Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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21 September 1915
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s.n. 1915, 21 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 01 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/db7vm44f87/
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2e Année. . N° 354 TIRAGE 15.000 CINQ CENTIMES Ed°" B MARDI 21 SEPT£1WBRE 1915 Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12Moia Bruxelles et Faubourgs. , . . , 2 ?r. 4 fr. 7 fr. 12 fr. Province et Etranger ..... -3.50 8.50 16.00 30.00 «Xour n.stl Ç>,T ot* eî.-5 ^:ol I3ifiépend.ant Rédaction, Administration, Publicité : Bureaux de vente pour Bruxellee et Banlieue] BRUXELLES s 45, RUE HENRI MAUS 15, RUE DES TEINTURIERS Rédacteur en Chef: Marc de SALM Directeur de Vente: A. Gilliard __ l / Faits-Divers et Echos ... la ligne fr. 2.OC iiiirAiinrA \ Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 AilRONCES ) Aml0nces financières. .... » » 0.50 f Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » » ... la grande ligne » 0.40 Le Verdun souterrain Gunnar Cederskiôld, le correspondant d Journal de commerce et de la navigation c Gothenburg a visité également au cours c son voyage Je Paris à Verdun, les installi lions de forteresse' souterraines de Cet ville. Il en donne la description suivante : « Un peu avant d'aniver à la peitite vil do garnison à la citadelle curieuse et au portes moyenâgeuses, no-„ fûmes arrêt* par une sentinelle et nous ne pûmes cont nuer notre voyage qu'après que nos papiei eurent été soumis à un examen approfond Même les officiers de l'état-major qui noi devançaient, devaient se soumettre au s< ver© contrôle de leurs passeports. Ensuiti nous descendîmes des rues en pente bordé< de maisons antiques, nous traversâmes un porte de fer et nous nous arrêtâmes ent] quelques bâtiments de casernes. Nous noi trouvions dans la citadelle. Il y avait là u rempart très élevé et large ; plusieurs bât ments avaient l'aspect de bâtiments d'exp< dition. Lorsque nous nous approchante; nous remarquâmes que les fenêtres étaiei barricadées prv des sacs de sable. C'est i( que demeurait le commandant de Verdui — Le général y est bien installé pensa un des nôtres. — Encore mieux que vous ne le croye: répondit l'officier d'état-major qui cta chargé de nous accompagner. Nous descendîmes par un escalier tre tortueux, creusé profondément dans 1 terre où s'ouvraient soug le rempart, ci grandes voûtes, remplies de machines écrire sur lesquelles de^ officiers tapaient it geusement, d'autres officiers travaillaient leur table, des serviettes, des appareils u léphoniques, d'ordonnances, etc. L'étai T>i.)jur et le dépôt de ravitaillement de l'ai niée possèdent ici un bureau militaire sm terrain de très grande importance. C'est h le centre de la grande mécanique. C'est d'i< que sont dirigés tous les mouvements d l'armée de Verdun, c'est ici qu'arriver d'heure en heure des nouvelles au sujet de événements au et derrière le front. Une id< eanique dont chaque rouage travaille d'un façon exemplaire. L'officier d'état-majc nous fit passer devant les machines à écrn et nous conduisit dans une petite chaniDi dont les murs étaient protégés par de loui des poutres : L Sanctuaire U Les murs ni de cette chambre n'étaient couverts que d cartes géographiques et c'est ici qu'était a sis l'homme qui est responsable de tout, qi pensait pour des milliers de soldats et c(i prit toutes les dispositions. Un petit homti bâti vigoureusement, dans une attitid droite et raide, avec des yeux très perçant' une expression énergique autour de la Dot elle et portant une moustache très forte, s leva derrière le pupitre : « Soyez le hier venu, me dit le général. Je vous ferai voi le plus possible de la forteresse, afin qu vous puissiez vous rendre compte de sa v: gueur. En ce qui me concerne personnelh ment, je ne la rendrai pas aussi longteni] que j'aurai un homme et uu obus. » L'nt dience était terminée ; nous fûmes confiés la direction du capitaine P... a Pour notr sécurité, nous habitons un étage plus bas i et il regrette en plaisantant de ne pas posséder une chaise. L'escalier s'enfonça tou jours plus profondément dans le sol e quand finalement nous fûmes au fond nous étions certainement à une profonden "double do celle où se trouvait placée 1 chambre du général. Nous avions sous le yeux une ville, une petite ville, inondée ci lumière électrique. Les rues étaient cor s truite s à l'« américaine», des avenues tirée au cordeau traversaient des rues plus étro; tement concentrées. C'était lo Verdun sou terrain. Il y a ici de la place pour toute 1 ville, dit l'officier, tant pour les soldats qu pour la population civile. Tout y est install tic façon à ce que la vie puisse y contin îe comme là-haut, une année même 3'il le fa" lait. Ici, également je trouvai une çhambr pour le générai, qui n'a pas encore été ut) lisée par celui-ci. Nous traversâmes de Ion gues galeries occupées par de nombreuse rangées de lits. Tout était préparé pour qu les soldats puissent s'y installer au jour vc nu. Il y avait là des cantines et des cuisine pour le3 hommes, des ambulances avec de chambres de pansements et d'opérations.O: 'y a construit également des logements pou la population civile. Partout des ventila teurs électriques pour amener l'air frai dans les rues souterraines. Plus loin, nou arrivâmes dans les chambres d'approvision nement ; il y avait là des caisses remplie de farine jusqu'au plafond, des brouette pour leur transport D'autres voûtes étaieu bondées do viandes conservée. Non* u r urnes de nombreux kilomètres entre < 'e caisses et des fûts de vin. Les machines t !e vaillaient dans une autre partie de la vi 1- souterraine. Ici se trouvaient trois des ci :e usines d'électricité de Verdun, deux grar moulins qui moulent le froment pour les I soins journaliers et une boulangerie. I :e boulanger nous frappa par sa figure int s ligente au point qu'un journaliste demt >s da si cet homme exerçait également le n i- tier de boulanger en temps de paix. No' »s guide répondit : C'est un organisateur < i, traordiûaire et il a créé ici une longue is rie d'installations nouvelles. En temps ». paix, c'est un des avocats les plus conn de Paris. Des stations dS télégraphie sa >s fil qui travaillent jour et nuit, des instal e tions de bain et de douches complètent l'in ■e ge charmante et singulière de cette for is resse souterraine. i- LISEZ EN 3' PAGE NOS JRE/NSEIGNEME/NT: pour ;es personnes 1. sans nouvelles de eurs paren t —.-wvirrr ; La Guerre s Communiqués Oiliciei a ALLEMANDS ® • Tbeâtre de la guerre de l'Ouest a Berlin, 20 septembre (midi). — Des na l" res ennemis, qui bombardaient sans sua a Westcnde et Middelkerke, au sud-ouest d'C tende, se sont retirés devant notre feu. On constaté des portées. Au front, pas d'événements particulie, 1 A l'ouest de Saint-Quentin, un aéroplane a 1 g ici s o. été abattu par un aviateur de co J bat allemand. Le pilote est tué, l'obsen e teur prisonnier. t Théâtre de la guerre à l'Est f Groupe d'armée du général feldmaréclu von Hindenburg. e Dans la tête de pont de Dunaburg, l'en? 1 mi a dû se retirer devant notre attaque 0 Nowo-Alexandrow dans une position plus e arrière. SCO Russes ont été faits prisonnier A Smorgon, l'adversaire tenta de débordt s il a été repoussé. L'attaque contre l'advi e saire se retirant de la région de Wiln-a est \ cours. P'us loin, au sud, nos troupes suive '■] également l'ennemi en retraite. La lig 1 Mjediuki-lAda-Soljana au Njemen est 1 e teinte. 0 GroTipe d'armée du général feldniarccliE le prince Léopold d^ Bavière. ~ L'adversaire ne résiste plus que passai e rement sur des points isolés. Le groupe d'c ' niée a atteint l~ secteur Molczadz à Dworz r et au sud-est et s'est rapproché, avec sonra droite, du secteur MyschanJta. ' Groupe d'armée du généra' feldmaréchs von Mackensen. s L'ennemi est encore refoulé partout. Théâtre de la guerre du Sud-Est a Les troupes allemandes ont fait plus e 100 prisonniers dans de petits combats. '> L'artillerie alleman 3e a commencé le co bat de la rive septentrional e du Danube co tre les positions serbes, au sud du fleuve, ^ Semcndna. L'ennemi a été refoulé et son f > d'aï tiller.ie réduit au silence, ^ AUTRICHIENS 3 Théâlre de la guerre russe e Vienne, l'J septembre. — En Galicie orit - taie la journée d'hier a été calme. L'enne, s développa une violente activité d'artillei - contre nos lignes à l'ikica. Dans le territi - rc da forteresses de la V olhynie Voccupait a de notre nouvelle position s'opéra sans q e ; l'ennemi nous inquiéta. L'ennemi se re é rant de la Lithiumuz est poursuivi par i r forces impériales et royales qui s'y avance - au milieu des armées allemandes. q ■ Théâtre de la guerre italien L'artillerie lourde italienne ouvrit - nouveau un violent feu contre nos ouvra<5 s sur les hauts plateaux de Vielgereuth et L e fraun. Pour lu surplus, la situation dans - territoire de frontière du Tyrol et de la C s rinthie est inchangée. L'attaque prononc s contre la région de Flitsch, qui coûta à l'e 1 nemi plus de 1,000 hommes rien que dans r bassin de la vallée, a échoué. Ce matin i - les tranchées avancées étaient déjà abando s nées Par l'ennemi. Dans le territoire de Vrt s l'adversaire tenta, protégé par le brouilla - du soir, à surprendre une de nos positio s avancées. Cette entreprise échoua complet s ment. Vers minuit nos troupes firent saut t le mur de sa''s de sable construit par les lt - liens, ainsi que les ennemis se trouvant de — ■■■ WWMH—«ma—■—M———ag«BI rière ce mur. Dans le secteur sud-ouest haut plateau du Àarst, Doberdo, la nuit t mère a été utilisée à faire sauter les sapes nemies. (es ITALIENS ra_ Somt, 18 septembre. — uans la nuit du lt jj 17 septembre, l'ennemi, ap»:è's de violents prép> tifs d'artillerie, aitaqva nos positions a a Ali C'oston au nord-ouest d'.lrspcro, mais il fut poussé avec pertes. Le lendemain matin, nus t pes attaquèrent des forces ennemies sur le Mi jn Valpiana dans la vallée du ruisseau de monta el- de Alaso (HrintaJ et les dispersèrent. Un autrt j]. nos détachements a détruit des couvertures ci l(§_ mies sur la plaine de Foscmica^ dans la vallée -re ruisseau de muntayne Vanoi (Cisminj. Dans ,x_ secteur de Flitsch,nous avons, après avoir tern les ouvrages de retranchement dans les pusit. récemment conquises, repris notre offensive, < de barrer complètement la route d'accès à ce ufl fond. Sur tout te front, à partir des rochers ej. Jls pes du Bambou, jusqu aiu pentes dangereuses la* boisées du Javoreck et les rochers de Kanler id- Lipnik, notre infanterie appuyée par un feu d [<}_ tillerie efficace et durable, s'est approchée c succès des lignes fort ment retranchées de .l'ei mn inh fait de larges brèches fans les nombriux d". fer barbelésf pris d'wssaut quelques traiwl sur la mont igne du Javoreck, fait sauter un p> d'observation et deux blockhaus et fait pri. ^ nier V 50 ennemis, dont deux officiers. Dans le ritoire du Karst, l'ennemi j/rononça dans la 1 du 16 au 1? septembre d^'ix pet,te< attaques,r ts il ut repoussé et laissa quelques prisonniers nos mains. FRANÇAIS Paris, 19 septembre ('lô ht <ircs). — En Art dans le secteur Neuviltel-llac!1 ncourt, lutte à co de bombes et de grcnode&tffe t.é de nicusquetem g rafales d'artillerie pendaitâ;.vite partie de la n •Ai» sud d'Arras, dans la réamn de Vailly-Bré court, on signale cyal!'in&yg?'vne canonnade a vive et une fusillade de ïïEfahêe à anchée.Jb la région de Fuye, au "ài&p'hest de Péronne. I nemi, après,.avoir tait sa&f une très forte m a prononcé une attaque <pi>i a été repoussée par s~ feux de notre infante rie,-tf d- notre artillerie; ' O derniers ont fait .queA'iaes aÂniçrSi Dans la gion de B'l"', n »".t » : jo'H er. "S. gement d'infanterie. Nos batteries ont pris à 1 n- ti les mitrailleuses ennemies et les antonnemi l;i. en arrière du iront. Entre Vise et Aisne, au n ,a_ de Fontcnoy, lutte d'engins de tranchées et fi lacle continue accompagnée de quelques tirs d tillerie. Dans la région de Berry-au-liac, en Ch . pagne et au nord du Camp de Cliâlons, acti ' toujours marquée des deux artilleries. Dans la rée d'hier une batterie ennemie contre avion te- été mise hors de cause à l'est de St-Mihiel. D de les Vosges, au Violu, lutte de bonibes et de ; en nades. Canonnade dans la vallée de Sondernacl Paris, 19 septembre (20 heures). — La fit \r; britannique ayant bombardé les organisutiom n-- nemies du littoral belgea notre artillerie lourde en la région de Nieuport a agi en liaison avec elle contrebattant les batteries de côte ennemie, ne répondaient au feu des navires britanniques, ^ le front d'Artois le tir de l'ennemi a diminue d tensité, notre artillerie a poursuivi le bomba, ment des ouvrages et des batteries ennemies, nonnade et lutte de bombes dans la région Boge. Sur le canol de l'Aisne à la Marne n lè- avons maintenu notre tête de pont de Sapign ir- malgré trois attaques ennemies. En Chumpti pc l'ennemi n'a répondu que faiblement au tir de batteries, il a violemment bombardé la région tre Aisne et Argonne. Sur les hauts de Meuse, j tamment dans la région de la Tranchée de Ca> ne, en foret d'Apre-mont, au nord de Flirey, Lorraine et dans les Vosges, nos tirs de desti tùm des organisations ennemies ont paru pari lièrement efficaces. Dans la journée quatre dé\ &e de munitions de l'ennemi ont fait explosion. 1 de St-Mihiel un avion ennemi, encadré par m- tirs de barrage et attaqué à coups de mitraillei n- par un de nos appareils, a piqué brusquement d à ses lignes. eu TURCS Constantinople, 19 septembre. — Tous les ci pages des voiliers coulés par notre escadre lé{, à la côte russe ont été sauvés par nos matel Comme ces équipages n'étaient pas des comi H- tants, ils furent transportés en lieu sûr près d 1 nl côte ritsse et on leur permit d'aller à terre d .l(, leurs propres canots. Il est superflu de faire j. sortir combien les procédés humains de nos m1 tots diffèrent de ceux en'usage à bord des nav de guerre russes qui se r oquent des plus sim, LLe principe du droit des gens en bombarda; ' à gi '>■" de distance et sans avertissement préalable es navires turcs grecs et roumains rencontrés nt haute mer et qui provoquèrent la mort de n breux Turcs non combattants et de sujets appa nant à des pays neutres. de Constantinople, 10 septembre. —Au fr es des Dardanelles nos hydrop'anes ont attai a- le port de Kefalo, à l'île hnbros, et touc le rent un grand navire-transport ennemi a- lequel éclata immédiatement un incencl ée une colonne s'él-evait simultanément en l'e n- A Anaforta nos détachements de reeonni le sance ont surpris, dans la nuit du 16 sépte ■ôt. bre, les détachements ennemis et jeter n- uvqc succès des bombes dans les tranchées ic nemies; ils capturèrent des fusils et du ?; rd tériel de guerre. Le 1S Septembre notre ar n.- lerie bombarda efficacement le camp ennt e- près de Kemikli-Liman. A Ari-Burnu r er d'important. A Sedd-ul-Bahr notre artit a- i-'e, ripostant vigoureusement, a réduit 'r- silence l'artillerie ennemie,qui avait boml du dé nos positions au centre. Nos détachement !er- de reconnaissance se sot. - approchés d en- tranchées ennemies à T'-erécizdere et jetère; auec succès des bombes. Nos batteries de côte ont bombardé, le matin du 18 septej. au bre, les camps et les positions de l'mfanter 1 ra~ et de l'artillerie ennemies à Sedd-id-Bah " ^ Une forte explosion se produisit dans ui „JU_ batterie de canons de gros calibre et noi ,nte vîmes des quantités d'ambulances se dirig> ,jne vers cet endroit. L'après-midi un navire c : de guerre do la classe légère Patris, ainsi qi me- les batteries de terre de Sedd-ul-Bahr 01 du bombardé pendant une heure nos batteri de la côte, sans occasionner des dégâts. /J. une autres points dv front, il n'a rien à sian< °!ts 1er. \il" ♦» » . Kl S- 3 Dernières Dépêches 'ar- Les relations turco-bulgares ve° Constantinople, 20 sept. — Après le £ lamlik, le sultan a reçu en audience l'ing ^ nieur bulgare Itufekcljeff, qui a contribv beaucoup a la consolidation des re'atioi ton. turco-buigaree et qui est fêté par la près: ter- -urque connu, gran 1 ami de là Turquie. Ri iuit fekdjeff a été présenté au sultan par le m !£»•> uistre de la guerre et a reçu une distinction en 11 a offert liie<r un déjeuner en l'honnei de» ministres turcs. Le traitement de Varsovie par les Russes ois, j)e ia Kolmsche Volkszeitung : Dans j;resse étrangère, on a publie un tableau c " ta conquête de Varsovie qui doit être rect , ' fié. C'est ainsi, entre autres, que le Jour ni de Genève, du août, affirme, d'après uu ans uouveJlie du journaliste américain Stanle 'tn- Wastburn, que les Allemands ont bofeibar.j ne, violemment, sans utilité militaire, la vi j les de Varsovie déjà évacuée par ies Russes < ces que des aviateurs allemands ont inondé 1 Té~ ville de bombes après le départ des Russes < 'J"' .nt tué et blessé de'ïiOïûbré^'S cïvîîsr Ces affirmations, qui tendent de nouvea or't .> exposer que ies Allemands font la guéri ,s,l_ d'une manière barbare sont fausses. La vil] 'ar. .le Varsovie a été épargnée complètement r>£ xm- te feu de l'artillerie allemande avant < ;itc près le départ des Russes. Il n'y a eu dar soi- [a ville aucune maison détruite par le fe 3 a de l'artillerie, comme on peut facilement i onstater aujourd'hui. La forteresse de Vai -;ovie n'a plus été prise sous le feu ail» " iiand depuis le départ des Russes. Après 1er 'ttl lépart aucun aviateur allemand n'a jet les bombes sur- Varsovie. Par contre, u iviateur russe a survolé la ville les 11 et 1 qUi oût; il a jeté 3 bombes à sa première visit ^,tl et à la seconde 1 bombe qui causèrent df 'm- légats à plusieurs maisons et blessèrent u de- eivil. En outre, les Russes ont, après 1er t'a- lépart, endommagé beaucoup de maisons < d' e vieux château royal_ polonais par un fe °"s l'infanterie et de mitrailleuses dirigé sur 1 ville et. la direction de Pragà. Ils ont fins 'ement endommagé très gravement l'indu en_ trie, jadis si florissante, de Varsovie, ain n0_ d'ailleurs que celle de toute la Pologne, p; on- la dévastation systématiquement prépari en des usines et ont ainsi réduit à la mendiciî ■uc- la partie la plus active de la population pi icu~ lonaise. Bruit de nouveau changement dans le commai dement de l'armée russe nos ^ ms Pétrograde, 20 septembre : ans Le commandement en chef de Farm* russe passerait d'ici pea aux mains du gém ral R usski. La presse de Pétrograde prépai lui- l'opinion à cette idée, en disant que la pri ère sence du tsar à Pétrograde serait indispei uts- sable au gouvernement dans les circonsta; >at~ ces politiques actuelles. aJ!s Violentes attaques contre M. Giolitti ces- Lugano,. 20 sept. — Les organes chauvii ite- comme l'Idea Nazionale et la Gazzetta d •■res Popolo, accusent M. Giolitti et ses partisaj ?tes d'avoir comploté lo rétablissement de ' an~ paix. Ils demandent qu'on les poursuis dcs pour haute trahison. Ils réclameraient nu cn me la peine de mort pour M. Giolitti. om- ' . 1 rfe_ Illusions perdues Francfort-s/M., 18 sept. — On annonce < )nl qui suit de Constantinople à la Frank f, r/Ag llt£ Les diplomates de la Quadruplice à Sofia i /)(;. se font aucune illusion au sujet de leurs de Sur aières démarches; ce n'est plus qu'un con . bat de retraite pour gagner un peu de temp ,;r On attribue une grande importance aux m; , -s'm nifestations qui auront lieu dimanche à l'o< casion du 30° anniversaire de l'union de J n)tt Roumélie orientale à la Bulgarie. Ou atten Cn_ à Sofia des délégations du pays entier; N la_ bans macédoniens y joueront un rôle décisi U!- Violation de la neutralité roumaine mi par les Russes •en Bucarest, 20 sept. — Le journal gouve le- nemental Indépendancio annonce qu'un to au pilleur russe a poursuivi près de Constat ar- deux voiliers qui se réfugiaient dans le go ts fe de Tusla. Le torpilleur russe se trouva es maintenant an guêt dans ies eaux territ i-it riales roumaines. Le gouvernement a exigé la do la Russie que le torpilleur s'éloigne. Le t- gouvernement roumain a également réclamé ie la libération du vapeur Kraiova, illégitime-r. ment capturé par la flotte russe. te La navigation aérienne en France ls Paris, 18 sept. — Plusieurs journaux,par-''' mi lesquels la Guerre sociale, la Libre Pa-'■e rôle et l'Homme enchaîné, attaquent le gou-l-e ver nom eut parce qu'il a confié le sous-secré-m tariat de l'administration de la navigation :s aérienne à l'avocat Besna.rd et non à un pro-'s fessionnel. Clemenceau particulièrement, Mont la moitié de l'article a été supprimé ^ar la censure, s'exprime violemment et déclare que Viviani a pris le radical Besnard poir donner à son cabinet plus de poids auprès des radicaux et des socialistes. Une manœuvre politique pareille est inadmissible à raison du fait que les Allemands se trouvent je-e- puis un an près de Paris. Cet acte du go'> ï- vernement est d'autant plus regrettable que té l'on a mis à la tête d'un département irais portant de la défense nationale une personne ualité incompétente. i- Enrôlements de volontaires macédoniens ' i- dans l'armée bulgare ». Sofia, 20 sept. — En dehors Je-s Bulgares tr macédoniens appelés sous les armes, 20,000 Macédoniens se sont fait inscrire comme v j-.ontaires. Les Macédoniens ne veulent pas a entendre parler d'un accord pacifique, e L'emprunt de l'Entente aux Etats-Unis i- New-York, 20 sept. — La délégation fi-il nancière anglo-française et ies banquiers e américains ne sont pas encore tombes d'ac-} cord sur Le montant de l'emprunt. Les ban-quiers américains maintiennent leur opinion e qu'un demi-milliard de dollars serait suffi-'t sant, mais la délégation insiste, toujours pour a avoir le milliard entier. si Difficultés financières en Angleterre Londres, 20 sept.—"On annoncecle source u officieuse que le projet de budget qui sera e déposé mardi, prévoit un déficit de 80 niil-« lions de liv. st. par suite des intérêts à payer r pour l'emprunt de guerre. L'impôt sur le re-!t venu serait a uouveau augmenté de 4 shil. s 1 penny pour couvrir 50 millions de défie' 11 Les 30 ni i liions restant seraient probable-e ment couverts par l'augmentation d '■ droits d'entrée sur le café, le sucre et le pain. '■ puis par l'augmentation des octrois sur les r oeufs, le vin et l'alcool. e La situation en Russ.e 11 Pétrograde, 20 sept. — Une assemblée ex-^ traordiûaire des représentants des semstvos ^ et des villes a été convoquée peur aujour-d'hui lundi, à Moscou. Un grand nombre de 11 membres de la Douma y prendront part. On r est tomb d'accord pour se réunir sans de-mande d'autorisation préalable, au risque 11 d'une dissolution par la force. On discutera a tout particulièrement la question de l'ajour-l" nement de a Douma. Tous ies chefs des par-\ tis du bloc prendront la parole et feront des 31 déclaration*. [r I^e Rjetch annonce que de grandes réu-^ nions d'ouvriers ont eu lieu la semaine pas-0 sée à Pétrograde. On y aurait décidé de fon-der une grande organisation ouvrière en fédérant les syndicats. La police est interve-i- nue, mais la réunion n'a pas suivi l'ordre le -e disperser. La police s'est abstenue d'employer la force. ■e La situation aux Balkans P< st, 19 septembre. — On annonce de So-■0 fia : Les mouvements de troupes serbes à la 3- frontière bulgare continuent. Tous les postes i- de frontières ont été considérablement ren-i- forcés. L'état-major général serbe a déclare le territoire de frontière sorte zone de guerre.Italie et Turquie •^ Milan, 20 septembre (via Berne). — On ig mande de Rome au Corricre délia Sera qu'il ^ n'y a pas eu de communiqué à l'issue du Conseil des Ministres d'hier. Le conseil s'est , occupé l'après-midi do la situation internationale, principalement de la situation aux Balkans et du forcement des Dardanelles. On ne sait pa j avec certitude si le Conseil 0 des Ministres s'est occupé à fond de cette " affaire ou s'il a délibéré au sujet de la par-10 ticipation éventuelle à l'entreprise. Il est l" certain, écrit le Corricre dclla Sera, que no-1_ tre déclaration de guerre à la Turquie, qui 3l n'a été suivie d'aucune opération militaire précise, n'a pa servi à relever la réputation 3~ de l'Italie aux Balkans. La rupture des rela-a tions diplomatiques avec la Turquie n'a donc cl été comprise de notre côté que dans le sens }s que l'Italie s'est séparée définitivement de ■ l'Allemagne dans la question d'Orient,mais que la déclaration de guerre n'a pas servi à augmenter notre influence auprès des neu-r- très. On croit donc avec raison que le Con-r- seil des Ministres s'est occupé de notre paria ticipation éventuelle aux opérations contre l- le détroit ou d'un débarquement en Asie Mi-

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