Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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24 November 1917
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s.n. 1917, 24 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 30 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/wm13n22c3s/
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4m* année. - N° 1133 - Ed. B DIX CENTIMES &amecss 24 novembre Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent Çtre adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois ' 2 mois 1 mois : Fr. 9,00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois JOU«NAIv QUOTIDIEN INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Echos ....... Laligne.fr. 500 Nécrologie 300 Annonces commerciales . . 2.0u Annonces financières 2.0i PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour LES OIES El LES QNB DE LA GUERRE ACTUELLE X. Les aveux de M. Georges Lorand dans le « Ralliement » du 2 août 1914 M. Georges Loraud, député libéral progreb-nsbe de Virton au Parlement belge, devenu Mijouird'hui le porte p<role officiel ot stip ndjé lu gouvernement du Hâvre qui lui paie à prx l'or ses tournées de oonféreneea enlentiabe® à jrava-s l'Europe, — se rappeler la participation de Georges Lorand à la campagne diu poè-:e Gabriele d'Annunzio, qui coûta 4 millions ie lire au gouvernement de Rome et qui avec .'aide des manifestations populaires payées à la royoucratie des grandes villes, décda de la participation de l'Italie à La guerre, le 22 mai [916 — île fit pas toujours un auesii chaud par-•isan de l'Entente qu'il l'est devenu depuis pt:, enfui à l'étranger, il y a trouvé son chemin de Damas en même temps que 'a manne jfficielle lui versée à jet contenu aux frais d!s jonitribuable6 belges. L'a défenseur du Roi des Tripote, Georges *aet, — à qui le Pitrote (en février 1912), jetait à la face a s isalmodieg dans l'affaite d(,s jeux d'Oslende, îii lui rappelant ses voyages et sos démai ( he-s réitérées auprès de Olémenoëaiu, à Paris,- pour )btenir du Tujrc qu'il laissât le croupier Ma-i-ju©t continuer a écumer le porte-monnaie deg Habitués de Niçe et de Biairitz, ne'répondit, et jour ca.us , jamais rien à ce réquisitoire éora-tant de la courageuse fouille des frère.-. Jour-iain. C'était au lendemain d€ certains arti-;les roten tissant.;, sur Oitinde-jjupawir où l'in-iluence démoralisante du Kursaal et du Roi i'O •tende était mise en lumière en même temps pi'êiait étalé au grand jour l'aooquin m nt de "incorruptible ex-rédacteur de La Réforme ivee son ami et protégé, le sieur Georges Mar-[uet.Le Ralliement était devenu après la chut» le la Réforma des frères Hector et Achille ^hainaye, l'hebdomadair att i'-ré de l'état-mu.. oi du parti progi-Cssiste et son Tomité de di-■ection comptait MM. Paul Jan?on (décédé), Sniiîe Féron, Progpér Hanrez, Georg s Lo-and, Auguste Lambiotie, Jlermann I)umont) — resté président dte l'Association brux -llris* le- la I'rf's-e belge.. Le Eallii'm' n publia d iris son numéro du 2 tout 1914 — pourquoi ce numéro est-il d-venit ntrouvable? Est-il vrai que des intrrcg'scs ont 'ait racheter et détruire tout ce qu'on a pu ■n trouvert — un kilométrique article de fond l(. plus de cinq cto-'onans intitulé La Guerre Unirait et signé George.* Lor'/nd. Oe leadiag trficle était le réquisto're éditorial et officie1! Iiu parti contre... la France, l'Angleterre et urtout te Russie qui, à ce moment, avait déjà nobilisé, depuis plusieurs jours, rendant ainsi névitable la catastrophe actuelle. Nous avons retrouvé ce numéro admirable-r/'nt conservé dans une bibliothèque privée et tous allons pour l'édif cation du public le re->roduire text-u llement. Auparavant, que le lecteur nous "permette, somttie point de comparaison des variations de à girouette politique que fut toujours Geor-;es Lorand, de lui faire savourer l'artiole eati-rànt que le XXe Siècle, la- feuille offioieiLo-du làvj'0, publiait d^ns son numéro de samedi 0 novembre 1917,i avec un titre en gra.3 et en khi ne place à la première pige : SOCIETE DES NATIOXS... rôles de boris "sens de. M. Georges Lorand. Il y a eu la semaine dernière à l'aria un ïongrès de la Ligue des Droits-de l'H.>mme °à it« • s'est long ne nn'm occupé, de la Soriété des Xatifms, de ses mérites et dea moyens d'en fai-\i bénéficier l'univers. ,.1'armi lus innombrables orateurs qui ont prit a parole dans dey séances souvent agitées, il l'y a eu, croyons nou,s, qu'un seul Belge, M. le léputé Georges Lorand. M. Lorand a refusé de se perdre dans les niées et tl a par-é en homme pratique et de ion sens. Pour lui, la Société des Nations n'est tthis à créer, eUe existe : c'est la, Ligue des Na-■iojis aidées, et il ne brûle pas du tout de faire, me place dans la Société de-s Xaxions aux bar-tares austro-boches et à leurs complices turcs, uix massacreur# d« Belgique et d'Arménie. Ces parole^ si semées ont fait, scandale auprès de certa-ins éléments de la Ligue des Droits da l Homme. Elles ont même valu à no. \re compatriote de-s injure» et des sarcasmes. Féliciton#, M. Georges Lorand de les avoir mé. •ités et d'avoir, rappelé au sens des réaktés dits jens beaucoup trop pressés 'd'accueillir en frè-'•&» les 0tsat»in* d-' notre paya. H y a. donc à Pans même des gens qui eai ont jgsee des aboyeurs de l'après-guerre ot dès 'auiteuiB de haine éternelle. C'est donc entendu, M. Lorand, après Va.n-lorvelde, . at le miuistrable de demain, aucun ■faino-fileur n'a fait plu.» d'offerte que lui et nt. /es!" montré phis digne que lui de comp'étcn' la iérie de nos grands hommes en baàdraclie san0 e^quials la Patrie belgfl ne peut que mourir. Ht. Georges Lorand, frano-maçon arriviste a ,I>lus belle eau, oserait-il renier eu tut débat-jublic et contradictoii-o preuve» d'évidomoo Priante et de vérité citnglan,t3 que cmitena t son i-'rfciele du 2 août 1914. Voici ce document où les faits, indiscutables déjà au mo.mOnt ou i'aubciiïr écrivait, condamnent l'Entente, om îénonçant au monde civ'.li&é l'odieuse supejr-ihôri'e do la provocation simulée dont an fait lypooritemônt et tapageusement tant état da->iûs plus d? troig ans. Lecteur», lisez et surtout 'ëieûéz : LA GUERRE GENERALE « On a pu voir, au cours d* cettfl £5^ma.in^ l'angoaee, la p-litsf terrible et la plus nàtreusa ju© le monde ait oonnue, comment les faits cm t. ciré et V'iviani, tranquilles comme Baptiste, s'en allaient en Scandinavie, sans se douter qu'en mettant de nouveau la France aux piedg du Tzar, au moment où l'Autriche allait braver la Russie et châtier aur la Serbie entière le crime de Serajevo, ils avaient ouvert la porte au plue formidable risque de guerre que le monde ait jamais connu. Leur imprévoyanoo esit d'autant plus inexcusable qu'il suiflTieait d'un tout petit peu de clairvoyance et de connaissance des faits (à puiser, il est vrai, ailleurs que dans les colonnes du Temps, où il n'y a plus de place que pour les communiqués russes, serbes et grecs), pour prévoir os qui allait arr.vCr, et oe que, simple fjournMisit indépendant de tout': attache officielle, jtPpré-voyais et exposais samedi dernier dans ma chronique hebdomadaire du Ralliement. J'y disais notamment que si la Serbie ne cédait pas et si la Russie la soutenait, ce serait la guerre généralet que toute la Sjrbie ne vaul> certes pas, qu'il s'rait monstrueux que la France tirât l'épée pour une pareille cause et que, cependant, après l'apothéose de l'alliance russe dans Jes tors, de St-Péter8bourg, « si la Rus.,ie ne se jet\,e 2>as dans les plus folles aventures, sûre d'être aveuglément suiv.e et dt disposer à son gré des armées et des millions d* la France, ce ne sera pas la faute de M. Poinoaré et que, si die s'y j ■tte, ce sera sa faute ». M. Poinoaré a fini par rentrer en hâte de Suède, tout ahuri et un peu r dicule, pour voir qu'en son absence sa politique avait produit en quelques jours les pii\s résultats que j'avais appréhendés ici. Et maintenant nul ne sait si les faite ne seront pas accomplis et si, grâce à l'alliance ruscàe et aux déolanchemenfs automatiques de la gurrre qui devaient résulter de l'équilibre de ocs deux savantes combinaisons de 1 x Triple Alliance et de la Triple Entente, toute l Eu-rope ne géra- pa6 à feu à sang, la civi'isation en péril, la France envahie et 20 millions d hom-miss occupée à s'entr'égorgOr p rce que U Tzar ne veut pas consentir au châtiment des complices sBibes des assassins de l'archiduc-héri-tier d'Autriche? Ce n'est certes pas en vue de oela qu'on avait imaginé l'alliance, et c'est cependant a nsa qu'elle devait finir, puisque la France n'y avait d'autre intérêt ni d'autre but que de so garanti/' CONTRE UNE AGRESSION ALLEMANDE A LAQUELLE L'ALLEMAGNE NE SONGEAIT PAS,tandis que la Russie vivait des milliards de la France et abusait de la force que lui confère l'alliance pour se livrer à toutes sortes d intrigues en Asie et en Orient, établir sa domination dans les Ba'hans, saper et ruiner l'Autriche, taquiner et ENCERCLER L'ALLEMAGNE. Car si l'Autriche s'est montrée brutale et aggiessii-v®, si elle a voulu la guerre contre la Serbie, et ne recule pas devant une guerre avec la Russie, si l'Allemagne la soio ient, "c'est parce que tout leur a prouvé qu'il faudrait en tout cas f.i.n:r par là et que la Russie ne cesserait d'intriguer, et d'armer, et d'embaucher des clients (et même des assassins, suivant son invariable tradition), tant qu'elle n'auraic j>as disloqué et pat't-agê l'Empire d'Aulnche.lt su.f. fit d'avoir lu la presse 'française depuis un an pour se convaincre que te! était bien le plan russe et ADMETTRE QUE L'AUTRICHE A T'AIT LE DROIT DE SE DEFENDRE. Les procédés dont elle a usé ont été odieux, dit-on, et non sans raison. Je n'aime pas l'Autriche cléricale, sottement bureaucratique, mi-féodale encore, qui est toujours en retard d'une année, d'une idé", d'une armée. Mais telle qu'elle est, elle vaut cent fois mieux que la Russie. Que ceux qu, en doutent le demandent aux Polonais qui, en cas de guerre, sont 'prêts à se soulever contre U'urs tyrans moscovites, et à. tous les Slaves d'Autriche qui, lo'.n de fa-ire. défection, se serrent autour de leur vieil Empereur avec le même enthous'asme que les Allemands et.les Hongrois, préférant,à ju$''e titre le d e m i-libéralisme autrichien au despotisme moscovite. Le tort de l'Autriche, ce sont le*? procédés auxquels elle a cru devoir recourir contre la Serbie, et qui ont été justement et unanimement blâmas. Elle a eu d'autant plus tort dans la forme, qu'elle avait r tison dam le fond, ot que pas n'était besoin de recourir à lia guerre", puisqu' ELLE AVAIT LES MAINS PLEINES DES PREUVES DE LA COMPLICITE DU MONDE OFFICIEL DANS LE CRIME DE SERAJEVO. U suffisait de ta 1er ces preuves et de faire appel à la conscience du monde civilisé, de montrer comment la Serbie avait violé ses engagements formels d'il y a six ans et participé au crime dont l'A utriche poursuit le châtiment. To-uii le mande admet aujourd'hui qu'elle avait. DROIT à ce châtiment et tout le monde.eut dû l'ad mettre si, au lieu do coup» de eanofn,e!le avait, donné ses arguments. Oe n'est pas le Tzar qui aurait pu, ni las France ou l'Angleterre qui auraient voulu protéger lce complices des a fessai n/s, dénoncés par ceux-ci, et r éclamer pour la Serb e la liberté du régiotàe et de l'ass-a^sina-t politique. Q&r la situai-:on est celle-ci ; Supp:s°z un instant (et le sursaut que vous ailes avoir, montre la diffférence entre la Serbie et nos pays oiviliaéa), qu'un complot nationaliste d'offiriers français ait abouti, il y a quelques années, â assassiner la nuit, M. et Mme F»llièi."s, surpria dans leur lit à l'Elysée et que leurs corps nus et percés de coups de sabre aient été jetés par une fenêtre sur te trottoir du faubourg Saint-Honoré; qu'à la suite de ce crime, le prrôco Victor ou le due d'Orléans soit monté sur le trône de France pour préparer la revanche, que depuis ce moment toute la presse française «rit pleine d'appolg à la guerre, à la haine de l'Allemagne, à la conquête de la rive gauche du Rhin; que de» sociétés ee eoJe.nt constitué s dans ce but, dont auraient f'aM par. tie dse députés, de» ministre», de» préfète, de« officiers eupér.enr#; que quatre tenfl&tivàS <3'assassinat aient été commise» par k« Ah-ad 'v.»-Lorra-in» «Mitre le stadt-lraMer «t qu® finate-roaat mêm», it Strasbourg, 1» prince héritier JX> A „r, DiArU SitrA ses à l'arsenal de Toui, "à la suite d'un complot ourdi à Paris? L'Allemagne attendrait-elle un mois pour déclarer la guerre et châtier elle-même les coupables, et ,y aurait-il en Europe quelqu'un qui essayerait de l'en blâmer? C'est cependant exactement Je cas dans'lequel la Serbie s'est mise vis-à-vis de l'Autriche, avec cette aggravation, qu'en 1908, elle avait pris l'engagement formel de' l'abstenir d'une propagande panserbe et anti-autrichienne, d'y renoncer et de la réprimer, La Serbie subit donc aujourd'hui le châtiment des crimes dont ses dirigeants se sont rendus complices et aussi le châtiment des crimes dont elle s'est rendue coupable, U y a un an, en assassinant et en dépouillant la Bulgarie; au mépris d'un traité formel et au prix d'une ingratitude et d'une trahison dont il y a peu, a'exemples. 11 y a donc une justice immanente des choses; le tour de la Grèce et de La Roumanie viendra peut-être aussi et dès à présent les Serbes doivent amèrement regretter de s'être fait des ennamis des Bulgares qui étaient leurs alliés et, qui les auraient secourus en vertu de ce traité que la Serbie a décihiré pour pouvoir leur voler la Macédoine. Le traité die Bucarest est déjà bien malade. Mais qui s'occupe encore de la Serbie et de ses voisins quand la question qui ©e pose est' celle de la guerrp générale, dont le système absurde des alliances assure le déchaînement automatique si le Tzar attaque l'Autriche pour les Serbes » (A suivre.) Georges Lormd. LA GUERRE essaïaœaiiMis iffisliis ALLEMANDS BERLIN, 23 novembre (midi): Tnéâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'année du feld-maréchaj général prince héritier iâunprecàt de Bavière : En Flandre, le duel d'artillerie a atteint, pendant l'après-m ai, une intensité pins grande. Sur le champ de bataille au sud-ouest de Cambrai, Mœuvre-s en. Fontaine furent les foyers du combat d'hiir. Contre MœuvrCs elles p imitions y at tenantes à l'ouest, l'adrCrsai-re se lança plusieurs £ois en vain. D''s succès init aux assez faibles furent annulés par nos contre-actions. De pan et d'autre de Fontaine et, partant de Fontaine, les Anglais lancèrent d'importants effectifs contre, nos lignes. Des corps à corps acharnés eurent lieu, dans lesquels l'ennemi fut défait. Avec un ékvri plein d'entrain à l'attaque, notre infanterie le rejeta et prit d'asscMtt ie fil'agc.de Fç^Kfline. Nous avons débarrassé: le liais de La Folie de la présence de l'ennemi. Des attaques anglaises dirigées contre RumiHy. liant eu *• et VendhuUle, se sont écroulées avec des pertes élevées. Des troupes de la B isse-SHéste et de l'osen ont une jtarl parlic.uhère ô l'issue féconde dis combats d'hier. Au cours de la mi t, le duel d'artillerie n'est demeuré, intense q-ue dans qu-dques secteurs, isolés du champ de bataille. Drjxiis l'an-rore de nouveaux tombais déroitlenf à la lisière méridionale de Mœitvres. Groupe d'année du prince impérial allemand: Par un temps clair, le feu d'artillerie s'est ranimé entre Vaitxaillon et Cra-onne., en Champagnet et sur les deux rib.s de la Meuse. Théâtre do sa guerre à l'ïist, rront en i-ia-cédoine. Pas d'opéiatians de quelque envergure.. Théâtre de la guerre italien. Dans les montagnes, en rC la Brenta cl le Pta-ve combats' progressât# favorablement pour nous. Au l'tave inférieur, rien de nouveau.Sur mer. BERLIN, 22 novembre (Officiel): Nouveaux succès soûs-marins dam la mCr du Nord; trois vapeurs et un voilier. Des trois vapeurs, l'un a été torpillé au sein d'une escorte reconnue a en juger par l'e.tplos-ton; il transportait des mu-ntt.ons. Le 30 octobre, un de nos sous-manns a soutenu un combat à proximité de la côte, anglaise avec un piège à sous marins ayant l'apparence d'un sclUtoner-deux-rnâts en fer, avec moteur; au cours du combat, le voilier f ut atteint en deux endroits. AUTRICHIEN VIENNE, 22 noiembre (Officiel): A l'ouest du Monte Melelta-, des attaques italiennes ont été repovssées par contre-attaque. En re la Brenta et le Piave, des gardes impériaux du premier régiment vutlember-geo s ont pris d'assaut le Monte Foiilana Sec-ca et le Monte Spi-nucciâ. Sur le Moitié Fon-taria Secca, nous avons fait prisonniers 200 alpins. A l'est 0c en Albanie, rien de nouveau. TURCS COXSTANT1N0PLE, 21 novembre (Officiel ; Pas d'événements jM/rticuhers à signaler sur auemi front. BULGARES SOFIA, 21 novembre (Officiel) . Front macédonien : A l'ouest de Bi'olia et sur les deux rives du Vardcfir, grande activité intermittente de l'artillerie. Entre la Czërnà et le Vaahr, trois avions ennemis ont ct-é descendus au cours de combats aériens; v.n quatrième est tombé sous feu de noire artillerie dans la vallée de la Stronma. Front de la Dobroud.scha : Près de Tvtrea, feu de divers'on habituel. FRANÇAIS PARIS, 21 novembre (3 h. p. m.): Ait cours ie la nuit,, nous avons réussi quelques poussées dan* les lignes ennemies au nord! éi tiu sud de St-Quent.n. Nous% avons ramené ttes prisonniers. Au déclin de la nuit, lu lutte d'oi^iHerie a été violente dans la région du . .Ml TT\ • \ - »... T .. t PARIS, 21 novembre (11 h. p. m.) : A l'ouest de la Mette, nous avons attaqué aujourd'hui vers 3 heures la ligne ennemie, faisant saillant au sud .de Juvmcourt, sur un front d'environ 1 km. t>o d'une profondeur en moyenne de 400 m. Nos troupes ont atteint tous leurs buts visés et ont enlevé à l'ennemi de puissants points de défense. Au cours de cette opération nous avons fait 175 prisonniers. Entre la Miette et l'Aisne, nos patrouilles ont ramené environ 40 jyrisonmers. La lutte d'artillerie est restée violente dans toute cette région. Sur les deux rives de la Meuse, notus avons faut <échouer par frotre fe-u des tentatives d'at-taques ennemies sur nos petits postes. Dans la Ha<ule-Alsace, un coup de main ennemi a éga'emertt échoué au nord de Largissen. ARMEE D'ORIENT (Officiel du 20 novembre):Dans la région de la Struma, des combats aériens eurent lieu, au cours desquels un avion ennemi a été abattu. A l'oue9„ du Wardar, près de lladschibari, l'ennemi a été repoussé; un prisonni r est resté en nos mains. Action d'artMcr.e dans la boucle septentrionale de Monastir. PARIS, 22 novembre. (Oiuciel), 3 h. p. m : A l'ouest de la Miette la lutte d'arbiiletiie s'est maintenue vive au cours de la nuit. L'ennemi lancé ce matin sur nos nouvartos positions, au sud de J uvinoouPt, une contre-attaque qui a été repoussée par nos feux et a coûté dos pertes sérieuses à reamttimi. Le chiffre des' prisonniers que nous avons faits pendant l'opération d'irier, attaint quatre oents dont neuf officiers. Plusieurs coups de main &ur nos petits postes vers Bétheny, au nord de la Côte 341 et aux Epargies sont restés sans succès. De notre côte nous avoaiis exécuté hier dans lit journée et dans la nuit plu-niî KDim.Hiua so.u#i| so[ strep satotsmout s-mats sud de Sajint-Quciitin, au nord de Vaaixaiilon, au nord d'Aillés et dans la région die. T'a. -a et de M aisorus -de- C h arupa^ne. Nous avons détruit des abris et ramène des prisonniers et plusieurs mitrailleuses. Nuit calme partout aill". uns. PARIS, 22 novembre. (Officiel) 11 h. p. m : Au cours de. la journée la lutte d'artillerie a 'pris un caractère d'intensité assez nK.rqu.-e ftans la. région au nord du Chemin de® Dames entre l'Aisne et la Miette et en -divers points d© notre front de Cluinapgae. Un coup -e main sur no ; postes d'u secteur de Maisons-de-Ob: impagne a échoué. Sur la rive droite de la Meus» action d'artillerie viotaaÉe vers te milieu do l'après-midi dans le secteur au noifl de Cluinibrettas. Journée calme partout iai-l^uis.ITALIEN HOME, 21 novembre (Officielj : lln'r. sur tout le front, grande activité de f artillerie. Notre piarine et des monitors an-'j'ais ont efficacement appuyé nos opérations dam le secteur de la côte. L'aprcs-midi, l'ennemi a dirigé irais attaques acharnées contre le monte l'ortica, situé an -nord-ouest du m ortie Grappa; il a été re-you-sé chaque fois avec de fortes pertes. L'infanterie ennemie n'a pas repris le combat sur le monte Tomba et sur le Monte Fenara. Nos aviateurs ont exécuté des bombardements efficaces. De nombreux combats aériens ie sont livrés, au. cours desquels nous avons descendu deux avions ennemis. ANGLAIS - LONDRES, 21 novembre (Officiel).- Des progrès importants ont été -réalisés aujourd'hui. à l'ouest et au sud-ouest de Cambrai, malgré la pluie qui n'a -pas cessé de tomber, les renforts qui ont été amenés rapidement par l'ennemi afin d'arrêter notre marche en avant, ont été délogés d'une nou-vell*. ter e de village,s et. d'autres positions organisées; un grand -nombre de prisonniers a cté fait. Les tanks ont rendu de nouveau de grands services. Sur notre aile droite, nous avons fait des progrès dans la direction de 'Jrèvecaur et de Surlescourt. Au nord-est de M asm ères, nous avons conquis une double lit/ne de tranchées ennemies sur la rive est du canal jrès de l'Escaut. Un âpre comljat a eu Heu dans son voisinage. Des contre-attaques snnemics ont ■ été repoussées avec sttceès. A it matin, des troupes s'avançqnt au nord-est de Flesquières, les lignes do défende allemandes (tu sud-ouest de Cantaihg et te village lui-même, en faisant 500 •rri-sonmers. Plus tard, •lans la journée, elles ont continué leur progression et se sont installées dans les positions qui se trouvaitjfplus de 8 l'il. derrière ''ancienne ligne de front allemande. Au nord d'An-lieux, des bay aillons ont combattu avec l'ennemi cv sud et au sud-ouest du bois de Bourbon. Plus à l'ouest, des rég.-mCnts d'Ulster ont- franchi la route Bapaunic-Cambrai et ont fait leur entrée à MveuvrCs. Vendant la journée, de vigoureuses comité-attaques engagées r antre nos nouvelles positions _à proximité de IJulleçourt.y ont été repoussées. Le nombre des prisonniers qui ont passé j/ar nos dépôts de rassemblement a dépassé 8,000, y compris 180 -tffic.ers. Le nombre dis canons capturé* n'est pas encore établi. LONDRES. 22• novembre (Officiel de l'Amirauté):Il résulte des. informations de navires qui ont participé le 17 novembre au .combat près l'Hetgoland, que peu avant. 8 heures, nos forces de combat ont aperçu quatre croiseurs légers ayant le cours vers le -nord, escortés ie destroyers, de pêche-mines ou de, vaisseaux-'patrouiUes. Les 'pêche-mines ou vaissea-nt.-patrouilles se sont éloignés vers le nord-est. L'un Un coidê. par le feu d'artillerie d'un destroyer. Bon nojnbre de survivants furent sauvés, /tar-mi h&quelg un lieutenant sur mer et 5 charges. Çh< s croiseurs légers de l'ennemi -virèrent vërs llelgoland et furent poursuivis à travers les champs de mines. Un combat de m-anrtu-^res s'engagea sous un épais nuage de fumée, jusqu'à ce que nôvs- erperçûmCt * nar res de combat et croiseurs de bataille ennemis. Nos vaisseaux d'avani-garde cessèrent le comoetf fi firent volte-face afin d'atteindre lew point d'avvui en dehors du cfiamp de mines. Gomme —ai—; nos vaisseaux jurent forcés de suivre le cours des navires ennemis. Par suite de ceci le terrain d'opérations était trop restreint pour y laisser manœuvrer des navires. L'ennemi ne poursuivit point nbs navires au-delà des champs de mines. Nos vaisseaux annoncent qu'ils ont attewt plusieurs fois les navires ennemis au cours du combat. Un croiseur léger a été aperçu en flammes; sur un autre, no-us avons constaté une explosion, tandis qu'un troisième apparemment endommagé au moment où cessa le combat, resta en arrière. La dts'ruction de ce.., navires a été empêchée par la présence de grands navires ennemis et l'as le voisinage d'llelgoland. Les dégâts occasionnés à nos navires sont légers, mais nos officiers et nos hommis ont subi quelques pertes dans les positions les plus exposées. LONDRES, 23 novembre (officiel de <■'Amirauté) : La semaine dernière, 10 navires de plus de 1,600 a, 7 de moins de 1,600 tonnes ont été coulés. Deux ont été attaqués sans succès. LONDRES, 23 nov. (Reuter) (Officiel) : Les troupes anglaises ont occupé Bethléem, à 4 milles au sud-ouest de JérusaleM 1 " * Dernières Dépêches j*ieiiciutfi> ue faix separee russe Tritzki réclame ie droit de neutralité. Copenhague, 23 nov. — On mande de Hapa. randa au Politiken : La Wolja Narodna annonce que 'e ministre des affaires étrangères actuel a envoyé aux puissances belligérantes, une note complémentair' où il invite les d.vers gouvernements à réviser Sans tarder leurs buta de guerre. 11 annonce aux Alliée que faute do recevoir une réponse p <ur Le 23 novembre (st.y. le russe), le gouvernement russe so réserve lo droit de conclure une paix y'parée et d'observer ensuite la neutralité. Zurich, 23 nov. — L'information télégraphï. que isuise.' annonce de la part de personnalités en vue de& milieux de I Entente, que l'invitation de Trotzki aux Alliés d revoir immédiate, meut leurs buis dj guerre, faute de quoi la Russie ne se considérerait plus comme liée vis-à-vis de l'Entente, ne sera pas pr.se en considération par suite de l'attitude générale de l'Entente vis-à-vis du nouveau gouvernement. L'édîsc de la tentative de percée à Cambra:. Berlin, 22 nuv. — La grande tentative d*-' percée des Anglais, à Cambrai, a échoué, au. prix de terribles sacrifices, de la part de l'ennemi. Le premier jour, c'est à-diic lie 20 novembre, les Anglais, après une brève mais très violente préparation d'artillerie espérèrent arriver par surprise, eh mettant en li,gue, sans aucune considération des pertes subies, deg masses cons.dérable-» de troupes, à une percée qu'ils avaient vainement tenté de rôakyftr en Flandre depuis un au. Ce jour-là, ils ne purent s'adjuger que le succès de début qui intervient d'habitude mathémadqueni.nt dam ce aaS'-là, Le 21 novcrnbr \ iL m re n : de nouveau én i'igna plus de six divisions d'infanterie et trois divisions de Cavalerie, afin d'élargir stratégique-mc-nt le premier gain de terrain. A nouveau, ie génoral anglais lança 100,000 hommes contre nos positions. Lee nouvelles attaquée commencèrent à 11 heures du matin, av^e l'appui d'uilA multitude - d'escadrilles d'aut&mob les cuiras séeis, de « tanks ». Notre artillerie et nos mitrailleuses creusèrent tans caisse de grands vides dans les vagues d'assaut ennemies, qui s'effondrèrent l'une après l'autre,-mais sp retrou* vère-nt comb'ées par de nouvelles et fortes résolves. C'est alors qiie l'ennemi, gagnant ainsi lentement du terrain; au prix de lourds sacrifiées, rencontra le contre-choc vicient'd©i>Bo-tre infanterie. Après une lutte acharnée, l'ennemi fut rejeté d'Annoux et de Fontaine, s a banks, touehÔ3 par les bombes de nos aviateurs et par le tir de notre artillerie, éclatèrent aveu fracas et resteront éparpillés, inertes épaves, sur tout notre front, tandis que leurs équipages se carbonisaient. De la cavalerie, que- l'en avait fait intervenir très nombreuse, gous l'influence d'un espoir prématuré, fut en grande partie anéantie sous notre feu. A l'oueat de Noyejle, une brigade die cavalerie fut totalement décimée. Par suite de ces pertes sanglantes et en pré&ene de l'inutilité de ses efforts, l'ennemi n'a jusqu'ici pas renouvelé ses attaques. La nuit fut tranquille sur le principal champ de batailles. 1-e rêve anglais de réaliser ici une percée stratégiqrfe par' surprise, s'e^ft effondré au bout- de deux jours aussi lamentablement que les tentatives de percôo qui s'i sont succédées pendant dos mois en Flandre, C'est eu vain quç les Anglais cherchèrent à Cambrai une décision. lis n'ont pu qu'accroître les sacrifice© gigantesques qu'ils ont dû f.t-ire déjà cette année. I-£ queition du transport de gravier vers Sa Belgique. Berlin, 22 nov. - l>e la « Norddoutsohe All-^ rneine Zeitùng » : Les journaux allemands ont rapporté que les autiorit&j néerlandaises ont r' uvoyé des cuiote rhénane chargé de gravier, à la frontière germano-rtéisrlandaise. Il y a quelques remarques à faire au sui-t de l'âtfcûùde du gouvernement riéer-landais dans la question du transport de gravier. Nous apprenons de source autorisée oue le gouvernement allemand se serait mis d'accord avec le gouvernement néerlandais en vue d'une autorisation de transport vers la Belgique, par* les chaïaux hollandais, d'une certaine partie de gravier destinée à dis buts militaires en Belgique, jusqu'au 15 etui-ant. Cette date était donc le jour dte clôture pour le transport par eau de« quantités sutor séea pour les besoins de l'annôo courante et pour le premier trimestre de 1918; si doue le* autorités néerlandaises avaient renvoyé après cette date, les canote chargés dl® «ravier, elLa n'auraient fait qu'user do leur

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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