Le courrier de Bruxelles

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13 January 1914
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Mardi 13 janvier 1914, ABONNEMENTS s nui m «sis f rois >on BEI-GIQUE . fr 10.00 5 00 2 50 HOLLANDE ? ig 20 9 60 4.80 LUXEMBOURG UNION POSTAI S 30.00 16.00 7-60 5 CENTIMES Lm »uoolérr,ent» ne «ont cas ml* 81» téléphone sablon 176* LE COURRIER 53*annîe. - V 1 J,\ ■ BUREAUXi A BRUXELLES s 52, rue de la Montagne A PARIS i 30, rue Saint-Sulpice. 30 5 CENTIMES •ttPO»ément* ne sont pas ml# en vente téléphone sablon 1754 DE BRUXELLES Pro ans et focis Le Clergé belge devant la Chambre La Chambre donne au pays, depuis de mois, le spectacle écœurant d'une partie d la représentation nationale ameutée contr le clergé, et l'accablant d'injures impuni ment. Nous disons qu'il n'y a pas dans toi te 1 Europe un seul parlement où le clerg de . n'importe quelle religion puisse êtr traité de cette façon ; il n'y a pas de tri ces, pas d'exemples de procédés semblable dans les annales parlementaires d'aucu pays. Pensez-vous qu'au parlement anglai par exemple, pays protestant, le clergé ar glican puisse être attaqué et villipendé air si? Le Spaeker ne laisserait pas l'orateu parler pendant cinq minutes. Nous dison même que le clergé catholique serait pr< itégé de même façon.Le respect religieux ef .un principe d'ordre social. Nous ne demandons pas que le clergé soi exempt de contrôle, de critiques précises nous demandons qu'il soit exempt d'injurei d'insinuations, d'accusations malveillante! La liberté parlementaire n'est pas, ne peu pas être la liberté de l'injure. «% Mais le clergé fait des écoles et il veut le faire subsieiier! Si le clergé fait des écoles c'est son hoi neur, c'est son devoir, c'est l'effet de so dévouement. Qu'est-ce que cela lui rappo te? Il doit y consacrer et son tempe et se ressources personnelles, nous en sommes t< moins tous les jours. Et pour qui donc sont ces écoles? Pour le enfants du peuple. Vous le dites vouî mêmes : les riohes n'en profitent pas, i! ont leurs écoles et ils les paient. Vous de vriez blâmer plutôt les curés qui n'en for pas, s'il y en a. Ceux-là vous les louerie plutôt, ce sont vos « bons curés ». Et savez-vous pourquoi le clergé belg seul est attaqué, publiquement injurié ci telle façon ? à cause de son mérite, à caus de ses œuvres, parce qu'il est le premit clergé du monde, nous pouvons, nous d' vons le dire à sa louange et sans diminue le mérite des autres. Vous le savez, C£ vous avez l'occasion de comparer. Ils veulent des subsides nos curés ? Ile e ont le droit pour leurs écoles ; et qu'en f< ront-ils? ils développeront leurs œuvrei toutes .pour ces" ouvriers que vous flattez e sur lesqués vous vous hissez au parlement Eux restent dans leurs presbytères et il entendent l'écho de vo6 injures. Et ces subsides, c'est nous qui les voi Ions, nous qui agissons pour que justice soi faite, nous catholiques Belges, citoyen comme vous, contribuables comme vous e peut-être plus que vous. Ce que nous re clamons c'est ce que nous avons versé nom mêmes dans les caisses de l'Etat pour l'ini truction générale des enfants et encore un fois, c'est pour les enfants du peuple, nou aussi que nous réclamons. Nous pouvons dire à nos adversaires : Vou avez un rôle odieux, vous attaquez sans ce* se ce qu'il y a de plus respectable en Be] gique, les hommes qu'animent les plu belles vertus chrétiennes et qui dans cha que commune du pays sont les gardiens le plus vigilants du bien. Vous donnez du par lemcnt un exemple détestable, vous excite au mal, vous détournez du bien. le Mu ts soGiéies l Saisii-ï.iHt 03 Pâ3i On écrit : Dans une allocution prononcée en 184( bu cours d'un voyage à P<iris,Frédéric Ozî "lam rappelait s les traditions primitive •l'une œuvre fondée il y a huit ans et qi 3éjà réunit tant d'hommes de bonne foi d /ous drapeaux; parce qu'elle n'en a qu'ur .ta Croix, qui ctend ses bras sur tout l'Un fers ». Dans îe relevé statistique pour l'année 1912, à peu prè<s complet on constate l'exis tence de conférences de Saint-Vincent d< Paul dans tous les pays du monde où l'apos tolat catholique s'est exercé ; en -Europe m I font exception que la Serbie, la Bulgarie le Monténégro et la Russie, Etats dans les a quels l'influence du schisme grec est pré pondérante. A la fin de l'année 1912, les di verses sociétés do l'univers comprenaien G 129,311 membres effectifs et 82,123 membre* - honoraires. La Belgique seule mettait en li gne 19,211 membres effectifs et 25,898 mem ^ bras honoraires. L'action de ces sociétés a néceaaairemen varié d'après les circonstances. En Allema -- gne, en Hollande et au Canada, les confrè s res dirigent une bonne part de leurs effort n vers les œuvres de préservation morale e s sociale, d'enseignement religieux. Dans 1; plupart des autres pays, outre ce travai l" important, on soulage aussi beaucoup d i- misères physiques par des secours appro r priés. g En 1912, les diverses conférences ont pi utiliser un budget de 16,556,702 francs de re cettes alimenté à peu près entièrement pa t des membres. "Le budget de.s conférence belges atteignait 1,446,859 francs, t I: Lettre de M«rAiigouard t au comte Goblet a'Alvieila Paris, le 28 décembre 1913. s Monsieur le Sénateur, 1 La haute situation que vous occupez ei n Belgique et au Sénat ne me permet pas d i*- laisser passer sans protestation l'accusa s tion que vous n'avez pas craint de porte u contre moi du haut de la tribune du Sénat Il est absolument faux que l'un quelcon que des bateaux de ma Mission ait pris d 8 force du bois de chauffage dans les poste i- du Congo belge, et votre bonne foi a ét 3 surprise. Croyez-vous, en effet, que j'irais compro mettre mon honneur et ma dignité pou quelques misérables bûches de bois? z Permettez-moi, d'autre part, de vous ex primer tout mon étonnement de voir le Sé e r.at belçe perdre son temps à des question de si minime importance. e M. .Moulaert, que vous semblez particu e lièrement. connaître, m'a écrit une lettri ;r tellement discourtoise que le Gouverneu ^ Général lui-même envoya spontanément , Brazzaville le successeur de M. Moulaer ' pour me faire des excJuses. C'est cette let r tre discourtoise de M. Moulaert qui plu tard provoqua ma plainte, et non pas 1; n question de bois, comme vous l'avez dit pa erreur. Et puisque vous voulez bien vous intéres '' ser à mon humble personne, permettez-mo de vous citer; un fait qu'il m'eut été facil . de publier pour me défendre contre- le 9 agissements de M. MoUlaert. L'année dernière l'administration cen traie de Bruxelles avait envoyé au Congi " une telle quantité de matériel que M. Mou t laert (très actif d'ailleurs) se trouvait dan e l'impossibilité absolue de faire partir tou t ces colis pour le haut fleuve. De ce chef beaucoup de marchandises furent perdue sous la pluie, car il n'y avait pas de plac< - pour les remiser dans ies magasins. M. Moulaert fit appel à mon dévouemen e pour l'aider dans la situation difficile où i se trouvait et il me demanda le « Pie X pour transporter une quarantaine de ton nés à Libenghé dans TOubanghi. s ABien que ce voyage supplémentaire m< . gênât beaucoup, je n'hésitai pas à retarde le ravitaillement de mes Missions pour ren dre à M. Moulaert le service qu'il me de 3 mandait. Comme fret, on donna au « Pif - X » le3 colis les plus encombrants et du ta b rif le moins payé ! Vous voyez, Monsieur le Sénateur, que ce n'est pas moi qui ai exploité le Congo belge ' comme vous l'avez affirmé. Et cependan je ne me suis jamais plaint. Et c'est après ce service rendu si amicale ment que M. Moulaert nous supprima brus quement le bois dans les postes de l'Etat Devant une telle discourtoisie, je donna l'ordre formel à nos bateaux de ne plus j a mais toucher à la rive belge devenue si m hospitalière. Et j'ai maintenu cette in ter « diction, malgré les gracieuses instances d< M. llenkin qui n'ignorait pas les service! rendus pas nos bateaux à la rive belge. J ose espérer. Monsieur le Sénateur, que ^ devant ces simples et franches explications t_ votre Icjyauté vous fera un devoir de profi g ter de la première occasion pour rectifie] □ 1 erreur que vous avez commise à mor P sujet. ~ Je vous prie d'agréer, etc. (S.) Prosper Augouard, Evêque du Haut Congo français. ; . ♦ ....... ; Eevas de la Presse Le débat scolaire à la Chambre. — D - « Bien Public » ce-s excellentes lignes : Souhaitons à nos amis, et au gouvernemer tout d'abord, de regarder la situation bien e ' face, afin de n'être pas les dupes des combina i sons de i'ennemi. Sur deux points, il e^t essentiel qu'ils n - transigent pas: c'est 1) que le débat scolaii doit être continué sans interruption jusqu'à t bout;2) que la discussion des budgets doit avo: la priorité sur tous autres projets. Des mécontentements très vifs se font jov 3 dans le paye contre la gauche, qui retarde p£ k son obstruction la discussion des projets st ciaux. Le groupe socialiste, plus en contât ■ avec les masses que le groupe libéral, ne se fa 1 pas illusion sur la gravité de ces mécontent* 3 mentvs, et sur leurs conséquences. Il va faire - geste de donner satisfaction à ses troupes e proposant d'aborder les projets sociaux en d< i séances du matin, de manière à pouvoir cont - nuer l'obstruction l'après-midi. Que si nous ii r sistions ensuite sur la nécessité d'aborder l'ex: ? men des budgets, le groupe socialiste nous ol jecterait qu'il ne s'y oppose point. Noais osons espérer que nos amis sauront t défendre dès le principe contre cette stratégie et qu'ils repousseront toute propovsition de m turc à entraver davantage La prompte solutio •du débat scolaire. Où en sont leurs conceptions r< ► visionnistes. — De la «Flandre libérale» propos du système électoral défend devant la Commission des XXXI pa le député socialiste Destrée, système bas sur une combinaison du S. U. et de la re présentation de certains intérêts i l On estimait jadis quo ceux qui subvienne! 3 par leurs contributions aux dépenses de l'Eta ceux qui par les impôts alimentent le trés< r public, ont quelque droit à veiller à ce qi * l'argent de l'Etat, c'est-à-dire leur argen * soit dépensé avec prudence, avec sagesse, ave î économie. Dans ce temps-là, on oonsidéra 3 tous ies contribuables comme formant une vas' ï catégorie d'intéressés, qir'on tenait pour plus considérable. On disait que celui qui tiei . les cordons de la bourse, doit par le fait mên „ être "maître de l'Etat. Chose bizarre, il semb que, logiquement, on soit poussé à revenir cette vieille idée. Les payeurs de l'impôt, < sont les plus directement intéressés au be gouvernement de l'Etat et de ses finances. ! * c'est aux plus intéressés que doit appartenir pouvoir social, ces plus intéressés, ce sont eu: ■ Eh! c'est sur cette conception qu'était font î notre ancien système électoral, qu'on méprii r de si haut. k Le citoyen Destrée, en route vers le re gime censitaire ! Décidément le « pur e , simple » est en pleine crise... J Ceux qui pillent le trésor publie. — 0 écrit au c Patriote » : Comparaison faite de la situation du clei 1 gé grand-ducal et celle du eJergé belge pa i * sons en Allemagne. Les traitements du clei 5 gé catholique prussien sont encore de beai coup supérieurs à ceux du prêtre granc " ducal. — Der katolische P?ai*rer alleman } débute avec 1600 marks (lisez marks). Ave ' les augmentations un curé après 20 ans d 5 ministère paroissial en Allemagne jouit d'u 3 traitement minimum de 2500 marks — sou * un gouvernement protestant! — le prêtr 1 de la catholique Belgique doit se contente 5 de 1200 francs !) — Avait-il raison le préfe t (laïc.) d'un Gymnasium allemand de s'écrie en ^ricanant : « Was sind die Belger doc ' armselig bestellt mit ihrem catolischen m: y nisterium fur welohes sie so viel tun ! » -Richtig ! Avons-nous raison de dire que de tous le * Etats rétribuant les fonctions ecclésiast: que» la Belgique « cléricale » paie le plu mal les ministres du culte! Les bienfaits de la laïcisation d'après u socialiste. — La «Croix de Saône-et-Loire rapporte le fait suivant dont l'intére ; n'échappera à personne dans les circor ' stances actuelles : « Le citoyen socialiste Forest, au Conse général de 1904,fut des 23 qui votèrent l'ea pulsion des sœurs de l'asile de Mâcon. Et voici qu'il écrit dans le « Socialiste d Saone-et-Loire » que maintenant on y «bri 1 talise » — et ce mot est de lui — les viei! lards. Il le prouve avec des uoms et de faite. | Un pauvre vieux de 75 ans &e plaint er : oore des blessures qu'il reçut le 30 mai. U ' autre «qui ne pouvait plus supporter d'êtr le eouffre-douleurs de ces brutes » — je cit 1 toujours — vient d'essayer de e<e suicide.i Un autre s'est jeté dans le puits chiez so gendre, un jour de sortie ; on lui refusait d pain, on lui avait infligé trois mois de cor signe pour avoir voulu se plaindre au diree teur. Le citoyen Forest ajoute qu'il y a de faits encore « plus édifiants et beauoou plus scandaleux ». ÉTRENNES PONTIFICALES CINQUIEME LISTE. Report des listes précédentes, 16477,5 M. et Mme Henri Desclée, 100 t An., Wetteren, l(j n Baron de Béthune, 1G i- M. II. de' Bien, '1 M. et Mme Alphonse Harmignies, 10 e M. J. Sovet. Calmpthout, 10 h M. Lucien de Wael, 93,5 u M. et Mme Nestor Plissart, Etterbaek, 10 t MU© Powis de ten Bosselle, 10 M. Van Autrive, 5 r M. et Mme Vormeulen de Minnoye, .r Bruxelles, ' 10 i- Anonyme, 10 t M. Charles Wauequez. Bruxelles, 10 t Mme veuve Auguste Beernaert, 10 y M. Rutile Harmant, Wasmes, 10 e M. Van Lerberghe, curé, Wevelghem, 4 n A. B. C. de H., 10 ;s M. Georges Speeckaert, 10 i- M. et Mme Ernest d'Hoop, Bruxelles, 10 i- H. I). B. pour la réussite d'un travail, '2 ><- S. Père bénissez-moi, Wervicq, 5 y- L'Institut des PP. Joséphites, Grammont, 10 M. et Mme Heni i Francotte, Liège, 10 e L. (J. Eecloo, 5 S Mlle Evelàne De Backer. Iiede, 10 ir- Une communauté religieuse, Courtrai, 20 n J. S. Geeraards'bergen, 2; St-Père, bénissez-r tous, Wervicq, 20; Ledeghem, 2; Ter eere va 't H. Hert van J. Wiukel S. Eloi, 1 ; An., 20 !- Dr Mathé, I^ethy, 20: M. Jules Mercier, 20 à Vicomte <le Gaiffier. 10; Le clergé de Thiell Ll 10; Un catholique de Namur, 6; Mlle J. R r Jette. 5; Pour une guérison, 4; L. M. les ir ^ tentions de la paroisse de Villanoe, 5; Anonj me, Muny, 10; Chanoine Glouden, Arlon, 10.-Ensemble, 149,00. Total fr. 19,660,0 On peut adresser les souscriptions au burea ■ du journal ou à M. MALLIÉ, secrétaire, 7, ri " de la Tête d'Or, Tournai. ie « La fête du Witloof a >t • ie L'EXPOSITION DE LA FÉDÉRATION le D ES PLANTEURS DE L'ARRONDISSÏ à MENT DE BRUXELLES. ;e n II est d'actuaJité, si ce n'est le roi des le ?i gumes, c'est le régume-roi du moment. 10 Le witloof qu'on appelle plus commune f; ment chez nous, la chicorée oe Bruxelles c dans les pays où nous l'exportons, l'endiv ** de Belgique, est comme personne ne l'igne re, le produit d'une sous-culture, resté longtemps la spécialité de la campagne rm t raîohère du Nord-Est de la capitale. Y es1 il né? C'est une autre question. Le mot flamand witloof se traduit e n français par verdure blanche et c'est bie ainsi que nous voyous les chicons d'u blanc crème avec un petit liseré parfoi d'un ton beurre et le soupçon d'une, crêt verte qui ne veut pas se montrer. Une cht se assez curieuse, c'est que le Français qn I appelle ié chicon de notre chicorée : endiv ; belge, le qualifie sur les cartes des restau rl rants et les menus des repas de son nor c flamand : witloof. e Né sur les boreïs de la Senne, vers 1865, 1 11 witloof resta pendant un temps assez long 3 le monopole presque, des communes qu e s'étendaient entre la rivière et la chaussé de Louvain jusque Vilvorde pour le bas e t Woluwe-Saint-Etienne pour le haut. La vc r gue du produit nouveau ne se produisit pa 1 en un jour, mais cependant ne tarda pas e une fois partie, elle ne s'arrêta plus.Ce qu voyant d'autres communes suivirent l'exem pie des premières et la culture intensive d s la chicorée engloba tous les environs. Aujourd'hui le witloof est expédié pa 8 (quantités énormes quotidiennement su Paris, — qui en réclame durant la saiso: d'octobre à avril, plus de quatre million n de kilos, — Bordeaux, Lille, Nice, Monacc » Genève, Cologne, Berlin, Amsterdam, Roi t terdam, Chicago par Anvers. Les marché de New-York et de Londres sont actuelle ment travaillés et ne tarderont pas à êtr ^1 acquis La capitale anglaise a résisté jus qu'ici par suite du défaut de transports di rects. Il faudra attendre l'inauguration d e BruxelIes-Port-de-Mér qui permettra d'évi i- ter les transbordements actuellement india - pensables et qui constituent la fameus s pierre d'achoppement. Bruxelles consomme lui-même un chiffr considérable de witloofs de soixante à soi n xante mille kilos par semaine entre L e Toussaint et Pâques. Toutes nos grande e villes de province sont également très frian . des de notre saine et savoureuse chicorée i Liège notamment. On la cultive mainte nant en maintes régions, dans les environ - de Louvain, dans les Flandres, dans \> - Tournaisis, ailleurs encore, mais le witloo du Brabant septentrional est le plus recher s ché. Indépendamment des syndicats, les en ? vois se font vers les halles du pays et di l'étranger par des maisons d'exportatioi dont le chiffre d'affaires est égalemei énorme. Les expéditions se font en paniers d'osi< de 15 à 20 kilos pour la France, de 10 poi la Hollande. Le producteur bénéficie a tu'ellement — comme l'amateur de pigeoi du retour gratuit des paniers envoyés q Paris. Dans ceux destinés à l'Amériqu' U chaque rang de witloof est séparé par ur 5 feuille de papier fort ce qui maintient, p U r ait-il, la fraîcheur durant la traversée. 0 Au -système _de forçage par la chaleur d 0 gagée du fumier de cheval a succédé pre 0 que partout, celui du termosyphon, une p 0 tite chaudière aveeî une cinquantaine de m 0 très de tuyaux, disposés sous les racini dans les couches. Ce n'est pas seulemei plus moderne, mais plus pratique. La d (j pense en combustible n'est pas élevée et 0 rendement de poids des chicons est pli 0 fort. On prétend cependant que des perfe U tionnements sont encore à trouver. La ch; 0 leur intérieure des couches doit vaciller ei 0 tre 15 et 20 degrés, jamais plus sinon le pr 0 duit brûle. 5 Ce sont les légumes de premier choix q: jj sont réservés pour l'exportation et c'e [j naturel, car si l'on veut être apprécié ^ l'étranger et se faire demander, il faut li q envoyer du bon. . La Fédération des planteurs de witloo . de 1 arrondissement de Bruxeles, organisa a chaque année, au milieu de la saison, ur ; exposition des produits des syndicats aff ; liés. Cette exposition régionale qui est I . cinquième, a eu lieu, dimanche, au local c » la Maison des Ouvriers, rue Locquenghiei ~ à Bruxelles. Les produits exposés étaiei 2 remarquables. La grande salle avait reçu une décoratio [) de circonstance et de grandes plantes o nementales encadraient agréablement 1< u longues tables où s'étalaient les savoureu 0 chioons. Ils représentaient toutes nos be les et riches campagnes maraîchères des ei virons de la capitale.; Haeren, Woluwe-S Etienne Evere, Dieghem, Saventhen Scheut... Des qualités diverses étaient réclamée aux chicons, la grosseur et l'uniformité, I couleur, la fermeté et une attention part culière était en outre donnée à remballag» à la façon de présenter la marchandisi Sous ce dernier rapport, les choses parai: _ sent en progrès. On ne rencontre plus le vieux journaux d'autrefois qui sont rempli cés par du papier fort. ^ Le jury était présidé par M. De Roove e assisté de MM. Joossens et les principau de no3 grands producteurs. B Le président de la Fédération des plai ^ teurs de witloofs de l'arrondissement, W. Van Buvel, a droit à un hommage sp< cial. ^ Le grand hall de ja Maison des Ouvriei 1 n'a cessé d'être animé par une foule non I breuse de visiteurs. s « i LA VÏLLE s. Exe. Mgr Taoel Porcelli, nonce d II Pape auprès de la Cour de Belgique vier | de rentrer à Bruxelles après une absent " j de trois mois. Le distingué diplomate qi j était rentré en Italie pour refaire sa-sant ^ j un peu ébranlée est actuellement en e: l cellente santé. ^ Le labeur parlementaire auquel les dépi t tés sont astreints depuis quelqiies mois cl< 3 vient excessif au gré de quelques-uns. M. Asou, député libéral de Tournai, s'e » va pour cette raison : 1/es conditions dans lesquelles le travail U r gislatif s'accomplit actuellement, dit^il à un r feuille de son parti, m'empêchent de rempl: i et mon mandat et mes occupations professioi s nelles comme ie voudrais pouvoir le taire Toi , ceux qui sont dans mon cas souffrent des mi _ mes inconvénients; aussi j'estime que si le ri g gime actuel doit être maintenu, la charge d député ne sera plus accessible dans l'aveni a qu'à des personnes habitant Bruxelles, à d'aï " très qui n'ont aucune occupation, à celles ei fin qui trouvent dans l'exercice de leur manda des profits que je n'y ai jamais ereherchés. La santé de 31. Fuclis. — La santé de W 3 le gouverneur général du Congo, parti re cemment pour rejoindre son poste, laisse 3 désirer. A son débarquement, il a été tram - porté en civière à sa résidence. i L'annexion des faubourgs. — M. Mette t ! wie proposera au Conseil communal de Me . | lenbeek un référendum auquel seraient af i-polés à se prononcer par un bulletin uniqu », tous les citoyens âgés de 35 ans au moins e f habitant la commune depuis un an au le . janvier 1914. Dans une lettre adressée au Conseil pre ; vincial, l'édilité de Saint-Josse-ten-Nood { se prononce formellement contre toute pre — J — 1 m ît position tendant à l'annexion 6oit totale, soit partielle de Saint-Josse à la ville, sou-îr haitant que « le plus grand Bruxelles soit ir un c Bruxelles toujours libre » appuyé sur. c- des communes fédérées, alliées et amies, is ^ * Au comité colonial national. — La mani-festation que la Société d'Etudes Coloniales prépare- en l'honneur de son Président, M. le général baron Donny et dont nous ayons déjà parlé, aura lieu vendredi 16 ja-n-" vier à 8 h. 30 en la salle des fêtes de la Madeleine, rue Duquesnoy, à Bruxelles. r_ Conformément à la pensée des promo** teurs cette grande démonstration coloniale sera aussi la fête de la jeunesse dans laquei-, le se trouveront les hommes à qui iucom-p" bera la tâche de poursuivre plus tard les œuvres expansionnistes ele la Belgique, de 8 faire le Congo de demain. C'est pourquoi les établissement d'ensei-" gnement du pays .y seront représentés par des elélégations d'élèves avec drapeau ou bannière. Les Baden-Powell Boy-Scouts y assiteront sous la (Conduite de M. Corbisier, à l'effectif de plusieurs centaines avec dra-' k Pea'"x fanions. seront chargés des . services d'ordre et el honneur sous le com-11 mandement du chef des trouj>es bruxelloi-. ses, M. Polleunis et exécuteront un grand B défiré-final devant le général. e T . Leçons sociales pour dames. — La deu« a xième des sept leçons, organisées par le e secrétariat général des œuvres sociales fé-minies de la rue Vander Meulen, aura lieu ,t mercredi 14 janvier à 17 heures, au local Patria, rue du Marais, 23. Conférencier: n R. P. Valère Claes, directeur des œuvres sociales pour l'arrondissement de Louvain. ïs Siujet : Les origines du mouvement social x féminin. 1- Les dames s'occupant des œuvres, des i- patronages, de la miséricorde, des caté-> ehismes. de la protection de la jeune fille et en général el'œuvres sociales, s'instruiront beaucoup en suivant ces leçons. « Cartes en vente rue Vander Meulen, 6, a et avant chaque leçon à « Patria », carte i- permanente personnelle, 10 francs, carte \ permanente de famille 20 francs, carte pour >. une leçon, 3 francs. !- ^ 3 La Fédération des conseillers communaux l~ catholiques de l'agglomération bruxelloise se réunira mercredi soir, à c Patria » pour r discuter ia réforme électorale, et les régies x communales. î Aux tramways bruxellois. — On a inati* guré samedi les nouvelles voitures affectées au service d'Uccle-Schaerbeek, ces s voitures, au nombre de six, trois motrices i- et trois remorques, sont peintes en j Mine très clair. L'inauguration n'a pas nécessité de cérémonie spéciale. Un don de l'empereur Guillaume aux ca* Iholiques allemands de Bruxelles. — Grâce a la générosité de la colonie allemande, les u catholiques allemands de Bruxelles vont k avoir une église. La nouvelle église sera e construite sur un vaste terrain, près des lo-eaux du « Gesellcnverein » et la pose so-é lennelle de la première pierre aura lieu très prochainement Lee frais d'acquisition du terrain sont couverts déjà par des dons. Les Pères Oblats du « Gesellenverein » ont reçu, ces jours derniers, par l'entremise i- du prince de Hatzfeldt, chargé d'affaires d'Allemagne en Belgique, cette nouvelle officielle : l'empereur Guillaume accorde au n Comité de la rue Plétinckx,pour la construction de la nouvelle église catholique alle-mande, un don de elix mille mark. 0 L'intervention généreuse de l'Empereur r est due, en grande partie, aux instantes dé-t. marches faites par M. von Flotow, ancien s ministre d'Allemagne à Bruxelles, par le h prince de Hatzfeldt et par M. Kempff, con->- seiller de légation, consul impérial à Bru-e xelles. r « " Les lettres qui s'égarent. — Du 1er jan-" vier au 30 novembre 1913, pour l'ensemble du pays, 8.564 lettres égarées ont été réclamées par l'expéditeur ou le destinataire^ 1.995 ont été retrouvées. — Société contre la cruauté envers les animaux. — Les chiens et les chats recueil-lis à l'établissement de la rue de Veeweyde à Anderlecht et provenant ele l'agglomération pendant le mois de décembre 1913, se chiffrent par 13,996. - Le service Oslende-Douvres. — Pendant e le mois de décembre dernier, les malles de t la ligne Ostende-Douvres ont transporté r 8,317 voyageurs (7,287 pendant le mois cU décembre 1912). Pendant l'année 1913 le nombre des pas-3 sagers a atteint 256,474 tandis qu'il était de . 193,599 pendant l'année 1912. FEUILLETON DU 13 JANVIER 191- Esclave... ou Eeine par M. DELLY. — A moi! dit Lise avec surprise. Ji connais pas du tout ce pauvre homme, pendant. — 11 prétend avoir un fait de grande portanee à vous révéler. Agissez, du ri comme bon vous semblera. Mais il me , ble que la charité exigerait que vous ré diez à l'appel ele ce malheureux. — En effet. Voulez-vous me montre chemin, Varvara? Tout en suivant Mlle Dougloff, Lise sentait fort intriguée. Que pouvait don< vouloir ce serviteur, qu'elle ne se so nait pas même avoir aperçu, la domest étant si nombreuse à Kultow? Varvara la laissa à la porte de la cl bre d'Ivan. Le sommelier, un septuagér la veille encore alerte et vigoureux, < étendu sans mouvement sur son lit. A trée de la jeune princesse, ses yeux v< parurent reprendre un peu de vie, un< ses mains, moins atteinte que l'autre pt paralysie, se leva légèrement... — Vous désirez me parler? dit doucer Lise en se penchant vers lui. — Oui, Altesse... On m'a dit que je vais vous révéler... que vous deviez save Sa langue se mouvait difficilement, i gagnée par 1a paralysie. ■ ...Je sais qui a essayé de tuer la e de Votre Altesse. J'ai vu desceller les vie pierres des marches de la tour, en haul laquelle était montée la comtesse Xén Après l'accident, je le dis au prince Cy et au prince Serge. Ils m'ordonnèrent le «ret... Mais en m a assuré que je devais i 1- apprendre, ".vant.de mourir -o — Quoi ! ma mère a été victime d'une te tative criminelle? s'écria Lise avec effro: — Oui..; La comtesse Catherine était j louse de sa cousine, parce qu'elle aussi ; mait aussi M. de Subrans... — Là comtesse Catherine? bégaya Lise. — C'est elle qui descella les pierres... l'ai vue; Je le jure sur les saintes images î ne Lise chancela et se retint au lit pour ce- pas tomber. — Ce n'est pas> possible !... Oh! non! ne im- — Si, c'est vrai... Oh! j'ai eu de la pei îste, à ne pas parler!... >em- il balbutia, encore quelques mots ind pon- tincts, puis se tut. Sa langue semblait J refuser tout à coup le service, r le Varvara entra en ce moment, et, tout jetant un <>oup d'œil de côté sur le visa se bouleversé de la jeune femme, 6e pencha s ï lui Ivan dont elle essuya le front moite, uve- — Reposez vous, Ivan. Vous avez tenu tcité parler, malgré la défense du docteur V guédine, mais c'est assez, c'est trop, ïam- Lise, incapable de prononcer une paroi aire sortit de la pièce et se réfugia dans ;tait chambre. Là. glacée d'horreur, elle se je en- à genoux devant son crucifix. >ilés Etait-il possible que cette chose épouva ; ele table fût Vraie ?... Que sa belle-mère?... <r la Oh! non, non, cet homme avait menti, < plutôt sa raison s'égarait!... Oui, c'éta îent cela certainement ! Les ravages produits p la congestion le faisaient divaguer... de- Et d'ailleurs, elle avait un moyen bif ir... simple de savoir la vérité : c'était d'aJl léjà trouver le prince Ormanoff et de lui rappo ter les paroles du sommelier. îère — Dès les premiers mots, il me dira qi illes je suis folle d y avoir accordé seulement i de instant d'attention ! pensa-t-elle. ia... Elle se leva... Mais alors, mille faits ju rille que-là insignifiants pour elle surgirent à i : se- mémoire : l'émoi de Mme de Subrans à l'a rous parition du prince Ormanoff à la chasse d< Cérigny, l'attitude si froide, tout juste pe n- lie de Serge ,1a gêne extrême que sembla éprouver devant lui sa cousine... Elle ava: a- un peu en ces moments-là l'attitude d'un li- coupable... Lise se rappelait tout à eïoup que jamai elle n'avait vu se rencontrer ies mains d je Serge et de Catherine. ! — Non! non!... Oh! c'est trop épouvar ^e table de m'arrêter seulement à cette idée murmura-t>elle en se torelant les mains, n. Le bruit d'une porte qui s'ouvrait dans 1 ae salon voisin se fit entendre à ce momen Qui venait là? Il n'y avait que Serge pou is- entrer ainsi sans s'annoncer... ui Que lui voulait il 1 Le souvenir des p? rôles et du baiser de tout à l'heure., éloign an par l'affreuse révélatie>n qui venait de h ?e être faite, reparut et fit battre un peu plu ur vite son cœur. Et il arrivait si bien ! Elle allait lui pai à 1er aussitôt de la confidence du sommelier, a- Elle s'avança vivement et entra dans 1 salon. e, Serge était debout, près de la petite h sa ble sur laquelle demeurait ouvert le livr ta d'heures... Et, entre ses eloigts, il tenai l'image do Gabriel. n- Il leva les yeux, et Lise s'immobilisa, fris sonnante, sous ce regard sombre. >u — Approchez, Lise... Et dites-moi con it ment vous avez osé* conserver ceci, aprè ir l'injonction que je vous ai faite d'avoir à oi. blier tout votre pa^sé. ;n Un frémissement inaccoutumé courait su 3r sa physionomie, toujours si impassible à l'oi r- dinaire,.et les vibrations irritées de sa voi n'avaient pas la glaciale froideur habituell îe dans ses colères elles-mêmes. m Comme la jeune femme demeurait im'mc bile, saisie par cette apostrophe, il s'avar s- ça de ejuelques pas. ia — Repondez! Pourquoi a^ez-vou&^çonseï o- vé cette image? Yous pensez encoreà-ce îs étranger f >- Elle reprenait un peu possession d'ell t même, et le ton dur de Serge éveilla en el t une soudaine impression de révolte, e — Certes, j'y pense! dit-elle d'un ton ^ brant. Je n'ai pas coutume d'oublier m. s amis, ceux qui m'ont aimée et que j'ai c e més ! Jamais encore Lise n'avait vu dans b i yeux de son mari cette expression de sor ! bre violence qui, tout à coup, transforma la physionomie de Serge. Il s'avança encor e et, posant sa main sur l'épaule de l'a jeur femme, qui chancela presque sous le cho r il appre>cha son visage du sien. — Vous l'avez aimé? Et ceci est un so l- venir de lui?... un cher souvenir? Eh bier c voici ce que j'en fais. ii D'un geste violent, il déchira l'image • s en jeta au loin les morceaux. — Voilà le sort de tout ce qui vous ra •- pellera le passé ! dit-il d'une voix qui si . fiait entre ses dents serrées. Vous devi e m'aimer à l'exclusion de tous, parents c amis, et sans qu'aucun retour (le I'autrefo vienne s'insinuer dans votre cœur, où e dois régner seul. t — Vous aimer!... Vous, vous, mon bou reau!... Vous qui me faites tant souffri et qui imaginez même, après m'avoir prive des consolations de la religion, de m'inte - dire le souvenir sacré do l'amitié d'un sain s — d'un saint qui a quitté ce monde! Elle se redressait devant lui, grandie so dain par l'indignation et la douleur, l< r yeux étincelants, belle d'une surnaturel - beauté do chrétienne iptrépide. Elle n'éta k plus en ce moment l'enfant craintive, ma t; une femme révoltée devant l'injustiec, d vant la tyrannie morale qui prétenda - s'exercer 6ur elle. — ...Vous pouvez exiger bien des chose mais il en est trois eiue vous ne m'impos - rez pas : l'abandon de mes croyances, l'oi t bli de mes affections de famille et d'ara ■liié... et l'amour pour celui qui n'a vou] e- considérer en moi qu'une pauvre.chose ! [e âme, bonne à pétrir selon sa fantaisie ! Elle se détourna brusquement et se < i- gea vers sa chambre. Elle- sentait que ?6 forces allaient la trahir, et elle ne voi ,i- pas défaillir devant lui. Il fit un mouvement en avant, cor pour la rejoindre. Mais il tourna ton i- coup les talems, et, le visage raidi, les y it durs, il sortit du salon. e, Stépanek, qui ouvrit devant lui la p< ie du cabinet de travail, songea avec un p c, frisson d'inquiétude •• — Gare à qui bronchera aujourd'hui i- Pendant quelques instants, Serge arj i î ta d'un pas saccadé la vaste pièce. Il 8 rêta tout à coup, en écrasant de son t* 3>t le magnifique tapis d'Orient. — Lâche!... lâche que je suis! mumr > t-il d'un ton ele sourde fureur. Si mon a f. me voit de sa tombe, il doit se demar >z quel misérable sang coule maintenant c: u . mes veines ! Dire que j'ai été au momem ia ! me jeter aux pieds de cette enfant qui je bravait!... moi, son mari, son maître! ï me ren(3 fou ! Mais je saurai me vaincre., r- la réduire à la soumission complète, r, Il se remit en marche, puis s'arrêta i nouveau, le front contracte. r-J — La faire souffrir encore!... Non, je t, ! puis plus ! murnuira-t-il d'nue voix ét; Iglée. Déjà, tout à l'heure... C'est la faute i- j ce Gabriel... de cet ami qu'elle n'oublie ] ■s qui l'a aimée, qu'elle a aimé... qu'elle a e peut-être encore, et que je hais, moi! C it me elle a défendu le droit à son souvenii is Et moi, elle me déteste... 3- Il s'interrompit en laissant échapper it sorte de ricanement. — Que m'importe! pourvu qu'elle me c 3, gne et m'obéisse. Un Ormanoff se soi ;- peu d'être aimé... Allons, il convient de i- re trêve à ces rêvasseries indignes d'un i- veau masculin. J'ai une exécution à acc u plir ce soir. ians II sonna et donna l'ordre à Stépanek de prévenir Mlle Dougloff qu'il désirait lui par-iiri- taises Quanti Varvara entra, Serge se tenait de-lait bout près do son bureau. Il inclina légèrement la tête en réponse au salut toujours ime humble de sa cousine et dit froidement : t à — Je voulais vous informer moi-mêma eux qu'un petit colis à votre adresse s'est égaré. a été ouvert par mégarde... et que j'y ai >rte trouvé ceci. etit prit sur le bureau une revue jaune pâle, zébrée de rouge, et la tendit à Varvara. ! Une pâleur cendreuse couvrit le visage de >en- Mlle Dougloff, un tremblement subit agita 'ar- ses mains. ilon — C'est bien à vous, n'est-ce pas? Elle répondit d'une voix un peu sourde : • ira- — Oui, c'est à moi, Serge Wlaelimiro-l'eul witch. der — Mes compliments ! Vous vous abreuve» ans à des sources quelque peu... volcaniques, ; de Varvara Petrowna. J'ai même pu constater, me en feuilletant cette publication légèrement £11 e incendiaire, que yous preniez à sa rédac-. et tion une part active. N'ayant aucun droit légal sur vous, je ne puis que constater vo-de tre entière liberté à ce sujet. Mais, tant que je serai le maître iciKultow n'abrite-ne ra jamais ele révolutionnaires, — et surtout an- des révolutionnaires en jupon, les pires qui : de existent. Vous voudrez bien vous organiseï )as, pour trouver, avant la fin du mois, et hors ime de mes domaines, un autre toit cù vous pour-om- rez élaborer en paix le programme des so-•I... ciétés futures. Elle l'écoutait sans faire un mouvement une comme médusée. Ses longues et molles paupières cachaient son regard, mais les cils rai- battaient fébrilement, et, sur la revue icie qu'elle avait prise des mains de Serge, ses fai- doigts se crispaient, froissant la couverture ^er- étrange.. ^ni- (A suivre.)

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This item is a publication of the title Le courrier de Bruxelles belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1861 to 1914.

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