»r<^vr as3aut d'Amignv organisée en forteresse à l'ouest, avec ses vastes hauteurs dominant les marécages de l'Oise, l'ennemi tenta à nouveau la résistance dans la forêt 'oli^ement fortifiée de Coucy et dans les villages au sud de l'Oise. Par suite de la marche en avant impétueuse des trounes les Français ne réussirent â se réinstaller qu'en de rares en-diroits. A chaque nouvel assaut, l'ennemi fut refoulé. Dès le soir du 7 avril, toute la forêt de Coucy était aux mains des Allemands et nous avions atteint la ligne Bi-chancourt-Pierremande-Folembray-Fresne.-!.■Èes batterfiso et' colonïer ^fiTWanîfè's suivaient les assaillants infatigables sur les rares chaussées, courant à travers la mer de marécages entre Chauny et Servais, ou au moyen de pontons élevés à la hâte sur des facines à travers des gués et des ravins creusés par les grenades. Le matin du 9 avril, en dépit de la pluie changeant les chemins en rivières boueuses, nous atteignîmes la ligne du canal, de Bichancourt à Brancourt. On peut se faire une idée de la rapidité avec laquelle le choc surprit l'ennemi, ~ar la variété dé composition des 2,000 prisonniers français. Outre des troupes de combat, des soldats de l'armée territoriale, des soldats du génie et des troupes de cavalerie furent amenés. Tous étaient surpris r'e la sûreté de l'attaque allemande. Ils s'étaient cru parfaitement en sûreté sur les hauteurs commandant le passage du marais et dans les caves bétonnées du village. Notre malheur, dit un officier français, c'est que rien n'est impossible aux Allemands. L'importance des combats à l'Oise, grandit en raison de la rapidité avec laquelle tous ces résultats sont atteints. Le bombardement de Laon. Berlin, 10 avril. — Laon continue à être exposée au feu français. Depuis le 9 avril à 10 heures du matin, 155.projectiles de Lurd calibre sont tombés sur la ville. Do nombreux hommes, femmes et enfants ont été victimes des grenades françaises. La ville de Chauny fut prise le même jour sous lf feu du plus lourd calibre français. Cette auto-mutilation française n'a pourtant causé aucun dégât militaire aux Allemands Lors des combats au sud de l'Oise qui atteignirent le 9 avril le canal de l'Oise à l'Aisne, sur tout le front d'attaque,les Allemands capturèrent, ces quantités considérables d'objets d'équipement et de ravitaillement. Lors de '.'opiniâtre défense des hauteurs de Coucy-le-Château, les Français subirent le, plus lourdes pertes. Le bois de Mortier au sud-est de Landricourt est plein de cadavre-; français. L'Angleterre et ie service obligatoire pour l'Irlande. Londres, 10 avril. — Du rapporteur de l'agence Reuler : On admet, en général, que- le projet de Loi sur le recrutement passera, mroys<nnjaiiit certa/nes modifications, au début de la semaine prochaine. On s'attend à ce que 1© gouvernement soit, en l'occurrence, appuyé par M. As-quitii, en ce sens que co dernier approuverait ses propositions. Quant aux difficultés avec l'Irlande, on rie les croit pas insurmontables. Les revendications exprimées hier so'ir pair les nationalistes n© sont pas considérées comme opposant un obstacle inéductible; dans certains milieux, on peinso qu'il y aura moyen de se mettre d'accord sur l'apport proportionnel de l'Irlande. Rotterdam, 10 avril. — On lit, dans, le «Dadly Chronicle», que les Irlandais même les m-oinis irréconciliables «ont d'avis qu'il serait malheureux et maladroit de tenter en c© momenlt, l'application du service obligatoire à leur pays. Dans quelque sens quie le. gouvernement se décide à agir, il n© pourra remédier aux suites de l'erreur qui vient d'être commise; il serait en tou't, cap souhaitable de le voir enfin prêter l'oreille à des conseils sensés.Du «Daily News» : La forme sous laquelle Lloyd George a déposé son projet de loi revient à une provocation à l'adresse de l'Irlande ; or, pour chaque bataillon irlandais levé en vertu de ce régime, il^ faudra deux bataillons pour maintenir en respect 1© peuple insurgé. Ce projet gouvernemental ne se comprendrait que s'il avait pour objectif exm'ès de contrecarrai' les travaux de la Convention irlandaise. Le correspondant politique du «Manchester Guairdian» annonce que, dans les couloirs du Pa.rlem©nt, on propage l'opinion que le. gouvernement aura't peut-être l'intention de laisser arriver les choses à un conflit. On semble t'nir pour possible que le. gouvernement ne verrait peut-être pas d'un mauvais œil le fait de rester en minorité dans cette question du service obligatoire pour l'Irlande,soit dans le but d'y trouver une oc-cas'o-n de décréter de nouvelles éledt-ions, soit pour se retirer et pouvoir endosser à d'autres la responisabil''té d'un éti.t de choses comportant la non-applica'tion du service obligatoire en Irlande. Londres, 11 avril (Reuter). — Au cours des débats à la Chambre des Communes, relativement à la loi sur le recrutement, M. AsquiMi s'exprime -contre l'application de cette loi à l'Irlande. Bonar Law répond que le gouvernement a décidé de l'appliquer après avoir soupesé le pour et le contre du projet, et ne modifiera pas sa résolution. Aorès une motion proposant un acte additionnel aux termes duquel le bill nfc ferart qu'amoindrir la puissance navale et économique du pays sans compenser ces inconvénients par un renforcement proportionnel de sa puissance militaire, motion rejetée au vote par 321 voix contre 103, Le projet gouvernemental est voté en seconde lecture par 322 voix contre 100. Le butin des Allemands en fait do matériel de guerre. Berlin, 10 avril. — Comme l'écrit ie rapporteur militaire Rosner, on parvient d© plus en plus à se-rendre compte de l'énorme qtiantité de matériel de guerre capturé au cours des derniers combats ; b'en que les chiffres ci-après ne puissent -par xxmpti.-r-icommc décisifs — pu-jqu'ori n© cesse de trouver encore du butin dans des parties d© forêts, abris souterrains, tranchées, eto. — ils euff sent néanmoins à donner'une idée approximative des pertes de l'ennemi. C'est ainsi que la seule armée refoulée du secteur de St-Quentin s'eist assuré entre antres de : 2 drapeaux, 4090 mitrailleuses, 115 lance-mines, 250 bicyclettes, 462 fusils à tir rapide, de nombreux aéroplanes et ballons captifs, plus de 30 locomotives à vapeur et à essence, plus de 250 wagonnets de chemin de fer à voie étroite, 4 automobiles blindées, ainsi qu'une forte quantité de voitures de toute espèce pour marchandises et pour voyageurs, plus un magasin complètement rempli de provisions de bouche et d'habillements, et des dépôts, de très grand© importance, pour las munitions ©t l'artillerie, le tout actuellement aux mains des vainqueurs. En examinant les quantités formidables de munitions pour l'infanterie ot les mitrailleuses des Anglais, nous avons pu, nous oonvain-cr© une fois de plus que nos adversaires ont persisté à s© servir, contrairement aux lo-s du droit des gens, de projectiles du genre dum-dum, visiblement fabriqués sur une vast eéchelle par eux ; le projectile contient, dans son en-loppe d'acietr, un bouchon en papier comprimé dans Lequeil est Encastré un éclat en acier de forme irrégulière ët à bords tranchants ; la charge de plomb s© trouve derrière le bouchon en-papier comprimé ; Lors de la- percussion, la pression de cette charge de plomb a pour effet d© chasser l'éclat d'aoier à travers l'enveloppe, de sorte que celle-ci se déchire et, dès lors, provoque une blessure fortement élargie et très douloureuse. Si, en outre, chooe déjà fréquemment survenue, la pointe extrême du projectile a été enlevée par les Anglais au moyen du dispositif «ad hoc» qu'ils ont à leur fusil, les dites cartouches exercent fatalement des effets entièrement analogues à ceux des pires balles dum-dum. Une nouvelle grande bataille au front de l'Ouest. Berlin, 10 mars. —- Le 9 avril des divx •ions allemandes ont déclanché une attaque par surprise, après une préparation min 1 • tieuse, sur plus de 15 kilomètres de largeu: Deux divisions portugaises _ encadrées do deux divisions angiai-.es étaient opposées a l'attaque frontale allemande, avec une autre oivi-iion anglaise servant de réserve. Personne ne s'était sans doute attendu à une attaque dans ce terrain extrêmement défavorable au s ad d'Armentières. La grande plaine de prairies marécageuses est sillonnée de petits ruisseaux, de fossés, de haies et de futaies, parsemée de nombreux villages et fermes. En cette saison, le terrain est fréquemment inondé. La zone de pénétration est limitée au nord par la Lys, à l'ouest par la Lauwe, au sud-ouest par le canal de La Basses. La plaine s'éter.d jusqu'aux collines flamandes environnantes au sein desquelles sé lève au nord, telle une sentinelle, le mont bien connu du Keinmelberg. Il domine toute la région d'Y près. On peut voir de loin le couvent des Trappistes trônant sur les hau teurs de Godewaersvelde. On avait travaillé plus de 3 aiv: aux positions ennemies. Récemment encore de nouvelles lignes ava>ent été organisées à l'oue-t d'Armentières. Le terrain de combat offre des avantages extra-ordinaiies pour la défense. Ce n'est que par un feu d'artillerie concentré que les nombreuses fortifications artificielles établies en tout cas au-dessus de terre à cause du terrain humide, purent être mûries pour l'as< Saut.Le secret de ces préparatifs en a assuré une fois de plus le résultat brillant. Le bom-barde.ment d'artillerie et l'attaque au gaz des positions et batteries ennemies commença vers 4 h. 30 du matin. Un épais brouillard favorisa l'attaque au gaz, mais empêcha par oon.tre les reconnaissances et l'apoui de nos aviateurs. Vers 8 h. 45 du matin, l'infanterie s'elanca a l'assaut^et après boires, la première ligne de tranchées était déjà conquise L'infanterie suivit de près toute l'artillerie avec une énergie et une rapidité admirables bien que de grandes difficulté* les attendaient dans le terrain décrit ci-dessus. D'âpres rembats se déchaînent potir les transitions. Les pertes de l'ennemi «on<- extra-ordinairement sanglantes- les pertes aile mandes sont restées aussi minimeis que le 21 mars par suite du brouillard épais, et da la surprise complètement réussie. Le document secret russe et la préhistoire de la guerre. Malmô, 10 avril. — Le u Svdvennka Dag' bladet » annonce, à propos du document secret publié par le journal russe « Novaja Jisn » ; Ce document secret constitue jusqu'à présent la pièce la plus intéressante avant trait à l'histoire des préliminaires de la guerre. On s'y rend compte à quel degTé de superficielle frivolité certains gouvernants de la Russie tsariste n'hésitèrent pas à plonger leur propre nation, ainsi que lo monde entier, dans le tourbillon de cette colossale guerre. On voit de plus en plus se lever le rideau qui masquait la préhistoire de la guea-ie. Les devises de l'Entente i « lutte pour la libe/rté », « lutte pour l'humanité », sont de plus en plus dévoilées, et l'on voit apparaître, en-dessous, les buts de rapine, de conquête impérialiste d'un Etat voisin de l'Allemagne et occupé, au cc-irs des années précédant 1914, à la mise à exécution de ses projets usurpateurs par oes moyens hypocrites et sournois. La situation des Anglais. ' Une opinion neutre. Berne, 10. — Le critique militaire Stegeman, s'exprime, en commentant, dans le «Bundi» . les derniers combats, en ce sens qu'il n'y aurait pas encore d'amélioration à la situation stratégique dts Anglais. Quant à celle des elle se-serait -d-c&sinée leur dés- « avantage du fait qu ils voient serrées de toutes parts leurs réserves affluant dans le secteur Beau\ais-Amiens. Il faudrait, en tout cas,- bien tenir compte de ce que les Allemands sont parvenus non seulement à conquérir 8,000 kilomètres carrés en enlevant a deax armées anglaises toutes leur positions de retranchement et dépôts d'approvisionnements, ainsi qu'à éloigner l'armée anglaisa de Paris en la refoulant de sa principale base d'opéra.tiors de Paris-Rouen, mais, outre ces avantages, à conserver l'initiative pour la continustion de leur offensive : cette derî nière considération est d'une portée décisi. ve pour le jugement à formuler sur la situation.Objectifs des Allemands au front Ouest. Christiania, 10 avril. — On lit dans l'a* perçu militaire de 1' u Aftonposten », au sujet des 1 lits allemands au front Ouast î Leurs efforts sont dirigés, en première ligne, contre Amiens et le chemin de fer A-miens-Clermont; les Allemands ont réalisé des progrès dans ces deux directions. Déjà, leur conquôte de certaines parties du chemin de fer Amiens-Montdidier-Paris doit faire conclure à un sérieux affaiblissement des alliés; mais la gravité de la situation, pour ceux-ci, se révélera mieux encore si les Allemands parviennent à couper la ligne de chemin de fe. Amiens-Clermont. La perte d Amiens même pourrait avoir des suites fa* taies, puisque, dans ces conditions, les Aile-mands se trouveraient sur la voie la plus favorable pour coiq er la jonction des armees française et anglaise. Il est indéniable que, depuis la bataille de la Marne, aucun combat n'avait, au front Ouest, abouti à des résultats aussi considérables, et cela à beaucoup près, et en un temps aussi court, que ceux réalisés par l'offensive allemande,.tant au point de vue du gain de terrain que du nombre de prisonniers et du total du butin en canons et autres objets, d'où l'énormité de la perte pour les alliés. Il est certain que les succès sont d'autant plus marquants qu'ils ont été réalisés on un temps aussi court. La guerre sous-marine. Berlin, 10 avril. — L'Empereur d'Allemagne a exprimé au capitaine de marine Lo-thaire d'Ainould de la Féii-ere, commandait du sous'-marin « U 35 », ainsi qu'à tout l'équipage de ce dernier, les termes de sa plu? haute approbation et gratitude pour les performances extraort' maires accomplies par ces vaillants marins,sous la direction de leur insurpassable chef, le capitaine-lieutenani d'Arnould de. la Péiière, dont les prouesses sous-marines, aussi intrépides que couronnées de succès, ont déjà été signalées à sa gloire, a coulé aux ennemis, durant ses deux ans et demi de croisières dans la Méditerra née avec son excellent sous-marin « U 35 », un total de 196 navires représentant, en chiffres ronds, un demi-million de tonnes. Jusqu à présent, il a fait couler deux -navires de guerre, un croiseur auxiliaire, cinq transports de troupes, 124 vapeurs de oommerca ou de transport, 62 voiliers et deux bateaux de pêche. Il convient de mentionner particulièrement ici que le sous-marin « U 35 »,' qui a si bien fait ses preuves, a ainsi à eoa actif, sous la direction de ses deux commandants successifs, un total dépassant 600,000 tonnes c-julé2s à l'ennemi. Le bombardement de Paris. Londres, 10 avril. — Le «Times» est informé de Paris qu'il y a au moins deux! ^Vendredi 12 Avril 1918. ANNONCES Faits divers et Echos la llgno fr. 5 0o Nécrologie 3 00 DIX CENTIMES 5mB année. - M0 1267 r » Ed. B

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