DEUXIEME ANNEE N" kS4fi. TiftABB JUSTIFIÉ S&QQ& fiXKMPLAIlIBS cm® (mtïmmb M fr'SSÏÏÏÏtt©i * ïSï» 18i8, LE BRUXELLOIS ABOWlVEiMElVTS ! 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Journal Quotid ea Indépendant REDACTION, ADMIN (TRATiON, PUBLICITE 45, Mue Henri 3^»us, -45, ÏBruxeUes ajnkoncbs - Faits-Divers, la lighe 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 franc Petites annonces, la ligne 20 centimes X_.£fc, g^uLexrxre xxarvdle VUE D'ENSEMBLE l) eu .vie me \phase — Février à mai 1915 (Suite.) La lutte militaro-rnarchaude ne cessa pas, dans cette phase même,de s'accompagner d'événements purement militaires. Il faut citer, en particulier, le torpillage du croiseur auxiliaire anglais, le Bqyano, avec 200 hommes à bord (12 mars)). Cependant, on ne revit pas d'importantes batailles navales comme celles d'août à février au Chili, aux îles Falkland et dans la mer du Nord. Les opérations devant les Dardanelles, inaugurées le 20 février, appartiennent cependant, pour la plus grande partie, à cette catégorie d'opérations. Mais nous en avons déjà parlé d'ailleurs. (Voir le Bruxellois du 10 mai.) Signalons encore un combat, le 1er mai, dans la mer du Nord, près du phare hollandais Noordhinder, entre deux torpilleurs allemands et une flottille de quatre petits croiseurs anglais. L'un d'eux, le Columbia coula en un instant et un autre amena son pavillon. Berlin dit que ce vaisseau, néanmoins, tira sur le torpilleur allemand qui cherchait à sauver l'équipage du Columbia. Il est juste d'attendre l'explication anglaise au sujet de cette violation du droit des gens. Après un combat d'artillerie qui dura un quart, d'heure, les bateaux allemands se retirèrent devant l'apparition de contre-torpilleurs ennemis. Le même jour, le Recruit destroyer anglais de 400 tonnes, avec• un équipage de T0 marins et une vitesse do 30 nœuds, fut coulé par un sous-marin allemand ; 21 hommes et 4 officiers furent sauvés. Terrible en ses effets; la lutte sous-marine qui caraotéri. e surtout la phase navale de février à mai 1915, était fertile aussi en dangers de toutes sortes pour les assaillants eux-iuêmt s. Qu'on se représente l'existence d'un équipage do 20 à ù0 hommes, enfeijoii s dans la paria d'aeiei mmmKrnmmt d'odeurs Errais sensés et huileuses, car tout, dans ces monstres guerriers, est artificiel et la vie y est mécanisée à l'extrême. Outre le danger constant, d'être englouti dans ce cercueil de fer, ajoutez la fatigue d'une attention qui, durant de longues heures, ne peut défaillir un instant. Il s'agit, en effet, pour le sous-nihrin de se dissimuler à l'ennemi et d'éviter lui-même la rencontre de contre-tornilleurs et autres navires armés, ou les embûches et les mines semées au fond des océans. Enfin, il y a la précaution angoissante de distinguer, au périscope, vaisseaux ennemis, et vaisseaux neutres, car l'attaque de ceux-ci, avec les. pertes oui s'en suivent, doit nécessairement amener des complications au moins diplomatiques. Malgré les précautions des Allemands, les navigants neutres ne furent pas toujours épargnés. Dons tous les cas. l'Allemagne accepta de donner des dédommagements pécuniaires, et les choses' s'arrangèrent d'autant plus aisément que les pertes en hommes furent presque nulles, en ce qui concerne particulièrement les neutres. Il est d'ailleurs juste de reconnaître et le sentiment humain doit s'en féliciter, que les adversaires adoucirent quelque peu cette lutte acharnée sur mer eu sauvant, dans la mesure du possible les équipages tant militaires que marchands. Pendant, la guerre actuelle, nlus de .1,000 officiers et hommes de la marins allemande ont été sauvés en mer par des navires de guerre anglais. Si le chiffre des sauvetages par des vaisseaux allemands est moindre, cela tient h plusieurs circonstances et surtout an fait que la nature même des sous-marins ne leur permet de recueillir que les équipages peu nombreux des vapeurs marchands et antres. Malheureusement, au début de mai. un événement, le plus terrible encore de cette guerre aous-ipaiiije, vir,t porter à son comble l'exaspé ration de l'Angleterre et l'émotion du monde entier. Parti de New-York, le 1er mai, le Lusitania, immense paquebot anglais de 32,000 tonnes, coulait en 18 minutes, le 7 mai, à 2 1/2 h. de l'après-midi, par temps clair, frapoé de deux torpilles par le sous-marin allemand (/-^dans le canal Saint-Georges, près de Queenstown, alors qu'il se dirigeait, à la vitesse de 18 nœuds, vers Liverpool. Il y eut 1,396 morts, équipage et passagers, et 764 sauvés. Ajoutez la valeur de la cargaison estimée à 15 millions et celle du vaisseau lui-même, qui avait coûté 30 millions environ, dont plusieurs fournis à- la Cunard-Line par le gouvernement anglais, cela, dans le but de faire battre par le Lusitania le record de grandeur, un moment détenu par le vapeur Deutsch-land.L'irritation fut extrême, en Angleterre. A Londres et en d'autres villes, et jusqu'à Johannis-burg, dans l'Afrique du Sud, la populace pilla des centaines de maisons et de magasins allemands. En vue même de protéger les Allemands, le gouvernement anglais prit la résolution d'interner en des camps de concentration les 40,000 sujets allemands environ qui se trouvaient encore dans le Royaume-Uni. La grande presse, d'ailleurs, et tes parlementaires des ministres mêmes condamnaient ces excès et s'élevèrent contre les excitations tombées même de certaines chaires religieuses. De leur côté, les Etats-Unis, dont plus de 100 ressortissants, parmi lesquels le millionnaire Vanderbilt. avaient péri avec le Lusitania, protestèrent d'une façon menaçante. L'Allemagne répondit de nouveau que.la guerre des sous-marins contre le commerce anglais était une nécessaire et juste représaille envers la tentative anglaise d'affamer sa population civile ; que, de plus, le Lusitania, comme l'avaient fait avant lui d'autres bateaux marchands, transportait des cerne les neutres, la note allemande rappelait les nombreux avertissements donnés par l'Allemagne, mais tournés en dérision aussi bien en Amérique qu'en Angleterre, et comparait le fait, pour les neutres, de naviguer dans les eaux et sur des navires ennemis, au fait d'approcher de la zone des opérations sur terre. Dans l'un et l'autre cas, la responsabilité ne pouvait incomber qu'à l'imprudence des victimes, et, tout en regrettant sincèrement la perte de tant de vies humaines, l'Allemagne ne pouvait que persévérer dans l'emploi des moyens à sa disposition, spécialement les sous-marins. On sait que depuis le Lusitania et le Léon Gam-betta, des sous-marins allemands coulèrent encore les cuirassés Goliath, Triumph et Majestic. core les cuirassés Goliath, Triumph et Majestic, ainsi qu'un cuirassé du type Agamennon dont la perte a été annoncée par les Turcs sans être démentie par l'Amirauté britannique. Nous avons impartialement exposé les arguments de chacun des partis adverses, ainsi que doit le faire l'Histoire, sans haine ni colère, selon le beau mot de Tacite. Pourquoi, en effet, aux maux trop réels de la guerre, ajouter cet autre de soupçonner, et d'affirmer même, chez l'ennemi, la méchanceté intentionnelle et la cruauté pure? Déplorons plutôt la confusion et la violence des luttes internationales, comme des divisiou's politiques. Loin de nous laisser aller à un fanatisme sceptique ou découragé, formons, chacun, le souhait sincère, que, sans tarder, une voix de justice et de modération appelle à son tribunal les peuples ennemis et que peui^-ci, déposant enfin leurs préjugés et leurs haines, et reconnaissant les conséquences inévitables de toutes violences et des passions déchaînées, en viennent à une pacification, prélude d'une amitié européenne et véritablement humaine! TONY. DÉPÊCHES 1>E BLOCUS Amsterdam 2 juin. Commo i! résulte d'un télégramme reçu de Ramsgate par le « Koninklijko Stoom-vaart Maatschappij ». le vapeur hollandais Triton n'a été ni torpillé, n'a ni heurté une mine. Un incendie s'était plutôt déclaré dans la chambre dsa machines et s'étendit sur l'arrière du navire. Copenhague, 1 juin. — Le capitaine du vapeur danois SoeborQ télégraphie à son armement, Ja Compagnie de navigation à vapeur « Daunebrog », que le vapeur, allant sur lest de Copenhague à-Noweastle, a été torpillé Je 80 mai devant Nowcasfle. Tout l'équipage a été sauvé 0ar le vapeur Tore Jarl. Brest, 1 juin (Havas.) — Le capitaine du vapeur portugais Cysne a déclaré qu'il a été arrêté par un sous-marin allemand quand il était en route pour ÎJieupprt, à 65 milles d'Ouessant. Les officiers du sous-marin vinrent à bord et saisirent les vivres et quelques parties de machines. Il fut accordé cinq minutes par descendre les canots; on attacha au Cysne une cartouche de dynamite. Le capitaine et les matelots virent couler le Cysne et deux vapeurs anglais. L'équipage de l'un d'eux a été débarqué à Brest, rçiais le sort de l'autre lui est ijiço^nu. Londres, 1 iuin. (Eeuterl. — Le vapeur hollandais Triton s'est échoué, brûlant, sur la plage. Des remorqueurs quittent Douvres pour prêter assistance au navire, Amsterdam, 1 juin. — Un journal de cette ville annonce : Le vapeur de la White Star, Megantic, qui a LA GUERRE or>m mimicrués officiels AUÏlfcHIENS Théâtre de laïuerre Nord-Est Vienne, 1 juin (midS. — Les trowpes alliées qui s'étaient avancées à\Est du San ont été attaquées cette nuit sur toi!- le front par des forces russes énormes; les forces numériquement supérieures de l'enriéïtoi entèrent d'avancer principalement à la Lubijc inférieure. Toutes les attaques furent resh ssées avec les pertes les plus considérables poMf ennemi; il se retira sur plusieurs points en o'sbîidnde. Des attaques russes au San inférieur, i'ïi ival de Sieniawa, échouèrent également. Au fro{t septentrional de Prze-mysl, les troupes ba capises prirent entretemps d'assaut trois ouvrages la ceinture, f irent 1,400 prisonniers et capturè'rilt 28 canons de gros calibre, dont 2 carions blïïdés. Au Sud du Dnjetr, les troupes alliées de l innée Linsingen pénétrèrent hier, comme conscjuence de l'attaque dans la position retranchée elnemie, défirent les Russes et s'emparèrent dé ■ tryj. L'ennemi est en retraite près de Dnjetr. 5) ojficiers, 9,000 hommes prisonniers, 8 canons <t 15 mitrailleuses tombèrent dans les mains dii vainqueur. Au Pruth et en Pologne, la situation est' inchangée. Théâtre de la guerre Sud-Ouest (Italie) Le combat d'artillerie sur le plateau de Folga ria-Lavarone et les petits combats à la frontièr de la Carinthie et dans la région de Iiarfreit con tinuent. FRANÇAIS Paris, 31 mai (15 heures ). — Rien de nouvea à signaler pendant la nuit du 30 au 31, à part un attanue allemande près de Notre-Dame de Le rette, qui a échoué. Paris, 31 mai (23 heures). — En Belgique, su le front de l'Yser, lutte d'urtillerie. Dans la région au Nord d'Arras, nous avor progressé; sur le chemin de Souciiez à Carenci nous nous sommes emparés du moulin Malon < des tranchées allemandes qui s'étendent du moi lin à la sucrerie de Souciiez. Nous avons fait un cinquantaine de prisonniers. Dans la région du « Labyrinthe », nous avor repoussé dans la nuit du 30 au 31 une contre-atU que allemande. Au cours de la journée, les Ail mands n'ont prononcé aucune attaque d'infanh me; ils ont, seulement bombardé notre front. Aux lisières du bois Le Prêtre, simple lutte d'artillerie; au cours des combats du 30, nous s avons pris 2 mitrailleuses. RUSSES Pétrograde, 1 juin.— Communiqué du 31 mai : Dans la région de Schavlen, les Allemands con-i tinuent à résister à nos attaques et entretiennent e un feu vigoureux. Les combats se poursuivent. - malgré cela dans cette région à notre avantage. En Galicie, les combats au San se développen t r également à notre_ avantage. Nos troupes ont passé à l'offensive et prirent pendant la nuit la s village de Monaster, chassant l'ennemi du fleuve , Lub'aczowko. L'offensive ennemie sur le front Jaroslaw-Radymno, dans la direction Est, a pu être arrêtée. Dans la région du Dnjestr, toutes ~ les attaques de l'ennemi, exécutées au cours du 29, ont été repoussées. Au cours de la nuit, nous s avons réalisé une contre-attaque qui fut accom-, pagnée de succès. Sur les autres secteurs du front, aucun change->. ment n'est à mentionner pendant la journée du 30 mai. uitté samedi Québel pour Liverpool, rencontra [imanche matin un sbus-marin allemand, à 6C ailles de Queenstown. Le capitaine envoya im-Eiédiatement un télégramme sans fil à l'Ami-auté et fit naviguer le navire en zig-zag, eu deine vitesse. Le commandant du sous-marir louna plusieurs fois l'ordre d'arrêter, mais 1« apeur parvint à s'échappei. grâce à sa vitessf upérieure. Londres, 31 mai.-1- Le ArgylUhire est arriv< ^^^rè^m^jjtej^mpoé^à^deux smis-ma: naux de détresse. Des tormlles ont été lancées, lais manquèrent Icûr but. Brest, 31 mai. — (Havas). — Des torpilleur.-entrant d'une reconnaissance ont repris de leurs anots et débarqué les équipages du vapeur an-la.is Glenlee et du navire portugais Cysni (Cy-ne?), qui ont été coulés par des sous-marins al-îmauds.SUR MER Copenhague, 1 juin. — Le vapeur danois Soeborg, >it disant torpillé avant-hici devant l'embouchure de t Tyne, jaugeait 3.500 tonnes. Il était en route sur lest Neweastle, où il devrait charger de la houille pour Italie ITALIE. — Dans la Mer Adriatique Lugano, 1 juin. — On télégraphie de Milan : Le eor-sspondant naval bien connu du Gorriere délia Sera, aiLSario, mentionne les grands dangers qui menacent la otte italienne par des mines et des sous-marins dans i mer Adriatique. La flotte devrait se diviser en pinceurs groupes pour bloquer les nombreux points d'appui 0 l'ennemi -entre Pc/'a et Cattaio sur une zone de 26C îilles. rALIE. — Les mesures gouvernementales contre les fonctionnaires Milan, 31 mai. — A Milan, les mesures extraordinaires prises par le gouvernement contre es fonctionnaires responsables des incidents, nt produit une grande impression. Le préfet 'anizzardi, en fonctions depuis sept ans, qui a té démissionné, était très populaire. Les inesu-es sont toutefois reconnues nécessaires par la iresse en général, d'où on conclut que la popu-aee de Milan s'est réellement conduite miséra-ilement. Le Giornale d'italia s'en preud viye-oent à ces députés italiens qui offrent mainte tant leurs services aux journaux dn gouverne-aent nour la durée de la guerre. Tous, écrit le journal, s'offrent au gouverne [lent n.yep force pris, Tous veulent aller au front 1 celui-ci se comprend dans une ville quelconque [ç l'intérieur de l'Italie., Cette conduite lar-noyante est en contraste avec les femmes et mets italiennes qui portent leur so^t avec dignité Le QiQrnale d'ttalùi conseille aux députés d> enoncer à leurs émoluments eii f«v^jr des fa nilles frappées p»r la guerre. Ce '"serait plu ligne. ITALIE. — L© rôle de l'amiral Bettolo De Rome, via Lugano : L'amiral Bettolo, dont le nom est souvent re •enu dans les discussions sur la défense d< 'Adriatique, vient d'être rappelé à l'activité. FRANCE. — L'offensive française Baie, 2 juin. — Le Bund dit entre autres au sujet 'offensive française à l'Ouest : Les Français n'ont ma lifestement pas encore maîtrisé N eu ville-Sa i nt-Vaast aai^ ils se battent encore autour de groupes de maisons /ouvrage qu'ils appellent « Labyrinthe» n'est évidem ment pas encore en leur pouvoir ; car iils parlent avec ' insistance d'une attaque sur cet ouvrage, exécutée le 30 mai, quoique dès le 18 mai ils firent une description démaillée du combat efficace autour de ce labyrinthe. En tout, prise dans son ensemble, l'offensive franco-anglaise -n'a pas encore acquis des résultats qui paraissent faire prévoir un débordement imminent. Au sujet de la marche en avant italienne, Stegemann fait remarquer : Visiblement la direction de l'année italienne n'a pas encore pu maîtriser, malgré la mobilisation exécutée con i amore, les difficultés qui pèsent sur le pays et qui ne ; se sont produite-, qu'après la déclarai ion de la guerre.^ ... .1 » ..i » ■■■ FRANGE. — L'offensive française Londres, 1 juin. — Le correspondant de guerre du Morning Post annonce de France, en date du 30 mai : Les Français ne parvinrent pas, malgré leurs efforts vigoureux, à prendre complètement Steen-straete. Afin de maintenir le terrain conquis,ils doivent tenir tête à des contre-attaques terribles des Allemands. Près de la Maison de Cologne, entre Steentraete et Het Sas, les Allemands ont pris solidement pied sur les ruines. FRANCE. — Nouveau bombardement de Pont-à-Mousson De Genève au Berliner Tageblatt : Pont-à-Mousson vient d'être bombardé une fois de plus. Les journaux parisiens disent que jeudi et vendredi les dégâts produits ont été plus considérables que jamais. On compte de nombreuses victimes. Douze personnes ont été tuées ou mor tellement blessées dans la journée de jeudi. Trente personnes ont reçu, en outre, des blessures plus ou moins graves. Le vendredi, il y a eu 20 victimes, 6 sont mortes.ANGLETERRE. — La censure Amsterdam, 2 juin. — Le Handelsblad mande de Londres : Le Bureau de la presse anglaise ayant défendu la publication de détails au sujet de la dernière attaque des Zeppelins, les journaux du matin ne contiennent aucune nouvelle con-i cernant l'action des attaques aériennes allemandes dans les environs de Londres. ANGLETERRE. — Les dirigeables allemands Londres, 1 juin, — Le bureau de la presse publie : Des Zcprielins ont été aperçus au-dessus . de Ramsgate, Brentwood et quelques autres endroits dans le voisinage immédiat de Londres. : Heauobup d'incendies éclatèrent, mais on ne peut affirmer avee certitude, si les incendies ont un rapport avec la visite des dirigeabli s. ANGLETERRE. Les neries î)e la des alliés I La Kôlwcke Zeiiwig pubU-. une liste des ba-S marchands dos ^jugg perdus depuis le dé- j »ut ae -U ^"*.lTe. On y trouve énumérés 20 navi-1 1 ces français, avec 50,222 tonnes, 7 navires rus-- i ses avec 9,382 tonnes et 289 navires anglais (bar-; ; ânes à vapeur pour la pêclie comprises) avec ->,943 tonnes. Le journal allemand ajoute que la liste n'est 's complète, puisqu'on n'y a inséré que les tes constatées et avouées. . RUSSIE. — Le cuirassé « Panteleimon » Bucarest. 30 mai. — Contrairement aux démentis russes concernait la perte du Pantelei-, ■:u>n, on annonce de Galat?, au journal Diminia-. t.za : Des personnes arrivées ici racontent ce qui suit : Il v a à peu près liuit jours, environ 180 navires de transport partirent d'Odessa et de Sébastopol avec des munitions et des troupes. Parmi les navires convoyeurs se_ trouvaient le cuirassé Pantcleimon. Dans le voisinage de Libia, le navire a été touché par une mine d'écrasite. Il coula en moins de 20 minutes. Sur 2,000 soldats, 20 seulement ont été sauvés. ALLEMAGNE. — Encore le « Lusitania «. Cologne. 2 juin, — On annonce de Stockholm au Kol-nischc Zeitung : XJue divulgation a été faite par un Suédois venant de l'Amérique, divulgation qui a rapport au Lusitania. Celui-ci voulut naviguer directe- , " Q"u ^I_, uV"- £laré à la Svcnsha Vagblat : Le vapeur qu'il voulait ^prendre partit trois heures plus tard que le Lusitania, ■au départ duquel il a assisté. Tous les passagers furent avertis à temps que le vapeur avait à bord non seulement îles munitions, mais également des troupes} ces avertissements ne laissaient rien à désirer au point de vue de .l'évidence. Ils eurent aussi pour effet que tous les passagers, inquiets des dangers du voyage en perspective so décidèrent à descendre à terre et de partir aveo un autre vapeur. Lorsqu'on en informa les employés du vapeur, le capitaine fit savoir qu'il réduisait le prix du passage de dix dollars oar personne. Ces offres alléchantes furent acceptées par toua, sauf douze qui décidèrent de mainte-, nir leur intention et qui descendirent à terre. AUTRICHE. — L'antimilitarisme des Russes Vienne, 31 mai. — On annonce du quartier de la presse de guerre : Pour cause de prétendue trahison, lec Eusses ont traîné 70 des juifs les plus âgés de Sadagora eu Russie. Le motif de cet acte de violence est attribué à la découverte d'appareils téléphoniques et au feu efficace de notre artillerie. A Schipe-nitz 132 maisons ont été réduites en cendres en raison de la protection et de renseignements four, ni", à nos troupes; la localité même a été pillée terriblement.' AUTRICHE. — A six kilomètres devant Prz&mysl Berlin, 31 mai. — On annonce du quartier de la presse de guerre au Berliner Lolcal Anzeiger: La bataille au San a continué son cours, hier. Les attaques des Russes, qui assaillent en masses énormes, ont été repoussées avee des pertes -aiiglantes pour l'ennemi. Entretemps, les troupes encerclent Przemysl du" nord, de l'ouest et du sud, s'approchant encore plus de la forteresse. Les ariûées des Alliés se seraient approchées jusqu'à 6 kilomètres de Przemvsl. (N. D. L. R.) — Entretemps, trois forts de Przemysl ont été pris.) AUTRICHE. — La bataille en Galicie Graz, 31 mai. — Le collaborateur militaire du Grazer Tagepost annonce : La bataille de Przemysl a pris une nouvelle impulsion par l'intervention de forces russes Fraîches. Le commandement russe a ramené maintenant au San inférieur ses troupes de l'armée du Caucase qui se trouvaient en grande partie dans la Galicie sud-orientale. On évalue ces forces à 5 ou 4 corps d'armée. Si d'autres renforts sont amenés, on doit compter sur de nouvelles poussées de l'ennemi. La bataille d# Przemysl pourrait conduire à une bataille décisivs. AUTRICHE. — Le recul des Russes en Galicie Le Hamburger Fremdenblatt se fait télégraphier de Copenhague : lie bureau officiel télég-raphique :de Pétrograde annonce que le siège du gouvernement général "our la Galicie a été transporté de Lemberg à Brodv. Brodv est situé à l'extrême bout nord-est de la Galicie, à quelques kilomètres de lai frontière russe.

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