Le matin

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21 September 1914
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pSH 21 Septembre 1914 EPITIOM - CiryQ~C^MTI3IMfiE8 21me Ârsnëe - 264- | RÉDACTION L /|£ILtÉ BOURSE:, 39 f"3 ASVERS Téléphone Rédaction : SI1* L xjjo-TTieiiî-ejrifcei : i Un an . ♦ « • «fr. la.OO ,rve } Six mois ..... *5.5SO |is j Trois mois .... S.SîO l Un an . • • • • • ÎO.OO hua* Siamois. 8-îM» P /Trois mois .... î» l)o li i«rm • France, Angleterre, Allemagne et Union Cale,pi"'trimestre, fr. O.OO. - Hollande et ICrand-Duché, par trimestre, fr. - .OO. Lmnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ^OTJElfAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : SGf C. de CAUWER, Directeur yvnnojaces : "AhnonCêS la petite ligne, fr. O.SCv Annonces financières id, » 1 OO Réclames .la ligne, » 1 SO Faits divers corps ia. » 3 OO Chronique sportivp id. » 3 OO Faits divers fin id. » %. OO La Ville id. » 5 00 Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues (h Bruxelles chez MM. J. Lebègue & C°. NOUVELLES DE 3 HEURES [g hostilités en Francs Communiqué officiel français IptfUS. 20 septembre. — Communiqué, de 11 Iuures du soir. — A notre aile gauche, au nord [lAisne, en aval de Soissons, nos troupes, imlemment cojitre-attaquées par des forces su-îdieares, ont cédé quelque terrain, mais Kles ont presque immédiatement reconquis, fj outre, sur la rive droite de l'Oise, nous jais repoussé toutes attaques ennemies bien ii'ellès fussent très vigoureusement menées. , centre-est de Reims, nos propres attaques |rent de nouveaux progrès. Dans l'Argonne, la situation est inchangée. En Woevre, les dernières pluies ont détrem-ie le terrain au point de rendre tout mouve-nent de troupes très difficile. Le général de Maudhuy a reçu sur le champ le bataille la Croix de commandeur de la Lé-;ion d'honneur. — Havas. lin combat à l'est de Péronne LONDRES, 21 septembre. — Une dépèche flmiens au Daily Mail raconte qu'un combat iiùàfnê s'est produit à l'est de Péronne, indi-[uant une tentative possible de tourner le lanc allemand. Enquête sûr les atrocités ^allemandes en France BORDEAUX, 20 septembre. — Au conseil des sinistres, M. Viviani informa ses collègues de a nomination d'une commission chargée "une enquête, dans les départements. recon-;«is, fur l'importance des atrocités allemands.Le gouvernement a décidé d'adresser iftimé-«iusinent, par la voie- diplomatique, à toutes «tuis,sances une protestation indignée confie bombardement et la destruction de la ca-wàle de Reims. Une dépêche de PI Oelcassé ANVERS,' 21 septembre. .— Communiqué officiel de la légation de Franc». — Ds Rordeaux. le 20 septembre, 15 heures: Le 19, la bataille il continué sur tout le front, de l'Oise à la Meuse, sans décision importante. Sur la rive droite de l'Oise, nous tenions en fin de journée la ligne Ressons sur Matz à Ribecourt. Entre l'Oise et Craonne.pas de changement; notre !"me division a pris un drapeau. EnCre Craon-ne et Reims, violantes attaques allemandes re-pouàsées. La Garde se tenait vers Rerry-au-bac; d'autres corps allemands à Beru-Bourgogne, • try-lez-Reims. La ville de Reims est bombar-ée depuis plusieurs jours; la cathédrale es1 irûlée. En Champagne, pas de changements ©portants; nous occupons Souain et Melzi-EOitrt. Pas de changement à notre aile droite.— [S) Delcassé, ministre des affaires étrangères. A propos de balles dum-dum I INVERS, 21 septembre. — Communiqué offi-M de la légation de France. — Le ministre de fonce à Anvers a reçu de M. Delcassé, minis te des affaires étrangères de la République ''ançaise le télégramme suivant: he.Bordeaux, 20 septembre, 21 heures 10. "Le journal Tag de Berlin, dans son numé-10 du 10 septembre, a reproduit la photogra Pie des paquets de cartouches, soi-disani ■Dum-Dum» trouvés à Longwy. De la simple inspection de ce dessin, il a.pparait a.vec évi Mnce qu'il s'agit de cartouches sans force de Pénétration, préparées pour des tirs réduits «and, et parfaitement inutilisables poui ,|fs tirs en campagne de guerre. Le numére , \a0 a été immédiatement retiré et détruit 1 ir 'es autorités allemandes, mais un numére entre nos mains, dont je vous enverrai ul 'Wuiement xa photographie.» V0lci> d'autre part, sur le même sujet, quel i;;'es renseignements d'ordre technique qui ne ■"eut aucun doute sur la mauvaise foi de allemande et notamment du Berli '"'Lokal 1 nzeiger. Berlvàèi Lolcal Anzeiger, pour propage] «ertiorç mensongère, d'après laquelle les ■aiies françaises feraient usage des «Dum a donné le fac similé de cartouches et de J ^ets de cartouches qui auraient été trou-4 Par les Allemands à Longwy. Or, l'inscrip-j. Portée sur les paquets «Cartouches de L\n n aurait (lû mettre les lecteurs du «Loca! ■ iztiger» en garde contre le piège grossiei "J' eur tendait cet organe officieux. Il s'agit an lle raunitions exclusivement destinées s sociétés de préparation militaire. Ces der-ayant dû quelque fois organiser leui ^nd d'une façon sommaire, il a fallu mettre dit . disposition des cartouches spéciales, JVde stan^". grattées à l'extrémité de façon lj ■ la vitesse initiale fut diminuée et que la seu "e traversât Pas les buttes d'une épais-~ '^suffisante. Ces cartouches ne sont même t'o- f.mP'°yééS clans les tirs d'instruction de a K!^K'ments; a fortiori n'a-t-on jamais songé snrer en temps de guerre, puisqu'elles ne tiaiiû ,ent pas d'utiliser les propriétés balis-^ de notre fusil Les "Taobe ' Les «Taube» n'ont pas de chance. L'un d'eux qui avait jetc — sans résultat d'ailleurs — une bombe sur la gare de Troyes a été poursuivi sur 20 kilomètres par un avion français qui l'a abattu. Les deux aviateurs allemands ont été tués. Même résultat à Fontainebleau, où une patrouille de dragons a abattu un second de ces oiseaux de proie. A Paris Nous ayons dit que la position fortifiée de Paris avait été mise en état de défense de façon formidable. Nous apprenons que 3,000 Belges réfugiés ont concouru à ces travaux et ont ainsi trouvé le moyen de subvenir à leur existence. L'ex-garnison de Berlin Suivant des renseignements transmis de Genève au Standard de Londres, les troupes composant ordinairement la garnison de Berlin auraient perdu, depuis le commencement de la guerre quarante-deux mille hommes, tués ou blessés. Sun MER Communication de l'Amirauté anglaise ANVERS, 21 septembre. — Communication tie la légation britannique. — L'amirauté annonce que le «Pegasus», un petit croiseur léger, qui détruisit Dar-es-Salam, coula la canonnière allemande «Mowe» et le dock flottant fut attaqué dans le porî de Zanzibar tandis qu'il nettoyait ses chaudières et réparait ses machines, pat- le crcîsei.r a Hem a.-ni <.Kœivig8berg». Le .Pegasus» a été complètement désemparé. Entre le 10 et 14 septembre le croiseur allemand «Emden» a capturé dans la baie de Bengale six navires marchands anglais: le «Indus», le «Lo-.vat», le «Kiilin», le «DipIomat»/!e «Trabbocfa» et le «Kabanga». Il en coula cinq et envoya le sixième à Calcutta avec les équipages des cinq autres.Le croiseur auxiliaire britannique «Carmania» a coulé un navire de commerce allemand armé en croiseur que l'on suppose être le «Cap Tra-falgar» ou le «Berlin», au large de la côte orientale de l'Amérique du Sud, le 14 septembre après un brillant combat. Le croiseur «Cumbsrland» signale de la ri-a oeuîé un navire de commerce allemand armé allemand essaya de couler la canonnière anglaise «Dwarf» au moyen d'une machine infernale. La tentative échoua et le vapeur fui capturé. Le 16 septembre le «Dwarf» fut aborcîé de propos délibéré par le navire marchand «Nachtigall». Le «Bwarf» subit des avaries sans importance et il n'y eut aucun accident de personne, tandis que le «Nachtigaîî» fut perdu. Un rapport ultérieur ajoute que deux embarcations à vapeur allemandes (steam-launches) dont l'une était chargée d'explosifs ont été détruites. On raid du "Emden" LONDRES, .20 septembre. — L'Amirauté annonce que le 10 septembre le ciroisèur allemand Emden, de station en Chine, après avoir été perdu de vue complètement pendant 6 semaines, apparut soudainement clans la baie de Bengale, captura 6 navires anglais dont 5 ont été coulés et le sixième envoyé à Calcutta avec les hommes d'équipage. L'Emden serait actuellement à Rangoon. Note. — Le Emden est un petit croiseur protégé de 3650 tonnes de déplacement, lancé en 1908, armé de 12 canons a tir rapide de 10.5 cm., de 2 mitrailleuses, de 2 tubes lance-torpilles. Son équipage se compose de 400 hommes.Sur 18 front risse Les Russes ont pris 420 canons en Oalicie PETROGRADE, 18 septembre. — Le nombre total des canons pris par les troupes russes dans la bataille de Galicie dépasse le chiffre de 400. Plus vingt obusiers allemands de gros calibre, qui ont été enlevés à l'ennemi. Une division allemande battue par 1a cavalerie russe PETROGRADE, !8 septembre. — La cavalerie russe a découvert dans la région de Radom une division de landwehr allemande, qui se portait au secours des Autrichiens. Elle l'a attaquée et défaite, lui faisant 125 prisonniers. Elle s'est emparée d'une ambulance et d'une section télégraphique. Le cosaque Diatfoff, des troupes 'de l'Oural, a capturé à lui seul trois officiers, dix-neuf Autrichiens, et trente-deux chevaux. Proclamation Le grand-duc Nicolas adresse aux populations d'Autriche-Hongrie la proclamation suivante: «Le gouvernement de Vienne a déclaré la guerre à la Russie parce que la Russie est demeurée fidèle à sa .vadition historique et n'a pas toléré que la Serbie sans défense fut réduite en esclavage. Ayant franchi les frontières de l'Autriche-Hongrie à la tête des armées russes, je vous affirme, au nom du tsar, que la Russie, qui a si souvent veus'éison sang pour affranchir les nations du joug de l'étranger, n'a d'autre objet que d'établii parmi vous la vérité et la justice. »A vous, peuples de l'Autriche-Hongrie, elle apporte aujourd'hui la liberté et le développe-mont de vos aspirations nationales. Le gouvernement austro-hongrois a depuis des siècles entretenu parmi vous la discorde et l'animosité, en vue d'exercer sur vous son autorité à la faveur de vos divergences. »La Russie, au contraire, n'a pour dessein que d'assurer à chaque nation son épanouissement et sa prospérité, l'héritage précieux de ses ancêtres, la pratique de son langage, le libre • ulte de sa foi, afin que chacune désormais, indépendante par le san,-r vive en paix et en harmonie avec les nations voisines en conservant son caractère individuel. «Dans l'assistancj que vous contribuerez de tout votre effort à la réalisation de ces projets, je vous invite à accueillir les soldats russes comme vos véritables amis et comme les champions de votre plus cher idéal.» général autrichien Dankl est coupé de Oracovie LONDRES, 21 septembre. — Une dépêche de Rome, du Daily Mail: Tandis que le général autrichien Aufenberg réussit à. se retirer de la Pologne, l'armée du général Dankl se trouve coupée de Cracovie, d'où les Russes se trouvent à 90 milles. — M ■ ■«—Mjff» H 1 ■'■■■»■" Les Etats neutres Les manœuvres germaniques en Scandinavie On mande de Christiania au Temps, en date du 12 septembre: Le journal Morgen bladet dénonce de nouveau les tentatives allemandes faites auprès de lui-comme auprès des autres journaux norvégiens pour leur faire accepter le point de vue allemand en tout ce qui regarde la guerre actuelle. Il proteste contre cette pression qu'il qualifie « d'attentat moral » à la neutralité norvégienne.Un socialiste allemand d'origine suédoise, collaborateur du «Yorwaerts» M. Wilhelm Jan-sorf, s'est efforcé à Stockholm d'orienter l'opinion du parti ouvrier dans un sens favorable à l'Allemagne. Devant continuer son voyage sur Christiania, il a préparé son arrivée en Norvège par des lettres aux journaux où il essaye cle démontrer que l'Allemagne fait une guerre défensive; qu'elle verse son sang pour la paix future du monde; qu'elle a dirigé ses armes contre la France et la Belgique par nécessité, pour assurer la sécurité de ses frontières occidentales; mais qu'elle entend porter son plein effort contre la Russie. M. Janson est plein d'amertume et de colère à l'égard de l'Angleterre. Il ne croit pas impossible que la Suède participe un jour à la guerre sacrée de l'Allemagne contre la Russie. Il espère que la Norvège, fidèle à ses idées libérales, ne refusera pas ses sympathies à l'Allemagne. • la Roumanie veut marcher d'accord avec l'fîaîie ROME, 17 septembre. — M. Diamandy, député roumain, arrivé à Rome en mission non officielle, a déclaré au Cornera d'Italia que la Roumanie entend suivre l'attitude de l'Italie. — Nous sentons aujourd'hui plus que jamais combien les intérêts roumains et italiens sont identiques. Nous ne voulons exercer aucune pression sur la décision de l'Italie, mais nous voudrions faire comprendre à la nation et au gouvernement italiens que l'Italie doit être une ■grande puissance balkanique, où son influence soit toujours la plus forte. La Roumanie met tout à la disposition de l'Italie pour atteindre un tel but et non pour que ce soit demain un fait accompli. »La Russie, a ajouté M. Diamandy, ne désire rien tant qu'ouvrir ses portes à l'industrie et au commerce italiens et s'affranchir de certains marchands à qui elle ne veut plus s'adresser.» Au sujet du but immédiat de la politique roumaine. M. Diamandy relève que la lutte actuelle possède nettement un caractère de guerre de nationalités, déterminée par les aspirations de celles-ci." M. Diamandy ajoute que Talaat bey, dont la mission a échoué, venait demander la coopération immédiate de la Roumanie à une action en faveur des empires du centre. La Roumanie a repoussé énergiquement cette proposition. — Havas. Les mensonges allemands Entrait d'un journal allemand publia à Liège Le 16 septembre, paraissait à Liège un nouveau journal. Il est imprimé sur 4 pages de format réduit et porte pour titre: Der Volks-Jreund, Sonderausgabe feïr Belgien. — Edition spéciale pour la Belgique. — L'Avii du Peuple. ^Car ce journal est bilingue: la Ire et la 3me colonnes de chaque page contiennent le texte allemand et la 2me et la 4me colonnes en donnent la traduction française... Nous avons eu la bonne fortune de nous procurer les trois premiers numéros de cette feuille extraordinaire, numéros des 16, 17 et 18 septembre. Us contiennent des choses si odieuses, si abracadabrantes, que nous nous faisons un devoir de les mettre sôus les yeux de nos lecteurs pour mieux leur faire saisir encore toute la veulerie et toute la lâcheté de nos monstrueux adversaires. ' Voici d'abord l'article de tête du premier numéro (reproduction textuelle) : Ce que nous voulons « Les événements de la grande guerre mondiale se sont déroulés rapidement. Le pays belge, ayant déjà été à plusieurs reprises la scène pour des batailles terribles des nations, était destiné de l'être aussi en 1914 pour les combats, que l'Allemagne, menacée de tous côtés, était obligée de livrer dans l'intérêt de sa conservation personnelle, si elle ne voulait pas être victime d'une surprise bien préparée par ses ennemis et ses envieux. Et aussi la Belgique, ce pays, parent au peuple allemand, s'est mise dans leurs rangs; mais cela ne serait jamais arrivé, si on avait fait connaître la vérité et si on avait donné des explications à temps. La Belgique serait encore aujourd'hui l'Etat fleurissant, si l'aveuglement ne l'aurait pas poussé à prendre les armes et de faire une guerre, contre laquelle le noble Empereur de l'Allemagne a protesté avec indignation. » Il n'est guère possible, croyons-nous d'aller plus avant- dans la voie de la calomnie et du mensonge. L'Allemagne nous attaque brutalement, alors que son devoir était au contraire de garantir notre neutralité. Elle brûle nos villes, nos églises et nos bibliothèques. Elle assassine nos femmes et nos enfants. Et voici qu'elle vient nouâ dire : « Pourquoi vous êtes-vous mis sur les rangs ? » Mais voici le comble ! Le Yolksfreund reprend : « Dire la vérité, c'est le premier devoir d'une gazette politique, d'autant plus, et pourrait-il être autrement, si l'accomplissement de cette mission peut être utile au pays. » Conduit de cet effort, le Yolksfreund a publié, sitôt que lés circonstances le permettaient, les vraies nouvelles, du bureau télégraphique de Wolff, en français et en allemand, dans les villes principales de la Belgique. Maintenant nous avançons.encore un pas. Il paraîtra journellement une édition du y'olksfreund en français et en allemand, qui sera expédié à temps. De cette façon les lecteurs en Belgique peuvent se procurer tous les jours le journal en deux langues. » Devaiî-il être ainsi ? C'est le titre d'un second article dont voici les passages essentiels, où l'on trouvera tout: l'accusation mensongère contre l'innocente population et l'aveu des crimes commis, aveu dônt le cynisme est surtout révoltant. « Beaucoup de personnes se posent cette question, quand on voit les dévastations que la guerre a occasionnés en Belgique. Se posant cette question, on dit non. La Belgique pouvait accorder aux troupes allemandes le libre passage, comme elle avait fait déjà avant, du reste, c'est prouvé, avec des troupes françaises et anglaises. » 11 ne suffit 'donc pas à ces bandits de multiplier leurs assassinats. Il faut qu'ils nous crachent encore au visage en nous accusant de duplicité et en nous reprochant de ne pas nous être vendus ! Et voici l'odieuse calomnie contre les civils qui reparaît, alors que chacun sait qu'à Lou-vain, parmi cette population paisible entre toùtes, personne ne possédait l'ombre d'une arme : « Les franc-tireurs ont forcé les troupes allemandes de ce servire des mesures les plus sévères. Ce que l'on en écrit maintenant, n'est, qu'une petite partie et le monde s'étonnera, lorsqu'il apprendra tout. Voici le récit d'un officier, qui a pris part à la nuit terrible à, iLouvain : « Le 25 août nous entrions dans Louvain, la musique en tête. Une ville très belle, on n'y voyait rien de la guerre. Les gens étaient assis devant les cafés, une vie animée dans les rues, tout à fait comme en temps de paix. Cependant, notre hôtelier avait des manières assez drôles. A tout prix il voulait s'assurer que soyons des officiers. Conforme à l'ordre du commandement il n'était obligé de prendre que des officiers. Il s'informait très bien, s'il n'y avait plus de soldats. Alors chacun recevait une cham'bre séparée et nos ordonnances une chambre au grenier. Il me demanda, si j'étais le supérieur de nous quatre, alors je devais prendre une chambre, située seule sur un étage.Malgré tout cela,nous nous n'étions défiés de rien, mais j-e décidais de<'dormir pendant la nuit avec les autres sur l'e même étage. Le même cas était arrivé aux officier^ du régiment et on avait sans doute l'intention de s'emparer avant tout des officiers. Plus tard, nous avons appris, qu'un ordre de la part du commandement de ne loger que des officiers dans des quartiers avec lit, n'a pas été donné. Dans les quartiers où dormaient les soldats, on voulait les engager, de déposer leur fusil dans des chambres séparées. Seulement cette belle combinaison diabolique fut échoué, parce qu'on sonnait l'alarme. A cet instant même, à notre regret, après nous en savions gré au créateur. Nos fourgons à bagages n'étaient pas partis avec nous, ils devaient suivre plus tard. A peine s'étaient-ils mis en marche, lorsque, soudainement, un feu de diable commençait contre nos soldats de toutes les fenêtres et de tous les toits. Une panique teiTible oomrnen.ee, tes chevaux se déchaînent et sont tués en partie, un conducteur est atteint par une balle à la tête. Les hommes de l'équipage sautent de porte à porte, tiennent les fenêtres sous feu et pénètrent sans perte jusqu'à la gare. Ici se concentre le militaire, se trouvant encore en ville; on tire sur lui des maisons situées autour de la gare; d'abord on avance contre celles-ci et alors contre les autres rues. On tire sur les fenêtres, des portes sont enfoncés, des habitants tués ou traînés dehors, et des maisons sont incendiées. En peu de temps tout Louvain est en fïamme?. D'abord on croyait,que la plupart des habitants était tué par les flammes, car celui qui se montrait sur la rue recevait une balle. Mais après notre retour nous avons trouvé de centaines d'échelles, placées d'une façon, qui leur facilitaient la fuite par las jardins de derrière, Le plus grand nombre s'est sauvé par là, aussi une preuve, que cette attaque imprévue était préparée (H)» » Le coup n'a pas réussi et Louvain en est punie. Le magnifique vieux hôtel de ville est conservé, grâce à Dieu. Une église brûlait, on y trouvait 500 fusils et de la munition. En tout cas, la nuit de Louvain est une épisode très grave dans cette campagne et nous avons eu de chance d'en être quitte si bien. » Est-il possible 'de distiller plus de venin et d'accumuler autant -de calomnies en aussi peu de mots î Cette prose reptilienne émane à n'en point douter du cerveau malade de quelque Basile d'outre-Rhin. Le commerce entre l'Allemagne et la Belgique avant la guerre Troisième article, dont voici le passage le plus savouïêasi « Si l'Allemagne était le plus grand fournisseur de la Belgique, et elle le sera davantage à l'avenir, quand les frontières seront tombées, par contre, elle était aussi le meilleur client de la Belgique. En 1912, on a importé de marchandises de la Belgique en Allemagne pour un milliard et 7 millions et en France pour 711 millions, cela fait 296 millions en moins qu'en Allemagne. Que la Belgique s'est mise du côté de la France, malgré ces faits et malgré que ia moitié de ses habitants sont des bas-allemands et en partie des haut-allemands, cela montre combien la petite clique française, arrivée aif pouvoir, était bornée. Maintenant son pouvoir est arrivé au bout, et il tient à nous de créer, des situations plus saines. » Nous aussi, nous nous occupons — et dès à présent — de créer «des .situations plus saines »... '/A C1'I-î*TT»a ^ La Roumanie commande des cartouches en Italie LONDRES, 21 septembre. — Une. dépêche de Rome au Daily Mail dit que le gouvernement roumain a donné un ordre de fournir cent millions de cartouches à des fabriques italiennes.— Reuter. La neutralité de Sa Suède et de la Morwège Un télégramme du Mieuwe Hottcrdamtche Courant reçu de Londres, annonce que M. Acland, secrétaire du département des affaires \ étrangères a déclaré, que la Russie s'était engagée dans les termes les plus rassurants, réspecter la neutralité des pays Scandinaves. On rédame â Bucarest l'annexion de la Transylvanie BUCAREST, 17 septembre. — Le peuple roumain est très impressionné par les succès de la Russie en Autriche-Hongrie. L'Adverut publie un art.cle intitulé: «Traversons les Carpathes». L'auteur prévoit qae* l'annexion de la Transylvanie serait approuvée par la Russie. — Havas.

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