Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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23 November 1917
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s.n. 1917, 23 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/542j67bf4k/
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4mo année. - N° 1132 - Ed. B DIX CENTIMES Vendredi 23 Novembre 1917 s. ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois • 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois m JOUJRNAïy QUOTIDIEN INDEPENDANT -J— ±L . „ ANNONCES Faits divers et Echos La ligne, fr. 5 00 Nécrologie 3C0 Aiœonces commerciales 5.00 Annonces financières 2.C0 PETITES ANNONCES. . . I,a grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Veille : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125sOOO par Jour ■mwbliiiw iiiibim COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 22 novembre (midi): Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du leld-marachal général prince héritier RunprecM de Bavière : En Flandre, le duel d'artillerie s'est borné à un feu d'entravet qui n'a gagné en intensité le soir seulement entre Poelkapelle et Pctss-chendaele. Des agressions de détachements an. g'axs, au nord de Lens et au sud de la ScarpC, ont été repoussées. L'intense recrudescence du feu d'artillerie, hier matin, près de Riencourt, fut suivie seulement d'attaques anglaises assez faibles, qui se sont écroulées sous notre feu. La bataille au sud-ouest de Cambrai continuel L'ennemi, par l'intervention en masse de wagons automobiles et d'infanterie et par les charges de cavalerie, a cherché à conquérir Le percement du front, qui lui fut refusé le premier jour d'attaque. Il n'y est pas parvenu. Il est vrai qu'il 'parvint à gagner quelque terrain au-delà de nos lignes antérieures, mais U ne put réaliser des succès plus importants. Ses formations saisîtes efficacement et fortement écUixrctes par notre artillerie et nos mitrailleuses, rencontrèrent la contre-attaque de notre raillante infanterie". Sur la rive occidentale de l'Escaut, elle rejeta l'ennemi sur Anneux et Fonhaine, sur la rive orientale, dans ses positions de dépari au sud de llnmmiUy. Devant et derrière nos lignes, gisent, répartis sur tout le champ de bataille, les débris des automobiles blindées, détruites par nos projectiles. Nos aviaieurs et nos canons d'automobiles eurent égalemen t une part éminetnte à leur desti action.A la tombée de la nuit, l'activité combattue se ralentit sur le champ de la.aille. Au sud de Vcndhuille, l'ennemi n'a pas réitéré ses attar ques^ Un fort détachement français a pénétré dans notre première ligne, au front méridional de St-Quentin. Il en fut délogé par contre-attaque.tà roupe d'armée du prince impérial akemand : En connexion avec l'attaque anglaise, les Français ont également commencé de forte» attaques contre nos positions, en ire Craonne et Berry-au-Bac. Leur attaque fut précédée d'un violent duel <£ artillerie qui, commencé de grand matin, dura toute la journée, avec une brève xwierrupto-n du, feu. Au nord-est de La Ville-aux-Bois, un nid de Français est resté. Dans tes autres secteurs, nous avons repoussé l'ennemi par notre feu et là où il avait pénétré en corps-à-corps. Nos propres entreprises ont été couronnées de succès et uous avons ramené des prisonniers. Le lieutenant Bbhme a remporté sa 22e victoire aérienne en abattant un avion ennemi. Théâtre ae ia guerre à l'Est. .front en macédoine. Bien de particulier. Le lieutenant von Esch. iuego a abattu un bailon captif ennemi et remporté ainsi sa 20me victoire aérienne. Théaue do u. guerre î^en. Des tirailleurs impériaux tyroliens et des troupes uiurtemberycoises ont pris d'assaut, entre la Brenia et >e Piave, le sommet du Mente Fontana Secca et du Monte Spinuccia. BERLIN, 21 novembre (Ufficielj ; Sur le champ de bataille au sud-ouest de Cambrai, les Anglais ont attaqué avec des forces considérables. Les combats battent encore Je-ur plein. L'après-midi, de fortes attaques françaises ont été engagées au front qui va de Craonne à Berry-au-Bac. A l'est, rien de particulier. En Italie, rien de Nouveau. EXTENSION DU BARRAGE MAEITLtîé-1 ALLEMAND BERLIN, 21 novembre (Officiel) : La communicant cm suivante a été envoyée aux gouvernements alliés, neutres et ennemis: COMPLEMENT A LA DECLARATION DE LA ZONE DE BARRAGE ALLEMANDE DU 31 JANVIER 1917: . I. A titre complémentaire de la déclaration de zone de barrage du 31 janvier 1917, la zone de barrage est étendue, à partir du 22 novembre 1917 dans les limites ci-apres 1) Zone de barrage autour de l'Angleterre La limite de la. zône de barrage autour de. VAngleterre et ae la France va du point ! terminus die la frontière territoriale bel go-hollandaise, par le point 51 degrés 35 minutes nord, 2 degrés 57 minutes est, vers 52 degrés 2 minutes nord; 3 degrés 52 minw.es est, vers 52 degrés 28 minutes nord; 4 degrés 22 minutes est, vers 52 degrés 40 minutes nord; 4 degrés 25 minutes est, vers 52 degrés 40 minutes nord; 3 degrés 40 minutes est, vers 54 degrés 45- minutes nord; 3 degrés 4 minutes est, vers 5S 'legrés 10 minutes nord; 4 degrés 0 minute est vers 56 degrés 0 minute nord; 4 degrés 50 minutes est, à partir de là, le long du degré de longitude 4 degrés 50 minutes est jusqu'à un point situé à 10 milles marins de distance du phare d'Utsire, et ensuite sur un cercle situé à 10 milles marins à l'ouest autour du dit phare jusqu'au point de croisement de la ligne de jonction du phare d'Utsire, avec les points 62 degrés 0 minute nord, 0 degré 0 minute est ei 62 degrés 0 minute nord; 5 degrés 0 minute ouest jusqu'à un point situé ù 3 milles marins au sud de la poinKe méridionale des Féroé, de là par 62 degrés 0 minute nord, 10 degrés 0 minute ouest, vers 61 degrés 0 minute nord; 15 degrés 0 minute ouest, vers 57 degrés 0 minute nord; 30 degrés 0 minute ouest, vers 47 degrés 0 minute nord; 30 degrés 0 minute ouest, vers 43 degrés 0 minute nord; 15 degrés 0 minute ouest, ensuite le long du degré de latitude 43 degrés nord, jusqu'à un point situé à 20 milles marins de distance de la côte espagnole et à 20 milles de distance de la côte septentrionale de l'Espagne jusqu'à la frontière franco-esya-gnoles 2) Nouvelle zône de barrage autour du point d'apppui ennemi aux Açores: La limite 2>assc par les points suivants : Depuis 39 degrés 0 minute nord, 17 degrés 0 minute ouest, vers 44 degrés 0 minute nord; 27 degrés 45 minières ouest, vers 44 degrés 0 minute nord; 34 degrés 0 minute ouest^ vers 42 degrés 30 minutes nord; 37 degrés 0 minute cuest, vers 30 degrés 0 minute nord; 20 degrés 0 minute ouest de nouveau vers le point de départ, 3) Zône de barrage dans la Méditerranée : Le canal laissé libre jusqu'ici dans ta Méditerranée est dorénavant' compris dans la zone de barrage. II. Il ne peut être accordé de sécurité vis-à-vis des mesures militaires ordonnées pour la zone de barrage, aux parties de la zone délimitée plus en détail ci-après, ayant fait partie jusqu'ici de la zone de barrage, qu'à par- \ tir du 1er janvier 1918. 1°) La zone située entre le point 52 degrés 40 minutes nord, 4 degrés 0 minute est, le point 52 degrés 40 minutes nord, 3 degrés 40 minutes eé.; le point 54 degrés 45 minutes nord; 3 degrés 40 minutes est et 55 degrés 10 minutes nord, 4 degrés 0 minute est. 2°) La zone située entre le pomi terminus cle la frontière territoriale betgo-holàuidaise, point à 51 degrés 35 minutes nord, 2 degrés 57 minutes est et le point cle croisement des lignes de jonction entre le point cité en, dernier Heu et le point 52 degrés 2 minutes nord, 3 degrés 52 minutes est, avec la limite orientale de la zone de barrage, valable jusqu'ici devant la côte hollandaise. 3°) Les vaisseaux neutres et les navires de la Commission beige de secours, qui au moment de la publication de la présente déclaration se trouveraient, dans les ports situés endéans la partie englobant la nouvelle zone de barrage autour des Açores et dans les ports grecs peuvent ckcore quitter ces ports sans que les mesures militaires prévues pour la zone de barrage soient appliques, à condition de partir endéans le 29 novembre et de prendre le plus court chemin pur la zone libre. Des mesures ont été prises pour que les mesures militaires ordonnées pour la zone de barrage ne soient point appliquées à l'égard des vaisseaux neutres ou à l'égara des navires de la Commission belge de secours, endéans les délais de grâce—parfaitement suffisants, pour te cas où ces navires s'engageraient, dans les parties de la nouvelle zone de barrage sans avoir ou pu, avoir connaissante des extensions prévues ci-dessus. Nous conseillons avec instance d'avertir les navaes neutres par tous les moyens poss.blss et de leur faire prendre une autre direction. » Sur mer. BERLIN, 21 novembre (Officiel); Sur la côte occidentale de l'Angleterre ont été nouvellement coulés par un de nos sous-taSnns 12,000 tonnes de jauge. Parmi tes navires cDéïruits figuraient le vapeur angla.s armé « The Marquis » ainsi que le vapeur fran-ça.s armé « Longwy » avec un pleut chargement.AUTRICHIEN. VIENNE, 21 novembre : Sur le Piave inférieur, Vartillerie italienne détruit méthodiquement les localités situées sur la rive orientale de la rivière. A part cela, rien à s-gnaler. TURCS CONSTANTINOPLE, 10 novembre. (Officiel) : D'aucun dieis front3, il n'y a d'événements particuliers à signaler. BULGARES SOFIA. 20 novembre : Front en Macédoine : A l'ouest de Bitolla et dans la boucle de la Czerrta, feu d'arttller.e plus animé de temps a autre. Un de nos détachements d'attaque pénétra dans les positions ennemies à l'ouest du village d'Altschak Mahle, causa de lourdes perdes à l'ennemi et ramena des 'prisonniers français. Front de la Dobroudscha : Faible activité combattive près de la ville de Tulcea. FRANÇAIS Au moment de mettre sous presse, le communique français ne nous est pas encore parvenu. ITALIEN ROME: 20 novembre (Officiel) : Sur le front compris entre le monte Tomba fi le monte Fenera, la bataille a continué à faire rage la nuk du 18 novembre. A quatre reprises< l'ennemi a interrompu le bombardement <ie nos positions établies sur <tt crête du monte Fenera pour envoyer ses masses de troupes à l'assaut. Chaque fois, nos troupes, avec une vaillance au-dessus de tout éloge, ottu enrayé la marche en avant des Austro-Allemands et les ont restés. Dans le secteur de Metetta, des dlétache-ments italiens ont continué à CxeécwiCr hier des attaques partielles efficaces qui nous ont valu, le 18 et le 19 novembre, 30^ prisonniers parmi lesquels 8 officiers, ainsi que 5 mitrailleuses et plusieurs centaines de fus.ls. Sur le Piave, sur la petne île située vis-à-vis de Fo-ina, nous nous sommes emparés de trois mitrailleuses et d'un certain nombre de fusils. Nos escadrilles de lanceurs de bombes ont de nouveau attaqué efficacement les colonnes ennemies avançant sur les routes qui conduisent de la vallée du Piave vers la hauteur de Quero. La nuit, des hydroavions ont lancé un grand nombre de bombes sur des bivouacs ennemis près de Torpedi Mosto, sur la Livenza, fl dans les cnv.rons du, vont de Motta di Li venza, qui a été enqwniuagé. Nous avons destendu deux apptir(\ls\ ennemis, ANGLAIS LONDRES, 19 'tfy'vfmbre (Officiel) : Le 15 novembreJ des troupes australiennes et néo-zélandaises onSoccupé la ville de Jaffa sans que l'ennemi ait'fffert de résistance. Les Turcs continuent leér"retraite vers le nord. LONDRES, 22 ntembre. — Officiel de l'Amirauté : Un vaisacau-patroui'le royal a été coulé par irn sous-marin canlnil, lelS novembre dans la Méditerrannée; 4 officiers et 5 hommes ont été tués. ■———■ni Discours de Clemenceau à la Chambre française Paris, 21 nov. (Ha va.,). — Dans La déclaration ministérielle dont il fut donné lecture à la Chambre, hier, il est, dit : « Nous avons accepté d'assumer le povù'çir, afin do conduire la guerre avec des efforts redoublée, afin que toutes -tes forces et r WquroCs soient mieux utilisées. Nous nous prcsn n|ons à voue en n'ayant présent à l'esprit que iriseule et- unique pt'nsée d'une guerre sans rest-riitions. Nous voudrions que le vote do confiaiab que nous sollicitons de vous, soit un aoie d. confiance en vo'us-mê-mes et un appel aux versus qui ont fait de nous des Français. Jamais U France n'a éprouvé aussi nettement le beeoki de vivre et de grandir dans l'idéal d'uneSt'orce m.se au service de la conscience humain! et dans la résolution de raffermir de plus <"n plv'G le droit des citoyens ert d-es peuples, qui sont capables de 6e maîtriser eux-mêmes, pour être justes. C fut le mot d'ordre de t/>ue 4os gouvernements depuis le début de la guerre. C'eet à c„ programme que nous nous tiendrons fermement.Nous avons de grands soldats d'une grande his£oii«, ' sous des chefs expérimentée, qui sont animés do cet esprit de suprême dévouement qui ont fait la gloire de leurs aïeux. • Ces Français que nous avons forcés à s»e jeter dans la mêlée ont un clro-it sur nous. Ils veulent qu'aucune de nos pensées ne s'éloigne d'eux,qu'aucun de nos actes ne leur reste étranger. Nous leur devons tout sans réserve, tout peur la renommée dorissante de la Franc-", tout pour i'apothéese du droit triomphant ! Un seul et unique devo r nous rCi te : vivre, souffrir et combattre avec les soldats st rônonc.r à tout ce qui n'est pqs la patrie. L'heure est venue où ncus devoj s êtr uniquement Français avt'c la fierté de nou,- dire que cela suffit, que les droits du front et les devoirs du reab_ du pays soient aujourd'hui confondus! Que toute la zône soit celle de l'armée ! Tous les p npl«s civi.i.é. parti.ipent à la même buifcad-« contre une forme moderne de l'antique barbarie, Unis à tous ncs bons Alliés, nou.- constituons un roc mébranlabie, un barrage qui m sera po nt franchi. Au front de l'Alliance règne on tout temps et partout la sfiule solidarité fraternelle qui est la base La plus sûre qui sait peur l'avenir. Le sol de notrj France a souffert pour tout ce qui humain. Elle prend sur elle de souffrir davantage pour le so-1 de ncs grands ancêtres. C'est la ioref d'âme de la France qui aigu 1 onn.' m>re peuple au travail oom me au lab 'ur d-J guerre. Ces soldats sue- c-ieux de nos fabriques, sourds aux suggestions mauvaises, ces vieux campagnards Q-urbé sur la glèbe, ces vaillantes femmes travailleuses, c'As enfanta qui apportent e secours de leurs faibles forces, voilà noô combattante qu , plus tard, en songeant à la grande œuvre, pourront dire à l'instar de ceux q i .on, d ns les tranchées : «'Nous en ét ons aussi! » Avt'c eux, nous devons persister à tout faire pouir la p trie. Pourrait-il y avoir un plue beau prog, «m-me gouvernemental? Certes, noua avons commis des fautes, ma s n'y songeons que pour les réparer. Il y eut même des crimes, d'-"s crimes contre la France, qui ex gent une punition- rapide. Devant vous et devant le pays qui exige justice, nous assumons l'obligation que les pun tiens seront apphquées avec toute la sévérité d a lois. Ni les égards p rjonnels ni les passions politiques ne sauront ni us faire dévier die notre devoir. Trop d'atteniais ont déjà été payés sur notre front de bataille avec des flots de sang français. Toute faiblesse se ra;t. une complicité c-r.minelle. Soyons aanft faiblesse comme ssns violence. Tous it's coupables devant le conseil de guerre ! P-lus de campagne pacifique! Plus de manigances allemandes! Ni trahison, ni demi-trah.son ! La guerre ne peut être tuée que par la guerre et nos armées ne seront point prises entre deux feux. Que la just ce suive soin cours! Que le pays sathe qu il est défendu et ce dans une France libre pour toujours. La censure s ra maintenue en ce qui concerne h's nouvelles diplomatiques et militaires, de même qu'en ce qui conoerne celles qui seraient de nature à troubler la paix d.6 c toyens et notamment dans tes limites du respect dû au gouvernement. Em temps de guerre comme en temps de paix, l'écrivain est libre sous sa, respon&a-bili.té personnelle. En dehors de ccTte règle, il n'y a que l'arbitraire et l'anarchie. Pour établ.r le caractère de ce gouvernement de ni. les circonstances actuelles, il ne nous a point paru nécessaire d'en dire davantage. Nous ticiu trouvons sous votre contrôle. La question de confiance sera toujours pesée. Acaomockms-nous à suivre te chemin des restrictions en oe qui 'concerne les vivres, à l'instar de l'Angleterre, de l'Italie et de l'Amérique. Nous demanderons à chaque citoyen d'assumer une partie de ta défense générale et qu'il nous accorde plus que son simple consentement à moins recevoir. La renonciation existe d«ns ncs armées, pu sse-t-elle régner aussi d :ns tout le pays. Si le vote qui dioit clôturer oette séance nous est favorable, nous en attendons la consécration par le succès complet de notre emprunt de guerre. C'est là la plus haute preuve de confiance que la France ge deit à elle-même, lorsqu'on lui demande en vue do la victoire après l'aide du siang, celle cle l'or dtont la victoire est assurée. Un jour, les acclamations accueillant nos étendards victorieux lacérés par les grenades, depuis Paris jusqu'aux plue modestes villages, seront la magnifique apothéose de nos grands morts. Ce jour, le plus beau de notre race après tant d'autres, nous saurons Te faire luire ! » Paris, 21 nov. (Havae). — Après discussion des interpellations sur la politique générale du gouvernement, la Chambre a adopté par 418 voix contre 65 la première partie die l'ordre du jour de confiance. La seconde partie et l'ensemble furent adoptés à mains levées.. Le discours de Clemenceau et la pressa allemande. Berlin, 22 sov. — Le « Vossische Ze-tung » écrit sur tes succès parlementaires de Clemenceau : Les partis et parmi eux également les socialistes veulent prêter l'occasion à ce grand tombeur de ministères de donner niainteaiant ses preuves lui-même comme ministre. Le peuple français reste d'abord dans l'expectative et nous de même nous pouvons aptitendre comment Clemenceau pense remplir ses promesses et s£s menaces. Lo « Vorwacrts » dit : Lie nouveau président du Conseil français décline comme but de guerre la société des peuples. Encore il y a quelques mois, tes hommes d'Etat do l'Entente ont assuré que c'eet justement la société de3 peuples pour laquelle leura soldats vont, verser kur sang. Depuis que ko Puissances, centrales ont accepté ce but de guerre, on en parte de moins ©n moins et maintenant Clemenceau le met complètement de côté a,veo un simple gcete de mépris. Dernières Dépêches Un Armistice avao Êa Hussie Londres, 22 novembre. — (lieuee-r.) Un télégramme rui.se annonce que te gouvernement. dos Bolschevviisi aurait donné ordre au g'éuéra.iesiirto de se mettre en rapport avec les coinmajidajnts ennemis pour le*," offrir un armistice en vue d entamer êtes négociations de paix. Celte nouveiLe n'est jusqu'ici pas comirmé au oté aJenmnd.) — N. de 1. interpellations à .'a Chambre française. Paris, 22 nov. (Havas). — Après lecture de la déclaration ministérielle, te président, M. Decoh.anfil, donna leoture des initexpellstti<Wte dépava e; dont Ci meroeaa accepta la dïsous-s on immédiate. L député de la droite De'a-h ye décuira qu'il è.ait d accord ave.. Clemenceau pour que :a jus'.ice s'exerce sans <;ntr<.v«a». Baudry d'Asse-n dit qu il aaeiidrj.it le gouv.r-nement à l'œuvre; ie député socialio..t- Vai\.n-iie' s'exprima cians te même sens: « S confiance, d t-U, naîtra dans la mesure où Ci me.iceuu sa,ura ag r. Apres de courte-} aéciardiioms des dépu.és Compère-More] et Henm-sisy, ie député Forgeot émit la thèse que la justice était le but do la guerre, mais non un moyen d'y parvenir »t i* demanda à Clemenceau d'extirper l'abcès qui commence à ronger ie pays, et invite te gouvernement à dire la vérité sur Ma-1-vy, Ca,ilaux et Daudet. Passant aux pr^ptaraufi de paix, Forg oe dé-ciar i qu'il fat ait re h rcher des conditions sur lesquelles on pût tomber d accord, p^ur mettre fin à la guerre. Pour lui, il exisoe trois moyens ; la rest.,tuit on die l'Alsace-Lorraine, I indomriTs non pour ieb dommages causés t la formation d une société des Nations, li viendrait bien le jour où l'Allemagne en aurait a&àez e demandrait la p>ax. Forgeot concluL en faisant rcfcsoi-tlr qu il fallait maintenant fane frent d tou- les côtés et s>e battre. Les députés Os90'la, Mayeras et Jeeee se contente rent d'émoatre d*' brève, déo.arations de pr,n-c.pe's afin ue fournir à Ce m nceau une occa-s on de s'exp iqu©r en long et en large. Répondant aux interpeliaiteurs, Clemenceau decl-ra qu'il n'avait pas recherché le pouvoir. Si la Chambre n'âva.t pas confiance en lui, el-e n'auiran qu'à le dire, .li se trouve au déclin de sa vie et il n'avait qu'une ambition, oeUe de donner au pays, ies quelques années qui lui restaient à vivr . La déclaration ministérielle a déjà répondu à la question relative aux buts de gu rre et à la Société des Nations. « On m'a repr.ché, du Clemenceau, de n'être pas partisan d'un tribunal d'arbitrage. Or, lors de l'incident de Casablanca, j'ai propoeo un arbi. trage qui fut décliné par l'Allemagne et par l'Autriche. Je ne cro-s pas que la Société d®s Nations doit être la conclusion nécessaire de la guerre, parce que je ne pourrais admettre que l'Allemagne en fît partie. Demandez aux Belges c€ que vaut la signature de l'Allemagne. Un fait terrible, c'est que l'Allemagne ue brise p^s avec le m litarisme prussien. Nous n,, pouvons pas nous reposer sur une Associa^ tion d's Nations. Les hommes dans les tranchées se battent pour une paix qui tour procurera une existence digne. Vous me demandez quel est mon but de guerre? Je vous réponds: « Mon but,c'est d'être vainqueur. (Vive approbation sur tous les bancs, sauf à l'extrême gauche.) Clemenceau se tourna vers les socialistes eit dit : « Il y a de la noblesse dame, votre façon de penser. Mais ceux qui ge battent veulent l>a paix, et tandis qu'ils se battent, on organise des réunions de socialistes et de délégués de partis et de pays, qui disent que l'on espère pour demain des négociations et que l'on se trouvera demain sur le seuil de la paiix. Par ces moyens on désarme tout au plus un peuple ! » (Approbation prolongée, sauf à l'extrê-me-gauche.)Clemenceau promit qu'il n'y aurait plus, à l'avenir, de d plomatie s"orète. Quant à lui, il veut la guerre à outrance. « Avant tout, dit-il, tl s'agit d'être unis. » En oe qui concerne les 1 scandâtes, Ctemcucpau déclara que la justice suivrait som cours; les juges prononceront leur arrêt et les lois seront appliquées. Clemenceau conclut : « Je me sépare de ceux qui veulent maintenant mettre en pratique l'idéalisme, qui rue peut être de mise qu'en temps de paix. Nous voulons gouverner avec toute l'honnêteté républicaine et s cialâete et connacrer toutes nos journées aux travaux da guerre. Si vous voulez décidément et par dessus tout le salut de la France, alors accordez-ncus votre confiance. Nous nous efforcerons de la mériter. (Vive approbation.) Après quelques remarques d'Albert Thomas, la discussion fut close. Clemenceau déclara accepter l'ordre du jour Menin, ainsi conçu : «La Chambre, confiante dans le gottveriiem nt, approuva sa déclaration et compte sur son énergie et sur sa vigilance, pour mener la guerre vigoureuse» ment et punir ceux qui ont commis un ctrimei contre la patrie, et passe à l'ordre du jour. » KïiHûé des contrais russo-américains. Londres, 21 nov. — De Washington au Central News : « Le gouvernement a déclsré caducs tous les contrats de guerre- conc-lus avea la, Russie ot ce, jusqu'à ce que la Russie peesiéi. dera de nouveau un gouvernement régulier. La pieasion de l'Amérique sur Jpiî neutres. Stockholm, 21 n,ov. — Sous ce titre: «L'Amérique et la Scandinavie », le Stockholm Tidnin-gCn combat très âprement lia pclit.que dea Etats-Unis. U écrit notamment co qui suit : « La plus grande difficulté avec laquelle les pays du Nord se trouvent actuellement aux prises, consiste en ce que les Etats-Unis veulent nous forcer à abandonner notre neu trait ta ■ politvco-commcrdaie et veulent léser noér'J droit d© disposer nous-mêmes de notre production. » Le journal mentionne ensuite les principales exigences américaines et ajoute : « Pour autant que nous sachions, la Suède ne s'est point, laissée départir de son plein droit de disposer de sa production en faveur de l'un aussi bien que de l'autre parti belligérant. U est du plus haut intérêt pour la Suède d'aboutir à un accord avec l'Entente afin de faire cesser la p.us tôt possible som blocus à notre égard, mais il faut b en se rendre compte aussi de ce qu'un accord sera peut-être împoeeible à cause des prétentions instmsées des Alliés. » ii'Amenque au Conseil de guerre supérieur. Londres, 22 nov. — L'Agence Central News annonce officiellement que le colonel Houee a été admis à faire partie du Conseil supérieur d^ guerre inte-rall.és; Le général Ellis lui sera adjoint comme conseiller militaire. iuxocte de diplomates. Berlin, 22 nov. — On mande de Londres via, i{o'ttciida,m au Berlincr Lvk -t JXzSiger : « Un vapeur norvégien dont on cache le nom auraii,-d';.prèe une dépêche de New-York, quitté un poTt. de l'océan Atlantique qu'on ne nomme pas, à destination de la Norwège. Parmi te. pas.agers se trouvai ont 70 diplomates et fome-ionnaires consulaires allemands et austro-lien-gro s, ainsi que icure familles,venant do l'Afrique du Sud ^.t de l'Asie, t-t notamment un ambassadeur et un envoyé plénipotentiaire dout lea au. oi'itée américaines ne citent pas lea noms. » Une nouvel.e note pontificale. Cologne, 22 nov. — On mande de la frontière italienne à la Cazet.e de Co.ognv : « Des informât ons parvenues d'Italie disent qu'uno nouvelle proposition de paix du Pape, aux bel. iigorams, serait imminente. La nouve»lie note entrerait plus que ta piécédonte d..ns les dé-ta.i.6 des conditions de paix. li-i oe qu.. o^noerne la France, les i enseignements fournis par les oardin-ux français au cours de leur dernier séjour à Rome, auraient été pris en considération.Le boycottage de l'Allemagne. Berlin, 22 nov. — Du Lohal Anzeiger : « La Conforenoe des Alliés qui se réunira prochainement, à Paris, déciderait, d'après la propo si t.ou de l'Amérique, un barrage complet de l'Allemagne. Une telle mesure ne pourrait »e faire qu'aux dépens des neutres. Il faut espérer que le gouvernement allemand, indépendamment des résolutions à prendre encure, a pris telles mosur s qui justifient sa situation de guerre supérieure.» Le Beiriner Tageblutt espère fermement quo la nouvelle déclaration de nos sous-marins facilitera la tâche. Berlin, 22 nov. — Du BeriinCr Tageblaft • « Lioyd George a déclaré dans une allocution prononcée dans un club, que le bombardement du commerce allemand avait donne pins oe résultats que te bombardement des maisons allemandes. Nous bombarderons, a-t-il du, le commerce allemand, à un tel point qu'il n'en restera plus rften après 'a guerre, nous le bom- ' barderons tellement que même 9es bases disparaîtront. Nous tenons en main te nœud coulant que nous pouvons mettre au cou de l'Aile*, magne et nous l'y mettrons. » Xj6 nouveau barrage maritime allemand, Berlin, 22 nov. — De la Gazette de Voss : « U y'a quelques jours, Lloyd George a déclaré qu'il ne craignait pius le danger des sous-marins. La prompte répons^ à cette parole -m-consdérée ne s'eet pas fait attendre : l'Allemagne étend les limites de la zone de iiarrage autour de l'Angleterre et coupe lia route navigable vers la Grèce, dpns la Méditerranée, qui était restée libre jusqu'ici. » Berlin, 22 nov. — Dans le nié-moi re accompagnant La déclaration d'extension du b rrago maritime, il est dit : « Les violations des droits des neutres européens par nos ennemis ge sont continuées en s'aggravant. Non content da saisir depuis quelque temps tes navires neutres sur lesquels ils pouvaient mettre la main, soit danB leure ports, soit en haute mer, afin de combler tes lacunes inqu.étantes faites par, l'activité de nos sous-marins, dans les effectifs de leurs flottes marchandes, nos ennemis essaient maintenant, par la mis© en œuvre «i®

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