Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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25 November 1917
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s.n. 1917, 25 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n29p26rt75/
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4™" année, N° 1134 - Ed. ES DIX CENTIMES Oisnanchs 25 Novembre 1317 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les J3UREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant îes abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE : 125,000 par jour Le,Bruxellois JOUJRNAIv QUOTÏDÏEJV iwdepejhd ANT ANNONCES Fails divers et Eclios Laligne.fr. 5 00 Nécrologie . . . 3C0 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières 2.C0 PETITES ANNONCES. • . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Ren£. ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE ; 125,000 par jour LES CD Eï LES Bill DE LA GUERRE ACTUELLE IX. Les aveux de M. Georges Loraru dans le « Ralliement » du 2 août .1914 (Suite et fin.) » L'effroyable cauchemar de cette catastrophe peso sur L'Europe depuis une semaine On négocie, mais en appuyant les dérri arehee diplomatiques par des préparatifs militaires qui amèneront presque fatalement des demandée d'explications, et peut-être la guerre, dont personne me peut même essayer de prévoir lCg horreurs, les ruines et les répercussions. Déjà la révolution semble imminente en Pologne, où l'on a fait sauter L'arsenal de Varsovie et en Maccdoinc où, malgré la neutralité du royaume de Bulgarie, les opprimés Bulgares et Albanais se soulèveront tout naturellement contre., leurs oppi esseurs serbes. La. catastrophe serait tellement effroyable qu'en ne peut se résoudre à croire à l'aberration criminelle de ceux qui la déchaîneiradomt, surtout que quatre des six grandes Puissances, la. France e't l'Allemagne, l'ItaLe et l'Angleterre, sont .résolument ©fc sincèrement attachées à la paix, sa-ns intérêt direct dans le conflit austro-serbe, et feraient la guerre uniquement pour ne pag renier la signature des traiùéa d'alliance dont on voudra bien admettre aujourd'hui les conséquences monstrueuses, si souvent dénoncées ici. L'Angleterre surtout s'attache désespérément a sauver la paix ( ? !) efc rencontre un concours empressé et loyal (!) à Paris et à Borne-, mais une certaine gêne à Berlin où l'on ne veut pas a.voir l'air de contrecarrer l'Autriche, et un mauvais vouloir décourageant à Vienne. L'émgmC est à St-Péfersbourg, où tout dépend d'un homme, faible et borné, probablement tiraillé et ballotté en tout sens par les coteries rivales y ui exploitent tes préjugés de l'autocrate. Tel est le système de gouvernement des hommes au XXe siècle et le sort que noua a fait, à tous l'alliance de la République Française avec l'autocratie russe! Quant aux peuples ils sont sans action. Et partout, devant l'imminence de la catastrophe, ils se serrent autour de leurs gouvernements. Mémo le Home Rule a été ajourné en Angleterre. Pour nous, Belges, il n'y a pas et il ne peut y avoir d'autre question qu© dei tout faire, avec les moyens dont nous dispesons, tels qu'ils sont,pour sauvegarder notre indépendance en observant loyalement notre neutralité et en nous mettant en mesure de la faire respecter par quiconque aurait la tentation d'y porter atteinte. Peut-être au-si parviendrons-nous comme en 1870, à voir l'orage s'écarter, mais déjà la crise économique et la pan que sottement provoquée par une application gtupidie de certains règlements dans les bureaux de prsite, où l'on refuse les billets de 20 fr., prend la proportion d'une catastrophe. Que sera-ce, si la guerre, rue peut être évités entre nos voisins? Il faut, en tout cas, de la part do nous tous, beaucoup do calme, de sang-froid, de ban sens et d'impartialité. I! faudrait même, une fois les tueries commencées, vous méfier des impulsions de nés cœurs, faire taire nos préférences et nos -ympa-. hies, ne pis surtout nous donner l'air (comme le font tnp de pumiuxj d'épouser la querelle et les passions et les préjugés de l'un des belligérants et ne pas risquer de fournir à Vautre de prétexte coni.re nous. Car on nous observera de près, et peut-être pas toujours avec bienveillance. Si l'Angleterre restait new.rs, notre rôle serait facile et le respect de notre neutralité assuré. Mais tout fu-k appréhender qu'elle se jettera dans la mêlée, en vertu des pactes de la Triple Entente, on dit même qu'elle y entr înCra t le JaponI Ce serait donc plus encore que la guerre générale européenne et c'est vraiment à donner le vertige. Et tout c&k SANS MOTIF, SINON L'ENERVE-MENT CAUSE PAR L'AUGMENTATION INCESSANTE DES ARMEMENTS ET DES INTRIGUES RUSSES, QUI ONT AMENE CEUX QUI EN ETAIENT L'OBJET A SE DIRE QUE MIEUX VALAIT EN FINIR TOUT DE SUITE! Commo-si la guerre pouvait finir quelque chose et résolvait une question ! On l'a b'en vu dans les Balkans OU L'ASSASSINAT DE LA BULGARIE PAR SES ALLIES ET LA FUNESTE ET INJUSTE PAIX DE BUCAREST, QUI A EVEILLE LES APPETITS SANS LIMITES DE LA MEGALOMANIE SERBE ET GRECQUE, A ETE AINSI LA CAUSE DIRECTE DU CONFLIT ACTUEL.C'est pour ne pas être intervenue, il y a un-an, EN. FA VEUdl DE LA JUSTICE, que l'Europe est exposée en ce moment à la conflagration où, notre civilisation toui entière, avec nos liber, és, nos espérances de progrès, risque de demeurer engloutie. Car cette guerre, qui serait la plus grandie guerre de tous les temps et la plus effroyab.e, c'est avant tout le retour à la barbarie. La prétention de l'Autriche de venger par la guerre sur la nation serbe le crime de Sora-jevo, au lieu de citer la Serbie officielle au tribunal de l'opinion, c'est la méthode albanaise - de venger sur tout un clan, l'assassinat commis par un homme de ce clan; c'est aussi la survivance des tueries du Dahomey et des sacrifices humains qu'il faut offrir aux mânes d'un chef illustre. Jamais, depuis que le monde existe, un sacrifice comparable n'aurait été offert! Et voied déjà que le flot de barbarie se répand sur notre occident : au moment où je finis ces lignes, arrive la nouvelle die la mort de la première victime qu'aura fait cette guer-Il n'en pouvait pas être de plus illustre, * nfl dont la perte fut plus cruelle à tons amis du progrès. Jaurès a été assasdné par partisan fanatique de la loi de trois ansl cela au moment où il s'employait de toui les forces de sa merveilleuse intelligence conjurer le fléau et secondait les efforts d< espérés qui sont faits pour sauver la pai Le gouvernement français lui-même a rem aussitôt un éclatant hommage au grand 01 teur démocrate, tombé comme Lepelleth sous les coups d'un fanatique empoisonné p les prédications de violence qui sont d'ailJeu toutes naturelles de la part des réactionnt rc-s et des fanatiques de l'alliance russe. L'; sassiruat et la guerre sont d'ailleurs des fc mes pareilles de la violence substituée à la r-' son. Et Jaurès meurt au champ d'honne, pour avoir 'plaidé Ici causé de la raison e't c dro'.t contre ceux qui nous ramèneraient à barbarie. Les Bruxclioissjé'ux.ont été les derniers à a plaudir le grand tribun, qui fut un grar cœur et une lumineuse pensée. Il n'aura c moins pas vu les pires choses que nous devo: nous attendre à voir, car on peut se dema der si, dans le mouvement de répression un verscille que déchaînerait la guerre, la Rép.i bliquo et. la démocratie pourront lui surviv: en France, même en cas d'une victoire, rer portés de compte à demi avec le Tzar et q apparaît comme d'autant plus douteuse qi l'Autriche doit cependant savoir oe qu'el, fait en &c d ntiant l'air de vouloir la guerre tout prix. S'il doit, en être ainsi, on peut dii que Jaurès peut être estimé heureux d'êta mort comme il est mort, et peut-être, ga moi coiiitri buera-telle, si c'est encore potsible, ouvrir les yeux de ses concitoyens sur l'ab me de régression où* la guerre nous condu rait et où nous a déjà conduits l'alliance frar co-russe. » Georges Lorand. ljtgoerré GHNSHapifi CffMSiS ALLEMANDS BERLIN, 24 novembre (midi): Tcéâtre de la guene a l'Ouest. Groupe d'année du ield-marécfcai général piL-ce héritier Eunprechfc de Bavière : Au cours d'une act.on d'artillerie accrue e Flandre, les rafales de feu de la plus grand violence ont alterné avec des coups plus cal mes de destruction entre les voies ferrées me nant de Boesmghe à S\ aden et d'Y près à R ou le/s. Au sud-ouest de Cambrai, les Anglai ont cherché, v/ne fois encore, la, décision. U vif duel d'art.llerie sur te front de Quéant . liant eux préluda à la bataile. Une vigovretts attaque conire Inchy s'esi écroulée devant l ullage. M œuvres fut défendue avec téiuicit dans des combats acharnés, contre un assau ■multiplié. Le choc dirigé conire Bourlon, Foti Mine et La Folie fut part%cu~.èi\ ment palissant L infanterie su vit en rangs profonds une va gue serrée d'automobiles blindées. Leur fore st. brisa au courage héroïque de nos troupes e sous l'action annu'i.Tante de notre artillerie l'ennemi, ne gagnant que lentement du ter ra,n à Bourlon, au pr x de lourds sa.rificcs rencontra la contre-action dans l'attaque d< tioupes réputées. Celles-ci le rejet .rOnt du vil lage e>t de la forêt Bourlon. L'ennemi épuist ses forces en attaques va.nes et réitérées contr le village de Fontaine, chaudement disputé e C'jnï.re la forêt de La Folie. La même troup que le jour précédent, lors de l'assaut du v.l iage, avait fait preuve de son brillant espri d'attaque, s'est comportée hier vaillamment e aussi fermement dans la défense. Devant l seul v,liage de Fontaine, gisent 30 automobile blindées, m ses en pièces par notre tir, don nant une idée de la quantité de forces enne mies engagées. Un Jeu intense u pe,s.sté égcUe ment la nuit en certains secteurs de comba isolés. L'aâ..on de notre artilerie a tenu et échec des attaques nocturnes contre Rumdli et au sud-est de Masnières. Groupa d'ara-é j du piince impérial allemand : En beaucoup d'endroits du front, l'activiti des Français a augmenté d ini.ensité. Aviation: Depuis le 20 novembre, nos adversaires ont perdu en combat aérien et par notre feu de défense, 27 av ons. Le capitaine baron von Richthofen a remporté sa t>2me victoire aérienne, le heutenam baron von Richthojer su 26me et le h. utenant Bongartz, sa 24me. Théâtre de ia guerre à l'Est. Pas d'opérations de quelque envergure. ii"ront en aceaoine. Le feu s'est ranimé entre le lac de Prespa et Monast.r, ainsi que dans la boucle de la Cerna. Théâtre do la guerre italien. A l'ouest de la Breiv.a et entre la Brenta Ci le Piave, des attaques italiennes ont échoué. BERLIN, 23 novembre (Officiel): Sur le front de bataille au sud-ouest de Cam brai, une nouvelle tentative de percée anglai >se a échoué avec les plus lourdes pertes poui l ennemi. A lest, pas d opérai.ons de combat de certaine envergure. En Italie, rien de par-ticu'ier.Sur mer. BERLIN„ 23 novem bre (0fficiel) : Nouveaux succès sous-marins dans la Méditerranée : 8 vapeurs et 2 voiliers. 30,000 tonne{ se composant de plusieurs transports de matériel de guerre destiné au front angla.s, en Palestine, ont été torpillés au sein d'escortes assurées, au cours de leur route vers l'Egypte. Parmi ces navires figuraient le vapeur armé anglais « Villemer » (3,627 tonnes) chargé di munition; le vapeur anglais « Beneli » (3,86t tonnes), chargé de 5,5G0 tonnes de cér 'ales, qu, a été anéanti au cours de sa route vers l'Italie. AUTRICHIEN, VIENNE, 23 novembre (Officiel) : Sur le Piai'e inférieur, la situation n'a pai changé,;. les EHre le Piave et lu Brenta, les combats s m sorii terminés en notre faveur. Et Sur. le plateau des Sept Communes, de frui es tueuses attaques de nos troupes se sont heu? à tées à de nombreuses contrc-aAtdques ennemie 's- prononcés avec un extrême acharnement; e\ x. les ont été repoussées ''n partie par notre fe lu et en partie par des corps à corps. Les Ita a- liens ont laissé plusieurs milliers de prison sr, nier s 'entre nos mains. a.r Théâtre de la guerre à l'Est : RiCn à signa ';e 1er. »- TURCS CONSTANTINOPLE, 23 novembre (Off-'T" ciel) ; lU Front du Sinaï: Après des engagements pré ^ de Gaza et de Bir-Es-Seba, nos troupes ont ré sisté aux attaques de l'ennemi et lui ont in a fUgé des pertes à différentes reprises. En c< moment, nos troupes se trouvent à l'arrièrt P~ du secteur d'Audscha et d'Abu, Ladscha, i peu près sur la ligne Dsedenaninge-Bat Likjc 'u Earjetel-Inab-Safat. Plus au sud, elles son 18 en contact avec les patroulUes ennemies. U r. combat important s'est engagé avant-hier. 1" Le 20 novembre, l'envemi a atuiqué un d( ■u nos groupes sur un large front et a cherché c e déborder nos ailes; d a mis en ligne plus d'une x~ division de cavalerie et plusieurs .brigade; a d'infanterie, appuyées par de l'artillerie &i [C de la cavalerie. L'attaque a échoué sur toute ■f la ligne. Les troupes ennemies qui on'i pris a l'offensive sur notre aile droite ont été habile-ment attaquées en flanc dans la direction de 0 Bet Kja par nos réserves; elles ont été for-cées de reculer. Plusieurs mkrailleuses et des a prisonniers sont restés entre nos mains. Dans d'autres secteurs du front, des attaques ont été L" repoussées et un mouvement tournant dirigé l" contre notre aVe gauche a été enrayé en temps opportun. C0NSTANT1N0PLE, 24 novembre, Communiqué du 23 novembre. F l'ont du Sinaï: Dans la soirée du 21 novembre, l'adversaire parvint à pénétrer dans une partie de nos po- 1 si.ions. Par une contre-attaque, notre position ' fut reprise presque intégralement. L'ennemi eut des pertes considérables. Nous avons capturé cinq mitrailleuses et avons fait des 'prison-n'ers. Sinon, rien d'important. BULGARES SOFIA, 23 novembre. Front de Macédoi-»i ne : Dans plusieurs endroits du front, feu d'ar-3 tillerie assez vif avec inierrupt.ons. A l'ouest de B tolia, notre ar.iUcrie a provoqué l'incendie d'un, dépôt de project.hs de l'ennemi. En-ire le Wardar e>i le lac de D-cnra-n, intense ac-s t.vité des pair quittes. Front de la Dobroudja : •i Près de Tulcea et d Isaccea, Trif feu d'arti ler.e. I FRANÇAIS ' 3 PARIS, 23 novembre (Officiel), 3 h. P. M.: s L'artil'ene est resté active dans les secteurs t de Cemy et de Juvincourt. Dam cette rëg.on, nos feux ont enrayé une a1, raque ennemie sur la gauche des pos tiofis que nous avons conquises le 21. Nos patrouilles opérant vers l'Ailette i ont r tmCné d^s piisonniei-b et infligé des per-t tes à l'ennemi. Au nord-ouest de Reims en Vjh.iviprgne, des coups de main sur nos pet.ts ■postes n ont obtenu aucun résultat. Sur la rive , droite de la Meuse, la lw.ee dartillc'r e s'est 3 maintenue vive au cours de la nuit, pian à s.gna sur te reste du front. 1 PARIS, 23 novembre (officiel/ u h. P.M.: ' Activité des deux artilleries dans la région de Juvincourt et en Ilaw e-Alsace, dans les secteurs de Seppois et de Largitzen. Des ten-^ tatives d'attaques ennemies sur nos pff.its postes vers Berméricourt (nord ouest de Reims) et à l'est de Maisons-de-Champagne, onii été repoussas. Journée calme sur le reste du front. Aviation. — Deux av.ons ennemis ont été-abattus dans la journée du 22; un à la suite d'un combal avec un de nos pilotes, l'autre par •- les tirs de mitrai leuses. Communiqué de l'année d'Orient: Après un bombardement sér.eux de nos positions au sud-ouest cle Doirnn et au norcl-ouest de Monastir, les Bulgares ont prononcé quelques ai.t.iques qui ont été rcpoussécs. De faibles éléments qui avaient pris pied dans nos tranchées en ont été immédiatement rejetés. Un appareil, monté par le heutenam, allemand" von Eschwege, a été abattu. — ITALIEN ROME, 22 novembre (Officiel): Hier, l'ennemi a déchaîné plusieurs attaques entre la Brenta et le Piave. Près du barrage de San Marino, il a été repoussé à la " baïonnette de façon sanglante et a laissé des 2>risonniers et des mitrailleuses entre nos mains. A proximité du monte Portica, il a renouvelé ses va.nes attaques à trois reprises-Nôtre feu a nettement enrayé l'atiaque de l'ennemi près du monte Fencra; à cet endroit, les Austro-Allemand s ont réussi à atteindre quelques éléments de notre ligne la plus avancée du monte Fontana-Stcca. Au commencement de la nuit dernière, sur ' le haut plateau d'Asiago, d'importantes troupes ennemies ont violemment ab.aqué nos positions près de Casina et de Meletta d'Avanti; elles ont été rejetées par une contre-aKtaqufi dans leurs tranchées de départ, ANGLAIS LONDRES, 22 novembre. (Officiel) : Hier soir nos troupes ont progrès, ^ asii nord de Cantaing, y ont aivaque la localité l' ou-taine-Nol.re-Bame et l'ont enlevée en capturant un certain nombre de prisonniers. Sur le champ de bataille méiidionad nous avons passé la journée en renforçant et en organisant le vaste terrain sur lequel nos agapes se sont avancées pendant les deux derniers jours. Ce travail a été accompli avec succès, exception faite pour Fontaine-Notre-Dame, que l'ennemi a reconquis par contre-attaque. Les installations de transport sh sont très distinguées apr la rapidité avec laquelle la disposition clos rassemblements de trou-• lies a été effectuée. Dernières Dépêches s La lutte autour de Cambrai. Berlin, 24 nov. — Voici quelques déta; i compilémeni-aires et inédits aux la lutte autc de Cambrai, où les Anglais ne réussirent p à réaliser la. percée projetée par eux, malg la mise en ligne d'innombrables troupes fr« ches et la coopération de plusieurs centaiin de « tanks ». Le troisième jour de la batail fut un succès complet pour les troupes a.ll mandes. L'ennemi essaya, h 22 novembre, au si bien, au nord qu'au sud, d'élargir son ga<i s diu premier jour, dans la direction de Cambra A partir de 1 heure de l'après-midi, il dirige sur le village de Mœuvres et, sur les positioi > avoisiinnantci a l'ouest-, de violentes attaqu' ; réputées, qui s'écroulèrent poui- la plupart soi i i notre feu, ou furent rupoussées par des contr» ; ! attaques. Le viilage de Mœuvres resta en n< i I tro pouvoir. L'attaque principal© amena l'er ncmi au sud-est de la forêt de Bourlon, clc deux côtés du viilage de Fontaine. Les att£ : qufis en masse de l'ennemi s'écroulèrent, ici ; avec des pertes extrêmement élevées. Aprè une lutte acharnée, les troupes allemande donnèrent l'assaut du village de Fontaine, qu les Anglais avaient réussi à occuper 'a veill< au prix des plus lourds sacrifices. Plus au su également, notre vaillante infanterie gagn également du terrain et évacua totalement l'en ncmi de la forêt de La Folie,' qui était rempli de cadavres anglais. Au sud du champ da ba taille principal, l'ennemi attaqua avec de forces importantes, dans la direction de Runnl ly et de Banteux. Là, les efforts des Anglai échouèrent sans except.on ; de même une atta que partielle au sud de Vendihuille. Les per tes de l'ennemi, pendan t les trois jours de ba taille, ont été extrêmement élevées. La nou velle ofensive des Anglais contre Cambrai eon stitue une preuve que le haut commandomen anglais est pet.t à petit arrivé à la persuasioi que le front de Flandre est. tellement fort qu'. n0 peut être enta.mé et qu'il lui est impossible d'y atteindre le but déoisif, c'est-à-dm la base d^s sous-mar.ns allemands. Elle constitue en même temps un aveu de la défait-; lourde et continue que l'armée anglais^, plut forte numériquement et matériellement, a subie depuis quatre mois, au cours des grande: luttes, malgré la mise en ligne de plus d'un inill on et demi d'hommes e't au prix des plus grands sacrifices. Afin de pallier l'effet de cet défaites continues, la presse anglaise fait une réclame démesuré au succès local obtenu d! ns la région de Cambrai, qui do.t en même temps faire passer au second plan les succès réellement importants remportée par les puissances centrales en Italie, -LA GiTi^iiE EH EAUTE-ITALIïï. Berlin, 23 ncv. — E iitax? la Brenta et le Piave, les combats, tournant à notre avantage, suivent Lur cours. Au dire de prisonnier®, leg Italiens ont renforcé, sur les rives du Piave, leur artillerie a.u moyen de batteries françaises qui boi ba.rd nt violemment -toutes îes localités coeupées, sans considération aucune pour les châteaux et les églises. De florissants villages itatens sont voués à la destruction et des trésors artistiques in.s.imables siont anéantis. Cologne, 24 nov. — D'après la Gazette de Co ogne, quelques journaux romains manifestent une Vive inquiétude au sujet de La ha^ailie qu. se déroule dans les mcnta.gncs entre la Brenta et le Piave, estimant que son issue influera de façon décisive sur l'histoire de ï'Ita. •lief Le crr.-.que mil.taire du Cor/iere deila Sera, de Milan, écrit : « Les troupes de la IVe armée sont soumises à une rude épreuve. La difense doit être d'autant, plus tenace que les posa-ions sont plus vu nérables. Il ne faut pas compter sur une interruption cle la bataille. La pertc d'une seule position peut avoir sa ré-p'rcussion sur tout le front. Peur retenir l'en-n.-mi aux pieds de ces montagnes et de ces coll.nés, il faut avant tout de nouveaux renforts. » Vienne, 24 nov. — On mandie du quartier général de la presse, le 23 : « Les tentatives dt l'ennemi d'entamer les positions du maréchal Conrad aboutirent à la capture de 2,000 Italons, sur 1® Monte Meletta. La. toque fut continuée avec succès. Dana la boucle de la Brenfia et suir le dossier du Monte Pal Iono et du Monte Tomba, les entreprises des Centraux se développent normalement. U n'y a pas de changement sur le front du Piave. Berne, 24 nov. — Le gouvernement italien a ordonné le retrait de tous les prisonniers de guerre d'es travaux agricoles. A leur place on emp oiora des réfugiés des provinces envahies. Le haut, commandement a édicté les peines les p.'us sévères centre tous ceux qui donneront es.le, ne fût-ce qu'une seule nuit, à un solda non muni dune permission. La Gazetta de P polo adresse un appel enflammé aux députés dans l'heure de détresse agtuelle, afin qu'i's mettent de côté k8 questions personnelles et matérielles, pour consacrer bous leurs efforts au relèvement du moral populaire. Le journal s'élève vivement contre les propriétaires d'immeubles et les loueurs de chambres, qui refusent die donner asile aux réfugiés. ia sa-n _e du i-oi t'0flt>.an.tiTi. Zurich, 24 nov. — La clinique du profess^ui Bauerbruch annonce que l'état de santé du roj Constantin de Grèce eut des plus satisfaisant. Après une convalescence que rien n'est venu entraver, la guérison est oornpJète et le souverain pourra quitter la clinique dans quelques jours. LA SITUATION EN RUSSIE. Mouraviejï centre K al ©cime. Berne, 23 novembre. — Du « Temps » : Le général Mouravieff, commandant des troupes de Pétrograd, a démissionné. Il organisera probablement un corps spécial pour marcher contre Kaledine. Navires russes saisis par les Anglais. Cologne, 24 novembre. — I>e Copenhague a la « Gaaette de Cologne » : Le gouvernement a saisi tous les vapeurs russes se trouvant dans le port, ainsi qu'un certain nombre d? vapeurs, circulant entre l'Angleterre et Arto haiigel. En outre le croiseur russe « Askold »t qui se trouvait dans la Méditerranée ,a été placé sous commandement lusse. j3 Ouchonine réfléchit. Berlin, 2-1 novembre. — De la « Neue Freif -U" Presse » : Le général Duchonine, généralissime :'s russe, cédant aux injonctions pressantes du ré gouvernement de Pétrograd, a- adresse une offre formelle_ ^'armistice aux commandants des armées alliées et ennemies. je Les sinistres sur mer. Rotterdam, 23 nov. — Du « Maasbode' » i s_ Le vapeur « Anning », jaugeant brufc 1,875 n tonnes, s'est échoué à l'état d'épave; un canot j automobile, jaugeant brut 36 tannes, s'eist a perdu; le voilier* « Quickstep », Le voilier an-le glaig « Gaven Wood » jaugeant brut 138 ton->g nés et Le remorqueur a vapeur « Vasco d» ls G a ma », jaugeant brut 107 tonnes, ont aom-bré. L'épave du voilier « SoariniEch » e'egiti échouée; le voilier français « Charles Martel t a sombré; le vapeur anglais « St-LaurCnt », s jaugeant brut 349 tonnes, a sombré; le voilier « Brazes », jaugeant brut 226 tonnes, e'esfc ; échoué et est perdu; le vapeur anglais « Ne-g rong », jaugeant brut 219 tonnes, a sombré; g 1^ vapeur angla.'s « New-Meadows » a brûlé; le vapeur américain « Risnig » s'est échoué à , l'état d'épave; Le vapeur anglaiis « War Cap-| tain », jaugeant brut 2,000 tonnes, s'est) ;i échoué et est perdu ainsi que sa cargaison. Les vapeurs anglais « Ayle-varno », jaugeant brut 908 tonnes, et « Themee-1 », jaugeant brut 403 _ tonnes, ainsi que le vapeur grec « Irixos », jaugeant brut 3,501 tonnes, sont devenais la-proie des flammes. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente ") Démobilisation en Russie Londres, 23 nov. — Le « Central News » annonce : D'après un télégramme radiographi-que de Russie, les ministres de 1a nation ont pris la résolution de diminuer les effectifs de l'armée. Us ont ordonné la démobilisation immédiate de la classe 1898. Premier» fîssuse dans le Cabinet Clemenceau Paris, 23 nov. (Havas). — Le ministre du blocfus Jonnart a demandé sa démission poitr raieon de santé. Ci<1m"nceau a offert ce portefeuille au député Lebrun qui a accepté. La tentative de psreee anglaise ve- cambrai. La Haye, 23 nov. — Le correspondant militaire du « Daily Telegraph », attaché au grand quartier général anglais, télégraphie à son journal : « Très peu de temps après la marche progressive des stucès des Puissance® centrale! en Italie, les hauts commandement français et Sanglais se sont déedés à créer un contre-poids sur le front à l'ouest. C'est avant tout le maréchal Ha-ig qui insista sur cette nécessité. Dès les premiers jours de l'offensive contre ''Italie, les préparatifs de notre offensive à l'ouest étaient fa te dans le plus grand silence et da: s le plus grand secret. On peut dire que, d puis la bataille de la Somme, il n'y eut jamais autant de troupes tenues piêtes pour une action. Le coup principal était dirigé contre Cambrai; environ deux divisions, appuyées de très fortes réserves furent lancé-s dans cette direction. Quelques chose comme cent « tanks » avaient pris position de combat et renforçaient les troupes d'assaut. Il semble que l'adversaire ait été surpris du tout au tout par nous. U ré s-sit cependant a amener très rapidement sur îes lieux de fortes réserves. Cambrai n'est pas tombée entre nos mains. Mais nos positions ne sent plus situées qu'à sept kilomètres d 1 ctte ville, ce qui fait que la pression exercée par iiot.ro art llerie sur les positions ennemi..s peut êiie considérablement renforcée. Mais l'ennemi ausc-i tient nos nouvelles pesitions sois un feu qui augmente sans d soontin.uer d intensité. » Le front italien menacé. Bàle, 23 nov. — D 's informations italiennes disent que, depuis quelques jours, les combat^ d'artillerie ont pris également au front situé dans les environs imméd ats du Lac de Garde, l'est, une très grande violence, tandis qu'au front montagneux à l'ouest ds l'Adige, il règne encore une tranquillité relative. Les journaux italiens font ressortir que des combats pourront b «'ntôt se développer dans les montagnes au-dessus du Lac de Garde et qu'en prévision de cela, le généralissime italien a considérablement renforcé cette partie 'à du front. Le collaborateur militaire du « Corner,1 délia Sera » écr t : « La bataille décisi ve dans les montagnes du Tyrol méridional et sur le Piave est imminente; si 'es troupes des Puissances centrales réussissent à battre en brèche la po-s.tion de Brento et celle du Piave, les conséquences qui en résulteront pour le front ita lien sont incalculables. » Bâ e, 23 nov. — Comme l'annonce l'agence « Radio », dans un télégramme de Rome, Ca-nepa a été chargé par les Commissions de la Chambre de demander au gouvernement d'ouvrir une enquête sur la défaite à l'Isonzo. B rlin, 23 nov. — L"'s journaux français sa font l'écho de certaines divergences d'opinion qui auraient surgi entre les gouvernements français et anglais au suj t de la situation en Italie. Les troupes britann.ques opérant dans la Haute-Italie ne seraient pas placées sous le haut commandement du général Faizôlle, mais bien sous celui de généraux anglais.L'extension de la- zone dangereuse par l'Allemagne. L'officieux Bureau de Correspondances d® La Llaye écrit que, dans le cas où la nouvelle de la modification de la zôna barrée se confirmerait, la situation qui en découlerait pour la Hollande serait la suivante : « La navigation par le nord serait favorisée, tandis que celle vers l'Angleterre deviendrait plus difficile. La flotte de pêche hollandaise disposerai d'une base plus étendue pour pêcher.

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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