Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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27 September 1917
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s.n. 1917, 27 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2r3nv9bs8x/
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4m* Année - N. 1076 - Ed. B CI m CEHTIMES Jeudi 27 Septembre 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : à:r. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique «t à l'Etranger n'acceptent que dej jbonnements TRIMESTRIELS ; ceux-ci prennent cours les I Jamv. 1 Avril i Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre «ù prix de • 2 Mois 1 Mois rr.3.00-Mk.2.40 Fr1.50-Mk.1.20 TI&AGE : HO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : Ketié A rma ixcl Journal Quotidien indépendant Rédaction, Administration, Publieité, Vente : BRUXELLES, ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. ' Nécrologie Annonces commerciales . » financières... PETITES ANNONCES La petite ligne La graride ligne TIRAGE rliO.OOO PAR JOUR iiw"Mi"iiiiiiiiw"uiFy Hjneiiii, ^ jK-BEnasa i Les bureaux du « BRU%£LLOSS » se trouvent RUE DE LA CASERNE, 33 et 3S, à Bruxelles (près de 9a place Aiane®ssens>. Lomment le Peuple francais fut préparé a la Guerre III. —L'INDUSTRIE. Après avoir constaté, comment la finance française, s'empara par la rase et la corruption du système gouvernemental de aotn pays, nous allons voir aujourd hui, comment-elle s'imposa de tout le po>ds de bob or, à l'industrie, et s'en fit une alliée vassale qui contribua à la guerre en portant la perturbation dans le système économique du pays. L'industrie, quoique plus ancienne eu âge que se compagne la finance, devint sa vassale dès que cette dernière prit naissance, c'est-à-d.re dès que l'on substitua au libre échange df,s anciens peuples, la valeur monétaire qui nous rég.t aujourd'hui.Pat> plus que pour la finance, pous n'en retracerons l'origine qui nous éloignerait dit sujet; mais nous la prendrons telle Qu'elle est, c'est-à-dire, en plein essor. L'industrie moderne, née sous le régime de la propriété, exige la mise en œuvre die puis earats moyens; il lui faut de vaetes usines, des .exploitations intensives, des houillères et des piines métalllqu s principalement-Quelquefois «i développées qu'elles prennent l'importance ile véritables petites villes. Mais poiu- con struire ceJja, des sommes énormes sont néces-aa.res, et la fortune personnelle d'un simple particulier n'y peut suffire. Aussi le pius souvent se fondent-elles en sociétés anonymes à l'aide de titres de propriété que l'on nomme (action), ces titres donc sont achetés par nos financiers, qui à quelques-uns deviennent les [véritables propriétaires de ces exploitations... et naturellement c'est toujours le même mobile gui les guide, l'appât du gain. Mais l'industrie est une puissance créatrice, et il s'est trouvé un moment où la consommation était par trop intérieure à la production, le machinisme s'était développé, sa fonction était de remplacer l'être huma.n dans La majeure partie de sou travail et de lui créer de6 lc-isirs lu permettant une culture meilleure de eon individualité,et partant une somme de bon-'h *ur plus grande dans l'avenir; seulement c'est le contraire qui se produisit grâce à 1'es-jprit de lucre de nos ftnanc ers maîtres de l'industrie comm du Parlement et qui ne voyaient dans o" développement qu'une source de profits. La journée de travail qui aurait- dû décroître en raison même de l'accroissement des machines-outils' resta La même. Et dès lors la surproduction arriva. J'imagine qu nos lecteurs ont encore en mémoire les crises de change qui sévssaient un peu partout et principalement à Paris quelques six mois avant les 'événements actuels. Or, d'où cela provenait-il ? Assurément pas du côté des ouvriers, qui ■ Vavaient, eux, que le^r travail pour vivre < t ne demandaient pas à te perdre, mais bien ( u côté de l'industrie, qui avait outré la pro-4 >ctlon, aocumii-é des stocks formidables en zi irchandiscs de toutes sortes et était em-t> rrassée pour leur écoulement. . l'industrie, inq'uiète pour le sort de sa production, et ne trouvant plus de débouchés suf-■ifipaivts soit à l'intérieur du pays, soit chez ses voisins, ordonna donc à nos gouvernants, par l'orgme de la finance, de lui en créer de nouveau i sur d'autres points du globe. Et nous eûmes les expéditions marocaines. La France est, on le sait, un pays de colonisation par excellence, et le- Maroc était une belle proie. Aussi oonnut-il toute la bienfaisance d'une civi sation ralfmée ! On forma tn France des eorps de volontaires qui partirent se couvrir de gloire, en portant clans un pays intact de nos vices, l'alcoolisipe et la plus terrible des malade s vénériennes. Toutefois, les Marocains n'acceptèrent pas avec les marques de la reconnaissance la plus vive (puisque aujourd hui le Maroc n'est pas encore complètement pacifié) tous les bienfaits de leur seconde patrie. Mais ce n'était qu'affaire de temps et de sang. Aussi nos industriels exu.taient-ils, car le Maroc français possède de riches gisements métallurgiques de toutes sortes, sans parler de la main d oeuvre au rabais chez c( 6 sauv'ges. La combinaison était bonne. La France, du reste, n'en était pas à son coup d'essai. La Chine, le Tonkiu, Madagascar, le Soudan, 1 avaient vue se couvrir de la même gloire sanglante. Ce qui permit à M. Aristide Briand (1) cette affirmation sui le rôle de l'armée à Madagascar et en Chine : « Les soldats envah'r, nt les villes et les v;llagee, les pillèrent et ensuite embrochèrent les petits enfants au bout de leurs baïonnettes ! » Mais cette fois-ci, les cartes étaient brouillées, car l'Allemagne, qui, depuis la dernîïsiè guerre franco-allemande, ne s'était pas battue, mais au contraire s'était formidablement développée tant au point de vue économique que maritime, inonda.it les marchés européens de ses produits tJi enlevant de haute lutte la clientèle de l'Angleterre. L'Allemagne donc, devint la voisine gênante. Et l'Angleterre vint rappeler à la France le fameux traité secret, œuvre de Deloassé, qui l'unis .ait à elle. Sans doute, nos financiers et nos industriels se se-rai^nt contentés du Maroc pour le moment; mais les engagements étaient pris, il fallait let t.nir. Quant à la Russie, elle n'avait qu'à obéir, car le prix de son sa-ag était depuis longtemps payé par i'or français (2) qui servit à endiguer la révolution qui couvait depuis 1905 et s'est enfin épanouie ces temps derniers. (1) Aristide Briand, ancien président du Conseil des ministres. (2) Emprunts russes. Une vingtaine de milliards environ passèrent de France en Russie par emprunte successifs. Seulement, il fallait inventer le prétexte, pour rendre la guerre non pas sympathique, mais tout au moins acceptable au peuple français. Ce prétexte fut la iuttè contre lé militarisme prussien; le peuple, n'éventant pas la ruse, l'accepta. Car dans sa majorité il n'était pas militariste, et c'est contre le militarisme tout court qu'il partit pour se battre. On avait ' eu soin auparavant de lui montrer l'accroissement militaire de l'Allemagne, tout en lui eca cachant soigneusement les causes. La partie était gagnée. Et voilà comment le peuple français, las des guerres de conquêtes, mécontent des colonisations et ne donnant plus dans les guerres de races, fut poussé par nos politiciens, nos financiers et nos industriels à cette guerre commerciale, dont en fin de compte, et même s'il en sortait vainqueur, il aurait, à payer tout le poids en impôts, sans en tirer d'autre profit qu'un abaissement moral. N. B. — Cette guerre contre le militarisme prussien, qui s'était dès le début révélée guerre commerciale pour le plus grand profit de l'Angleterre, était en même temps guerre de conquête pour la France, d'après les révélations d'ordre diplomatique que fit à la presse le chancelier de l'empire allemand, Dr Miehaëlis. Si l'on tient compte que la partie de l'empire allemand visée par La France (bassin de la Sarre) est essent.ellement industrielle, on comprendra mieux les calculs d© nos gouvernants, valets de La finance et de l'industrie. Jean Prolo. LA GUERRE ËSIHltHIlllipâS Officiels ÂLLSI&&ïSDâ BERLIN, 26 septembre. — Officiel de midi: Théâtre de ta guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du Md-maïéciial général punce héritier Euppreeat de Bavière: Au front de bataille en Flandre, la lutte d'artillerie s'est ranimée de nouzoe.au depuis hier dans la matinée, nos troupes ont repris, par un assaut énergique, une partie de terrain perdu le 20 septembre (vu nord de la route Menin-T près. Les Anglais, par la concentration la plus étroite de leurs feux et en engageant. des forces élevées, ont tenté, par de violentes contre-altaqvjes quatre fois renouvelées, de nous refont er de nouveau. L'ennemi a été repoussé, le terrain conquis entre le bois de tlouthulst et la grand'route a été maintenu par nous. Les Anglais, outre les pertes sanglantes, ont perdu plus de 250 prisonniers. Dans la soirée,le feu a subi une recrudescence au littoral, où Ostende a été de nouveau bombardée par mer et par terre, et depuis l'ï ser jusqu'à la Lys. Après une vigoureuse canonnade au cours de ia nuit, l'action d artillerie, ce matin, s'est ivmplifiée depuis le bois de Houtkulst jusqu'au canul Gommes-Y près, jus-qu au feu roulant. Des- attaques d'infanterie anglaises ont été déclanchées ensuite sur la plus grande partie de ce front. La bataille bat son plein. En Artois et des deux côtés de St-Quentin, l action, plusieurs fois, est devenue plus intense. Dans la soirée, les Anglais ont attaqué près de Gonnelieu et se sont introduits passagèrement dans nos lignes. Des contre-attaques ont refoulé l'ennemi. ci-roupe d'araiee au urince impérial allemand : Sur plusieurs secteurs du front de l'Aisne et de Champagne, un vif feu a été dirigé sur nos positions et les batteries, qui ont pris part au combat avec énergie. Des engagements de reconnaissance ont eu une issue favorable pour t.'.ous. Devant Verdun, la lutte d'artillerie s est amplifiée par moments sur lu rive orientale de ia Meme, jusqu'à une grande violence.Au sud di Beaumont, les Français ont prunpncé une attaque infructueuse ,sur les tranchées .que nous y avons prises récemment. &vlanoïi . Dans la sovrée, nos aviateurs ont de nouveau attaqué Londres et les villes anglaises du littoral, d.es d'-ux côtés du Canal. Des bombes jetées sur llamsgate, Margate, Douvres, ainsi qu" sur Boulogne, Calais, GravelmC-s et Dunkerque ont eu des effets incendiaires constatés. Un de nos avions n'est pas rentré., Au-dessus de la terre ferme, les adversaires ont perdu hier 15 avions. Le premier-heutenant Berthold a abattu son 24e adversaire en combat aérien i amitié de la guerre à l'Est. Groupa d'année eu feid-maréchai général Prince léopold de Bavière: Près de Jacobstadt, au lac de Drijsniatij, à l'ouest, de Lucie et près cle Tarnojtol, l'artillerie russe est, montrée plus active qu'en ces derniers temps. groin, d'année du gênerai colonel archiduc Joseph : A u sud du Se>eth, des troupes d assaut allemandes ont pénétré jusque dans les lignes postérieures de la position russe. Après destruction des installations de tranchées ennemies, elles sont revenues en ramenant plus de 150 prisonniers et plusieurs mitrailleuses. ifront en Macédoine": La situation ne s'est jxts modifiée. Uns déclamation du feldmaréchal von Hindenburg. BERLIN, 26 septembre. ... Officiel : Le ministre de ta Guerre m'a communiqué, que l'on affirmait fréquemment dans des milieux incompétents, que d'après mes déclarations et celles du général I^udendorff, un désastre économique menaçant et t épuisement des sources d'énergie militaires, nous contrai n. draient à la paix. Je ne veu^c point que nos noms soieM accolés à des affirmations aussi foncièrement fausses. Je déclare, en plein accord avec le gouvernement impérial, que nous sommes armés économii/uement et militairement pour continuer la iùtte et pour ht victoire. von Hmdenburg. Sur mer. BERLIN, 25 septembre. Officiel : , Nouveaux succès de nos sous-marins dans la Manche et dans l'océan Atlantique ; Deux vapeurs, quatre voiliers et un navire de pêche. U n des vapeurs coulés était un très grand vapeur armé, protégé pur des torpilleurs ; en outre le vapeur français « Alésia » (5144 t.) et les voiliers anglais « Théodore », « Francis », « Emma », « Betzelbures », ainsi que le navire de pêche français « N. R. 1063 ». L'attaque aénamie contre l'Angleterre. BERLIN, 25 septembre.1 Officiel : Dans la nuit du 24 au 25 septembre une importante escadrille de dirigeables de marine a attaqué à coups de bombes, avec un succès dûment constate, des places fortifiées et des installations militaires et industrielles sur te LLumber, ainsi que dans la région entre Scar-borough et Boston. De nombreux incendies et des :maisons s écro-uUint ont été observés. A l'escadre, qui était commandée par le chef célèbre des raids en Angleterret le capitaine de frégate Strass -'r, appartenaient également les commandants de dirigeables qui se sont si souvent distingu-és : le lieutenant-capitaine Martin Dietrtch, le capitaine Manger, le lieute-nant-cap'ta>ne Ehrlich, le lieutenant-capitaine de réserve Froetls et le lieutenant-capitaine Stabberg. Tous les dirigeables sont rentrés indemnes, malgré la défense ennemie par terre et par mer, sans aucun dégâts ni pertes. A3J £ ufi VIENNE, 25 septembre, — Officiel; ïhéâtre dt ia guerre à i est : Combats d'avant-postes par endroits. Théâtre ae ia guerre italien : A l'isonzo, feu d'artillerie ennemi assez fort et activité ànirnée d'aviation. Théâtre us la guerre-au sud-est : Quelques combats de bandes se sont terminés à notre avantage en Albanie. A'UKCîs CONSTANT1NOPLE, 25 septembre ; Front de l'Euplirate : Dans un combat de patrouilles un détachement de cavallerie ennemie a été complètement anéanti. a iuiit du ginaï: Sûr l'aile droite canonnade plus intense. Front du Oaucas.6 : Sur le secteur de l'aile droite l'adversaire qui a tenté avec environ deux compagnies de nous assaillir, a été rejeté par notre feu. Sur le restant du front, jtas d'éi énement d'une importance m/table. BOUSARgS SOFIA, 24 septembre : X'ro. .t e-A ï.ïacedoine : Feu animé d'artillerie à la Persister (?) Planina. D< s troupes* de reconnaissance bulgares ont rejeté des détachements ennemis avancés et ramené plusieurs fusils et autre matériel de guerre^ A l'est de la Cerna et dans la région de la Moglena feu animé pur endroits. Des détachements de reconnaissance ennemis ont été chassés par endroits. Fïoât en ïtoumania : Feu de destruction iontre Tulcea de la part de l'ennemi. Feu modéré d'artillerie près d'1-saccea et di G latz. SOFIA, 25 septembre ; i roui en j.v«.acédoine : Dans la boucle de la Czerna et à l ouest du lac de Doiran vive canonnade.Sur tout le front activité an<mie de l'aviation. Un avion ennemi a été atteint par notre feu et contraint à atterrir derrière les lignes ennemies au sud-est du lac de Doiran. i ront en Roumanie : Canonnade à Mahmudia et à Tulcea. Notre artiilerie a bombardé Galatz, provoquant des explosions et un grand incendie de ia gare de Golaiz. FRANÇAIS PARIS, 25 septembre. — Officiel de 3 h. p. m. : Activité des deux aitilleiieb sur le front de 'Aisiie^ dans les secteurs d'Hurtebise et au sud de Juvincourt. .Nous avoms aneie des coups de main sur nos poisi.es avancés a l'est du i'éton et au nord cte- ia cote 304. Sur la rive droite de la Jieuse i'eimemi a poursuivi ie bombardement de la région au nord du bois de Chaume et renouvelé ses tentatives sur nos tranchées vers Beaumont. Malgré un emploi intensif de lanoe-ilammes il a été repoussé avec de lourdes pertes stuns obusnir aucun avantage. Dans les 'Vosges rencontres de pa-1 trouilles. Aviation : Trois avions ennemis ont été abattus dans ia journée d'hier par nos pilotes. . PARIS, 25 september. — Officiel de 11 h. p. m. : La lutte d'artillerie se maintient très vive dans les régions d'Hurtebise et de Craomi© et sur la rive cli'oute de la Meuse, dans ie secteur du bois de Cnaunie. Aucune action d infanterie. Rien à signaler sur le reste du front. .Nos avions ont effectué diverses opérations de bombardement dans ia journée du 24 sep-tambre et dans ia nuit du 24 au 25. 10,000 kilos de projectiles ont étc jetés au cours de ces expéditions, notamment sur les gaies ue Canibi ai, Luxembourg, Longuyon, lirieulle. Plusieurs incendhos ont éclate dans les bâtiments bombardés. EUSSE PETEOGIiAD, 24 s p<embre. — Officiel.-Dans la direction de Rigat dans la région située au sud de la route de Pslcof,nos détachements ont pris l'offensive et ont occupé un -secteur des positions ennemies sur le front de Siltsemalk,à une verste au nord-est de Spitali. Les Allemands ont subi des pertes~sérieuses,iis ont abandonné près de 400 morts sur le champ de bataille. Nous avons fait 60 prisonniers et capturé dix mitra,lieuses.Au cours de l'action, le vaillant général Sokmlof, qui dirigeait le combat, a été blessé ù la tète jxir un éclat de shrapn ell. Sur le reste du frontt fusillades et opérations de reconnaissance. Dans la direction de Kivel, le 21 septembre, nos aviateurs ont lancé des bombes dans la région située à l'arrière des lignés, ainsi que sur des tran-svorls ennemis et sur le village de Melmtza-Nugel, sur lequel plus de 7 pouds de bombes ont été lancés; des incendies ont éclaté sur divers points. A l'ouest d'Rusiati/n, l'aviateur Jagello a descendu un appareil ennemi, qui est tembé près du village de Tsjavarowska. Dans la direction de Kezdivasarhtly, au cours d'un combat aérien, le capitaine-aviateur rouiiî&m Mi-khaletti a descendu un a-vion ennemi, qui est tombé dans ses positions. Sur le cours inférieur du Danube, nos hydro-anons ont lancé avec succès 18 bombes sur les positions ennemies. ITALIEN HOME, 24 septembre. — Officiel ; Il%er, tout le long du front, activité de l'ar-tillcyie. Une contre-attaque tentée par des détachements ennemis contre des positions que nous avons récemment conquises dans la région de la Marmolata, a coûté cher aux Autrichiens et nous a valu des prisonniers. Llier, ia voie ferrée établie dans la vallée du torrent de Bazza (est de Tolmmo) a été l'objectif de nos attaques aériennes. Dans la matinée, une escadrille de lanceurs de bom-bes, efficacement protégée par des avions de combat, est apparue, à ia profonde surprise de tout le monde, au-dessus de la gare de Graovo, où le trafic battait son plein; elle y a lancf-4 torvnts d'explosifs. La nuit, un de nos aviateurs a lancé de nombreuses et puissantes bombes sur les installations de Po melec, qui ont été endommagées. Simultanément, un autre aviateur italien a bombardé d'importantes troupes ennemies dans la vallée cle Chiapovano et a infligé des pertes sanglantes aux Autrichiens. Deux appareils ennemis, touchés par nos aviateurs, sont tombés en flammes à l'est de San Martine del Carzo et à l'est de Kal, sur le haut plateau de Bains zza. ANGLAIS LONDRES, 24 septembre. — Officiel: Un détachement d'assaut ennemi a pénétre au début de la nuit dernière dans nos tranchées établies près de La Bassée. Après un rapide combat, il en a été rejeté et a subi des pirte's; quelques-uns de nos hommes manquent à l'appel. A l'aube, l'artillerie ennemie a été active sur les deux rives de la Scarpe et, la nuit, au sud de Lens et au nord-est d'Y près. LONDRES, 25 septembre. — Officiel.- Des dirigeables ennemis ont fait leur apparition au lever du jour à la côte du Lancashire. L'attaque- continue encore et les détails manquent. Une information idtérieure dit : Des avions ennemis ont attaqué le soir la rote du sud-est. Les assaillants ont fait leur apparition au-dessus de diverses localités de Kent et d'Esses;. Quelques-uns suivirent le cours de la Tamise et attaquèrent Londres. Des tombes fwent lancées sur plusieurs points. Les pertes annoncées s'élèvent à 6 morts et environ vingt blessés. ■■■ ■■ ■ Dernières Dépêches ~ùm coînbats à l'Isonao. Vienne, 25 sept. — La journée d'hier a été caractérisée par un feu da diversion animé contre nos positions, contre nos terrains situés à l'arrière du front et nos voies d'accès, qui a dégénéré par endroits en coups de main d'artillerie, surtout sur le hauti-plateau de Bainsizza. Le feu de diversion ennem' de gros calibre contre le Monte San Gabrielc a continué. Sur le Krn, une de nos mines a explosé. Les positions ennemies ont été fortement endommagées et notre vaillante infanterie réussit à s'avancer jusqu'à la Lisière de ia région d'entonnoirs. Une tentative faite par l'ennemi en vue d- s'établir dans la région d'entonnoirs a été immédiatement anéantie. Les combats à l'Sst et'au Sud-ïsst. Vienne, 25 sept. — A l'Est, coups de main d'artillerie de 1 ennemi ; à part cela, simples combats d'avunt-plan entre patrouilles. Au Sud-Est, des groupes de nos francs-tireurs ont entrepris une attaque contre une crête dé hauteurs occupée par des troupes françaises;-les hauUurs furent prises d'assaut et une contre-attaque ennemie fut repoussée. Le Pape ne se découragé pas. Berlin, 26 sept. (Agenzia Centrale.) — Le Pape Benoît aurait déclaré à d.s prélats que !a réponse des Puis ances Centrales, surtout celle de l'Autriche-Ilongrie, laissaient encore toujours quelque espoir et qu'il songeait à poursuivre sa mission pacifiste jusqu'à la fin. Au Vatican, on esuère f. rmement cjue maintenant les Puissances de l'Entente répondront à la note papale, alors même que ce ne serait probablement que pour refuser d'entamer des négociations. Le Pape ne se laissera néanmoins pas décourager, et bien qu'il ne puisse être question pour l'instant d'une nouvelle note, il entreprendrait partout une série de démarches et de pourparlers diplomatiques, afin de préparer une base première pour des négociations.-3chec de l'emprunt russe- « de liberte ». Pétrograd, 25 sept. — Le teta 1 de6 signatures de l'emprunt « de liberté » s'élève, à la date du 24 septembre, à 3 milliards 900 mil-1 ons dc^ roubles. La guerre sous-marisa. Christiania, 25 sept, — On mande de Bergen à l'« Aftouposten » : Un canot chargé de 12 hommes du navire anglais «Chamberlain» a débarqué ceux-ci au nord d'Aaiesund. L'équipage est- parti sur d'-ux canots. Trois hommes ont été victimes de l'explceion. Tieize ont pris place dans le canot, et l'un d'eux est mort en routé. Lca autres ont beaucoup souffert. Le ministère des affaires étrangères a été informé par le vice-consulat, que le vapeur «Natti» a été coulé le 22 septembre. Trois hommes auraient été tués; seize ont été débarqués à Hull. Le vice-consul à Gibraltar télégraphie que le vapeur « Joliann-Knudscn» aurait été coulé. 1 nin,aiiimMMB DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition prècéderile.) Les combats à l'ouest. Berlin, 25 septembre. — Les Anglais ont dilii suspendre cette fois plus rapidement qu'après les deux premières batailles en Flandre leura attaques d'infanterie, qu'ils n'ont pas été » même de reprendre le 24 septembre. Au cour» d'entreprises couronnées de succès, nos patrouilles ont ramené on plusieurs endroits des* mitrailleuses et des pmomueu'», tandis qua notre artillerie ooniba'tait avec un succès vi< sible les batteries adversaires, qui furent obligées de diminuer leur feu en plusieurs endroit®. Dans ia région de Samt-Quentin, surtout entre VendhuiJle en La ferme de Malakoflf; l'activité de l'artillerie a augmenté d'inteusit/ à plusieurs reprises. Une tutreprise ennemi» qui se préparait en cet endroit ne put être mise à exécution, grâce a 1 action de notre iea. Après avoir detnut de fond en comble Saint-Quentin, les Français ont choisi Cambrai comme point de mire de leurs boni lys. Une escadrille de quinze avions y a déauit de nombreuses maisons ut tué un grand nombre d<> citoyens français. A l'angle de Laffaux, ie feu ennemi, violent déjà depuis quelques jours, a perduré et a acquis vers le soir une intensité considérable. Dans la région de Braye, nos troupes spéciales d'attaque ont su pénétrer jusque dans la deuxième ligne des tranchées françaises et ont ramené bon nombre de prisonniers fran-ça,s et' de fusils à tir rapide. Au Poelberg, nos patrouilles ont ramené également des prisonniers et du butin. Sur La rive ouest de la Meuse, nos troupe^ spéciales d'attaque ont ramené durant la nuit du 24 septembre un assez grand nombre de prisonniers et une mitrailleuse hors des tranchées ennemies. A l'est de la Meuse, nous avons amélioré nos positions en plusieurs endroits. Encre Samogueux et la hauteur 344, nous avons avancé nos positions de quelques centaines de mètres ces derniers jouis. Lois des entreprise® du 24 septembre au sud de Beaumont et au nord de ISezonvaux, les Fran-qais ont subi, outre La perte de plusieurs centaines de prisonniers, de lourdes pertes sait glantss. isa violation de la neutralité danoise par l'Angleien-e. Copenhague, 24 septembre. — Le ministre des afîa.ires éti .n^eres a été tuéfegraph-U3-Bt*,r**' mernt informé par l'ambtesade de Londres que celle-ci a reçu du gouvernement britannique une note dans laquelle celui-ci exprime ses regrets sincères pour la violation de la neutralité' danoise près de Bjerregaard (Hornsriff), le 1er septembre et :ui offre des dommages-intérêts dans la mesure du possib.e pour les dégâts causés. i, Angleterre suspend f exportation vers la. Scandinavie et la Hollande. Copenhague, 25 septembre. — Le t< National, tidende » rapporte que sur les instances du gju-vernemi nt américain, le gouvernement britannique a suspendu provisoU'Cment toute exportation vers la Scandinavie et vers la Hollande. Jba suspension s'appl.que également à toutes ies autorisations d'exportation accordées jusqu'ici et même aux marchandises déjà chargées sur bateau. Exception est faite toutefois pour le charbon. La reprise de l'exportation ne pourra se taire que lorsque les Alliés se seront mis d'accord quant aux principes d'une nouvelle politique de blocus. vo.te-iaee au japon? Berlin, 25 septembre. — On m«-:nde de Washington au « Nev\ York American » : Fréquemment ie bruit court dans ies milieux gouvernementaux américains que le Japon ne considère plus l'Allemagne comme un ennemi réel et qu'il souhaite la tin de son alliance avec la Grande-Bretagne. Cette conception du Japon trouve son expression dans un article qui a pour auteur le député, japonais Toneda. Dans cet article, il attire l'attention du peuple japonais sur ce fait que ni la Grande-Bretagne ni le Japon ne combattent à l'heure actuelle un ennemi visé par leur alLance de jadis; au contraire, les intérêts de la Grande-Bretagne et du Japon menacent de se heurter. Si l'on songe simultanément au chaleureux accueil fait par l'Australie à l'escadre améri. came en 1908, on ne peut s'empêcher de son* ger que les Anglais voyaient dans les Etats-LJnis ieurs futurs allies contre le Japon. LA Jii.ToATJ.Û£. lî'OSSIS Les Bolscliewikis et la guerre. Londres, 25 septembre. — Le correspondant', du « Daily Telegraph » annonce de Pét rograd^ que les Bolschewîkis représentent le point do vue suivant : Avant tout il est nécessaire de terminer la guerre.. Pour diriger la guerre ilt faut un gouvernement fort. Pour cette raieois on devrait instituer un gouvernement socialis-t te,, conclure immédiatement un armistice etJ proposer des conditions de paix. De ce chef ou devrait travailler les ouvriers d<« autres nations pour suivre cet exemple. Les éléments de l'extrême droite déclarent! à ce sujet : Le Conseil o 's Ouvriers et dos Soldats a détruit la discipiiue et par ce fait provoqué dans tout ie pays du chaos. U a mia en danger la position de la Kuseie comme." grande Puissanc . On doit continuer la g u erra et rétablir la discipline. Pour cela il faut un gouvernement fortement centralisé, selon la1^ programme du chef des cosaques, Kaledm, par exemple, programme qu'il avait déjà développé à la conférence de Moscou. * ■ Graves événements eu perspective. Genève, 25 septembre. — De Pétrograd au' « Matin » : La découverte d'uue alliance secrète entre Koru lotï et Kerenski a provoqué la colère des maximalistes; il faut s'attendre à' de graves événements et l'on prévoit la chuta de Kerenski pour la semaine prochaine.Le successeur de Kerenski sera certainement Tscher-> nolf; jusqu'ici, il ne s'est pas risqué à venir ht Pétrograd, mais veut terminer d'abord au quartier général la liste du nouveau gouvernai

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