Le courrier de Bruxelles

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11 January 1914
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Dimanche 11 et lundi H janvier (914, annïe. N' 1M2. ABONNEMENTS i pu m tmeis misant BELGIQUE, . fr. 10.00 5.00 S.EO HOLLANDE- . .{ lg20 9,00 4.80 LUXEMBOURG UNION POSTALE. 30.00 15.00 7.50 5 CENTIMES Lu suppléments ne «ont pa» ml» TÉLÉPHONE SABLON 175» LE COURRIER BUREAUXx A BRUXELLES t 52, rue de la Montagne A PARIS i 30, rue Salnt-Sulpîce, 30 5 CENTIMES Lm suppléments ne sont pas mis en vent* TÉLÉPHONE SABLON 175» DE BRUXELLES Pro aris et focis Le tooto socialiste Nul plus que les suiveurs de Marianne, ne parlent de liberté, d'égalité, de fraternité. 12ri fait, ce bluff démocratique cache une 'âme tortueuse et despotique, prête à toutes les vilenies, à toutes les lâchetés, à tous les attentats contre ceux qui ne veulent pas admettre les dogmes obligatoires de la Sociale. Ce ne sont, pas seulement les capitalistes , ces voleurs 1 -r- qui sont victimes de cette situation. Les ouvriers en pâtissent durement. Le martyrologe des travailleurs affamés, •minés, déconsidérés par les socialistes s'allonge tous les jours et sans cesse des persécutions s'avèrent marquées au coin d'une {brutalité qui révolte. Connaissez-vous l'histoire du cartel à Mor-lanwelz, patrie des Warocqué? Le cartel, là comme partout, a succombé sous la réprobation publique. Mais les relations diplomatiques que la •Franc-Maçonnerie aux abois s'efforcë de maintenir encore entre les frères ennemis, sont, à Morlanwelz, rompues elles aussi. Motif, les libéraux, en majorité au Conseil communal, ont nommé institutrice, une normaliste qui avait passé, jadis, par une école libre! Notez que l'institutrice choisie a terminé «es études, dans une des écoles normales anticléricale© du Hainaut; qu'elle était recommandée par des anticléricaux notoires; •qu'elle appartient à une famille anticléricale qui a fait ses preuves. Toutes ces indications d'athéisme n'ont pas converti les socialistes. La candidate élue a passé, quelque temps, dans une école libre. Cela suffit pour la déconsidérer à jamais. Elle aura beau faire, beau dire. Elle reste tarée aux yeux de Marianne. Plus de poste officiel, plus de pain pour elle. *% Sans doute, nous sommes habitués depuis longtemps à ce que les anticléricaux, là .où ils sont les maîtres, traitent leurs adversaires comme en pays conquis. Nous savons depuis longtemps, que les catholiques n'ont plus de justice à attendre, dans les milieux tombés au pouvoir des francs-maçons. Mais que cette rage despotique poursuive ceux-là mêmes qui, après avoir été des nôtres, sont passés à l'ennemi et lui ont donné tous les gages possibles de servilité, .voilà qui dépasse toute mesure. Que verrions-nous en Belgique si ces éner-■gumènes de la Liberté, de l'Egalité et de la '.Fraternité, arrivaient au Gouvernement? ' De quel despotisme ne souffririons-nous Jîa« 1 Ils ont vraiment de l'audace à nous re-n -ocheir notre loi scolaire, ces autocrates, et tr nous reprocher de refuser leurs écoles publiques.Non seulement, ils ne veulent, comme les ?*ibéaux, d'autres instituteurs et institutrices que des anticléricaux notoires, mais ils poussent l'impudence jusqu'à ne souffrir dans ces écoles publiques que des maîtres *t des maîtresses, qui n'ont jamais reçu l'estampille d'un établissement catholique. La coupe déborde et l'on saura, au Par-ïrment, démasquer la t3rrannie scolaire des socialistes et tirer des incidents de Morlanwelz, la conclusion évidente que la Fraternité, l'Egalité et la Liberté de la Sociale ne sont que des masques employés par elle pour escroquer l'adhésion de la démocratie ouvrière et que, plus que jamais, les socialistes nous donnent le droit d'exiger des écoles libres subsidiées, puisqu'ils infestent cyniquement l'école publique là où ils le peuvent, d'athéisme et d'anticléricalisme. Et quand les catholiques,soucieux de vraie liberté, de saine égalité et de cordiale- fraternité, auront donné aux citoyens la faculté de ne pas s'empoisonner à une laïque irréligieuse, il restera au pays à réfléchir sua-la tyrannie que l'avenir lui réserve, si pour son malheur il se laisse prendre au program- < me fieleux et menteur de la Sociale. j Et il restera, aussi, à nos chefs à se de- . mander s'ils font toujours leur devoir jusqu'au bout, en matière de nominations et si, en présence de la conduite sectaire et publiquement pratiquée de nos adversaires, il n'y a pas lieu de se défendre davantage con-tre leurs persécutions et leurs vexations. Les causes de la, criminalité juvénile. Le développement de la criminalité juve-ni le préoccupe tous ceux qui sont en situation d'en mesurer les progrès. On en a déjà dénoncé les causes principales dans des réunions ou dans la presse ; on a discuté sur les remèdes possibles, mais on n'avait pas encore exposé le problème avec des arguments capables de toucher le vulgaire.C'est ce que fait un avocat distingué au barreau de Paris, M* Raymond liesse, dans un petit livre qui sera publié ces jours-ci. 11 a traité la question de l'enfance coupable en dialogues vivants et pittoresque» illustrés par le crayon du dessinateur Poulbot. Son ouvrage, qui est intitulé « Jules, Totor et Gustave, ou l'Enfance coupable », fera connaître au grand public les causes déplorables de la criminalité juvénile, causes que M. le bâtonnier Henri Robert expose aussi dans la préface avec sa maîtrise accoutumée. Désunion de. la famille, abus du divorce, crise de l'apprentissage instruction mal dirigée et mai comprise, absence de toute idée religieuse, alcoolisme, publicité donnée aux criminels et aux crimes par les feuilles et par les cinémas, tels sont, pour le bâtonnier de l'Ordre des avocats, les maux qu'il -faut combattre. Nous recommandons ce livre à l'attention des politiciens qui, chez nous, refusent de voir le péril de leurs tentatives de déchristianisation. Me Henri Robert n'est paSj que nous sachions, un clérical, et son témoignage mérite certes qu'on s'y arrête. De l'ouvrage de Me Hesse, il faut encore retenir ce conseil : « Ne donnez jamais l'aumône aux femmes qui la sollicitent en portant un enfant dans leurs bras ». La pluj part du temps, en effet, cet enfant est loué et il périrera de froid et de faim pour apitoyer la clientèle. La « Société contre la mendicité des enfants » recueillit sur.ee point des renseignements édifiants. De l'aveu unanime des intéressés, les recettes fructueuses se font seulement avec les enfants. Cette location d'enfants, qui s'exerce surtout dans la banlieue parisienne pour dépister les indiscrétions de la police, bat son plein avec les mois de décembre et de janvier. « tes nuits de.Jtaël et du Nouvel An, le bébé au maillot, surtout s'il est chétif, se loue de 25 à 30.francs, l'enfant de un à cinq ans, 10 francs, le garçonnet, cent sous. Aux jours ordinaires, le même bébé au maillot qui se maintient à 10 et 15 francs durant la semaine des fêtes hivernales, retombe à 5 francs ; l'enfant au-dessous de 5 ans se replace à 40 sous et va jusqu'à 3 fr. les jours de froidure, et celui au-dessus de cet âge ne fait plus que 20 sous à moins que, bien stylé, il ne soit d'un rapport excellent. Da-ns ce dernier cas, les parents trouvent leur avantage à l'exploiter eux-mêmes. Généralement la location commence à six heures, pour la sortie des bureaux. Le loueur doit le souper à l'enfant... » Ce sont là des choses bonnes à savoir, et vraies, hélas! ailleurs qu'à Paris. Ces pratiques, loin d_'apitoyer, doivent être énergi-quement combattues. Me Raymond Hesse les a justement dénoncées. Le radium et le cancer. RÉSULTATS ENCOURAGEANTS. Le « Times » d'hier publiait la note suivante: t Nous sommes en mesure de publier quel- ' ques renseignements sur les heureux résultats obtenus avec le radium dans le traitement du cancer par le docteur Lazarus Barlow, directeur du laboratoire de recherches sur le cancer au Middlesex Hospital. Ne sont admis à ce département du Middlesex Hospital que les cas inopérables, c est-a-dire ceux, d'une évolution si avencée 1 qu il n y a, pluB rien à espérer d'une inter- < vention chirurgicale. < De juin à septembre 1912, vingt-quatre ' m ■■ — ^ — i as de cette nature furent adressés au labo-atoire de recherches et vingt-quatre fois 'issue fut fatale; la mortalité fut donc de 00 p. c. De juin h septembre 1913, soixante-huit naïades aussi gravement atteints furent idmis dans ce même service. De ces der-îiers, trente-six moururent, mais trenjte-ieux virent leur état s'améliorer au point qu'ils purent être renvoyés de l'hôpital, événement sans précédent, et la plupart l'entre eux vaquent aujourd'hui à leurs oc-mpations habituelles. Un ou deux cas de rechute se sont pro-luits, mais le docteur Lazarus Barlow es-jère qu'une connaissance plus parfaite de 'action du radium permettra de prévenir les rechutes. Dans une déclaration qu'il a faite hier, e docteur Barlow a dit qu'il était possible qu'on n'utilisât pas aujourd'hui le merveilleux agent de guérison à une dose assez puissante. Si l'on introduit, dans une tumeur cancéreuse, 150 milligrammes de radium, la tu-ueur se dessèche et disparaît, mais on a îmis la supposition qu'un petit nombre de cellules cancéreuses pouvaient n'être pas létruites et que c'étaient ces foyers demeurés vivaces qui provoquaient les rechutes constatées dans certains cas. Le docteur Barlow a ajouté qu'il fallait lu temps pour établir de façon sûre les résultats obtenus, mais que, dès maintenant, lucun doute ne pouvait plus subsister au sujet des effets immédiats du radium sur les tumeurs cancéreuses. Mais, a-t-il ajouté, il est de la plus haute importance que. l'on dispose de quantités de radium suffisantes pour opérer des cures définitives. ÉTRENNES PONTIFICALES QUATRIEME LISTE. Report des listes précédentes: 12191.50 La a Métropole » , 100 « Gazette van Antwerpen », 100 La <c Presse », 100 M. Galiide, aumônier de la prison, Mons, 50 En l'honneur de Sa Sainteté, 50 M. et Mme Emile Anthony, 100 A. Z., Anvers, 200 Anonyme, Wetteren, 100 M. D. Van Suyt, curé émér., Merckem, 30 J. V., Tirlemont, 50 A Pie X, pour que N-D. de Lourdes me guérisse, 100 M. A. Van de Velde en-familie.Seevergem, 50 Ter eere van de H. Maagd, F. J., 1000 A. M., Namuir, 100 M. et Mme Visart de Bocarmé,Templ<xux, 100 Les Sœurs de Ste-Marie, Namur, 100 Bar. de Montpellier, gouverneur, id. , 100 Comte et comtesse Henri de Meeûs, 100 M. del Marmol, 100 M. et Mme René Fraeys, Bruges, 100 Pour la conversion d'un membre de ma famille, id., 100 Bar. et baron. G.-J. de Crobrugglie de Looringhe ,id,, - 100 Baron P. de Grombrugghe de Looringhe, Ichtegem, 75 M. Félix Corner, Courtrai, 200 M. et Mme Te-rcelin de Fabricio, 100 M. Nollée de Noduwée, cam. sec. de S. S., 100 M. et Mme E. van Overbeke, 100 Le S. Pè.ro bénisse notre famille, R. T , 40 Docteiur Dumont, Wervicq, 25 Baron de la Rous&elière, Liège, 100 Mgr Schoolmoester, doyen du chapitre, id., 100 Mgr Herzet, vie. général, id., 50 Mgr Bovens, vie. général, id., 50 Mme Carlier d'Odeigne, 100 Les Dames Bénédictines, Liège, . 100 Chan. Robeaux, Namur, 20; Anonyme, Bruges, 1 ; M. et Mme de Meurisse, Moerkerke, 10 ; M. E. L., 10; M. Dubois, Ramioul, 5; Une âme heureuse de la communion fréquente, 5 ; M. 'abbé Kerclikofs, Chaufontaine, 5; M l'abbé Lemmens, Liège, 20 ; St-Père, bénissez notre famille, Roulers, 20; F. V. en G. S., Nieuvvpoort, 20; C. L., Mons, 20; Anonyme, Louvain, 20; M. M. M., 5; P. V., Lessines, 2; Dieu norcs lide, Ledeberg, 1; J. U. B B., 5; M. Consson, Fîerchem, 5; Onbekend, Ivortrijk, 5; Dieu bénisse 1« patronage « Dieu nous aide », Vielsalm, 10; Om de. genezing... C. B., 5; M. De Co-linck, aum. émér , Jette, 10; C. B., 5;M.De Co-2; Anonyme, St-Nicolas, 5; A. D. C., Oostham, 5. — Ensemble: 216.000- Total: fr. 16,477.50 On peut adresser les souscriptions au bureau lu journal ou à M. MALLIÉ, secrétaire, 7, rue le la Tête d'Or, Tournai. Revue de la Presse Très intéressante l'exhalaison de plaines, de « peines intérieures » que révèle le : Peuple » dans son article intitulé : Une e livre dissolvante. En voici le commence-nent : Alore que de tous côtés, dans la presse socialiste, on mène campagne pour l'unité de la ! classe ouvrière, pour le bloc prolétarien à oppo- 1 ser au bloc capitaliste ; alors que les offerte de tous les militants sincères du syndicalisme sont dirigés vers ce but louable, de faire grandir, grossir las effectifs de la Commission syndicale, nous voyons l'organisme central du syndicalis-me belge en butte à des attaques injustes comme à des reproches immérités. Certaines personnalités ont créé un organisme ' qu'ils intitulent pompeusement: Confédération syndicale bejge. L'un des admirateurs de cette œuvre dissolvante s'empresse d'écrire à la « Vie ouvrière » de Paris toute sa joie de voir con-ciirroncer l'ancienne centrale des syndicats socialistes et indépendants, qui base son action sur le principe de la lutte des classes. L'explication qu'il donne dans sa lettre pour en justifier la constitution montre jusqu'à quel point va le dénigrement des broyeurs de noir, quand ils veulent critiquer quand même. Il prétend et cherche à démontrer que La Commission syndicale est assujettie à la politique du Parti ouvrier et il cite à l'appui de sa thèse ce fait, qui semble pour lui un argument péremptoire : « Prenons un exemple concret : 1 organisation centrale des métallurgistes, affiliée à la Commission syndicale, est affiliée au Parti ouvrier ; il en résulte qu'un syndicat de métallurgistes, qui aura tenu à rester indépendant do tout parti politique, no pourra adhérer à la Centrale des métallurgistes, ni, par voie de conséquence, à la Commission syndicale du Parti ouvrier et des syndicats indépendants! » La campagne, électorale dans le Tournai-sis présente les meilleures perspectives pour les catholiques. — Nous lisons dans une feuille maçonnique à propos de la rupture du cartel à Tournai-Ath: Les trois partis vont donc lutter, cette fois, à listes complètes et, peut-être, verra-t-on mêjne surgir une liste incomplète de dissidents anticléricaux, dont l'inspirateur a plus de fortune que de bon sens. Les catholiques vont, paraît-il, commencer aussi leur intense propagande. Leurs trois députés sortants : MM. Duquesne de la Vinelle, Boval et Hoyois, seront représentés aux suffrages des électeurs des arrondissements d'Ath et de Tournai, et, il faut l'avouer, leur réélection semble probable. D'après une information parue dans un journal libéral local, M. Asou (libéral) serait décidé à ne plus solliciter le renouvellement de son mandat. En tous cas, il e6t regrettable de devoir constater, comme le font ici tous ceux qui apprécient sainement la situation électorale de notre région, que l'intérêt de la prochaine lutte législative dans le Tournaisis ne se portera pas sur la question de savoir si les anticléricaux parviendront à enlever un siège aux cléricaux, mais sur celle do savoir lequel des deux partis, libéral ou socialiste, obtiendra deux des sièges sur les trois que les chiffres des précédents scrutins assurent aux anticléricaux. LA VILLE Les comités (les sections du congrès de IV;: ^ellissement de la vie rurale se sont réunis jeudi sous la présidence de M. Max Pastur, député, en vue d'arrêter la méthode de travail du Congrès. Dans chaque province, il y aura un comité de propagande qui réunira au point de vue de la province un rapport succinct sur chaque question. On y envisagera la situation actuelle et les améliorations à introduire. Ces rapports devront être envoyés avant le 1er avril au secrétariat central. Autant que possible, les rapports seront accompagnés de graphiques, de plans, de photographies qui seront exposés à l'occa-j sion du Congrès. Los comités d'honneur sont en formation ils comprendront toutes les notabilités qui voudront s'intéresser au Congrès. On peut obtenir des programmes et des renseignements chez M. Giele, ingénieur agricole, 40, rue des Joyeuses Enrées, Louvain.* M. Paul-Emile Janson vient d'accepter la première candidature aux élections législatives prochaines dans l'arrondissement de Tournai en remplacement de M. Asou qui ne se représentera pas. • Trois députés de gauche annonrent l'intention de ne pas solliciter le renouvellement de leur mandat: MM. Van Marcke (libéral, de Liège); Allard (socialiste, de Nivelles); Asou (libéral, de Tournai). Plainte à charge d'un député. — La plainte que nous avons annoncée hier, à charge d'un député de l'extrêjne-gauche, vise M Bologne, député socialiste de Namur et conseiller communal à Liège. La demande en autorisation de poursuites est arrivée vendredi à M. le président de la; Chambre. Les sections seront vraisemblablement convoquées pour mardi à moins que par suite du retrait de sa plainte par la partie qui se prétend offensée, les poursuites dont il est question ne soient clôturées. Les faits sont en effet de ceux dont l'instruction et la répression sont subordon nées au dépôt et au maintien d'une plainte régulière. Un insulteur. — Faute de savoir se taire quand on est ivre, on s'expose à se présenter en bien triste posture aux yeux de ses contemporains; le phénomène demeure le même, que l'ivresse ait été provoquée par un repas trop copieusement arrosé, ou qu'elle soit le fruit d'une éloquence grisante.Un conseiller communal, député socialiste, F.', en Loge, vient d'en faire 'a fâ cheuse expérience en qualifiant en bloc, devant d'impitoyables sténographes, les catholiques « d'intellectuellement invertis ». Il n'est pas prouvé qu'il ait, avant la séance, manqué de sobriété dans l'emploi des boissons; son propos ne peut être, non plus, attribué à l'ignorance: La culture qui a dû lui être départie l'empêche de compter au nombre des primaires qui ne connaissent pas, ayant manqué d'occasions de s'instruire, les découvertes géniales, dans tous les domaines, des savants catholiques que cette inversion n'a pas démunis d'une méthode et d'un coup d œil scientifique infaillible.^ Bien plus, il a certainement étudié, puisqu'il s'occupe d'œuvres sociales, l'organi sation corporative, tout entière catholique, qui malgré cette prétendue inversion de ses créateurs, fut la seule à tenir un compte suffisant de la réalité des choses pour pouvoir résister à l'épreuve de huit siècles, et qu'on a cherché en vain, depuis cent vingt ans, à remplacer. Enfin, dans l'étude qu'avec d'autres il a faite du travail à domicile, son collaborateur le plus actif fut un moine dont il a pu apprécier l'esprit lucide et pratique. Il ne reste donc qu'une explication charitable de son incartade: de même que, sous le couvert des forêts tropicales, à l'époque des fiançailles, les oiseaux de paradis tournent, tournent en une danse effré née jusqu'à ce que le vertige les abatte anéantis, de même en sa cervelle les idées de F.'. K. Huysmans ont tourné, tourné. Pour l'industrie dentellière, en Belgique. — On sait comment l'industrie dentellière a contribué, il y a quelques siècles, à la renommée artistique de la Belgique. Depuis, 1 un certain fléchissement a malheureusement été constaté. Si l'on en croit le* spécialistes, c'est surtout à la c mercantilisa-tion » de cette industrie qu'on îe doit. Et, à titre d'exemple, on nous citait ce fait : Quiconque passe à Venise, veut acheter un carré de dentelle qu'on cède à un prix très raisonnable. Or, la véritable dent/elle de Venise, exécutée par des. ouvriers « di primo cartello »• — c'-est le cas-deie dire — se vend excessivement cher et ce que les touristes achètent, en général, est de la dentelle faite en Belgique. On comprend qu'une industrie d'art exploitée de la sorte, ne peut manquer de péricliter. Hàtons-nous de dire que les fabricants, tous les premiers, voudraient voir un changement se produire dans cette situation, voudraient arrêter cette décadence d'un art essentiellement national ou mieux remonter le courant. C'est pourquoi ils ont constitué l'« Union Natiçnale Dentellière » et c'est pourquoi celle-ci, forte de l'appui généreux du Gouvernement et de la Ville de Bruxelles, a créé une école de dessin de dentelles qu'on a inaugurée vendredi après-midi, en son local, rue du Poinçon, 28, à Bruxelles. Cette école complète les cours techniques qui se donnent depuis octobre 1913. Elle a pour but, non de former des ouvriers dentelliers, mais des dessinateurs capables de rendre des services à l'industrie de la dentelle. A l'étranger, en France notamment, des cours analogues ont été créés ; mais ils n'ont guère donné de résultats appréciables et on attribue ce demi-échec à l'insuffisance trop générale des maîtres chargés de donner les leçons. Les hommes compétents estiment que cette difficulté pourra être évitée en Belgique où ces cours ont d'autant plus d'importance que 90 % de la production dentellière nationale est vendue à l'étranger. La cérémonie d'inauguration a débuté par une leçon technique donnée par Mlle Alice Chavatte, professeur à l'établissement. Après quoi, M. Piron, président du Comité, a remercié les divers groupes et pouvoirs publics qui ont aidé à la création de l'école. Mme Van Biesbroeck, directricej prend ensuite la parole pour indiquer les idées qui ont présidé à l'élaboration du programme des cours. Nos ouvriers et ouvrières, dit- elle, doivent avoir plus d'initiative, plu.» d'originalité et ne pas se contenter, comme on le fait trop souvent do nos jours, de déformer, de « massacrer » les admirables modèles de la Renaissance. A cet effet, il est nécessaire de faire marcher de pair l'enseignement technique et l'enseignement théorique.11 faut que le des, sinateur exécute un modèle applicable par le praticien, dans les conditions imposées de prix et de dimensions. En ce qui concerne la marche de l'enseignement. les élèves seront initiées au dessin géométrique, seul nécessaire pour la dentelle, dite de Cluny; après quoi, on leur enseignera les éléments de la flore et on leur donnera quelques notions des formes empruntées aux insectes. Enfin, on leur montrera la façon pratique d'exécuter les modèles dessinés et on développera leur éducation esthétique, en leur apprenant à voir. M. Moenens insiste à son tour sur la nécessité de créer des modèles pratiques et originaux, tout en conservant aux dessins un caractère bien national. Il fait appel aux fabricants pour qu'ils soutiennent l'école naissante. On le voit, cette inauguration, sans grand apparat, a revêtu un caractère nettement pratique, ce qui n'a rien enlevé à sa cordialité charmante... charmante comme les exquises dentelles confectionnées par nos habiles ouvrières belges. M. Quanonne, inspecteur du travail, assistait à l'inauguration, représentant M., le Ministre du Travail. Un tribunal disciplinaire de la marine marchande. — Vient d'être déposée sur le bureau de la Chambre une proposition de loi instituant un tribunal disciplinaire de la marine marchande, ou tribunal d'amirauté. La nécessité d'une juridiction disciplinaire de la marine marchande a été reconnue par toutes les nations. L'Angleterre, la France, l'Allemagne ont des institutions de ce genre. En 1907, M. de Smet de Naeyer a déclaré que le gouvernement était favorable à l'innovation. « Le bon sens, l'intérêt de la vie humaine, qu'il s'agisse du postage ou de l'équipage, dit l'auteur de la proposition, M. Franck, n'indiquent-ils d'ailleurs pas qu'à la g.ande, à la nécessaire responsabilité du capitaine du navire, ou de ceux qui le suppléent, doivent correspondre des garanties particulières, des mesures de contrôle spéciales et bien organisées? » Les tribunaux de droit commun n'ont ni la compétence technique, ni l'action rapide nécessaires. U faut donc une institution spéciale que toutes les nations maritimes ont reconnue. La présidence d'un jurisconsulte assure les garanties qui découlent de la pratique et de la science du droit, tandis que ses assesseurs techniques lui apporteront le concours de leur expérience nautique et de leur science professionnelle, indispensable?» auxiliaires en ces matières très spéciales. L'auteur de^ la proposition indique Anvers conime siège du tribunal d'amirauté, céntre de la vie maritime belge et port d'attache de presque tous nos navires. — Aux travaux de la jonction. — Les entrepreneurs qui doivent avoir terminé la partie de la jonction, située entre la rue des Brigittines et la gare du Midi, pour le 1er décembre, travaillent d'arrache-pied ; ils ont augmenté le nombre des ouvriers occupés. Les habitations qui se trouvent en dessous de la ligne du chemin sont achevées ou sur le point de l'être. La construction des culées dés ponts qui doivent traverser la rue Basse, la rue Sallaert et la rue de La Fontaine va commencer; elles seront conçues dans un autre style que celles de la rue de Terre Neuve, de la rue Roger Vanderweyden et de la rue des Brigittines.Les neuf pièces de fonte qui doivent con--hissées.On commencera prochainement le placement des autres ponts. On dame à l'aide de petit béton de macadam de façon à constituer sur une assise solide, la partie du chantier située rue Basse et une bétonnière à vapeur travaille constamment à préparer les matériaux nécessaires. Nos miliciens. — La levée des miliciens de 1913 a été de 31,015 hommes: 98.82 p. c. des jeunes gens^ appelés régulièrement à accomplir le service militaire, sont sous les drapeaux. « — Les Tramways Bruxellois. — A l'occasion des bals de la Cour des samedis 10 et 1T courant, les tramways passant Place des Palais arrêteront à l'entrée du Palais, à partir de 20 h. 30. FEUILLETON DU 11 JANVIER 1914. _ 19 Ssclave... ou Eeïne? par M. DELLY. Elle jouissait de ces petites satisfactions très inattendues, tout en s'en étonnant grandement-. Il était certain qu'il y avait, à son égard, un changement chez le prince Ormanorf. 11 était peut-être encore plus froid qu au temps des fiançailles et aux premiers jours de leur mariage, mais son despotisme se faisait moins sentir, se nuançait de quelques concessions que Lise n'eût jamais osé espérer, car il semblait de ce fait lever quelque peu l'interdit jeté pour sa temme sur les occupations intellectuelles. L était maintenant sans trop d'appréhen-sion qu elle entrait chaque jour chez lui, qu elle s installait dans le grand fauteuil à naut dossier sur le fond sombre duquel res-sortaient si bien son visage admirable et les robes d étoffé souple et de nuances claires, qu ello portait généralement à l'intérieur, -tout en elle était harmonie, le moindre de 6es mouvement avait une grâce naturelle inimitable, et il n'était pas étonnant qu'un dilettante comme le prince Ormanoff ne la quittât pas des yeux, tandis qu'elle évoluait silencieusement autour du samovar pour préparer le thé, ou qu'elle distribuait de.; caresses a Ali et à Fricka qui se les disputaient, en manquant parfois de la ren-verser — ce qui amenait une intervention sévere de leur maître, malgré les timides protestations de Lise. Un soir, Fricka, en sautant par surprise sur la Jeune femme, lui fit au poignet une large oçratignure. Serge sonna aussitôt et «onna i ordre à Stépanek d'administrer une i correction à la coupable. , — Non, je vous en prie! La pauvre bête i Pèche par trop d'affection. Ne la faites pas i corrigea-, Serge! dit Lise d'un ton sud-pliant. * Il se pencha et prit entre ses doigts le poignet sur lequel perlaient quelques gout-tes de sang. — Franchement, ceci mérite une puni-tion. Lise I Il s'interrompit brusquement en se mordant les lèvres... Et Lise rougit, car elle comprit qu'il pensait au traitement doulou reux infligé par lui à ce même poignet délicat, et dont il avait pu voir les marques le lendemain, car, les chairs tuméfiées ayant gonflé, il avait été impossible à la jeune femme de remettre le bracelet. — Emmène Fricka, mais ne la corrige pas, dit>il au cosaque qui s'en allait déjà, traînant l'animal, car il jugeait tout à fait inutile d'attendre le résultat des supplications de la jeune dame, lesquelles ne changeraient rien, pensait-il, à la décision du maître. Quand Stépanek rapporta ce fait à l'office, ce fut, de tontes parts, un vif étonne-ment. Seule, Madia sourit d'un air entendu, en cachant sous ses paupières clignotantes un regard ravi. Le prince eprenait maintenant sa place aux repas. Il montrait à sa sœur une exces sive froideur, malgré les manières humbles et repentantes de Lydie, et, n'ignorant pas sa préférence pour Hermann, affectait de ne jamais s apercevoir de la présence de i celui-ci, tandis qu'il témoignait à Sacha une attention inaccoutumée et même une certaine indulgenoe pour des étourderies sans ; importance qu'il aurait impitoyablement punies quelque temps auparavant. i Lydie rongeait son frein et s'inquiétait < sérieusement. Les paroles de Varvara lui •evenaient à l'esprit, bien qu'elle les taxât { a idees folles. U était en effet inadmissible < le songer que cette jeurie femme, si dure- 1 nent traitée par Serge, exerçât une influen ;e quelconque sur les actes de celui-ci. Mais ; 1 était certain aussi que la nouvelle atti- I ude du prince envers sa soeur et Hermann et son engouement pour Sacha coïncidaient avec les rapports plus fréquents entre sa Eemme lui. De plus, il y avait un fait indéniable, et que tous remarquaient : le prince traitait Lise d'une manière plus douce, moins visiblement autoritaire. Mme de Riihlberg essaya de consulter Varvara. Mais celle-ci se dérobait toujours avec une étonnante souplesse. Elle semblait fort lasse depuis quelque temps, ne sortait plus guère et montrait des traits altérés, un teint plombé de personne malade. Des tempêtes de neige étaient venues empêcher les promenades pour Lise et Sacha. Berge les retenait plus longuement près de lui. Les blessures étaient cicatrisées, mais en raison de la faiblesse du bras, la chasse lui demeurait encore interdite. Il travaillait avec ses secrétaires et Nicolas Versky, compulsait les vieilles archives poudreuses pour une histoire de sa famille commencée depuis plusieurs années,on parcourait les nombreux livres et revues qu; lui parvenaient. Un dimanche, il ne parut pas au déjeuner. Ce fait se produisait parfois. On ne sait par quelle fantaisie, il se faisait alors servir chez lui. Personne ne songeait à s'en plaindre, car sa présence jetait toujours une contrainte sur les^convives, même lorsqu'il était dans ses meilleurs moments. Pour les 3iens, comme pour ceux dont il payait les services, à quelque degré de la hiérarchie sociale qu'ils appartinssent, le prince Or-nanoff ne savait être que les maître, — et un i naître redouté. j Après le déjeuner, Lise demeura quelques nstants dans le salon près de sa belle-sœur ( jui souffrait de névralgies. -.Auis elle sortit j i rr remonter chez elle. Comme elle attei- i çnait la dernière marche du monumental escalier, elle vit surgir devant elle la sil- c îouett.e falote du précepteur. — Princesse, pardonnez moi mon audace! 5 Mais permettez à votre humble admira- e eur... Il tombait à genoux et portait à ses lè- r vres la robe de Lise. Elle recula Si brusquement qu'elle faillit choir en arrière dans l'escalier. — Comment osez-vous!... dit-elle d'une1 voix étouffée par la stupeur et l'indignation.Quelqu'un, d'un corridor voisin, s'élança tout à coup sur Hans Brenner, le saisit et le traîna dans une pièce dont la porte fut refermée avec violence. Lise, glacée d'ef-'roi, entendit des cris de rage et douleur, ane voix qui balbutiait : « Grâce!... grâce! » Pourvu que Serge ne tuât pas cet nomme, du ne le blessât grièvement! Il était si :ort, et l'autre si gringalet! Il fallait qu'elle xmrut vers eux, qu'elle essayât d'empêcher an malheur, au risque de tourner contre îlle la colère de son mari... Mais comme elle atteignait la porte, celle-ïi s'ouvrit, livrant passage au prince Or-nanoff, correct et calme comme s'il venait l'accomplir la chose la plus habituelle. Seu-e la teinte sombre des prunelles décelait 'irritation intérieure. — Oh! Serge, que lui avez-vous fait? >'écria Lise d'une voix que l'effroi étranglait nn peu. — Je lui ai administré la correction qu'il néritait. Que votre sensibilité se rassure, j-ise, il est encore vivant et sera même en ?tat de partir ce 6oir, en emportant de Kul-;ow un cuisant souvenir r qu'il conservera ïiielgues jours... Allons, prenez mon bras, pie je vous reconduise chez vous, car vous ■oilà toute bouleversée par la faute de ce nisérable imbécile. Quand elle fut assise dans son salon,il res-a debout devant elle, les yeux fixés sur les petites mains encore frémissantes d'émo-ion.— Aviez vous déjà eu à vous plaindre de et individu. Lise? — Mais non . il m'était seulement peu ympathique, à cause de son regard en des-ous et de ses façons cauteleuses. — Vous auriez dû me le dire. Je l'aurais ais à la porte. Et, sans paraître remarquer le regard d'indicible étonnement qui se levait vers lui, il poursuivit * — Il est une autre personne qui doit vous être certainement désagréable. L'âme fourbe de Varvara n'est pas faite pour vivre près de la vôtre. Elle partira d'ici. .— Varvara!... Oh! Serge, cette pauvre fille sans famille, sans fortune ! Mais elle ne m'a rien fait! Ce serait affreux de la faire partir ainsi, sans motif ! — Pardon? j'ai plusieurs motifs et, entre autres, celui-ci : une circonstance fortuite m'a révélé ce matin qu'elle était imbue d'idées révolutionnaires et collaborait secrètement à une revue des plus avancées. — Serait-c ; possible ! Elle semble si calme si effacée I Un sourire sardonique courut sur les lèvres du prince. — On ne se doute pas de ce qu'il y a dans cette âme-là... Mais vous voyez, Lise, que je ne puis conserver ici une personne de cette sorte. La jeune femme murmura timidement : — Pourtant, si on pouvait tenter de changer ses idées, de lui faire du bien. . Le même sourire reparut sur les lèvres de Serge. ^— Qui s'en chargerait? Pas moi, à coup sûr! Vous non plus, Lise. — Pourquoi? Je pourrais essayer... — Croyez-vous donc que je vous le permettrais ? Cette femme vous liait,d'ailleurs. — T *or ! Oh! Serge, vous dites comme Madia ! Pourquoi me haïrait-elle, cependant ? Il courba un peu sa haute taille et prit entre ses mains la tête de Lise. — Parce qu'elle est une créature mauvaise... et vous, vous êtes un ange. Ses lèvres se posènent sur le front de la jeune femme. Puis, se détournant brusquement, il sortit du salon. XIII Pendant quelques minutes, Lise demeura interdite, se demandant si elle n'était pas la proie d'un songe. Mais non, elle sentait encore sur son front la chaleur do ce baiser. Et <;'étaient bien aussi les lèvres de Serge qui avaient prononcé ces paroles si inattendues. Que signifiait cela? De plus en plus, il était pour elle l'énigme. Fallait-il penser que cette âme de marbre s'amolissait quelque peu ? . . Oh ! si Dieu permettait ce miracle ! Un frémissement d'émotion agitait la jeu-nv- femme. Son regard tomba sur le livre d'heures posé sur la table à côté d'elle, un vieux volume dans lequel avant elle avaient prié plusieurs dames de Subrans. Elle l'ouvrit et prit entre ses doigts une image peinte pour elle par Gabriel des Forcils. Au verso étaient inscrits ces mots : « A ma chèro petite amie Lise de Subrans. — Son tout dévoué en Notre-Seigneur : Gabriel. » Au recto; sous une croix lumineuse entourée de lis et de violettes, de fines lettres d'or redisaient la parole consolatrice : « Qui î'me dans les larmes moissonnera dans l'allégresse. » — Gabriel, priez pour que le Seigneur miséricordieux fasse retomber mes larmes sur cette âme,pour l'adoucir et l'amener à lui ! » murmura la jeune femme. A ce moment, on frappa à la porte. Lise ne put réprimer un sursaut en voyant apparaître Varvara. — Pardonnez-moi de vous déranger! Mais un malheureux sollicite votre présence. Voici de quoi il s'agit : Ivan Borgueff, le sommelier, s'étant enivré hier, le fait a été porté à la connaissance du prince Ormanoff, qui lui a fait signifier son congé immédiat. Le pauvre homme — un très ancien serviteur — s'en est trouvé si saisi qu'il a été frappé d'une congestion. D'après le docteur Vaguédine, il n'a.guère que deux ou trois jours à vivre. J'ai été le voir tout à l'heure. Sa langue est embarrassée, mais il a pu m'oxpliquer qu'il souhaitait vous parler.

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This item is a publication of the title Le courrier de Bruxelles belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1861 to 1914.

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