Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 04 May. Le courrier de l'armée. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3t9d50k332/
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4 Mai 194 5 Nrnnéro 4Q3 -f- "H7t JL-i Jtij COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS L; i.GES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français'et flamands. 1 ..U, i ij PAGES DE GLOIRE SUR L'YSER LA BATAILLE I. — La Lutte sur la position avancée. Le 16 octobre, avons-nous dit, le canon grondait poui la première fois du côté de Dixmude. Les fusiliers marins français, soutenus par un groupe de nos batteries de 75. — car les 6.000 hommes de l'amiral Ronarch n'ont point d'artillerie propre. — prenaient contact avec des forces allemandes engagées de ce côté dans une reconnais-anct1 offensive. Un radio-télégramme intercepté a fait connaître le but de l'opération; celle-ci n'est pas poussée a fond. L'ennemi se borne à nous lâter. Il cherche à se rendre compte de la manière dont l'Yser est occupe Dixmude l'attire, incontestablement ; à la façon dont il fut reçu, il s'est rendu compte que de ce côté le passade est bien gardé. Le lendemain. 17 octobre, l'opération de reconnaissance et de prise de contact se poursuit. Elle gagne tout notre front ; les obus des pièces de campagne allemandes fouillent toute notre position avancée. Les détach ments d'infanterie qui s'avancent sous le couvert de l'artillerie sont soumis à ane grêle de balles partant de nos lisrne.--. L'ennemi a pu s'apercevoir qu'il est attendu de pied ferme : l'armée belge, qu'il estime sans nul doute harassée, n'a pas épuisé sa force de résistance. Pourtant, il a hâte de la bousculer, avant qu'elle ait pu recevoir des renforts. Pour faciliter ses approches vers Dixmude et Nieuport, il va tenter, des,le 18 octobre, par quelques violentes attaques contre 'igne avancée que nous tenons entre ces deux p> .ts, de rejeter nos troupes sur l'Yser. Dès les premières heures de la journée, après un bombardement intense de nos postes, des forces importantes se lancent contre tout notre front, agissant avec une intensite particulière, entre le canal de Nieuport et la grande route de Dixmude à Thou-rout.La ligne, tenue par des éléments de la 2e, la lr« et la 4e division d'armée, et qui passe parMannekens-vere, Schoore, Keyem. Beerst, est l'objet d'attaques incessantes ; assauts sur assauts sont repoussés ; l'ennemi subit des pertes considérables, mais jetant constamment de nouvelles troupes au combat, il finit par avoir raison, dans le courant de l'après-midi, de la résistance opiniâtre en certains points : Mannekensvere et Keyem tombent en son pouvoir. Nos batteries, établies sur la rive gauche de l'Yser, — et dont la conduite et l'habileté furent, au cours de toute cette longue bataille, tout simplement merveilleuses, —après avoir soutenu très efficacement les défenseurs, arrosent de projectiles les villages conquis par l'ennemi, qui ne peut en déboucher. Toutefois, la perte de Mannekensvere, qui est tout proche du cours d'eau, a obligé nos troupes à se replier de ce côté derrière l'Yser. Vers Keyem, au contraire, les éléments de la 4e division ont pu se maintenir sur la rive droite. Dans la nuit, le commandant de cette unité ordonne une vigoureuse contre-attaque sur Keyem, que notre artillerie a continué de bombarder sans répit. L'élan de nos troupes est superbe ; le village est repris, et la 4edivision réoccupe toutes ses positions. Le mordant de nos fantassins et la vigueur de notre artillerie ont désagréablement surpris l'ennemi. Il commence à s'apercevoir que franchir l'Yser ne sera pas chose aisée. Le 19 octobre, l'attaque, déjà sévère la veille, redouble d'intensité ; un gros effort est tenté par les Allemands du côté de Nieuport. que tient la 2e division. Mais là aussi la résistance est magnifique. Bien que battues par les projectiles de gros calibre qui commencent à pleuvoir dru ce jour-là, nos troupes, littéralement rivéesausol qu'elles doivent défendre, restent inébranlables. Trois assauts successifs lancés avec la dernière vigueur sur Lombaertzyde. échouent. Notre artillerie, malgré qu'elle soit soumise à un bombardement violent, riposte avec vaillance et aide puissamment l'infanterie.Plus au Sud, nos tranchées de l'Yser sont arrosées de projectiles. mais l'ennemi n'attaque pas. Sur le front de la 4e division, par contre, les Allemands qui. dans la nuit, ont été rejetés de Keyem, reviennent à la charge, à la fois contre ce village et contre Beerst. La bataille fait rage sur ces deux points ; grâce à l'appui de ses grosses pièces, l'ennemi peut préparer son attaque, sans que nos batteries soient à même de riposter ; soumis à un feu d'enfer, les vaillants défenseurs de Beerst doivent finalement plier ; ceux de Keyem ne résistent qu'avee une peine infinie. C'est alors, afin de dégager le front de la 4e division, qui fatalement succombera sous l'effort si nulle aide ne lui vient, que l'ordre est donné aux fusiliers marins et à la 5e division belge de sortir de Dixmude, de refouler ce qu'il y a devant eux, pour ensuite tomber* dans le flanc de l'assaillant. Leur attaque doit se produire dans la direction générale du Nord Est. sur le front Beerst-Vladslno et pousser ensuite vers le Praet-Bosch qui borde la route de Thourout, à 3 kilomètres environ à l'Est de Beerst. Préparée par l'artillerie et. vigoureusement menée, l'attaque progresse avec succès. L'ennemi, persuadé que les Belles ne sont plus guere aptes qu'à se défendre, a été surpris par cette offensive ; à la tombee de la nuit, il a dû <-éder aux troupes franco-belges les deux villages de Beerst et Vlads-loo ; en même temps, il a dû affaiblir son action sur Keyem afin de faire face au péril créé sur son aile gauche. Malheureusement, aumoment où cette brillante manoeuvre port. 1 ses premiers fruits, le commandement de l'armtc est avisé de l'arrivée de forces ennemies considérables du côté de Roulers, au S.-E. de Dixmude, c'est-à dire dans le flanc même de notre contre-oflensive. Ce nouveau danger, dont la gravité ne peut échapper à personne, oblige les fusiliers marins et la 5e division à regagner leurs emplacements primitifs vers Dixmude et le canal. Ce repli, qui abandonne à elles-mêmes les troupes déjà éprouvées de la 4e division, entr; îne comme conséquences inévitables la réoccupalioa par l'ennemi,dans la nuit du 1& au 20, de Beerst et de Keyem. Leurs défenseurs se replient vers l'Yser. A ce moment, l'ennemi s'est donc rendu maître de la majeure partie de nos positions avancées. Il lui reste a s'emparer de celles que la 2e division tient toujours sur le front Lombaertzyde-ferme Groote-BamDurgh. C'est à quoi il s'emploiera le 20 octobre. En même temps que par un bombardement de Violence inouïe, ils inondent de projectiles de tous calibres nos tranchées de l'Yser, les Allemands poussent une violente attaque sur le front précité. Notre défense ici est vigoureusement soutenue par l'artillerie des monitors anglais qui, de la mer, empêche l'ennemi de s'avancer le long de la côte. Mais, plus au Sud, celui-ci parvient à s'emparer de la ferme Groote-Bamburgh II n'y reste pourtant qu'un instant. Une energiqué contre attaque l'en déloge ; les Belges réoccupent la ferme. Décide à nous rejeter sur Nieuport. coûte que coûte l'ennemi prononce de nouveaux efforts, qui, vers le soir. Unissent par avoir partiellement raison de notre résistance De ce côté également, certaines positions avancées doivent être abandonnées. Mais, on le voit, c'est le soir du 20 octobre seulement. c'est-à-dire le cinquième jour de la bataille et après trois journées de lutte particulièrement âpres, que l'ennemi, accablant nos troupes sous l'e nombre et les écrasant sous lin feu d'artillerie formidable, ■» i«j refouler nos divisions sur leur litsne de defense principale, l'Yser. Ni la tête de pont de Nieuport ni celle de Dixmude ne sont encore entamées.L'action engagée jusqu'ici ne marque que le prélude de notre résistance héroïque. Il reste à l'ennemi le plus gros de sa tâche à remplir, et déjà ses pertes sont énormes. Nos troupes, dont la vaillance soulève l'admiration générale, vont faire mieux encore et achever le prodige. _ , , . MENU jrfU tCSTCfUrani a gsrlin ; Potage Soupe à la queue de porc. _ Hors-d'œuvrb Bmichres de porc. JOe jrOfC obligatoire. Plat du Filets <le porc. — Boyaux de porc, Pain K. IL

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This item is a publication of the title Le courrier de l'armée belonging to the category Oorlogspers, published in Anvers from 1914 to 1940.

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