Le courrier d'Anvers

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23 January 1914
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s.n. 1914, 23 January. Le courrier d'Anvers. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dr2p55ff7p/
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Douzième Ann e-N'4 Le Numéro 10 Centimes Vendredi 23 Janvier 1914 RÉDACTION 21, place do la Gare ANVERS Téléphone 4781 POUR LA PUBLICIT s'adresser au Bureau Central de Publicité 21, place de la Gare LE COURRIER D'ANVERS PARAISSANT LE VENDREDI ADMINISTRATION 21, place de la Gart ANVERS Téléphone 4781 ABONNEMENTS : Belgique. . . Frs 10 N©S ARTISTES M. MARIO, du Théâtre Royal M* "s!/" ^ ^ Notes d'un Grincheux Vendredi, 16. — Encore un incident de frontière. Un aviateur belge a, paraît-il, passé la douane française et à l'oeil. Réjouissons-nous, c'est le plus sérieux de tous les progrès obtenus par l'aviation. Avant peu les déplorables et grossiers fonctionnaires qui, ne sachant à quel dessein se vouer, se sont f..- dans la douane, ne (pourront plus moiester les voyageurs, introduire leurs doigts plus sales encore que crochus dans les vauses et sourner ou contaminer les vêtements et le linge. Le monsieur prétentieux qui les surveille et qui, parce qu'une casquette ga.onnee d'argent surmonte son veston râpé et ses mancneites eilrangées, se figure être au-dessus des (vagues humanités, ne pourra plus, d'un air poliment malhonnête, donner tort aux voyageurs qui lui exposeront leurs justes réclamations. Le douanier peut désormais, regarder en l'air /passer le progrès qui lui interdit de continuer à entraver le commerce et la liberté. Les temps sont proches où l'on passera les frontières en criant à ces soldats laboureurs de bagages : " A bas les pattes " ; et à leurs galonnés : "A bas l'épate '. Mardi, 20. — Liszt avait rendu de grands services à la musique hongroise, il l'avait introduite dans les salons. La princesse de Chimay, continuant son oeuvre, l'introduisit dans les chambres à coucher; un inventeur américain, le docteur Meyers-Waren, de JVlanitowoc (Cincinnati) , vient de la populariser davantage encore en adaptant à tous les objets usuels un petit appareil dérivé du phono .qui exécute les principaux airs des tziganes des grands restaurants et aussi les airs populaires des music-halls à la mode. Les Américaines, d'ailleurs, auront d'autres joies cet hiver. Elles viennent de remettre en honneur la mode des chaus settes qui complétera de fort aimable façon la jupe fendue si utile pour tanguer malgré le véto des évêques, ces pirates de la pavane. A ces immodestes exhibitions succéderont certainement bientôt les nudités intégrales et, on peut l'avouer sans jambages, nos soeurs d'outre-Atlantique sont devenues, dans le maniement des charmes, plus expertes que les courtisanes de la Grèce antique- Une autre mode américaine, moins heureuse, celle-là, était signalée, l'autre semaine, par Excelsior. Se mettant avec le doigt un carreau dans l'œil, les Américaines se croient plus jolies en portant un monocle. Il est peu probable que cette mode réussisse, parce qu'elle enlaidit et force la femme la plus jolie à faire une grimace qui ride son front. Aussi jusqu'ici, à part quelques excentriques, bien rares sont encore, à New-York, les femmes qui se sont laissé monoculer. C'était fatal : avec les femmes, tout ce qui est à l'œil est voué d'avance au plus piteux échec. ECHOS A TRAVERS ANVERS La colonie allemande d'Anvers fêtera l'anniversaire de l'empereur Guillaume il — le " K-aisers-Geburtstagsfeier " — le 27 janvier par un banquet dans la salle des têtes de laj bociété royale de Zoologie. Le comité organisateur de cette manifestation patriotique se compose de MlVl. Albert von Bary, président; K. Bôc-king et ie baron A. von OMendorff, vice-presidents; J. lemming, secrétaire; Ad. Uavidis, C. titte, Dr E>. Gaster, J- von Gosen, L. Gutjatir, A. Hailwachs, Or E. Hartwig, 1. KomtzKy, O. Lurmana, W. von iviamnclcroat, le baron W. von Mir-bach, L»r A. lJreetorius, Cj. Keiche, Kich. khodius.H- Kieth.G. Samuel, G. àchind-heim, A. ijchuchardi et A. Zatting, membres.* ♦ * Les films cinématographiques en celluloïd viennent encore de provoquer une catastrophe. Un incendie s'est déclaré dans les locaux qu'occupe la filiale autrichienne des établissements Gaumont. Le Jteu s'est propagé avec une épouvantable rapidité; il y a eu quatre morts et plusieurs blessés. Déjà on s'émeut là-bas des dangers trop certains qu'entraînent les films en celluloïd. On annonce qu'ils seront interdits.A Anvers, où les établissements cinématographiques pullulent et sont souvent mal agencés pour les secours, attend-on une catastrophe pour en déplorer les causes ? Quand il serait si simple de 1 éviter par une bonne ordonnance de police I Ce n'est pas la première fois que nous poussons ici le cri d'alarme. Le péril est trop menaçant pour que nous cessions de le dénoncer. Signalons que le bourgmestre de Mons a pris un arrêté n'autorisant que les films ininflammables. HORS ANVERS La jeune femme du khédive, la comtesse Torols, Autrichienne de naissance, s'est toujours considérablement déplu au Caire et refuse de réintégrer le domicile conjugal. Zobeide Hanoum — tel est son nom égyptien — se trouve fort bien en sa retraite capitonnée du Tyrol. Le khédive souffre de la séparation, non qu'il aime beaucoup cette* compagne européenne, mais — accidentellement — des documents secrets se seraient glissés dans les papiers de la fugitive et il ne voudrait pas faire éclater de scandale. La naissance de Zobeide est entourée de mystère. Elle fut distinguée par le khédive lorsqu'elle avait dix-sept ans et cinq ans de fonctions de sultane ont suffi à la lasser du régime morganique. * ♦ * On parlera beaucoup du prince de Galles cette année... Il est un homme, maintenant, le charmant petit prince. Il aura vingt ans dans quelques mois, et son père le traite non plus en adolescent, mais en prince-héritier. Il l'emmènera en Russie, cet été, et l'on sait que l'empereur Nicolas voudrait bien marier l'une au moins de ses filles .. - De plus, Georges V vient de se décider à envoyer son fils en Grèce : le prince représentera officiellement l'Angleterre aux fêtes du sacre de Constantin. Et, lui aussi, le roi des Hellènes, il a une fille, la belle Hélène, âgée de dix-neuf ans ! Mais le prince ne répond guère, lorsqu'on lui parle mariage... Il se réserve-D'ailleurs, ses amitiés ont changé depuis six mois; ce n'est plus avec les jeunes filles nobles d'Oxford qu'il se plaît à présent. Il trouve -leurs propos trop frivoles et on le voit plutôt, au grand scandale des dames de la Cour, en compagnie des jeunes fils des (gros banquiers Israélites de Londres. Il prend goût à la Bourse, parle femmes et chevaux, bref, en un an, il s'est transformé du tout au tout. Et déjà les vieux Anglais le regardent, avec attendrissement, comme le portrait rajeuni de son grand père Edouard, immortel prince de Galles ! ■A- * * L'acquittement du colonel Reutter et du lieutenant von Forstner a eu pour contre-coup d'augmenter la popularité du Kronprmz et de porter ombrage à celle de son père. Les gamins de Berlin, qui ont 1 esprit aussi frondeur que les gavroches de Paris, se sont mis à pousser sur le passage de l'auto impériale une exclamation à laquelle on attache un sens déplaisant et qui n'est, en somme, qu'un manque de respect. Liuinaume II ne s'y trompe pas ei: en est tort contrarié. Le fvaiser a, d'ailleurs, d'autres ennuis en ce moment. La fihe du roi du charbon en Allemagne, Jhriediaender-huld, épouse un jeune lord anglais- La jeune femme est l'unique héritière de son père et ce mariage va taire passer en Angleterre une fortune de 50 millions. L'Empereur avait mis tout en œuvre pour empêcher cette union. 11 n y a pas réussi, et c'est vainement qu'il essaie maintenant de décider les jeunes époux à se fixer à Berlin. Le Courrier à paris VOYAGE ROYAL. C'est décidé, le roi at la. rein® d'Angleterre visiteront Paria uin peu a\ant Pâques. Leurs Majestés séjourneront à l'ambassade anglaise, faubourg-SainltrHonoré, où l'on s'occupe déjà de remettre luurs appartements à neuf. Ils resteront huilt jours cihez nous. Il y aura pour eux une soirée 'de gala à l'Opéra. C'est le seul point du programme Qui -soit déjà certain. HEUREUSE INTERVENTION. Nous apprenons avec plaisir que M. et Mme Francis Wiener de Croisset 6ont actuellement à ftaimtrPétersbourg l-i» hôtes d-e S. A. I. la grande-duchesse Wlad'imiir. On leour ménage un accueil digne de la réputation du brillant délégué géné_ ral des théâtres impéri aux et de la notoriété mondaine de sa charmante femme. Nous croyons savoir encore — et nous nous en réjouissons touit particulièrement — que ce voyage n'est pas seulemr.mt d'agrément. Il n'est pas davantage uniquement dicté par des considérations artistes. Urne pensée charitable l'a encore inspiré-M. Francis Wiener de Croisset, qui connait mieux que personne la Lamentable situation. faite aux juifs dans l'empire des tsars et qui en souffre avec raison, veut profiter d>3 son iséjour à Saint-Pétere-Ijourg .pour plaider leur cause. Il sera certaine, ment un avocat oonivainou et écouté. Il n'aura pas de peine d'ailleurs à convaincre certains grands-ducs, comma S. A. I. le grand-doïc Boris ou S. A. I. le ^ramdKluc Pau'lL qui fréquentent volontier« chez le baron de Rothschild, de l'inanité des campagnes •an/bisémitiques. Mais ia lui sera plus difficile de gagner sa cause auprès dfu tsar et de son entourage. On ne doute pas cependant que la séduction particulière qu'il saura mettre dans sa généreuse intervention ne finisse par triompher de préjugée de castes cependant bien enracinés. Quelle reconnaissance les juifs de Ituaîie "devraient au spirituel auteur du " Bonheur Mesdames », ts'il parvenait à obtenir une amélioration de leur triste sort ! BIENVENUE. Un nouveau quotidien va paraître. Il aura pour titre «la Concorda» et sera dirigée par M. Er-imest Benauld. C'est assez dore qu'on le lira avec intérêt, car M. Ernest Benauld, excellent confrère, est de plu!3 un parfait journaiteto qui a fait ses preuves et dont on ne peut rien attendre de ba_ pal. Nos bons souhait? à <• la Concorde ». Des Vers... Le jury du douzième tournoi annuel de poésie de Fémina, présidé par la reine de Roumanie, en littérature Carmen Sylva. et qui compte parmi ses membres Mmes Rosemonde Rostand, Daniel Lesueur, Jeanne Catulle-Mendès, Lucie Delarue-Mardrus, qui a eu à juger plus de quatre mille œuvres, vient de décerner le Prix des Sonnets, médaille d'or grand modèle, à Mme Magdeleine Raffait. Voici le charmant sonnet de la poétesse lauréate: LA MAISON Tout basse, abritée à l'ombre du tilleul, Comme j'aitunaoe aimé lia maison solitaire, - Soji, a,Lée et son piuJus, les fleurs de-son parterre. Le rouge géranium et le triste glaïeul 1 L'odeur fade des bois <Jt de la bonne terri Lmpregi.-iia les vifeaix murq où le père et l'aïeul Ont tour à tour vécu de longs jours sans mystère, Avant de s'endormir danfâ la paix du linceul. Doux matin,jour ombreux,calme soir qui s'effeuille, Bruits familiers, ardent parfum du chèvrefeuille. Oh! que j'auraUs voulu vous avoir eus toujours Et pouvoir, l'esprit las et il© oœur sans défense. Accouru (près de vous, retrouv-r mon enfance. Et tremper mon regard au miroir de men jours! aTiTas S» sfr Nos Cercles CERCLE UNION DRAMATIQUE. Vu le très brillant succès obtenu par sa première soirée Musicale, le Cercle Royal Union Dramatique a décidé d'en organiser une seconde le lundi 26 courant, à 8 heures précises du soir dans les salons réunis de l'Hôtel Saint-Antoine- Au programme qui se composera d une partie de chant et de musique de chambre figureront les noms de quelques-uns des artistes et amateurs les plus sympathique-ment connus de la ville, parmi lesquels : Mlle Orsbach, cantatrice; MM. Aug. Fel-bier, violoniste, élève du virtuose Jos. Camby; Paul Le Grand, pianiste; J. Der-van, chanteur comique; V. Renaut, diseur, et M. Roger Hédouin, du Théâtre des Variétés. La traditionnelle sauterie clôturera la soirée. Tout fait prévoir pour lundi le franc succès habituel aux fêtes de l'Union Dramatique, cercle actif et élégant entre tous. LE MIMOSA C'est le 29 janvier que sera donné aux Variétés le second gala de ce cercle si actif. On jouera 1' Idée de Françoise- AU GARDENIA. Demain donc, Paul Hervieu sera l'hôte du " Gardénia De nombreuses personnalités ont tenu à annoncer au Conseil d'administration de ce vaillant cercle d'art leur présence à la réception qu'il prépare à ce maître du théâtre français ; parmi celles-ci nous pouvons citer le général Jung-bluth, le ministre Henri Carton de Wiart, le député Wauwermans, lequel, on le sait, fut, à la conférence diplomatique de Berlin sur les droits d'auteur, le collègue de l'auteur de " Peints par eux-mêmes ". Ajoutons que dès son voyage en Belgique et en Hollande terminé, Paul Hervieu assistera à la création de sa dernière œuvre: " Le destin est maître ". Cette comédie sera en effet jouée par Mme Maria Guerrero, la Sarah Bernhardt espagnole, au théâtre de la Zarzuela, à Madrid, que dirige le mari de Mme Guerrero, M. de Mendoza, grand d'Espagne- LE LAETITIA. Le 2 février, au Théâtre des Variétés, soirée de gala. Au programme: le Beau Jeune Homme, la spirituelle comédie d'Alfred Capus. Mmes Colette Smith,Manette Baillet et Marthe Dévril, des Variétés, apporteront à cette soirée l'appoint précieux de leur talent. Pour toute demande d'inscription ou d'invitation s'adresser à M. A. R. Hogd-son, 87, rue van Schoonbeke. ««« PAUL HERVIEU et son Théâtre A lire l'œuvre de M. Paul Hervieu, on s'imagine, d'abord, que, d'un seul mot, on en caractériserait la portée. Le sujet s'expose en quelques lignes ; il se développe avec vigueur et netteté ; la thèse est défendue ou attaquée avec des arguments puissants et rien d'inutile,aucun ornement extérieur ni superficiel n'entrave les progrès. Prenons-y garde: cette œuvre ressemble à certains visages qui frappent par les traits saillants, yeux larges et clairs et bouche souriante ou mystérieusement close; à l'examiner de plus près, la complexité des lignes habilement remises en place, la petite ride que, d'abord, on ne voit pas, les muscles qui tressaillent sous l'influence d'une impression nouvelle, modifient, parfois, toute la physionomie: faute de l'avoir étudiée, confiant à son impression première, on se trompe sur l'ensemble d'une figure: on n'en connaît qu'une seule expression, et c'est de toutes ses expressions superposées que se 'dégage son expression vraie. M. Paul Hervieu, sans hésiter, croirait-on, abordait au théâtre des sujets hardis ; les lois — faites par des inconnus, pour des inconnus — justes, en général, théoriquement, brutales et implacables, par nécessité, ne tiennent nul compte des faiblesses sentimentales, formules applicables à tous ; protectrices des droits de certains, des hommes, en particulier, elles pèsent, implacables et lourdes, sur les femmes. Déjà, de grands progrès ont réparé quelques-unes des injustices trop criardes, mais les sentiments les plus intimes, les plus profonds, les plus sacrés chez des créatures nées et vivantes pour l'amour, demeurent constamment lésés. En un mot, les lois ont des répercussions imprévues; elles accablent l'individu. Il ne s'agit point, ici, d'objecter de grands principes abstraits: les êtres humains réclament par des cris d'angoisse et d'oppression. Soit, le législateur ne doit pas prêter une oreille trop bienveillante à toutes les réclamations qui s'élèvent autour de lui, qui montent, marée assourdissante, jusqu'à son cerveau, glissant sur la poitrine, inflexible prison du cœur ; la raison sociale exige des victimes pour le bon maintien de l'ordre et de la paix-.. Ce ne sont là, bien souvent, que des mots qui cachent des idées conventionnelles, étouffant les plus nobles révoltes et les plus pures aspirations sous le mensonge autoritaire et l'égoïsme. Il ne faut pas, attendri par une pitié équivoque, compter avec les défaillances des sens, ni les enchantements de l'âme, affirme le législateur: épargne-t-on l'ivrogne qui encombre la voie publique ? Quelle femme ne répondrait, ne pourrait: répondre à cette froide argumentation, par le sanglot que lui arrache un souvenir, par le cri de détresse d'un remords ou par la douceur sereine que donne la droiture d'une existence honnête ? L'amour — mais, ne l'oublions pas, s'affirme comme une force, la plus redoutable, la plus envahissante de l'humanité; l'amour pullule dans la foule; elle guide le jouisseur qui vient y chercher le plaisir, et secourt l'ouvrier qui porte son enfant sur l'épaule, pour qu'on ne l'écrase point; impulsive, on ne lui résiste point: l'amour s'use tout seul, se brûlant lui-même et si ,dans la douleur ou dans la volupté, la victime s'affole, il ne faut point la juger comme une créature saine d'esprit, responsable et consciente, c'est-à-dire intéressée ou lâche: il convient que des pairs examinent son cas: les crimes d'amour deviennent, parfois, des actions sublimes; l'étau social broie des membres meurtris par son étreinte et les âmes lésées... Il faut plus que de l'indulgence: il faut de la justice. La femme a droit d'être faible au même titre que son despote, l'homme: et si, répudiée par l'honneur outragé ou l'orgueil froissé d'un mari, elle quitte le domicile conjugal, ses entrailles de mère n'en ont pas moins porté l'enfant que la loi lui arrache, parce qu'elle fut coupable de réclamer sa part de bonheur que la vie lui avait refusé.

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