Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 03 May. Le courrier de Bruxelles. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0r9m32p92s/
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lÉfattchri et luit I aif 1911, I *!«■' ' ABONNEMENTS i Ni M mwiî TMîtiQl BELâlQOB. .fr. 10.00 8.00 i-BO BOLLANDB. « .{ 1B 20 s.su #.80 I 90.00 1B 00 7.B0 5 CENTIMES ( 1,91 M J°l» «M «««h1 TdLÊPtlONB SABLON 175» LE COURRIER 53* antide. —"M' 143-124. i ll.IIIW.lll iii ii 'il A BRUXELLESi 52, rue de la Montagne A PARIS i go» rue Saint-Sulpfce, 30 5 CENTIMES Lu •upptément* ne sont pu mis «n *«nt» TÉLÉPHONE SABLON 175»' DE BRUXELLES ■ Pro aria et foeîs « Cénérosité socialiste ET Cénérosité chrétienne, laissons le citoyen Ansœle se pavaner 0m,. te vide, mais examinons encore son 1 affirmation, purement audacieuse : c de _la Mitrtii'iorité du socialisme sur le christianisme, au point de vue de la charité chrétien-[ jûe.- >> L1 l'«a $*t ainsi. >Sa preuve, il la tire-cle la plus grosse peu-, «ion que les socialistes veulent donner aux invalidités du travail. Nous lui avons répondu : il n'y a pas un atome de charité, ni de générosité quelconque dans oet acte. (Vous ne donnez pas un sol, c'est des deniers de l'Etat et de ceux des patrons, que ijvotti faites votre générosité, c'est plus iqu'une mauvaise plaisanterie vous vous moquez du peuple. Voilà cependant la plus forte preuve que peut trouver le citoyen Anseele de la supériorité généreuse du socialisme. « Jamais içettô supériorité ne -s'est affirmée à ce 1 point! » Il le dit ainsi lui-même. Il ose comparer cela à la charité chrétienne, qui se cionne corps et biens, qui a couvert notre pays d'hospices, d'asiles, de irofuges.de fondations sans nombre pour les invalides de toute nature: de l'âge, de la maladie, de la folie, ne se contentant pas 'cle donner l'argent nécessaire, mais donnant toutes les forces de la vie de ses meilleurs enfants pour soigner eux-mêmes les infirmités auxquels ils compatissent. Voilà fia vraie générosité, la charité en action, personnelle et collective à la fois pour ans;' attenter sa force par l'association. Elle est insuffisante dites-vous? Elle n< l'était pas lorsqu'elle était universelle el sans entraves: elle ne le serait pas si vouf aussi vous y coopériez, pouvons-nous dire là nos adversaires. Mais vous préférez la £«énérosité de l'E iabL'Etat donnera ceci., les patrons donneront cela. Et vous,quelle sera votre pi rt (Vous proposerez la taxe, puis vous * ou s re 'tournerez fièrement devant le public, h public électoral surtout, en disant: Vtye. comme nous sommes généreux, vovez! a La charité chrétienne est en même temp: g^.éré'tiB* èt libre, et son mérite est d'autant plus grand qu'elle est libre. La eli a rité forcée par la loi est aussi peu mé ri toi ri pour celui qui paie l'impôt que pour le lé igislàtcur qui l'impose. Voilà bien ce qu ,vous êtes, des législateurs qui imposez li charité aux autres, pendant que vous ête ipayés d'argent, d'honneurs et de bien d'au très choses encore. La oharité chrétienne n'est pas seule nient libre, ce qui fait son mérite, elle es encore la plus digne. Absurde cette légeu 'de que voudrait répandre nos adversaire que la charité humilie celui qui la reçoit C'est absolument le contraire qui est vrai Qu'est-ce donc que la pension de l'Etat elle est prise dans la caisse des impôts, d ceux qui paient l'impôt. L'argent qui vien do là n'est pas humiliant, c'est celui qi .vient de ma poche qui l'est'. Quel renverse ment d'idées ! Si je le donne par l'impôt devient honorable ! Si je le donne de mo même, librement, avec affection; il ne l'es plus ! « Nous devons nous fair> des adeptes de ces me neurs des masses. » « Le congrès socialiste italien a adopt ► la nuit dernière à une forte majorité, u: lordre du jour déclarant qu'il y a incomps itibilité pour les membres du parti à appai tenir à la fois à la franc-maonnerie et a parti. » ■ Voilà œ que les lecteurs de l'organe off ciel du parti socialiste belge, commandé pa 'F.*; Vandervelde, ont pu lire, uans un recoi obscur de leur feuille. Liront-ils jamais dans le même journa cette, page de la brochure du citoyen Emil Janvioo, de la Fédération du Travail : Je puis déclarer ici, sans crainte d'être demen- $ ti que ceux qui ont entrepris la campgane anti-maçonnique ont, avec eux, non seulement la ma- ^ iorité, mais j'affirmerai — en exoluant seule-ment les profiteurs — l'unanimité du proleta- jç riat français. . ■ , C'est que la classe ouvrière révoluMonnaire française, dans sa simplioité, ne comprendra ;ja- 1 mais l'utilité d'une association secrète dont les v chefs sont au pouvoir. Elle comprendrait une l< association secrète composée de révolutionnaires p conspirant pour renverser un tyran, détrôner im <> dictateur, renverser une monarchie. Mais que H penser do cette confrérie de Mardi-Gras, rigée dans des rites caducs réunie hypocritement sous ^ le secret A. G. 1). G- pour le benefice jaloux de ^ ses privilèges exclusifs, au profit des Maîtres de l'heure, dont elle sollicite les sinécures et tavo- q rise la digestion? Elle né s'y trompe pas. *> ins- , tinct, elle sent, olle comprend que la Frano-M-a- t çonnerie, maîtresse de la Franco, ne peut etre qu'une antichambre d'arrivistes domestiques, de ^ délateurs et de îâches. s Le citoyen Jules Bourquin, le 15 avril i 1911, écrivait dans la « Lutte des classes », organe socialiste dirigé par le citoyen Louis de Brouokère, directeur du « Peuple » : Lorsque l'on n'est- pas maçon, il est assez malaisé de parler de la Maçonnerie, puisqii il est possible de la oonnaître qu, à la oondition d en faire partie. Mais c'est précisément là 3e vice es- £ sentie! de l'institution... Que des hommes qui professent la pensée libre et surtout que des so- -cialistes acceptent cette méthode, cela me déliassé... Oe n'est pas à l'époque ou les travail- ; leurs dressent la tète et- bravent, le patronat, en • entrant, dans les syndicats rouges, que 1on peut croire à la nécessité pour des gens infiniment» ; plus libres, d'aller se cacher dans des associations < opérant sous le couvert d'un mystérieux secret, j Et pour qu'y faire? Les sénateurs, députés et mandataires ' quelconques du parti socialiste, notoire-ment affiliés aux Loges, — pour ne parler Unie des vivants, — les FF.'. Vandervelde, Kamiel Huysmans, Modeste Terwagne,llor- < lait, François André, Pastur, clés Essarts, Lafontaine, Vinck, Rolland, Max Hallet, etc., ont-ils jamais répondu au citoyen Bour-quin? Se sont-ils jamais préoccupes de tran-quilliser le « troupeau n socialiste sur leurs i accointances mystérieuses avec «l'elite bourgeoise » cle la'Vve Hiram? Ils n'oseraient! On leur opposerait cette déclaration : «Nous -n'avons pas les foules avec nous; nous devons aller à elles et nous devons prendre a leurs meneurs les paroles secrètes qu ils em- ; ploient pour les conduire, nous devons nous îaire des adeptes de ces meneurs île mas- SCOul a dit cela 1 Lisez • « Quel doit être le " rôle de la Maçonn.'. au XXe siècle et spécialement celui de la Ma£*>nn.'. belge, par > le F -, Hasse, Sér.\ Gr.\ MaitrA Nat.\, Bulletin du Gr.\ Or.\ de Belgique 1907, p. 219. » ^ — . —■—- Les antialcoolistes catholiques et le Saint-Siège. Nous avons rendu compte du Congrès antialcoolique catholique du 24, avril a Rome. Les documents les plus importants " parus à propos de cette audience sont a une ' part l'adresse présentée à Sa Sainfcete,par le i baron Tluys de Beerehbroeck, au nom de , l'Association catholique internationale con-' tre l'alcoolisme; d'autre part la reponse de Sa Sainteté. . , Ces deux documents ont ete publies par - l'a Osservatore Romaao #, du 25 avril.Nous t en extrayons quelques passages saillants. L'adressé renferme entre autres cette phrase, qui montre bien clairement quelle est la s place occupée par 1' abstinence totale parmi • les moyens d'action mis en oeuvre par les . ligues ; " . ? « Cette ligue (internationale) unit fraternellement les sociétés catholiques abstinen-e tes et celles qui permettent à leurs mem-t bres l'usage modéré des boissons enivran-i tes. Elle fait appel à tous les dévouements sans imposer à personne l'abstinence totale, | bien que celle-ci soit le salut d'un grand 1 nombre et le plus efficace moven de propa-■- gande ». t Deux points à souligner i 1. Les anti-alcoolistes catholiques ne veulent pas imposer l'abstinence totale à tous; 2. Mais l'abstinence totale est « le salut d'un grand nombre » (c'est-à-dire le moyen 3 de sauver un. grand nombre d'alcoolisés, et d'empêcher ciu'un grand nombre ne s'alcoo- - lise) et le plus efficace moyen de propa gande. Voici quelques.extraits de la réponse que le Card. Merry del Val a faite de la- part du Saint-Père à cette adresse : 3 « Le Souverain Pontife vous félicite du i succès de la vaillante croisade entreprise r par vous à travers le monde, appuyée sur les principes de l'Evangile et guidée par a l'autorité de la hiérarchie.Il prie Dieu de féconder le zèle que vous déployez contre le -- terrible fléau, ennemi des corps et des âmes r et traînant après lui tant de misères physi-a ques et morales... En bénissant les efforts de toutes les So--1 ciétés catholiques affiliées à votre Ligue, le e Saint-Père bénit la bonne volonté de tous ! les adhérents et lea encourage à persévérer ! i i il m ii i■ 11 !■ m m —mmi ni uni '11111111 »—■* 1 in m 1 vos leur généreux apostolat-... Combien il est utile de montrer le fléau 5 l'alcoolisme dans ses effets économe nés... Aussi bien, parmi les oeuvres socia->s, il n'en est point de plus urgentes...^ > Sa Sainteté exp:rime hautement le désir ne le clergé encourage partout cette ceu-re de rééducation et de préservation socia->s et qu'il se place par l'enseignement et ar l'exemple au coeur même de la lutte >ntre un mal qui sème, dans certains pays iirtout, tant d'opprobre parmi les fidèles. Mais ce combat ne conduira sûrement à \ victoire aue s'il est soutenu par la grâce ivine puisee dans la prière, dans la fre-uentation des sacrements ^ dans la prati-ue générale de la mortification chre-ienne... » Nos anti-alcoolistes catholiques ont lieu e se féliciter de ces paroles. Jamais leur <ction n'a reçu une approbation et un en- ouragement aussi précis et aussi explicite. — Eevue de la. Presse La fêle du ter mai. — Du s Courrier du loir » de Verviers : « Non, le 1er mai n'est pas la tete des travailleurs ! C'est la fête du socialisme libre-penseur, omeur de révoltes et de misère. C'est la fête de ceux dont les blasphèmes !t les discours orduriers contre nos croyan-:es les plus chères souillent les c; Annales >arlementaires... » , v *. C'est la fête de ceux qui excitent a la gre-re politique, à la révolte, mais dont les pa •eils ne sont jamais parmi les blessés ni les ués... On ne les voit qu'aux funérailles de eurs victimes où ils viennent parader en les discours qui sont de nouvelles excita-ions pour ceux qui les écoutent. C'est la fête des gros farceurs qxu mènent e soi-disant parti ouvrier au nom de la lut-e des classes et qui, dans de honteux car •ois, se liguent aux plus gros nnancierf îrancs-maçons pour opprimer les travailleur s chrétiens dans leur liberté de peref le famille... , C'est la fête de ceux qui reclament 8 heu ^s de travail pour tous, mais qui en impo jent 10, 12 et plus dans leur a coopératives 3u dans les administrations dont ils ont te iirection... . „ C'est la fête de ceux qui Font appel au? 3ai<sses des syndicats pour racheter ou batu ies Maisons du Peuple... mais qui, eux,pliaient leurs capitaux dans de* entreprise! capital isbes... . C'est la fête de ceux qui n ont pas tait U rçrève générale mais qui permettent à leui parti de s'emparer de 44,000 francs qui au raient dû être versés aux grévistes... C'est la fête des meneurs rouges... de 1; plaie du vrai syndicalisme. C'est peut-êtn aussi la fête de leurs gogos. Ce n'est pas la _ fête des vrais travail leurs... de ceux qui perdent malgré eux uni journée de travail pour la propagande a-nti cléricale masquée de neutralité ». Le tiers-ordre. — On sait que la franc maçonnerie, belge a fait appel à ses adepte en vue d'une étude documentaire, par le frères trois points ,sur le tiers-ordre fran ciscain, que Léon XIII signalait, au sur plus comme l'une des barrières les plus ef ficaces à opposer aux menées de la secte té néb reuse. La « Gazette de Char le roi sTy met ave zèle et entrain et en est déjà à son troisiè me .article. Inutile de dire qu'elle y me toute la science et. tout le doigté... d'un an qui s'évertue à jouer de la flûte. Notre ex cellent confrère le « Rappel » s'est char^ de faire la contre-partie et le fait en trè bons termes F.*, jflymans ei; les fauves de Seraiug. -A la proclamation libérale, avertissant le; intéressés que le meeting Hymans sera strie tement privé et que les mesures d'ordre le plus sévères seront prises, le syndicat de métallurgistes socialistes de Seraing ripos te par cette affiche : Travailleurs, Vous ne permettrez pas oett comédie ni cet escamotage.Vous déjouerez cet te tactique machiavélique et. indigne. Le ban et l'arrière-bau des employés et de contremaîtres de Coekerill, d'Ougrée-Mari haye et d'ailleurs, ont été spécialement oonvc qués. Us seront préalablement restaurés a banquet qui aura lieu en la salle dé gymnasti que de la Sé résien ne. Vous aussi, camarades, venez en masse a meeting. Soyez-y tôt.Et s'il arrive qu'on veuii le empêcher les contradicteurs socialistes d'er trer exigez avec énergie qu'ils soient enter dus. Faites en sorte que le droit de contradu tion inhérent à la liberté de parler et d'écrirt soit intégralement respecté pour nos porte-pf rôle. Tous au Tria non, dimanche prochain! La presse maçonnique ne dit mot de cett affaire. Quand les F.*, socialistes agissen de la sorte envers un cathoV'die. elle s'es clàffe, et c'est, d'après elle,le catholique qv a tort. Petite Chronique Nos missionnaires du Congo. — En ces derniers temx*s, l'attention de tous a été attirée par le travail civilisateur de nos courageux missionnaires. On a parlé de leurs nombreux villages, de leurs multiples fermes-chapelles. Leur œuvre gigantesque de civilisation et d'assainissement moral parmi les noirs a été reoonnue même de leurs ennemis ; aussi la sympathie de tous les Belges leur est acquise et chacun souhaite le développement des missions catholiques. C'est ce désir d'encourager et même d'aider le travail des missionnaires qui a inspiré la création do l'œuvre des Vieux Timbres du Grand Séminaire de Liège. A elle .seule, cette œuvre a Eondé et entretenu.au Congo, 5 villages chrétiens, 25 fermes-eha-peltes et 1 hôpital ; en moins de 25 ans elle a retiré de la vente des vieux timbres, du papier d'étain et des capsules de plomb en viron 200,000 francs. U est facile et à la portée de tous de coopérer à cette œuvre. Il suffit de recueillir les vieux timbres, i'étain, le plomb et de les faire parvenir au Grand Séminaire de Liège. , L'œuvre est bénie du Saint-Pere et ha-u-tement patronnée par Mgr l évêque de Liège. Les bienfaiteurs jouissent de nombreuses" faveurs spirituelles. O11 accepte tons les dons en faveur des missions du Congot M. Alexis ttrasSftur, l'un des auteurs de la jolie cantate, en dialecte local, exécutée mardi à Luxembourg, n'est pas un inconnu pour la Belgique. Si notre mémoire est fidèle, il y vint souvent à l'époque ou son onde, M. Hubert Brasseur-Biirggraff, d'abord professeur d'économie politique à l'Université de Gand, puis représentant pour Philippeville, habitait Bruxelles, rue Josoph II, et au château de Sournoy où il habitait en été. Feu Hubert Brasseur était lui-même, comme beaucoup de nos compatriotes de cette époque déjà lointaine, ori-1 ginaire du Grand-Duché. trafic des pièces de cent sous. — On ; nous écrit de divers côtés, pour savoir si , les entraves apportées^ par le gouvernement à l'exportation des pièces de cinq francs, : ne constituaient pas une violation de 1 U- • niorî monétaire latine. # . Dans une lettre à M. Davignon, ministre ; des affaires étrangères, M. Van fie Vyvere, ministre des finances, fait savoir « que son i département se borne à executer, concer-' nant les éous, les mesures applicables, en - vertu1 des lois et règlements existants, aux exportations de marchandises en général ». t Les marchands d'écus, arrêtés aux gares 5. frontières, avaient essayé, le mois dernier, r exportation oar mer, grâce aux barques - de pêche de Nieuport et de La Panne. D ou 5 le "^nforcement considérable des postes - douaniers à ces endroits, pour surveiller les embarq uements. » Les comptes-rendus officiels des diseus-ï sions parlementaires n'ont guère de succès * auprès du public. Les s Annales Parlemen- - taires » ou compte-rendu sténographique - n'ont que 984 abonnés en Belgique. Le - « Compte-rendu analytique », a 8,105 abon- - nés à l'édition française et 1,673 abonnés à l'édition flamande. ï — «. l Les coupons de service aux chemins de l fer. — M. le ministre des chemins de fei ^ vient de dire à la Chambre : £ La question de l'octroi de coupons de servi-s ce aux enfants des agents de l'administration a déjà été examinée; jusqu'à ce jour, il n'a pa£ été jugé possible de la solutionner dans un sens favorable. Je consens volontiers, pour deferer aux ms-1 tances do l'honorable membre, de l'examiner à nouveau. i ♦— 5 Le nouveau tarif des téléphones. — C'esl " aujourd'hui, 1er mai, qu'est mis en vigueui dans tout le pays, saur à Bruxelles, le nou 3. veau tarif des abonnements téléphoniques - A cette occasion, l'administration des télé graphes et des téléphones signale qu'ur s grand nombre d'abonnés, à qui les condi - tions nouvelles ont cependant été offertes ~ en temps opportun, n'ont pas encore indi 1 qué le nombre des communications qu'ils comptent prendre dorénavant, par année Il est cependant indispensable que les inté ressés se prononcent à ce sujet, sans plus d< I délai, s'ils veulent s'épargner des difficul - tés dans le sendee de leur raccordement. La date de l'application du nouveau ta - rif dans le réseau de Bruxelles sera arrêtéi , ultérieurement. " Voilà pour le tarif des abonnements.Quan au tarif des communications, il subit auss d'importantes modifications. A partir di s 1er mai, chacun pourra téléphoner, dans h t réseau de Bruxelles, pendant 5 minutes - moyennant versement d'une taxe de 2 sous i auparavant, il fallait payer 0.25 pour cett' communication. n I II >11, m I —mevfcj»» ,*B&S3atWW£2X LA VILLE Les souverains uanois a isruxcncs. — C'est le 19 mai que les souverains danoii arriveront à Bruxelles. Les abords de li gare du Midi no se prêtant pas au déploie ment de cortèges à cause des travaux d« la jonction, le train spécial venant de Pa ris sera conduit à la gare du Nord où il ar rivera à 15 heures. Les mesures militaires suivantes aeron prises pour la réception : A la gare-frontière de Quévy, une gard* d'honneur en grande tenue, fournie par li garnison de Mons rendra les honneurs Elle sera accompagnée du drapeau et de li musique du régiment et sera placée sous 1 commandement du chef de corps A l'arrivée et au départ du train royal la musique jouera l'hymne national danois Le train entrera en gare de Quévy à 18.2 heures. Les souverains danois seront salué au nom du Roi par les autorités civiles e par le lieutenant-général circonscription naire de Mons qui sera attaché à la person ne du Roi de Danemark. A Bruxelles-Nord, une garde d honneu comprenant le drapeau et la musique d régiment et commandée par le chef de corp rendra les honneurs. JLa musique jouer l'hymne national danois à l'entrée du trai royal et pendant l'inspection des troupet Le lieutenant général circonscriptionnair et le général commandant la province d Brabant se trouveront à la gare en mêm temps que les autorités civiles. Le Roi et la Reine viendront recevoir eu* mêmes leurs hôtes à la gare. Au moment où le cortège royal quitter la gare du Nord, des batteries d'artilleri placées au jardin botanique tireront i coups de canon. . Les troupes encadreront la place Rogie et feront la haie des deux côtés de la ru< tout le long du parcours du cortège qui su vra l'itinéraire suivant: Place Rogier, boi levard du Jardin Botanique, rue Royale c Place des Palais. Le cortège royal sera précédé et suivi pa un détachement de cavalerie avec étendar sous les ordres du chef de corps. Tout^ 1 long du parcours, les musiques^ militaire joueront l'hymne national danois. Les Souverains danois quitteront P>ruxe les pour la Hollande le 22 mai dans la mat née. Le train royal partira do la gare d Nord à 11 h. 45. 4 Un .content. — Un mécontent. — Tout monde joyeux. — Le citoyen Brancqua est content : à la manifestation du 1er m toute la jeunesse militante du parti soci; liste suivait le drapeau rouge en donnant bras à de très exubérantes et très légèn € petites bonne» amies ». Le citoyen Vandervelde est mécontent au même cortège on a pu remarquer en e fet, que les « bons templiers » étaient extr moment rares et la police de Bruxelles a c fermer les yeux pour ne pas envoyer v grand nombre de prolétaires conscients l'amig'O. Tous les passants étaient- joyeux : derri re un cartel sur lequel était écrit en gre ses lettres : « Place aux pauvres » marcha le citoyen cumulard Louis Bertrand ex-pa vre ouvrier marbrier ! actuellement gros c pitaliste. ^ Un don du roi de Bavière à la nouvel église catholique allemande de Bruxelles. Le roi Louis III de Bavière vient de fai parvenir au P. Leyendecker, recteur de mission allemande à Bruxelles, un don < mille mark pour la nouvelle église que 1 catholiques allemands font construire da un vaste terrain voisin du Gesellenverei rue Plétipckx. Récemment, la grande-duchesse Mari Adélaïde de Luxembourg avait adressé da la même intention, un don de 500 fran aux Oblats du Gesellenverein. On se ra pelle que déjà l'empereur Guillaume le fit- à la Noël, un don de dix mille mark Les travaux de terrassement sont ass | avancés; -la cérémonie do la pose solennel de la première pierre de la nouvelle égli est fixée au 21 mai, fête de l'Aseensio L'égiise sera construite en style roman ;e] aura les dimensions de la vieille église de Madeleine, condamnée à la démolition po la jonction Nord-Midi. ♦ La grande revenue militaire, inscrite ; programme des fêtes organisées à l'occasi; de la visite des souverains danois dans tre " semaines, devait avoir pour cadre l'aven y de Tervucren ; le défilé devait se faire d vant le palais du Roi. Le choix dès auto tés militaires vient de se reporter sur un a ■ tre emplacement. Sauf modifications no ' velles, la revue aura lieu au boulevard 1 Souverain, entre Boitsfort et le pont Woluwe (avenue de Tervueren). Les 10,( 1 hommes de troupes seront passés en 1 1 vue par le roi de Danemark et le roi Albe > à cheval. Une tribune d'honneur sera an > .nagée pour les deux reines au rond-poi ' de l'avenue de Tervueren, à l'angle du bc * levard Saint-Michel : c'est là qu'aura li le défilé. 1 1 Ascensions militaires. — Le ministre de la Guerre, par décision du 10 janvier 1914, • a confié à P Aéro-Club de Belgique le soin ! d'organiser des ascensions militaires en I ballon sphérique libre, pour les officiers ■ d'état-ma.jor et les officiers-aviateurs» Ces ascensions auront lieu au parc aéronautique du Club, à Koekelborg, eu mai, juin et juillet-, le lundi, à 10 heures; lo mardi, à 8 heures 30 . et lo jeudi, à 9 heures de chaque semaine. II f Elles sont placées sous la direction sportive du lieutenant-coîonerSoiicy, délégué à cette fin par * le Conseil d'administration du Club. 1 'Les ballons mis en usage pour ces ascensions . sont des 1,000 mètres cubes, ils s'élèveront au i nombre do deux les lundi et mardi, au nombro ; de quatre lo jeudi. Les pilotes brevetés de l'Aéro Club de Belgique, MM, de Brouckère, Demùyter, comte H. ' d'Oultremont, Geerts, L. Gérard, Gilbert, Han-: rez. Liefmans et Soucy, ont été chargés de la 3 conduite de ces aérostats. s La séance d'inauguration de ces asconsious t aura lieu le lundi 4 mai, à 9 heures 45. Prendront le départ à cette occasion: 4 ballons de 1,600 mètres cubes, pilotés par MM. Geerts, L. Gérard, Demùyter et Soucy, y montés par 12 officiers observateurs, j Lo même joair sera couru un Ra llye-Bal (on auquel participeront Messieurs les officiers montés de la garnison. U » Le comité central de la Chambre de t om-e merce de Bruxelles (Union syndicale) se e réunira en son local, Palais de la Bourse^ Q le lundi 4 mai 1914, à 8 h. 30 du soir. Ordre du jour : I. Communications diverses ; II. L'expansion commerciale belge (vœu a de la section coloniale) ; e III. Société nationale de distributions j d'eau (vœu de la section dos travaux et services publics); IV. Taxe d'ouverture sur les débits do boissons (vœu de la Chambre syndicale des débitants de boissons.) « La Ligue Véloeipédiquc Belge » ci io « Moto-Club de Belgique » demandent la ,r -personnalité civile. Bientôt les Chambres la d leur accorderont à cause des nombreux ti-e très qu'ont ces sociétés à la reconnaissance !S légale. « La Ligue Vélocipédique Belge », fon-[- dée en 1882, est la plus ancienne fédération i- vélocipédique du pays. Elle développe le u tourisme et le sport de la pédale. Placée sous le hau-t patronage du Roi, elle réunit 205 cercles, qui, avec les sociétaires affiliés le individuellement, formant un effectif de ?t 50,000 membres. ii Cette ligue se caractérise par l'absence t- complète de lucre ; ses administrateurs ne le reçoivent aucune rétribution. îb La c Ligue Vélocipédique Belge » a contribué à répandre le goût des excursions. : En 1895, elle a fourni à l'Institut cartogra-f- phique militaire les éléments nécessaires à 3- la revision de la carte de Belgique au û 160,000'. En 1900 la Ligue a fait établir les ? ipremières voies oyclabîes.Elle a encore pris ® l'initiative d'une entente douanière inter-, nationale, grâce à laquelle les formalités en k" vigueur aux frontières furent successive-?" ment réduites à leur plus simple expression. ^ Au point de vue militaire,il importe de rap-j>eîer que la c Ligue Vélocipédique Belge », fournit en 1888, au département de la guerre,Me premier corps de vélocipédistes volon-jc taires. _ Le sport cycliste sagement et sévèrement e réglementé par la « Ligue Vélocipédique » [a et les Salons du Cycle périodiquement or-je ganisés ont également favorisé le dévelop* pement de l'industrie du cycle et de ses ac-ÎH cessoires. # a Quant au Moto-Club de Belgique ». il ' compte 2,000 adhérents. Les services qu'il a rendus sont du même ordre que ceux de " la Ligue Vélocipédique Belge ». Il délivre surtout des documents douaniers,perçoit les cautionnements, délivre les carnets de'pas-jr sage en douane et les triptyques. Cette société est responsable des droits et amendes ' pour contravention aux dispositions fiscale les sur la réexportation des véhicules à mo*: ge teur. Ses i^éserves financières sont assez n importantes pour qu'elle ait droit à la re-jç connaissance légale. la 4 ir Le square Léopold II. — Le conseil communal de Woluwe-St-Pierre, dans sa dernière séance, a donné le nom de square Léo-iu pold II au square elliptique de l'avenue de >n Tervueren. L'administration de V/oluwe: is St-Pierre dans une requête adressée au roi 1e Albert, demande que le monument de Léo-e- pold II soit érigé dans le square qui porte :i- son nom. u- « J1" — Cercle d'études central des. jeunes gens. — Les lu conférences suivantes sont organisées co mois par de le Cercle d'études ; aq Lundi il mai : « Lo? nouveaux impôts : exposé et justification », par M. Paul Wauwermans. député de ®' Bruxelles. rt. Lundi tS mai : « L'origine do lltomme », par M. té- i abbé Beaufaux, docteur en philosophie. nt Lundi % mal r L'encyclique « Rerum Novarum », ,, par M. l'abbé Prirr.s. Ces conférences ont lieu à S heures, au local « l'A- SU frja p ^ 1 I I I BM I I VI j IFEUIU.ETON DU 3 MU 1914. £? Dans la Tourmente par Marguerite Regixaiwl Lauriate de l'Académie Française. Dix minutes plus tard, bras dessus, bras dessous, ils couraient tous les deux dan ta neige. Suivant le même chemin qu'eux des ombres se hâtaient vers l'église, qui ap paraissait enfouie ejus son blanc mantea troué de distance en distance par les point lumineux que faisaient ies fenêtres éclai rées. Parfois aussi, dans une envolée d grelots, un traîneau passait à toute vitess descendant des fermes perdues dans la mor tagne. Lo carillon joyeux s'était tu; mai 'da^s la nuit lumineuse et froide, on enter dait encore, venant des lointains,la sonneri <ics villages endormis dans les profondeur blanches de la vallée. Et Théo, déjà consolée, riait comme un petite folle en songeant qu'elle allait pou voir « admirer » la « Crèche » des demo: selle Gourmand. C'était, dans un coin d <a chapelle, un toi1, de chaume sur lequc elles semaient consciencieusement des pe lits morceaux d'ouate blanche, avec, ton autour, des rochers gris de papier froissé en dessous, sur un peu de paille, elles cou ehaient, après l'avoir soigneusement épous **té et débarbouillé, un petit Jésus de cir M. 1 " * auquel manquait une menotte; puis alentour, elles plaçaient un âne, un bœuf et... un chameau passablement endommagés, qu'on sortait tous les ans, pour la circonstance, des profondeurs de l'armoire de la sacristie. — Voyons, dit Théo, si la patte du pauvre bourricot tient encore; c'est moi qui l'ai recollée l'an dernier, et si le pauvre chameau est toujours mangé des vers, sa bosse était toute rongée; quant à la vache, il lui manquait une corne et un petit bout de queue. Heureusement que le bon Dieu n'y regarde pas de si près. Et elle avait toutes les peines du monde 3 à se retenir de rire en entrant à l'église. , — Heureuse gamine, pensait Robert, ses - larmes et ses chagrins sont semblables aux x giboulées; il n'y a rien dans sa petite cer-s velle excentrique. Mais l'autre, l'autre qui - prie là-bas avec tant de fervmr, que me e cache-t-elle. quelle énigme dans son silen-3 ce? et quelle intention dans ses étranges - paroles de tout à l'heure. s Pour la première fois le frisson de l'in- - quiétude et la peur de la souffrance crispè-3 rent un moment son cœur léger mais ardent, s VII 3 Midi allait sonner, et Robert, appuyé con- - cre la vitre, guettait ta longue avenue blan-e che de neige qui fuyait sous les marron- 1 niers givrés. On devait fêter Noël à la table - des Gassin et Robert attendait impatiem^ t ment les invités et parmi euj: la seule qui ; comptât, actuellement pour lui et dont il ne - parvenait pas à détacher sa pensée : Hé- - lène. 2 Depuis leur rapide eonvers&tio/.i de la veille, il demeurait troublé. N'aurait-elle ■ pas deviné ses sentiments? Ou bien voulait- < elb au contraire lui marquer nettement qu'il n'avait rien à espérer? « A la première occasion, songeait-il, je « m'exprimerai clairement, je veux qu'elle f sache que je l'aime, et je veux avoir la certitude que ses discrètes amabilités sont un ' muet encouragement! * 1 Il méditait, imaginant ce qu'il lui dirait, I et comment il formulerait sa pensée, quand il aperçut la mince silhouette brune à l'ex- < trémité de l'allée; elle marchait vite, sem- 1 blait préoccupée et pressée d'arriver. Robert courut à sa rencontre, un peu in- : quiet : — Rien de fâcheux ne vous amène, je l'espère, chère amie? Théo... Mme Amache? — Elles vont bien, grâce à Dieu... mais un accident en forêt, dans la montagne... Et elle expliqua très animée : ii s'agissait de contrebandiers égarés ou pris par les neiges, peut-être une avalanche, un accident, on ne savait pas; mais on était venu chercher le docteur, les blessés avaient été portés dans une cabane do bûcherons à la frontière; mais il n'y avait personne pour donner les premiers soins ; en outre, l'homme qui était venu prévenir le docteur avait signalé le lieu de l'accident, puis il était parti, il avait disparu sans> donner d'autres explications; le docteur flairait quelque bataille entre contrebandiers; en toi t cas, il craignait de s'égarer, connaissait mal la montagne, hésitait, un peu égoïste, mécontent de voir son dîner de Noël si malencontreusement troublé. — Alors, ajouta Hélène, j'ai tout de suite songé à vous pour qui les forêts et les hauteurs n'ont pas de secret, certaine que *eus ne refuseriez pas de nous guider e le nous accompagner. — Yous accompagner, qui vous? — Mais je pars avec le docteur, il fau quelqu'un pour l'aider, si ces malheureu: lont seuls. — Sans doute, j'accepte et tout de suite rous avez eu raison de vous adresser à moi nais vous n'allez pas veni: en montagn Dar ce froid, vous ne savez p£vs ce que c'est — Rassurez-voùs, je suis très résistante e: lépit des apparences; c'est convenu avec 1 iocteur. — Mais.,, moi je ne veux pas, je m'y oj: pose. Hélène sourit avec une douce ironie : — Mon cher Robert, j'ai le regret de vou dire que je ne vous obéis pas et que vou l'avez pas qualité pour m'imposer votre vc ionté. Allons, courez vite mettre votre p« lisse; ces pauvres gens nous attendent. — Puisque vous le voulez, fit Robert, j jours atteler mon traîneau. Mes chevau sont meilleurs que ceux du docteur. Ah Hélène, vous avez une âme de Sœur de chi rite ! — J*e le voudrais, fit-elle à mi-voix... Dix minutes plus tard, l'attelage tou: nait l'angle de l'avenue, emportant Hélèn 3t Robert, qui allaient quérir le docteur. U croisèrent le groupe joyeux des invités. — Quel dommage, leur criait-on, la joui néo sera gâtée. Comme Vous allez non manquer. Revenez bien vite. — Allez, allez, mes enfants, disait lo bo ^uré. Vous êtes de braves cœurs, le bo Dieu vous revaudra cela. Moi, sitôt me vêpres dites, si la neige est praticable, j nonte là-haut. Bon voyage 1 Seule, Théo ne dit pas une parole, pa i> un mot d'adieu; elle avait son mauvais pe- tit visage des heures de colcre, et tout bas ta elle pensait : b « Elle... toujours elle à se3 côtés, avec CV c lui ; elle pour les promenades, pour les veil- j1,1 lées, pour les causeries, pour tous les agré- ' : ; ments ; et maintenant, elle encore pour le J11 ; bien 1 Moi, on m'oublie; moi, je ne compte ta 3 plus; moi, je suis trop insignifiante et trop . nulle et pourvu que je me tienne bien à ta- 10 1 ble,'tout à l'heure, entre Kilo Aglaé Gour- £1' 3 mand et Mme Ram us, on ne m'en demande te pas plus 1 > . m Et violemment "elle serra ses petits poings crispés dans une attitude de menace. d — Oh! mais, tout cela finirait un jour... s un jour!... ^ Le traîneau montait difficilement par les P* i- chemins rapides et non frayés,et les chevaux el glissaient sur la neige durcie et qui criait n( e sous leurs pas. Tous les sapins ployaient P* x sous la pesanteur de leur charge et ressem- m ! blaient à d'immenses pyramides blanches, si rapprochées les unes des autres qu'elles v< formaient une voûte presque impénétrable, ce qui ne laissait que fort peu passer des b< rayons d'un pâle soleil d'hiver qui n'enta- PJ e mait point la croûte de glace. Cependant, êt s il y avait de merveilleux effets d'ombre et a> de lumière, des blancheurs mates et sans Q' •- reflet, auxquelles succédaient d'éblouissan- te s tes coulées d'argent, puis des cascades de v< diamants multicolores, accrohés aux bran- et n ches comme un ruissellement de poussière si n étincelantè. # ce s Et sous ce blanc ensevelissement planait bl e un silence complet, un sommeil de mort à la fois implacable et magnifique et que irou-s blait seul, «uoirp-~ ;ans le pénétrer, h ?on- rie légère des grelots des chevaux tin-nt en cadence. A l'arrière dû traîneau, le docteur, insou-int.. tassé dans ses fourrures, fumait sa pe. Hélène et Robert, assis l'un à côté de Lutre, rapprochés sous la même couver-re, causaient. Tour à tour leurs voix mon-ient et descendaient suivant la gamme uple des sentiments; puis, il y avait de ngs silences, pendant lesquels Hélène, re-eillie et grave comme en un sanctuaire, rmait à demi les yeux lassés par l'unifor-ité blanche. Cependant, son doux visage était animé une émotion inaccoutumée. — Non, Robert, disait-elle, ne croyez pas te je dissimule en ce moment et que je ius de ne pas vous entendre. Je ne sais is lire entre les phrases; je ne veux pas ,erelier à faire dire aux mots plus qu'ils : veulent exprimer. Je ne vous comprends is... mais est-ce bien nécessaire, en ce mo-ent. de vous comprendre?... — Puisque vous hésitez. Hélène, puisque >us m'arrêtez, c'est que déjà vous m'avez impris. Il y a. dés pensées qui n'ont pas îsoin d'être dites et des' aveux qui n'ont is besoin de monter juqu'aux lèvres pour re entendus. Je vous en prie, aidez-moi, « lieu de me repousser sans cesse. Parce 1e vous m'avez toujours vu rire et plaisan-r et me moquer un peu de tout et de tous, ius croyez que j'ai confiance en moi-même que je suis un audacieux. Non, Hélène, je is un timide quand il s'agit des choses du sur et, ajouta-t-ii plus bas, la voix trouée, j'ai si peur de vous! Elle essaya de rire. , (A suivre.)

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This item is a publication of the title Le courrier de Bruxelles belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1861 to 1914.

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