Le matin

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s.n. 1914, 05 March. Le matin. Seen on 11 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d50ft8fm69/
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I 191 I RÉDACTION 39 VIEILLE BOURSE, 3S ASVKRS Téléphone Rédaction : «IT AjDOïi»einell1ts = , an . , . .fr. IS.OO siîmois .... «.»«> A"ms Trois mois .... »•»» , r. 16.00 [ isTÊ®DRj"mois : : : : ! postale, par tri m • • OO® Crand-Ouché, par mmesire, fr. 7 •««»• ,,ornent se poursuit Jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN |H ADMINISTRATION W 39,VÎESLLE BOURSE, 39 AMVisBS Téléphone Administration : «<îl C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces ia petite ligne, fr. O.fSO Annonces financières id > 1 OO Réclames la ligne, » 1 .KO I'";uts divers corps id. > îî OO Chronique sportive id. j 3 OO Faits divers fin id. > # OO La Ville id. i S OO Emissions Prix à çonveni r. Les annonces de la France, de l'Angleterre e! de l'Amènque sont exclusivement reçues A Bruxelles chez MM. J. Lkekgue <Sc O. ■ L'impasse mexicain Ip prochain cinquantième anniversai: I in départ de l'empereur Maximilien et « I « femme pour le Mexique donne aux evi I nements qui se déroulent actuellement dai I ce pays un renouveau d'intérêt — si l e I Mit dire. En effet, la situation politiqu I èn 136! v était presque aussi profondémei I troublée que celle donl 1914 nous offre l'imi Ije. l'n diplomate, qui paraît parfaitemei K documenté et renseigné, publiait l'autre joi ■ dans L'Information, à la tribune libre d( ■ économistes, une étude, un aperçu-cri tiqi ■ de l'état de choses régnant là-bas; et, a I souvenir de cette analyse, de cette synthès I nous ne pouvons nous empêcher d'essaye ■ de faire luire dans l'obscure impasse mex. ■ caine un rayon de soleil. I L'exécution ou l'assassinat de l'Angia ■ Benton par Panco Villa, général constitu ■ tionnaliste, n'aura probablement surpris qi I peu de gens. La diplomatie américaine ■ entraîné l'Europe dans l'impasse mexicain ■ Elle n'a pas compris la personnalité de Vill [ Villa? Figurez-vous un héros de cinéma ■ tographe. A dix-huit ans, la légende ne noi ■M pas qu'il assassina proprement ; I riche séducteur de sa sœur et immédiate ■[ment après l'officier de police venu poi: ■ l'arrêter? A l'instar des Corses, il gagna d<! ■ lors la montagne, s'y fit chef de brigand ■ grand détrousseur de voyageurs, et pari ■ mettre quelque coquetterie à tuer de s ■ propre main tous les honnêtes gens que ■ tonde capturait. Il se joignit à Madero II que celui-ci eut provoqué l'insurrection con || tre Porfirio Diaz. Certes, il lui arriva, par ■lois, de trahir son chef: ne fut-il pas, e ■ 1912, condamné à mort par Huerta, générî ■madériste, pour insubordination, vol ave ■ eiiraction, brigandage et viol? Ces menu I incidents ne l'empêchèrent pas de deveni ■ îromptement général. Depuis 1913 il tra ■faille <en grand». De tous les amis de Car ■ ranza, c'est le plus distingué. Ingénieux, ■ remporte de nombreux succès à la guerre I p rassemble à l'arrière-garde ses plus fidè ■Jrt soldai^ .avec mission de tirer sur ceit ■ ®a premières lignes qui reculent. Imitar ■ encore d autres trucs des anciens Grecs, ■ s est, comme Ulysse, caché avec ses hom ■ ®es"- dans nn (ra*in de marchandises pou ■ ^ Chihuahua. Comme pilleu ■ méthodique, il n'a pas son pareil: ainsi, ■ rron' au ''eu de lâcher ses troupes, ; ■ a'-embla les banquiers de la ville, leur im »sa une rançon de 7,500,000 francs, et s'e ■ «lia satisfait. I <film!,proffsse fau' comme lui ■ deh n/r peau' vous aurez votre par B£ ^ Son C0"Prétendant à la pré ■ mail-.. ' il annonce clue' devient 1 KinavV .f ? tous les chemins de fe ■ seul riinHo î1™16'3 8t les chariots sont l Brique» hLq?0-1!30^011 qui convienlle ai K ^ 3élaS 11 n> a Pas de quoi rire H civile J" P ,us d un an l116 ]a guerr ■L,lr i! an. _ d'un bout à l'autre 1 ■se rendr^'f-nm6» Washin&'ton> on doit enfi: ■l(s «consfiS6 ce ne sont Pas encor ■^patrie T'nn?'nabstes» qui pacifieron ■ Pre l'inJnp -P®1011 américaine saluait na ■ Scie r f ^ raadériste comme un Boc. De mr.mn *?, mocrat'ie. sur le despotis' I IJ®a, Villa 7„nat 3i V0ulu voir dans Car ■ ifnté cont-ê Sf i°S mstruments du cie I II est nriQ a le crimmel. ■«nedési^f0n p0ur lacluelle ces bri ■ tas: iis en vj °Lpa.s. mettre fin à leurs corn ■ Profitent,'ik l V ,Sen distraient, ils ei H Médecins in"w"ioi, iprofessi011. Avocat? ■aven'ures-6ce sonHp '°,?tfI)réfé*é une vi' If ns ou métis mkii kiC Paysans> Ia ■ ^HerillalPDiii™. ïabl.es ont 1r°uvé dan |pes.LaguerP 'a°,e faci'e: ce sont les trou-Bfemmes et enfant. ' reste' en famille ■ ll Popote- la suiv?n.t les camps et fon ■ fWation de màtfJ6 ?1Vlle Permet a cetti |fe? durant les h?nt ™hesses accumu ?(orfVonDS.PaiX aSSUré: ■ f'?Les finareos "m ^ ét.ein(ire cet incen-■f.^us Ss ont souffer |?! °n et. à présent S ,Pîr le Présiden |fU l'anarchie « u ' e pay® a Pri If-fP tenace Pt h', ^ ^U"rla' homme d( ■ t Etafs-r ois II' prm''sur l'injonctioi ■ EuroPe lui aura» f, moy.Pns d'aetion qui ljV(î)°pper ip ("i,• J)°urnis- a dû laisser si IK Puisse S1 ost douteux qu, hle hydre îévrilnt^' ?anS Secours Pef' enserre qui' de Plu «:■ D'autant plus cm « r /Hs scs tenta' lu ne vaut LiLq ' arm^e d°nt il dis-Belles, k re nueux que celle de. ® n'est ■Sa- Porfirio Ia faute d, ■^hommp. i>3az.?vait laissé tomber i ■f le «lever în 'f d6S f°rCf's f«déral^ ■!!enS(le fortnno. » ,ecours à diver de ]'Etat ont i -er d'5tenus de B» - et envovfe = délivrés, habillés à défaut' ri Ll ? PrcParation, ai Ij',^ïeèrute ripq t ntendaiice, l'armée fé. Parmi i„ ?mes~so]dats, des sol K'^^carLi rT8 de 0hambr8 d' ï»ïï"ir «SMU ?upeï'toui c°m |rt:,l ai« officiers fédéraux il, , I lle' tels Que io Pr°f.lts d'5 la P»err que— la vente d'armes et d B1 munitions aux rebelles; un général fourr lui-même à se3 troupes la bière et le tabt Aussi ces gens-là trouvent-ils l'anarch favorable à leurs intérêt?, et manifestent-: de la mollesse, de l'inaction et de la répi . gnàïice à vaincre complètement. Actuellement donc, ni l'un, ni l'autre pai ne pourrait tirer le malheureux Mexique ( }S chaos. Or, c'est là la conséquence directe < in la politique Wilson, de sa maladresse. î fallait-il pas tout ignorer du Mexique poi prétendre lui imposer le respect d'une con l" titution? Dans ce pays, plus indien que li tin, aucun président nia jamais été élu régi. ir lièrement. La participation de Huerta ÎS l'assassinat de Madero n'a jamais été prot ie vée; tout le désignait pour rétablir l'ordr u N'était-il pas plus puéril encore de pens^ qu'en donnant des armes aux rebelles ( 'r préparait la chute de Huerta et la fin d - troubles? C'est la politique d' «attente vig lante» de MM. Bryan et Wilson qui a perm is à un feu de cheminée de se transformer ( - incendie. e S'il est avéré que Huerta ne peut rétabl a l'ordre, les Etats-Unis vont-ils pouvoir év 2. ter plus longtemps d'intervenir? That is tl i. question! Ce qui, jusqu'à présent, a favori; - la politique de non-intervention, c'est l'ir is différence relative de l'opinion américain e Mais ce stoïcisme a des limites. Il y a 8 - Mexique une centaine de mille d'étranger r On évalue à une quinzaine de milliards li :s capitaux étrangers placés dans ce pays. Li s, motifs de l'intervention européenne en Ch Lt ne, il y a quatre ans, ne furent pas ph a pressants. Faudra-t-il, se demande le «D a plomate» que nous citions tantôt, attend! is que les légations soient assiégiées dai _ Mexico pour se décider à un effort? Quelle serait la forme d'une interventior n Les uns estiment qu'il suffirait de donne au général Huerta les finances que les Etats 0 Unis lui ont refusées jusqu'à présent. Le s autres jugent un débarquement étrange r nécessaire. En ce cas, il faudrait un débar 2 quement international. De toute façon, ~ semble que l'heure soit venue, pour le "j Etats-Unis, de renoncer aux prétentior . outrecuidantes de la doctrine de Monroë, e '' pour l'Europe, de ne plus se dérober au ~ devoirs que lui cr£e l'existence de ses colc . nies mexicaines. \ M. G. il r Lettre de Londres ^ '(Correspondance particulière du Malin.) 1 L'élection do Lelth et le compromis anglais. -Le texte et les vingt premières signature 1 — Une liste bien formée. — Le referendui forcé. ^ Londres, 3 mars, t Dans nos intermèdes électoraux l'oppositic - conservatrice continue de triompher avec de 8 majorités microscopiques. C'était vingt-quati p \oix il y a quinze jours; aujourd'hui c'est seis voix seulement. La majorité de cent voix qi B se groupe autour du cabinet à la Chambre de -i Communes est battue, dispersée, écrasée p£ '. la majorité cie seize voix qui a décidé du sue t> cès de M. William Currie dans le district d a, Leith. Telle est au moins la conclusion que 1 " presse réactionnaire prétend tirer du demie scrutin. 3 Nous savons ce qu'il en faut penser, mai t ici les chiffres comportent un enseignement e - les circonstances aggravent la défaite du par 3 libéral. Il est d'abord à considérer que, dépui la grande réforme électorale de 1832, le dis trict de Leith s'était distingué par une fidé " lité inébranlable aux doctrines libérales. Ja ; mais un candidat conservateur n'avait pu s' faire élire; jamais même un candidat conseï - vateur n'y avait réuni une minorité honorabl . tandis qu'à maintes reprises le candidat libe ral y avait été proclamé élu sans oppositioi C'était pour la politique progressiste une cir ' conscription sûre. Dans les dernières épreu 3 ves rien n'annonçait le revirement qui vient d - se produire et qui nous a surtout donné un 3 impression d'étonnement. En i 900, malgré un opposition très active et un concurrent redou . table, M. Munro-Perguson obtenait une majo rité de plus de huit cents voix qui montait t 2,800 voix en 1900. La double consultation d î 1910 altérait à peine les effectifs libéraux d - Leith, une majorité de 2,000 voix étant acqui 3 se en janvier et une majorité de prés de 1,80 voix en décembre. C'est cette majorité de dis huit cents voix qui s'est évanouie pour fair I place à une majorité d'opposition de seiz ' voix. On conçoit la joie des conservateurs. Cette fois il n'y a pas à s'y tromper: tout 3 la campagne électorale a porté sur la questio; î du "Home Rule" et c'est bien contre le "Hom i Rule" et en faveur des protestataires de l'Uls , ter que les gens de Leith se sont prononcés ^ La signification du vote ne prête point ^ l'équivoque. 5 Sans doute nous expliquera-t-elle le grani ■ "Compromis anglais" qui est indiscutablemen 5 un acte nouveau d'une portée considérable. " * * * ' Le Compromis irlandais est la déclaratioi formulée à Belfast il y a quinze mois par Si Edward Carson et qui rallia immédiaternen i plus de cent mille signatures. Il implique l'en . gagement de s'opposer à l'application di 3 "Home Rule" par tous les moyens et de ré 3 pondre par la force des armes à toute tentative de coercition. Ce compromis est à la basi J de l'agitation orangiste et des organisation: militaires que Sir Edward Carson vient de compléter par l'acquisition de deux aéroplane! - de guerre. Cette initiative s'expliquait comme î aussi les adhésions qui la secondèrent spon-. tanérîient. Il y avait là un mouvement loca s'exprimant 'par des protestations, des déclara-t lions locales, voire des associations et des organisations locales. * Compromis anglais est au contraire ur -.acte de politique générale en ce sens que ce i I ne sont plus seulement les intéressés oui car- :it lent et qui agissent. ÎJn groupe orangiste vl de se former à Londres, qui réunit des ho jg mes étrangers à l'Ulster et d'où sans doi I des organisations nouvelles sortiront av; peu. 1_ Voici le texte de ce document: ,(1 "Je soussigné •—■ ici nom, prénoms, quali ■ adresse — pe rsuadé que la prétention du ce ' vernement de promulguer !a loi de "Ho: f® Rule" sans ''avoir préalablement soumise ^"e jugement de la nation est contraire à l'esp ir de la Constitution, prends l'engagement sole 3- nel, dans le cas où la loi serait ainsi proim guée, d'accomplir ou d'appuyer toute act J ae nature à en empêcher l'application, ~ plus particulièrement, de m'opposer à ce o a les forces aimées de la couronne soient e l~ ployées pour priver les habitants de l'Uls e. de leurs droits de citoyens de Royaume-Un 3r L'acte est publie avec seulement vingt >n gnatures. Mais quels noms! 3S C'est d'abord le vieux feld-maréchal con i- Roberts, le plus illustre de nos hommes is guerre, le pins populaire aussi. Il est à pi >n voir que les associations de la Ligue pour service national suivront leur chef et, par là, signature de Lord Roberts se multiplie proi }c gieusement. Les autres rédacteurs du coi l- promis sont : li'amiral-de-la-flotte Sir Edward Hob; ié Seymour, grand-croix des ordres royaux, cli va'lier du Mérite, membre du conseil privé e la couronne, ancien premier aide de camp d'I ward VII, le valeureux combattant de la rr Noire et des mers de Chine, le commanda s- supérieur naval de l'expédition de 1900 conl 58 le soulèvement des Boxers. îs Lord Aldanham, naguère représentant à _ Chambre des Communes pour la Cité, un ls nancier à la renommée européenne, le fond teur des banques australiennes. Lord Balfour de Burleigh, l'un des repr sentants de la pairie écossaise à la Charnb 18 des Lords, chevalier du Chardon, grand-erc de St-Michel et St-George, membre du cons .? privé, ancien miaistre. •r Lord Desborough, ancien président de _ Chambre de commerce de Londres et ha L sheriff du Buckinghamshire. Popularité il u mense due à des prouesses sportives: I.o T Desborough a deux fois traversé le Niagara - la nage, juste au-dessus des chutes! Il est il président d'honneur de trois ou quatre cen ;s sociétés sportives. is Lord Halifax, président de l'Union des ég t ses nationales, anciennement gentilhomme ' la chambre près Edward VII. Lord Lovât, colonel en retraite, Pun des o " ganisateurs -Ui recrutement des forces ter. torial'es en Ecosse. Lord Millier, grand-croix des ordres royan membre du conseil privé, anciennement go verneur du Transvaal, haut-commissaire ( Cap, secrétaire des finances, en Egypte. Enfin le duc de Portlaud, chevalier de Jarretière, ancien grand-écuyer. a m • 3. ti Ceux des signataires qui n'appartiennent p à l'aristocratie occupent pourtant des situatio éminentes dans le monde et dans la patrie. ( n sont: 1S Le professeur Harry Gouely, chargé du cou ,e de droit civil à l'université d'Oxford, auteur i e traités de législation qui ont été traduits da: toutes les langues et actuellement le plus a,ut s risé de nos juristes. r Le grand poète Rudyard Kipling, le "lauré i. de l'empire", prix Nobel. e Le baronet Sir George Ilayter Chubb, mani a facturier richissime, philanthrope estimé, pr r sident de l'union des associations non-confo mistes. s Le Révérend James Cunningham, ancien pri .+ fesseur d'économie politique à l'université t St-André. j Le docteur Henry Dicey, professeur de dre _ constitutionnel à l'université de Cambridge. Le baronet Sir Alexandre Henderson, repn _ sentant ù la Chambre des Communes pour v district de St-George à Londres, président c 1 conseil d'administration de la Compagnie d' e chemins de fer du Grand-Central. I Notre célèbre compositeur Sir Edward Elga t docteur en musique de quatre universités, l'ai J teur des "Apôtres", du "Rêve de Gérontius'-', c _ "Royaume", de la "Couronne de l'Inde", c g "Falstaff", etc., etc. Chevalier du Mérite, g Sir William Ramsay, professeur de chimie e l'université de Londres, membre de l'Institut e _ Franco, président de lu Société royale de Ch _ mie. Commandeur de l'ordre du Bain. à Sir John Stirlinlc-Maxwell, colonel territoria e l'un des organisateurs du recrutement e 0 Ecosse, naguère membre de la Chambre de _ Communes où il siégeait parmi les libérai: 3 unionistes. Le docteur Henry Wace, doven de Cantei e bury, professeur de théologie a'Oxford, autei e du "Dictionnaire de biographie chrétienne". Enfin le docteur Thomas Warren, depu B vingt-huit ans président du collège de Magds { len, a Oxford, professeur de poésie et d'histoii , de la poésie à l'université. Il eût été difficile d'inscrire au bas du Corn promis des noms plus éclatants ou plus respec j tés. En attendant que des bureaux spéciau soient installés sur tout le territoire* dp 1 j Grande-Bretagne ■— on en prévoit une centain . rien que pour Londres — on peut aller signer ] compromis au domicile particulier de ehacu des vingt premiers signataires. Des informations, d'un contrôle difficile, éva luent à environ dix mille le nombre des signa j tures obtenues déjà. i. * 1 * * i Tout à l'heure, au palais du parlement, de - reporters entouraient Lord Desborough en 1 - priant de vouloir bien preSciser les ternies, pa ; ailleurs assez vagues, du nouveau Compromi i anglais. Les signataires parlent bien d'accompli ^ ou d'appuyer toute action de nature à empêche ; la promulgation du "Home Rule" et surtout ■ enrayer l'emploi de la force mise au service d ■ la loi; mais quels moyens se proposent-il [ d'adopter? Lp noble sportsman a ajourné sa ré ■ ponse à la semaine prochaine. Les premiers signataires du doeumpnt vofi se réunir et formeront une sorte de comité di : recteur qui discutera la politique d'action : suivre. Sans doute agira-t-on "selon les cir . constances", 5nt Lord Halifax a été tant soit peu plus exp m- cite, ite — Le Compromis, dit-il, est un expédie mt pour obtenir ce que le gouvernement nous i fuse avec obstination: un referendum ou d élections générales.C'est une façon d'en appel ^ au pays. Vous avez peut-être raison lorsq )U* vous dites que des majorités électorales np vingt-quatre et de seize voix ne tranchent p ,m le elifférend et c'est en effet la doctrine du go j,:) vernement. Mais que diraient nos ministres si ,n^ Compromis ralliait seulement un million de i gnatures? Pourraient-ils encore contester q 0Q la nation repousse le "Home Rule"? Evidei e, ment non. Ne cherchez pas autre ohose. Ne no Ug attribuez pas légèrement des intentions rév lutionnaires et des arrière-pensées belliqueus< ,pr Nous voulons simplement mettre le gouvern | î' ment en face de la manifestation à laquelle ' préférait se dérober. si- Quoi qu'il advienne, c'est là un événeme d'importance et propre à ajouter aux difficult ite comme aux perplexités du cabinet, de Harrv 'e- j ^ «-J.I 1 i" 1 ■■■■■»■■« «' ii M «Kl •-——■-rdsrowvjf—"" i LES FAITS DU JOUI n" «V)» irt LES ELECTSONS EN FRAHCÈ e- dg Le gouvernement français, ainsi que no-id- l'avons annoncé hier, a fixé définitivement ; 20 avril les élections pour le renouvellement i £g la Chambre des députés. Le second tour scrutin aura lieu, par suite, le 10 mai. la En l'absence de toute réforme électorale, avec la certitude presque absolue, eu égard l'époque à laquelle l'on est arrivé, du maintii é- de la législation existante, le gouvernempnt a < re effet été obligé de prévoir l'application de cet dernière. ?il Aux termes de l'article 3 du décret de févri la 1852, la période électorale doit être au min ut mum de vingt jours francs, c'est-à-dire à l'e: rJf"j clusion du jour de promulgation du décret < convocation et du jour de vote. C'est donc le le avril au plus tard que le décret convoquant 1 ts électeurs devra être publié au Journal officii Le gouvernement n'attendra probablemc: pas cette limite extrême pour lancer la convi cation; mais il ne la fera pas immédiatemer r- parce que la période électorale, avec les immi ,J" nités qu'elle comporte pour les candidats, s'oi x vre avec la publication du décret, et qu'ui i_ promulgation anticipée aurait pour conséqueni lu de précipiter le départ des députés en fonctioi et de compromettre sinon d'arrêter totaleme: les travaux législatifs. C'est en effet à la Chambre seule qu'appai tient, à ce moment de l'année, le droit de fixi la date de sa séparation. La session ordinair qui doit durer légalement au moins cinq moi ig est à peine au milieu de son cours, et le goi vernement, sauf les cas exceptionnels prévv i'5 par la Constitution, n'a pas le droit de l'intei |o rompre. y. Les dates choisies par le conseil des ministre pour les deux toufs des élections sont cor at formes aux précédents. En 1902, les dates fixées étaient le 27 avr î_ et le 11 mai; en 190G, les 6 et 20 mai; en 191< [■- le 24 avril et le 8 mai. La coexistence de la Chambre ancienne ave la nouvelle durera donc trois spmaines; les poi voirs de l'ancienne expireront en effet le 31 m; it et ceux de la nouvelle commenceront le le juin. Fo* le lU :s Etranger p ■j La politique allemande [g LA DESERT!OPsl EN TEMPS DE FÂÎX BERLIN, 3. — La commission du Reichsta à pour la modification du code pénal militaire [e adopté à l'unanimité l'admission de circonstaii i- ces atténuantes, et une réduction de peine jus qu'au minimum de 15 jours de prison, pou '• l'absence illégale «lu corps pu temps de paix. n Elle a également accepté à une forte majorit !S une motion centristp demandant que pour le ca -v de désertion de moindre gravité, la peine so réduite à trois mois et, pour les récidivistes, six mois de prison. LES BAOOIS VEULENT COMBATTRE :s LE PARTSCULARiSME PRUSSIEN BERLIN, 3. — La Chambre badoisc a rétabl e contre les voix des radicaux et des socialistes le poste de ministre de Baeip à Munich. Le député national-libéral Rehmann déclar " au cours des débats que ce poste était néces x saire, Munich étant devenu, à la suite du chan a gement de souverain, un foyer d'intérêts poli B tiques et économiques. p — De plus, a-t-il ajouté, il faut que les Etat 11 confédérés s'unissent pour combattre le parti cularisme prussien qui gêne le développemen ~ de l'empire. Le ministre d'Etat, baron von Dusch, a éga lement insisté sur l'importance de la présence : Munictr d'un ministre badois. LA LIGNE STRASBOURG-B&LE s BERLIN, — Le Reichstag a voté 300,00( g mars pour l'établissement de deux nouvelle r voies sur la ligne de Strasbourg à Baie. s LE RflILWAY EN AFÏÏ5QUE r . BERLIN, 4. — Le rapporteur du budget di • l'Afrique occidentale du Sud a déclaré à la com mission du Reichstag que le rendement dp; ® taxes sur les diamants s'était accru de 10 mil ' lions de maries, dont 13 millions seront consacrés à la transformation de la ligne Koribib . Windlioek et la construction des cliemins de fe nord-sud. ^ LA IWORT DU CARSINAL KOPP TROPP VU, 4. — Lp cardinal Kopp est mor cette nuit, à l'heure 30, u" La situation en Orient nt a PROPOS DE L'EPiRE e- es ROME, 3. — Les journaux pu général se ep bornent à reproduire aujourd'hui les informais tions venues d'Athènes et de Paris au sujet d# (je la révolte des Epirotes. Ils constatent que lo as pessimisme prédomine dans les milieux vien-nois. D'autre part, dans les cercles politiques, je il se manifeste une. certaine tendance à attri-,j_ buer une part de responsabilité aux autorités ae grecques. Toutefois on reconnaît qu'il serait n_ difficile de demander aux troupes grecques de lls marcher contre les Epirotes. Ce serait aller, 0_ dit-on, contre des risques d'insubordination. ,s Jusqu'à maintenant l'idée d'une intervention ' italo-autrichienne n'a pas été sérieusement jj agitée et il parait probable qu'elle ne trouverait aucun « rédit dans l'opinion italienne ti n(. cette idée était mise en avant. Dépêches diverses L'EXPLOSÎON DE POFÎT-VENDRES P0RT-VENDRE3, 4. — L'explosion de Pau-5 lile a été provoquée par un choc au moment où h quatre, ouvriers étaient occupés à mettre dans des caisses 110 kgr. de dynamite, qu'ils venaient de fabriquer. La force de l'explosion lut terrible. Deux ouvriers furent littéralement déchiquetés et projetés dans la mer. 1S Quant aux autres victimes, leurs corps furent m retrouvés presque intacts sur la plage au bord le de la mer. le GREVE AUX USINES POUTÎLOFF ■PETERSBOURG, 4. — 15,000 ouvriers des et usines Poutiloff se sont mis en grève pour à protester contre la défense de prendre part aujourd'hui à la célébration de l'anniversaire ' de l'émancipation «les serfs. UN BRAME A PETERSBOURG te PETERSBOURG, 4. — Dans l'usine pour la a fabrication des tubes à shrâpne'ils, un contre» maître a attaqué par derrière le capitaine de i- la garde von Stahl et l'a tué d'un coup de c- barre de fer à la tête. L'assassin s'est ensuite lg précipité sous une machine électrique, où sou r' corps a été broyé. 0 II s'agirait d'un acte de vengeance. ^ AU PEROU -jt PARIS, 4. — La légation du Pérou nous communique la dépêche suivante: "Lima. —- Le quorum des 2/3 exigé par la t, Constitution n'ayant pas été atteint, le pou-x- voir législatif ne s'est pas réuni et la junte du gouvernement (chargée du pouvoir exécutif), après avoir consulté les présidents du 10 Sénat et de la Chambre des députés, a convoie qué à nouveau ie congrès pour le mercredi ir; Il courant." - UNE ERREUR îr e, —«it»- 3 La suppression du Hiont-de-Piété de itfialines. — Interview de M. Van Camp. IS Le Conseil communal de Matines vient de dé-■- cider de supprimer le Mont-de-Piété, purement et simplement. Le Mont-de-Piété de Malines partage avec ' l'Ecole de musique un immeuble de la Ville et il faut qu'il s'en aille pour qu'on puissp organiser dans ses locaux un cours de carillon, il Cette raison justifierait tout au plus un dé-( ménagement; mais les édiles malinots ont saisi ' cette occasion pour déclarer en outre que le Mont-de-Piété était un organisme inutile et c c'est pourquoi l'on a pris le parti radical de le _ supprimer. Et comme le Mont-dp-Piété possède une dotation, on s'en servira pour équilibrer le budget des hospices et du Bureau de bienfai-:r sance qui avaient grand besoin de ce capital. Il n'y a pas à se le dissimuler: c'est peut-être là une des plus grossières erreurs qu'un conseil communal puisse commettre. Dans une cité industrielle comme Malines, un Mont-de-Piété est nécessaire au premier chef et ce qui le prouve, c'est qu'il reçoit environ 40,000 visiteurs par an. Une fois le prêteur disparu, où iront ces quarante mille emprunteurs? Ni aux hospices, ni au Bureau de bienfaisance, évidemment, puisque, ayant des biens à donner en g gage, ils ne peuvent être considérés comme in-a digents. Mais je m'arrête, car je veux prévoir une ob- - jection que vous pourriez me faire :"Gette clien-r tèie n'est pas intéressante, dit-on souvent, et elle ne mérite aucun ménagement." é Bien au contraire: par eux-mêmes, plusieurs s clients du Mont-de-Piété sont très intéressants t et au point do vue social, il le sont tous, à Sont intéressants par eux-mêmes, tous ceux dont les ressources sont restreintes et qui ont besoin d'un petit capital pour s'établir, pour établir un fils, pour marier une fille, po'ur faire les frais d'un enterrement... Il y a tant de cir-, constances où l'on a besoin du jour au lende-i, main, immédiatement, d'une cinquantaine ou d'une centaine de francs ! Ceux-là iront donc au a Mont-de-Piété et ils économiseront ensuite sou - par sou pour rentrer en possession de leur gage. Et, au point de vue social, tous les clients clu - Mont-de-Piété sont également intéressants, car ils représentent un élément de la population — s l'élément, emprunteur — qu'aûcune loi, qu'au- - cun arrêt et qu'aucun vote n'arrivera jamais à t supprimer. Depuis qu'il y a deux êtres vivants au monde, le plus actif ou le plus heureux s'est - mis à prêter à l'autre. Et, usant du droit du plus i fort, il n'hésitait pas à "étrangler" celui qui venait à lui. Les Mont-de-Piété, en réglementant le prêt sur gage, ont mis un terme à ses abus : ils ont arraché des milliers et des milliers de ' victimes aux mains des usuriers. 5 Car voilà bien ce qui arrivera dès que le Mont-de-Piété de Malines aura fermé ses portes: les usuriers sortiront de terre et ceux qui , auront besoin d'argent, auront tôt fait «Ip tomber entre leurs mains. . Ah, ça! les conseillers malinois ignorent-il3 . donc totalement ce qui s'est fait ailleurs ? A . Verviers, plusieurs tentatives ont été faites Pt _ toujours il a fallu rétablir le Mont-de-Piété , pour mettre un terme aux excès dei- prêteurs sur gîigp. Et comment pourrait-il en être autrement? S'il est possible de supprimer un organisme, il est impossible matériellement t d'empêcher du coup tous les habitants d'avoir besoin d'emnrunter...

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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