Le matin

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s.n. 1914, 06 June. Le matin. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bc3st7fw6b/
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Samedi S Juin 1914 D1X PACES — CINîQ _ 21me Année - N° 157 RÉDACTION I «sa VIEILLE BOURSE, 39 I ' AIVVJKïfcS ■ Téléphone Rédaction : 2Î'7 ^jjonnements : [ Un an . , . .fr. l'Î.OO luvERS < Six mois .... «Sî.îïO I 4 /Trois mois .... ïî.ïîd» t Un an I « OO I Ihiépjeur { Six mois ; - :;t> I /Trois mois .... K.OO II ÉtbàKGEK : France, Angleterre, Allemagne et Union postale, par trimestre, fr. 9.00. -i Hollande et 1 tond-Duché, par trimestre, fr. T.OO^ I j,'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : *£ £> S C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. O 34> Annonces financières îd » 1 OO Reclames la ligne, » 1.80 Faits divers corps id. > ïi OO Chronique sportive id, » 3 OO Faits divers fin id. » 'i OO La Ville id. » B OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de VAnglete)~re et de VAmérioue sont exclustvemefit reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebkgue J; Co. La vaccination antityphoïdique Notre collaborateur Sivry rapportait, I l'autre jour, les protestations contre la vac-I cination antityphoïdique obligatoire for-I mulées par les infirmiers et infirmières des I hôpitaux parisiens. Les infirmiers, disait-I il, n'ont pas confiance, ils ont des doutes et I jés craintes au sujet des conséquences ré- ■ sultant de l'injection des vaccins en ques- ■ son. I Et il concluait qu'il faudrait créer autoui I je ces vaccins une atmosphère de confian-I ce. I Nous nous demandons si les faits ont été I exactement rapportés. Infirmiers et infir-I mères — ils en ont la prétention du moins I - font partie du monde médical chez lequel I l'esprit de corps existe au plus haut degré. ■ Des infirmiers, des internes ont avalé des I Bouillons de culture, des puréés de micro- ■ tes dans le seul but de démontrer l'effica-I cité infaillible des vaccins antityphoïdiques. I Or, pour le moment, l'esprit de corps I commande aux infirmiers et aux infirmiè- ■ res de se refuser à la vaccination antity- ■ phoïdique. I Pourquoi? Parce qu'il y a deux vaccins: I celui (lu professeur Vincent et celui du pro-I fesseur Chantemesse et qu'en choisissant I l'un ou l'autre de ces vaccins, les infirmiers I prendraient position dans le débat qui di-I ïise ces deux savants. I Car, et c'est ici que la question se com-H plique, il n'y a de pire adversaire du vac- ■ an de M. Chantemesse que M. Vincent. I Et il n'y a de pire ennemi du vaccin de ■ M. Vincent que M. Chantemesse. I Chacun s'applique avec ardeur à démolii ■ le vaccin de son rival dans les colonnes du ■ llonde médical, l'excellente revue de méde-I due publiée en plusieurs langues, qui insè- ■ te avec une égale impartialité les articles ■ de polémique des deux illustres profes- ■ leurs. I Le plus curieux, c'est que malgré la vio ■ lence de la controverse, ce qui apparaît de H plus clair aux yeux du profane, c'est l'effi- ■ cacité extraordinaire des vaccins antity HfhoIdiqu.es, qu'il s'agisse de l'un ou de l'au- ■ ta. I Le principe est, en définitive, le même H dans les deux cas. M. Chantemesse inocule I du vaccin contenant des microbes de la ■ lièvre typhoïde tués par le chauffage et i ■conserve ce produit dans une très faible I solution antiseptique de deux milligram ■ mes de crésol par centimètre cube. Sor ■ vaccin est monovalent, c'est-à-dire qu'I ■ contient des microbes de la fièvre typhoïde ■quelconques. I M. Vincent inocule également un vaccir ■ Contenant des microbes tués. Mais il tue les ■ microbes en faisant usage de l'éther qu ■disparaît après stérilisation. I De plus, son vaccin est polyvalent, c'est à-dire qu'il renferme des microbes typhi ■ quesde diverses provenances nationales e ■ étrangères. M. Vincent leur associe même H les microbes des affections paratyphoïdes ■ offrant les mêmes symptômes que la fièvre ^Jtyphoïde, mais cependant de nature com Bêtement différente, dont l'empoisonne Hment collectif de Cholet offre un exemple ■ Il existe en effet, suivant l'éminent pro ,»!®eur, des races diverses, plus ou moin; »mlentes, du bacille typhique, comme i .^■existe des races de beaucoup d'autres mi t^Krobes pathogènes (streptocoque, méningo bacille dil choléra, etc.), comme il 3 aussi des variétés nombreuses d'un mê végétal. Le principe de la préparatior vaccin polyvalent repose donc sur l'as ^■s«iation de races différentes du bacille ty Hfliique, avec addition des agents pathogè S filles paratyphiques. «D'après" M. Vincent, on peut, ainsi que ^^■)®t démontré certaines observations, être !^B!tn®unisfe contre le bacille typhique fran ..■Pis sans l'être contre le bacille typhique [^■marocain. On voit donc ce qui divise les deux sa le mode de préparation du vaccin e' (^■« théorie de la polyvalence. î'B il faut dire, quand on considère les '"■Juments des deux adversaires et les re [•^■proches qu'ils adressent à leurs vaccins res que Ton reste sous l'empire d'une é^Bï0''aWe stupéfaction et qu'on se demande : l'on rêve. ^■,Des millions de vaccinations ont été fai da,ns le monde entier, avec le vaccir ■^^■"îtiffé monovalent, des centaines de mille P'^B|acc®ations ont été faites en France avee «vaccin polyvalent, qui a obtenu la faveui autorités militaires, et les protagonistes ■;s deux vaccins ont toute la peine du mon 'ans ce^e masse énorme de vaccina H.0118) à trouver quelques accidents de réac [S H ""'quelques insuccès. M. Chantemesse, er (■ erchant bien, a trouvé un cas de mor ^^■^'^utive à une injection de vaccin poly ÏMM l'autopsie démontra que le su je' I' frort d'un'e congestion causée par le oSH,0/1 M. Chantemesse n'ose tout de même lâKe etretr°P affirmatif. Il laisse à la faculté ■ ^Çider si les symptômes rappellent ceu? )f'K J Actions vaccinales et si. les lésions ré d'une congestion causé par le froic li ?ar ^'intoxication d'une dose trop forte l typhoïde. J»6eprocès est jugé puisqu'il y a eu autop ■ c°nstatant une congestion. Toutes le: i probabilités sont en faveur de la coïncidence de cette congestion et de la vaccination suspecte si l'on veut, mais ne prouvant rier contre la vaccination. I Et c'est tout. On voudrait prouver l'in-! croyable efficacité de la vaccination anti typhoïdique, quel que soit le vaccin, que l'on ne s'y prendroit pas mieux que ces deu> acharnés antagonistes. Ce qu'il y a peut être de plus remarquable, c'est le cas di particulier avalant par mégarde, dans ur : laboratoire, un verre à bordeaux de culture contenant quelque deux cent milliards de bacilles vivants. Vacciné immédiatement, ce quidam vraiment distrait ne se ressentit er aucune façon de cette ingurgitation intem pestive. Le Monde mêclcal prend philosophique ment son parti de cette controverse. Il fai' comme les infirmiers; il ne prend pas posi tion. «Mais, dit-il, l'ardeur même de cette polé mique ne doit faire oublier à personne, que : que soit celui des deux savants en faveui duquel l'opinion penche, que tous deux son des hommes de tout premier rang, dont le* travaux honorent au plus haut point l£ science française, et qui peuvent compter de façon plus générale encore, parmi le; bienfaiteurs de l'humanité.» Nous n'y contredisons pas. Mais, en atten dant, les deux bienfaiteurs de l'humanité n< font rien de ce qu'il faut pour créer autou des vaccins l'atmosphère de confiance ré clamée par Sivry. Genus irritabile vatum, dit-on. Quand il s'en mêlent, les savants sont plus hérissé; qu'un porc-épic. Lux. Lettre de Berlin (Correspondance particulière du Matin.J 8. M. der Kaiser lebe^hoch! Berlin, 4 juin. 1 Donc, au moment où le président du Reichs . tag annonçait que la session était close et -suivant la tradition — proposait à l'assemblé de'se lever et de pousser un triple «hoch!» ei l'honneur de l'empereur, les socialistes son restés assis et n'ont pas joint leurs voix à ce! ' les des «partis bourgeois». Sur quoi, ceux-c ont protesté, puis la presse s'est mêlée de l'in ■ cident, enfin il '- a eu une interpellation à 1. Chambre des Sv-.gneurs de Prusse. Un inci , dent, en somme, qui n'est pas près de s'apai | ser et dont les conséquences lointaines peu 1 vent être grandes. Jadis, au moment où une session parlemen 1 taire touchait à sa fin, que l'on pouvait s'al ' tendre à la lecture du décret de clôture et à 1 ■ proposition du président de saluer le souve : rain, les socialistes quittaient plus ou moin furtivement la salle des séances pour ne pa | devoir s'associer à une «manifestation loya ' liste qui répugnait à leurs convictions répu blicaines». Cette fois, ils ont cru devoir char ; ger de tactique et cela ne leur a pas réussi 1 car dans leur propre parti des voix autorisée . ne leur épargnent pas les critiques. Ainsi M Wolfgang Heine, député socialiste au Reichs . tag et un des leaders des «révisionnistes», leu fait la leçon dans la revue mensuelle Sozialis ' tische Monatsïiejle. Au point de vue des principes, dit M. Heine ! l'attitude des socialistes ne peut se justifie! . Le «hoch» à l'empereur est un salut adress ! au «président de l'Etat allemand» qui, à c ■ titre, a droit à, cet hommage de politesse et d . déférence. L'Etat allemand est un empire, pe importe. Il serait demain une république, su ' vant nos vœux, que vous ne songeriez pas ' refuser de crier «hoch» en l'honneur du prés; ; dent de cette république. I Mais le chef du pouvoir exécutif a sa plac - ] dans les autorités constitutionnelles de l'Err - j pire, au même titre que le Reichstag et que 1 r Bundesrat. Les socialistes font partie du Pai lement et en témoignent de nulle envie de s'e: retirer. Ils participent donc à une des autor. 1 tés constitutionnelles et se montrent jaloux -' à juste raison — de leurs prérogatives en cett ■ qualité. Que ne comprennent-ils que leur pai - d'influence sur les destinées de l'Etat a s source là même où l'empereur trouve celle d . sa «présidence». La constitution de l'Empir > allemand est un bloc qu'il faut admettre te quel. Les socialistes manquent de logiqu quand ils agissent autrement. ! D'autre part, les socialistes insistent pou que notre régime gouvernemental devienn • un véritable régime parlementaire, comm ; celui de la Grande-Bretagne par exemple. Il protestent contre une extension extra-consti . tutionnelle des pouvoirs du souverain et vov draient que les ministres soient responsable vis-à-vis du Reichstag. Ils ont raison, dit M ' Heine, mais pourquoi manifester contre 1 ! pouvoir exécutif au sein du parlement si 1 ; thèse que l'on y défend porte précisément su la séparation des pouvoirs, le pouvoir exécuti . et le pouvoir législatif, et sur la responsabilit des ministres couvrant l'exécutif à l'égard de [ députés élus par la nation? ' Au point de vue constitutionnel et au poin ' de vue parlementaire, M. Wolfgang Heine a in ' contestablement raison. ; Quand il examine la question au point de vui . de la tactique politique — sous l'angle du part socialiste, s'entend — il tient encore le boi i bout. ' j Vous avez décidé, dit-il, de rester en séance 1 de rester assis, de rester muets quand on pro - posera le « hoch » à l'empereur. En admettan ■ que ce soit pour protester contre l'absolutismi | du souverain (et encore ne faut-il pas conve nir de l'influence de l'absolutisme au sein di | Reichstag où seuls les ministres doivent être ' mis en cause), en admettant cela, vous épuise: ; du coup votre faculté de protestation.Que ferez ■ vous de plus quand des circonstances quelcon : ques, à l'avenir, vous obligeront à un gest< - peut-être nécessaire? Vous ne ferez rien de plu: [ et ce geste possible aura perdu toute son impor , tance du fait qu'il se sera répété — combien d< ' fois! — à chaque clfture de session. C'est ainsi que M. Wolfgang Heine morigèni ■ ses coreligionnaires politiques dans les Sozia i listische Monatshetle tout en révélant que 1< ; décision prise en l'occurrence par la fractic parlementaire du parti n'a obtenu qu'une tri minime majorité et que la minorité qui s était opposée — et dont M. Wolfgang Heine fa ! sait partie certes — mais qui a dii se soumetti ' , et accomplir le geste impoli et impolitiqu ■ était presque égale en nombre et supérieui i sans doute en valeur intrinsèque et en sens di ; réalités et des contingences. Car si la protestation muette au « hoch » l'empereur peut être considérée comme ci-de 1 sus par des socialistes, au point de vue c ! l'opinion publique il est encore beaucoup pli i puerilement bête. i Il est entendu, en effet, que l'empereur e . situé par tous au-dessus et en dehors des parti ^ Le loyalisme est national et fondamental. ! les partis de gauche et de droite se dispute] au sujet de la personne du souverain, c'est qi la droite a une" tendance à vouloir le mettre e ■ chartre privée, à se réclamer de son approb ; tion auprès du public et des électeurs, alo . que la gauche n'entend pas permettre que l'i: fiuence impériale soit exploitée contre elle. E fait, les républicains sont extrêmement pe [ nombreux, même parmi les milliers d'électeu' 1 qui votent pour les candidats socialistes. C ' peut prévoir donc que la manifestation an! ; monarchique au Reichstag sera exploitée avi ; fruit par les adversaires des socialistes, notar ment dans lçs circonscriptions rurales et dai les petites villes. Les socialistes ont donc commis la gaffe, : ; forte gaffe; mais dans toutes leurs fautes ils 01 une chance insensée, un Schweinengl'ûc ■ comme nous disons: s'ils font des bêtises, li . réactionnaires trouvent toujours moyen de re; chérir sur eux. Au Reichstag donc, le président, M. Kaemp avait protesté contre 1 attitude des socialiste à quoi tous les partis s'étaient associés av< ' une chaleureuse unanimité. Cependant le eon > te von Wartenberg — généralement mieux in piré — crut devoir interpeller le minist: prussien de la justice à la Chambre des Se gneurs: celui-ci allait-il faire poursuivre li députés socialistes pour crime de lèse-majesté Le ministre fit une réponse topique et pr dente: «Je me suis eitretenu déjà de l'inc dent avec le procureur général, dit-il, poi examiner si les députés en cause jouissaiei encore, au moment dit, de l'immunité pari mentaire. En principe, cette immunité ava " cessé à l'instant où le représentant du gouve " nement avait donné lecture du décret du so 3 verain ordonnant la clôture de la session pa ] lementaire. En fait, la proposition d'hommaj 4 à l'empereur formulée par le président ei : Reichstag et le triple « hoch ! » poussé par l'a 1 semblée se placent encore dans la séance. I " preuve, c'est crue les sténographes en pre: 1 rient note et en rendent compte dans let procès-verbal. Soulever la question de l'in " munité, dans de telles circonstances, devant li " tribunaux, à propos de poursuites contre l députés socialistes, serait matière très dé " cate et donnerait lieu ô longue discussion. I " résultat en est tout rien moins que certai: 5 Tel est l'avis du procureur général et cet av " je le partage. » s II semble que le comte von Wartenberg s ses amis auraient dû se déclarer - satisfait " Vous les connaissez mal I Ils ont déclaré qu'i " allaient saisir le Reichstag d'un projet de 1 ■" portant que des manifestations du genre e • celle à laquelle s'étaient livrés les députés s s cialistes tombaient sous l'application des a • ticles du code visant le crime de lèse-maje té... . „ r C'est la gaffe réactionnaire se greffant si " la gaffe socialiste! On peut se figurer la nature du débat e ' Parlement quand ce projet sera- déposé combien il sera difficile au président d'emp 3 cher ciue la personnalité du souverain y se 2 1X101^6 e Et en supposant que la proposition des réa 1 tionnaires trouve une majorité pour la vot ' et en faire une loi, ce n'est qu'alors que 1 i socialistes vont «manifester» pour de bon " que leur geste qui était puéril et mesqu: prendra une importance réelle. e Ils resteront clonc assis et ne crieront p; •' «hoch» — et 110 députés seront poursuiv e en justice et il y aura un procès monstre c le prétoire retentira de fougueuses harangu 1 révolutionnaires et républicaines ! Quelle belle occasion de pérorer et de fai; " de la propagande fournie ainsi bénévoleme; e aux socialistes par les réactionnaires... t Giinther. a. LES FAITS DU JOUR r ANGLAIS ET ALLEMANDS EN MESOPOTAMI 3 On sait que les travaux d'irrigation de s vallée de la Mésopotamie, suivant les plai ] dressés par Sir W. Wilcocks.se poursuivent a s tuellement. Les résultats obtenus sont suf) . samment favorables pour qu'il soit dès maint 3 nant nécessaire de se préoccuper de l'orgar l sation des services de navigation sur l'Euphr î te. On sait que ces services ont été assurés pre 3 que exclusivement pendant longtemps par t Compagnie Lynch, mais comme, d'autre pai - la Compagnie du chemin de fer de Bagde avait le droit, pour le transport des matériai j nécessaires à la construction de la ligne, d'e ( ganiser un service de vapeurs, en 1912 un a rangement était conclu entre les deux comp • gnies qui formaient une nouvelle société: t Société des transports fluviaux en Orient, coi ; pagnie belge. Des négociations étaient également entaméi | avec une autre compagnie de navigation tu î que, la Turkish Irada Nahrieh, en vue d'ui - fusion ultérieure et de la constitution d une t [ ciété de navigation anglo-allemande sous p ; villon turc. - Mais la constitution de ladite société sou. 1 va à Londres certaines protestations. Parmi 1 armateurs anglais en particulier, on craigne î que l'arrangement conclu entre la Compagn t Lynch et. la Compagnie du chemin de fer 1 n Bagdad ne sauvegardât pas suffisamment les ;s intérêts anglais. Une grande compagnie de na-| vigation anglaise se forma, la British India 'e Cy, qui a pour président Lord Inchcape. p- Entre-temps, par une négociation avec cer-^ taines personnalités ottomanes, se constitua une nouvelle société de navigation anglo-tur-à que. Par la suite, des négociations s'engagè-rent entre les deux compagnies ainsi formées, is c'est-à-dire, d'une part, la Société anglo-allemande, et de l'autre, la Société anglo-turque. 5t D'après le Standard, ces négociations au-5Î raient abouti, les deux compagnies fusionne-ît raient. Une nouvelle compagnie serait formée, le dans laquelle l'Angleterre aurait 50 % des ae-" tions, l'Allemagne 25 %, et la Turquie 25 % :s avec représentation proportionnelle dans le 1- conseil d'administration, D'après le Standard, des négociations se-•s raient également engagées en vue de la for-n mation d'une |pciété anglo-allemande pour l'exploitation des pétroles de l'Asie turque. La 1_ compagnie serait une compagnie ottomane et is serait un premier pas vers l'établissement d'un monopole de la vente du pétrole, la Fox |T| i Etranger f. La politique française >c LA CRISE MINISTERIELLE J" PARIS, 5. — M. Léon Bourgeois, qui n'a pas l'~ encore fait connaître officiellement sa répon-se à l'offre qui lui a été faite du portefeuille ,g des affaires étrangères, paraît vouloir se récu-"l ser. De son côté,M.Peytral, qui avait été pressen-ti en vue de l'attribution du portefeuille de la lr marine, a laissé entendre qu'il préférait rester à la présidence de la commission des finances e. du Sénat. lt L'entrée de M. Combes dans le nouveau cabi-r_ net est toujours considérée comme vraisembla-j. ble, bien que rien n'ait encore été décidé en ce r. qui concerne le portefeuille qui lui serait attri-re bué. 'u L'impression générale est que le cabinet s. pourrait être constitué à la fin de l'après-midi ,a ou dans la soirée. ir La politique anglaise 1- UNE RECEPTION DU ROI GEORGE ;s TROUBLEE PAR UNE SUFFRAGETTE LONDRES, 4. — Une manifestation d'un ca-ractère tout nouveau s'est produite ce soir au î, palais de Buckingh'am, au cours d'une récep-is tion de gala donnée par le roi et la reine. Vers onze heures, comme les invités défi-laient devant les souverains, une femme, qui Si s'était évidemment procuré u:-»3 invitation, se ls jeta à genoux devant les souverains et d'une 3i voix perçante qui retentit jusqu'à l'extrémité de le la salle du trône, s'écria: 0_ — Votre Majesté ne fera-t-elle pas mettre fin r- aux tortures infligées aux femmes? s- Elle fut immédiatement saisie par des fonctionnaires et on l'emporta hors de la salle. ir ENCORE UNE EGLISE INCENDIEE u LONDRES, 5. — Un incendie a détruit une st église historique à Breadsall, près de Derby. Ê- Cette église renfermait des reliques précieu-it ses, ainsi qu'un monument d'Erasme Darwin. On soupçonne les suffragettes d'être les au-c- teurs de cet incendie. îr ON VA PRENDRE DES MESURES SEVERES CONTRE LES SUFFRAGETTES Bt n LONDRES, 4. — L'exaspération provoquée par les innombrables méfaits des suffragettes g militantes a décidé le gouvernement, assure-■ t-on, à prendre de nouvelles mesures coerci-iù tives" Les conseillers légaux de la couronne sont d'avis que les personnes souscrivant à la cais-se des organisations de suffragettes militan-tes tombent sous le coup de la loi et que leurs biens peuvent être saisis en réparation des dommages causés. Parmi les mesures préconisées paf certaines personnes, on trouve l'application du fouet aux délinquantes et leur maintien en prison ï sans intervention d'aucune sorte dans le cas 0 où elles feraient la grève de la faim. UNE ENTENTE SYNDICALISTE E LONDRES, 5. — Les délégués des trois syn-[a dicats ouvriers mineurs, chenrnots et travail-leurs de la Fédération des transports, ont accepté, cet après-midi, un projet décidant c- l'union de ces trois puissantes organisations i- qui, désormais, grâce à cette entente, pour-e. ront faire de grosses économies d'administration et seront à même, en cas de lutte syndi-1_ cale, d'opposer aux capitalistes la grève de a- plus de deux millions de trade-unionistes réunis en un bloc'compact. Cela revient à dire que si le comité central s" dirigeant ces trois immenses fédérations le la décrète, il sera possible d'arrêter, le même •t, jour et à la même heure, le travail dans tou-L(J tes les mines, d'interrompre le service sur toutes les voies ferrées et .de suspendre le IX transport de tous les matériaux, de toutes les r- marchandises, etc., sur toute la surface du r_ Royaume-Uni. a La politique allemande la L'ALLEMAGNE . AIT L'INVENTAIRE DE SES n" RESSOURCE" DE MOBILISATION BERLIN, 4. — Le 1er juillet prochain, on îs procédera en Allemagne, pour la première r- fois, à un inventaire de tous les produits em-1 magasinés dans les boulangeries, les minote-ries, -les brasseries, les dépôts de denrées alimentaires, ainsi qu'au recensement des che-a_ vaux, des bestiaux, des voitures et autos, des tramways, de la batellerie, etc. es Une catastrophe maritime it HUIT CENTS CADAVRES EMPRISONNES ie DANS L' « EMPRESS GF IRELAND» ie | TORONTO, 4.— On annonce de Quebec qu'on n'a retrouvé aucun nouveau cadavre. Autant ! qu'on puisse le savoir, huit cents morts sont retenus dans les flancs de l'épave de VErn• press oj Ireland. On croit que la commission royale commencera son enquête à Montréal le 15 juin. Précédées de musiques militaires et défilant entre deux rangs de spectateurs, des centaines de personnes en deu'l, appartenant à toutes les classes de la société, ont suivi aujourd'hui les funérailles de dix victimes de VEm- vress 0/ Ireland à l'église et au cimetière de - - - — Quebec. Des drapeaux en berne sont arborés sur beaucoup de maisons particulières et sur tous les édifices publics. La situation en Orient A DURAZZO DURAZZO, 5. — Le conseil des ministres a décidé de proclamer l'état de siège et d'envoyer immédiatement les Malissores contre les insurgés, mais il a suspendu ensuite cette dernière décision, voulant attendre les événements et à cause de l'rjpposition de quelques Malissores à combattre contre les insurgés. DURAZZO, 5. — Le lieutenant-colonel Thomson, qui a été nommé commandant de place, après le rappel du major hollandais Schleuss, a proclamé ce matin l'état de siège dans la ville. LA CRISE SERBE BELGRADE, 5. — Sur la proposition du président, la Skoupchtina s'est ajournée ce matin jusqu'à la fin de la crise ministérielle. Le roi a interrogé hief les chefs des partis sur les questions en suspens. Ils ont déclaré qu'ils appuyeraient la politique de la Triple-Entente. C'est la première fois que les progressistes et les nationalistes font cette déclaration.LES CRIMES D'UN METROPOLITE CONSTANTINOPLE, 5. — On annonce officiellement que le métropolite grec Parvitcha Germanos a été condamné par la cour martiale à 15 années de travaux forcés pour avoir attenté à l'honneur de femmes musulmanes au moment de l'occupation de Cavalla par les Bulgares. Le métropolite est ccntumax. La situation au Mexique LA CARGAISON DU «ANTILLA» WASHINGTON, 4. — Le vapeur Antilla, qui apporte aux constitutionnalisies 500 tonnes de munitions, est sous pavillon cubain. Les Etats-Unis ont déclaré, après la prise de Tampico, que tous les ports du Mexique étaient ouverts, ce qui tend à dire que le blocus n'en est pas reconnu. On se deniQnde ce qui va se passer au cas ou les canonnières du général Huerta attaqueraient le vapeur Antilla. Dépêches diverses CONDAMNATION DE PERUGGIA FLORENCE, 5. — Après une plaidoirie de Mtre Targetti, qui soutient que son client est un faible d'esprit et demande l'acquittement ou une condamnation, légère, le tribunal rend son jugement, condamnant Peruggia à un an et quinze jours de détention et aux dépens. Peruggia a bénéficié des circonstances atténuantes. La Ville Le devoir militaire Ce que nous avons dit au sujet de l'attitude du Handelsblad, dans la question militaire, semble gêner fort ce journal. Il publie à ce sujet un article embarrassé où, sous couleur de nous contredire, il confirme absolument notre observation: à savoir que ses amis en ont assez des réformes militaires et qu'ils s'opposeront dorénavant de toutes leurs forcés à ce que le gouvernement continue a appliquer en cette matière le programme des gauches. Après quoi le Handelsblad fait une violente sortie contre les libéraux qui ont poussé le manque de vergogne jusqu'à exploiter cette situation lors des dernières élections législatives. Ceci est erroné. Les libéraux dont le programme comporte et a toujours comporté la mise en défense parfaite du pays contre l'invasion étrangère, le Handelsblad le reconnaît lui-même, n'ont jamais songé un instant à renier leurs principes pour des fins électorales. Mais ils n'ont pas manqué de faire ressortir devant leurs électeurs, ce qui était leur droit absolu, la mauvaise foi des cléricaux qui sont arrivés au pouvoir précisément en flattant l'égoïsme de la masse et reniant, eux, leur programme antimilitariste, pour instaurer le service personnel et augmenter le contingent. Assurément ceci fait honneur à l'habileté de nos adversaires. Autre chose est de savoir si cela fait également honneur à leur honnêteté politique — deux mots qui jurent d'être ensemble.ww Conférence internationale C'est le 18 juin que se réunira à Bruxellés la première conférence parlementaire internationale du commerce dont notre correspondant de Bruxelles a déjà entretenu nos lecteurs et qui a comme président le baron Descamps, ministre d'Etat, et comme vice-, président M. Louis Franck, membre de la , Chambre des représentants. Des délégations importantes des parlements d'Angleterre, d'Allemagne, rte France, de Russie, d'Italie et des Pays-Bas, auxquelles se joindront, dans les différents pays, quelques personnalités éminentes du haut commerce et de la grande industrie, sont annoncées et permettent d'augurer que

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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