Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 24 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 17 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/s17sn02w9g/
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Le Bruxellois DIX CENTIMES TniTf?wAT> niTOTTTiTTRTvr TTnrrn^T»T5Krr>ANT •k'' Abonnement feruxelles - Province - Etranger / Le? abonnements sont re{us exclusivement par tous les URE AUX DE POSTES. t' Les réclamations conceraant les abonnements doivent j être ai 'essées exclusivement au bureau de poste qui i délivrt ('abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : • 3 mols: 2 mois : 1 mols : jFr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 fTARAGE : 125,000 par jour Annonces Falts divers et Echo» ....... Lallgne.fr. 50 Nécrologle Annonies commerclales ,20 Annonces flnanclères , , 20 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.0 Rédacteur efl chef : Rek4 ARMAND Rédaction, Adminlstration, Publlcité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne T : " A2a£ : 1S5.000 nee inut LA GUERRE Communiqués OmcieL allemands BERLIN, '23 juillet. — Utticiel de midi: Théatre de la guerre & l'Ouest Croupe d'armées du prlncs héritier Rupprec Des détachements anglais ont attaqué nos gnes sur beaucoup de points du front. Ils ont repoussés. L'action d'artillerie s'est ranimée encore d la soirée. Croupe d'armées du Kronprinz ailemand Le calme est intervenu par intermittence ; les fronts de comüat. IJennemi n'a -pas renoui hier s*s attaques au sud de l'Aisne, a cause de pertes graves. I- De même'le duel d'artillerie a diminuè ici <t tensité. De part et d'autre de l'Ourcq et ei Yl'Ourcq et la Marne, l'ennemi a prononcé \presque tous les secteurs de violentes attaq parüelles. Elles ont ètè repoussées. Au sud de l'Ourcq notre contre-action les ichouer. Des détachements ennemis qui s'étai introduits dans nos positions d' avant-poste a 'Marne de part et d'autre de ]aulgonne, ont repoussés a la rivière en contre-attaque. Combats locaux au sud-ouest et & l'egt de Re, Hier, 52 avions ennemis et 4 ballons cap 'ont été descendus.Le lieutenant Loewenhardt rt ! porta sa 42e et sa 43, le lieutenant Billik sa i le lieutenant Bolle sa 25e, et le lieutenant l pard sa 20e et sa 21e victoire aérienne. BERLIN, 22 juillet. — Ojjiciel 'du soir: Le calme règne en de nombreux endroits front de bataille entte Aisne et Marne. Coml locaux au sud de VOurca. La guerre sous-marine, i BERLIN, 22 juillet: | Le va peur transport de troupes « Leviathai i (le ci-devant « Vaterland », vapeur de la ï jaugeant brut 54,282 tonnes, a êté coulé jpO juillet a la cóte septentrionale de VAngletei BERLIN, 22 iuillet. — Ojficiel: • Nos sous-marins opérant dans la zone de bat fee de la Mèditerranéc ont coulé trois vape Hrècieux eL un voilier, jaugeant brut envi, lj.9,000 tonnes. AÜTHICHIEN VIENNE, 22 juillet. — Officiel de ce midi Stir le front en Italië, pas d'événement pa culier a signaler. En Albanië, l'ennemi a recommencé ses ai ques il y a trois jours au nord de Beratj dans 'vallée supérieure du Devoli. A l'exception d leinatives locales, il n'a obtenu d'avantage 'aucun point; les combats ccntinuent. Entre le c 'de du Semini et la mert nos détachements de connaissance ont pénétré dans les lignes italiem ii plusieurs endroits. BULGARE SOFIA, 20 juillet : Sur divers points. du front, l'artillerie a 'plus active a certains moments. Au sud de L-u niisaj nos batteries ont incendié des dépots munitions ennemis; de fortes explosions ont 'eniendues. A l'ouest du Vardar, nos troupes reconuaissance ont fait prisonniers des sold f rans ais. Sur la nve méridionale du lac d'Oc) da. dans la région de la Moglena et a l'est. Vardar, neus avons dispersé j>ar notre feu. > ïLrW 'ï/tèh mer. is d'hu uk: ene-1 mie qui tentaii d''atiaquer nos postes de garde. tuec CONSTANTIN'OPLE, 21 juillet. — Officiel Front de Palestina : 'Abs'raction faite de combats isolés d'artille le calme prévaut. Pres de Maan, nous avons a persé un fort détachemen'. d'éclaireurs. Rien d'intéressant sur les aulres fronts.. francais PARIS, SS iuület. — OHiiiel. — S h. p. m. 'Au cours do la nuil, l'ennemi s'est borné h róa, par son artillerie, au nord dc l'Ourcq et entre ),larne el Rcims, notammenl dans les bois dc Co ton et du Roi. Entre Ourcq et Marne, nous ave 'brisê de {ortes conlre-attaques ennemies dans la gion de Grisolles et de Bózu-Saint-Gcrmain. Nc avons mdintenu parloul nos positions. PARIS, SS juillet. — 0[[ieicl. — 11 h. p. m. 'Au cours dc la \ourn6e, l'ennemi a tenté, par i i~bcnt<rc-attaques puissantes, d'enrayer les prog\ [d#s Allics, cnlre la Manie et l'Ourcq. Les trou\ ytfranco-américaines onl résistc A tous les asSauts ( 'l'ennemi el acccnlué encore leur progression. lil 'ont depass/i les hauleurs h Vest de la Croix-lez-C sollcs, conquis le village d'Epicds et gagnè du t ■ [min au nord-esl de Monl-Saint-Pöre. Entre la M< \ne el Retms, de durs combats se sont déroulés, ( n'ont donné aucun rèsullal (i l'ennemi. 'i Nous maintenons nos lignes dans les bois 'iCourion et du Roi. Plus au nord, les troupes c ■{jlaisss ont róalisi une avance, faisant deux eet prisonniers el enlevanl quarante mitrailleuscs. . furd de l'Ourca et sur le [ront de Champagne, 'signale une grande acliviló d'ariilleric, sans acti fi'infanlcrie. italiem ROME, 21 juillet: Vers le soir un détachement anglais a exêci 'un coup de main réussi au sud-ouest d'Asiago, causant des pertes a l'ennemi, et fit prisonnii 14 hommes. Hier au lever du jour, nos patrouili ont psnélrê dans les positions ennemies sur 'Monte Asolone et en ont ramené 15 prisonniers une mitrailleuse.L'activité réciproque d'artillet est reslé au lotal rnodirée, sauf dans la région l'Adamello oü les batteries ennemies ont déplo 'une activité animée en canonnant violemment i •j>osil:ons que nous avions récemment conquises. "üvions ont été abattus au cours de combats aeriei Frcr-t d'A-banie: Hier nos troupes o:it pénétré dans l'arc du L poli et se sont emparées de la hauteur 1,071. S la crêle du Maili-Silve nous avons fait des p (sonniers. Des troupes frangaises s'avangant a deux cótés du Devoli ont fris part a l'entrepn. v anglais LONDRES, 20 juillet: Durant la nuit nous avons fait quelques prisc jtiers et capturé deux mirailleuses au cours d\ 'toques et de combats de patrouilles au sud-ouest La Bassée et dans les secteurs de Merville et 'Pikkebusch. DERNIERES DEPÊCHES La guerre aérienne. r Berlin, 22 iuillet. — De source autorisce bous fait remarquer 4e fait di^ne d'attentk que les hydroavions du corps de marine ont i truit, pendfunt ces dernières semaines, six prar panots-avions anjrlais Curtis, dans la partie s Be la mer du Nord et devant 1'estuaire de la 1 toise. Cc succès n'est peuf-être pas estimé partc & sa valeur, il si^nifie incontestablement dav; jtacre que la desceJite d'un avion ordinaire qu conque. ; Las Anglais avaient espéré trouver dans canot d'aviation, un puissant moyen pour ent ver la guerre sous-marine dans leurs eaux lit rales. f 'Nos aviateurs de la cète dc Flandre ont mc iré qu'ils parviennent a exp-édier égralement adversaire nullenient a dédaiffner, qui represe® ci maints points de vue; une nouvelle étape 'jiévelopp'ei^icnt de l'armt;e aérienne. t Le canot Curtis est équipe dè deux puissai moteurs de 350 chevaux; chacun emporte de matière motrice pour 10 heures, et possède u vitesse de 155 kilom. a 1'heure. j II est occupé par une équipe de 4 hommes. II emporte 4 lourdes bombes marines, comi arme d'attaque contre les sous-marins ; de pli il porte un armement de 5 mitrailleuses. Craintes et hypothèses ht La Haye, 22 juillet. — II résulte d'inforn H_ tions londoniennes que la force d'attaque al été mande avait été quelque peu sous-évaluée r Foch, qui estimait que le passag-e de la Mar ans aurait duré plus d'un jour, en admettant q 1'adversaire put y réussfr. L'offensive enffae par le généralissime francais se trouve ainsi tardée d'environ 3 jours. sur^ Dans les milieux militaires iondoniems, ■ 'Blé doute fortement que Fooh soit en mesure ses conserver 1'initiative qu'il a saisie dans un n ment extrêmement critique. La possibilité d'u 'in- offensive réellemeint fructueuse des troupes fra itre co^américaines est considérée comme trés n sur nime par des critiques scrieux. Par contre, ues redoute ome forte saignée pour les troupes 1'Entente qui se verront placées désormais c fit vant la tache colossale d'empêcher a tout pi ent la marche en avant de 1'adversaire sur la M; la ne. dans la liane Epernay-Chalon®. été BSle, 22 iuillet. — Dans la « Victoire », Her insiste sur les divergences de vues notables exi ms tant entre les milieux militaires anglais eit fra tifs cais. Du cöté anglais, a 1'opposé des conceptio: ?m- fran^aises on considère 1'attaque allemande actuf 'üe, le comme une manoeuvre et 1'on estime que 'ip- choc principal se déclanchera contre le front a: glais. Hervé exprime le vceu que 1'état-maji fransais ne se laisse point induire en erreur p; , cette conception et qualifie le pronostic des cril au ques militaires anglais de criaillerie. II rappel s sarcastiquement la défaite écrasante de la 5e d vision anglaise le 21 mars, par les Alleman< pres de St-Quentin. Berlin, 23 iuillet. — Le radiotélégramme la 2 » cé de Lyon, le 21, a 8 heures du soir, pretei 'Ia- que les Francais auraient constaté le passai le absolument sans entrave des troupes allemande re. sur 1'autre rive d« la Marne, et qu'ils leur a raient fait perdre la moitié de leur effectif p ra_ une grêle de mitraille et une nuce d« bombe urs L'inexactitude de ce communiqué résulte dé ",on de la tournure romantique de sa rédaction et < chiffra dei pertes_ indiqué; il ne contient p; une parole véridique. C'est, au contraire, 1 Frangais qui ont effectué une poussée dans vide, et ce, en faisant pendre leurs masses soi le tir efficace des Allemands. rti- Berlin, 22 juillet. — La q'uatrième journ» du combat Hvré pour le résultat décisif se cl la- ture, elle aussi, par un insuccès du genérali la sime de 1'Entente, dont les divisions toujou al- renouvelées sur tout le front d'attaque, dopu iUr 1'Aisne jusqu'a la Marne, n'ont pu que se fai iu- saigner sans amener aucun avantage. Li < re. l'ennemi, par san accumulation inconsidérée < xes masses sur une petite largeur, pouvait pénétr dans les lignes allemandes, il s^en faisait ir médiatement repousser. C'est ainsi que les fo ces ennemies qui avaient opéré leur pcussée p dela la route die Soissons ci Chateau-Thien durent se replier sur cette route. Krace aux su été cès des contre-attaque allemandes et au tir < m- barraj?e allemand. Aux foyers_ de l'action, te de que, par exemple, Villemontoire et Tigny, li été pertes ennemies ont été particuüèrement lou de des. Ni 1'intervention de nombreuses équipes < ats tanks, ni 1'enveloppement du champ de bata: lri- le dans un nuage, ni la dépense folie de vie du humaines n'a pu rapprocher l'ennemi de sc les obiectif- Alnrs qu1 duns ln graadc off£:;üi>c t rut eette année, les Allemands tout en ïxduisai fortement leurs pertes, franchissaient, dans lei assaut, <30 a 80 kilomètres, et, 'fréquemmen mettaient en fuite éperdue 1'armée ennemie,' ps contre, le géncral Fodh n'obtint ses petits su cès passagers ctu'au prix de nombreuses centa nes de mille hommes, sans parvenir a un r rie sultat comparable, donc, a plus forte raison, 'is. une is;sue décisive. Berlin, 22 juillet. — Les rapports concordan transmis par les troupes allemandes signalei des pertes ennemies extraordinairement élevée; ce qui est d'ailleurs pleinement confirmé p; les dires des prisonniers. Berlin, 22^ juillet. — Dans le creux situé Tj-r 1'est de Ploisy, les Allemands ont observé, ut fois de plus, hier 21, des positions tenues pr tr' tes d'infanterie et de cavalerie ennemies, et o: ns immédiatement pris sous leur feu destructei r®- ces cibles bienvenues, d'oü la dispersion d( us rassemblements de l'ennemi, dont la cavaler a même pris la fuite vers l'Ouest. Série d'oxplosions a Charïres l6S •£s Berne, 22 iuillet. — Du «Progrès de Lyons ies Une série d'explosions s'est produite dans 1< (jj dépots de bombes et d'explosifs de 1'arsenal c iL,s Castres. Après la première explosion, 1'ordre fi 'n_ donné d'évacuer la ville. Grace a cette mesur sr_ le chiffre des victimes est minime, bien qu' jr. ne soit pas encore exactement connu. Les d fui gats dans la ville sont trés grands; ils s'étei dent _ sur un périmètre de 10 kilomètres. Ju (je qu'ici, on n'a pu éviter 1'explosion du dépi n_ de poudre du dépot principal. i(s La guarre aérïenns ^ Berlin, 22 juillet. — Le soir du 21 juillet de 3 escadrilles d'aviateurs allemands de chasse et d poursuite engagées uniformément attaquèrent le préparatifs de troupes ennemies a 1'aide de borr bes et de mitrailleuses et occasionnèrent de loui des pertes h l'ennemi. Une fois de plus nou avons pu observer la déroute frisant la panique l'° des rassemblements et colonnes ennemis. en •rs La gysrre sous-marine es Bruxelles, 22 juillet. — Le «Belgischer Ki rier» denne quelques détails intéressants au si f} jet du vapeur américain uLeviathan» qui viei 'te d'ctre coulé par les sous-marins allemands: « L'ancien «Vaterland», dit-il, appartena avec l'«Imperator» et le «Bisrnarck» aux pli es grands navires du monde. Ils constituaient i'o 'J .gueil de la Hamburg-Amerika-Linie qui ava créé dans ces gigantesques palais flottants u record de luxe et d'agrément pour la navig; >e- tion de passagers sur la ligne Hambourg-Nev ur York. Le lancement de chantier et les premici ri- voyages de oes navires avaient donné lieu •es des fêtes particuli/èrement brillantes, honoréf ;e de la présence de 1'Empereur lui-même. Celi qui a navigué une seule fois sur ces titans c qui a pu simplement les contempler dans 1 port de Hambourg, ne saurait oublier 1'impre sion colossale produite par leurs dimensior n- inoules, ni les installations igigantesq'ues de machines se rapportant a la marche, a 1'écla de rage, a ia ventilation, etc., ni les installatior ie des cabines, des salles a manger, des fumoir: des salles de concert, qui témoignent d'une^ cu ture raffinée et développée a 1'extrême, ni h jardins d'hivers aux rossignols vivants, ni l( ' liains de natation, ni tous les autres agrémen^ modelés sur le goüt des Américains, sans y. oi blier l'art et le confort allemands. Aussi l'«In perator» et le jVaterlancl» (le «Bismarckn n'ayai on été achevé que plus tard), furent Vecus e m, triomphe lors de letir arrivée a New-York. Tot lé- les journaux du monde consacrèrent _ a ce mi ds ment de grands articles a ces mcrveilles de . ud -oonsttruction nava/le allemande, de la scienc 'a- d'espace allemande, -et de 1'activi-té industriel allemande. Après que 1'Amérique nous eüt d> iut claré la guerre, le «Vaterland», qui se trouva ui- précisément i 1'ancre devant New-York au d el- but de la guerre, ne put rentrer a son po d'attache et partagea le sort des autres nav ce res allemands de la Hapag, du Norddeutscl ra- Lloyd et d'autres compagnies d'armement, qi to- se trouvaient dans les différents ports améj cains. Ils furent saisis et servirent au cours u >n- térieur de la guerre aux transports de trouix ;et et de matériel. 'Ce colosse vient d'être a son toi tei atteint par la fortune de la guerre. Une me de veille mondiale, un témoignage de la rivali industritelilci pacifique allemande d'avant lts truerre a sombré ainsi au fond des mer« la Berlin, 22 juillet. — Le ^2 iuillet, la presse ne anglaise soumettait ü 1'attention de Hughes le rapport d'un nommé Collins-wood, quartier-maï-tre de la marine, comme qu'oi 1'équipage d'un ne sous-fmarin allemaftid capturé auirtait laissé se is, noyer les marins anglais faits prisonniers. A présent, le secrétaire de I'Amirauté -britannique se voit forcé de porter a la connaissance pu-blique que cette affirmation n'est confirmée par ia- aucun message a I'Amirauté et est dénuée de le- tout fondement. (Voir le « Times » du 13). ar II y avait longtemps que le public anglais se ne demandait d'oü la marine britannique tirait ses ue relations descriptives concernant le prétendu ée sort fatal des équipages de sous-marins alle-:e- mands coulés. Voici un démenti auquel I'Amirauté ne se sera pas décidée sans raison; on sn s'y rend compte, une fois de plus, du_ manque de de conscience a charge même des officiers de io- la marine anglaise quand ils coopèrent S. la pro-ne pagation de ces balivernes. I?" La santé du chanceHer 3U Berlin, 22 juillet. — On mande du quartier-(je général que le chanceliër, qui^ souffrait d'une [c_ légere indisposition, est rétabli_ et a pu re-ix prendre complètement ses fonctions. ir-' Quand nous serons h centl... .. Zurich, 22 juillet. — On télégraphie de Tegu-s® sicalpa que le Honduras a déclaré la guerre & 2~ 1'Allemagne. is Les précautions a Paris. Genève, 22 juillet. — D'après des nouvelles le de Paris, le gouverneur militaire de la place a approuvé l'institution municipale d'une garde 5r bourgeoise destinée a collaborer a la sécurité pu-blique Les moyens de communication, i Paris et dans la banlieue, ont été mis sous. le controle ',e du service militaire des chemins de fer, de mê-}- me que toute la ligne du Nord. Jg Démission ds Lord Lsa n- Londres,. 22 juillet (Reuter). — Lord Lee a id relnoncé a ses fonctions de secrétaire d'Etat re pour la production des vivres après un diffé-s rend avec le ministre de 1'agriculture, dont il u- n'a pas iugé la politique assez radicale pour jr assurer le ravitailleme^t pendant et après la s. guerre. Frankiin RoosewSlt a Londres is Berlin, 22 juillet (Reuter). — Franklin Roose-velt, sous-secrétaire d'Etat du département de Ïp la marine des Etats-Unis, vient d'arrivcr a Lon-ls <lres. CcnstHution du Cabïnet hBlss.n^ais 5e Amsterdam, 22 juillet — Le «Maandag Och- 0- tenblad.» apprend qu'on peut admettre avec cer-s- titude qu'en attendar.t le cccret royal de consti-[s tution du nouveau cabinet de M. de Savornin-is Lohman s'est chargé de formcr celui-ci. Toute-lc fois, la nouvelle n'est pas ronfirmée. m La Haye, 22 juillet. — Le « Korrespondenz-ie bureau » apprend de source autorisée que le Dr :r . Nolens es: toujours chargé de. constituer le cabi- 1- net. Les diverses informations des journaux sont r- dénuées de tout fondement effectif. ly Les provocateurs t!o la g orra en RDurranie c- Bucarest, 22 juillet. — Lj iournal gcuverne-!e mental «Jeschul», paraissant a Tassy, publie des ls révélations établissant que I'ex-ministre Eratia-:s nu et les provocateurs de 1'Ent^nte ont décidé r- de leur propre chef la participUion roumaine a le la guerre, sans tenir compte d'aurune considé-1- ration d'ordre constitutionr.ïl. La déclaration de s guerre a 1'Autriche-Hongrie était rédigóe lor.g-n temps avant le 27 aoüt lr16. Ouclcn-f ior. s Ic piüS taij. ehi. e;.iit aux7' :> a:ns de 1'amb ■ ssa-ït deur roumain a Vienne, avec instrüctions de la ir remettre le 27, a 9 heures du soir. Or, les ré-t, solutions prises au Conseil de la Couronne, le r 27, avaient é é arvêtées deux semaines aupara-vant, de commun accord entre le gouvernement 'i- Bratianu et les provocateurs; c'est donc a eet s- ex-gouvernement qu'incombe la faute; il n'a-a vait nullement le droh d'a.?ir ainsi, car, aux termes de la constitution roumaine, ca n'est ts ni le gouvernement ni le roi qui ont des titres it a poser eet acte, c'est ur.iauement la natipn, i: par 1'entremise de sa députation parlementaire, ir Cette grave atteinte a la constitution^ a fait abou-tir le pavs a la catasirophe que 1'on sait.. II a y a lieu d'attraire solidement en iustice les cou-ie pables et d'exiger d'eux un dédomniagement au 3- pays qu'ils ont énormément préjudicié aux ït points de vue matériel et moral. [r Le congrès s3cia!ist3 a Rome je Berne, 22 juillet. — L'cAvanti» annonce que le préfet de Rome aurait interdit le congrès so-cialiste du 27 au 30 iuillet: que Bombacci, secrétaire du parti, aurait protesté: que cette mesure indigne est attribuable a Orlando et prou-■s ve que, dans les deux groupes de pays belli-ie gérants, les socialistes en 'maiorité et en milt norité ont discuté libremsnt et ouvertement tou-tes les questions connexes avec la guerre, et ii ont catégoriquement pris position. > Au service dis réfugiés italiens. ?" Zurich, 23 juillet. — La Presse télégraphique suisse annonce de Rome que le député Luigi Luzzatti a donné sa démission de commissaire pour les réfugir's italiens. Tout son personnel a également démissionné. s Les élections locales ea Grèoe. 8 L'Agence helléniq^ue annonce d'Athènes qu'un s décret royal" a remis indéfiniment les élections f communales qui, d'après la Constitution, doivent avoir lieu a la mi-juillet. Cette décision a s été inspirée par les circonstances actuelles. Le gra',n saisl en Crèo® par les Francais Berne, 22 iuillet. — L'agence hellénique est informée d'Athènes que le maior qui, en Grèce, ï- commande la mission militaire frangaise, aurait ï- pleins pouvoirs pour retenir toute la produc-it tion de ccréales de Thessalie. ;t Le Thibet se souiève contre la China 's Hambourg, 22 juillet. — De Pékin au «Ti- r» mes» : Le .Thibet se trouve en révolte contre la it Chine. Comme le gouvernement central manque n d'argent, les troupes de frontière n'ont pas _ pu i- s'opposer a la marche en avant dos Thibétains. LES EVENEMENTS EN RUSSiE | La Tsarewitsch serail mort égaiemsnt s Bale, 22 juillet. — Les journaux de Pétrograd n annoncent a la date du 1-3 iuillet qu'il faut ad- u mettre probablement que la mort du Tsarewitsch e se confirme et remonterait déja au début de juillet. s Le choléra è Sïoscou. •S On annonce d'Helsingfors que le clioléra a " éclaté a Moscou, et fait do rapides progrès. Tous . les médecins et infirmiers ont été réquisitionnés j' pour combattre cette épidémie. Des sommes im-" portantes ont été mises k la disposition du ser-;s vice d'hygiène. s Trotzki organise !a Garde Rouge. Moscou, 23 juillet. — Trotzki, instruit par 1'expérience des dernières luttes contre les ré-volutionnaires sociaux, a décidé, en sa qualité n de commissaire pour les affaires miitaires, de 1S réorganiser complètement la Garde Rouge. a L'3 vavages de Kerenski Berne, 13, juillet. — Le «Piccolo» annonce que 'e Kerenski va se rendre tout prochaineme"nt, non • pas a Rome, mais a Washington, oii il cspère i' trouver 1'appui voulu pour ses projets. fl Les luttes intestines en Finlar.de. - 1- Stockholm, 23 juillet. — Le grand état-major finlandais estime comme suit les pertes subies par sa Gar8e blanche : 2320 morts, 5780 bles-sés, 170 disparus. Le chef intérimaire de la ma-1" rine, Ifrenius, a offert sa démission. »s ',r La réorganisation en Finlande. r- Stockholm, 23 juillet. — Le Sénat finlandais :é fait élaborer, en ce moment, un projet d'établis-,a sement d'un canal allant du lac Ladoea golfe de Finlande. ETRANGER ANGLETERRE. — Un évêque irlandais Ci tre le gouvernement anglais. — L' « Ir Times » annonce que Mgr Halliman a proni có a Limerick un discours au cours duque! a dit entre autres : « Aucun kaïser ni tsar n'a jamals fait que ce qui a été fait par le pouvoir despt que du pseudo-démocrate Lloyd George et son gouvernement. Le prétendu complot g mano-irlandais est un mensonge. Un co plot qui existe, c'est celui du gouvernem< anglais contre la seule corporation politiq en Irlande qui puisse donner la liberté h 1' lande. C'est 1& qu'il faut chercher la vérital cause de 1'attitude du gouvernement angla II importait pour le cabinet anglais de ra1 au mouvement sinn-fein ses meilleurs cbe La persévérance et la fidélité finiront malg tout par nous donner la victoire. » FRANCL. — La disettc de tabac c' les dêpu francais. — «La Liberté » se permet cette rem que désobligeante pour les députés, que, tan que presque tous Ic-s fumeurs pestent contre rtisette du tabac ces messieurs, qui recoivent lei cigarettes directement de la Régie, disposeüt plus de tabac qu'avant. Le journal constate effet que la Régie fournissait, avant la gier ;par mois, 3000 kil. de tabac & la questure de Chambre. Actuellement, co chiffra est MOftté 8,000 kil., de sorte que la part de chaque dép' s'ólève 5. 4 kil. et demi, ce qui cArrespond üT qt tre paquets par jour! HOLLANDE. — 7,000 tonnes de charbons i 1'Allemagne. — Le Telegraaf annonce que c mesures ont été prises pour le transport de 7,( tonnes de ebarbon de 1'Allemagne en Holla i: Du 15 au 24 courant, tous les jours environ ' tonnes (70 wagons) seront envoyés ^ Amsterdf et è, Rotterdam, via Emmericb. ■ . - ■ ~ REVUE DE LA PRESSE Lss financcs suisses. — Af n de nous perfnettre juger en toute connaissance de cause !e sert qui no at;cnd après !a guerre au point de vue financier impfits. nous ju-^tons utile de reprodvire un ex!r: de la lettre ru'un lecteur ds ce journal envoie Zurich au « Vaderland » : <( Le Erndsraa-i (CSatr.bre fédérale) a décidi < procéder a 1'amor'issenient de la majeure partie d einprunts de guerre d'une man:è"e .rès rapide. 1 sol 'e serait laissé. en guise d'héritage historiqu aux génfrations futures pour la liberté, la sécuri et le bien-être d^s^uelles la géniration actue'le ti !cs trarrons du feu. Juscu'è présen' personae ne savait au ju«fe ce ci !a Chambre fédérale entend par « .amor'ir d'une m n!ère rapide » et 1'on pouvait, avec quelque pcu ( l onne vc'onté, se n-urrir ce sujet des plus dou i e' des plus riantes iliusions. Hélas! iout a une f'n en ce bas monde, mïme h ïüusions financ'ères. La Chambre fédérale vient ( se prononcer. Fin's. les rêva roz-s' Li généra'.k 'actuelle rayera les trois quar's dïs det,.»s créées d rant !a guerre. A eet effet, elie vient d'arrêter le sy tème des impois de guerre qu'elie se propose d'app! cu er par termes succcssifs c'e trois ann'es iucau'r complet amor' issemeat dc la quo'.e-part impuSable at con emporaln; a;;o'e-part q.:i s'élève a 1 miiliard ei vir :i si la guerre prend -f'n en 1918. Paiini les iwpsscs se rangent totrs ceux qui po sè':en'; ">0,0^0 Crancs d' capitai ou un revenu c 2.500 franc,. Le revenu m'nimüm imposable di pèr^s de fa;n!!!e cornmence a 3,0"0 francs avec ur '.olérince de 300 francs par enfant. L'srnpó est lourdcmer.t progressif : pour les fo tunes supé":eures a. 10,000 frmes, il s'accroit de a 25 p. c.. et pour les revenus supérieurs a 2 50 francs de 1/2 a 20 p. c.; les tantièmes acquittei une taxe süpplémen'a're; le coupon d'action ou d'i bligation de 0.10 a 10 o. c. d'après rimpor'ar.: des dividendes. (La iaxe de 10 p. c. es'~ applica'n a teut intérêt ou dividende supérieur a 65 p. c. € capita! (nem'nal cu co'é en Bou-se?) Le correspo: dant du « Vad-r'an^ » n: spé:ifie p:-s, ce qui est r greita'nle. — Rédact.) En se basant --ur les chiffres dëc'arés pour la pe cept'on des impö.s de guerre, !'amortisscmen* sera assuré en douze ann'es répar'.ies en quatre term' triennaux ». La persnective n'e?1: pas réjouissante et perme & nous Beiges qui aurons après la guerre des cha ges au'reeen- lourdes S por e'. de iuger les foc tices que neus c'evons nous imposer pour pans< nas blessures el équilibrer no; finanres. (J. H.) ECHOS ET NOURVELES ACTIVITÉ.. _ ADMINISTRATIVj Le spectacle de 1'activité humaine est toujoui réconfprtant et constitue souvent une édifiant legon de choses, dont les éducateurs de la jei nesse tirent profit. Dans eet ordre d'idées, c< pendant, il serait peut-être excessif de conduii les, jeunes générations dans certains bureaux ( magasins, créés pour le ravitaillement de la pf pulation. C'est que la fameuse loi du « moindi effort» y est d'une application par trop con plète, du moins c'est ce qui parait résulter d petit tableau qu'il $gt donné vd'y contempler. Prenons par exemple un magasin oü se déb tent les petites miches connues sous le nom d «rations de pain supplémentaires ». Les hei reux déienteurs de la carte spéciale présenter leurs documents au visa d'un premier fonctioi naire, qui applique sur la carte « ad hoe » u cachet de controle. II passé ensuite la carte _ son voisin, deuxième fonctionnaire, dont la mi: sion sociale eonsiste a détacher un « Bon » qu' passé avec gravité k un autre voisin. Ce troisii me fonctionnaire est investi d'une mission in portante. C'est lui cjui percoit le prix du pet pain supplémentaire, dont le cliënt est tenu c lui remettre le prix exact en monnaie, afin c lui éviter la fatigue et les tracas du change. L somme étant per^ue, 1'heureux béneficiaire r-goit son bon, muni duquel il est autorisé Ü con paraitre devant un quatrième et dernier fonctioi naire. Celui-ci tröne gravement auprès du p; nier qui recèle les fameuses miches. Solennelb ment et comme pénétré de son importance, prend de la main droite le petit pain, qu'il di pose lentement devant le cliënt enfin libéré, pei dant que de la main gauche, il dépose dans r tronc düment scellé, le « Bon » visé et paraph> Puis le silence, un instant troublé, reprend ss droits dans ce Temple du Travail, en a-ttendai la visite d'un nouveau cliënt. POUR PROTEGER LA SANTÉ PUBLIQU: Les services d'hygiène des administration: communales du Grand-Bruxelles sont littéral ment sur les dents depuis quelques semaines.I recrudescence des maladies épidémiques et toi spécialement la fameuse grippe dite «espagnole nécessite un surcroit de travail vraiment extrao dinaire. Pour la ville de Bruxelles, il a été procéd pendant le mois de juin, au moyen d'apparei spéciaux k dégagement d'aldéhyde formique g zeuse, pour 130 cas et décès de maladies tran missibles signalés, a 202 désinfections c'ompl tes de locaiix habités. .On a également opéré 2( lavages et nettoyages avec la solution désinfe tante; 130 branchements d'égouts et leurs app reils siphoïdes ont été désinfectés, de même qt 130 paquets de linge souillés. Au surplus, i certain nombre de literies et de hardes de ps de valeur ont été incinérés. Les salles de réunions, théatres, etc., ont é spécialement inspectés sous la direction et f présence de M. Auguste Wilmart, chef de dn sion du service d'hygiène et de salubrité, q veille en personne i 1'exécution des mesur édictées. Les microbes n'en 'mènent oas larere Bruxelles... _T INCIDENT APLANi Nous avons annoncé dernièrement nos lec- sh R T Mr ,TaCque! Diederich, directeur du in. • «atre. des Galeries,. était 1'objet de poursuitp» - rudiciaires pour avoir offensé gravement bon Excellence Mahmoud Khan. ministre de Persp Pis ïesUSsu^ePsre°0nS QUe ^ n'aura )ti- L'honorable diplomate a acceoté er- aqu'ü Tvn' ait6S/ Diederkh et a «tirlla plainte er^ qu il aivait portée contre ce dernier. nt A M*iELnlS'. PresemTAT[0N du phrson-ir- iwestrI. pouce a m• LE bourg- ïIe t;nLUindi 22 e- mFdi 23 iuillet, a 8 h. 45 du maïs. tin, le commissaire de police De Bru a nrésènfé /ir son personnel è M. Cocq, ff. de bourgmestre a rê nal. 3' SaIle du Conseil> botel commu- La tenue, tunique et pantalon de drap était tés ?0ur -s' sa,uf les officiers de police • les '1 Jemporaires étaient coiffés du képi. £ hianrsasvr*»•. IR ïrs C.;eZ LE PERSONNEL DES CHEM'NS de . J DE PER ViCJNAUX en yPlin;ainft - Ieurs collègues des tramways bru- re> ♦ economiques, qui se sont réunis der- la «onTén'iK'lA ?ce St-Géry? P°ur exPoser la 'situa-& améiloraHm Personnel en vue d'obtenir une l é a°n P°,ur la vie chere, les employés re. ceveurs et conducteurs des chemins de fer vici DauU « ilnnTJ ^ tCnir' ^ 22 *uinst> "UK au « Lion Beige », une reunion, a 1'issue de la-le 5 e e.}},a et® decidé d'envoyer h la direction d? fiS Plusbeurs6 Une déléÊration composée de )00 FrnHrfnlo ^P1^6-5 <1™ exposeront a l'adminis-tration la situation penible du personnel dont les • appomtements sont fort peu en rapport avec le^ 00 exigences de la vie actuelle. (A.) LES ENTERREMEMTS EN TRAM• A BRUXELLES - A " ,„sujet' , \ firme A. Dury-Herbots nous crit que ce n est pas son. intransigeance qui a „ Fx °y0q-U^ c-etTf l^aovation; la décifion du Col echevinal de Bruxelles instaurant ce nou-us veau mode de transports funèbres est anténeure et a la demande des prix qui lui a été adïêssée ni n-d'W tar a so!Iicité n'était pas extra- ie oidmairement eleve, puisque le Collcce sur Ia de ^ ré5hevin Pladet, a' acceptó ie <10nS P onereuses d'un autre entrc- es Térh-vfn eHP=q"0i Par +9onséaiient la décision de d®s lnlluaations doit avoir été dictéé £ Par des raisons autres. 'f JEUVRE DE GHARSTE Samed; 27 juillet commencera la fête cliam-petre organisée au profit du com,té St-Tosse-i; ten-Noodois, de 'PCEuvre Nationale des Örphe-a_ -ins de la gfuerre. Cette fête <ie cliarit'é, qui !e aura lieu les 27, 28, 29 iuillet, Ier. 4 et 5 aoüt, :s rai?,sT , s ]a£^ï?s du Café des Etangs Mellaeits, a VVoiuwe-S-t-Pierre, fera courir tout Bruxelles; >s i vJ.aura s attractions, une kermesse auy [e boudms, un palais de la danse, etc. THEATRE DU FiLM .C'est mercredi qu'aura lieu, rue du Bailli, a . IxelleSj la Ire representation de «Morphinoma-nes», avec Victor Sternon dans le róle pathéti-que de 1 intoxiqué. ix MERCUR3ALS DE BRUXELLES du mercredi 17 juillet 1018. — Févcrole», fr. 40J-3- ycsces, 275-200; haricots bLncs, S25-85Ö;, nancots^ bruns, 775-800; haricots mélanges, 725-■c 750; pols verts, blancs ou iaunes, 675-700; po:? I? melangés, 625-650; sarrasin de Campine, 400-125; sarrasin de Luxembourg, 325-350 s. w. le» 100 kilos. j RECOLTE J9i8 ^ Féveroles, fr. 2.25-2.50; farine de féveroles, ,} 3.75-4.00; pois, 3.50-3.75; haricots, 3.50-3.75; >. vesces, 1.50-1.75; ïarine de vesces, 3.25-3.50; 1 sarrasin de Campine. 2.75-3.00 ; sarrasin de Lux-' embourg, 2.25-250; farine de sarrasin. 4.50-5.00; n millet rond, 2.75-3.00 fr. le kilo. Betteraves fourragères, 100 fr. les 1000 kilos ; rutabagas, 100 fr. les 100»3 kilos sur wagon dé-part.J Chronique Théatrale A L'ALCAZAR. — (( Ghass! », pièce bruxel-j. loise en 3 actes d'Ed. Bodart et Jef Orban. —• Voilk une amusante fantaisie bruxelloise émail-lée de mots d'argot marollien. Elle est 1'ceuvre , • des deux auteurs de talent dont la collaboration a déja produit une revue: «Viens faire la File!» qui dépassa la centième, et d'autres morceaux tout aussi goütés. « Chass! » est 1'histoire d'une fillette, compro-mise par son amoureux, expédiée au pensionnat B et gui s'en évade, grace au chasseur Èmile, qui amène tout le troupeau d'écolières dans un... s bar oü tombent finalement le père et la mère de e la jeune dessalée, lesquels, n'ayant rien de l- mieux h faire, consentent au mariage des deux tourtereaux. e La mise en scène est un tour de force. Plus it de 80 personnes évoluent sur ce plateau exigu. i- La musique de Rouzaut est un agréa'ole pot-e pourri d'airs gracieux et qui plaisent toujours. [- L'intcrprétation est vibrante, pleine d'un brio u endiablé. Citons surtout Tef Orban, le chasseur Milleke, excellent a tous égards, et Rittche (Rol-l- mops), qui a fort amélioré sa diction et son e accent guttural monocorde, sans rien perdre de l- son jeu amusant; H. Alberty (Robert) est un Lt jeune premier sémillant et qui a de la voix et de L- 1'acquis, mais doit mieux prononcer ses finales, n Citons encore le bizarre aumónier bien na-^ ture que silhouette J. Gerrebos. Parmi les da-mes, épinglons les noms de Mlles Montalois (la il directrice), Emma Bosman (Tuliette), Dolnay (Francine) et Rousselly (Clara), qui jouent sans accroc. II en est de même de Mme Adler it (Mme Cureghem) et de M. Clément (Freddy). [e Louons enfin les danseuses Mmes Blanche Wyll e et Kubert, qui, malgré la chaleur, se trémous-a sèrent congrument, elles et tout le corps de bal-let. Les costumes sont frais et pimpants et le j._ succès fut aussi considérable que le faisait pré. i. voir 1'exubérance du public populaire qui a dé-ciaement adopté cette scène de folklore bruxel-;- lois. Frabel. [1 SALLE PATR1A. — La soeiété juive>de Brujelies ;- sans distinction d'opinions ou de nationa]iié offt 1- cielle, était venue nombrcuse. luntü soir. dans 1» n salie « Patria », pour applaudir une petite eomédie :• dv« Seh. Asch ; « Le Compatriote ». C'éta't du théü-;s (re juif écrit dans cette langue étonnan'e par sea it nuances sentimentales et les effets de son vocabulaire, t-iré ctn majeure partie de 1'hébreu et du _ moyen-haut-allemand. Cette langue juive propre-ment dite, est du « yiddiseh ». La pièce, inscrite au ; répertoire du Ihéatre de New-York, oomposée d'ail-leurs pour le prolctariat juif des Etats-Un s — tail-a leurs, cordonniers, joumaliers, émigrés de Russie — ït tournait autour d'une de oes nombreuses h'.stoires i), de familie, dont un mariage forme le cent.re. On r- sait 1'mtérêt que le Juif consacre a. la vie d'inté-rieur et quelle considération il accorde a tout ce é, qui touche le foyea1. Is L'ceuvre de Sch. Asch fut intorprétée par les mem-i- bres du cercle dramatique « Amanouth ». Avec beau-s- coup de naturel, ils ont animé tours personnages; è- ils leur ont flonné tout le cormque de leur röle. Mme >2 Neyerzich, MM. Fuchs, Lichtmann et Lazar ont par-c- ticulièrement provoqués les bravos de 1'auditoire, a- La distribution jud.cieuse des róles principaux 8 ie assuré le succès do 1'oeuvre. m Ces mots que la Bible nous a transmis, ces vieillea :u expressions évocatrices que tant de sièeles de soul-frances et de perSécutions entourent d'une almos-té phère seintimentale sans précédente; ont remué le :n public. Cerles, il s'en faut-de beaucoup que le^ i- Juifs de 1'Europe occidentale possèdenl tous au mê-ui me de,gré cette iangue « populaire » — car tel est) es le earactère primordial du « yiddiseh ». Les uns en, è comgrannent plus, les autres moins, mais töus 1% | goüteat profoüdüfflejtL '~'1 Oscar Kiüimnti.n^ pegoyedi 24 JuiSSet 1318. • N° 13S8 Mercredi 24 Juillet 1918. - n° 13 8

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