Le bruxellois: journal quotidien indépendant

891 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 23 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 26 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ws8hd7qp23/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

1 p Rrnmllois AbéIB MfeS# Mk Ute ! IL iJL JsL ^IISP^ JËL ABONNEMENT/ Bruxelles,- Province - Etranger; k tes abonnements sont reçus exclusivement par tous !e« lUREAUX DE POSTES. •' p> Les réclajnatiohs concernant les abonnements dorvent l&tre af?ess|es exclusivement au bureau de poste qui a délivré, l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : , î3 mois : 2 mois : 1 mois : pi 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE s 125,000 par Jour ".^' ANNONCES/" ' f>alts dlvert et Èchoj La ligne, h. 6 Nécrologie . . i . . 3 Annoates commerciales lp, Annonces financières . fit i - , -, \ PETITES ANNONCES. V t La gran3e ligne. S. $jm. g» • - Rédacteur en chef : Rasé ARMAND ■ ÏV*-* *. "><•* >"T 1 ' Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne ' • > : jaiv-AAM ■ JOU12ÎÎAI, QUOTIDIEN INDEPENDANT DEUX NATIONS DE PROIE Il m'a semblé intéressant, au moment où elle «claironnent au monde entier leurs phrases hu manitaires et civilisatrices, de relire un pei l'histoire contemporaine de ces nations alliée: aujourd'hui sous le nom d'Entente Cordiale. Au début du siècle dernier, l'Angleterre, bel ligueuse, s'infiltrera de plus en plus dans 1< monde. Avec ses vaisseaux et ses canons,^ elle entreprendra la conquête de riches pays et d'île; florissantes. L'ambitieuse Russie s'avancera vers le Mid et l'Orient et s'efforcera d'atteindre les innom brables richesses des Indes. Ce sera la cause d( la rivalité de l'Angleterre et de la Russie ei Asie. Les Indes se composent de deux parties dis tinctes : la partie continentale, c'est-à-dire lî fertile vallée du Gange parallèle à l'Hymalaya et une énorme presqu'île appelée le Dekan .C'est dans cette presqu'île que s'était surtout dé veloppée, vers la fin du XVIIIe siècle, la puis sance des Anglais, qui y avaient supplanté e expulsé les Français. La possession du Dekai n'est assurée que par celle de la vallée du Gan §e. Aussi dès les premières années du siècle ernier, la « Compagnie Anglaise » soumit-elle les petits Etats qui s'étaient formés au sud d< l'Hymalaya après le démembrement de l'Em pire mongol. Elle s'emparait en 1913 de Delhi en 1814 elle battait le rajah du Népaul (au piec de l'Hymalaya) et lui arrachait quelques dis triCts. Vers le Nord-Ouest, les Anglais ren Montrèrent les Sykes, l'Empire redoutable di Sindh, qui tomba dans l'anarchie. Les Anglais jen profitèrent pour s'emparer du Sindh, s'ache minent vers la conquête du cours de l'Indus «t de l'opulent royaume de Lahore. Pendant que les Anglais s'infiltraient dans les Indes, la jalouse Russie poursuivait égalemem une série de conquêtes. Les cours d'eau de la chaîne du Caucase ne descendent point de la crête principale, mais des contre-fort^ secondaires. Aussi point de vallées qui ouvrent un passage d'un versant à l'autre : la chaîne forme une muraille presque infranchissable. Mais com-tme elle s'abaisse aux deux extrémités et livre jpassage à deux routes, l'une qui longe la met Koire, l'autre la mer Caspienne, les Russes ont pu tourner la chaîne, prendre le Caucase à revers, commencer la conquête par le versant méridional, enfermer les tribus du versant septentrional et amener ainsi la soumission complète des peuplades caucasiennes. Par le littoral de la mer Caspienne, la Russie attaqua le nord Ide la Perse, comme elle avait entamé les provinces turques par le littoral de la mer Noire, Le Daghestan devait engloutir plus d'une armée jruS3<;. A la suite d'une nouvelle guerre contre la Perse, la Russie, par le traité de Tourk-Man chaï, obtenait beaucoup mieux. Ce traité lui as-jsura les provinces de Nakhitchévan et d'Erivan |(1828). Possesseurs de tout le versant méridional de la chaîne du Caucase, les Russes pouvaient donc, à leur gré, se porter sur Constan-^inople par l'Asie Mineure, ou sur l'Inde par la Perse. Les Russes dirigèrent alors leurs entreprises sur Khiva. L'écrivain russe Mouraviei disait : « Si nous possédions Khiva, les nomades pU centre de l'Asie redouteraient notre puissance » jl serait établi une route de commerce pai le Sindh et l'AmoitDaria jusqu'en Russie, alors .toutes les richesses de l'Asie afflueraient dans notre patrie. I Maîtres de Khiva, beaucoup d'autres Etats se k- trouveraient sous notre dépendance. En un mot, r .Khiva est un poste avancé qui s'oppose au commerce de la Russie avec la Boukharie et l'Inde /septentrionale. Sous notre dépendance, cette oasis, située au milieu d'un océan de sables, deviendrait le point de réunion du commerce de l'Asie et ébranlerait jusqu'au centre de l'Inde l'énorme supériorité commerciale des dominateurs de la mer. 1 Une armée commandée par le général Pé-fowsky, dirigée contre ce pays important, péril presque toute entière, victime d'un hiver terrible (1839-40). Les Russes réussirent mieux en 1854. Ils imposèrent alors au khan de la Khi-vie un « traité d'alliance » ( ?) pour vingt ans. JLes Russes cherchent donc alors à se frayer une route vers l'Inde, par le Turkestan, ce oui ne les empêche pas de songer à celle de la Perse. Napoléon se proposait aussi d'attaquer les Indes par la Perse. Aussi noua-t-il des relations avec ie souverain de ce pays Feth-Ali-Shah, et lui envoya-t-il le général Gardane comme ambassadeur. Après la chute de Napoléon 1er,l'influence anglaise devint toute-puissante à la coui |du Shah, et ce fut sous la médiation de l'ambassadeur britannique que se conclut, en 1813, le traité de Gulistan entre la Perse et la Rus-sie. Mais une fois que les Russes eurent franchi le Caucase et que la guerre de 1828 eut contraint lé souverain de Perse à céder le Khanat d'Erivan, ce prince ne put échapper à l'influence russe. Le traité de Tourk-Manchaï assurait à la Russie le droit de lancer des navires de guerre sur la mer Caspienne. Le Tzar pouvait ainsi, jpar sa flotte, tenir en respect les provinces persanes qui bordent cette mer. Feth-Ali-Shah mourut en 1834; mais quelques mois auparavant, il avait perdu son fils Abbas-Mirza. Ce fut son pe-Itit-fils Mohammed-Shah qui lui succéda. Il subit également l'influence russe et en donna une (preuve en cherchant à s'emparer de Hérat. k L'Afghanistan se divise en trois sultanats : aboul à l'est, Kandahar au sud et Hérat au bord et à l'ouest. Mohammed-Shah attaqua Hé-Irat en 1837 ; ce siège dura jusqu'en septembre il838. Il aurait réussi, sans l'intervention des Anglais qui, n'ayant pu obtenir de Mohammed une cessation des hostilités, firent une diversion pn Perse, au golfe Persique. Les Anglais, grâce a leur marine, pouvaient intimider la Perse et venaient d'en faire l'expérience. Mais, pour plus |de sécurité,ils résolurent d'étendre leur influen- Ee ou plutôt leur domination sur le Caboul, laîtres de ces montagnes ils le seraient des Imontagnes qui ferment le bassin de l'Indus. ' La politique anglaise diffère peu de la politique russe : elle se sert des guinées comme celle-bi des roubles et sait mieux qu'elle, peut-être, profiter des divisions des pays qu'elle convoite. Lord Auckland démontra, dans une? proclamation, « la nécessité où se trouvait placée la Grande-Bretagne de regarder la marche des armées du roi de Perse dans l'Afghanistan comble un acte d'hostilité contre son propre territoire ». L'armée du Bengale franchit l'Indus le 7 février 1840 ; le 8 mai elle arrivait à Kandahar. Après, elle emporta la citadelle de Ghir-frii et s'empara de Caboul le 7 août 1840. L'ar-knée anglaise demeura à Caboul moitié dans la citadelle, moitié dans un camp retranché. Indignés de l'intervention étrangère, les Afghans Ee cherchaient que l'occasion de se venger. Le SI novembre 1841, ils attaquèrent le camp et la citadelle. Vaincus, les Anglais signèrent une capitulation et se retirèrent. Mais les Afghans, peuplades féroces, ne tinrent nul compte de la [capitulation, harcelèrent l'armée anglaise et l'exterminèrent au fameux défilé de Kourd-Ca-poul en 1842. Ji L'Angleterre se releva sous le gouvernement Sîe Lord Ellenborough. C'est pour assurer son influença sur l'Afghanistan qu'elle annexa le Sindt en 1843, puis le Pundjab en 1848. En 1843, les Anglais soumirent à leur influence le Beloutchistan et imposèrent un tribut à plusieurs districts de l'Afghanistan. La guerre de Crimée (1854-1855) devait naturellement ranimei âu centre de l'Asie la lutte entre les influences fusse et anglaise. Les excitations anglaises er perse échouaient et la diplomatie russe, au contraire, savait envenimer chaque jour les rapports de la cour de Téhéran avec le représentant anglais. Les relations diplomatiques furent rompues entre la Perse et l'Angleterre le |8 décembre 1855. L'année suivante, une attaque du Shah contre la ville de Hérat, la place donl la neutralité est si importante, amena la guer- ,f -U irz JM. Ere. Les Anglais qui à tout prix ne voujaiei point laisser prendre Hérat par le roi de Pers persuadés que ce serait livrer cette ville à elles Russie et mettre cette puissance à quelqu hu- marches de l'Indus, renouvelèrent, pour la sa peu ver, leur tactique de 1838, et firent une diversic liées en Perse. Le 10 décembre 1856, les troupes ( le. la Compagnie débarquèrent dans l'île de Ka jjg], rack et s'emparèrent du port de Bushir (gol ; ie Persique) en 1857. Des négociations s'ouvrire: ' eue et un traité de paix, signé en 1857 entre l'îles Perse et l'Angleterre, garantit de nouveau l'i: dépendance de Hérat. Ce qui n'empêcha pas iu-j: vieux Dost-Mohammed, souverain de Caboj nom autrefois détrôné par les Anglais et devenu d ~v~ puis pensionnaire du trésor britannique, de 1 commencer la guerre en 1882 avec le concou des officiers anglais et de s'emparer de Héi en 1863. e là Par la suite, le Shah de Perse s'est préo lava CUP® de faire bénéficier son pays des •kan de 'a civilisation moderne. Il visita l'Europe t t dé Mai3 la Perse, indépendante, sent malg * . tout peser sur elle l'étreinte et la convoitise ( Çuls" ces deux puissances rapaces : l'Angleterre ekan la Russie- Gan- Ce ne sont pas seulement la Perse, 'es I: iècle des, que se disputèrent au siècle dernier l'Ai -elle gleterre et la Russie, mais encore le vaste er. î de pire de Chine. Depuis le commencement du si 'Em- cle, les Anglais vendaient à cet Empire d< elhi, quantités considérables d'opium. Ce commen pied était une source de richesse pour l'Inde. E dis- 1837, les Anglais fournissaient à la Chine 34,0( ren- caisses d'opium, avec un bénéfice de 80 millioi du de francs. En 1839, le gouvernement chinoi ?lais qui depuis longtemps avait interdit le trafic ( iche- l'opium, résolut de rendre effective cette proli ndus bition. L'effort du gouvernement chinois f' vaincu par les canons anglais. En 1843, les ma s les heureux Chinois absorbèrent pour plus de K nent millions de fr. d'opium. ; la Avant la réunion des Indes à la couroni la royale d'Angleterre, siégeait alors, dans ur idai- rue de Londres, étroite et enfumée, le gouve pas- nement de ces vastes contrées. Là se réuni )rme saient la cour des propriétaires, composée c :om- ceux qui possédaient le plus grand nombre d'à livre tions de la Compagnie ; cette « cour des dire mer teurs » était chargée de l'administration, et i ont gouvernement anglais n'intervenait que par 1 i re. surveillance d'un conseil spécial, le bureau d mé- contrôle (board of control). Aux Indes, la Con sep- pagnie était représentée par un agent, dont 1 com- puissance égalait celle des monarques les ph toral absolus d'Europe : le gouverneur général, a nord sisté d'un conseil fort restreint. Afin de con! pro. nir son vaste empire, la Compagnie était obi oire. gée de recruter son armée parmi les populatioi :méè vaincues. Sur 290,000 hommes, on compta >ntre 240,000 indigènes. Vlan- ji faudrait des colonnes pour raconter ce i as- épisodes de l'histoire contemporaine.^ La ras ivan des mercenaires anglais devant la révolte d; idio- Cipayes. Les représailles affreuses des Anglais pou- ies exécutions en masse, les Indiens attachés 'tan- ia gueule des canons, la prise de Delhi (11 se] tr la tembre 1857), la victoire définitive de Sir Coli atre- Campbell, qu'on avait appelé pour dompter 1 ivief révolte, capable, si elle se fût étendue à l'Ind ades entière, de détruire à jamais la domination ai ;san- glaise. par Voilà la nation qui lutte aujourd'hui pour 1 nors civilisation et l'humanité, et pour le respect d dans droit; des petites nations! On le voit, si on regarde l'histoire de l'Ai s se gleterre et de la Russie, elle n'est guère bri ^ ' lante, on ne verra qu'une politique de conquêl ;01?" et de tyrannique domination. Inde .T -ette Nous comprenons pourquoi, en ces années ei "de- sanglantées de l'Histoire, la Turquie sans hés 1 de tation s'est rangée du côté de l'Allemagne < Inde s'est mise sous la protection de la première de lina- grandes puissances européennes. Les visées il sensées du panslavisme se sont écroulées à j; p, mais dans les plaines de lacs Masures il?" dans les marécages de la Pologne. Constant nople est délivrée à jamais de la convoitise d ■ en la Russie- Khi- Après les derniers sanglants soubresauts a ans. Stochod, les soldats du Tzar, peuple encore a une riéré, parce qu'enlisé dans la lente civilisatio ; ne moscovite, a compris l'horreur de cette guerr ïrse. et 1®S buts, tous de conquêtes et d'insolenl lej domination, de ses maîtres. Las de servir <3 ienc chair à canon, il s'est délivré de son odieu; ^ et servitude. am- Là-bas, à Paris, les diplomates de la Répi l'if- blique opportuniste, appuyés par le gouverm cour ment de George V, clament dans une dernièi 'am- ardeur leur volonté de continuer la guerre ju 1813, qu'au retour à la France de l'AIsace-Lorraini Rus- ctc. ran" Existe-t-il vraiment une question d'Alsao con" Lorraine ? L'impartiale Histoire vous répondra anat Non En 1871, la France a subi l'implacabl destinée d'une nation vaincue par les arme L'Allemagne victorieuse, en dictant sa volonl ••ueï" à la France, ne faisait que rentrer en posse lnsl> sion de deux grandes provinces que deux sii Per" cles auparavant la France militarisée de Lou XIV avait arrachées au pays allemand (par 1 ' traité de Westphalie en 1648). sUI Du reste l'Histoire est là. Arrogante en se une jours de gloire, la France se fait petite, ran pante, implorant la pitié universelle en ses mai vais jours. Eternelle excuse de la France, qi j1 : de ne voir alors que trahison. HeT Qui vivra verra! nbrë L'Histoire nous a montré la politique de ce des nations européennes de l'Entente Cordiale, med Si Guillaume II, un grand et loyal monarqui sion quoi qu'en bavent les adversaires de l'Allem: race gne, avait eu des idées de conquêtes et de di e et mination, il n'aurait pas attendu quarante-tro plus ans pour pointer ses canons et vider ses case uen- nés sur la haineuse et revancharde France, qi >oul. a provoqué vingt "fois l'Allemagne. des Dès maintenant, on a l'intuition nette qt la coalition ententiste sera vaincue, malgi poli- l'aide américaine, tardive et intéressée. L'o elle- gueilleuse Angleterre sera vaincue par cette a Être, me terrible et vengeresse qu'est la guerre sou oite. marine et que l'Allemagne dut se résoudre ima- rendre illimitée devant la cynique arrogance 1 1^ l'odieux mépris de l'humanité de l'Entente. Ur . ar_ heure sonnera où les dirigeants de la politiqt 'om. ententiste s'écrouleront dans l'abîme des ruine erri_ et des désastres causés par leurs folies guerri* [g ig res et leur insatiable soif de domination, îan- Peut-être qu'alors les peuples de l'Entenl îhir- ouvriront les yeux à la lumière de la vérité 1 .'ar- de la réalité. Ils comprendront enfin que 1 s la fière devise du peuple allemand: « Place a Indi- soleil et paix aux hommes de bonne volonté bans est juste et mérite de se réaliser. L. G. t « f4 LR GUERRE _Ca. Communiqués Officiels nent ALLEMANDS son Théâtre de la guerre à l'Ouest le Croupa d'armées du Kronprinz allemand e ie BERLIN, 22 juillet. — OUiciel. leurs Enlre Aisne et Marne, la bataille continue sa Cri- diminuer de violence. En dépit de sa lourde dèla, imer du 10 juillet, l'ennemi a de nouveau procédé à d nces attaques acharnées contre nos lignes, en engagea 5 en des divisions fraîches et des tanks nouvetlemc con- amenés. Ses attaques ont échoué. Des prisonnie rap- confirment les lourdes pertes de l'ennemi. Les coi ;sen- bats d'hier ont abouti de nouveau à un plein si fu- cès pow les armes allemandes. ; le Entre l'Aisne et le sud-ouest d'IIartennes, un f aque roidant des plus intenses a servi dès l'aube d i dont troduction aux attaques d'infanterie de l'ennemi, j tuer- sud-ouesL de Soissons et au sud-ouest d'Uarteu.ni . Iv y UU i j.rv jL»i: it elles s'écroulèrent déjà devant nos lignes. Au no e, de Villemontoire, des fractions ennemies pure [a franchir passagèrement la route de Soissons à Ch ;s teau-Thierry. Elles furent de nouveau complèteme 11- repousséas par noire contre-attaque. Villemontoire in Tigny ont également constitué des foyers de coi le bals, auquel des contre-attaques couronnées de si r- cès mirent un terme en noi>re faveur. Ee Vers le soir, de nouvelles attaques ennemies • it sud-ouest de Soissons ont été brisées dès leurs p' la faralifs, et là où elles furent ^afvenir à exêcutù i. elles s'écroulèrent avec de lourdes pertes, le Des deux côtés de l'Ourcq, l'ennemi attaqua pl 1 siews fois vainement nos lignes durant la matint e- Après avoir amené des forces fraîches, il réité e. ses attaques dans Vaprès-midi. Après d'ûpres coi rs bats, nos contre-aXiaques firent échouer l'assaut it l'ennemi des deux côtés d'Oulchy-le-Château. Au nord et au nord-est de Chilcau-Thierry, n détachements restés dans Vavant-terrain, ont rem plus difficile ù. l'adversaire l'approche de nos nouv< 's les lignes. Ce n'est que vers le soir que de pl 3 fortes attaques se produisirent en cet endroit et s j croulèrent avec de lourdes perles pour l'ennemi. f Activité d'artillerie au front de la Marne. Eut Marne et Ardre, les Anglais et les Français ont co tinui leurs attaques. Ils furent repoussés avec d pertes sanglantes. ^ Groupe d'armées du prince héritier Rupprech Attaque couronnée ie succès dkns les lignes e ;$ nemies -près d'Anckerviller. "e BERLIN, 31 juillet. — Officiel du soir: 10 Au front de bataille entre Aisne et Marne d 13 attaques françaises ont échoué. Vers le soir , s nouveaux combats se sont dévelo-fifés entre Ai [é ne et Ourcq. i- BERLIN, SU juillet. — Officiel J* La guerre sous-marine. ,À '19. ,000 tonnes de jaug'e brute ont été coulées dai la F.one de barrage autour de VAngleterre, •v AUTRICHIEN r- VIENNE, SI juillet. — Officiel: s- Sur la crête de la Zugna des trouves d'assa 'e ennemies ont été dispersées far notre feu et t > partie dans un combat de grenades à main. Les combats en Albanie s'étendent feu à j>i e à tout le secteur entre la vallée du Devoli sup a rieur et la mer. t bulgare' !3 SOFIA ,20 juillet: 3- Front d8 Macédoine: Le 18, au soir l'adversaire après une violen i- rafale d'artillerie, sur des secteurs étendus, fs attaqué nos positions à l'ouest de la côte 1050. 't Nos troupes ont hardiment tenu tête à l'attaqi de l'adversaire et l'ont contraint par une contr a attaque à se retirer en débandade. e Front d'Albanie s Sur les hauteurs de Mali Silowest, dans la bo\ V cle de Devoli, nos détache?nents ant arrêté d. détachements ennemis dans des combats d'avan £ poste. a TURC? I CONSTANTlNOPLE, 20 juillet. — Officiel. Front ds Palestine: a Vive activité aérienne et duel à'artillerie inte u mitient contre nos positions et l"hinterland. Si la rive orientale du Jourdain nous avons disper. un détachement de cavalerie ennemi. Près de C trane, nous avons attaqi i le-, (obeHvt, que noi avons rejetés en complète ttéroiûe en leur infl géant de lourdes pertes. A cette occasion de nor. breuses armes, munitions, montures et vivres soi tombés entre nos mains. j Rien de nouveau sur le restent du front. FRANÇAIS PARIS, 21 juillet. — Officiel, S h., p. m.: st Ce matin nos troupes sont rentrées dans Ch, i- teau-Thierry. Des combats violents sont en cou, e au nord et au sud de l'Ourcq et entre la Marne Reims. Malgré la résistance acharnée de l'enn u tnij nous avons continué à progresser. PARIS, SI juillet. — Officiel, 11 h., p. m.: P La bataille se poursuit dans des conditions f, '' vorables sur tout le front entre la Marne ® l'Aisne. Au nord- de l'Ourcq, nos troupes, refo-, ® lant l'ennemi qui s'efforce d'enrayer leur avanc ont progresse en combattant dans la région noi de Villemontoire. Plus au sud elles progresset l~ à l'est de la ligne générale Tigny-Silly-sur-Ourc, Are sud de l'Ourcq nous avons réalisé une avant e importante au delà de Neuilly-Saint-Front et co-, 5" quis les hauteurs à l'est de la Croix et de Ci -, colles. Sous la double pression des forces franc américaines, opérant enlre Ourcq et Marne et t 5- nos unités qui ont franchi la rivière'entre"No , : soy et Chatèves', l'ennemi a été rejeté au delà l e la ligne Bésu-Saint-Germain-Mont-Saint-Cèr ;. Ch&teau-Thierry est largement dégagé au nor, :é Entre la Marne et Reims une lutte extrêmeme: ;- violente s'est déroulée toute la journée. Les tro, î- pes franco-britanniques en collaboration avec l is troupes italiennes attaquent avec une énergie v, e lassable les forces importantes de l'ennemi. No-, avons enlevé Saint Euphraise et Bouilly et réat .s sé des gains dans la vallée de l'Ardre, dans l, i. bois de Courton et du Roy. Au cours de ces a 1. tions les Anglais ont pris quatre canons et fc. e quatre cents prisonniers dont onze officiers part, lesquels deux chefs de bataillon. Aviation. — Dans la journée du 20 les orages :s les nuages bas ont enchaîné le travail de l'avi tion. Néanmoins nos équipages ont effectué pl . sieurs expéditions dans la zone de bataille. S î! tonnes de projectiles ont été jetées sur les l )_ vouacs, les convois et les coticentrations ennemie ITALIEN 11 ROME, 22 julilet. — Officiel: Dans la région d'Adamello, des détachgmen e ont enlevé à l'ennemi, avec tme gray.de hardies é le mont Stabbe et la côte 2868, et ont occupé r- nouveaut complètement le pic Cavento et la cô r- 2Ifll, où les Autrichiens s'étaient installés pa 3- bellement le 15 juin. L'ennemi a abandonné 1 à grand nombre de morts sur le terrain, et de nor, :t breux prisonniers aux mains de nos hommes, q e ont également capturé beaucoup d'armes et u-, ,e certaine quantité d'engins de guerre. :s Sur le reste du front, l'action d'artillerie n 5- été qu'intermittente, plus violente dans la vall, de Camonica, sur le secteur du Pasubio, sur e plateau d'Asiago et à l'est de Montello. a ANGLAIS u LONDRES 20 juillet. — Officiel: '• Comme résultat des combats du 19 juillet, no avons avancé notre ligne sur le secteur de Met ren sur un front d'environ 8,6^0 mètres. Nous occupons le village de Meteren et i groupe de constructions au sud-ouest d'ici. Le nombre des prisonniers s'est élevé à 136. Après d'âpres combats au sud i'Hébuteme,no avons avancé notre ligne sur un front de 910 t Notre pression provoqua la retraite de ïem\ mi du bois de Rosnières entre Hébuterne et Bi quoy, qui est actuellement en notre pouvoir. . L'ennemi a subi des pertes par nos troupes poursuite. Le chiffre total des prisonniers que nous avo faits à Meteren s'élève à 153. Nous avons capturé dix mortiers de tranchée c 50 mitrailleuses. es nt oïq* ï DERNIERES DÉPÊCHÉS n- La gusrra aérienne Berlin, 21 juillet. — Durant la nuit du 18 n~ 19 juillet, les escadrilles de bombardement lu lemandes ont attaqué des objectifs militaires !S■ loin derrière les fronts anglais et français S -X XV i-1» M-M -i.» rd l'aide de 72,480 kgs de bombes. Le3 attaque ni ont éfaé 'surtout dirigées, contra les entrepôt à- principaux, les gares et les communications d nt chemin de fer de l'ennemi. Dans la gare de S' et Pol, un train de munitions a sauté. Le dépôt d n- Poperinghe a reçu 12,000 kgs de bombes, Char c- tilly 13,000, les localités et le camp entre Corn piègne et Châlons 36,500 kgs et la ville d'éta pes d'Epernav, si importante pour l'ennem: 'é- 15,240 kgs. De violents incendies et explosion in à Epernay, St-Dizier et Châlons ont caractéris durant des heures consécutives à l'attaque, l'el u- fet des bombes allemandes. Dans la région d ■e. Châlons h Vitry-le-François, nos escadrilles on ra attaqué d'une faible hauteur un train de trans n- ports et l'ont anéanti. Les industries importai! ie tes des usines de Pompey ont été paralysée pour long-temps à la suite d'une attaque à l'ai os ele de bombes. En dépit de la plus violenta con lu tre-action ennemie, à l'aide de canons de dé fense, de mitrailleuses, de projecteurs et d'à is vions de poursuite, tous nos avions participan è- aux attaques sont rentrés indemnes à leur poi d'attache. La contre-offsnslva française es Berlin, 21 juillet. — Les Allemands se sont au? suré le 20 une nouvelle victoire dans leur défense I au champ de bataille entre l'Aisne et la Marne contre un ennemi qui, à grand renfort de troupes "" françaises, américaines,italiennes et anglaises en combinaison avec des troupes de colonies et dominions, cherchait le résultat décisif dans cette zone. Il y a lieu d'ajouter aux sacrifices énormes e,s subis à reprises réitérées depuis le 21 mars par les ie Anglais et Français en suite aux victoires aile-s~ mandes successives de nouvelles pertes considéra, bles sans que le généralissime Foch ait pu réussir le moins du monde à réaliser ses objectifs.Vers onze heures du matin, de fortes positions ennemies tenues prêtes au sud de la route de Villers-'s Cotterets à Soissons étaient reconnues par les Al-lemands, qui constataient également l'arrivée d'équipes de tanks ennemis, et faisaient bientôt sévit le feu de leurs batteries contre un but aussi profitable.Vers trois heures après-midi, le feu en-xt nemi était monté à une extraordinaire violence,et ,n était suivi, peu après, de l'attaque prévue. L'en. nemi, en contingents profonds, engagea un com-,u bat qui lui valut des pertes élevées et fut refou-lé partie en contre-attaques ; ce n'est qu'à 9 h. 1/2 du soir qu'il répéta son assaut après un feu roulant. Seulement il n'avait plus que la force de dé-clancher des attaques partielles qui s'écroulaient avec pertes sanglantes sous le tir allemand. Plus au sud, l'ennemi, reprenant ses attaques f e en masse aux premières heures du matin eut, à a Berzy, son premier assaut effondré sous le feu allemand, qui sévissait de flanc avec beaucoup d'ef-t,o ficacité dans les colonnes assaillantes. e. Dans la région au nord de Villemontoire, le même sort était réservé à ses tentatives de percement, que l'ennemi commençait déjà à déclancher à 11 h. et 11 h. 4 contre les positions allemandes ; *' il comblait constamment les vides de ses divi-?s sions, qui fondaient littéralement à force de pet-tes, au moyen de nouvelles réserves, et se livrait toute la matinée à une succession d'assauts contre les positions allemandes; à noter ensuite particulièrement un de ses assauts massés, opéré à 4 h. de l'après-midi, puis écroulé sous le feu destructeur des Allemands; sur quoi l'ennemi re-r_ commença son feu roulant suivi d'un nouvel as-ir saut, mi's toujours en vain, il arriva même aux Allemands de gagner du terrain en une contre-attaque. L'ennemi continua les attaques jusqu'à ;î une heure avancée de la nuit.en certains endroits déterminés. Mais en dépit des apports considéra-4" bles en hommes et en matériel de combat, il ne jl put obtenir aucun succès. Les vains sacrifices de ces attaques sont formidables, et on ne peut leur comparer le résultat d'aucune bataille de cette guerre. Encore une fois ce sont les Français qui ont supporté la forte part de ces pertes. Berlin 21 juillet. — L'attaque opérée aux deux côtés du ruisseau de Clignon s'étendait, cette fois, 2- jusqu'à Château-Thierry. Au cours ele violents 's combats en va-et-vient, différents villages furent ■t alternativement au pouvoir de l'un et l'autre ad-versaire,mais finirent par rester aux Allemands, qui repoussèrent toutes les attaques de l'ennemi en lui infligeant de lourdes pertes.Il y avait là, outre les troupes coloniales assistant les Français, des Américains dont les pertes sanglantes étaient °l ■ considérables. Jusqu'alors, les Américains n'a-'" vaient combattu qu'avec des Français de race blanche. Les conséquences de ce mélange de noirs ~ et de sauvages avec les blancs furent d'infliger lt aux Américains encore inexpérimentés des pertes effroyables, à tel point qu'en plusieurs endroits e on en voyait des monceaux de tués devant les li-gnes allemandes. Berlin, 21 juillet. — Le passage des troupes al-r'e lemandes de la rive sud de la Marne à l'autre ri-s_ ve s'est effectué, la nuit du 19 au 20, systémati-le quement et à l'insu de l'ennemi, sans contact j avec ce dernier. Depuis les premières heures de la matinée du 20, l'ennemi faisait sévir contre t't l'exposition allemande de la rive sud un feu vio. lent qui, parfois, allait jusqu'à une virulence in-,'s ouïe ; les parties boisées situées au sud de la Mar-ne étaient abondamment gazéifiées par l'ennemi, " qui, vers 9 heures du matin, opérait son attaque j_ sous le couvert d'une puissante canonnade, avec appoint de nombreuses équipes de tanks, en as-'c_ sauts unifiés contre les ex-positions allemandes.A fi la lisière orientale de Couiîly l'ennemi, lors de sa , • poussée, fut pris de flanc dans un feu de mitrailleuses allemandes très efficace. Des équipes de tanks venues de Patis de Troisy écopaient égale-ft ment sous le feu destructeur concentré des Aile. 2- mands. Les colonnes d'infanterie en marche k- éprouvaient des pertes sanglantes grâce aux atta-ix ques efficaces des aviateurs allemands. La mesu-i- re clairvoyante que constituait cette retraite sur s. la rive nord de la Marne eut ravanta"gëTn5n"S5Tt; ISïfieitt d'épargner des pêïtes aux Allemands,mais de faire subir à leurs adversaires de lourdes pertes sanglantes. ts Berlin, 21 juillet. — Au cours de l'inutile at 5e taque de l'ennemi, le 20 juillet, les masses en à nemies en recul, parmi lesquelles se trouvaien le surtout des Américains, furent prises sous no r. tre feu de destruction concentrique près de m Ploisy qui fit des <?ides terribles dans les rang; •i. emn-emis. Au nord-ouest d'Hartennes, où no: ni lignes furesnt absolument maintenues, notre in ie fanterie envoya debout le feu rapide de sa fu sillade et jde ses mitrailleuses dans les colon 'a nés d'assaut ennemies qui se retirèrent en de ie route complète. Peu avant minuit, l'adversairi le attaqua inos lignes des deux côtés de la routi St-Remy-Oulchy. Il fut repoussé avec des per tes sang'lantes. En contre-attaque, nous avon gagné du terrain en plusieurs endroits. Les combats en Artois us Berlin, 21 juillet. — Le soir du 20 juillet e- l'ennemi a prononcé une violente attaque pré cédée d'une forte préparation d'artillerie con in tre notre position iprès d'Hébuterne, sMr un largeur d'environ 5 kilomètres. L'attaque échou devant inos lignes, sous les plus lourdes pei us tes ennemies. Nous avons également repoussé n. en lui infligeant des pertes sanglantes, un de e- tachemen'tl emnemi qui s'avançait en vague \c- compactes au nord-est de Tricot, après un fe d'artillerie engagé sous forme de rafale. Les Italiens au front ds l'Ouest n$ Rome, 2.0 juillet. — Une note officielle ck clare que les troupes italiennes ont particip et le 18 juillet, au front de l'Ouest, aux contre attaques réussies engagées par les troupes, frai çaises dans la vallée de l'Àvre. La guerre sous-mari ne Washington, 20 juillet (Reuter). '— Le m nistère de la marine annonce qu'un croiseur a mé, des Etats-Unis, a sombré aujourd'hui. De vapeurs s'occupent de recueillir les survivants. Un transport militaire américain coulé au On télégraphie de New-York pu «Matin à qu'un navire de transport américain, charg par joui s d'armes, a été torpillé dans la zone barrée. Dit e dans "'s flots°mmeS 1 éqai9a^ 0111 dispar» e Evénements miiitalrés de la semaine clôturée aï 18 Juillet Entre Aisne et Marne, refoulement des atta-ques françaises du 12 au nord de Longpont ainsi • g? au sud de l'Ourcq, du 13 à l'ouest de Château- é pS i" ' ^urantia nuit> au sud de Saint, e Pierre-Aigle ainsi que dans le fond de Savières » ?0,,me.m,e,,?U=de ia Poussée nocturne de l'ennemî t h, eSi-î? tot après- offensive allemand3 t bien debu ée, et succès confirmé le lendemain 15, " Il de l'attaque allemande jusqu'à 10 kilomèt s în m ^eiEî? ' * est de cette ville l'ennemi re-s foulé entre Prunay et Tahure. 1Ail1emands franchissent ensuite la Marne - « lii! >.ge0nn-C et Dormans sur une largeur da 12 kilomètres, établissant une tête de pont de 5 t lendemain 16, confirmation et ex- 1 tension du succès allemand. Résultat : violentes contre-attaques de l'ennemi' t Ia ,Mame, ses assauts du 17 ? reif-er sur 1, autre rive les Allemands qui, commandes par le général von Boehn, la refoulent avec grosses pertes ; le même jour, échea • analogue d une contre-attaque. La conquête d'una ciete de montagne au sud de Courcy, et de sa garnison, avec un chef de régiment, s'accroît da nnnurs-can0ns caPturés5 en somme, plus da Reims pnsonnîers caPtures de part et d'autre da Au front de Macédoine, dispersion des détachements de reconnaissances ennemies par les Bulgares à Altschakmable et Hatschokowo : succès bulgare au haut Skumbi. Au front de Palestine, à l'est du Jourdain, succès turc le 10, date à laquelle un détachement da cavalerie ennemie fut mis en fuite en laissant 30 hommes et 40 chevaux tués; capture du comman-aant par les Turcs. -f01»! ltallea> Je 13, attaques partielles en. tre détachements de reconnaissance; le mêmes jour, bataillons italiens refoulés au sud d'Asiago et au nord du Monte di Val Bella; le 16, quatre vastes assauts italiens échoués avec fortes pertes larolo Z°ne t8 Pertico et du monte So- En Albanie, prise de contact entre l'ennemi et la nouvelle ligne de résistance austro-hongroise. Les balivernes à propos do la Belgique Berlin, 17 juillet. — Le radiotélégramme lancé fôer'- ^,ari1S' ?i tour Eiffel>relatait des échauî-fourées beigo-âllemandes sur les marchés de Bruxelles, les Allemands, dit ce rapport propagé dans /ance' ayaleQt fait irruption sur ces marchés et accapare tous les produits, au grand dam ele la population; celle-ci, indignée et pous-, Sant jusqu aux voies de fait, se serait attiré des fusillades; bilan, cinq Belges tués, treize blessés, bans commentaire, n'est-ce pas ? C?iS3 ministériel en Autriche Vienne, 20 juillet. — De la «Gazette générale viennoise» : Le bruit court dans, les mi-« lieux parlementaires bien informés que le conseil des ministres aurait résolu de remettre h 1 Empereur sa démission globale. Une grava affaire nouvelle en France De Bâle : L'Agence Ilavas annonce que Mau-noury, ancien chef de cabinet et préfet, dont le nom a éte prononcé devant la Haute-Cour, est 1 objet de poursuites pour commerce avec 1 ennemi. La responsabilité des généraux De Genève : On écrit à la «Gazette de Francfort» que le gouvernement français a décidé d« soumettre à la Chambre une me>difioation au code pénal militaire, qui étend la compétence des Lonseils de guerre en matière de fautes commises par ces généraux dans l'ex-ercioe de leur commandement. Clemenceau semble cher-, cher le moyen de venger sur certains géoérau*. 1a perte du Chemin des Dames. Le procès Malvy . Paris, 21 juillet (Havas). — Léon Daudet a ete entendu comme premier témoin devant la Haute-Cour. Il a de nouveau accusé Malvy de complicité avee: la bande du Bonnet Rouge et d avoir favorisé les mutineries dans l'armée. Il a L Q.u'il était fermement convaincu -que Mal< vy était un traître. Painlaveî a comparu em suite comme témoin. Le cas de Vlllaln De Genève : Villain, l'assassin de Jaurès, vient de renouveler sa demande de comparaîtra devant des juges. La Cour de Paris a refusé de donner suite à cette requête. Communications télégraphiques franco-suisses Interrompues Berlin, 22 juillet. — De Genève au «Berlineï lageblatt » : L office des télégraphes genevois a fait afficher aujourd'hui que jusqu'à contre-or-* dre les communications télégraphiques avec la France ont été interrompues. Arrestations d'officiers russes en Roumanie Bucarest, 18 juillet. — On mande à 1 '« Indépendance roumaine » : Le général Perjhilow, chef du grand quartier général russe et ses officier? adjoints seront embarqués dans des trains spéciaux, demain ou après-demain, à Jassy, pour êtra conduits à Kiew. La <t Lumina » est informée qu'à Kichinew, la commandant de place aurait arrêté 48 officiers russes qui, malgré l'interdiction, s'obstinaient à porter ostensiblement l'uniforme russe. Taka Jonescu journaliste Berlin, 22 juillet. — De la «Gazette de Voss»s Take Jonescu va publier à Paris un journal - subsidié par le gouvernement français, en vu-a de défendre les intérêts de l'Entente. Il arrivera à Paris le 21 juillet, pour assister au congrès des nationalités opprimées. (L'histoire ne dit pas si l'Irlande, l'Egypte,' les Indes, etc., seront représentées au dit con-! - grès. N. d. i. R.) L'état de guerre virtuel entra la Russie ! et l'Angleterre ; Moscou, 18 juillet. — La «Pravda» dit que la; ; guerre existe virtuellement entre la Russie et) - TAngleterre. — Les Anglais, dit-elle, procèdent sans biuitj - sans notes officielles, à la réalisation d'un plaff - méthodique ayant pour but de nous capturer un ; jour tout vifs. Ce plan est clair: s'unir aux Tchè-; ques-Slovaques nous couper de la Sibérie, d'Àr- - khangel, da Vologda et d'Ekaterinembourg- ef 5 fomenter chez nous la contre-révolution ». Le tsar aurait été fusillé Berlin, 20 juillet. — D'après une information , de Moscou, l'ancien tsar de Russie aurait été fu- - sillé le 1G juillet à Iékaterinenburg. Son exécu--! tion aurait été motivée par l'approche des bande& s tchéco-slovaques, entre les mains desquelles le a gouvernement maximaliste de l'Oural ne voulait - pas que tombât l'ex-souverain. (Voir hier.) Moscou, 20 juillet. —• En vertu d'un jugement - des Soviets de l'Oural, rendu à Iekaterinenburg s l'ex-tsar a été fusillé la 10 juillet. Le journal u <e Bjednada » signale cette exécution sous la formt • suivante : « Par la volonté du peuple révolutionnaire lo tsar sanglant est mort à Iekaterinenburg de 1» manière la plus heureuse. Vive la terreur rouge! » é Un décret du 13 juin déclare que tous les bien? de l'ex-tsar, de>s tsarines Alexandra et Maria et 1- ele tous les membres de l'ancienne maison impériale, sont déclarés propriétés de la République russe. Sont compris dans la confiscation, tous les dépôts faits par la famille de l'ex-tsar dans lea i- banques russes et étrangères. Uns note russe à la Franco . Moscou, 20 juillet. — L'organe gouvernemen-î tal «Iswestiia» aninonce que. le commissariat) * pour les affaires extérieures a transmis une noté » au consul général de France pour protester con, é tre la marche en avant des troupes françaises lr mardi 23 Juillet 1918, • N° 1367 niv rp.Ntimps , Mardi 23 Juillet 1918. • N° 1301

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods