Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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25 November 1917
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s.n. 1917, 25 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 21 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fb4wh2fc7g/
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f ' L'OFFRE I>E PAIX MAXOEALISTE. ! Refas ti - gjnéraiissiais rosse d'c^ïrir l'armistice. Berlin, 23 nov. — Un radiobSlégr anime du ifront annonce que le généralissime de l'armée russe a refusé d'obéir à l'injonction des ma-xi ma listée d'offrir un armistice. Vienne, 23 nov. — Lénine a informé télégraphique meni. l«%g soldats et matelots das armées russes d 1 oe qu • le Conseil des Comm.s-Bairc., du Peuple avait ordonné le 20 novembre au généralissime russe Duehonine d; proposer un armistice aux belligérants. Le généralissime reçut cette dépêche dans la nuit du 21 novembre et n'y ava.t pas encore îépondu ' le aoir du même jour, à la suite de quoi et sur l'ordre des coiniibissairœ du peuple, Leni- ■ ne aura t demandé (i s explications à Duehonine. Comme celui-ci répondit évasivement, l'ordre lui l'ut intimé d'engager sans tarder des négociât ions en vue d'un armistice, ordre auquel il refusa catégoriquement d'obéir, eux 'quoi le conseil dés commûeflireB du peuple déclara Dirclioiiine déchu d; son poste et le remplaça par 'Çryl<"'nko. Copenhague, 23 nov. — On mande d'Hapa. randa que l'app"! maximalisât© eu faveur de la patx a été traduit en plusieurs langues et scua immédiatement transmis à la direction des armé s allemandes et ausbro-hongroises par d-i'b soldais dans les tranché s et par die avions. L'impres^ica en Autriche Vienne, 23 nov. — Le Dr von SeitKer, pré-eàclcnt du Cons'.il, répondant à une interpellation d e sodiàt'stes et d'autres députés ru giÇ-jet de l'offre raesy 'd'armistice, a déclaré : « 11 ' rétul te d'une communication du miriisi&fe de s AfEaîl'Ci ôtiïungêr0s qu'à l'heure actuelle aucune ofl're d'armistice n'est survenue au front de 1 'est. SI le fa.t se produisait, le gouvernement. impérial et royal, d'accord avec ses alliée, ex,.'minorai!t. immédiatement celle-ci av*'e bienvc Ihnce e-t y ferait bon accueil à des cou. ditions aujOpfc bh*. (Interruptions). Le minis-tre de9 A Sain s étranger s a ajout» toutefois que les cii e-nstanc-'s troublées que traverse la Russie ne permettent pas encore de re.o:)joaître j exactement si î<s parus pacifistes sont à niê-ïne de mettra effectivement à exécution lour vo'onîé. Je prie la Clianibre de prendre eon-naissance de cette communication. Le président du Coosjil a ajouté : « Nous Be sommes pas en communioatian immédiate avec la Russie; les nouvelles qui noué en parviennent nous proviennent sait dé Stockholm, ■oit d'autres viil s soandinavos. La- nouvelle «MKbéaj'uo dans lm journaux de ce j'oair n'a reçu jusqu'ici aucun© confirmai-)6b officielle. 'En tout oie, nous devons nous assurer si ceux avec lesquels nous traitons représentent un pouvoir d'un caractère durable, abstraction faite âe t&à, il est. évident que notre conduite s«?to dictée par nos dispositions pacifistes. » La nostalgie oe paix du peuple russe, Copenhague, 23 nov. — L'« Aftonbladet » j rapport*? les déclarations d'un ingénieur an-.glais qui vient de rentrer de Pétrograd à. Stockholm, d'après lesquelles il serait indéniable ■ que Péfarograd est réellement assoiffée de jx^-x. Le peuple russe n'a qu'une idée : la paix, et ,1a paix à tout prix, il n'est personne à Pétrograd qui se soucie encore des événements du front, et personne ne se soucie de n" plue iwâf paraître de communiqués de guerre. Amsterdam, 23 nov, — Do Washington à .R'Utr: L'ambr-eade américaine à Pétrograd annonce qu'on fait une propagande ouverte ©;j J faveur de ia pa i i. Les apiiUiS du nouveau gouvernement, Stockholm, 23 nov. — Le lieutenant-colonel Mouravieff qui était accouru à Moscou à ,1» tôt© d'un assea fort détachement de marine pour soutenir dans la ville du Kremlin le mou-vement. maxiinalisté et dont. l'intervention énergique amena la décision à Moscou, y a organisé un fort régiment. Il fit arrêter le chef dtfe «hem ns de fer qui s étaiit refusé a transporter d's troupes maximalistes à Mcscou et i établit iv«e communication par chemin de fer militaire entré Morcou et Pélrogrsd. Le noyau du nouveau régime se compose, d s troupes de i la -fh>«e de la Baltique qui on*, déployé un .très grand zèle contre le régime de Keren&ki. ♦ Sans ia cs>!l.ab»ïati'on dés mar na de la flotte 'de la Baltique, il eût été incessible à Lénine de se maintenir. lie mouvement contr&ïévolutioojiaire. Stock) îo'rn, 23 nov. — On mande de Pétro-, grad à. Haparanda : l-o comte Sumarokow ■ Eleton a été arrêté sous l'inculpation de paati-eipation à un complot contre-révoltçtioÔKoaîre. 'Sur la pei'&o-ivne du chef de la conjuration, Pu-•jrjoWtevritifcôi, on a trouvé une lettre à Kale-dAne où <*' trouve exposée la situation déees- jfi8 FEUILLETON DU BRUXELLOIS. ! " i|Vle? Ponton^ NEUl ANNEES DE CAPTIVITE .... PAR Louis GÂRKERAY 5 XVI ''ArtH^-C-d!* pr'WHMrs de CubrCra. — « Z,e Péjt/osc ». — Lt-s 'bahts fi 'mici.de*. — L<- colonel- — J y renne. — J'en fAti* >r. te in t. F>{/n<il''t r^tr/uv*. Ver? la Hu ih l'année 1811, les Eapagnois r«. : mirent aux Augla's .!«« re»t;s de la division ) Irançaiae que la déplorable capitulation de Bayîeji,. faite par li générai Dujont^ Jteor : avait livrée en 1809, et qui, retefflue pendtant 'deux ans dans l'ite de Cabrera, avait été hor-riblement dét-ômée par les malades et par U faim. Or malàcîjoux, à >ur »n vr vti Angl^r-lie, furent disséminais sur tous k's pon.on»; U> ' Ytiigeam» en reçut pour sa part une trentaine. Il me s>'rait impossible de peindr^ le U-isbe 'état dans lequel se trouvaient «es infortunés; la cruauté des Espagnols avait é é tjel'e à leur | égard, que La p'mpsctive d'être jetés à boixl de« pou'ons leur pata'ssait un bonheur ine^pé->ré et anquels ils n'oeaieiit croire. 1 Au res-eï *n» arrivèrent ;o.ue, je parle d« cftwc dirigés »t»* Y tnywng, (ians nn^ I pérée de Pétrograd. Celui ca travaillait constamment à organiser d a régiments d'officiers-&.;d;"tB. Le® conjurés attendaient Ka.kdine à Pétrogr-d et l'avaient prié d'annoncer son arrivée.La situation an Ku-ssie. Stockholm, 23 nov. — Le journal « Uufvud-8ta.blrdet » publie un„ information d® St-Pé-tersbou.g, d'aprèis laquelle de nouvelles rencontres ont lieu, dans .ee environs de la vide, entre -es troup-'-s rnax ma-istes et celles die Ke-rv'n ki; 20,000 cosaques se trouveraient près d Sfcii-a Rusa, aux portes de la ville, en liïObe avec des troupes yonuss de Novgorod. Stockholm, 2 3uov. (information dru Bureau télégraphique suédois). — L'e troupes qui a-vai-iit é-é envoyées à Moscou pour soutcatia- la garnisoïi rév;/lut.oimaire, retournent à St-Pé-iL-rebourg. A Moscou la révolution populaire a eu incontestablement le dessus. Las d%ate à Moecou sont limitée à la destruction de quelques maisons i une pitite partie du Kremlin est endommagés. On ne connait pas enoore le chiffre exact des mot- s et des blessés. Sur les derrières de KerCnski de forte détachements die troupes ont yssuié le succès de la révolution. Landires, 23 uov. — L'Agence « Associated Pr''es », r çoit une information compiémentai-re de Wasàtington, aux termes de 'aquedo le gouvernement américain aura.it décidé de ne plus expédier, en llussiC, ni vivres, ni munitions tant que la situation ne sw trouverait pas éclaireio. L^. gouvernement des Etats-Uni v ui aavok- eu quedei mains parviendront ks marchandises après i«ur ari-.vée en Russie, avant que d'en autorisar l'exportation .Les transports pour la Russie ne seront repris que lorsqu'un gouvernement stable sera établi, que les Etat& Unis seront à même de recoiuiaîta*'. Si Kt Maximalistes restent au pouvoir et arrivent à réal.siex leur programme de paix avec r'AH<-magne, l'interdiction d'exporter deviendrai déf nitive. Un refôrecxlïun militaire sur la paix en Russie. La Monilug l'oti apprend de Pétrograd que dans les ecctcttrs du iront dévoués au g uv r-nement, on procède actuellement à un référendum au sujet de ia résolution de pa.x du gou-v ornement actuel. Dca représentants du Ooai-seil d;ïs ouviicrs et des soldats survo lleiit oo référendum, dont le résultat ne aera pas publié, maie qui n'en coin m uoe pas mofna à avo'r uin effet »ugg-"6tii sur les autres parties du front. Accident du généra! Bïoussiioff. Stockholm, 23 nov. — Le générad Brouesiloff a été renversé par uue automobile, à Moscou, et. a éti une jambe (jassée. Troubla piavea ea Sibérie. Bàkj 23 nov. — On mande de Tokio aux journaux français que des trouWs gaves ont éclaté dans d v iees villes de Sibérie. La coun-muniestion télégraphique «si interceptée avec toutes les villes à l'es* de Tornsk, ieg maxirna-liistes ayant saisi les bureaux du télégraphe. - Beaucoup de Japonais ont quitté la S.bérie. Les traités sacre ïs fras€Q-rasse3. Londres, 23 novembre. — (R eu ter.) — Le député Kiïig a demandé à la C'-iaon-br© des coiiixauncs si d'après ies tià-ites so.avts ctn'i u la .France et la Russie trouvés réeemjnesjit, il éta> i vrai qu'après la guerre dos dédominage-me, 0 iuiimcnt été accordés à Ja Belgique, aux dép.enà de la licilhuide^ ou si l'Angleux-rre pouvait par une déclaration certaine démentir le soupçou des neutres d'après i«|Ujl on attrait eu comnais-saiice ca -'JiglotiCaTo de.' ces faits. Lord Robert Oeil, sous-secrétaire d'Etat, a répojuiu que pour autant qu'il savait-, il n'y avait aucun motif c!o ci-oire qu'un fce'l accord aurait été cono^i et que c'était prohabJ jent là une manœuvre de l'ennemi. Lcrd Robert j L'oeil a catégoriquement démemti que le ministère deis affaires étrangères as!b j;Jan»iw eu connaissance d'un tei accord. Berlij), 2'2 novembre. •— De la « Gazette de Vos ;> « On dit dans les milieux politiques dj Lo«>-diios que l'accoid fraiico-ili&se, qui pi évoit noai seulement ht cession de l'Ateaee-LoTrai-ne, niais encore wllc du bassin de ki Barre à la France, a été conclu après ht chiite uu IViir, par la premier gc^iveroeancint rûvolu-tioniBiire Milioiikoff-GoytscSihof. O'^'feti ce qui expliquerait que tous Ks gouvernements russea , qui omt siûiv^ mémo celui de Jiercnski, ont infusé die publier cet acco4d,convainctrs que ia publication donnerait une force irrésiMib'-e aux Russes qui préconise rit des négocia.,.ons de paix immédiate. L'accord franco-russe n'a pas été cbntrosigné l'Angiete^o, do sorin que i je démenli anglais est théoriquement exact. Amsterdam, ~2o novembre. — Le nonveau mdni'Stre deis affaires étrangères russe annonce que la correspondance diplomatique secrète russe, qui est en sa pog^eseion, s< ra publiée sans tarder. position tellement déat'Bpérée, qu'il nous parut évident que pas un seul ne pourrait vivre. Je vois encore le canot qui nous le« amena. Quel lugubre s.p ctacle. Les malheureux, couchés dans le fond die l'einb iTeati.on, poussaient de» ct.'b de souffrance et b*. roulaient, en proie au délire de la fièvre ; maigres comme d-s squelettes,pâles comme des cadavre», à peine recouverte, quo'qu'il fît un froid intense, par de miaérablç bai'lons, l'hom-mc te plus insensible n'eût pu les voir sans se s?;nîir le cœur attendri ! Eh bw'u ! ce que c'est pourtant qu'une haine nationale, le» Anglais les traitaient avec la plus grande inhumanité; pour eus, ce n'étaient pas d'Js créatunes huinai-ne» qui souffraient "• c'étaient des prisonniers de guen-e frança ». Sur les trente malheureux que nous an»«ti«ik le Transport Hoard, à peine une d'saine fu-rent-is hsgo» validas pour monter à bord ; les autres, incapable» de »e retniî»;-, reeilèrejit étendus au fond de l'embarcation. — Capi'oaiïw, d't le docteur de la VettffCa.>■ , en s'»dre(tertjit. à iifoUe commandant, je m'opposa, quant à moi, à ce que ce» vagabonda soient embarqués sur le ponton!... Frappé» comme ils le sont d'une maladie contagieuse, avant quinze jouts d'ici ils changeraieut l<i fe/iyiyjitrc (.m un vast< tombeau. — Que faut-il en faire, docteur? 1— Les envoyer à l'hôpJial, oapj,t«ine! — Au frfit, vous «v' z raison. Seulem'jnt,oottr* me leur $ '«st. atteaidue »ur U fi- ETRANGER FRANCE. — Comme en Belgique. — A la suite de l'arrêté pris par le préfet- de la Vendée pour taxer le lait, les cultivât* urs qui approvisionna eût l'importante commune de Mareuil-sur-Lay, ont décidé de ne plu? venir apporter de lait en ville. Le maire, auœiîôt, s'est abouché a.vec le directeur do la laiibari-o coopérât.ve d*.' Mareuil, qui a accOptc d'arppro. visioniwîr 1a commune en lait, au prix de la taxe. On signaLe de Fontenay-le-Cmnte, d'autre part, que la plupart des laitières ont cessé de vcm'r en ville et que plusieurs cultivateurs, qui vendaient leur là t fr. 0.40 (au lieu dP fr. 0.25), p;is à la ferme, ont avi^o leur clientèle, décliarant qu'ils préféraient gaidér leur lait pour faire du bctirr'e oui nourrir leurs veaux. — Le parquet de Montaubon vient de procéder à une perqU'isit on fructueuce au domicile d'un courtier qui pratiquait l'aco pare-meniÉ*"du gnicre. L'enquête) à la suite de cette opération ju-didi"ire, ne peut manquer d'aboutir à quelques arrçstaî.cns. D'aui'je part, la po'ice a adressé au procureur de la République plueieuis procès-verbaux concernant des propriétaires qui vendaient les denrées et Içs céréaJes au-dessus des prix fixés par la taxe, et certains intermédiaire? qui accaparent 1rs œufs en s'interpowamt d'illicite façon entre les vendeurs et les acheteurs.De divers points d s départements des Hautes-Pyrénées, de l 'Ariège, des Landes, du Ge-rs, de Lot-et-Garcnne, des courtiers procédant actuellement à de nombreux achats de mules ofc de mul ts dont les possesseurs ^semt conitirainta à se défaire, n'ayant p3s suffisamment de foiu-r 'ge et d'avoine pour leg noiurrir. Dans le Tarn et dans lit région du Sud ouesit on 8 giiale le» coupa-bl s agiiaaements de spéculateurs quii achèvent aux propriétaires toutes leurs disponibilités de maïs au-dessug du prix de la taxe. Aussi, les producteurs dë maïs sont-ils de la sorte, conduits à nourrir avec du blé, dont la récolte est défie, te ire, les animaux da leur basse-cour. Pour enrayer la hausse exagérée du pr'x des œufs, la municipalité de Blave a fait mettre en vente sur le marché public un gros stock ■ d'oeufs provenant du Maroc. Les œufs du pays sont restés diu même coup pour compte aux vendeurs. i— I... u im.i~ii.iii PROPOS LIBRES ET VARIES Le Tigre maximaîiste L'on parle beaucoup de maximabstes, ceux de Russie attirent particulièrement l'aittenjtion. Depuis toujours le peuple russe, taillabte ert coi-véable à mero'» a été pivauré et repressurô sans qu'il lui fût. possible d'éiwr un s'-mbliri.'iHfc d© protestation. A la guerre, chair à canon, s'il en fut, ii^Jut partir et mourir sans mémo savoir pourquoi. Vint la Révolution. Le Peuple, gr sé pâr la liberté ]3M»nise, voulut avoir avoc celte-ci, et les terrt s, et la paix. Le maxU mvm t C'est s:;ns doute pour «ela que le qualificatif, maxijttaJietc, a été décerné aux extré-m ;£.'es russes. De faits' 1^ maximaligtie cet de teus pays; c0 sont les événerï);fin-& qui le créent, La Franc-} alle-ménio a- ae^ maximalis-Lce ; eew ometnt ce sont di s niaximalistes à rebours, que l'on pourrait, plu® exEct nient, qualifier de jusqu'a<i-borutistes. Or, le «tigre » est le plus pur et le premier des maxime listes. Le voilà donc revenu au pouvoir! Avec lui pas de demi-mesures, ee sera toujours le maximum, il va ramener tas beattx jours de 93 et la Terreur. Le régime dies suspects fleurira daais tmito sa bf1auté.Tciuit ad-vc-nsairo du gouvernOjheatt sera, déclaré traîtio à La patrie. L'unification du front est le premier exemple du mnximailisme jusqu'auboutîste.. L'«u a dit jadis que l'Angleterre se battrait jusqu'au dernier Beige. Avcç çette ptnapéç ; {>11^. ooimp. tè bien se battre jusqu'au dernier Français et jusqu'au dernier Italien, qui, désagréable surpris-», à déjà pu constater comme le França s qu'il n'était }>lus le maître cbeà lui : l'histoire est d'hier. Les Milanais, au courant do la dé-ivjutie éti Cadorna, votiloient manifester, d'ac-coi-d aveo les ti-oupce, lotus désirs de paix, mais beau jour sans lendemain, i'e vitrant le lendemain matin, la ville occupée par dts troupes angîo-franyai&es, venues là dans le but do combattre les Milanais, si cela, était nécessaire, ou tout au moine pour leur démontrr que ]e jusqu'aiiboutisnie ^gt de tous les pays. C'était gase, je vais expédie.x un canot pour prévenir le commandant de c« ponton. Le Pégase, vieux vaisseau à l'aspect lugubr», aux flancs déprimée, noirci par l'a. r ©t le gou- -j dron, ruiné par le temps, surmonté de c^ba-u-es de touîes formes et de touteé grandeurs qui le faisaieait asBfiz fi'rsembler, vu de loin, à tm« jonque t-huisic;'', était, un 64 français pris pendant la guerre de 1780, et. qui depuis cette époque jusqu'à oé jour n'avait jamais eu une autre dieetination que de servir à enfermer les prisonniers, de guerre de toutes les nations ou de» objets d'équipement maritime. Fixé 2>ar quatre énormes cl)aines <jn têto de» onze au tifs pontons dans le grand canal de la rivière de P<>rtch"«t&r, le l'éy se. avait été définitivement métamoiphoste en hôpital. Peod'àni tout le temps que le canot envoyé par notre ooonniandant po.ur avertir «ou confrère du Pèga- e du surcroît de penstenuaires qui allait lui arriver, reeti absent., c'est-à-dhe pondant pièe d'une heure, nos malheureux oompatr.otes, expjsés dans leur embaroation à toute la rigueur du froid, fir&M continuellement entendre da douloureux gémisse-monts qui nous déchiraient 'e cœur. Eu vain suppliâmes-nous le capitaine de faire monter ces malheureux à bord, il n« voulut, jamais y consentir. — Ce n'est pas la peine, nous répondit-)!, pour quelques minutes de plus que c*'s gens ont à attendre, de déranger mon monde... Au resté, quand on a la Lèvre on n« restent pasîeg atst^int/'s du froid... (A wtiygf J 1 le premier jalon de l'umificatiicin cfti front, et Ciémenoeiaai est, à ce point d» vue, l'homme de la situation. Son amitié pour Poinoaré qui remonte aux temps anciene, a surmonté de jnauvaises passes. Qui ne se rappelle le joyeux trio que formaient jadis. : Po-incaré, Clemenceau et Coimélius Ilerz. L'histoire est vieille et depuis il a plu ! il a plu des Humbert, des Msry-Raynaud, des Rochettu ett des Deperdus-s'ns, peta:c3 gftns après tout eoi regard du « grand Français » qu'était Cornélius Hcrz, après c<it> autre « grand Fnança's » que fut le de Les® ps du Panama. Qui ô.ait-il ce Cornélius Herz, on. n'en savais rien. Chevalier de la Légion d'IIouneuir, officier, Grand-Croix, il parcourut à l'égal des bonai tiers et deg grands coûter.eurs parisiens, les échelons dj l'ordre napoléonien. Il montait, mon .ait et butila, Ce fut une dégringolade, qui l'eût même mené en Cour d'acsisrs, si le « tigre » tt Poinoaré n'eurent été là. Leur solide et inébranlable amitié, oagania; cette joyeuse comédie de Bournemouth qui permit au moribond par persuasion, qu'était devenu le docteur Cerné'ius Herz, d'échapper,lui et ses amis à la répr.esion qui les guettât. Le « tigre » fit des prodiges, il démolit quelques niinictèrf s et sftuva les a.mis ohers. C'est sans doute coue ancdenuD histoire, qui vaut aujourd'hui à Oémenooau, d'avoir été rappela pour diriger les d stinées de la France Se souvenant de sa poigne dans les temps difficile. Poincaré a fait appe] à ce mod'îrn-style, qui, bel Brutus, sacrifiera à l'Anglais, tout ce qui reste de soldats en France, si... d'autres maximalistes, dégoûtés de la guerre ceux-là, lui en donnent le temps. A.Gel. ■i i 'swnrtur"--*' r ■ ■ ■ - fgiîs® ig li Prets® Pourquoi l'Entente mmiqut-t-e.lt d'erUcntel — « Vrij België » répond d'unie manière oo miquement laconique à la grande préoccupation des Alliés. « Pourquoi y a-t-il si pftu d'en-t.nte enfae les membre» de l'Entente? » Parce que, répond-,1, unité, coopération et cooodinati ora manqurmt toujours aux opéra-tiens des flibustiers, que le « sacro égoïsano » las dorninie et les pousse ehacatn dans une voie différente. Bref et sévère, mais combien juste 1 (L. B.) Guerre d'usure. — De l'Angleterre ou do l'Allemagne, quoi sn^ra le moins « usé x des doux dlans un. avemr assca proâhainl Celui qui détient la véritable maîtrise de la mer. Qu'importe que oe soit au-dessous ou au-dessus de l'eau pourvu que l'adversaire sente la poigne de fer de ce maître. Si nous nous rapportons aux extraits suivants empruntés à la presse anglaise, qui est le vrai maîtro de la mer? That is tbe question à Laquelle les journaux anglais répon-1 dent en ce» terme» : « Le gouvernement a pris des mesures afin die limiter la circulation de» voyageurs en cheL. min de fer. Les difficultés auxquelles les com-pagiiifts doivent parer sont cette année pJu» gravés éàcoro. quie l'année dernière. Plos do 600 liooohiotiiveis ont été expédiées en France pour assurer les sca-vioes des transports mili-tsiii-oe; pins de 2,000 machines, sont en repara-teon et près do 160,000 employés diCB eheanims de fer ont été soustraits à leurs occupations journalières par suite de lour appel nous les armes, (Informâti », 25 10-1.7). La population anglaise est» instamment priée de voyager le moins possible «t de limiter le ph's possible l'envoi da edis eu égard aux difficultés sanj ceaae crvi-ssautee que rencontre l'exploitation, di-s chemins de fer. {Morning Posi, 24-10 17). La commission du ravitaUilement do Liveir-pool a fixé le prix maximum dlu lait à 0.70 fr. le quart (un litre environ) remis à domicile, à 0.65 fr. le quart pria au magasin. (Nouvel avis à M. Qui de Droit. N. d. 1. R.) (Morning Posi. 23-10-17). Corame dea milliers de magasins soat dépourvus da thé, il eet plus que tempe de rtvi-ler à ki populo* ion la vérité gu sujet de la situation du problème de l'alimentation, atitem du que chaque jour ks difficultés retiennent plus nombreuse.} tt plus grandes. Si l'en n'a^ dopte pas d<B meisuree radicales, le pays peuit fitre placé devant une cris® redoutable. (ï)atiy ïjhuprcm, 18 octobre). Le blocus marin est une arme à d'eux latan-ehants dont l'Angleterre commença à r't^'oi-tir les redoutables effets. L'AllemBgne a pris sa revanche au-desBoufi des flots. Que] sera Je vainqueur'! Qui sera « usé _» Je premier? C'est, ce que l'avenir nous apprendra. (H. B.) Echos et Nouvelles Un appel de la Chambre de Commerce néerlandaise. Lee Néerlandais doaniciliée dans le Grand -Bruxelles, sout ins.tammftp.t p-ié«i die se présent»'!', munis d'une attestation officielle, prouvant leur nationalité, ainsi que de leur bail ou de leur titre de propriété, à la succursale de la, Chambre de commerce néerlandaise t ru© Plantin, 35 (Midi), à partir- du lundi 26 novembre, jusqu'au vendredi 7 décembre inclusivement (le samedi 1er décembre exepté), de 10 heures à midi ou de 3 à 5 heures (heure des horloges publiques). EN PROVINCE A LIEG4S (De notre cot-reçpondainit. 24). — A h Conseil communal. — Le Ooneeàl a pro-<«dé aux promotions dans lie peireonmel d» l'Administiation communale et dans le personnel en soignant des éceleg jyrimaires et adultes. Il a renvoyé en. conu^iesion la question ds l'indenmiîté de direction en fa\^1;uf des chefs defc écoles pr-ma ires. (Jos.) A NAM UR. — De notjra correspondant le 24 : Aux magasins eonimunàux. Vérification d s carnets. -— La ooroni seion communale d'approvisionnement de Namtir a remarqué au oours d's d'istaibuiions, que certains ménages se sont scind'iis eu plusieurs groupes, possédant càacun leur carnet, quoiqu'on réalité, il e'a^i^d'ti^ »»u)^ «fc mûtue fawtilj^. 0*'4.W manière d'agir constitue une fraude qui eeral réprimée. Les chefs de ménage qui détiennent plusieurs carnets en double sont invitas à le» pa-éssnLer au bureau du contrôle de l'école Jeanty-Bodart, af n que cette situation soilt) régularisée. Pour le cas où ils ne se conforme» raient pas à cette invitation, les carnets superflue seront saisis d'office sans préjud.ce des poursuites qui seront exercée» cait.e eux. Unie boucher.e communale. — Plusieurs die nos conesitoyens se sont mis à l'œuvre pour obtenir, par l'administration communale, la fondation d'uma boucherie communal;'. De cuMie façon Jos petites bourse» pourront enfin trouver de la viande à des prix raisonnable». Or, cette utile initiative risque de se voir entravée pour le motsf que la première iisto a été perdue. Af.n de hâtnr la solution heûireuse, donift tout k> monde doit profiter, celui qui aurait trouvé cette liste, ferait une bonne acaion en ' la iv mettant chez M. Ernc, t Destsart, ruie Stx Nicolas, 3, ou chez M. Napoléon Lobon, ru© det Braeseura, 138. (LA.) LES TRIBUNAUX JUHISPIUIDENCE DE GUERRE.— Une Qur euse question di lott.igc. — La Cour d'apv. pel a rendu un très intéressant arrêt, dont voici la substance : Le locataire d'une maison a le droit, pendant la durée du bail, d'accueillir dans celle-ci une personne, sans parenté avec lui dans l'espèce, mais parente de sa fenime ultérieure» menit décédée. Si, après le départ de e© locataire pour l'armée, elle continue le bail pea> durantj à occuper la maison louée, le propriétaire ne peut prétendre qu'elle l'occupe sans titre ni droit, et le juge des référés est incona- . pètent pour ordonner son expulsion. En <x>m-séquence, la Cour a réformé une semblable ordonnance d'expulsion. TRIBUNAL CORRECTIONNEL DB h LIEGE. •— Ver... Céline Jœéphine, de Liage, est condamnée pour outrages à 8 jours et 26 • fr., et pour vol, à 4 mois et 50 fr. -— Les époux Li... Victor Joaph, prévenus de vol ou recel d'une génisse au préjudice die j Thomas Car... viennent d'être condamnés aha<- , ctui à 15 jours et 26 fr. pour chef de recel, ■> TRIBUNAL DE COMMERCE DE LIE- ■ CE. — En matière do contrat d'affrètement, il vient d'être décidé que la loi n'admet pps II que pluaiem-s personnes puissent en commun faire un commerce suivi sans que <Jc l'ensemii- I I ble do leurs fa ts collectifs naisse un être mo-ral ayant una existence; 1a loi adopte don® I I comme principe que toute société formée pour I I faire conjointement le commOi-ce, a un© rair fll son sociale, I Le» tiens peuvent donc oonsidéa-er la société I I dont le® statuts n'ont pas été publiésj cousin© Hl existant à leur égard et invoquOr une fin dé Hl non-recevoir sans avoir à justifies- d'un intérêt I I quelconque. (Jos.) "Hl A CHARLERGI I TRIBUNAL COKRECTIONNÏSL J>Ht Hl CHARLEROI. — A... Marie, die Ramsart, a.^|l mis 40 p. c. d'eau dians son lait. 400 francs Hl d'amende. A... Palmyro, de Couillet, foum'i® Hl eeur de la oantinie du .< Sou Quotidien », a Hl vendu du lait écrémé comme lait pur. 500 h\ Hl 8... Marie, de Cliâtelincsu, mouillage, à 30 p. HI o. 300 fr. ; L,.. Marguerite, de Cour-sur Heure, Hl 28 p. c. d'eau. 400 fr.; Gharon Alice, d'An- Hl de r lu* s, 25 p. c. d'eau. 300 fr.; Denis Eugénie, ^H de CJhâtelet, 30 p. c. d'écrénrage. 300 fr.; Dapré HI ErniCBb, de Leern-as, 50 p. c. d'eau. 500 fr. et-^H affichage à 100 exemplair s dans leB coimmuinies I I de Loineft, Marchienna-au-Pont et Dampre. ,^H my; D... Julia, de Gerpinnegj a baptisé son:^H lait à 10 et, 15 p. o. Cela lui vaut deux peines, Il une de 100 fr., l'autre de 200 fr.j H... Marie» de Châlelet, 10 p. c. d'eau. 100 fr.; L... Marte,;.Il die Waudrez, 50 p e. d'eau. 500 fr.; L... Adèlô* de Chapdle-lez-Herlaimont, une réridivi'îte, mouil'ag; à 25 p. c. 1 mois, 200 fr. et affichage ^H à 100 exemplaires; L... Marie, de Marchdennew^^H au-Pont, mouillage à 18.50 p.e. 200 fr.; M... ^H Déeréa, d ' Ha in - s u r - Heur o, une récidiviste B... Renilde, sa fille, mouillage à 60 p. c. A la 11 Ire, 3 mois, 600 fr., la 2me, 300 fr. et. l'afPb .^H chage à 100 exemplaires' à Charleroi, NaHnM%t^H et Ham-sur-Heure; P... Herman, de, Chât£kf^^H 40 p. c. d'eau, 500 fr,; R... Louis, de Goacie, ,,^H même dose, 500 fr. ; W. .. Eloi, de Nalinnei^,,^H 20 p. c. d'eau, 200 fr. ,^H B... Emîl'a, de l'ont-àCell's, ancienne sar-,^H vante chez M. le docteur Th..., a tenu de» pro»-^H pos déBobligeants à son égaid. 7 jours ou 25 fr. j^H L... Alphonsi1, da Cour celles et D... X7 de Roux, pour maraudage, chacun 3 mois, .avec ^H 2U1-S8. L... Louis et M... Félicien, Éeluy, ^H même prévention, chacun 3 mois, sursis pour II le second. (M.E.) a^H Arts, Sciences et Lettres I Pour rechercher les projectiles ;roti — La pi-étjojioc dans ie sol de projecliles à.^H exploi?ifs «on éclatés, constitue une mOnaqe.^H constante et des plus serLuses pour le cuibiva. Il teur qui travaille son champ. Aussi, dians but de permettre la localisation, puis i'enlè-«ement de ces projectiles, deux savants Jow^H tains, dont un proie^snu' de physique de l'uni- ^H versité de Nancy, se sont effoi'eés de meltt'é au point un procédé simple* et pratique. Ils réalisé une sorte de balance d'induction à un téléphoue. Dispositif, somme toute, voisfo'^M théoriquement d'un appareil déjà réajisé pcï-r^H Ja- localisation des praj^-ctilee dare jes bîee-*if-^^| r«6'. Ltaec^ue le système de bobinns est apprd-^H ebé d'un point du sol contenant d^s ftragiîièn%^H màte'liqu<s, !e té'-éphene résonne et avertit. ainsc de la présence d» projectiles. Le. tère du swti recueilli p'rmei de distinguer la fois les caractères de volume et de prO(fc>n<-^^B deur des pri>jee« il«s. A î'a'de de cet appareil, M. Guitton «st arrivé à déceler des projetî d'art*llerie enterrés à plus d'un mètre de pro-'^H fonde ut; le temp# née'-Hw ir<5 à la duré1© des op&^H ra.tione de rcch''rche et de localisation est court; deux personne^ exercées explorent hectare de terrain en moins de tro s beure(«.^H Bien enienchi, le projectile, une fois repéré, fsufc l'ènkver, ce qui néc-"««te 11.11 travail ]>ht|^H len^. H Imsrhwrtle Inlerruftitntle, 9, rm Jλyîrf««S LE BRUXELLOIS

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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