Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 15 May. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9p2w37nb6n/
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T T ■*"» r\ 13 T T -*"» /^v 13 Ai-iT\ 4^4^% /^ < nr> /*\ rv^lk T T ■*"» r\ 13 Ai-iT\ 4^4^% /^ < nr> /*\ rv^lk T T -*"» /^v 13 Ai-iT\ 4^4^% /^ < nr> /*\ rv^lk T T -*"» /^v 13 Ai-iT\ 4^4^% /^ < nr> /*\ rv^lk (MU 097. fPTSMOl! 3TTSTIFIB 58.000 EXEMPEÏIKES cmo flmjtlig ">. wtïtttotst 0, ^ _ SAMEDI 18 STikï ÏHJc LE BRUXELLOIS ^J3C>ivi*3-3B:ivst3aswTrfSt s p M, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 fomoa, S mois, 3 fraaci. wm®t vi&m **w*ir mmwmm# «Joux^-To-Sï,! c3"is,0'ti.cil.<epj lLEiciér>©2^cit^:*t''ai-RÊDÂÇTIOM, ASMINISTJATIOM, FUSUCITË >€£>. 3HCTI.® SMt®s3SLipi J^^aSœ, -ï42Ja Sâte=^aE«fsï.S®® • s». - AX*T*OWCKB 5 Faita-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, 1* bg»* S *PS Petites annonces, la ligne 20 centaM 'é inuiiHMimnim»———m» ■ ■■■ n i—1«—— , DOCUMENTATION HISTORIQUE UUV IVUUllJUb I Le manifeste du généralissime russe qui sun la déclaration de guerre, concernant la Pologn annonçait que la Russie allait lutter notamme pour a la liberté des croyances, de la langue et l'autonomie d'une Pologne restaurée ». Dept lors une première réforme vient, il y a quelq temps, d'entrer en vigueur. C'est la loi sur 1 élections communales et l'autonomie des villes ■ Pologne russe. En effet, qui ne souhaite d réformes démocratique et un self-gou;;ovllsmtJ à ce pays si malheureux sous le dfeÙaaUefi d< potique du tsarisme ruw*. ^"participation s tuelle des différente^ âa'Uotialités et de .lt» i»a> populaire aux affaires économique») bolitiques commerciale^ repose sur R plus grande injusti et sur^ur 6 usurpation du droit. ja Pologne est peuplée par trois éléments : j 0 jais, juifs et russes. La population russe éta en minorité, le Gouvernement russe pratique u politique d absolutisme bureaucratique et de ri • ification à outrance. Profitant des luttes int >iues par lesquelles, suivant Une habitude invé' rée, les partis polonais s'entredéchirent co: pagnie du parti nstional-démocrstique, le pl réactionnaire de tous, le régime russe poursi sou oeuvre de séparation et de dislocation des é ments polonais e* supprimant le droit ei \h jus ce et en s'efforçant de faire des Russes Péfe-ié prépondérant. G est pour cela quV?n à imaginé système des kouries pour les 'élections. Un pro de réforme sur la pflrtteipatiojS des différen nationalités neupfett't la Pologne russe, dans l'i ggtnisation de l'autonomie des villes, ttV'àit < "déjà élabore en 1013. La nouvelle tel, qu'on ut e onsidérer comme forgée d'après le système î tiona^iste ,jle Stolypni.', sjveo quelques ehiuv . ùe lij~îîîr-T.• rrf r«: actuellement en vigueur et qui date de 1892 R est hasée sur un suffrage très restreint et, ne la Pologne, est complétée paï te système : kouries. De sorte que cette loi de self-gouveri ïnent des villes en Pologne russe a une tendai «svidende à séparer tes différentes nationalité: "polonaise, russe et juive, afin de les tenir à l'ée; l'une de l'autre et de les maintenir eu lutte ce stante. En effet, c'est la même politique que ce de Stolvpine, comme l'avoue le Birjevui Vu mosti. La démocratie polonaise, au contraire, clame l'égalité, le droit et la participation co «lune à la vie politique et économique de Pologne de toutes les nationalités habitant pavs. En particulier la loi réduit pour l'ave: à une minorité et sans droit les juifs qui formi 40 p. c. en moyenne des habitants des vill Ainsi elle les exclut comme fonctionnaires ds toutes les communes. Quelle autonomie, que représentation équitable des intérêts des natioi lités peut-il alors y avoir dans une ville et di son administration avec des pareils conditioi Les organes de l'administration communales si aussi, dans la nouvelle loi, sous la stricte dép> «lance et sous la plus directe surveillance i gouverneurs locaux et centraux du pays. D'e •dépend également l'approbation de la situât: rat des pouvoirs de tous les fonctionnaires cornu naux, soit élus ou nommés. Au premier et d'œil, il paraît évident que la réforme, sous ce forme de self-gouvernement des villes, narpé la même politique, c'est-à-dire tend à fortifiei domination de la bourgeoisie polonaise, unie intérêt, à l'administration russe pour prévaloir uaaw WIA I uiu^Il1 it Au surplus, le Betch, l'organe libéral de )?ét e, grade le dit : « En tous cas, écrit-il, ia nouve nt loi réglant l'autonomie des villes en Pologne le contient absolument rien d'essentiellement ni is veau et représente seulement une adaptati ie de la même loi, exi^nt -efi aux con ^ Partl®'ùuflr«> de Pologne. » Toiis les jo •n russe* jr attribuent d'ailleurs qu'une imp îa.fiPii insignifiante à cette réforme de façade; fit jbUrnal libéral de càiiche B'ehfs par exemp îs- écrit : * t-'introduction du self-gouvernemi ic- les villes en Pologne nous montre que ise grande masse des électeurs dans les villes possi et seulement voix consultative. Une grande par ce de la population dans les villes en Pologne juive. Dans le Lomsa, SuWalki, Sidlee Ratio io- les Juifs constituent plus de 50 p. c. de la poi nt lation ; dans le reste des gouvernements 40 à ne pour cent et seulement dans le gouvérueffléiit is- Pétri tau 28 p. fci II est clair, d'après cette s îs- , tistit|Ue, que les Juifs forment la majorité < électeurs dans beaucoup de .yiiiëS. Toutefois n- nouvelle loi restreint encore leur partiepat: us dans le| affaires communales, i ut Jj'unique POnbiRssioii t\iiè la iibiivelle rétor lé> acco'fde. i.; reconnaissance de la langue ti- foiiàisè, à côté de la langue russe, dans les tra ht actions intérieures et les offices religieux. .A le point de vue, il est intéres.«.iA':. Vw f.imstater r [et la loi tend « étsï'^re une surveillance particuli :es s i ; r autres nationalités e t^avec le concours <*•- la haute bureaucratie poïbiiîi'ise, à disloquer e 'té briser l'opoosition. Ainsi elle assiii'rt'a line t ut ,101'ité au gouvernement-. LeS.bartiS tjvin- i' ia- Pologne russfi mi«I - l>, pàrî;i national-déinocn fV!i "Uj. llJie —A tdémoci'atinu" et «s } ;.oll i.. ut ... .'u c ■ .i . 1 î'e quette; le parti progressiste et le parti socialis iir La démocratie polonaise n'est pas encoi - orgo [es sée, le parti socialiste étant encore trop fai îe- pour pouvoir, avec d'autres éléments vra:m ce démocratiques, briser l'alliance réactionnaire i : gouvernement russe et des nationalistes dëiiiot irt tes et pousser ainsi l e pays cl ans la voie des vr; m- réformes. Les luttes politiques et économiq lie en Pologne russe dégénèrent toujours eu une In- plosion de haine entre les différentes natiouali ré- Ou doit comprendre que c'est là le plus gr; m- malheur qui puisse arriver au pays et aux i< la libérales et démocratiques. De cette situation ] le fitera toujours le parti national-démocrati lir pour se targuer d'être, commè dans le passé int véritable représentant du peuple polonais. es. réalité il ne poursuit, que la satisfaction de uns intérêts de classe. C'est cette lutte nationale lie partis qui a livré la Pologne à la merci dt ia- réaction économique et politique de la Rus ins La nouvelle réforme russe, sous l'apparence is? falacieuses promesses de self-gouvernement, € rat n'est donc, en réalité, qu'une continuation în- l'ancienne politique, plus ou moins différenr les et elle est au fond une duperie qui tend à f ux oublier que le moment actuel est favorable on peuple polonais pour réclamer des réformes i lu- sérieuses, plus efficaces et vraiment plus dé up cratiques. C'est par là que doit s'instaurer tte nouveau royaume de Pologne, si les événem :ue et les destinées de 1a. nation polonaise doivent la permettre encore de figurer comme peuple lar ou moins indépendant sur la carte de l'Europe sur ia masse du peuple. Lise^ en TROISIÈ/V PAG Fi les derniers té grarnmes arrivés penda • . j P. HANTCHEFl ( p sur un communiqué de source autorisée, que que du 28 avril au 3 mai un sous-marin a c i ' 7 vapeurs ennemis à la côte anglaise occiden notamment les vapeurs anglais Mobili-, C a, bourg, Fulgent, Edali, Minterni. le vapeur I l**- Svoronow et le vapeur français Europe. La guerre sous-marine commerciale à la orientale n'a pas été continuée sans des résu •SSi moindres non plus. Dans l'ensemble, 29 van et 3 voiliers, dont 32 navires, ont été coulé 28 avril au 5 mai. Nous apprenons de source autorisée que le gne Cùnard et White Star ont interrompu le vice complètement jusqu'à nouvel ordre. Les agences des deux lignes ont reçu l'ordi e 'a ne plus donner des billets de passage. " 6S LA GUERRE AERIENNE 0cc1- dans Londres, 12 mai (Reuter). — Les première ! nos dicationsque des aviateurs ennemis se trouv; rises au-dessus de Westcliffe et Southend furen lienl violentes explosions de bombes dans les end à si endormis. Quelques instants plus tard des si: : an- ont retenti. Entretemps, plusieurs bombes i 5 ont tombèrent sur Westcliffe. Les agents de p Par auxiliaires s'empressèrent de prendre leurs p isanl et une grande foule se réunit dans, les rut 4 heures, on avàit déjà mpté 20 boftiuC?- a j 8 heures 80. Elles furent i semblées et transportées à un endroit où elle t. .occasionnèrent aucun dégât. Les Zeppelins olaient à petite nau- eteur. La population resta bye et désirait ayant tout découvrir les diriges l< s. Ceux-ci étaient toiiteioiâ cSchës dërfière d gros nuages. ^ L'ITALIE ET L i'JERRE -[jg Rome, 12 mai. — Il y i n aujourd'hui, de m_ 10 à 12 h. 1/2, un conseil 1> cabinet auquel as-on sistaient tous les ministre; j». li- D'anrès le Giornale d'I . l'opinion est ré-ir- pandue que le gouVernetné i décidé de soumet-3r- tre au Parlement son jugi iiènt sur la situation. Le (Répété de notre édition L .d'hier.) ' Rome, 12 mai. - tu- [jhimvel ambassadeur V russe von Giers vient d'art' er iisl. la l(le FRANCE. — Le nouveau Hpbardement t,îe F de Dunkerque ^t Pur]s, 13 mai — Le Job nal annonce : Par le nouveau tothbàrtleriiëhl dA'tfnberque les dégâts 't1- occasionnés ne sont pas iiïjjot'tants, Cependant la ville dé BèrgUès fut série} ment endommagée. •Ie Sept grenades tehlbëïent uîns la ville et eùviron 'a* dix maisons furent graveni"it touchées. TJti obus fit explosion au milieu dé îa. place du Marché, la tuant et blessant de nornli'euses personnes. Au-°n dessus des deux villes piment continuellement dës ail'otilattes allétnatids/» me ANGLETERRE — Les Sa vivafitS :>0- I du « Lusitàtilà d ,Copenhague. 12 mai. — La Cunard Line pu- ue blie : Jusqu'à minuit 764 personnes ont. été sau- •>re vées, dont 462 passagers efe302 hommes de 1 équi- de page. 144 cadavres ont ét- retrouvés, dont 87 ont t à été identifiés. ia ANGLETERRE. - La perte du « fcusitania » eii tioiiàïcs, ii îiiai. - '(il aiinôiltie de Wnshi%- iti- ton au Davly News : L ;^.niias.sade allemande : t ré- surveillée attentivement police afin 1 em- IT <lê"g"..erre avec f ni- ge pas, aussi peu que les critiques les plus açliar- ble nés. eut LontlleS. 11 ihSi: — Le Morhinp Post à 2HW" du yieVvé le propriétaire de niinés gaEois 'Ihomas l'a- qUi a fait le voyage avec le Lvsrionid. Il ii délies claré : On nous disait qu'il n'y avait pas de dan-ues ge r, qu'on aurait eu soin de nous. Mais 1 equipa-ex- du Lusitania s'est soigné lui-même. Il n'y tés. avait pas question d'intrépidité, d'organisation md ou ,1e discipline, la panique était complèteLes ées gens se ruaient dans les canots. On cria bien : »xo- D'abord les femmes et les enfants, mais il v au-I«e ruit dâ avoir là tjuelt|UeS r.Kvolfers p.our y inti-o-lô dùire de l'Ordre. Lès écoiitilles n'étaient pds fer-Enmées du tout; personne n'essaya de les ouvrir, ses Les canots démontables furent pour la plupart des coupés où, lorsqu'on les ouvrait, ils avaient des l,a voies cl'eau. SI®' Londres, 11 mai. — Le Times annonce : Un passager américain du misitania, nommé Isaac ^c'' Lehmann, somma les matelots, lorsque le navire . ,c'e fut touché par une première torpille de descendis '?e' les canots. Un homme lui répondit que le capi- llre taine ne l'avait pas commandé. Lehmanu forçj ,au l'homme, le revolver aU âoing, à descendre ie cft' us not, qui put s'éloigner 1 ei reusement. Le Time. mn" publie en outre, d'aprf ; le3 dires d'Un témoi| un oculaire, que le Lvsitanii naviguait lentement e qu'à la descente descanits il n'y avait ni orga nisation ni discipline. P usieurs canots pendaien s encore aux davits quand e navire coula. Copenhague, 11 mai. — Un journal germano î1. phobe, VE.xtrabladed, crit au sujet du Lusita nia : Le torpillage n'est pas plus effrayant qu d'autres événements de kuerre, comme par exem pie la tuerie de femme, et d'enfants qui se pro rien (]u;t journellement, dansïles villes bombardées. L oulé guen-e ne s'inquiète pa de. l'âge ou du sexe. C a^e> n'est donc qu'hvpocrisi , hystérie et étourderie s lier- l'Angleterre, la France la Russie et l'Amériqu usse s'irritent maintenant, 'out le monde connaît le cruautés russes envers es femmes et enfants, 1 côte traitement subi par les Allemands dans les colt itats pies anglaises et les pricédés français au Maroc eurs Pourquoi tous ces cri: d'indignation? Le sei: s du point de vue dans la g erre est son efficacité. 1 n'est pas extraordinaip que des Anglais et de s li- Américains hurlent ausujet d'actes allemands ser- Celui qui est touché hune toujours. Nous, les noi participants, nous pourras admettre un tel noir ■e de de Vlle' "lais nous venions juger, indépendan ment. La première peipée au sujet du Tmsitani est le mépris pour la rm tard ise, l'insouciance e l'orgueil avec lesquels F Angleterre reçut les ave: s in- tissements allemands. l'Amirauté anglaise, con lient me souveraine de la j>lus puissante marine cl t les monde, est malgré c4a impuissante contre le roits sous-marins allemands une levée maritime colo •ènes sale ne sert, à rien vis-(-vis de la brillante habil i feu té de la direction de a guerre allemande. A olice question : Qnél sens la destruction dn navii ostes paisible avec 1,500 htnimes paisibles? Ti'Eœtr, s. A bladcd répond par la c.estion suivante : Pourqu LA GUERRE «Ti^-yra mm •Q.ja.tcrXX^^ RUSSES Pétrograde, 12 mai. — La brave 48° divisior, nui. s'est sauvée le 7 mai d'une situation très cr\ tique, a pris part aussi le 9 mai dans un auti secteur aux combats et elle a exécuté une contri attaqué. . Dans la région de Dembitza l ennemi a sut des pertes sérieuses pendant une attaque de nt automobiles blindés. _ . Dans une 'partie des Carpat.hes inteneurs noi avons repoussé de faibles attaques ennemies. A Bukovine, à l'Ouest du Dniestr, nos troupes oi rantinué leur offensive et firent 500 prisonnier. H etUUHU et plusieurs mitrailleuses furent capU " Le 10 mai l'escadre de >la mer Noire a écliang après avoir bombardé les forts du Bosphore, qui qv.es coups d.e canon avec le croiseur Goeben. Après une série de petits combats, nos avari nardes se s<mi approchés au cours du 10 du vuw j qe de Schauîen, 2™ est occupé par l , ! d'un combat qui s est developpe dans ce tte ré _ , .»<» e nui sur un front étendu J t ques détachements. $ ,ntière fa Sur le restant du front " '■ t Ii la Galinie, le calme règne. Carnathes, » Sur le front, entre la Tsoir du g l'ennemi a poursuivi son offensive, a m i dans le plus important ^eu.rdelar,Jiond^ n Stryscheui et Brzocho une bataille s est. it . sous des conditions les plus tléfav0TC^}''K ' î; ' nous. Néanmoins une vigoureuse Pou . i- | réserves dans le secteur BesTto-Jarz?mz contre l\ : le droite ennemie, qui tentait de tran>V^ • é, front, arrêta les Allemands et empech l- . de tirer profit de son succès obtenu, b.' - i nos trempes ont pu se retirer dans ce secU-t- nacé, dans les positions leur désignées. cîei hommes paisibles, femmes et enfants, nav: guent-ils Mir un navire de guerre, an croiseur ai xiliaire de la Motte anglaise? La destruction d Lusitania est un fait de guerre efficace dans l e. fort fait en vue d'isoler l'Angleterre. L isolemei ne peut être atteint que par cette voie. Co™m(? l'AlleiflagHe empêcherait-eliè autrement 1 transports de matériel de guerre? La sureto d travail des sous-marins allemands est deconc tante; la technique, l'énergie et 1 initiative ail mandes sont admirables, même quand on ne pei pas souffrir les Allemands. Rotterdam, 12 mai. — Le Nieuwe Rotterdam sbli.c Gourant, écrit dans un article de fond s jet (îti Lu itflUia ce qui suit : Si le lAisitan avait réellement à bord de la contrebande, u: " »"ri •• 1 1À -nflq s le Gouveruement américain qui perineltaTi q de la contrebande et des passagers fut. embarqu sur ce navire, ainsi que ceux qui couvraient chargement exposé à la destruction par des pass gers? l/fradfés, U mai. — Les journaux du soir Londres rappellent, en commantant la perte i TïiHid'"'" lue 20,000 Allemands habitent l'A gleterreVt dem*^™' 1f.ns soie7lt trans,fé] dans un camp de concentration, sans considei leur position sociale. Une autre proposition e à priver tous les Allemands de leurs OiCJ? ®t q la valeur des navires détruits en serait ainsi co tei ie, ail triplé. On propose en outre d'amener to les ÀllSttianffs sîui lés vapeurs de ligne comi otages, de manière qu'ils puissent être torpil] par leurs compatriotes. Les joiirtisùx rapporte des détails cruels exagérés au sujet de la péi du Lusitania. RUSSIE Une rencontre en mer Pétrograde, 11 mai. — Une division de cr seurs de la flotte de la Baltique, qui croisait da la mer Baltique, à la hauteur de Windar, * j échangé des coups de canon, à grande distan j avec des croiseur et torpilleurs ennemis, qui p: : 5 fitèreht de leur grande vitesse polit éviter un co 1 bat. Ils disparurent dans la direction- du Si : ] (Note additionnelle. — Ï1 s'agit de la rencon de nos faibles forces combattantes, envoyées ' J reconnaissance, avec des navires fttsiees. Les R ses disparurent dans la direction du Xotd.} AUTRICHE. — La bataille en Galicie occidentale Berlin, 11 mai. — NoUs recevons du Grt 3 Etat-Major général la communication télég phique suivante au sujet de la bataille dfi déli dementen Galicie occidentale, qui portera le n i dj la bataille de Gerlies-Tarnow : s Le soir du 4 mai, le débordement tactique él i terminé. Malgré le renfort de réserves eonsidt e S bles et malgré la préparation des deuxième, t: s i sicme et quatrième lignes, l'ennemi était batti e i on pleine retraite au delà du Wisloka. Com - i l'avoue même le communiqué officiel russe, . | troupes étalent très ébranlées, priiiiciipaleni 1 par l'efficacité extraordinaire de l'artillerie lt 1 de des alliés. s Le matin du 5 mai, les aviateurs, qui puyaient la direction par leur infatigabilité leurs excellentes nouvelles et dont l'activité é t réellement favorisée par le chaud soleil du n i- de mai. an: mn'eVent la retraite de l'ennemi n toutes les foutes conduisant de Jaslo vers l'Es ■t vers le No. '!. Elles étaient toutes'couvertes colonnes se retirait, en désordre. Les ponts i- routes près de Jaslo brûlaient, les ponts de < u min de fer sur la Ropa et la Wisloka avaient ■s té. Il était donc hors de doute que l'ennemi s- vait plus la force de défendre la ligne Wisl î- La renonciation au maintien de cette ligne de a toutefois avoir une influence de grande pr •e sur l'armée russe voisine, doutées positions 7- pointe la plus septentrionale de la Hongrie H venait intenable. L'efficacité stratégique du ■ i;—ggp - bordement se fera sentir maintenant et lé derou- - i lement du front russe des Carpathes .îufsqil » * u cime de Lupkow sera pour le vainqueur le !- du débordement qui a si bien réussi. .t Si l'ennemi hésitait dans sa retraite, ses cou- it tacts d'arrière auraient été déplacés et ses r°uP ■s de montagnes coupées. En effet, le télégraphe J£ u l'armée voisine de l'armée du général d int.». r- terie Borsovic apporta déjà le matin, très tôt, 3- Boina, la nouvelle que l'ennemi qui s etoit trouve it devant lui avait commencé son départ dans la. nuit du 4 au 5 mai et qu'il était en retraite acce-„ lérée et en fuyant sur tout le front. Afin de cou-„ per à celui-ci, pour autant que possible, egale-?" j ment la route de retraite, le général, von Lm-" ,,,-ich, commandant l'aile droite de l'armee do 16 Macken&°n, fit avancer ses troupes, qui avaien > wl intact le..pont du îsloka près do es ZmigTod, grâce a la retraité"act^lérïie de» p"'t , v le dans une marche forcée jusqu'à la Jasiolka, au a. Nord du Dukla, de manière que ses canons prirent encore le soir du même jour sous leur feu la: j ville de Dukla et les routes de montagne venant J® du défilé du même nom, déjà si souvent cité, u Pendant que les Bavarois et les Hanovriena ré: gardaient les ^arpathes, pour que rien ne leur er échappe du côté Nord un ennemi fortement ad retranché se trouvait ^ncore dèrriere les troupes ue allemandes. D'ailleurs le ^re et 1 aile gauche u_ de l'armée de Mackensen s'avà'C061611^ ce^jour- a, cil combattant les arrière-gardes lu^" "f qu'a ia Wisloka. Le 6 mai la masse lf™ee passa le flôiive. L'ennemi tentS de disputer e3 rive» orientales aux régiments de la garde pi ,te sienne ; il fut attaqué et abandonna 15 canons 08 cafnpagne et 2 canons de gros calibre en.I mains iti Vainqueur. Les troups de la «.\araai avaient fait jusque là 12,000 prisonniers et yap >1_ turés 3 canons et 45 mitrailleuses. En contact i«-ns time avec Mackensen, l'armée de l'archiduc Jo-a seph-Ferdinand, avec son aile droite, passa lai c0' Wisloka le 6 mai. La 10» division autrichienne, •°- oui' s'"e-jt distinguée particulièrement pendant tous "î" les combats actuels sous la direction de son com-,d' mandant le géliéral von Mecenseffer, prit d as fcTe saut la ville de Brzestek, que les Russes avaient en défendue avec acharnement dans des oombats. d« rues mortellement héroïques. Le e-.entre et 1 a 1« gauche de l'armée ivitricWnne cha-sserent 1 «n ' nemi de différentes positions d àmere-garde d nd fendues opiniâtrement et continua sa marche en ra- avant. L'armée de1 l'archiduc avait fait j>. or- soir de ce jour-là 16^000 prisonniers et capture o 0m canons et. 31 mitrailleuses. ALLEMAGNE — Décoration de généraux ait Berlin, 11 mai. - Le 3^chsanzeiger publia ia" que l'Ordre du Mérite a étfe °ctroye au général 01" féîeï-maréchal von Bulow et au j.ieUtenan g ^ ^ t0n Rilick. Le gouverneur actuel Guinée, m. Hahl, a été nommé coK^ier ^ima le® effectif du Gouvernement supeneur v t <™isei 1 en rapporteur du département colonial de ^

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