Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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28 September 1917
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s.n. 1917, 28 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 30 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nz80k27j5d/
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LÉ BRUXELLOIS n - • DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition 'précédente.) Les combats à l'Ouest. Berlin, 26 septembre. — Après que mais â oies repris le 20 septembre 1' » tranchées cou v quieos par les Anglais, au prix d>' pl ries si sau glantes, au nord de la-rouie Ypr;,»-Mcnin tu 1 1/2 kilomètre de largeur, les Àngidis firea l'impossible pour se réemparer de parti du front ds combat au moyen ci quatre comre attaques massées cur quatre rangs de proton deur. Toutes leurs oontre-attaques éohouèren soit sous notre feu de défense, soit au cours d eorps-à-corps acharnés. Tandis que nos perte restèrent minimes, les Anglais sub.re-nt ei cours de leurs quatre attaque» les p.us louide pertes sanglantes et perdirent en outre piu sieturs centaines de prisonniers. Après un violent teu de nuit, un feu roulan intense se déchaîna vers 5 b. 45 du matin cou tre n.os positions de Draadbank, jusqu'au cuna d'Hollebeke, après quoi les Anglais passeran de nouveau à l'attaque. La bataille d infant* rie bat son plein. Tandis qu'au front d'Arras de lurtes ps trouilles ennemies étaient repoussé-s près d Fresnois, quelques-unes de nos patrouilles ra menaient des prisonniers. Dans la i cgi on d canal de La Bassée près d'Huiluok et sitb cr!-'u côtés de la route Arras-Oambrai le feu d a-rti. lerie ennemie augmenta- pass'igoremeat d'in tt'nsité. Après une forie recrudescence du fe ilitre Gonnelieu et Ossxis, une iovte pitaqu partielle anglais® se produisit vers 7 h. 20 d soir au nord-est de Gonnelieu, taudis que s: multanément des patrouilles cherchaient prendre contact dans la région d Ossus et d Vacquerie. L'attaque échoua • n grande p-i rw dès notre feu de défenào, et l'assaillant- i\ refoulé partelleinent en corps-i-corps. Au front de l'Aisne, la recrudesceuc- du fe s'est maintenue après comme avant à l'angl de Laiïaux. Des deux côtés de deg i>a trouilles ennemies furent repe-ussé^s près de Se p^gneul et de Noray.Nos troupes spéciales d'à* saut ont pénétré dans les tranchées - :uie< ie? l'ouest' de Vaude&inoourt et ont ramené d< prisonniers. Sur la rive ouest de la Meuse, les França: ont tenté vers 11 heures du matin, de non enlever notre gain de terrain du 24 septembr au sud de Beaumont. Les attaques ont été rc poussées avec de lourdes pertes pour l assai; tant, et des tentatives d'attaque ultérieure ont été étouffées sous notre feu anéantiseeui L'attiaque allemande dans la région de Beat mont, mentionnée par l'information de la Tou Eiffel, n'a pas eu lieu, par contre notre buti: des combats du 25 septembre sur la rive es de la Meuse s'est augmenté de 6 officiers, 38 soldats et 12 mitrailleuses. Nos escadrilles d bombardement ont jeté des bombes sur de nom breuses installations ennemies. Nous avons p observer indiscutablement l'efficacité du boni bardement. Le dépôt de munitions français d Dombasle notamment, est devenu la proie d' flammée. Les combats à l'Est, Berlin, 26 septembre. — A l'est l'aotivit d'artillerie s'est ravivée en certains endroiti notamment dans la région de Jako&stadt, Dii nabourg et au Zbrucz. Dans la gare de Sess wegen, à 60 kilomètres au nord-e.-t de Jakot stadt, nos aviateurs ont provoqué par des jet de bombes 1 explosion de deux grands dépoi de munitions russes. L'irruption de nos trou pes spéciaLs d assaut sur 1 1/2 kilomètre dan la va.lée de la biiùzawa a coûté outre les pu sonniers et mitrailleuses mentionnés dans non communiqué, des pertes sanglantes élevées. La pear des sous-marins. Paris, 26 septembre. — Le « Journal » at no-nce de Washington, que l'amirauté fran çaise serait persuadée qu on se trouve devasi une offensive des seifo-marins, dirigée oontr les Etats-Unis. Les autorités maritimes an raient l'impression qu'une flottille de sous-ms rind allemands se trouverait déjà en rout poui' l'Amérique. On aurait recommande i plus grande vigilance aux navirïs de patroui. le. La répons© des Alliés au Pape. Amsterdam, 26 septembre. — L'Angleterr et la France avaient, comme on l'annonce d Londres, terminé une réponse à la note d' Pape, conçue dans les mêmes termes que oeil de Wilson,mait> qui contenait encore certaine exigences combattues avec animation pat d< cercles haut placés en France. Après le ren versement du cabinet ïtibot, il n'était plti possible d'obtenir un accord avec l'Angietèi-r au sujet de la note, par le fait que Painlev a demandé un remaniement de 'a rtponsc Finalement les deux nations ont déc.dé de n pas répondre pour le moment. De la part d la Belgique le tape a reçu une réponse jave rable. LA SITUATION CSITIQUE EH SUSSÏiil Décision des Soyiets en faveur d.e la paix. Carlsruhe, 26 septembre. — De Pétrograd a « Daily Telegraph » : Le Conseil des ouvriei et soldats à Moscou a pris une décision ex: géant la publication des traités secrets et 1 conclusion immédiate de la paix. Contre la continuation de la guerre. Stockholm, 26 septembre. — La « No-woi .Wremi-a » qui paraît de nouveau, annonc qu'elle est en possession de documents qt prouvent l'existence d'un compiot de grand envergure des socialistes extrêmes de l Luteii te contre la continuation de la guerre ; il y ai rait accord entre 'es socialistes extrém.steg rus ses, français, italiens et anglais pour rendi impossible une quatr.ème campagne d'hiver ils projettent de déchaîner en ameutant K passions populaires, en provoquant le sabota ge de la guerre, en empêchant le ravitailieuien du front et en êentravant la productioin a1 centres industriels d'armement, de grandi-émeutes populaires contre la continuation d lala guerre. ^ Le procès Soukhomlinoii, — Le verdict. Pétrograd, 26 septembre. — Le tribunal a rc connu l'ancien ministre de la guerre Soukhon linoff ooupable de haute trahison, d'abus d confiance et d'escroquerie, et l'a condamné La réclusion perpétuelle. Mme Soukhomlinol a été acquittée. L'évacuation de Pétrograd. Stockholm, 26 septembre. — D'après 1 < Rjetsch » 1'éva.cuation de- Pétrograd bat so plein. Elle a commencé par la déportation d femmes, vieillards, enfants et blessés. Une ac ministration, spécialement créée pour l'év? citation a conseillé d'abord le départ à toute les familles de fonctionnaires, les institutior absolument nécessaires resteront seulemer jusqu'au départ du gouvernement. En outi le départ de la Chambre de commeroe cei lirai®, des autorités du Zemstwo russe et d l'union des villes a été préparé. Ensuite le imprimeries suivront. D après des nouvelle Officielles la fuite de la- population, qui a co-rr ni''ncé dans les p.emi' rs jours après la ehut de lUg't a continué mais dans une mesur b 'aùcoup plus lonjo. Les autorités ont profit de ce moment favorable pour leur d part. L min stère de l'agrku turi seiait transféré su 'a côte d Azow ou dans le Caucase. Les quai L' tiers-maîtres du ministère de l'intérieur soi: 1 partis pour Mopc-u et pour s'v ladioaucas 3 d. lis la légion du Volga et dans le mid obligés par les autres ministères de ce depl; cer. Par suite des projets, d évacuation tôt t les matériaux d'emballage font totalement d> 3 faut à Pétrograd,des clous pt des malles n'exi 3 lent plus. Un panier coûte 60 roubles. 1 La situation critique à Pétrograd. Paris, 26 septembie. — On mande de P< fcrograd au « i'etu Journal »: La perte dt front de la Duna a encouragé le conseil di soldats à adresser un nouveau ultimatum a ' gouvernement. L'effort du conseil d-es solda vise sans détour à obtenir un vote du peup et de l'armée contre la continuation de i guerre. Les irrégularités en Finlande. e La « Central News » apprend de Pétrogra eu date du 20 que malgré l'ordre du ministi ( de la marine, les monarchistes arrêtés cont £ n tient à être incarcérés dans la forteresse c Svensborg. Le comité révolutionnaire d'Ile I singfors a mis en liberté les meurtriers d u officiers du « Pétropavlosk ». Le gouvern 6 ment a envoyé dee troupes à Sveaborg et a Helsingfors afin d'obtenir la remise des pe sonnes coupables de l'assassinat des officier à La guerre sous-marine, e Copenhague, 25 septembre. — Du ministè: e des affaires étrangère®-. Le vapeur angla ,t « Redasss » se rendant d'Angleterre en Frao ce avec un chargement, de oharbon, a sombr u Un maitelot danois de l'équipage a été tu 9 deux ont été blessés. Les conséquences de la guerre sous-marine. " La Haye, 26 septembre.— D'après le « Niei a we R-otterdani-sohe Courant » le « Daily Mail écrit ; .Lord iîlioudda nous a avertis qu'il n a plus suffisamment de vivres pour approv sionner les pays en tablant sur la cansomm s tion actuelle. U n'existe pas seulement boai s coup moins de vivres qu'avant la guerre, ma e également beaucoup mo ns de cale. Une graà de partie des vivres expédiés pour l'Ang.eteri " est régulièrement détruite par les sous-marin a Nous ne sommes pas encore maîtres des son marins. U n'a pas encore été possible à 1' mirauité de publier des résultats, «mine 1 peuple l'a attendu d'elle. En outre le systèn I de la restriction volontaire que Lord iiliondd t ' veut de nouveau employer, a déjà été m ® à l'épreuve antérieurement. A la suite de e propagande très étendue de Kennedy,^ ui économie de 12 à 15 p. c. n'a pas été réalist II mais seulement 5 1/2 p. c. La oonsommatic de vivres est du reste depuis le début de e guerre, en augmentation, de sorte qu'aueur a économie n'a été réalisée. La restriction v lontaire n'a pas obtenu plus de succès que l'ei trée volontaire dans l'armée. Il n'existe qu'il e seul moyen, c'est-à-dire la contrainte et '• contrainte immédiate. Le « Sunday Times écrit: Le fait ex ste qu'il n'y a pas .suffisan ment de vivres en Angleterre pour se tir< d'embarras, s _ i ETRANGER HOLLANDE. — La question du charbo; Amsterdam, 27 sept. — Le «Telegraa.f» assi re que le gouvernement hollandais a requis i- tionné 25,000 tonnes de jauge pour aller che cher en Angleterre les 100,000 tonnes de cita t- bon que lui a promises le gouvernement ai e g lai s. Les navires réquisitionnés partiront sai tarder, probablement dès demain. FRANCE. — Le pi ix des messes auç/ment u Le «Toinps» annonce, que Mgr Germain, a chevêque de Toulouse, a informé par voie d'à liche les fidèles de son diocèse que le prix d messes y est, comme dans celui de Lyon, por de deux à trois francs. e La censure de presse. — Genève, 25 sept. -e Le président du Conseil, M. Painlevé, a joii i les services de la censure générale de la près e à son propre cabinet, et ii en a confié la dire 3 tion à un officier supérieur. 8 RUSSIE. — Maxime Gorki abandonne rLdacti m de son journal. — Le « Nieuwe Ro s terdamsche Courant » apprend de Londr e que Maxime Gorki a quitté la rédaction de . é a Novoie Slusn ». g PROPOS LIBRES ET VARiES 11 nous faut la Paix Voilà plus de trois ans que nous soinm-en guerre, que nous souffrons moralement 11 physiquement, que nos pauvres et malheuret s soldats sont là-b s, versant leur sang pour compte de l'étranger, sacrifiant leur xamiil a leur jeunesse ot leur avenir pour une eau: dont iis ne profiteront jamais, bien au oo traire. Voilà plus de trois ans également qt e nous vivons séparés du monde, que notre i: e dustrie et notre commerce dont nous étioi i si fiers, sont ruinés, s'êmiettent et meurei e tout doucement sans que nous puissions y po ter remède. i Que sera-ce après la guerre ! .C'est un rê^ chimérique de croire que l'industrie reprend) e son essor, que notre commerce recouvrera ; splendeur perdue; que ne faudra-t-il faire d'e 3 forts et de sacrifices pour arriver à réoutill» la Belgique. Ne devrons-nous pas attendre k construction de machines e4 la venue de 1' e tranger des matières pr.iiiières nécessaires a notre rétab iefiement. Et qui profitera le pr , mier de tout celà, ne sera-ce pas encore 1' tranger? qu., lui, aura tout intérêt à ce qi notre puissance industxieile ne se dévelopj pas trop vite, afin qu iï puisse profiter pei dant longtemps de notre déchéance. Si noue vouions éviter que noue ruine r e devienne un désastre national, nous tievoj à nous unir et faire entendre notre voix, f faut que l'on nous écoute, il faut que l'e nous donne la paix! une paix qu nous avoi meritée mille fois, et. qui nous sauvera peu être du naufrage final. e Belges, mes frères, il faut que dans un mên n effort, dans une volonté commune, nous fa e sions connaître à notre gouvernement nos fe 1- vents désirs de paix, que nous en avons toi assez de cette guerre maudite., car si nous d 's vous paas;:r encore un quatrième hiver, < is sera terrible. Sans oharbon et sans pomm t de terre, ce pain du pauvre, qui nous fait se e tir à tous si cruellement son absence. No t- devons voir avec horreur approcher à gran e pas oe terrible liîver, qui noue fauchera e s core la fleur de notre jeunesse ainsi qu'une s bonne partie de notre population adulte, i- Cet h.ver sera un des plus désastreux et nous e en garderons totus un amer souvenir. Belges, e uni --oas-noui1 ot pénétrons nous bien de cette é 'devise clémccraitïque : Tous pour un, un pour e tous et que de cette union sorte enfin un seul r et gig ntesque cri L o r lj l' iix! J. F. t A fRAy.ERS BRUXELLES î: La légende ;b de la profanatiûn clés hosties et 8ê supplice des juiis En 1369, sous le régna du bon dix Wenceslas, un j_ juif d'Enghiin, nommé Jonathas, voulut assouvir l d'une façon éclatante la haine qu'il avsit vouée aux ;s chrétiens. H promit à un de ses oorréligionnsiris, u récemment converii, de lui payer 60 moutons d or, lyt> s'il p>arveiiait à lui procurer des hosties consacrées. Cet individu surnommé Jean de Louvain, acc&pta le marché; il pénétra la nuit dans l'église Safette-Cathei ine près de la porte de Flandre, il brisa le tabernacle et il emporta le ciboire dans lequel se ■d trouvaient des hosties destinéas aux malades aux-e quels on distribuait l'extrême-onction. Sur le champ, £ U porta à jonathas les hos.i-s votées. Celui-ci ^ rassembla aussitôt sa famille et des amis et se livra ,s en leur présesoe à âne joie férooe. Quelques jours », après, Jonathas lut trouvé assassiné dans son jair-din. Sa femme n'osant plus rester à Enghien, se r- réfugia à Hruxe' les avec son fils Abraham et elle s. remit les hesiies aux juifs qui, le 4 avril 1370, jour du Vendredi-Saint réunis dans leur synagogue, re les peignaidèrent. A leur graind effroi, dit la légen-ts de, il en jaillit du sang. De peur d'être trahis, les juifs portèrent la ciboire à Cologne, par une iem-s/ me convertie, comme Jean de Louvain,qui le vendit B' et raconta ensuite l'histoire au cuié de la chapelle qui, à son tour, la raconta au pleban de Sainte-Cudule. Le duc Wenceslas en l'apprenant, fut sai-i- si d'horreur. Il fit anêosr tous les juifs de Bruxel-» les et de Louvain et les fit enfermer à la Stecn-y poorte, prison d'Etat, où ils furent soumis à d'hor-j ribles toitures, ils ne pur.nt ni-str le crime qui leur j. était imputé. La veille de l'Ascension, les juges ;6 ordonnèrent q'te tous les juifs convaincus de l'hor-i. rible forfait,ayant les bras et les jambes liés.se^ •e raient conduits- sur des chariots, de la prison de s. St&enpoarfce à la Grand'place et de là à l'église Ste-3- Catherine, où les saintes hosties consacrées avaient été volées, et seraient tenaillés avec des pincettes e ardentes à tous les carrefours et de là voiturés Le vers la grosse Tour bâtie sur les remparts entre les ? portes de Coud en b erg et de Hal pour y être attachés [a à d£9 ppteaux et brûlés vif9. Ce qui fut exécute te le même jour. En même temps tous les juifs fuie rent bannis à perpétuité du Brabant, où ils ne fu-n re-nt réa.dmis plus tard que sous le nom de Portu-a giis. Tous-les biens des juifs furent confisqués, ils ie rapportèrent au duc Wenceslas 1,413 moutons d'or. Un nouveau massacre des juifs eut lieu en 1449. 1_ Cette fois on en fit mourir plus de 500 à }a suite ^ d'un bruit répandu dans le peuple, qui les accu-sait d'avoir empoisonné les fontaines publiques. L© fanatisme était surexcité à cette époque par des >i- bandes de pèlerins qui parcouraient le pays à demi-nus, portant une croix rouge jur les épaules et se donnant la discipline. Cette secte s'intitulait les « flagellants ». V. d. H. Bffinss a» la #res$8 / Le Sowjet stigmatise la fraude des dépêches de Lioyd (jfOuryt. — Nous Ikons dans le « Vor-r wàrcs » à propos de ia Coniérence de Stock-r_ holm : i Keiativemont à La déclaration du ministre des affaires étrangères, Teie6tscheniio, l' « la. vCstija », l'organe offioiol du Conseil des Ouvriers et des boldats, écrit, d'après le « Bul-If-tin » du Sowjet de Stockholm . r~ Cette déclaration confirme pleinement notre conviction que le gouvernement provisoire de la Russie révolutionnaire suit le principe de ■e la politique, qui a été proo.amée franchement et officiellement deux fois et qu'il ne peut agir — autrement. Personne ne peut douter que, quel t que eoit le changement que puisse subir la sise tuiation au iront queig que soient les ef-forts pour augmenter la combattivité de l'armée et pour repousser l'élan de l'ennemi, la la tendance en vue d'arriver à une paix prompte t- et générale sans, annexions ni indemnités, sur 3s la base du droit de la libre disposition des [a peuples, a été et reste le but principal ds la politique étrangère de la Révolution. La déclaration de Terestsohenko a dissipé c° second malentendu, c'est-à-diiv celui au sujet de l'attitude apparemment à modifier du gouvernement provisoire vis-à-vis de Stockholm. Comme on le sait, le gouvernement anglais et les cercles parlementaires ont pris prétexte contre ^ Henderson.qui a vaillamment défendu la par-ticipation d^s ouvriers anglais à la Conférence |x die Stockholm, de lettres quelconques de Ke-renski ou de Terestsehenko, dans lesquelles ces membres du gouvernement provisoire avaient J9 fait leur rapport au sujet d ' l'attitude néga-1_ tive du gouvernement russe vis:à-vis de la 13 Conférence de Stockholm. On accusait même 1_ tlenderson qu'il avait caché ces lettres au La-19 bour Party avant la conférence; ces lettres pou-u' vaient iniluencer la décision de la Conférence. r~ Il est établi maintenant que ni Kerenski ni Te. restschenko n'ont écrit de lettres au ©u sujet de '' la Conférence de Stockhobn, que ce n'eat donc "a pas tlenderson qui a essayé de tromper les ou. !a vriérs anglais, eu' dissimulant ces lettres, mais r qu'un ow.rg a voulu le faire, en les utilisant. i1 De la façon dont ce malentendu a été créé, , quel rôle y a joué l'ambassadeur ru&se à Lon-cires, Nabakow. Si les ouvrière anglais ont été a ininvédiaèoment édiiiés au sujett de ce mal-f" entendu, voilà des questions dont La demoexa. E" tie de tous les pays attendra la réponse avec ie impatience dans les p rem .ers jouiis. Mais il est >e déjà important èn ce moment de noter la dé-1_ claration suivante de Terestsehenko : L'attitude du gouvernement provisoire de la 16 Russie révolutionnaire, vis-à-vis de la Con.fé-rence de Stockholm, n'a pas changé du tout. n Le gouvernement d ntie toujours sou appui à la 1S délégation du Comité exécutif des Conseils des t- Soldats et d.s Ouvriers. Comme auparavant elle invite les gouveme-ie niOuts alliés à ne pas refuser les passeports s- pour le voyage à la Conférence de Stockholm; r- il insiste comme autrefois, pour que des repré. is sentants de la démocratie assistent, av®c les e- diplomates, à la prochaine conférence de la-ïe paix des gouvernements. as Ce sont là des déclarations importantes,dont n. devront prendre note tous les amis et ennemis is de la révolution russe. Il est plus que temps is qu'on comprenne que la politique étrangère u- de la Russie révolutionnaire ue peut être ni la politique de Nicolas II ni celle de Miljukow-Gutsclikow. , . Jusque la l'organe du Sovvj.-t. Ses déclarations jettent une vive lumière sur la façon dont Lloyd George a trompé le peuple anglais dans la crise Henderscn; car c'est, lui que désigne 1' «Investija», en parlant d'un <w're.L£ fuit, qu'il a jugé très minime la pu ssanc-e du Sowjet sôjïs a uictature de Kerenski, démontre peut être que Lloyd George a risqué cette frau- Eclios et Nouvelles Les auto-canons belges en Itussie. Nous lisons dins le « XXe Siècle » : Que deviennent, au mili&ii du « tourbillon russe ». les volontaires belges du coi-ps des autos-oa-nons? Leurs familles — nombre d'entre elles sont en France ou en Angleterre — n'en ont plus de nouvelles depuis des mois. Elles noue font remarquer, en outre, que depuis deiua ans, ces soldats n'ont pu obtenir le mcindit congé et- qu'il n'est pi s possible de leur ex-pc-dier le moindre colis sans en payer le port Nous croyons pouvoir compter sur le ministre de La Guerre pour rassur r au plus tôt ces parents, dont on devine l'inquiétude. A Mo.en.beek. — Une bonne mesure. Un office de logements à bon marché vienl d'être créé. Le bureau est installé à l'hôte] communal, guichet n. 14. Les personnes à la recherche d'un logement à prix modique pourront s'y adresser par écrit ou personnellement les mardis, mercredis et jeudis de 10 à 12 h. 30, (A.) Bavitailîement aux Halles Centrales, Il s'est manifesté en ces derniers temps une forte tendance à la hausse, dans le fromage de Huy. Mais dos stocks plus que sufissants ayant été réunis à temps pour assurer le ravitaillement des Halles Centrales, le fromage de Huj oontinuera à y être débité à 70 cent, les 10'. grammes et à 7 fr. le kilo, de 9 h. à midi et de 3 à 6 heures. FAITS DIVERS L'INCENDIE DU MAGASIN DU C. N. Des équipes d'ouvriers ont continué hier l'opération de sauvetage des produ.ts encore utilisables. Voici le relevé des produits bons pour la consommation : 55,000 kilos de lard; 2.00C k.Ios de café à 6 fr.; 42,000 boîtes de lait con-dense; pour environ 8,000 fr. de produits de k-, section agricole. (A.) UN ASSASSINAT A GANSITOREN. -Un crime a été commis hier à Ganshoren, où des malfaiteurs se sont introduits chez M.An. to.ne Belle, pour y voler un mouton. On sup-pesfi que M. Belle aura surpris les voleurs ©t que ceux-ci auront alors cherché à se débarrasser d'un accusateur. Toujours est-il que le corps inanimé de M. Belle a été découvert par des voisins, qui prévinrent ia police. Le corps fut transporté en liâte à l'hôpital de Mo. lfinbeek, où le malheureux expira dans la soi-îée. (A.) LE CRIME DE MOLENBEEK. — Hier des mariniers ont retiré du canal, à liauteui de Luna l'ark, un paquet contenant le bai ventre de Mme Va.nder Auwera, qui constâ tuait la dernière partie du corps encore à retrouver.L'autopsie a établi que la victime avait é'U tuée à coup= de revolver. On a en effet retrouvé dans la tête deux balles blindées. (A.] GARE AUX MARCHANDS DE SA VON. — Hier, deux individus se présentèrent chez Mme C..., négociante, rue Henri Ma-ré chai, à Ixelles,. pour lui offrir du savon en vente et lui présentèrent un échantillon ex cellent. Le marché étant conclu, les individu; exigèrent une avance de 160 fr. Mme C... leu: remit cette somme. Depuis elle n'a plus vu le? marchands. (A.) ACCIDENT DE TRAM. — Un tram au manœuvrait hier, avenue'des Boulevaids, b'es-jeté sur la voiture a-ubette qui stationne jour n&llemcnt à l'entrée de l'avenue; la voiture i été jetée hors ia voie et elle a renversé ls nommé Vannes liens,forgeron,chaussée d'An vers, qui a eu la jambe brisée. (A.) UN EMPLOYE TROP INTELLIGENT Du « Cri de Paris » : Les journaux ont annen cé la mort à Bruxelles de Guillaume Guidé l'excellent, directeur du théâtre de la Monnaie et l'associé de M. Maurice Kufferath. Lors que M. Fritz Ro tiers, le dévoué secrétaire d'< la Monnaie, réfugié à Paris, apprit le décè de son directeur, ;1 télégraphia à M. Kuffe ralili pour lui faire part de la mort de ce pan vre Guidé. Le dépêche était ainsi rédigée « Guillaume décédé. Condoléances. Fritz. > En 1 sant ces mots, l'employé du télégraph( devint rouge, puis pâle. « Ce télégramme n< peut pas être expédié, dit-il à M. Retiers; i me faut le visa du commissaire. » Le commis saire de poice examina les pièces d'identités et des lettres que le «suspect» lui mit sous lc< yeux. Il constata sans peine que Fritz étaile prénom de M. Rotiers et que GuiUaumf était celui du défunt. Il donna son visa er riant de bon cœur. LES VOLS A BRUXELLES. — Chez Mil, Angélique Verrey, rue du Marché, on a vols 1,285 francs. — Hier, deux individus sont entrés dans 1> mages n de Mme Marie Droyens, rue Wayez à Anderlecht-, et pendant que l'un maintenait la marchande, l'autre s'empara d'une pièce di soie valant 400 francs. — Mardi on a volé à l'arrivée des trains vi cinatix de Liège et de Louvain, au préjudice de; 1. Coppée Ernest, square Marguerite, ui portefeuille contenant une somme importante 2. Guiiiet Hector, rue Royale Ste-Marie, ur portefeuille renfermant 85 marcs; 3. Erkeni Simon, rue de i'Enseignement, à Liège, ur portefeuille avec 120 mai es, une alliance et or et d s p'ip.ers d'affaires; 4. Jacques Vie tor, rue-du Commerce, 42, un portefeuille,ren fermant de l'argent; 5. Sterckx Jean, rue de-i Eburons, un portefeuille et 81 fr. 25. UN VOL DE 600,000 FRANCS. — Il y ; un an environ, on s'apercevait au ministère des Finances, à Paris, de la disparition d'uni grande quantité de bons de la Défense natio nale, dont la totalité s'élevait à près de 600,001 francs. La plupart de ces bons avaient déji été remboursés à leur dernier acquéreur ei étalent rentrés définitivement "au Trésor. 11 n'étaient donc plus destinés à être remis ei circulation. Après une minutieuse enquête, l; police judiciaire vient de mettre la main eu l'autour de ce vol, un certain Médioni, arieiei employé auxil aire du ministère des Finances et siur ses deux complices, Louis Siboni, de mourant à Brévaunes, chez une amie, et ui certain Ben Daan, actuellement- mobilisé.C'es à l'hôpital Lariboisière, où il était en traite ïnCut„ aue ce dernier a été arrêté. Avt£ le sommes provenant de la vente des oons déro-i bés, ces trois aventuriers, qui sont d origin® algérienne, avaient- organisé une véritable a» sociation de malfaiteurs, dans l'intention détendre leurs exploits à la province. Deux lu-» xueus"s automobiles avaient été achetées par la' bande. Siboni avait loué, rue de Rome, un appartement d'un loyer annuel dé 6,000 fr. S -ul, Médian, qui, depuis quelque temps, sa sentait surveillé par la police, et, d'autre parfr était eu froid avec s.s complices qui avaient déjà- tenté de l'assassiner aux environs de. Mar. seule, s'était réfugié dans un garni de la rua de la Huolie-tte. G'eat là qu'il aété arrêté. 350,000 francs de bons dérobés ont été retrouvés ch-Z Siboni. I â nm ABONNES i " I Nous rappelons à nos abonnés qu'avec le | | Iei octobi e commence un nouveau trimestre. | 5 On peut s'abonner uès maintenant dans tous K les bureaux de poste en BELGIQUE et à § l'ETRANGhR au prix de Fr.' 4,5© ou 3.60 îJm 1e' Octobre a«i 1er Janvier 1918. IBien spécifier si on désire Ed. A ou Ed. B. S*rânîe. — Chaque quittance de ia poste, présentée à nos giiicnets ou envoyée par lettre donne droit a un remboursement de 50 c. INFORMATIONS FINANCIERES BOUKSE OSTXCISUSS 1>E BIlUiDiLLES. Les cours du jour. - Jeudi 27 septembre. Itentcs et Lots de villes. — Rente Belge 3 p.c. 71 3/4; Anvers 1887 83 3/4; Anvers 1903 68.; Bruxelles 1905 69 1/4; G-and 1896 65. Banques, — Ciédit Anva'sois 415; Outremer cap. .00. il hem ns de fer et tramways. — Bruxellois div. 911 1/4; Secondaires cap. 532 1/2; id. 1/10 i fond. 1465; Transport cap. 1137 1/2; Railway div. 000; 'lientein cap. 1305; id. fond. 2025; Congo ord. 1370; Biata 160. Métallurgie, — Tare&iko-i ord. 520, id. fond. 1150; Tôl. Constantmovvka cap. 590; Sambre et Moselle ord. 155; Tambow priv. 215. Charbonnages. — Bois d'Avroy 1025; Bois St-Glnslain priv. 167 1/2; id. cap. 86 1/4; Bonne Fin 1100; Est Liège 1200, 1175; Concor-d' 1625; Carabinier 925, 945; Bernissart 620, 615; Abhooz 775, 800; Centre Jumet- 2525; Porte ïail.c 750, 7/0; Grand Conty 730, 750; Pcn-atine-l'Evcque 4100, 4150; Nord Gtliy 3500, 3650; Grande Bacnure 1650; Laura cap. 1750, id. div. 1275, 1255; Ouest 1220; Maurage 2550, 2600; Noël-Sart 4250; -Ressaies 1567 1/2; La Ifaye 605; Mmerie 615; Withem-Sophia 2265, 2250; Nord Flénu prev. 327 1/2; Pet.t Try 1512 1/2; Produits Plénu 500; Houillères Unies 950, 965; Charb. Haraaut oap. 605. Mines.— Bacoarès 112 1/2; Mines d'Or Australiennes cap. 200; Overpelt cap. 27 3/4. Text Les. — S t-Léonard priv. 415; Huileries Odessa, ord. 183 3/4; id. fond. 34. Valeurs coloncues. — Culture Java 207 1/2, 2(0; Hévéa 217 1/2; Geomine 608 3/4; Kassai 79 1/2, 80; Katanga 3095, 3060; L'-.court fond. 635, 630; Soenghei-Lipoet 525, 527 1/2; Tanga ' 120 1/4, 121 1/2; Selangor 480, 475; Simkafc div. i 422 1/2, 425. Valeurs diverses. — Sucreries S-t-Jcan fond. 277 1/2; Sucreries Européennes cap. 93, 94; id. fond. 82; Ploridiûim-e oap. 465, 475; id. fond. ' 305; Pétroles Grosnyi priv. 2885; idem oïd. 1 2625; Pétroles Tustanoff priv. 397 1/2; Belgo Can. Pulp. priv. 625; Explosifs Faviér 83 3/4. Valeurs étrangères. — Barcelc-na 121 1/2; Burbach 2130; Dyle ©t Bacalan ord. 1068 1/2, - id. priv. 1080; Dujar 700; Dniéprovienne 2765; Bra-zilian Traction 345; L.giu*e Toscana 290; Mexico Tram 352 1/2, 362 1/2; Argentine 41 s 1/2; Kolomna 580, Bïâz. Railw. 242 1/2. iSOUiiS^i i'AiUîs. '• 24 s-ept.25 sept. j 3 p, c. Rentes françaises 61.— 60.85 5 p. c. Emprunt français 88 20 88.75 5. p. c. Russe 1906 72.50 73.60 3 p. c. Russe 1896 — 45.50 " Crédit Lyonnais 1160 1152 Union Parisienne -— 617 Métropolite n 440 435 , Nord-Espagne 435 429 Canal de Suez 4575 4589 Thomson-Houston 744 745 Caoutchouc 229 227 : Bakou 1405 1390 " Briansk 325 320 Lianosolï 291 299 3 Maltz.fi 400 406 Le Naphte 340 327 Toula 780 761 Rio Tinto 1825 1810 | Cape Copper 122 123 Tharsis 163 163 ! De Beers 376 384 ; Goldfields 45 46 Lena Goldfields 44 — 1 Tanga,nyika 118 111 1 Rand Mines 89 89 ' Spassky Copper 48.50 47 AMI^ONCES 2^fr._Ja JigMe ■ rv«<3>r!ir'»l 19, rue de laFra!ernité (donne * ; sav§s!C/Cïfi danslar.deliiabantj.Bruxelles- ' Nord. Voies urinaires. 606 Sj'philis 914. Consulta lions de 8 îu mat. à 8 h. soir; dimanche de 8 à 12 h. 1108 s On cherche professeur de piano (dame) donnant également leçons de chant. : Condit. mod. lier, offre et conditions, P. V., bur. jl. 573 P1$RD0 Jeudi 20 cou ant, entre la gaie du Nord et la me ; Vilain XIII dans tram 14 billets de 1,000 Mks. i Rapporter contre récompense bureau du journal. 678 | TOUTES OPERATIONS SUR TITRES | Retssssgisernenîa ' 1 Paiement coupons irançais et étrangers 897 1 1 50, rue des Ponts-Comînes, 50, L!LLE ' bljl^ ACHhTEUK a bons piix toutes quantités de j CAFÉS verts, Santos on Java. t Ecrire prix, conditions et quantités disponibles à , D. J., buieau du journal. 579 1 i Aile Fost- und Feldpostaiistaltea | 1 p in Deutschland une! den besetzien Oebieten | ^ I nehmsn mm Preise von H. 3.60 pro-Quartal (10kl. 1917 -1 Jan.1916) | H Ab0sinemeiats-3este!iijng-sia auf dess | : g „ BRUXELLOIS" | s lmpiinnne InternctUonate. 9, rue Ruysaael.

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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