Le matin

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s.n. 1914, 23 June. Le matin. Seen on 11 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fx73t9fc27/
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rmtÊHÊrnrat!mmmmmmBgmmrmmÊmaiÊÊÊÊmK»ÊÊtmmÊim Mardi 23 Juin 1914 ■MWlil«W»MMMBMIirgWMMMWBMMIIIillllliinMfl»JI»'lt»HWaU^Mia^'aMaBMU|jdWII IlIBLIIIilllMl I ■■WNBBWraW^WTOMMEMMW JpJîT -CIIVQ <GiâlVXTAIE» 21me Année — N° 174 - — _/ . % REFACTION 39,VIEILLE éoURSE,39 Â^vjeus Téléphone Rédaction : SJl'y AJbon.n.emexits : l Un an fr. 1SÎ.OO Anvers / Sii mois ..... <>.£»(> / Trois mois .... 3 .SO l Un an 16 <K> Intérieur ' Six mois ©KO /Troie mois .... îî.OO Étranger : France, Angleterre, Allemagne et Union postale, par trimestre, fr. O.OO. - Hollande et Grand-Duché, par trimestre, fr. 7.00. L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AKSWER® Téléphone Administration : S © il C. de CAUWER, Directeur Annonces ; Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id > 1 OO Réclamés la ligne, > 1 SO Faits divers corps id. i îï OO Chronique sportive id. > 3 OO Faits divers fin id. > îê.OO La Ville id. » îî OO Emissions Pris à convenir. Les antionces de la France, de l'Angleterre et de lAmérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebkgce & Co. JOURNAL QUOTIDIEN La succession Wallace Notre correspondant de Londres nous résumait ici l'autre semaine ce bizarre roman d'aristocratie britannique qui venait d'aboutir à un navrant suicide: l'héritier direct mais illégitime du deuxième baron Sackville, extiérédé par la loi au profit d'un neveu et, après plus de quarante années heureuses, oisives, confiantes, tombé brusquement à la misère. L'abandon où s'est tragiquement éteint le fils naturel mais reconnu du deuxième baron est d'autant plus «choquant» — pour employer l'indulgent€ expression anglaise — que l'apanage héréditaire de l'héritier légal, du neveu, s'est arrondi tout récemment d'une trentaine de millions de francs. Les Sackville-West ont en effet recueilli la succession de Sir John Murray Scott, lequel était lui-même l'héritier de Sir Richard et de Lady Richard Wallace. Notre correspondant de Londres ajoutait que la partie française de cette succession — soit un immeuble situé à Paris et renfermant d'importantes collections d'art — serait prochainement liquidé. Cette liquidation est maintenant en partie accomplie. Le 3 juin, soit le même jour où le fils du deuxième baron se suicidait boulevard Su-chet, les collections d'art étaient cédées à M. Jacques Seligmann, marchand de tableaux, pour une somme totale de 7,500,000 francs. La vente s'est effectuée de gré à gré, sans exposition publique, sans enchères, sans aucun, de ces catalogues que les collectionneurs recherchent avec amour, aussi sans conditions. M. Seligmann fera ce qu'il voudra des merveilles — tableaux, marbres, bronzes, orfèvreries, tapisseries — qu'il vient d'acquérir. Il les dispersera au mieux de ses intérêts, en marchand qu'il est. C'est une collection perdue pour la France comme pour l'Angleterre. Quant à l'immeuble qui la contenait, il devait également être vendu le 3 juin mais la vente en a été reculée faute d'acquéreur. Il s'agit d'une maison située au coin du boulevard des Italiens et de la rue Laffitte, sur une superficie d'un peu plus de treize ^nts mètres.La mise à prix est de 5,500,000 francs. L'opération rapportera donc au moins treize millions de francs au troisième baron Sackville-West, treize millions sur lesquels Sept millions et demi déjà sont réalises et s'ajoutent aux biens acquis par héritage en Angleterre. Certes ces opérations ont été conduites en stricte application de la loi britannique et de la loi française mais on peut se demander si le dénouement en est conforme aux volontés bien connues et si souvent exprimées, de Sir Richard Wallace. Par là l'incident nous appartient et nous en saisirons l'occasion pour rappeler en quelques lignes l'histoire de cette fortune et de cette collection. Toute une succession de romans. Au début, en 1798, nous trouvons le comte de Yarmouth, fils aîné et héritier du marquis de Hertford, épousant à vingt ans, par amour, une demoiselle de dix-huit ans qui n'a pas le sou et qui cependant lui apportera dés millions. C'est la signorina Maria, fille unique du marquis et de la marquise ï'agniam, nobles romains réfugiés en Angleterre à la suite d'aventures politiques. Miyria est la fille légale du marquis mais la chronique scandaleuse,encouragée d'ailleurs par la notoriété galante de la marquise, lui attribue au hasard trois autres pères qui se disputent ouvertement le privilège de la protéger et de l'enrichir. C'est d'abord Sir George Selwyn qui dépose dans la. corbeille un chèque de douze cent cinquante mille francs; c'est ensuite le Régent du royaume, plus tard George IV, lui intervient pour une donation d'un million et demi et ensuite pour un legs de trois millions; c'est enfin le duc de Queens-berry qui donne deux millions à l'occasion du mariage et qui lègue quatre millions avec deux maisons dans Piccadilly, un château en Ecosse et un autre à Richmond. La nouvelle comtesse de Yarmouth abandonna son mari après deux années seulement d'existence conjugale et fut s'installer à Paris pour y faire la fête, tandis que le comte, officier dans l'armée britannique, guerroyait contre Napoléon. Elle laissait er> Angleterre, aux parents de son mari, un fils né du mariage et qui fut le quatrième Marquis de Hertford. A Paris elle eut plusieurs amants et plusieurs enfants. D'abord, du comte Casimir de Montrond, le secrétaire de Talle.yrând, Un fils déclaré audacieusement à l'état ci-;?1 comme né des œuvres du mari, baptisé Lord Henry Seymour, d'un des noms de la Maison de Hertford,qui devint célèbre sous, le sobriquet populaire de Milord l'Arsouille et fut l'un des fondateurs du Jockey-Club avec le romancier Eugène Sue.Ensuite une fille dont on fit encore endosser la naissance au comte de Yarmouth bien qu'elle eût pour père le général Andoche Junot, c'uc d'Abrantès, alors 'gouverneur de Paris. Cette fille est morte veuve d'un vicomte français. Enfin, en 1818, un dernier fils qui ' «tt déclaré né de père et mère inconnus: | ^est Richard Wallace, devenu plus tard ur Richard Wallace, baronnet. On n'a jamais su quel était son père. | Cest ui fait que le fils des justes no- 1 ces, celui qui devint le quatrième marqui; ' de Hertford, a témoigné envers ses frères I adultérins d'une tendresse aussi fidèle, aussi généreuse qu'elle était singulière. A Milord l'Arsouille il servait une pension annuelle de 1,250,000 francs que celui-ci dépensait comme on sait. Il fit davantage pour Richard Wallace puisqu'à défaut de sa pairie, il lui a légué tous ses biens en dehors du majorat. Sir Richard Wallace a donc réuni entre ses mains la fortune de^ Hertford avec les fortunes et les héritages de Sir George Selwyn, duc duo de Queens-berry et du Régent! Vous connaissez quel usage il en a fait. Vous connaissez aussi ses intentions. Gracieusement accueilli à la cour de Napoléon III, il avait catégoriquement déclaré que ses collections d'art resteraient en France, qu'elles passeraient après lui au musée du Louvre ou qu'il en formerait une collection particulière spéciale étiquetée de son nom, et plus tard il renouvela ces assurances à M. Thiers. De son vivant ses collections sont demeurées à Paris. Né Parisien, Sir Richard est mort Parisien; c'est en vertu d'une clause formelle de son testament qu'il repose au cimetière du Père-Lachaise. Pendant le siège, dont il avait voulu partager les épreuves, il adressait chaque semaine cent mille francs au gouvernement de la Défense Nationale pour des distributions de secours aux indigents ou aux ambulances. Plus tard il a fait élever à ses frais sur les boulevards cent fontaines pour désaltérer les passants. Les collections qui forment actuellement à Londres la galerie Richard Wallace n'y ont été transportées qu'après sa mort, par décision de Lady Wallace et sans doute à l'instigation de Sir John Scott. Il eût certainement protesté contre la dispersion des collections demeurées à Paris. Sommes-nous au bout de ces romans, du roman Hertford, du roman Seymour, du roman Yarmouth-Montrond-Junt-X...? Pas encore.Tout au plus en avons-nous fini avec le chapitre Sackville. Richard Wallace eut une fort longue liaison, commencée en 1840, qu'il régularisa seulement en 1871, lorsqu'il épousa la fille du général Castelnau, devenue par ,son mariage Lady Wallace, et qui, après avoir hérité la, fortune de-son- mari,--a légué-cette fortune à Sir John Murray Scott qui l'a léguée aux Sackville. De cette liaison est né en 1841 un fils naturel reconnu, Edmond-Georges Wallace, qui est mort en 1886 chef d'escadron de cuirassiers dans l'armée française où il avait été un moment, pendant la guerre, l'aide de camp du général Vinoy. Etant lieutenant de cavalerie, Edmond-Georges Wallace avait, contre le gré de ses parents,épousé une fille pauvre.Sir Richard et Lady Wallace ont dès lors cessé de le recevoir. Ils n'ont jamais non plus voulu recevoir les quatre enfants nés de cette union désapprouvée: trois fils et une fille. Cette famille a été déshéritée. Il y a quel que part en France des Wallace qui n'ont pas le sou. Ce sont les descendants directs et légitimes du fils unique de ce Richard Wallace qui a cumulé les fortunes des Hertford, des Queensberry, des Slewyn, et dont le secrétaire a hérité, avec vingt-cinq millions en espèces, plus de quarante millions en propriétés et en œuvres d'art. • Ce roman-là nous réserve sans doute une suite au prochain numéro. Coriolis Courriel' des Pays-Bas (Correspondance particulière du «Matin») A propos de Thomson. — Faut-il rappeler les officiers hollandais d'Albanie? — Congrès d'assureurs. — La situation économique des Indes en 1913. Amsterdam, 21 juin. Je ne vous étonnerai pas en vous disant que la mort du colonel Thomson — dont je vous ai écrit le jour même où la nouvelle vous est parvenue — et la situation des officiers hollandais en Albanie sont le sujet principal des conversations particulières et des commentaires de journaux. On annonce que le général-majôr De Veer va retourner à Durazzo ainsi que le major Sluys. On reprend de la Ncuc Freic Presse la nouvelle qu'un commandant, Léonard Nahuys, se trouvant à Venise, va se rendre à Triestc afin de s'embarquer pour l'Albanie — mais on fait observer que l'on ne connaît pas d'officier actif hollandais de ce nom, qu'il doit être question d'un ancien officier de l'armée coloniale, que son engagement a dû être conclu directement par le prince de Wied et non par l'entremise de notre ministère do la guerre. L'opinion publique au sujet de la mort du colonel Thomson est exprimée par deux cartons du maître dessinateur Louis Baemae-kers, du Tclegraaf. Le premier a pour titre «Vieille légende» et fait allusion à une «sage» où l'assassin est dénoncé parce que la victime se remet à saigner quand il s'approche du cadavre. Le colonel Thorrison est étendu mort sur un lit de parade, entouré de cierges et couvert de gerbes de fleurs et de palmes de lauriers. Un homme en habit s'en approche et va déposer une couronne funéraire. Le cadavre saigne à l'endroit du cœur. Légende: «... et quand l'Italie voulut aussi déposer une couronne, le sang se mit à couler de nouveau de la blessure du Mort.» Le second carton est intitulé: «Un seul suf-' fit!». Le centre est occupé par une paysanne i hollandaise qui d'une main tient une cou-jronne avec l'inscription «Thomson» et de Tautrç main ramène'des officiers en uniforme - de guerre. Au fond, parmi des montagnes, u 'prince, la couronne en tête et le sceptre e main assis au milieu d'un groupe de briganc albanais, calabrais et autres, le pistolet ou : poignard à la main et prêts à lui donner u coup en traîtres. Légende: «La Mére Hollai de. — Il faut m'accompagner et retourner la maison, vous autres! Vous laisser assass ner .par des Albanais, des Mirdites, des Iti lianites et autres bandits? Ah! non, voi m'êtes trop bons pour ça! (Moeder-Holland. -Mee naar hais gaan, jullie! Om je te laten vei moorden door Albanictàn, Mtrdictcn, Italianit ten en andere bandieten, daarvoor lwn je m te goed!) * * * Cependant, sur ce dernier point, l'avis un; nime du peuple n'est pas celui de Louis Rai maekers. Faut-il ou ne faut-il pas rappeler les off ciers hollandais engagés en Albanie? L'ancien chef du cabinet réactionnaire, I Kuijper, dans son Standaard, trouve matièr à attaquer le gouvernement libéral qui a ai torisê les officiers hollandais à partir pot l'Albanie, heureux de voir faire appel à ne nationaux par les Puissances, comme ej d'autres circonstances analogues elles avaiei recommandé l'engagement d'officiers et c fonctionnaires belges et suédois. Le gouve nement a manqué de prévoyance, écrit-il, ce il devait savoir dans quel guêpier il lança nos nationaux. La mission hollandaise est u fiasco et il ne pouvait être plus pénible. Le Gelderlander est d'un avis diamétral* ment opposé. Devons-nous nous retirer Wijken? tel est le titre de l'article. Et il réponc Il est possible que l'envoi de nos officiers fi une faute; on est tenté de donner raison à ceu qui prétendent que toute l'Albanie ne vaut pa une goutte de sang néerlandais, bien loin d valoir le sang des fils les plus courageux d notre pays, qui doivent se défendre moin contre la forôe des rebelles que contre un r< seau d'intrigues et de trahisons; mais il 11 peut être question de rappeler nos officier maintenant: d'abord, ils sont engagés pou trois ans et ils doivent exécuter leur contra ensuite, et c'est là le nœud de la question, 1 nom hollandais brille maintenant aux j'eux d monde entier, et nous retirer devant le dange nous vaudrait le mépris universel. « Il est po; sible que l'Albanie ne vaille pas une goutte d sang néerlandais, mais l'honneur des officier hollandais, l'honneur de tout le peuple de Pays-Bas, vaut du sang, vaut même le san d'un Thomson. » Et je crois, pour ma part, que le Getderlan a raison. ' ..... Le Congrès des Assureurs maritimes se tier dra les 16 et 17 septembre à Scheveningen c parmi les rapporteurs je vois le nom d'un as sureur anversois, M. Walter Blaess. L'Association internationale des assureur maritimes, que préside M. E. Landais, de Ps ris, comprend 549 membres, dont 227 corporE tions qui ne comptent que pour une adhésio: chacune mais qui comprennent,chacune auss: de fort nombreux affiliés. Le programme provisoire du Congrès d Scheveningen, qui suivra immédiatement u; congrès international d'assureurs de transpoi (Internationaler Transport-Versicherungs-Vei band) qui se tiendra à La Haye les 14 et 1 septembre, porte notamment les points su; vants: 1) Réglementation des pontées de bois dan le trafic atlantique. Rapporteur, M. Ulrich, d Berlin; rapporteur adjoint, M. Grunder, d New-York; 2) Responsabilité de l'assureur concernant 1 risque d'entreposage. Rapporteur, M. Allin, d Liverpool; rapporteur adjoint, Th. Grémonl du Havre; 3) Besponsabilité pour dégâts causés par 1 feu lors de l'entreposage des marchandises terre. Rapporteur M. Audouin, Paris; rappoi teur adjoint, M. Harbon, de Frankfurt a/M.; 4) Responsabilité de l'assureur pour le risqu de guerre. Rapporteur, M. A. Duacker.de Han bourg; rapporteur adjoint, M. Boxbuchen, d Berlin; 5) Responsabilité de l'assureur relativemen aux risques de grève. Rapporteur, M. BudOH de Liverpool; rapporteur adjoint, M. A. Sterr berg, de Cologne; 6) Responsabilité de l'assureur relativemen aux clauses des connaissements. Bapportem M. Dor, de Marseille; rapporteur adjoint, M Eckstein, de Hambourg; 7) Besponsabilité de l'assureur en fait d risque de vol. Bapporteur, M. Sadei.de Trieste rapporteur adjoint, M. ■ Bérand-Villars, de Pa ris; 8) Béforme de l'avarie grosse. Bapporteui M. Ulrich, de Berlin; rapporteur adjoint, M Will, de Copenhague; 9) Amélioration de l'entreposage. Bappor teur, M. Kahani.de Vienne; rapporteur adjoinl M. Katz, de St-Pétersbourg; 10) Dispositions communes relativement au: commissaires d'avarie. Rapporteur, M. Begen de Vienne; rapporteur adjoint, M. Walte Blaess, d'Anvers. * * * La Société de Commerce des Pays-Bas vien de publier son rapport de l'exercice 1913. Ell l'a fait précéder d'un aperçu général de 1 situation aux Indes néerlandaises orientale en 1913, aperçu dont voici un extrait: « En général, durant l'année qui vient d s'écouler, la situation de nos possessions n'; point été aussi prospère que les années précé dentes. Différents motifs ont contribué à ce état de choses. D'abord, une période persis tante de sécheresse, qui eut une influence né faste sur les différentes cultures destinées^ ai marché européen, et dont le commerce d'ex portation subit le contre-coup. Le manque^ d< pluie causa encore de grands dommages : l'industrie sucrière, la production des planta tions de thé ne donna guère satisfaction au rant une très grande partie de l'annee, enni I les plantations de cocotiers eurent aussi erioi mémeno à souffrir de la sécheresse. Les recol tes de riz indigène furent bonnes,mais quoiqui les Drix furent peu élevés, le commerce d îm portation ne fit pas de brillantes affaires, sur tout pendant la seconde moitié de 1 annee. 1 faut attribuer ceci, d'une port, à une diminu tion de la production des cultures européenne: et d'autre part, à l'in<juiétude qui a régné par n mi la population indigène. Enfin, des facteur n plus généraux ont encore influencé la situa s tion de nos colonies, telles l'incertitude de lî e politique européenne et la pénurie d'argen n qui s'est manifestée sur les marchés. » î-l Le rapport attire l'attention sur la forti à ! baisse des prix du café dit « robusta » et sur i- i tout celle des prix du caoutchouc, baisse qu i-1 intéresse plus particulièrement le marché d'An ,s vers, intéressé énormément dans les planta - tions de Malaisie et autres: « Les prix du caoutchouc ont subi, au cour; de l'année 1913, une baisse très considérable e ceux du caoutchouc de plantation sont mênn descendus à moitié prix. » Les plantations de caoutchouc compre naient, en 1913, pour toute l'étendue de no: h colonies une superficie de 252,000 bouws envi 3- ron, dont 123,000 situés à Surinam. L'exporta tion accusa sur l'année 1912 une majoration d< i- 2,500 tonnes environ. Au total, elle se monta i 6,000 tonnes. La plus grande partie de cetti ir quantité fut absorbée par la Hollande et l'An e gleterre. » Cornelis LES FAITS DU JOUR e ♦»<> r INFORMATION RETROSPECTIVE ^ La Gazette de la Bourse, de Pétersbourg, pu blie d'intéressantes déclarations sur la pris-i- d'Andrinople faites à son correspondant d< ^ Constantinople par Choukri pacha, le célèbr t défensèur de la ville: s Le 16 mai, au matin, dit Choukri pacha e quand j'ai envoyé des parlementaires pour re c clamer la levée du siège, le premier officie s de l'armée alliée qui est venu vers moi fut ui lieutenant de l'armée serbe, à moustaches noi e res, qui portait sur ses épaulettes le numéri s du 20me régiment d'Manterie ;erbe. Deux heu r res plus tard le colonel Gugrinovitch, com ; mandant de ce régiment, est venu me voir e) è compagnie du commandant Gavrilovitch. L' u premier ne parlait pas français, le second 1 r parlait comme un Parisien. Ce n'est que deu: ;- heures après cette visite que le général bul e gare Ivanoff me fit réclamer. s Les Serbes n'ont consenti à me remettre au: s Bulgares que contre un reçu. A parler fran ï chôment, je serais plus volontiers resté ave> eux. En effet, ils nous ont toujours été sym i pathiques par leur noblesse, par leur espri chevaleresque, bien que personnellement j n'aie aucune plainte à formuler contre le Bulgares. (Juanï àtt- WjS des aillés,- la justice m'obli - ge à dire que le secteur le plus difficile et 1 t plus périlleux avait ét'é confié aux Serbes. J' i- suis un vieil artilleur, et j'ai pu apprécier : sa juste valeur la puissance terrible et l'effi s cacité du tir de l'artillerie serbe qui était, j< •- crois, de fabrication française. Les dommage - qu'elle nous a causés furent effrayants. 1 Mais ils furent aussi humains envers le; . vaincus que vaillants durant l'attaque. J'a maintenant soixante-huit ans, je n'ai rien d'ui e sentimental, mais je n'ai pu retenir mes lar 1 mes en voyant les soldats serbes distribue: 4 leurs rations de pain à la population affaméi 'S d'Andrinople, lorsqu'ils entrèrent dans la ville 3 après la capitulation. Ces déclarations établissent définitivemen g la valeur de l'effort fait devant Andrinople pa: » les troupes serbes, ainsi que la grande par qui leur revient dans la prise de la ville, e ^ réduisent à néant toutes les allégations pu " bliées dans la presse bulgare sur le rôle effaci qu'aurait eu l'armée serbe devant la grandi ? forteresse turque. * D'autre part, au moment où les relation: de la Turquie et de la Grèce sont tendues, de: 3 déclarations turques du genre de celles faite: j par Choukri pacha doivent être particulière ment agréables aux Serbes, les alliés de; t Grecs. Fox. Etranger La situation en Orient ECHEC DES TROUPES DE VALLONA VALLONA. 22. — Hier, un combat a eu lier au village de Carbonara, dans les environ: ' de Suskma. Ce combat s'est suspendu au cré • puscule, mais on croit qu'il a été repris au jourd'hui. On ignore le chiffre des pertes. Soitkennal, rédacteur en chef du journal Po - puli, paraissant à. Vallona, a été grièvemen blessé. Transporté à Vallona aujourd'hui, i c a été l'objet de manifestations de sympathie. ' Les insurgés ont cerné El-Bassan. r Hier, des fusillades ont été échangées à Roplon, près de la frontière, entre des EpirO' tes et des Albanais. De Durazzo et de Fieri, des demandes de t renforts arrivent à Vallona. , DURAZZO; 22- — D'après des nouvelles re-J çues de Vallona, les troupes gouvernementales , dont on attendait les renforts auraient essuyé 3 un échec et battu en r-etraite à Fieri. > A DURAZZO. — LE PRINCE PROPOSE UNE ! TREVE ï DURAZZO, 21 juin soir. — Les pertes subies _ par les troupes restées fidèles au prince sont ! d'environ 80 tués et 120 blessés. j PABIS, 22. — De Durazzo, le 21 juin, radio-télégramme de l'envoyé spécial du Matin. J « Le prince de Wied a accordé un armistice l aux insurgés sans consulter la missio» hollan-. daise. En conséquence, la mission demande à . j être rappelée. t | » Des parlementaires sont partis aux avant--1 postes des insurgés, ce matin, à 8 heures. » - j DUBAZZO, 22. — 2 heures 30. — Bien que ce > ' matin le terme fixé soit arrivé à échéance, le - gouvernement a envoyé deux parlementaires - au hodja Paba-Andi à Mortuzi, chez les in-i surgés. Ces parlementaires avaient pour mis- - sion de demander aux insurgés une trêve de s trois jours, afin de conclure une entrevue qui - a été fixée au 23 juin, au pont de la lagune. ; Le croiseur allemand Breslau est arrivé hier* ~ LA NAVIGATION GRECQUE EST REPRISE t CONSTANTINOPLE, 22. — Les vapeurs grecs qui avaient interrompu leurs voyages dans la 5 crainte de complications, ont repris la tra-; versée du Bosphore. Ils acceptent de nouveau i les affrètements pour les ports de la mer - Noire. L'INSPECTION DU VILAYET DE BROUSSE 5 CONSTANTINOPLE, 22. — Le ministre de la > guerre est parti ce matin, accompagné de plu-; sieurs chefs de sections, pour procéder à l'inspection militaire du vilayet de Brousse. : La politique anglaise DISTINCTIONS ' LONDRES, 21. — Lord Kitchener est créé j comte. 1 L'explorateur au pôle Sud, M. Mawson, est créé chevalier. LE PUBLIC ANGLAIS N'A DE RIGUEURS QUE POUR LES «PROPAGANDISTES PAR LE FAIT». J LONDRES, 21. — La population de Londres. montre clairement chaque jour par son attitude envers les suffragettes l'état de l'opinion publique sur la question du droit de vote pour les femmes. Tandis qu'elle se garde de troubler aucune ; des réunions et manifestations des suffraget-, tes qui ne sortent pas de la légalité, elle" ne ' tolère même plus les discours des suffragettes 3 militantes. C'est ainsi qu'aujourd'hui, à Hyde-Park,deux réunions de suffragettes (constitutionnelles) , ont pu avoir lieu sans aucune interruption, - mais qu'à la vue du drapeau des militantes, r arboré sur une estrade où avait pris place un i orateur, la foule se rua sur l'estrade, la dé- - molit, s'empara de l'orateur et l'entraîna vers ) la rivière Serpentine, qui traverse le parc, dans - l'intention évidente de lui faire faire «trem- - pette ». i La police put heureusement le dégager & temps. La politique française AU MAROC. — LES RIATAS ATTAQUENT . ... DEUX COLONNES FRANÇAISES OUDJDA, 20. — Hier, des marocains Riatas, 3 postés sur la rive gauche de l'Oued-Inaouen, - attaquèrent les colonnes Baumgarden et Gou-t raud, revenant de Tazza et rentrant au camp 3 des Beni-Magrana. Les Marocains montrèrent 5 bsaucoup d'énergie et soutinrent pendant plu^ sieurs heures un feu nourri. Le mamelon hé- - nssé de tranchées fut brillamment enlevé par 3 les troupes françaises. Les pertes françaises 3 furent de 5 tués, dont un capitaine, et de 22 i blessés, dont 2 officiers. î Les événements de Chine L'AVENIR DE LA MONGOLIE. — ; INCORPORATION A LA CHINE 1 PEKIN, 21. — D'après les renseignements 1 fournis par des agents chinois-mongoliens, le-" hutuktu, ou gouverneur d'Ourga, est très ma-: lade, et ses chances de salut sont minimes. ! On annonce, d'autre part, qu'une faction > puissante, représentée par les princes de Khal-ka, verrait d'un œil favorable l'incorporation du pays à la Chine républicaine. La proclamais tion de l'indépendance mongole leur cause des ? anxiétés très vives. Ils croient que l'autonomie t ainsi proclamée aurait pour la nation les con-t séquences les plus funestes. Dépêches diverses ' SUR LE RAIL. — ACCIDENT AU PORTUGAL. LISBONNE, 22. — Un train venant de Beira-Alta est entré en collision avec le sud-expressi 5 de Lisbonne entre la station de Selrido-da-Bi- > beira et Fornos-de-Angodres. De nombreux. ; voyageurs ont été blessés, un chauffeur a été tué. Les dégâts matériels sont importants. j UM NOUVEAU PORT EN RUSSIE PETERSBOUBG, 21. — La commission parlementaire des budgets a adopté les crédits proposés en vue de la construction d'un port destiné au commerce des bois. Ce port sera situé sur la Vistule à peu de distance de la frontière allemande. INCENDIE A RIGA BIGA, 21. — Un incendie a éclaté dans la quartier de la douane. Une grande quantité de i marchandises, particulièrement des laines et s des pièces mécaniques, ont été détruites. Les - dégâts sont évalués à 500,000 roubles. SCENE AFFREUSE A CHICAGO CHICAGO, 22. — On raconte qu'une scène ; affreuse s'est déroulée hier soir. Un dompteur 1 était entré, dans l'obscurité, dans une cage contenant 5 liors. Une des bêtes le renversa, les autres se jetèrent sur lui et le dévorèrent. , Un lion s'achappa au milieu de l'émotion gé' ■ nérale et parcourut les rues de la ville bondées de monde; mais on réussit à le capturer i et à le remettre dans sa cage. Ville Nouveaux abonnés Les personnes qui prendront un abonnement au MATIN pour 1914, recevront le journal GRATUITEMENT, à partir du jour de leur inscription, jusqu'au 30 juin inclus. { Les abonnements pour l'intérieur du pays et l'étranger ss prennent dans les bureaux de poste ou aux facteurs. Les personnes habitant hors d'Anvers en rious adressan; directement leur derrtan-lo s'exposent à des retards. Lamentations L'examen de la situation du parti catholique par arrondissement, poursuivi dans la ! presse catholique, est amusant. j II faut bien que la responsabilité du recul clérical tombe sur quelqu'un, car les catholiques ne veulent pas avouer que c'est leur i politique néfaste qui a provoqué un revire-

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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