Le matin

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03 September 1914
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3 Septembre 1914- OUATEE PAARfil - cïrvo «KIWïlItFîSl 21m8 Année N° 246 rédaction m VIEILLE BOURSE, 39 ®"5 AWVERS Téléphone Rédaction : ^onnements : I Un ^11 • • • • *^* l«-00 _oC /Six mois . . . * . <>.£îO ^ /Trois mois . • . • 3.îîO l Un an . * • • • • lG.Oft ) sis mois S.SîW IflW® jTroiBmois .... Sî.OO 4 <m ■ France, An»eterre, Allemagne et Cnion ^ fwr trimestre, fr. S-.OO. - Hollande et gffpSé, par trimestre, fr. 7.QO- «bonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39, V1ESLLE BOURSE, 3S ANVERS Téléphone Administration : 3Ë43E C. de CAUWER, Directeur ■Awirc ti onces s Annonces la petite ligne, ir. 0.30 Annonces financières id » H OO Réclames la ligne, » I •£><> Faits divers corps id. » £*.00 Chronique sportive id. » OO Faits divere fin id, » OO La Ville id. » S-OO Emissions Pris à convenir- Les annonces de la France, d/î iAnrfleïerrr et de tAmérique sont exclusivement reçues a Bruxelles çhez MM. J. Lebkgue £ C«. h coup raté : le " Zeppelin " teste t le revenir et s'enfuit sens le feu t nos hommes [i« Zeppelin a tenté de faire parler de , h a' essayé de renouveler l'exploit que Inde «es congénères — ou peut-être le même F, accompli il y a quelques jours, soule-' ,13 réprobation du monde civilisé. Dr l'autre fois nous étions amenés à con-m à la faillite des Zeppelin. Qu'en disons- 0 cette fois-ci? L'autre fois, les forbans Ijunt parvenus à assassiner quelques pai-jles citoyens. Ils ny sont plus même par-ans. Un jeune homme blessé, peu griève-l'ji d'ailleurs, par un éclat d'obus au bras w une père de famille légèrement at-.... également au bras droit; une jeune fille glanent blessé'e au visage; quelques person-^alieintes de contusions sans aucune impor-«ice; quelques maisons endommagées ou en ytie détruites. C'est tout ce que les occupants j sinistre engin ont réussi à faire. C'est « et c'est vraiment bien peu pour se cou-mde honte. 3ijs nous sommes rendus sur les lieux, jjja première heure. Il s'y trouvait déjà, «ne bien l'on pense, une foule nombreuse ainteaue en respect par un important série d'ordre. La rue X... avait été barrée. Ce sont en effet, quelques maisons de cette rte qui ont été atteintes: Une bombe est al« sur l'immeuble n. 45, occupé par M. .. Les habitants, il est vrai, avaient quitté maison depuis quelques jours, pouf se fagier à l'intérieur des remparts. Test à cette circonstance que peut-être, ils rat leur salut. La toiture de l'immeuble une maison de deux étages, nouvellement nstruite — a été détruite, ainsi qu'une siâe partie du second étage. Un pan de nr latéral est éventré. La corniche de la Me, à la façade d'avant, penchait et a is doute dû être abattue. Jne autre bombe est tombée sur rimmeuble une maison sans étage qui a été réduite m piteux état, de même que les deux «sonnettes y attenantes, portant les n. ... et dont la toiture a <"é démolie. Les occu-Bts de ces trois maisons se sont tirés in-mes de l'aventure. tarière ces trois immeubles est située une lallation, qui a été détruite par une troi-ime bombe. Ma, un quatrième explosif tomba sur mère-corps de bâtiment de l'immeuble portée 11. .. de la même rue, occupé par M. 1 t*t arrière-corps fut fortement endom-Mjéntla maison attenante n. subit aussi Importants dégâts. Ces quatre bombes furent, les seules qui usèrent du dommage. Des vitres ont encore irisées dans diverses maisons voisines et personnes suivantes ont été blessées: Un ne homme, d'une quinzaine d'années, Jules , qui fut atteint au bras droit par un it d'obus au moment où il descendait l'es- i ier à l'intérieur d'une arrière-maison de me X...; 1. D..., fut légèrement atteint au bras droit; i fille de M. D..., fut atteinte au visage. « autres bombes tombèrent à des endroits abités; deux d'entre elles dans des ter-as inondés où elles soulevèrent des gerbes taie, deux autres sur des chaussées; une ie creusa un trou d'un mètre de profon-if dans une prairie. Aucune d'entre elles tcasionna véritablement des dégâts. S voilà. Etait-ce bien la peine de venir d'aus-om pour cette pantalonade? Les Allemands •ils vraiment si mesquine opinion de notre 5 froid national? More une fois, l'on ne nous fait pas peur i n'est pas un Anversois qui boira auiour-»! une pinte de moins parce que ce jouex ranique est venu se faire roussir les ailerons ; les shrapnels rageurs de nos batteries, •^revoir, tube de baudruche! Mais c'est le ®tr avertissement. La fois prochaine nous «tendrons. nouveaux détails Mon cher collaborateur, l'alerte telle qu'elle s'est produite chez J® sommes réveillés par des détonations Rapprochées. Je sors du lit; je regarde 'Me.1 il est exactement 3 heures 43. On lève tores; on écarte les rideaux. Tandis que "snous habillons pour descendre, je vois * trois coups de feu à cent mètres envi-1 chez nous, au tournant de la route, ss détonations se multiplient. On tire tout s la maison et, semble-t-il, derrière la dans la direction de la ville. Comme eve de m'habiller, je vois éclater quelque * sous ma fenêtre même, au milieu de la ; Nous arrivons sur le trottoir où des voi-' ^à s'agitent dans les ténèbres, sommaient accoutrés,l'un d'eux simplement en che- et pieds nus. Il y a évidemment de l'émo- Mais on fait bonne contenance. s officiers sont accourus et l'incident se Use. 6 Zeppelin venait du nord-est. Supposons nypotlièse et d'après les cartes qu'il arri-. ;es environs de Ryckevorsel ou de Hoog-J®' qu'il a survolé Brecht, St-Job in't ' ■-chooten, et franchi vers Deuseld le ca- Jonction de l'Escaut à la Meusa lah<rti°nnaire du quartier-général et les s (les postes environnants en donnent ipn!jCïlptions vraisemblables et absolument |jjor<lant<$. , JjSt moins d'accord quant à la direction «I 1 aurait disparu. Les uns disent vers «mm • autres vers Merxem. ';~!eie vous le disais tout-à-l'heure, j'ai ' S1avement vu quelque chose éclater de-istaM®?'3011' au milieu ^ notre pavé, dans ils? de Ia première alerte, alors que les 'ons n0S postes — et aussi, dit-on, les i0û j16 forts dirigeaient leur feu sur le leaQand. Je ne suis pas seul à avoir vu là éclater quelque chose. Des voisins arrivés avant moi sur le trottoir l'ont vu également. Un officier logé près de chez nous croit à une grenade. J'ai longuement inspecté la rue, pierre par pierre, sans y relever la moindre trace de feu. Tout et bien à vous. Goriotis. L'intervention du Consul des Etats-Unis i Ce matin, le consul des Etats-Unis a été conduit en automobile chez MM. Kreghnger et Le-jeune où des photos ont été prises, qui vont être envoyées immédiatement en Amérique, pour démontrer que l'attentat du Zeppelin a été dirigé, cette fois, contre des ambulances. La nature des projectiles Les projectiles sont différents de ceux qui ont été lancés sur la ville il y a quelques jours. Ils se oomposent d'une double enveloppe mince et à fragmentation préparée par des joints, dont les rivets, en forme de champignon, font balle. L'intérieur est rempli de boulons et de rivets. On fait observer que c'est la première fois qii"©n trouve des boulons à 'l'intérieur d'engins militaires. C'est de cette façon qu'étaient composées les bombes fabriquées par Bonnot. Est-il touché ? Beaucoup de témoins croient que le Zeppelin a été touché. Comme il s'éloignait, les uns disent, qu'il piquait du nez, les autres affirment qu'il en cabrait. En réalité, il prenait de la hauteur, pour assurer sa fuite. Ne tirez pas! Il est, une fois de plus recommandé, à tous les gardes qui n'ont pas d'instructions spéciales, de ne pas tirer sur les Zeppelin. Toutes les dispositions sont prises pour les dépister et pour les atteindre. Tout tir non commandé ne peut que gêner l'action des postes, placés sur les divers points d'où les Zeppelin peuvent être abattus. Que ce dernier avis soit enfin écouté! L'impression en ville Le bruit de la fusillade avait éveillé sans doute à peu près toute la ville. Aussi dès quatre heures du matin, alors que le jour commençait à poindre, les gens sortaient-ils de chez eux et bientôt on voyait dans les rue une animation assez vive. Or, nous nous imaginons volontiers que des étrangers qui auraient pu voir à ce moment 1 l'attitude de notre population auraient éprouvé : un étonnement profond, doublé d'une admira- ! tion réelle, devant le calme qu'ils auraient pu : constater. , On venait d'être réveillé en sursaut par le ) bruit de la fusillade et de la canonnade, et par < l'explosion des bombes. Quelques minutes après l le passage de l'engin meurtrier, toute peur ' avait cessé. Il ne restait qu'un sentiment de ré- : probation pour ce procédé d'odieuse lâcheté 1 qui consiste à venir nuitamment assassiner des citoyens inoffensifs. i Les Allemands qui érigent en système de ter- 1 roriser les populations se trompent en s'ima- ' ginant que leurs procédés réussissent ici fa- ! cilement. J 1 ( Les "Zeppelin" détruits Depuis le début des hostilités on a déjà ap- | pris la destruction de plusieurs Zeppelin. D'autres peut-être sont mis hors d'usage,mais l'état-major allemand sera parvenu à empêcher que nous en ayons connaissance. Vu le nombre restreint d'appareils de ce genre que l'armée allemande possédait, cela permet de supposer qu'il ne doit plus en rester que très peu. D'ailleurs on se rappellera que même en temps de paix, les dirigeables rigides ont été souvent détruit par le seul fait de leur incontestable fragilité. Il est intéressant et rassurant de reproduire à ce sujet la liste de Zeppelin détruits endéans 7 années, en temj i de paix, liste que nous publiions le 18 octobre 1913. La voici: 1. — 22 janvier 1906. — Le Zeppelin II fit nauffage dans un orage et prit feu. 2.-5 août 1908. — Le Zeppelin IV fit explosion à Echterdingen. 3. — Mai 1909.— Le Zeppelin II, reconstruit, tomba sur un arbre, à l'atterrissage, et fut gravement endommagé. £ 4. — Août 1909. — Le Zeppelin III, dans son £ voyage de Berlin à Friedrichshafen, fut gra- ° vement endommagé par suite d'un orage. £ 5. — 25 avril l9'10. — Le Zeppelin II, recons- I truit, ancré près de Weilburg, s'échappe et 1 périt sur le Weberberg. 6. — 28 juin 1910. — Le Deutschland, em- c menant la presse étrangère, monte haut et ' i s'abat dans la forêt de Teutoburg, près de c Brème. ! \ 7. — 14 septembre 1910. — Le Zeppelin VI, i en garage à Baden-Baden, fait explosion et s périt par le feu. 1 e 8. — 28 juin 1912. — Le Schwab en rentre à 1 Hambourg; par suite de la violence du vent, il t çst ancré près du hangar, le vent le projette i contre le hangar: il se produit une déchirure, le gaz prend feu et l'enveloppe fait explosion. 9. — Septembre 1912. — Le Zeppelin II, encore reconstruit, fait naufrage à Cologne, au cours des manœuvres. 10. — 19 mars 1913. — Le L-Z-1, de la marine, ancré à Carlsruhe, est emporté par un coup de vent. La carcasse se brise en deux morceaux. 11. — 9 septembre 1913. — Le L-Z-1 fait naufrage. 12. — 17 octobre 1913. — Le L-Z-2 fait explosion.Ces appareils se détruisent donc par leur propre faiblesse aussi sûrement que par le tir de nos hommes ou de nos alliés. Sur les routes EM CAMPIME Des soldats,. des soldats encore, partout et toujours des soldats. Si jamais les Allemands s'aventurent à tenter une action autour d'Anvers, ils trouveront à qui parler de quelque côté qu'ils se présentent. Notre randonnée d'hier nous a conduit dans la direction de Schilde, Westmaile, Oostmalle, Merxplas et la frontière hollandaise. Il s'agissait de nous rendre compte de visu de la situation entre Anvers et Turnhout. Nous tenions à voir aussi quelle avait été l'impression produite sur les populations par le passage des uhlans et la continuelle menace de guerre qui depuis trois semaines a plané sur leur tête. A tout prendre il nous semble que les paysans de Westmaile et d'Oosfmalle aient peu subi le contre-coup d'une épreuve qui jusqu'à présent se résume pour eux en préparatifs de rombat. Plus au nord, au contraire, vers Ryckevorsel et Merxplas, la solitude des routes est angoissante. On sent des frissons de peur passer derrière les volets clos et se propager de maison en maison jusqu'à l'orée des bois. Là toutes les routes sont coupées de distance sn distance par les gendarmes. Mais ce service de garde qui témoigne du danger et ne paraît pas lui opposer une sauvegarde suffisante, inquiète l'habitant au lieu de le rassurer.Dans Wyneghem, dans Schilde, il n'en est pas de même. Tout le jour les soldats vont, viennent, passent, repassent, travaillent et se santonnent. La foule s'amuse de leur agitation et à voir leur nombre si grand, leur allure si srane, elle ne doute pas que la victoire doive suivre partout la crinière de leurs chevaux, l'envol fiévreux des étendards. En un mot elle se sent protegéë. Et d'ailleurs nos forts sont là. On vit somme abrité sous le dôme imaginaire des îrajectoires. Voici des champs entiers, de véritables étendues, plantés de pieux et tendus le fil d'acier barbelé. Ailleurs les prairies sont inondées, les buissons incendiés, les arbres touchés, de dix en dix mètres en travers de la route. Tout cela dans sa désolation, a quelque chose pourtant de viril et de bien résolu. Dn comprend qu'il ait fallu consentir noble-nent à tous les sacrifices nécessaires. Mais an devine aussi que derrière tant de consentement généreux, couve une haine farouche 3t une volonté sans nom de vaincre ou de nourir. Et c'est vaincre qu'il faut !... C'est au delà de Wyneghem surtout que ce ableau de guerre est teinté de sombres cou-eurs. Toute cette partie de la campagne de *1. Hyp. Meeus, qui longe la grand'route, est saccagée, rasée. La double langée de chênes îui bordait le chemin a disparu. II reste des noignons, des pieds de troncs pointant, de listance en distance. Pour le bois même, il ;it débité en gros blocs dans les fossés voisins, attendant l'heure improbable, mais possible encore, où il faudra les jeter en travers lu pavé. Sur les prairies tendues, de véritables réseaux de ronces artificielles, des plaques lépreuses indiquent le passage du feu et, par mdroits, des rameaux secs et des feuillages :répitent encore et fument lugubrement dans 'air du soir qui vient. Nudit'é, tristesse de la erre, qui contraste et jure avec la molle on-iulation des bois touffus qui ferment l'hori-:on, avec l'infinie douceur du crépuscule qui lore et baigne de quiétude ces choses lour-les de menace. Oui. c'est la mort des chênes. Au delà de îchilde, les bûcherons sont encore au travail, ^e choc sourd des cognées, le craquement des iranches, le soupir suprême de l'arbre qui. l'incline et tombe en sanglottant sur la route [ue depuis vingt ans couvrait son ombre, se •épercuttent d'écho en écho. A droite du che-nin, un hêtre rouge, superbe, prestigieux, tressait un globe de feuillage. Il était sans :onteste le roi de ce pays, pour sa beauté, jour sa vigueur, par l'ample vie palpitante le ses frondaisons. Et le voilà condamné, lui lussi. Une brèche blanche, coin, déchirure, ilessure claire, s'ouvre dans son aubier. Dix ninutes encore, et l'œuvre patient de plus le cent saisons s'écroulera dans la poussière, route la route au delà est un cimetière d'ar->res; ils envahissent à tel point la voie que lotre auto est obligée d'empiéter continuelle-nent sur la bordure de pierre longeant le vi-Inal. Quelle tristesse ! Vers Ryckevorsel et Merxplas, tout est cal-ne. Rien n'y révèle la guerre, sinon la soli-ude, une espèce d'angoisse latente, invisible, nuette. Sur la grand'route, pas une âme. Si, à-bas, au détour d'un sentier, deux femmes ortent d'une église. L'une est âgée, la mère ans doute; l'autre, plus jeune. Cette dernière e retourne au bruit de notre auto, puis tout . coup se met à courir et disparaît dans une iorte entre-bâillée. C'est la peur de l'Alle-nand.Nous atteignons ainsi la frontière hollan-laise où nous sommes accueillis le plus ai-nablement du monde par le personnel de la louane. Tout le monde s'empresse à nous ser-rir, imaginant que nous sommes de futurs éfugiés. Et l'on nous déclare que l'état de iège du Brabant n'influe en rien sur l'admis-îon des Belges en territoire hollandais. Les >ays-Bas sont accueillants et ouverts à tou-e.s les honnêtes gens. Au retour les gendarmes nous apprennent Grande victoire russe.- La 15mc division autrichienne défaite.-Le clef d'état-major tué. - Kent officiers prisonniers. ~ Vinpt canons pris | à l'ennemi. LONDRES, 29 août. — Conimunstsué de cents blessés cmt été faits prisonitiè/j. l'état-major du généralissime russe, le 28 Les troupes russes prirent en outre 20 c& août. — Près de Lustchoîf, la 15sne division nous et le drapeau du GSme régiment autri- autrichienne fut complètement défaite. Les chien. commandants de la division et de la briga- Le champ de bataille est couvert de nom- de et le chef de l'état-major furent tués. foreux eactavres de l'ennemi. — îleuter. Cent officiers, quatre mille soldats et six Communiqué official russe Ers Pi'uss© orientale, » En Gaiici®, » 3 carrafns» 10 mitrailleuses et 13QOO prisonniers. » Les Russes enlèvent la position de la Gfiilaia Lipa. - Les Autrichiens perdent 32 canons et des parcs d'artillerie. - 43BOO morts. ANVERS, 2 septembre, 10 heures dis soir. — ,< La légation impériale do Russie communique \ le télégramme suivant de Petrcgrad, le 2 sep- ! ■ iembre. — Officiel. — Dans la Prusse orien- s ' taie notre cavalerie a détruit les stations de [ i chemin de fer Landsberg, Sessel et Bisschoff- i | sîeim, ainsi que la voie ferrée sur les lignes | | Heiisberg-Zinten et Bartenstein-Keanïgsberg. i i Sur le front sud (nord de 'a Golicie) le 31 ! août se sont livrés des combats acharnés où I toutes tes attaques autrichiennes ont été re- s poussées, foi nous avons pns 3 canons, 10 mi- : trailieuses et fait plus de 1,000 prisonniers. Au ; dire de ces derniers, Ses pertes autrichiennes \ ! sostî énormes. î Dans ia GaSicie orientale, notre offensive îoifîtinue. Un combat particulièrement opïnià' re s'est livré pour Sa possessian de la rivière ÎjîHaia Lipa. Cette position, aux dires des pri-:onniers, était considérée comme imprenable: sar sa nature et était en outre vigos.'reuse-nent fortifiée. Elle a été enlevée par nos trou-jes. Les tentatives de l'ennemi de nous rete-lir par des attaques répétées, du côté de Ha-icz, ont échoiié. Les Autrichiens ont été reje-és de cette position en laissant 4,309 morts iitr le champ de bataille.Dans oe combat, nous ivons fait de nombreux prisonniers, dont un jénéral; nous avons pris 32 canons, un dra-jeauj beaucoup de parcs d'artilîerie et de rains militaires. « : que, vers trois heures vingt, on a entendu pf.s-' ser le «Zeppelin» à Zoersel. Il se dirigea, à dire j de témoins, vers Anvei> Ce renseignement I situe-t-il la direction de l'entrée de l'aéronef | dans le pays î En rentrant nous assistons, à Schilde, au plus pittoresque embarquement en carriole. Comme le tramway vicinal marche irrégulièrement, d'ingénieux voituriers ont créé de toute pièce un service de transport en commun. Dans une charrette, à deux roues, étroite et longue, ils ont planté face à face deux bancs d'estaminet, et comme il leur restait au fond un bout d'espace vide, ils y ont placé six chaises encore, sur deux rangs. Sur l'un montant extérieur, le cocher vient d'écrire à la craie: «Service Scliilde-Wyneghem-Anvers et retour». Le char est bondé de femmes aux chapeaux mi-citadins, mi-campagnards. C'est à pleurer et à mourir de rire Et sur la route, c'est le défilé interminable des soldats ! — R. S. La Belgique et la Serbie Deux télégrammes Le 30 août, le" consul de Serbie à Anvers a télégraphié à son gouvernement ce qui suit : Lieutenant général Dufour, gouverneur militaire de la position fortifiée d'Anvers, me charge de présenter au gouvernement de Serbie l'expression de son admiration, et ses plus vives félicitations pour la bravoure déployée par la valttante armée serbe. — Antoine, consul de Serbie à Anvers. Il a reçu la réponse ci-deasous : Veuillez présenter Excellence lieutenant gênerai Dufour les remerciements les plus sincères du gouvernement serbe pour ses très aimables félicitations et lui exprimer les senti-i ments d'admiration du gouvernement royal \ pour ia splendide résistance de l'armée belge dont la lutte héroïque contre des forces beau- " ! coup supérieures a émerveillé tous les amis du brave peuple belge. — Pachitch, ministre serbe. • ■■■! '■ "■ L ' - ■■■ ' La situation Communiqué officiel belge ANVERS, 2 septembre. — 10 1/4 heures soir. — Situation inchangée dans les pro-vïnces d'Anvers et de Limbourg. Le « Zeppelin » a reparu cette nuit mais il n'a pu survoler la ville.Les projecteurs Font dépisté à temps pour l'empêcher de commettre des dommages importants. Les Allemands ont incendié quelques fermes dans les environs de iMerchtem et de AsscSie. Le rôle des armées taçaise, anglaise et russe Le Times, de son correspondant militaire». Une grande différence existe entre la tâche des alliés sur le théâtre occidental de. la guer re et celle qui leur incom.be Sur le théâtre oriental. Noire tâche consiste k à faire un rempart » et celle d(È liasses doit être de faire le a rouleau d'écrasements. Nos effectifs et notre situation dans l'ouest sont tels qu'il faudrait un coup extraordinaire de bonne' fortune pour que. nous puissiont remporter une victoire écrasante et anéantit l'ennemi. Notre tâche, en conséquence, doit être de nous maintenir sur la. défensive, tandis que la Russie accourt. Ntxus devons combattre en reculant même jusqu'à l'Atlantique si c'est nécessaire, mais sans permettre qu'on nous « knoch-out ». L'Allemagne eherch" non we • •' v»' • un anéantissement. Il est absolument indis< pensable pour elle d'avoir sert ...c<~ u n Sedan, tandis qu'une, guerre prolongée doi\ lui être fatale avec sa grande population industrielle, lorsque toutes les affaires soni complètement paralysées et que la mer toi est fermée. Toute sa stratégie, toute sa tactique sont dominées par ces pensées ,• nous devons en conséquence nous efforcer tfe l'empêcher d'atteindre ce but et ne pas risqua la fortune de nos pays sur quelque coup d'audace. C'est la crainte qui provoque ces tactiques allemandes, ce vandalisme allemand et la cruauté allemande pour terroriser la population civile. Cette peur n'est pas physique, c'est la peur des conséquences qui résulteront pour l'Allemagne de cette guerre si la. France el l'Angleterre ne peuvent être rapidement éCTCf'SÔCS. Il est vrai que faire le rempart ne convient guère au tempérament français. Il aurait mieux valu que les Russes fussent chargés de « faire le rempart » et les Français le « rouleau d'écrasement». Mais c'est une erreur de croire que les Français ne peuvent pas se montrer brillants dans 'une campagne qui consiste pour eux à se tenir sur la défensive stratégique. Et cela n'écarte pas la possibilité d'attaques constantes dans lesquelles l'élan français peut se montrer dans toute sa fougue. Nous ne pouvons pas changer de place les Frnn'-nv Russes. Nous avons donc à combattre comme nous nous trouvons. Les cartes que •• ,a$ avons entre les mains nous montrent quel Jeu nous devons jouer. La mission belge Chez S. M. George V La mission belge a lu l'adresse au roi exposant son attitude et la situation des troubles en Belgique et sa confiance en l'Angleterre. Le roi George a répondu qu'il appuyerait la Belgique, qu'il était très choqué par les'récits sur la brutalité allemande et qu'il était reconnaissant pour la résistance courageuse de la Belgique. — Routes

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