DEUXIEME AfflEE. — N° 226. TIRAGE JUSTIFIE 58,000 EXEMPLAIRES CINQ CENTIMES — - I _ EDITION B. VENDREDI 14 MÀIJJU&* LE BRUXELLOIS JLBOWriVKBaElK'Xa g | u«( 12 frtassc — 6 mois, 7 francs» — S ajoi&t 4 k&iun&. 1 mokt 8 êtsuaesio 'S^' o O-ST'^SSui. q[UO fcLCLk&Xk, i ~r» tri tf-i -fc. RÊBÀÇTIION,, ÂORfiINHSÎSÂTSQ6lD PUBÙ6ITË <&feB ï^is.® S€E«s*k2rïi SbUSktaM), 4ë>, Si*=T&aiï®ÏJi.«fc,^ ^ï^r^ssi^tsaasîssi g & aria-Divers, lis ligne 2 francs. Nécrologie, laËgae S fôcssa Petite* annonces, h ligne Ëtë ssataes .3L>a Oluco Iqcae ôl^-s ^Ltoiau® Lettre ouverte à M. Lemonnier Une délégation d'ouvriers et d'employés ài service de la Ville de Bruxelles prie Le Bruxellois, à la voix duquel votre haute personnalité n( reste nas sourde, — comme l'a prouvé l'avçntur( récente des nominations ratées (grâce à lui) de c,e quatuor de cliefs de division et directeurs à titre si personnel — de vous demander de démenti] 1 invraisemblable pasquinade dans laquelle vo; bureaux omnipents s'apprêteraient à vous faire jouer, à votre insu, le public aiine à le croire, ur rôle qui cadre mal avec votre haute sollicitude si connue pour les humbles employés et ouvriers et aussi avec votre souci archiprouvé d'économise! les deniers publics, dont vous êtes, avec vos collègues, comptable devant les contribuables, vos électeurs. Voici ce dont il s'agit et dont toute la maison de verre mat communal s'occupe à l'heure actuelle. La caisse communale, nul ne l'ignore, pas même vous, loge, depuis belle lurette, le diable dans son escarcelle vidée, la pauvre, par les taxes de guerre, les contributions forcées et les subsides aux œuvres multiples d'assistance et d'alimentation populaire, sans parler des frais et dépenses qu'entraînent les services normaux et le payement de l'innombrable personnel de la Ville, surtout les traitements des grosses légumes, soldés jusqu'ici intégralement comme chacun sait. Or ne voilà-t-il pas, M. le Bourgmestre intérimaire, que les employés du Service de l'uiectri-3ité^— pour ne citer que ceux-là — s'indignent véhémentement contre vous, qu'ils rendent, bien \ tort évidemment, responsable du déni de justice qui se mijote, affirment-ils, à leur détriment. iiës, de rentrer dans vos buïcJ'ax cl / a ci eux lous jure même avoir vu ce document oiiiciel, la iste détaillée des gratifications annuelles qui vont itre allouées — tout comme si la guerre et la mi-ère publique n'existaient pas — aux gros bon-iets exclusivement de l'administration des divers ;ervices publics communaux. Dans la Section de 'électricité, par exemple, tel ingénieur et directeur à vie et qui touche 12,000 francs de traite-nent par an, se verra, au lieu de la mise a la •etraite ou à la pension auxquelles ses 74 ans le îeraient plutôt s'attendre, affligé d'une petite gratification supplémentaire de 2,000 frrjics. Tel ultra ingénieur recevra 1,600 francs, une îvidemment pour lui, et ainsi de suite, nous vous ferons grâce du restant de la liste officielle qui ittend votre signature. M. le Bourgmestre intérimaire, le bon public Druxellois, dont les contributions alimentent ce ;onneau des Danaïdes qu est la caisse communale, se refuse absolument à admettre que vous soyez iu courant d'un pareil scandale. Aussi vos ouvriers de l'électricité et avec eux tous vos fidèles électeurs et tous vos admirateurs qui, jusqu'ici, ant eu foi dans votre étoile et attendent toujours le vous les actes décisifs qui feraient ud r>eu tnoins regretter notre cher Max, — un « homme », celui-là, M. Lemonnier, — vous supplient-ils à o-enoux de vous souvenir que le personnel et particulièrement les petit employés de la ville de Bruxelles, qui avaient droit, à 50 malheureux francs de gratification annuelle, se sont vu refuser cette allocation sous prétexte que cette année, ajinée de deuil patriotique — il fallait faire des économies urgentes. Ces pauvres diables ne gagnent guère 12,000 francs de traitement, vous ne l'ignorez point. Aussi leur colère est grande à la pensée que 1 ou vous fera apposer votre visa de payement au bas de la liste des privilégiés susdits rendant qu'eux continueront à attendre sous l'orme des temps meilleurs. M. le Bourgmestre intérimaire, vous ne vou-drez assurément pas que vos aiuis envieux et jaloux de la cliance qui vous échut cl ' ceindre l'écharpe de M. Max, continuent lijpocrii uientà colporter sous le manteau cette calomnie que, pour vous venger de n'avoir pu faire passer cuiameuic muscade les nominations des quatre .au;.inintistes si heureusement Temisés devant le toile '1 indignation publique, vous avez juré d'avoir v .<r* n-ranclie en allongeant des pourboires uus • nrin-ciers à d'émiuents ronds-de-cuir bien rentes et qui n'ont nul besoin de cette aumône royale noui payer leurs havanes, pendant que des petits employés de la Tille se voient frustrer de 50 malheureux francs qui les aideraient à acheier un pet de pain et de beurre à leurs enfants. M. le Bourgmestre intérimaire, Bruxelles m tout le royaume ont les yeux fixés sur vous. Votre plume doit vous tomber des mains devant le sc-an dale rîuguel des méchants, qui rêvent de ternii la gloire îJe votre proconsulat, méditent de vou: associer à vdfce insu. Vous leur répondrez qui lorsqu'une canitaSfi doit extraire des millions di la poche des infortunés contribuables aux abois, vous ne pouvez vous, son digne bourgmestre inté-: rimaire, approuver un gaspillage aussi éhonté des : deniers publics : alors que les pauvres petits em-: ployés et ouvriers de la ville, si mal payés, rognent sur leur salaire pour secourir leurs frères sans emploi, vous refusez d'être le complice des sangsues sans patriotisme, qui ne rougiraient pas de tendre la main et de palper des billets de mille de gratification dont ils n'ont nul besoin, pendant que tant de braves gens, qui valent au moins autant 'que ces prébendiers, sont astreints à crever patriotiquement de faim ou à peu près. Voilà des vérités que votre honnêteté foncière fera crier à ces égoïstes sans cœur dont on aurait dû réduire les traitements de 50 p. c. et voilà pourquoi ce jour-là nous le marquerons d'un caillou blanc, car, cette fois, vous aurez mérité les plus vifs éloges et nous serons les premiers à vous applaudir. Au Gouvernement provincial Même guitare Voici que les employées du Gouvernement provincial nous écrivent à leur tour que les gratifications sont supprimées pour une foule de membres du petit personnel, que les huissiers et quelques autres unités inférieures ont vu réduire de 50 francs à fr. 7.50 leur pourboire annuel, alors que les gros fonctionnaires toucheront leurs gratifications pleines et entières. N'est-ce pas, franchement, se moquer de la misère publique? J[. le Gouverneur Béco, dont tous regrettent le départ, n'auç^i* - *"» frdéré pareil, gaspillage.., lieux administratifs? Personne parmi les soi-disant mandataires publics qui se roulent les pouces dans leur inaction.n'élèvera-t-il la voix pour signaler cet abus et contribuer à y mettre fin? Parmi ces abus qui se produisent à l'Administration provinciale du Brabant, le cas de certain chef- de bureau est le plus intéressant. Il peut servir de prototype et de modèle du genre. Voici ce que touche ce fonctionnaire : Traitement . fr. 4,BOO Indemnité annuelle de la Province (supplément traitement) 1,500 Traduction flamande du Mémorial administratif 1,000 Indemnité comme traducteur 300 Indemnité pour traductions de documents émanant du Conseil provincial 150 id. comme chef des nettoveuses 50 id. à chaque session ordinaire du Conseil 50 id. pour le collationnement de la liste des membres des tribunaux de commerce; ce travail est effectué par des sous-ordres .... 30 X... id. même travail, également effectué par des sous-ordres pour la liste des jurés .... 35 Gratification de Nouvel An . 100 Ces sommes constituent deis gratifications pour lesquelles ce chef de bureau ne fait absolument lien. Tout cela fait un total de plus de 8,000 francs. A remarquer que ce chef de bureau qui a été retenu plusieurs mois chez lui en province par suite des événements n'en a pas moins touché et son traitement et toutes ses plantureuses indemnités.Ce monsieur également a refusé — c'est le seul dans toute Vadministration provinciale du Bra-hant — d'abandonner quoi que ce soit de son trai-; tement au profit du Comité d'Alimentation, alors que le plus humble employé, voire même les huissiers, abandonnent environ 5 p. c. de leurs modestes appointements. Le petit personnel, disions-nous plus haut, a complètement été oublié dans la répartition des gratifications annuelles ordinaires, si ce n'est tou-L'fuis celle pour le service du conseil provincia' (15 francs les années antérieures) qui a été rédui-* e à fr. 7.50! Les gros bonnet ont, répétons le bien haut touché, eux, leurs gratifications entières. E mile : MM. B... et N... ont touché chacun ancs pour avoir effectué la terrible besogne >s corrections d'épreuves d'imprimerie destinées onsoil provincial! Or. ces imprimés n'ont nas très volir iineux oour la session de 1914, car celle-ci n'a pas eu lieu. j La Députation permanente ne peut être mise en cause, ce n'est nas elle qui favorise ces abus, nin de là. Sa bonne volonté est manifeste. En effet, elle a liquidé certaines sommes au profit du personnel entier, bien avant leur échéance. C'est M. Lebureau qui est cause de cette situa-iion. La tyrannie des bureaux est omnipotente à administration provinciale. Les bureaux régnent en souverain maître et leur puissance néfaste entrave l'action de ceux qui sont réellement animés du désir de bien faire. Qui donc nettoiera ces écuries d'Augias? MARC PB SALM. LA GUERRE officiels ANGLAIS A gauche de la Vistule nous avons repoussé une après un changement de riv-e au Dnj ester, sur le LnnJvee 7 7 rmnn t „ ' .„7 7? 7 attaque près de Vembouchure de laNida. front de Chabrukulti jusqu'à Vembouchure de la cp snv? la'rfnte fin 70 • T'p • ienc i annon En Galicie orientale un combat fut livré yen- Stirpa. De nombreux prisonniers, un canon et iourd'hui de naine* nitn "nem\ a ?n ieV1LS au ) dant le 8 et le 9 sur le front de Welevol-Nowota- plusieurs mitrailleuses restèrent entre nos mains. llZV 'rV t'Tv q:n SCOi' tre7les llff^san- ■■ nec. Après des combats acharnés l'ennemi a réus- Tl , 7 Ar T) , glaises a l Est d 1 près. Il a subi des pertes gra- ! d a passer le fleuve de Wisloka, à son cours su- T¥fTe d° * 9™Ze ?" 7 j' , ves. , . 7 ? ' • j 7- t-. 7 combats au delà du 1 schorok. dans la direction peneur, dans la région de Krasno. Dans les com- , , . , , d'infanterie et auelaues escar- RUSSES bats de la semaine dernière nous avons fait vlu- , ' * a infanterie et quelques escar •77 . 7 77 7 , . mouches sans importance. t>>. j i-t „ sieurs milliers de prisonniers allemands et autri- . 1 _ 7 m 7 7 2 rétrogradé, 11 mai. — Communiqué du 10 ■ chiens. c°ws central du 1 schorok nos troupes ont mai: Dans la région de Scliaulen notre attaque ] Dans la région du défilé d'Uszok l'ennemi a °ccuPé la région d'Artwin et Tewas. A Olti nous du J mai a été poursuivie. Une division de cava- réalisé une attaque sans succès. Au cours du S avons Pourchassé les Turcs de leurs positions et lerie qui avait réussi à encercler nos troupes qui mai des colonnes ennemies ont attaqué les chai- \e,s avons refoulé dans la direction Sud-Ouest. Les avançaient ans la direction de Keidanir et de nés de montagne de JavorniTc, situées au cours urcs. 0J^ a^an onné un nombre de tentes et JJeisagola, fut attaquee non loin de la station de supérieur de la Lomnitscha Le même jour l'en- cluan^tes de matériel. La caisse d un régiment, leymi par notre cavalerie, qui a refoulé l'ennemi nemi a obligé une division, après un combat tomba également entre nos mains. au coms e la nuit du 9 d environ 10 kilomètres. acharné non loin du village de Salevlci, à se reti- A Taparitz, les Turcs furent refoulés au Sud tir a 7 ive gauche du S'jemen >et sur le front rer sur la rive gauche de la Salevki. du défilé. Nous avons occupé les villages situés au u arew, ca me complet. Le 9 mai notre avant-garde a pris l'offensive Sud du défilé de Taparitz. *Wfml'T.mn r T.-T- -n «ni» r !.. ». Lisez en TROÏSÏÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. LA GUERRE - - - - Lïti Suuf'u£f ' * Amsterdam, 11 mai. —fhe Handelsblad annonce : Le Gouvernement aljemand a avisé le Gouvernement hollandais qu'rl a acquis la conviction en comparant les rapports des sous-marins, que le Katwyk a été coulé par un sous-marin allemand. Le commandant du sous-marin croyait avoir devant lui un navire ennemi. Le Katwyk n'avait pas encore, à la tombée du jour, éclairé les signes distinctifs habituels des navires neutres, de manière qu'ils ne purent être distingués du côté où le navire fut touché. Le Gouvernement allemand a exprimé ses regrets les plus sincères au sujet de l'incident, oui était tout à fait involontaire et s'est déclaré prêt à indemniser les dégâts causés. Londres, 11 mai. — Le vapeur de nêche Ben-ni.ngton a été coulé vendredi près de la baie Cru-den par un feu d'artillerie. L'équipage a été sauvé.Londres, 11 mai. — D'après une nouvelle de Reuter, le vapeur Queen Elisabeth, de Westhart-lepool, a été coulé samedi i>ar un torpilleur allemand à hauteur de Blvth. L'équipage a été sauvé. Londres. 10 mai. (Reutei ) — On annonce de Grimsby : Le vapeur de pêche Beilenic a heurté une mine et a santé dimajehe dans la mer du Mord. Deux hommes de l'éfiiipâge ont été tués; le reste a débarqué à Griminv. LA GUERRE A1RIENNE Londres, 10 mai. (Reutei) — Deux Zeppelins ont paru ce matin, à 2 h. il, au dessus de Sout-liencl et Westcliffe et jetèreit 30 bombes en tout. Quelques bombes à feu occéionnèrent un certain nombre d'incendies. Deux jfersonnes ont été tuées et plusieurs autres blesséG. Une bombe a été jetée sur l'usine à gaz, liais manqua le but. On a aperçu un Zeppelii, le matin tôt, à s'rande hauteur, dans le visinage de Romfers, éloigné de Londres de 12 miles. Il paraissait venir de Southend ou de Frflest. Le dirigeable vira près de Romfers et reîurna à Chelmsford. Du dirigeable a été vu églement le matin au dessus de Crevesend. Les fois ouvrirent le feu et le chassèrent. Londres, 11 mai. (Reuter! — Les dégâts causés par l'attaque aérienne sr Southend sont évalués à £ 6,000. FRANCE. — Retour :u général d'Amade Paris, 11 mai. — Le Pet Parisien annonce : Ge général d'Amade, commadant du corps d'expédition français, retourner bientôt en France. Le Gouvernement le chargid'une mission. Son successeur est le général Gouind qui a acquis une grande réputation lors des >érations au Maroc. ANGLETERRE. — La pte du « Lusitania » Rotterdam, 11 mai. — Ojannonce de Londres au Nieuwe Rotterdamsche durant : Il est établi maintenant que presque 1,10 passagers du Lusitania ont péri. Toutes lesiouvelles sont d'accord pour dire que les passa.rs, après la première peur, ont conservé le plusrand sang-froid. Le ÏAuHavin ne naviguait plus pleine vapeur, mais ne filait que de 16 à 18 nce\ï. Ceci et la circon stance que le navire n'avait pas d'escorte, seront examinés lors de l'enquête que dirigera Lord Merssy. D'après d'autres nouvelles le navire na-: viguait en zig-zag avant le torpillage, de manière ' que le bruit courut sur le navire qu'un sous-marin j avait été aperçu. Les officiers le contestent toute-; fois énergiquement. La descente des canots se fit j avec de grandes difficultés, attendu que le navire ; continua à naviguer après le torpillage, parce qu'un tuyau à vapeur principal était détruit et que le navire ne put donc être arrêté. Un Améri-j cain raconte que l'équipage refusa d'obéir à l'or-| dre du capitaine de descendre les canots et qne hommes durent être menacés du revolver pour * " - i V), i personnes. ANGLETERRE. X- Un démenti officiel Londres, 11 mai. — L'Amirauté publie : La nouvelle que le Lusitania était armé, est inexacte. ANGLETERRE. — Le combat entre un dirigeable et un sous-marin ; ^Un communiqué de la légation anglaise dit : ■ L'information répandue récemment de source allemande, selon laquelle un sous-marin anglais aurait été coulé, au cours d'une rencontre avec un , dirigeable est inexacte. Au contraire, le sous-ma-1 rin est revenu maintenant indemne et il rapporte qu'il a endommagé le dirigeable à coups de canon. Une dépêche Wolff remarque à ce sujet : Le .• combat du 4 mai entre un dirigeable allemand efc plusieurs sous-marins anglais a été établi indiscu-I tablement. La communication de l'Amirauté aii-glaise ne parle que d'un sous-marin revenu indemne et constate ainsi d'une façon plaisante le . communiqué officiel allemand. Le dirigeable n'a nullement été endommagé. ANGLETERRE. — Ruses ' guwrre Berlin, 11 mai. — D'après une nouvelle de ! source autorisée il est établi, sans contestation possible que le vapeur-transport anglais Norrian, sur sa route de Liverpool .'. Saint-Nazarre, a navigué sous pavillon danois du 13 au .15 fé-^ier. Ce n'est qu'à son arrivée à Saint-Nazaire q>ae le na vire a hissé le pavillon anglais. ITALIE. — Son attitude Rome, 10 mai. — D'après des journaux, Gio-litti a rendu visite 1 après-midi a Sal»*mdra, avec lequel il eut un entretien de plus d'uïie heure. La Tribuna annonce qu'un Conseil des ministres aura lieu demain matin. Comme l'ap|*n'end le même ; journal, 1 audience chez le Hoi a ciitilré T>rès d'une \ heure. Après Giolitti, le Roi à reçwi en audience | le ministre-président. AUTRICHE. L'ambassade près du Vatican Rome, 11 mai. —^ L'Osservatore Romano dé-I nient la nouvelle des journaux d'à départ de l'am-| hassade austro-hongroise près 'du-Saint-Siège et déclaré que non seulement a (ucun membre de ] ambassade n a quitté Rome, mais que le personnel do celle-ci sera complété dans quelques jours par un nouveau secrétaire. TURQT /IE. — Au Bosphore Athènes, 10 mai. — L'armée turque d'Andri-Qople est en route pour M idia, à la mer Noire. TURQUIE. Les si irvivants de l'« Emden » ., Constantinople, 10 n iai. — Les survivants de 1 Emden sont arrivés M.ian, venant de Medina par le chemin de fer,j d'Hedscha. La population a réservé partout a^x hôtes allemands un accueil des plus sympathi ques. A Damas on prépare une reception solennelle ; ici aussi il y aura des fêtes de fraternisation. ^0^an^n0>ple, 11 mai. — L'équipage de Emden est 'arrivé à Damas hier après-midi. Se trouvaient ù la gare, musique en tête, les autori-tes civile et militaires, le vali Hulussi Bey, le généra^ commandant Husni Pacha, une comoa-"7 l!Y- ^0I31iei,r" jeune g*arde et les écoles. L'en-• lojsiasme de toute la population était indescrip tible. Immédiatement après l'arrivée eut lieu une réception des officiers et des hommes dans les bâtiments du Gouvernement et de la commandatu-re. Les hommes commandés, par le capitaine-lieutenant von Mucke, dans leur marche a travers la ville, ont fait une impression excellente, malgré les fatigues du long voyage. Le commandant de la 4e armée avait donné ordre à toutes les autorités militaires de recevoir l'équipage de l'Emden avec les honneurs militaires. Il y avait des gardes d'honneur dans toutes les gares. Le voyage sera continué mercredi. PERSE. — Menaces russes Oonstantinople. 10 mai. — Comme l'apprend le 'î Piwirirl lin', Ir Russie a encore adressé à Perse une note protestant contre la haine que les patriotes perses fomentent contre les Russes et contre les agissements de ces patriotes. La Russie exige que ces menées cessent, sinon elle les considérerait comme un casus belli. On croit que cette note aura le même sort que toutes celles que la Russie a envoyées depuis le commencement de la guerre. ETATS-UNIS. — La perte du « Lusitania » Copenhague, 11 mai. — On annonce de Londres au National Tidende : Le département de l'étranger de Washington a exigé à Berlin un ! rapport sur le torpillage du Lusitania et que ce rapport s'appuyât sur les communiqués du commandant du sous-marin. Le ministre de la guerre a interrompu son voyage d'iiuspection dans le . Tennessee. ETRANGER FRANCE. — Réquisition de grains. — Pa-ris, 10 mai. — D'après le Temps, les maires de réquisitionner pour l'alimentation de la population toutes les provisions de grains. Le prix par 100 kilos a été fixé à 32 fr. FRANCE. — Les écoles souterraines à Reims. — Reims, qui est exposé à un bombardement violent et continu, vient, après une interruption de ; quatre mois, de rouvrir ses écoles avec 85 institutrices et 4 instituteurs. Les classes sont installées dans les caves des maisons Murnm, Champy, Krug et Pommery. Le Temps en donne une nouvelle description.. ; Les locaux sont situés à plusieurs mètres en dessous de la terre et protégés par plusieurs plateformes bétonnées. Il y règne une température de 13 à 14 degrés. L'éclairage se fait par des lampes électriques, l'aérage par des soupiraux établis aux extrémités des longs couloirs souterrains. L'installation ne laisse rien à désirer, tout le matériel scolaire ayant été transporté dans les caves. Les écoliers ont mjême aidé à orner les locaux. Chaque jour, ava.nt et après midi, l'enseignement se donne pendant deux heures successives, sans récréations poiur prévenir les rassemblements des écoliers dans les cours. A peine 500 entants fréquentent lès quatre écoles souterraines, i ALLEMAGNE. — Une inauguration de la \ a: maison du prisonnier ». — Nous lisons dans i Onze Taal, l'organe du. camp d'internement de \ Groettingen, combien les prisonniers apprécient le a home » qu'on a mis à leur disposition. Voici ce J qu'il dit : « L'inauguratioui solennelle ne sera ja-• mais oubliée par les prisonniers qui y prirent ; part, et la date du 15 avrV.l ne s'effacera jamais ' de leur mémoire, car ce fut un des événements les plus intéressants de leur captivité. » La fête fut rehaussée de la préfsence de hautes personnalités et de visiteurs de marque. Après une introduction musicale, plusieurs oratewrs ont pris la parole en. | discours enflammés. M. Wingard, un Anglais, I a constaté que cette %;nj^uration était unique ' dans l'histoire des peujïres. La fête fut clôturée par l'exécution de morcelaux de musique qui ont

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