Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 05 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/736m040d3m/
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Londres, 2 août. — Le 31 juillet il y a eu d'autres combats. Ajirès la -première attaque allemande publiée dans le communiqué du 30 juillet, qui se termina par la reprise des tranchées conquises var nous à l'ouest de Hooge, le Combat du 31 juillet se borna principalement à des combats d'artillerie. — Hier soir, nous avons toutefois ri poussé avec succès deux attaques d'infanterie■ — Le 1er août aucune activité d'infanterie. — Londres, 2 août. — Le 31 juillet il y a eu d'autres combats. Ajirès la première attaque allemande publiée dans le communiqué du 30 juillet, qui. se termina par la reprise des tranchées conquises var nous à l'ouest de Hooge, le Combat du 31 juillet se borna principalement à des combats d'artillerie. — Hier soir, nous avons toutefois ri poussé avec succès deux attaques d'infanterie■ — Le 1er août aucune activité d'infanterie. — Londres, 2 août. — Le 31 juillet il y a eu d'autres combats. Ajirès la première attaque allemande publiée dans le communiqué du 30 juillet, qui. se termina par la reprise des tranchées conquises var nous à l'ouest de Hooge, le Combat du 31 juillet se borna principalement à des combats d'artillerie. — Hier soir, nous avons toutefois ri poussé avec succès deux attaques d'infanterie■ — Le 1er août aucune activité d'infanterie. — Londres, 2 août. — Le 31 juillet il y a eu d'autres combats. Ajirès la première attaque allemande publiée dans le communiqué du 30 juillet, qui. se termina par la reprise des tranchées conquises var nous à l'ouest de Hooge, le Combat du 31 juillet se borna principalement à des combats d'artillerie. — Hier soir, nous avons toutefois ri poussé avec succès deux attaques d'infanterie- — Le 1er août aucune activité d'infanterie. — DEUXIEME l'ÎÇNEE. — N" 308, T!RÂ@1 jySTSRg @§,OêS IliSSPLÂïKIi .•WCV 7% •»* f. é'4. JiâtUis&î} M . B JEUDI 5 'AOUT 1915, LE BRUXELLOIS .y. 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs OTirîial C2^"o.o'tl.<3.1033. Zzs.c3.êï3©3aLc3.eaja."t REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE 45> Kue Henri Maue, 45, Bruxelles awtçoivcejs : •aits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 franc Petites annonces, la ligne 20 centimes A travers Bruxelles Les C'oypises de Lévriers , ATfmonwfit où lo n*>fcd« officie], en la personne d. rhoaporaWe M. Denis,, le sympathique bourgmestre d Fore:-,t, croit devoir fcrtroainer des fêtes de charité corn me celles du 15 août où la participation des courses d-lévriers est aduiif» aj_i programmé, il nous a pa.ru inté rossa-nt do faire «StaMaftte au public l'organisation corn pfexo des deux sociétés nouvelfes et. rivales qui, depui: quatre mois ont organisé sur une vaste échelle ce spor do courses de 140-iera, jadis confiné sur le Kynodromi de Haerefi oft le. Greyhound Cl'lib Officiel, un organisim sportif très sél<wt, tenait ses assises bourgeoises. Il y avait là un reportage d'actualité à faire san: parti piis a/icnn, une enquête documentaire qui éclairi <1 une lum/fere suggestive la vie sociale à l'heure présente. Le résultat fut intéressant. Nos lecteurs vont eu juger. Il faut il.lier un jeudi, par exemple, au Vivier d'Oie voir entrer au ground «lu Racing Club les 12 à 1500 spectateurs, Ja plupart des ci-devantparieurs des hippo dromes iermés, et qui y jouent un jeu parfois 'effréné sur les cohues da eliiens lévriers. Un bookmaker nous raconte l*>ngmo récente de cette organisation. Il y a quatre '>ti cinq mois, deux messieurs avisés, dont l'un au moisis était loin d'être à ce moment un Crésus se ïenooBtmtdams "" du Csotee. L'un dispose d'une <( ecTirrft de courses», c'est-à-dire de 24 ou 25 chiens, torniaii.it co qu'on -appelle pomipeusement : le Chenil do la Ombre ; l'autre a un billet de mille francs à risquer. Un, troisième -t. sportsman M. Dewaay, un rentier Bfeon.ns; qu*. la déclaration • do guerre avait empêché «te retourner au Congo, finança aussi-et-subsidia bien-tôt l'entrepris© 'aii(gy (ir n'existe' plus que do n.oïn; la guerre a. éparpillé leurs membres, réfugiés eat T<>rancc, en Holiîande et en Angleterre. L'enseigne du T^-eyhound va servir d'étiquette à Ja nouvelle société d^ courses. 11 est faste, toutefois d'ajouter que M. Devillers, l'agent <V change bien connu qui est un des lanceurs du nouveau. Greyhound CLub, affirme que île Jockey Club, par, la signature de M. du Roy de B'licquyJ autorise les donneurs de paris, homologue leurs licences à l'hippo-de Stockel notamment, patronnant ainsi indirectement l'entreprise de paris sur lès lévriers. Ii a of-ffert môme d'exhiber ce document. Mais son associé, M. Dulait l'avait, dit-il, dans sâ poche et* aiusi, M. Dulait venant de sortir, co document ne fut pas montré à notre collaborateur. Une dizaine de bookmakers, « donneurs » professionnels, mis en disponibilité par la fermeture des grands et petits hippodromes, avaient déjà fait en « catamini » leur rentrée sur le turf, en organisant au vélodrome du IKarreveld — on dit même après entente tacite avec «certains coureurs cyclistes belges — tout un jeu de paris eE de combinaisons qui furent tant critiqués qu'/l suffit de nou3 les voir révéler ici lùême pour que, la Direction du vélodrome de la chaussée de Grand, f£t contrainte de les interdire. Or donc, ces industriels du pari aux coui^s s'en vinrent au Vivier. d'Oie acheter aux doux Crganisateurs de l'affaire le monopole journalier des paris> L'un d'eux, au nom do ses copains et associés, offrit 125 francs par joui née do courses. Huit jours ^prèi^ "le succès s'anuon-çant inesipéi-é, un autre' enchér/ss^r le lui enlevait avec une ofire de 700 francs, portée depuis à 1,000 francs par journée de courses. Chacun d<3 ces réunions rapporte aux bookmakers ou donneur v.'jië moyenne de 2,500 à 3,000 francs de bénéfices, tvu%'frais soldés, et que les dix bookmakers vont ensuit^ fadeic'est-àdiire partager fraternellement ein '^j^otant un caf6 à la crème au Bois de la Cambre. p6Uj ]a concurrence de l'Excelsior a fait torn^j. ]es bénéfices à 1,500 fr. en moyenne. Aussi les donneurs parlent-ils d'organiser sous peu des course^ ye chevaux à Stockel môme, ce'qui ferait du tort^ îux coui*ses de chiens, Xes entrées c'est'l'accessoire : il y en a 1,000, 1,200 ou 3,500 ;i 1 franc. Les frais do l'entreprise sont minimes. 'On paie 60 à 70 francs par jour de courses pour la location du terrain du Racing et 20 francs par jour à chaque pa/rticulior, étranger à la société, qui loue son lévrier pour augmenter le lot des coureurs à quatre pattes. Les frais n'excèdent pas un total de 200 francs par jour de course. Les deux heureux associés ont ainsi réa-llisé un bénéfice net de 30,000 francs en moins do quatre mois d'exercice. Récem piont i'!s ont même loué, au v" vier d^Oie, deux villas garnies à 1,200 franc#» ' ^ polir y héberger Jèûrs 'graves chiens et 3" „ cfîa^iViïie, La semaine derni^re^ aroue " & fciitraînèir. qu&tre journées "âé Qou.îsec ■ ' ^Wàay, à S'tockel Ï..800 francs «m rtrùft«Istâieiit'nn bénéfifee net d« Quant ans kot}km]r ^ teaucoup ^ "s m, encaisse des bénéfices f* l>lv^ tiuotewJe&i"ï.meSS'eurs saw«nt beau-;®, ebacun Vl'eux 'avanf ^ beau°oup moins : qui ti-omt le livre dV r*n • gUer° îl pn^'er riu'un 'f^es par journée de eourse T'V-' .f8"0 do 10 » 15 nhactiifc des dix bookmakers if® «u^dien de est au moins de 10 à 15 }m1- JPèr?nt au Vivier d'Oie ^enaps de guei-re et cola après *mr.1'out- C est coquet en '•«nos par joBr convenus irZ^7"',P3yf. ChaCUn !es 100 luet, soit les 1,000 franc? , a Ioca^!^ de leur pi-iour chaque séance. Le,' pnx du ra°nopolo rZTKa,,, • WÏK5 / ' n"">'inr h;., / - s$#H «a parieurs en foule. Les dix "bookmakers auraient réatlisc au Vivier d'Oie environ 20,000 francs de bénéfice ls premier mois et ils auraient gagné déjà plus de 100,001 flancs net en quatre mois si la concurrence ne s'en était point mêlée ; ce qui était inévitable. En effet, une dizaine de bookmakers, opérant sur les grands hippodromes, actuellement fermés, se dirent avec îaison qu'ils pourraient faire au moins aussi bien. Quel-qiie''"Uns avaient réalisé en. ces derniers temps d- s gains sérieux dans l'alimentation et pa.r le trafic de l'or qui. a certain moment, on se Je.rappelle, fit fureur dans les » sruida cafés du Centre. Chacun d'eux investit donc .000 francs dans l'affaire tit l'Excelsior Club fut fondé, ruo Travei-sière, à Fofest. IA les book nui kirs — ils sont huit à dix _ ne paient encore que 75 francs de taxe ou droit de piquet par réunion ou journée de courses,- soit une redevance glo-aie de 750 francs- à la société. Les avisés (entrepreneurs ont inauguré) mais en masse, le système des entrées gratuites pour racoler la foule des parieurs, ce qui a, on l'a vu, forcé le nouveau GneyhoWl Olub du Vivier d'Oie a l'imiter depuis quelque temps polir lie point voir diminuer sa clientèle de parieurs. A l'Kxcelsior (les^organisate'iws étant tous ou à peuplés des bookmakers de grands champs de courses, estiment, vu leur grande expérience, qu'ils ont les ctrances les plus sérieuses de tuer 'lé prefiiier organisme concurrent. On y a déjà enregistré 1,200, 1,400 et jusqu'à 2,000 entrées à un franc. A l'Exêelsioi1 d'ailleurs, même si tes bookmakëi-s refusaient do travai'ler, ^.^"t ^ ^ msate^^jy^^ - ^ ^- ^-T. .rga^ ?'î^^^^®^î^'cÛ^*IB^ntr^>îes~deux cluns rivaux s'est I ouvéi te u'iie lutte à mort. L'Exce!sior, pour crouler le Club du Racing, avantage presque lés parieurs. On s'arrache lés meilleurs lévriers et tels de ces animaux très ordina.il-es, qui valaient à peine 20 francs naguère, se paient 250 francs et davantage.' Les <c leaders » n'ont p.*us dè prix. Les bookmakers y font d'excellentes affaires. Le Oreyliound du Racing ayant dû rendre le ground aux clubmeni pour leurs martches de football du dimanche et du jeudi, no fait pins courir au Vivier d'Oie que le lundi. Les'dimanches et jeudis il tient ses réunions a. l'Hippodrome de Stockel où il paie une location de 300 francs par journée de courses. Pour lui damer le pion, l Ivxcei'-Sior fait courir à Forest le mercredi. C'est, on le voit, une lutte sans merci qui finira peut-être par la fusion des deux sociétés. On aura alors des courses de lévriers quotidiennes. Déjà le mercredi, on court à Stockel. A l'une des dernières réunions l'un do ces donnours perdi-t 400 francs sur le premier concurrent, le vainqueur, mais il aurait gagné 1,200 francs avec le deuxième si celui-ci était arrivé premier. Les bookmakers jouent donc aussi et- spéculent ferme. Aussi on ne chôme pas. On faillit même, dit-on, jouer le 21 juillet", alors que tout était fermé en ville à l'occasion des Fêtes Nationales. Au dernier moment la prudence patriotique l'emporta et là aussi on ferma. Un bon bookmaker, en temps normal, gagne sur les grands hippidromes 100,000 francs par an. Ces messieurs mis à pied par la guerre, sont eai train de se « refaire ». avec les courses de chiens de lévriers ainsi réorganisées sur une vaste échelle et qui pourraient bien, après la guerre, supplanter les courses de chevaux, dont des milliers auront péri. Car le Greyhound du Vivier d'Oie a songé-déjà, dit-on, à louer le Luna-Park, de M. G. Mar-quet ou telle autre grande saille fermée où, en hiver, d'autres attractions serviraient à encadrer les courses de lévriers. Nous examinerons ultérieurement en déta:l et analyserons Je mécanisme interne de ces courses do chiens, les «chances» réelles de gain du bon public qui parie ferme, les coulisses de ces affaires plus commerciales que sportives, ainsi que l'application fort iiossib.'e de la loi do 1902, visant la répression du jeu, à ce genre d'exploitation des paris que les communes, on ne sait pourquoi, n'ont pas encoro taxée suffisamment, car la rede-. , vauce do 50 francs à payer à la commune d'Uccl^ exeuxpJe, par séance, est trouvée dérisoire personnages officiels. . -^ar „ . P®r plusieurs l'eut-etre. certaine® elles aussit o _ jça^riVéè Se décider cm t-eSIes alors, - e^'-l^ieV ?i fond cette quest'civ —crier inutiî«vvi.T, , pswuim du jeu eÀ wOe'.ocia! i l i vu que la I ne ut imu ■- \ j ca> une plaie incurable, on | ffif». toutc.uis trouvel* excessif eue ,i„ „ , mRAVT „ P ;f' r 0,1 llous »•«<"•« au dernier moment nue l'ho u bourgmestre* Forest aurait retiré soVnatÎo nage aux „ fest.vites „ du 15 août. (Sous réserve..) Uses en ?AOF „,,t - iS, AUTRICHIENS l Théâtre de Ip guerre russe T ienne, 3 août. — Près de Damaszov), vis-à-vis ' de l embouchure du Liadoînck, nos alliés ont eu hier de nouveaux succès. A l'ouest d'Iwangorod, nos régiments transylvaniens ont enlevé à l'ennemi., à la baïonnette, huits points d'appui bétonnés en forme d'étabes. Quatre de ces ouvrages ont été pis à lui seul. par le régiment n. 50, composé pour la plus grande partie de Rmimains. L,e demi-eerale autour d'Iwangorod s'est considérablement- rétréci. Nous avons fait prisonniers lô officiers et 2,300 hommes et mis 29 canons, dont 21 de gros calibre, 11 mitrailleuses, un grand parc d'ustensiles, une grande quantité de muni-&ons et du matériel de guerre. Nos troupes transylvaniennes éprouvées peuvent compter ce jour parmi les plus beaux de leur histoire glorieuse. Immédiatement à l'est de la Vistuilë, une de nos divisions prit d'assaut là station de chemin de fer de Nowo-Alèxandna -et quelques positions adjacentes. Près de Kurow, des troupes allemandes, après avoir, pris hier, deux lignes ennemies, pénétrèrent dans la troisième. Plus loin, à t'est, jusqu'au Wieprz, l'ennemi détient- encore sés positions. Entre le TI ieprz et le Bug, la poursuite continue. Nos troupes qui ont passé le Bug entre Sokal et A rytow, avancent dans la direction, de Wiladimir-Wolynsy. En tlalicie orientale, la si- I - — -S"m ÏÏÏÏZyïi1* f -rre ita!ien / .i //"//■ (77' •i tfroHÇUn ^n-rcfrc/nrenT a i'n' tu7ê-I pris dnn$ la vallée âe Lcdrà, à l'ouest de Bezzecca et refoulé ovec de grandes pertes. En Judicarie, nos patrouilles ont chassé deux postes d'observation italiens Qui s'étaient nichés sur les hauteurs au nord-o^iest de Candino. Dans le territoire de frontière de la Carinthie, rien d'essentiel ne s'est passé. Dans le territoire de la côte, le calme règne généralement dans les secteurs nord. Au plateau, le combat d'artillerie continue. Les attaques rigoureuses italiennes exécutées contre nos positions d t'est de Polazzo, ont été complètement r-e-pou<«sées par une contre-attaque' que notre infanterie, exécuta jusqu'au delà dô ses positions primitives. | ennemis. A l'ouest, de Kowno, n&us avons chassé j Vennemi, le soir du 20 juillet de plusieurs pos-t-[ tions, qu'il avait prises dans lu maUmée du même | jour. Sur le front du Narew, l'ennemi conti/nva? ! le 30 juillet, avec de faibles farces', ses efforts pour passer sur la rive gauche du fleuve, près de l'embouchure de la Szkwa et fr l'est de Roschan. Il prononça des attaques locales près des villages de Jabine-R-em bischet- Nous avons maintenu notre front primitif. Sur la rive gauche de la Vis-tule, nous avons refoulé le 30 juillet, une attaque ennemie au nord-ouest de Blonje. Les trou-pes ennemies qui avaient franchi la Vistule sur le front Magnuchow-Kozeumicï, ont été attaquées énergiquement par nous dans la journée. Sur le secteur Aral (?), embouchure du Radom, nous avo7fa débarrassé les bois de la rive droite de l'ennemi et le refoulâmes, sur les îles sablonneuses dô la Vistule. Sur la Vistule supérieure, l'ennemi se maintient dans la région de la. localité de Matze-witze. Entre le Bug et la Vistule, nos troupes reçurent l'ordre, dans la nuit du 30 jidUet, de se retirer dans leurs positions d'arrière, préalablement préparées. L'ennemi ne put empêcher la prise de possession de notre nouveau f ront où nos trompe* sp retranchèrent^sans combat.'Nous avons évacué la ville de Lublin et le secteur du chemin, de fer entre les stations de Nowo-Alexandria et Rojowiec. Au Bugy nos troupes refoulent encori Vennemi dans quelques secteurs de ses positions près de la ville de Sohal. D'après les dires prisonniers, V■ennemi a.subi des pertes considérables ces derniers jours. Sur les autres fr ml*, pas de changements OÉS-êiMS LE BLOCUS Londres, 2 août- — Le vapeur anglais diligence a été coulé. L'équipage de 26 hommes a été sauvé. GUERRE SOUS-MARINE Londres, 3 août. — Le va-peur Clinionia a été couié. •>i hommes de l'équipage ont i>u être sauvés. 11 hommes sont annoncés comme disparus. Londres, 3 août. — Lloyds annonce : Le vapeur britannique Benvorlick a été coulé. Le premier lieutenant, ainsi que six marins ont débarqué. Le capitaine et Je restant d-e l'équipage ont quitté le vapeur dans un des bateaux de sauvetage. FRANCE. — L'attaque aérienne sur Nancy ' Berlin, 3 août. — Le Bcrlinrr ïaoeblaat annonce de ' Genève : Lo bombardement do Nancy par des aviateurs allemands, qui a eu lieu hier,.'était plus violent que les précédents. Cinq avions apparurent le matin au dossils 1 de la ville et jettèrent dix "bombes sur. plusieurs fou- l. bourgs de la ville. Dans une rue une maison fut entièrement détruite et plusieurs habitants y trouvèrent la ' mort. Dans d'autres maisons des incendies ont éclaté. ' i FRANCE. — Le bombardement de Compiègne | On annonce de Genève que le bombardement 1 inattendu de Compiègne par les Allemands vient de chasser de cette jolie ville, en forêt, les familles 1 anglaises et françaises qui y avaient élu domi- e cile. Tout Paris parle de ce bombardement. On c croit qu'il s'agit de pièces d'une portée 'inconnue 1 jusqu'ici. Les obus ont causé près dé la gar- ' sieurs incendies qui n'étaient pa= ...» plfti samedi soir. . wno.OFe éteints Nancy a été barde'"— .»eg éprouvé par le dernier bom- _<rut. On évalue les dommages causés au. parc des aviateurs seul à 200,000 fr. FRANCE. — Guerre aérienne Paris, 2 août. — Le Temps annonce : Plusieurs aéroplanes allemands ont survolé hier dans! leo ' : heures matin»'»? t»—'— .... - « --™y3 j-MuiKerque on ils lurent Accueillis p£(i' un violent feu d'artillerie. Ils jetèrent de nombreuses bombes, n'occasionnant qufi des dégâts matériels, Des aéroplanes allemands ont jeté des bombes sur Coudekerke, Béthuue et St-Pol sans tuer ou blesser personne, mais il y eut des dégâts matériels! , Dans la nuit du jeudi. d'«s aéroplanes allemands ont, jeté 5 bombes sur K;iir»t-"Ctoer. Dne d elles détruisit une boulonirarfr et fc.ua le boulanger et sa femme: mi /F' fl vieille femme; -Les a"' d- (U'ffâts iiia- - 1 tp f '• ' lyaTit: 41 , Pai'''';sa<ir01 À 31 .millet s hdes. aéronj 'StJV 'j*< -tus ces <ler- vallès «prëëqti'au même endroit. Les violentes explosions réveillèrent toute la ponulation. Comme les rues étaient vides, il n'y a pas de victime humaine à regretter. Les dégâts doivent être importants, attendu que Les détails ont été supprimés par. la censure. RUSSIE. — Opinion anglaise au sujet fîe Varsovie Londres, 1 août. .— Le Daily Mail écrit : Les Allemands ont l'intention de prendre la première des trois ri lie*, Vàrsdvie, Pftris et- OalaU ou.'ila veulent ocoupéf. Dis pensent que cette ville est ia clef aux deux attttes. Varsovie nous touche donc de près et sérieusement. Nous îii resaivntot'â hi iioile duo Jcs iiussOè ciui jjossèdent lii empire invulnérable et une espace infinie ou ils peuvent se retirer. Au commencement de la guerre nous ivons dû décider si nous devions abandonner nos aHiés >u combatti'e. Aujourd'hui nous devons décider si nous fou lois en.cote nous contenter de la demi-mesure mal-îeureuse du service voloîitiiire. L'iieiù-e est venue, plus çrave qu'aucune autm depuis la guerre. Le Westminster Gazette écrit : Si les Russes se reti-■ent h la fin de la première année de guerre dans leurs îosiiions défensives, que les plus prudents de leurs ct'li-eillcrs recommandaient d'occuper au début de la guerre, ls n'ont rien à regretter et rien à se reprocher. L'avan-ago principal de l^eiinenii sera nior&l. La prise d'une grande ville leur facilitera de supporter les efforts écono-tiiques d'une guerre prolongée et donnera à sa diploma-ie l'occasion dont e'ile profitera cea'tainement pleine-aeiit.Le Ddity TeUgrciph dit : L'évacuation imminente de /arsoVÎe par Russes est un succès marquant de la tratégie tt'llCiiialid et le résultat de plans qui ont été onçus dans une grande envergure et exécutés avec la •lus fernvv résolution dans les trois derniers mois. RtiàlÎË. — £a situation à Varsovie | Çracovie, 2 août- — La panique parmi la p°- | jlilatioà, comme .elle tl ête attisée artificiellement par lès agitateurs russes,'est déjà terminée, tes S'ëns â,yantr feéoiinu que. ce que IsÀi dis.çi?nt les provocateurs, né reposait p&» S«r vente. 3uaud les Eusses menacèrent de devoir incendier line partie de Ja ville pour dés taisons-slra-fégT-r; îiersonne ne les pm ïïu' serîéux. La presse gonseîke constamment aux habitants te calme e U, réflexion et leur déconseille de quitter la vi . Ceux qui ont fui la ville, s'exposeraient a ™ ,ort bien plus malheureux que celui auquel ils sera eiU ex, osés, au Pis aller, pendant un siege En toùs ^ 'k situation dans la ville a considera- russes oui modifie sensiblement leur attitHe vis-à-vis de la population civile. Ils --p conduisent même d'une façon provoquante vis iVvis des Polonais et prmcipakment vbA-vb des ;. ; is La cause est. sans aucun doute attiiliuable (0 ,l<. deM.ir abandouner A arsovie dans res circontitauccs, il > 1 . <t,, , raVPÏocVle' W" 1S tes ments dans lesquels se trouvent- les autorités militaires supérieures. Les arrestations de personnes suspectes d'espionnage sont à il'ordre du jour. C'est- de cette façon que les Russes cherchent à écarter les personnalités qui les gênent- Le sentiment parmi la population s'irrite profondément de C-e fait. Il arrive souvent que les gens qui doivent été arrêtés déchargeât des coups de revolver contre les jjolisârr. Djuis la ville on affiche des avis invitant les ouvriers aux travaux de fortification contre haut salaire! Eo «"Milité, l'ès gens sont- incorporés dans l'armée. Afin d'evitet cecî. on a dist-ribu.é parmi, la popiliatiijii des appeds prévenant flvec i/Miis-tance la population fflasôUline de ne pas se laisser leurrer par ces manœuvres détournées et voilées, notamment les personnes en âge de prendre service. Peu de personne» ont donné dans ce gue-t-apeus. Des mânifèStès circulent également nar-mi la population, dans lesquels il est déclaré nue l'heure sonnera bientôt où les Pii'lonais auront à réajier leurs comptes avec les Russes. Cracov'ie, 2 août. — Le gouverneur général de Varsovie est parti pot:r Siedlce; quant aux organes civils, il ne reste plus que les pompiers et la policé (pti se.trouvaient, sous les ordre» du gouverneur général. Da.lin la ville on perçoit le lori-nerre du canon do fl'Ouest, du Sud et du Nord. Des quantités énormes de blessés sont tr'ànsjifei-tés à traders la ville. Dans la nuit oii voit au loin les villages incendiés. Les H-uSse-- emportent tous les vivres des dépôts militaires. les derniers jours de- Varsovie. —Les numéros (Tes Toiffnîtrs; Varsovie du 10 au 23 juillet sont [ntél-essanis. (V ijiu sTTîr «I très remarque parmi les communiqués officiels : . « Le consul des Etats-Unis Je l'Amérique du Nord ii Varsovie a repris la prol<!tlio» et la i« présentation [i,"s sujets anglais et belges sein.u- ; flîrni à Vârsovie. *' - - ,, Un avi-, du chef de ïa police de i arsovie, . rûn,;i- ,1 major Meyer, du 10 juillet, dit : n le* f-onnaissance de chac-Uu que ,!->s f Jo f u" V, * r 11V (.\ tnus les moyens bêtes à cornes, . iM automobiles de transport, v compris ••• •' » » aux personnes propriété privée ou 2T juillet, qui ne se sont pas rendues, - • j . yjgtule, dans les localités ..tuées a la dr £ cU U seront réquisitionnas le juiliei | U Ces proclamations font entrevoir qu'on :outple sur ïa i-erte de Varsoviej août. - Inquiétudes anglaises^ ' u fond, Le Morning Fost écrit, dans Ul) Mt» « « v#,.. qu'on ne doit pas cacher <j.ue " . |{\issie et. snvic serait uiie perte sérifuaf 1,M,UI . ' les Alliés. 11 serait enfautiu u lo perte. Malgré î?la, - '^tci»ivC' ^ bataille -,rva ■M 6>>,°Tvm V^e ^digo^u'e- \» 1 \ c'est un s ?,o Vépoque l-.>> \

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