Le matin

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03 October 1914
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"-vamir.ifc i iiirfli'ji -l'ur-—rraran;' „ Samedi 3 Octobrs 1914 rnm+ à-V .1 u ■ -, f ~. .n *V «i ■' rr»Tr77nkrT~ ■. ■ .TT ■■■ .. , ■ ■- — - ■,..^-m.'i ^ , ■^hiAALuUAM ~~ -2""* E!HTIOI% -■ C2IIVO CfKlV'TiME» 21me Année — N° 276 RÉDACTION 3< /l£ILLE BOURSE, 39 AWEÏÎS Téléphone Rédaction : SI 7 iVtoonnements : iV» un fi*. 1S <><» Aiufcïts- mx mois 4» l-î«» / Trois mois . . • ■ îi.SîO (, l'n ail ..... . 10.OO InTÈMErî! SU mois S.ÎÎO / T. - Jiiais .... S. IX* (fitWGW! : Fi'àiiCP, Angleterre, ?t ï'uicwi i l'v.ilo, par !rt'irïesfr?, fr. Î^.OO. - Hollande es C»fàn<kl>ii<?lK;, -pal1 triniestsç. f*\ "2 »00 . f.^bhTiri^ment se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATTN JOURNAL QUOTIDIEN , ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 IAVER8 Téléphone Administration : *<ï«ïl C. de CAIIWER, Directeur Amioîieew : Annonces la petite ligne, fi1. O.ïtO Annonces financières ni » 1 OO Kécl tunes la ligne, » S SO Fnils divers corps ni. » 3 OO Chronique sportive id. - îi OO Faits divers firs ' id. b "i OO La Ville id. > :>.0() Emissions Prix à convenir, Les annonces jie. la France, de l'Angleterre et As l'Amérique sont exclusivement refîtes « Bruxelles Chez MM. J. ÏiEBKGT'E 4 C®. EDITION PU SOIR. LA SITUATION GENERALE En Belgique Vendredi soir un détachement d'artilleurs anglais a traversé un quartier de la viile. Pendant la nuit, les Allemands n'ont fait au «une aîte je contre nos lignes. La situatior est donc inchangée, c'est-à-dire identique à ïelle qui était consignée dans le communiqué officiel de vendredi, 11 heures du soir, et qu< nos lecteurs ont pu lire ce matin. On nous dit que ce soir arrivera à Anvers ■ii détachement de 3,tC0 soldats anglais pout renforcer la garnison de la place.  TOues! Au nord, la ligne de bataille s'étend jusqu'au nord d'Arras. En deux jours, elle s'est donc alongée de plus de 58 kilomètres, ce qui nous prouve d'une part, l'arrivée de continuel: renforts anglais et d'autre part, l'entrée en ac-tlcri des flanos-gardes de l'armée allemande qui, pour parer au mouvement tournant se mettent sur la ligne de front. Il reste à sa voit quelle résistance ses troupes offriront aux nou-veaux efforts des Alliés. A St- Mihial, où les Allemands avaient tenté de percer, tout va bien. Ils ont dû repasser la Meuse et ils sont gravement menacés par les 1 troupes françaises venues de Nancy et de Toul | vers Aspremont. Une deuxième percée, tentée au nord dans la région de Roye, ne semble guère devoir être plus heureuse, A l'Est D'après les dernières nouvelles, le recul du général von Hinderberg vers la Prusse orientale est confirmé. Les Allemands auraient su-! fci des pertes cruelles sur le Niémen, ce qui provoqua le mouvement de retraite. En Galicie, Przemysl agonise et Cracovie voit approcher en lignes compactes la masse écrasante des armées russes. Tout va donc bien de ce côté. Au Sud La perte d'un bateau de pèche italien, qu'une mine autrichienne a fait sauter pourrait bien être l'incident attendu par le gouvernement pour donner entière satisfaction au peuple qui veut la guerre, contre l'Autriche. «Les explications de M. Berchthold, disent les journaux, sont insuffisantes et il nous faut des compensations territoriales. Pour qui sait lire, c'est là une phrase qui sent terriblement la poudre . Est-ce l'incident attendu ? tes snînes tfasas FAdir'iatfqsse — Le gouvernement défendra les intérêts italiens menacés — La presse veut ies compensations territoriales. (Servie© spécial du MATI\) LONDRES, 3 oetobre. — Par dépêche de notre lésée si l'agrandissement des autres pays n'é- îorrespondant. — Le correspondant du «Mor- tait accompagné d'urj agrandissement territo- ning Post> à Rome dit que M. Salandra, pre- rial de l'Italie. mier ministre, a informé une députation com- L.oldea Na210na!e., constatô sur un ton fort pesée de députés de la droite et du centre, que énergique q0e |a réponse du comte Berchiold à les membres du gouvernement étaient unani- ,a prestation italienne au sujet de la pose de mement décidés à défendre vigoureusement les milies dans l'Adriatique n'est pas satisfaisante Intérêts italiens menacés et violes par la pose puist(ue ,e premier ministre autrichien ne fait de mines autrichiennes dans l'Adriatique. mention d'aucune compensation territoriale en Le «Corriere délia Sera dit que l'Italie serait faveur de l'Italie. Sur le front  Lierre La situation samedi matin Nous revenons (le Lierre bù la situation ce m&firi était la' suivante: La ville est complètement déserte. Nos troupes seules l'occupent encore. On n'entend plus le tir du fort de Lierre depuis hier matin. Une décision du conseil communal proclamera incessamment le licen sieineiït. de la garde civique. La ville subit un bombardement intermittent. Dans la grand': lue, les troupes belges s'occupent à constituer des Barricades avec les meubles qu'ils sortent des habitations. On se prépare à résister à une attaqué éventuellè de l'ennemi. La nuit à Waelhem Nous avons traversé la nuit dernière Vieux-Dieu et Contich poussant jusque près de Wael-lietn, l'n brouillard léger planait sur toute la campagne et tout y était calme. Seuls nos sentinelles s ■ dressaient dans la pénombre front aux lignes allemandes. Tous nos hommes Huieut au repos dans les cantonnements de campagne qu'ils ont construits. Au .lointain seulement une ou deux détona lions nous avertissaient qlte nos hommes font »auter lés ponts sur la Nèthe. Pour le reste tout est calme. R. S. A TOURNAI Après le vol, le chpntage Voici des renseignements que publie le f etru/js : «Lots de l'occupation de Tournai, le commandant allemand fiappa la ville d'une contribution de guerre de deux millions payables en or. On ne put réunir tout de suite cette tomme en or, et l'évê.que, le bourgmestre et ,seize conseillers municipaux furent emmenés 6 Ath comme otages. Le lendemain, un éclie-vnr de Tournai apporta à Ath la somme de ûétix millions en pièces d'or, mais le commandant allemand ne voulut remettre les otages, en liberté qu'a la condition qu'ils consentissent à lui signer une atiestation par laquelle Ils reconnaissaient que la ville de Tournai avait hébergé 1,500 soldats français!... « Le bourgmestre et les conseillers municipaux refusèrent de signer cette attestation, le ta étant faux. Les otages tureht alors en-voy -s sous bonne escorte à Bruxelles et mis à la disposition des autorités militaires. Par trois fois on leur représenta la fausse attestation a signer, on essaya de leur extorquer une signature qui eût permis éventuellement aux Allemands de justifier la rançon qu'ils avaient exigée de la ville de Tournai. Les otages refusèrent avec la dernière énergie de signer et on finit a Bruxelles par les remettre en liberté.» L'inquiétude à Vienne On fortifie la ville — L'opinion publique ROME, ? octobre. — Le Messagero et le Giornale d'italia reçoivent de Vienne la dépêche suivante: «Les autorités militaires ont pris la décision de fortifier hâtivement les environs de Vienne. » Les journaux viennois publient, un avis informant le public que des travaux militaires sont effectués dans différents endroits de l'arrondissement de Vienne, proscrivant de ne pas passer dans de tels endroits. » Les officiers affirmant qu'il s'agit d'une simple mesure de précaution, mais la population est en proie à des craintes. Les bruits les plus alarmants circulent. » vussi \ terme, malgré l'optimisme des communiqués officiels, conclut la dépêche du Messageto et du Giornale d'italia, commence à --'inquiéter sérieusement et l'inquiétude générale augmente toujours de plus en plus. » — 1-Iavas-Reuter. L'Autriche ménpcée de famine On mande de Chiazzo au 'Daily Mail : La question des vivres devient très grave en Autriche. Pour contrecarrer la menace de famine, l'empereur a publié un édit autorisant le gouvernement à prendre les mesures qu'il croit nécessaires pour organiser le commerce d'importation et d'exportation. Toutes les sortes de céréales coûtent deux fois le prix habituel-et augmentent, dé 3 p. c. journellement. Des négociants allemands et autrichiens voyagent dans les pays neutres et essayent d'acheter du blé. L'Italie demande pleine garantie que les ordres ne sont pas destinés à l'Autriche. Le décret roumain interdisant l'exportation du blé a causé une véritable consternation en Autriche. Ce pays essaye d'obtenir des céréales de l'Amérique, mais comme l'Adriatique est entre les mains des alliés, toutes les routes sont bloquées. La pénurie des vivres s? fait sentir aussi dans l'armé# allemande. La capitale de l'Autriche transférée à Prague (Service spécial du Matin) PETRCGRADE, 3 octobre. — De notre correspondant. — Le siège de Vienne apparaissant comme inévitable, un message de Vienne dit que tous les préparatifs sont faits pour le transfert de la capitale à Prague. Leur déception et leur colère! De Roland de Mat'ès dans le Temps: «La Belgique envahie a tout enduré, tout souffert sans que sa confiance dans le triomphe final de la cause de la civilisation et du droit en ait été ébranlée. C'est cela surtout que l'Allemagne ne lui pardonne pas: c'est de cette confiance robuste, de cette loyauté à tou-ie épreuve et de cet héroïsme que l'Allemagne entend se venger. Chaque légitime résistance belge a valu a ce pays meurtri une nouvelle tôrture; après le tejei du premier ultimatum, ce furent l'incendie de Visé et les massacres de Warsâge; après le refus de la Belgique de négocier au lendemain de l'occupation de Liège, ce furent les massacres et le pillage en Hesbaye; après le refus -du gouvernement belge de répondre, aux prépositions du maréchal von der Goltz transmises par M. Woeste, ce furent le sac de Louvain et le bombardement de Mali lies; après l'insuccès des nouvelles tentatives allemandes pour obtenir tout au moin-un armistice sur la basà d'une délimitation du champ d'action militaire au nord de Bruxelles, c'est la destruction de la ville ouverte et non défendue de Ter mon dé. Le «système» est lu dans toute son implacable cruauté, mais ce «système» n'a pas. donné ce qu'on en attendait puisque la Belgique est plus que jamais résolue à combattre les barbares venus de l'est et que sa haine de l'envahisseur s'est accrue de toute l'horreur du, sang versé. Chez les Allemands L'évacuation des blessés dans les lignes allemandes On mande de New-Yprlf, le r octobre,, au Petit Parisien: On attache beaucoup d'importance à un message de T. S. 1". que M. Karl von Wiegand, représentant de l'United Press, a été autorisé à envoher de Berlin à New-York. M. von Wiegand déclare que les soldats allemands sontt rès désappointés par leurs souffrances constantes et l'agonie des blessés qu'il est impossible de soulager. L'insuffisance du nombre des docteurs est cause qu'un grand nombre de blessés sont sacrifiés. L'es blessés arrivant à Berlin déclarent que la. lutte sur le front fut terrible, et que la lutte actuelle est la plus dure de l'histoire. « Ce n'est que la nuit, disent-ils, qu'il est possible de ramasser les blessés, et encore, au moindre bruit, un feu rapide commence immédiatement.»Le frère du prince de Wied joue un singulier rôle... X.e Binu). de Berne, revenant sur la question des prétendues halles dum-dum, utilisées par l'armée française, démontre que les projectiles soi-disant trouvés à i.ongwy sont des munitions de stand, de simples cartouches d'exercice et aucunement des munitions de guerre. Dans la Gazette <irl Popolo l'écrivain militaire italien, M; L, d'Adda, fait une démon-str anon identique. La campagne d'accusations calomnieuses faite par l'Allemagne à. l'étranger, contre ta France, n'en continue pas moins. C'est ainsi, que le prince, de Wied, secrétaire de la légation d'Allemagne en Norwège, et ft-ère cadet de 1"ex-prince d'Albanie, s'en fait l'écho.: 11 montre à Christiania des cartouches de stand et. il persiste, au mépris de la vérité, â prétendre que ce sont des balles dum-dum trouvées à Longwy. Au Maroc Vives sympathies pour la Belgique Une firme importante de Tanger adresse la lettre suivante à une maison d'exportation de notre place: «Je viens de recevoir votre lettre du i août, elle a beaucoup tardé à me parvenir. Je ne puis douter de l'impossibilité dans laquelle vous vous trouvez de faire des expéditions. » Nous déplorons amèrement 1- cataclysme qui a fondu sur votre si beau pays, modèle de générosité, d'activité, et aussi d'héroïsme. Puisse de cendres dont il est parsemé renaître une Belgique plus grande, plus respectée, plus chérie. » Les conséquences de cette guerre funeste sont grandement, ressenties ici. Plus d'affaires, plus de crédit, plus de ressources depuis la mobilisation. Le départ des Français a tout paralysé, tout bouleversé. » L'horizon paraît s'être éclairci. Nous souhaitons que la situation actuelle ait un dénoù-ment plus rapide gu'on ne l'a, supposé.» L'AGITATION EN ROUMANIE (Service spécial du MATISi) LONDRES, 3 octobre. — Par dépêche de notre corres*. pondant — Le correspondant du «Mornîng Post» a obtenu mie déclaration signée de RI. Victor Jonnesco, neveu du premier ministre de Roumanie. «Notre baîne traditionnelle pour l'Autriche, dit M. Jonnesco, pousse notre peuple à des actes énergiques. Il réclame l'arbi> traeje de la baïonnette et du canon au cri de «Pour la plus grande Roumanie!» comme en 1877? pour l'indépendance roumaine. Les frères de la Transylvanie doivent être libérés du joug autrichien, de même f^ue les héros de Plevna délivrèrent la nation de ia domina* tion ottomane». A Bukarest, des drapeaux allemands et autrichiens ont été brûlés devant le palais royal. I LA MARCHE DES RUSSES Le kaiser aurait fait des propositions de paix à la Russie WASHINGTON", 1 octobre; — L'ne intéressante nouvelle a été apportée à New-York par M. ictor Lassén, industriel américain qui à des usines en Russie. Il est venti à New-York avec un ordre du gouvernement russe de commander divers articles achetés précédemment en Allemagne. M. Lassen dit avoir appris d'une source officielle que l'empereur Nicolas a reçu du kaiser un télégramme lui offrant de retirer ses troupes engagées contre l'Allemagne et l'Autriche et lui faisant des propositions de paix. L'empereur a immédiatement transmis ce télégramme à Londres et à Paris et le jour suivant se signait la déclaration collective des Alliés. M. Lassen a ajouté qu'il n'a jamais vu de soldats mieux équipés que les Russes. Pertes terribles sur le Niémen PKTROGR VDE, 1 octobre. — T.es experts en art militaire ne comprennent rien au plan que 1'.Allemagne a voulu exécuter en envahissant la Russie sur la ligne du Niémen. Ce p!an ne pouvait qu'échouer lamentablement en causant des pertes terribles aux Allemands.Les 12 corps allemands qui ont tenté l'enva hissement cherchent, en ce moment, à se reti< rer d'un pays marécageux et pluvieux. La cavalerie s'en tirera, mais l'infanterie souffrira terriblement, et les canons resteront probablement embourbés en territoire russe où ils seront repêchés avec satisfaction par les paysans quand les gelées d'hiver créeront des routa/ glacées à navets le pays. Retraite désordonnée en Prusse orientale Service spécial du « Matin >} PETROGRADE, 3 octobre. — Par dépêche notre correspondant. — Un message officiel dit qu'en Prusse orientale la retraite des Alltx niands sur ia route de Suwalki s'est transfert mée en une fuite désordonnée. Sur le front de Suwalki à Augustoff, les Allemands sont repoussés avec de très forte* pertes. A Razka, l'ennemi est également repoussé, A Stohutchin et Gragevo,les Russes ont envalt/ le territoire allemand. Le sort de Przemysl ROME, 2 octobre. — Selon les nouvelles du quartier général russe, Przemysl est attaqué da tous les .côtés. Deux forts ont été déjà capturé» d'où on a, pu faire cesser le feu de plusieurs batteries autrichiennes. On espère prendre Przemysl avant l'arrivée de renforts allemands et autrichiens. — Havas-Reutér. LES HOSTILITES EN FRANCE Communication de Ni.Delcassé ANVERS, I! octobre, — Communication de 1; légation de France. — Le ministre de Franci à Anvei's a reçu de M. 'Delcassé le télégram me suivant, de Bordeaux, le 2 octobre, 18 heu l'es 5: 1. A notre aile gauche, la bataille a continui très violente le ier octobre, notamment dan* la région de Roye, ou les Allemands parais sent avoir concentré des forces importantes L'action s'étend de plus en plus vers le nord le front de combat se prolonge actuellemen jusque dans la région au sud d'Arras. 2. Sur la. Meuse, les Allemands ont tenté dt jeter près de St-Mihiel, un pont, qui a été dé nuit cette nuit. En Woevre, notre offensivs continue: elle, progresse pas à pas notammen dans la région entre Apremont et St-Mihiel. 3. Sur tout le reste du front ,il n'a été tentt de part et d'autre que des opérations parie]les La situation vendredi à II heures du soir PARIS, 2 ocobre. — Communiqué de onze heures du soir. - \ notre aile gauche, un de nos détachements qui débouchait d'Arras a légèrement, reculé à l'est de cette ville. Au nord de la Somme, nous avons progressé avant Albert. Entre Roye et Lassigny l'ennemi a prononcé de violentes attaques qui se sont brisées contre notre résistance. Calme sur le reste du front. On signale qu'aux abords de St-Mihiel 1 ne reste plus d'ennemis .sur la rive gauche de la Meuse. — Havas. Condamnation de pillards allemands PARIS, 3 octobre. — Le conseil de guerre de Paris jugea aujourdhui 3 soldats poursuivis pour voL ! Le hussard allemand Paul Schmidt trouva ' porteur d'une obligation belge explique qu'il trouva cette obligation sur une route de Belgi< 1 que et Ta remit à un officier qui lui dit de la garder. Schmidt demande grâce en pleurant ' et affirme qu'il a, agi sur l'instruction de l'of< ■ ficier. Schmidt est condamné à 3 ans de prison. Deux autres soldats allemands, trouvés por- ■ teurs de vêtements civils, sont condamnés à a s mois de prison, . Nouveaux progrès entre Roye ei Lassigny (Service spécial du Malin) PARIS, 3 octobre. — Au nord de ia Somini les Alliés ont fait des progrès sensibles entra Roye'it Lassigny alors que c'est sur ces points . que s'était portée une attaque exrêmement vit* lente de l'ennemi L'artillerie ennemie , (Service spécial du Matin.) LONDRES, 3 octobre. — Un message officiel dit que l'artillerie ennemie diminue d'intensité et semble hésitante ce qui paraît dû h faut»' vite de nos aviateurs. La situation financière BORDEAUX, 2 .octobre. — Conseil des nistres. — Le ministre des finances a commu niqué l'état des principaux comptes de la Banque de France et l'état de la Trésorerie au premier octobre. La situation est entièrement satisfaisante. 1} n'y a pas lieu d'envisager la nécessité de r» courir à un emprunt public, -r- Havas. Un officier allemand blesse une infirmière qui le soigne Devant Lunéville, une in£irmi<|re de la Croix-Rouge. Mme Marie-Louise Prudence, au cours de» recherches sur le champ de bataille^ dorui.t h

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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