Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 05 June. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 30 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/wm13n2297g/
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LE BRUXELLOIS ABOXWIVHMB31VTS { 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Journal Quotidien Indépendant REDACTION, ADk 'NISTRATION, PUBLICITE 4S, R"e Henri . '-as, 45, Bruxelles — ' AisrisroavCESs : Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 frano Petites annonces, la ligne 20 centimes Reprise de Przemysl par les troupes Austro-Allemandes La nouvelle situation des Balkans La déclaration de la guerre par l'Italie, la rup- pal' ture de son alliance avec la Triple-Alliance et son vers entrée dans la Triple-Entente, ont changé la si- gue. tuation dans la péninsule balkanique. La diplo- La 1 matie s'occupe actuellement (le ces pays-là, car sie le problème balkanique n'a jamais été résolu et d'A il ne le sera pas tant qu'on n'applique pas inté- J, gralement le principe : « Les Balkans aux peu- g0jr pies balkaniques » et- tant que ces pays n'arrivent (]res pas ii comprendre la nécessité d'une entente l'Jsi étroite pour résister aux aspirations impérialistes l'Ai des grandes puissances. à-di A Londres, pour attirer l'Italie dans la guerre qui aux i n c. de la Triple-Entente, on a solutionné ranc d'un coup et sommairement la question de cett< l'Adriatique, nui constitue un des problèmes des d'ui Balkans. La Serbie n'a nas de déboucfcé à la mer, gur ce qui la maintient sous la dépendance économi- Rus que de ses voisins, surtout de l'Autriche-Hon- (ère prie. Pour cette raison, la nolitique serbe depuis p0u (lés années tend surtout, à faire aboutir le pays à et a ]a nier Adriatique. Cette politique a priït un plus ' la I grand essor depuis 1906, c.-à-d. depuis le conflit slav douanier austro-serbe. La Bulgarie proposa plu- virt sieurs fois avant la guerre balkanique une en- auti tente sur le terrain économinue, c'est-à-dire une cou espèce de Zollverein avec la Serbie, qui autorise- été rnit les industriels et commerçante serbes a avoir slav librement accès aux ports bulgares. Mais la Ser- que !»le, toujours en proie à son chauvinisme extrême g (ce qui est une des causes de la guerre européenne con. ik'ttieUe), refusa ces avances. Après la campagne gra glorieuse de l'alliance balkanique, qui eut com- ggj me résultat l'occupation de la Thrace et de la lia- oe^^èrent encore une paitier ,1 très points, même à Dura*». Us espéraient bien ba) conserver cette petite bande de Wtordllanse pr„ traité d'alliance entre la Bulgarie et la berhie ^ daté du 29 février 1912 il n avait P^ ^e ^es- alb tion d'un débouché serbe a la mer Adriatique. sal Lorsqu'on souleva ensuite la question du partage des les territoires conquis, l'Autriche-Hongrie, par Al, l'intermédiaire du comte Berchthold, déclara ^ lut téo-orinuement que la Serbie ne pouvait pas avoir au de^poît sur l'Adriatique. 1/Albanie, disait-on, Be doit rester un Etat indépendant; la nation ail a- w;, naise a aussi le droit à l'mdependance et a 1 au- re, lononne. gffl#WnÉlit romplètement et a tous les ^ points de vue cette politique autrichienne. ex,-lu- m siviste. Ces deux pays agissaient en complet».- g(> cord et les autre® puissances y adbererent pour so pas soulever et compliquer le « problème de y( {'Adriatique ». Mais si l'Italie, occupe ^ ce temps avec la .Tripohtaine, avait adhère a b. l'idée d'une Albanie indépendante, elle n a cesse d( lie convoiter ce pays et de chercher 1 occas.or. de L l'annexer. C'est ainsi que tout dern^rement sans tenir compte des intérêts des autres et surtout de ^ la Grèce et de la Serbie, elle uçMpa Valona,Je- n S i Ut ainsi les intérêts primordiaux de l^Grèoe , dans l'Albanie méridionale, qui fait partie d -j l'Kpire, peuplée par l'élément grec dont on se ^ rappelle Encore les soulèvements contre l'autorité ^ "SSJfJSfc »«* d™: ! la partie Ouest de la péninsule balkanique sur ( la côte adriatique, se croisent principalement les f intérêts de l'Italie, de l'Autriche-Hongrie de fc ( Serbie et de la Grèce. Depuis que la Serbie a vu . écarter ses revendications légitimes d un débouché sur l'Adriatique, elle n'a cesse de protester et de le réclamer opiniâtrement comme une chose ^ 'ces exigences serbes trouvèrent bon accueil en Uussie dont la politique.visait surtout Constan-tinople et le maintien de l'équilibre entre la HuL-•r"rie. In Roumaine et b, Serbie. T"n port serbe sur la mer \driati<iué atteignait aussi directemen l'Autriche. C'est ainsi que la Serbie était poussee iai la Russie vers la Bosnie et l'Herzégovine et ers la Dalmatie. Depuis le commencement de la j-uerre, ce plan russo-serbe était très bien conçu. m Serbie espérait avoir accès à la mer et la Rus-ie unifier sous sa domination tous les Slaves _ ['Autriche-Hongrie. VP7 *»< L'entrée de l'Italie dans la guerre rendit illu- ' oire ces plans des Russes et des Serbes. A Lon- ge res on a promis à l'Italie non seulement Trente, 'Istrie et Fiume, mais encore la Dalmatie et >2 'Albanie jusqu'à la baie de Valona incluse c'est- a(fa, -dire toute la côte opposée de la mer Adriatique miet Ui devient ainsi un golfe italien. Doue les espé- saui ances serbes de réaliser une grande Serbie sont C(Y/C ette fois et pour toujours anéanties.Sa possession 'une bande de quelques kilomètres de littoral j-ur l'Adriatique devient très problématique et la quel tussie a libératrice » des Slaves et gardienne in- mo{. éressée de leurs intérêts les a vendus à l'Italie. * Jour arriver pliis vite à posséder Constantinople ^ fl t atteindre la réalisation de ses intérêts égoïstes, jlf)m a Russie a jeté le masque et sacrifié les i>eu^les ; ^ laves et même l'déal du panslavisme. Elle vient fent ■irtuellement de les faire passer de la domination ig lutrichienne sous la domination italienne, beau-oup plus terrible. Au surplus, telle a toujours m-jj té la politique russe avec n'importe quel pays ^ ^ lave: après les Roumains, les Bulgares en savent [uelque chose. s- En Serbie on commence à murmurer tout haut ,T ontre les concessions accordées à l'Italie. Un ; rrand journal suisse, le Journal de Genève, s'en j rst fait, il y a quelques jours, l'écho. La Triple- {snh intente a voulu s'assurer le concours de l'armée ^nm balkaniques. C'est dans ce sens qu on a îP"lU ]1'|™ I oroblème adriatique à Londres. Cette solution qui I sur ^t rualie en possession de terntoxres albanais et grecs, ramenera fatalement et nue I airement ces peuples à des luttes ^n^antes et a m des insurrections contre la dominât on italienne. Alors on auTa de nouveau des explosions balka I qu niques A Londres, on commet la meme faute me au on a commis., en 1878 à Berlm. Le traité de goi Berlin revisant celui de San Stefano, créa une source de luttes, d'insurrections, de mouvements I révolutionnaires et de prétentions territoriales. I ^ L'établissement de l'Italie sur la partie Ouest I ré. des Balkans, en Croatie, Dalmatie, lllvrie, Bos- ^ oie Herzégovine et Albanie, deviendra aussi la dl Source de nouveaux conflits balkaniques et de sa soulèvements populaires. « Le Balkan, <• est le vo'can " dit-L1 Le problème adriatique qu on b;, solutionne ainsi à la légère rouvrira Y1 balkanique, la question serbo-croate le « de la Macédoine et le probleme de 1 Albanie gl L'entrée de l'Italie dans la Triple-Entente et son a, établissement dans les Balkans pro-quera de y nouvelles questions, de nouveaux conflits balka I r( niques et aboutira à de nouveaux ^cmpem.^ts. e; L'expansion italienne jusqu a Valona et au Sud I r, Est de l'Albanie soulève déjà et avec raison le ]( mécontentement de la Grèce. Les sympathies du r peuple "rec pour la France et l'Angleterre com- | ]; mencent déjà à d.minuer L'inf^ dans les mers Egée, Adriatique et Mediteiranee, . comme son commerce vers la côte d' Asie Mmeure soutenus jusqu'à présent par ces deux puissances, deviennent de plus en plus menaces par les pers- I pectives de conquêtes italiennes. Aussi la solution donnée au f nue et l'extension italienne vers les Balkans Je terminent logiquement les pays balkaniques a 1 , VxXtative pour voir quelle tournure prendront ' lm événements. Ils attendront le développement des batailles autour des Dardanelles et sur le ,• théâtre de la guerre italien et ils n ont gai de de I i SX dans T'aventure < ^re W^t^v, e taux. DÉPÊCHES ITALIE. — Troubles à Milan Milan. 2 iuin. — Le nouveau commandant de cSl pour Milan, le lieutenant général o . plli publié hier un avis assurant qu il rc tirunarà Jec la plus grande énergie toute tentative Vautres troubles. Le» troupes ont 1 «rdre de faire usage de leurs armes s'il en est besoin. La fil population est invitée à se tenir calme et à éviter 0 tout rassemblement, même de curieux. Comme on l'a appris après coup les.agenU^ police autant que les pompieTs ont pris o«v«rte ment parti pour les perturbateurs dans les der- t troubles de Milan et ont fenne les veux. < Mercredi et jeudi, les autorités supérieures mi- ( litaires et civiles de la ville avaient complètement perdu la tête. Ce n'est que orsque les degats at-. teignirent des million, qu'ils comprirent qu il . étaH temps de prendre des mesures ^«es. Le , , général Spingardi publia vendredi matin, alors Coi AUTRICHIENS * l Vienne, 2 juin — Sur le théâtre de la guerre & russe, l'ennemi renouvela ses violentes attaques t contre les troupes alliées en position à l'Est du San. Les nouvelles attaques désespérées de Vad- < versaire ont été repoussées partout avec de nouvel- 3 1_ les pertes considérables. Au front septentrional ' 1_ de la forteresse de Przemysl deux autres ouvrages ont été pris d'assaut et le terrain, conquis jus- . } qu'ici, fut maintenu. Au Sud du Dnjestr, notre attaque progresse avec succès. Les positions enne-\e mies entre Stryj et Drohobycz ont été prises d'as- t 3" saut hier. Des forces considérables russes qui pro- t cèdent à l'attaque contre nos positions en Galicie t ^ sud-orientale, dans la région de Solotwmà, ont su- < I bi des pertes considérables et se retirèrent sur < J quelques points en fuyant. Dans les batailles du ' 1_ mois de mai les armées alliées, combattant sous le commandement en chef austro-hongrois, ont ame- « né en prisonniers et butin : 863 officiers, 268,000 < s' hommes, 251 canons lourds et légers, 576 mitrail- \ ' J leuses et 189 voitures de munitions. A cela s'ajou- lent d'autres matériaux de guerre, qui, par exem- < n pie, chez une des armées des Carpathes, ont at-1_ teint 8,500 charges de munitions d'artillerie, 5 1/2 rs millions de cartouches d'infanterie, 32,000 fusils ^ à répétition russes et 21,000 armes blanches rus- II «M. ^ Sur le théâtre de la guerre italien toutes les entreprises exécutées jusqu'ici par l'ennemi, ont 11 été inefficaces. Le bombardement du haut plateau ,n de Lavarone-Folgaria •et contre quelques barrages T isolés de la CaHnthie, exécuté avec prodigalité "e inouïe de munitions, n'a pu occasionner à nos ou-3e vrages le moj'ndrç déqât notable. Pour le surplus . | le territoire Je la tore « - ■* , ^ jn iTan±içro. U1 sur la cime du Km ont été repoussé W V* , ÏS' I pertes considérables pour l'ennemi. n„'il était déjà trop tard, son avis dans lequel il Thor menaçait les perturbateurs des mesnres les plus ri- mage goureuses. 'J° ITALIE. — Troubles militaires a hei Bâle 2 iuin. — D'après des nouvelles de Chias- a i so au Basler Anzeiger, les bruits au sujet d une Le révolte de soldats à Milan se confirme. Leajournai a he écrit • Lorsque les troupes devaient partir le lun- ]a h. di de la Pentecôte, un régiment, d infanterie refu- A, sa de monter dans les wagons. Les soldats soppo- sèrent aux ordres des officiers sous les cris . A D basso la guerra! Kwiva la Republica !» Les ci- L, vils présents, principalement des ouvriers, se joi- ^ gnirent aux cris. Finalement une bagarre san- Jres glante en suivit, parce que les soldats s opposèrent Bur n o «n i'iioo(vû des armes blancnes, a j avec force, sous I usag, aes eu «b ^ » peli l'embarquement des wagons Les officiels réussi Hr(; rent à la fin à calmer les militaires. Les bagarres ^ entre la population civile continuelrent et mene ^ rent aux manifestations qu on sait, contre les l - I lemands. Des cercles intéressés voulant detourner l'attention de ces manifestations gênantes contre la guerre et voulant les diriger dans certaines ^ j voies. em Les Italiens à l'étranger Bâle 2 iuin. — Les Basler Nachrichten signa- qu( lent la' répulsion des Italiens qui vijaient-en mï Alsace et en Bade, de retourner au foyer. Les ou- au vriers italiens ont plutôt décidé, dans des reu- „0 I nions auxquelles assistaient des masses d entre je1 eux de ne pas donner suite aux ordres de rappel fa, du gouvernement italien. Les ordres de rappel de ' ont été déchirés sous des démonstrations signiL- ^ ' I catives et avec des cris d enthousiasme en 1 , ! I neur de l'Allemagne. oc 3 I ITALIE. —- La guerre aérienne à Lutrano 2 juin. - Un avion autrichien a jeté ra bombes sur Molfetta. elle, tombèrent, comme q « l'annonce le Giornah d'Italie, sur une usine de o ' souffre et. iur un tank d'huile et de pétrole. Un ei r I ouvrier fut tué et une femme blessee >, le blocus 16 Tjondres 2 iuin. (Reuter.) -- Le vapeur bri- r r" I tannique Saidieh,appartenant à la Khediyial Mail r Companv et jaugeant 3,303 tonnes, a été torpillé c I dans la mer du Nord. Le -vapeur était en route j i_ I d'Alexandrie à Hull. Sept hommes de 1 equipage ainsi qu'une stewardess ont péri ; les autres voya- f 'M I geurs ont pu être sauvés. r " La Hav» 2 juin. — Le tfieuwe Courantj annon- ; ^ ! ce d'Tmuiden i Le vapeur de pêche hollandais | , LA GUERRE Communiqués officiels Le résultat du bombardement de Pola par un dirigeable italien, annoncé par un communiqué de l'étàt-m a j or naval italien, n'est pas exact. Quatre bombes ont en effet explosé, mais le dommage matériel est très m/inime. Aucun incendie n'a éclaté. Les dégâts occasionnés par le bombardement de Monfalcone se bornent à la blessure légère d'un civil par des éclats. FRANÇAIS Paris, 1 juin (15 heures,) — Dans la région d'Arras, de violents combats ont, été livrés dans la nuit du 31 mai au 1er juin. A l'est de la route d'Aix-Noulette-Souchez, nous avons pénétré dans un boqueteau où s'est engagée une lutte corps à corps, dans laquelle nous avons eu l'avantage.Sur le plateau à l'est de Notre-Dame-de-T^orette,nous nous sommes emparés d'un ouvrage allemand.Un combat violent s'est déroulé autour de la sucrerie de Souchez. Nous avons fait une soixantaine de prisonniers. Dans les Vosges, près de la Fontenelle au cours de la nuit du 30 au 31 mai, une attaque ennemie menée par deux compagnies a été repoussée. Paris, 1 juin (23 heures). — Dans le secteur au nord d'Arras, malgré plusieurs contre-attaques violentes, l'ennemi n'est pas parvenu à nous déloger des tranchées conquises dans les bois voisins de la route d'Aix-Noulette à Souchez. Nous nous sommes emparés de la sucrerie de Souchez, l'ennemi l'a reconquise dans la nuit du 31 mai au 1er juin, mais nous l'en avons chassé le lendemain matin. Dans le « Labyrinthe », au sud-est de Neuville, nous avons fait des prisonniers. Nous : . opi (tfis^éalùê de s^ pro grès dans la peirtie nord de ce I 'ses'par nous avant-nier. -n_Al j 7ior a heurté une mine le 27 mai et fut endom- voilà îagé. * n'est-Londres, 3 juin. - La barque russe heurté une mine et coule dans la mer du Nord, ^ 26 milles de Spurnhead. L equipage a ete sauve. ^ ^ Londres, 3 juin. — Le toueur à vapeur Condor le m t heurté une mine et a coulé avec son equipage.a quen a hauteur de Scarborough. dres. ANGLETERRE. — L'attaque des aviateurs contre Londres j De la Kôlnische Zeitung : publi La direction générale de 1 armee a publie h ce Ae après-midi que les chantiers et les docks de Lon- étrc dres ont été inondés de bombe^i l*s 81 mai, « duc Bureau de la presse anglaise P^ha que des Zep vaiel pelins avaient été aperçus près de Ramsgate, gnes Brentwood et quelques autres endroits près de i ara Londres. Il v aurait eu de nombreux incendies may qu'on attribue à la visite des dirigeables. O» t Les iournaux anglais du soir ne contiennent i aucun S Le motif en était que le Bureau de g- la presse avait interdit la publication de nou- «' velles au sujet de l'attaque des Zeppelins dans les environs de Londres. Il n'est pas Li tain qu'il s'agissait d'une seule ou de deux atti ques séparées de nos flottes aériennes. Notre aom- ^ muniqué officiel n'a rien signale de pa™^ scu au suiet de l'attaque contre Ramsgate et Brent ^ vood' Celle-ci est probablement, connexe avec le jet de bombes des docks; çlle aurait ete une pre-face et perd de son intérêt du fait que les dock f&. de Londres, c'est-à-dire le cœur de Londres, ont 2Q(. été touchés. Nous ne savons pas encore quelle es Us 1 importance des dégâts causés. Lesbomb^on ,e occasionné beaucoup d'incendies a ^amsgate et à Brentwood. Que ces incendies n aient aucun do rapport avec l'attaque aérienne, cela ne P«ut être ça qu'une petite plaisanterie de la censure anPl • m: ou une preuve que l'on cache la vérité au monde de en Angleterre. Cela devient encore plus eviden d{ par le fait que la publication des nouvelles . à sujet de l'attaque aérienne a été interdite. Dans ces circonstances nous pouvons direi fî - d« rement : en examinant les communiques officiels, a. nous pouvons nous consoler qu il y a quelque r, ; chose de mieux et do plus. Notre direction de , > l'armée n'est pas loquace, mais ses paroles ga- a. 5 gnent de ce fait en valeur. « On a jete de grandes » - quantités de bombes sur l'Angleterre, dit-on dan le communiqué. Ne peut-on en compreniarejnil . va et, également de grands dégâts? A Brentwood > s et à Ramsgate, beaucoup d'incendies ont éclate, | a RUSSES Pétrograde, 2 juin, — Dans la région de Schav-len, pas de changement essentiel. A l'ouest de Kurtowjanu, le combat ..continue sur le front Travlianz-Gailish. Nous avons enlevé, au 31 mai, le village de Gailiska, opiniâtrement défendu par les Allemands. Sur la rive gauche de la Vistule, l'ennetrui a commencé, au cours de la nuit du 31 mai, une violente canonnade sur le front entier au nord de la Pilica. Vers le matin, l'ennemi laissa se développer d'épais nuages de fumée, fit un grand usage de gaz asphyxiants et attaqua nos positions à la Bzura, à Witkowike, Brahow, Sochaczew et Kolzaw, avec des forces de combat considérables. Le combat fut surtout violent à la Rawka inférieure dans le secteur qui toxiche aux villages de Hizerha et Walja-Szidlowska. Toutes les attaques de l'ennemi furent repoussées. En Gailicie, l'ennemi attaqua, le 30 mai, dans une série d'assauts, notre front à l'ouest et au nord-ouest de Przemysl, dans la région entre les forts 7 et 11. Ces attaques furent préparées depuis plusieurs jours par un bombardement d'artillerie très intense. Au cours de la nuit du 31 mai, l'ennemi a réussi à s'approcher à 200 pas de quelques secteurs attaqués, il fit même un assaut dans le fort n. 7, où un combat violent eut lieu qui a duré jusqu'à 2 heures de l'après-midi. Sur le front au delà du Dnjestr, l'ennemi jeta surtout des réserves allemandes dans la bataille, dans le voisinage immédiat de Strij. Le résultat n'est, pas encore connu. Sur la rive de la Swica, nos troupes ont réussi à étendre les succès y obtenus. TURCS voilà ce que la censure anglaise a autorité a publier Ce n'est peut-être pas sans motif, peut-etre n'est-ce que la préface à d'autres événements cachés! » . Nous attendons donc les nouvelles au sujet de ces événements et nous sommes convaincus que le monde apprendra bientôt les graves conséquences qu'a eues la dernière attaque contre Londres.AUTRICHE. — Les combats en fîalicie Berditi *3 jui". — Le correspondant de guerre Ade» publie dans le Berliner Tageblatt au sujet de l'importait ce de la prise de Stryj ot de la reconquête du territoire pétrolifère en Galicie : Pendant que le» groupes d armee du comte Bothmer et du feldmaréchal Hoffmann enlevaient l'accès à Ja ville, et par conséquent les deux lignes de chemin de fer vers Lemberg, l'aile gauche de l'armée Lmsingea, notamment lo groupe d'armée Ssur-mav, a maîtrisé maintenant tout le territoire pétrolière. Oe terrain de naphte le plus important et le plus rioh» de l'Europe centrale, qui livrait jusqu'à l'explosion de » guerre, annuellement 15 million» de centners de uaphte d'une valeur de 50 millions de couronnes, est reste intact au long et au large sous la domination russe autant parce que des capitaux anglais, français et belge" y étaient engagés et que, d'autre part, 1 administration de l'armée russe voulait utiliser a ses besoins la produc . tion de pétrole, do benzine et de rbuile a graisser. ! seulement lorsque l'issue de la grande bataille de mai ' ans Carpathes devint sensible, que les Russes, pour au-tant qu'ils purent le faire dans leur retraite acceléree.in-cendiferent Jes sources et n'épargnèrent meme pas, en ce ! faisant la propriété de leur alliés anglais et français. 200 sur 3,000 tours de forage furent réduite, en' ils entrèrent même dans des mines profondes et mirent le feu aux sources de naphte. Les colonnes de fumée '* violette-noire du naphte brûlant, percees de gerbe* de feu n dorées et rouges, s'élèvent encore ^onrd hu^ mena^ e çantes dans l'air Les soldats hongrois et allemands se 'e mirent immédiatement à l'œuvre pour étouffer !» des gisements de naphte qui pourraient durei pendM lt I des -unis On évalue la quantité de pétrole brut anéantie •u i 80,000 tonnes. iWaœst 2 juin. — D'après des nouvelles du quartier è- I de la presse la bataille en Galicie orientale oontinne s, avec grande violence. Les Russes tentèrent une vigou-ue reuse attaque contre l'armée du général von Nfackensen de lînsi que Contre l'aile gauche de notre armee en Galice ■a- aud-orientale, à Nadwoma. Ils furent cependant lopous- Ï ^HaTg^sOrohobycz notre attaque continue 4 avantageusement Sns la direct.,,,, du Dnjestr. Le nom- iod W des prisonniers faits hier, lors de la prise de Stryj, té, I s'élève à plus de 10,000 hommes . DBT7XIÏMH Ï55EE. — K* 147. TIRAQS JUSTIFIÉ 68,000 EXEMPLAIRES CZlfQ ■MBTYimW 9 ■ÀMlTîl S JïïtK ni»,1

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