Le matin

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08 September 1914
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Fffiarài 8 Septembre 1914 QUATRE PAGEB - C2IMQ CgSM'FgmgJES 21ma Année — N° 251 m i - . — — . , «< RÉDACTION « /lEILLE BOURSE, 39 ' ANVERS Téléphone Rédaction : ^.B0n.n.emeii.ts : (Un an . . , . .fr. 13.OO» iuvfrs < sïx mois «KO ^ • /Trois mois .... 3.ÎÎO l Un an . . . . . . ÎO.OO hTfMECR lsiî mois • • • • • 8-KO /Trois mois .... S.OO tasER : France, Angleterre, Allemagne et Union par trimestre, fr. 9.00. — Hollande et (Jai-DiicM, par trimestre, fr. V .00= nwnement se poursuit jusqu'à refus forme". LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION £39,VIEILLE BOURSE, 39 AWVER» Téléphone Administration : 261 Ç. de CAUWER, Directeur A rmonces ï Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id >1 OO Réclames la ligne, » Jl .KO Faits divers corps id. » 3.00 Chronique sportive id. > 3 OO Faits divers fin id. » 55.00 La Ville id. » S.OO Emissions Prix à convenir. Les anvionces de la France, de VAngleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebkgue & (X LA REINE A ANVERS ANVERS, lundi. — La reine Elisabeth, revenant d'Ângîe-ieprej où elîe a été conduire les princes Léopold et Charles jtla princesse Marie-José, est rentrée à Anvers lundi. L'odyssUt de la 4" division i mérité sisp isi pHse J© Marnus*. — UgarolaOTelett© l jfésistjé eisiïg Jours — La retraites — Exemple mpis|aa© f ^époîsîsî©. — ©@siiEiieiïsi sî©s li©gia§sî©s arrivèrent à [ invin. — En Fraisée. — ©érésiisni© émouvante â Petit- ■ yyni) LES RECïTS DE TEMOINS I sois avons trouvé hier, sous H..., une com-■tji ! de soldats appartenant à un régiment è ii/ne qui prit part à la surprenante et f,-use retraite qu'elîeuua, après Namur, la, b livisioni On n'a pas oublié que ces trou-'ayant plus aucun rôle à remplir entre li<i(iis"dé cette position et se voyant la route bis vers le Nord, résolurent de se replier hé ii frontière française en passant à trains tes lignes allemandes, tandis que sur leur Mite et sur leur droite une double bataille i! prolongeait. tet le récit de cet épisode que nous tenons lt la bouclie même des soldats qui en furent 3 Moins. Reprenons donc les choses, sous le fort de Sa.ïioveleUe. Et parlons tout d'abord des fa-anï canons de 42 allemands. Mes leur feu est particulièrement dur,mais jtelis conclure comme les fameuses dépêches isWffburean n'ont pas hésité à le faire, qu'il esifjfîisait de tirer quelques projectiles pour réduire un fort au silence, il y a de la marge! Qu'on en juge par les faits suivants: pis Namur, les Allemands se trouvaient en P sion de toute l'artillerie, lourde, obu-p.irsûïtié.rs, etc., qu'ils avaient utilisée de-teiLtégc. Le fort de Marchovelette, d'autre ktii raison ds sa situation à l'extrême Nord àh|Mr,jtion, fut attaqué le pretfiier et sévè-! j. il ne fallut pourtant pas moins de trois fr ii de trois jours entiers pour réduire son pie au silence, après que l'ennemi eût I : talent couvert ses coupoles d'une grêle hwortiles. Il fallut après cela deux jours fr . pour contraindre le fort à capituler. On Ni donc que les fameuses pièces nouvelles des farads ne sont pas à ce point efficace^. 0» qu'il en soit, Namur n'ayant pu tenir, II «traite fut ordonnée et les armées française,beiges se replièrent dans l'ordre le plus «fut On sait ce que iut cette aventure, les •; rétrogradant en combattant de nuit et 'î]« sans répit, si bien que — nous con-® lier un soldat universitaire — l'on ne se 1 if même plus des shrapnels. Les rares K'ns de repos que l'on parvenait à prendre '1 -saient dans les tranchées, sous le feu feK des fusées-torpilles de l'ennemi; elles •|1! Ailleurs mauvaises et d'un effet réduit. I Puisque nous parlons des universitaires, h :Wons »n passant leur magnifique condui-I cours de la- bataille. Leurs chefs ne ta- j fBt Pas d'fcloges à ce propos. k hommes parlent aussi de l'allure super-£ ■ ca*me impressionnant de l'armée ®!®e. L'ordre, la discipline, la confiance if®'Partout. Pas un 'instant de trouble, ni' J .confusion ne s'est produit pendant ces jour-1 ®jsw il fallut bien que l'on reculât. C'est une « superbe entre des mains expertes. Telle I "Mon de ceux qui ont vécu en contact I w. Ie Pédant près de dix jours, dans les Pitances les plus difficiles. L? un régiment de ligne, après avoir ac- ' J? au Plateau de Warthez un brillant fait1 t®s le 22 août, en surprenant les Alle-loifc commença de se îabattre le 23 vers , f s, au Nord-Est de Namur. Je vous prie !re 1ue la lutte y fut chaudel Vers le soir L™™™,'1 apparut que la position n'y était Il fallut se rabattre encore, et rs»»« S n® se ®entan,t Plus appuyé par les ilt«- nçalses <rui tout le j°ur avaient com-la gauche et la droite, il fallut son-. 1® lignes de retraite... Seulement il n'en ittu - Même ^es lignes allemandes s'é-jC®s à ce P0101 lue nos hommes en-iîtorm ®art d'autre l'artillerie enrie-Lit ■ sans discontinuer. La situation pa-«iver !raVe'- La quatrième division allait se Valait asee entre les renforts allemands tnse »,s?ns discontinuer par la vallée de la anemi ns Premières lignes de combat de tî se i ur comble de malchance les nô-cuvaient presque sans chefs; beautés tombés. d'autres avaient été sé-«bab i®tUrs hommes pendant des derniers «sseurs r cePendaiit les Belges étaient là, lene ' ^nards, édaireurs et brigades d'ar-cômr^C+,dSs ambulances, des fourgons,un bu.» ut ces hommes allaient-ils de-Dest ,r rendre ou mourir? •tttlpî rtS.-qu® surgirent les plus admirables 'U'p f m latlve' de courage, de sang-Rtrs^° fme etalt de s'infiltrer littérale-•îu'à les hgnes de-l'ennemi. On avait ttcha Ot, * pour tenter l'aventure, et l'on N'hérnv ° e' au cours de cette retraite uni-Teuipnt !me.fou' des noms lue les soldats (vais r->- aire- 11 y a celui du lieutenant tceet ri7 ,ant à sauver a force d'intelli-«s ant„ calme, un train de deux cents voi-B Gov„ ? iles: 011 cite cel,li du comman-isi'affa. aussi dont les hommes furent 'il t|)0 aife en raison d'un itinéraire heureux ippent ' 0n cite d'autres noms qui m'é-(ta. n' Ve ?ue fut cette nuit, nul ne l'ima-. l'6' Dr»8 a^'ssa'* Pour la colonne entière de j lirijfjj _?5ue- sans ^ruit. Un silence impres-sur les groupes, soit qu'ils se ' a travers bois et halliers. soit auei pour l'artillerie et les camions force fût de se tenir loin des grands chemins poussiéreux et mangés de chaleur. Et songez à l'angoisse des chefs! Quelle direction fallait-il prendre? Une trouée semblait bien ouverte vers Bioulx et Bo-sée, entre les deux ailes de l'ennemi, mais ne trouverait-on pas en avant une ligne avancée qui voilait l'intervalle. Vaille que vaille, c'est par cette ouverture que l'on se glissa, entre deux batailles, n'ayant pour toute boussole que le feu caractéristique et dès longtemps recon- ( nu de l'artillerie allemande. Quand l'aube du 24 août se leva, le qua- , trième corps atteignit ainsi, les lignes françaises vers Bioulx, Rosée et Mariembourg.Les , nôtres étaient saufs pour la plupart. Quelques groupes seulement s'étant égarés avaient été où anéantis ou emmenés prisonniers. ; Pendant cette journée du 24, on put prendre quelques heures d'indispensable repos. Hommes et bêtes étalent exténués. La première con-i-centratiop possible s'opéra le 25 à Couvin. On se compta. L'on n'était encore que douze mille, mais les jours suivants d'autres rallièrent quii avaient, fait de plus grands détours, et les ar-| mes, les régiments se reformèrent. Le 26, à ' Auvilliers, les chefs se demandèrent s'il fallait ; combattre dans les ra<ngs de la France ou re-1 gagner le gros des forces belges... D'accord avec l'état-major français, il fut dé- ' cidé que nos troupes gagneraient le Havre et seraient rapatriées par Zeebrugge. Les étapes suivantes" furent celles du 27 août à Liart, du 28 à Laon et Rouen, du 30 et du 1er septembre au Havre; le 3 l'on atteignait Zeebrugge. En passant à l'Est de Rouen, nos hommes reçurent mission encore de couvrir cette ville, à St-Jacques-Arnetail, sur ordre de l'état-major: français. J'allais oublier l'épisode de Petit-Couronne. C'est un gros bourg de huit cents habitants à 9 kilomètres de Rouen, mais une grande âme l'habite à l'ombre d'un grand souvenir. Le village contient une petite ferme, ancien patri-i moine de Pierre Corneille, transformée en Musée Corne,lien, — et une coquette église qu'administre un ancien combattant de soixan-te-dix, l'abbé Lemire. Le 28, au point du jour, nos hommes très fatigués atteignirent Petit-Couronne. La lassitude était immense. Elle s'augmentait physiquement de la détente nerveuse qui suit les grands efforts. On s'était ressaisit sans doute, mais juste assez pour maudire de toute son âme l'adversaire et pour pleurer ses propres compagnons. C'était l'heure trouble des prochaines défaillances. L'on n'avait plus faim, de pain, ni de soupe, mais l'aliment moral faisait défaut. C'est alors que le vieil abbé Lemire assembla tous nos hommes sur le mai!, devant la vieille église. Une estrade y fut dressée sur laquelle une messe militaire, une grand'messe, je vous prie, fut chantée en plein air. Les musiciens du lOme de ligne qui avaient perdu leurs instruments dans la bagarre de Namur, ! s'en furent emprunter ceux de la fanfare du village et fis accompagnèrent ainsi le Gloria : et le Credo. Je ne sa's pas si ces détails vous i paraissent ridicules, mais ce que je puis af-l firmer c'est que l'homme qui me les raconta avait les larmes aux yeux en les rappelant. Puis, après l'évangile, l'abbé Lemire se tourna vers les troupes et parla. Une telle flamme de patriotisme profond brillait dans ses regards et tremblait dans sa voix qu'en un instant toutes les âmes furent relevées et conquises. Il dit la magnifique retraite des nôtres et leur endurance, leur héroïsme, leur gloire! Et nos soldats pleuraient en silence et, irrésistiblement, la population du village de Corneille les acclama! C'est un beau souvenir. A Rouen les nôtres furent accablés de louanges, de présents et de fleurs. On ne leur cacha pas que la Belgique avait un peu sauvé la France. — René Sancy* Les hostilités en France Communiqué anglais — La! Vllme armée allemande repoussée près de Dainville. LONDRES, 6 septembre.— Le communiqué officiel dit que l'ennemi néglige Paris et marche dans la direction sud-est vers la Marne et la gauche et le centre de la ligne française.La septième armée allemande a été repoussée par un corps français près de Dainville. Le cours des événements seul montrera si les Allemands abandonnèrent spontanément. leur mouvement enveloppant sur le flanc gau-1 che des alliés, ou s'ils durent le faire à cause ' de la situation stratégique et la grande force J des armées alliées dans leur front — Reuter. : Note. — Dainville (1,200 habitants), est une ' commune du Pas-de-Calais, à 3 kilomètres i d'Arras, non loin de la Scarce. ' Un nouveau drapeau pris à l'ennemi BORDEAUX, 7 septembre. — Dans les récents combats deux militaires du 137me régiment de l'infanterie enlevèrent le drapeau du 28me ré-jiment d'infanterie allemande dont le colonel Eut fait prisonnier. En récompense de ce brillant fait d'armes, la Croix de la Légion d'honneur leur a été dé-sernée. Sur le front russe Encore des détails sur les opérations PETROGRADE, 6 septembre. — Officiel. — Des combats acharnes continuent sur le front le Lublin-Kholm. Le lOme corps autrichien fit une tentative jour enfoncer le front, mais il fut repoussé 3t violemment poursuivi par les Russes, qui lirent 3,000 prisonniers. Dans la Galicie, 30 locomotives et de nombreux wagons tombèrent aux mains des Russes.La gare de Lemberg était encombrée par les trains surchargés de munitions de guer-■e, de dynamite, de benzine et de médica-nents. Les troupes russes prirent la gare vvec une telle rapidité que l'ennemi aban-lonna un train et 3 automobiles prêts à par-;ir.Près de Zvolen, un aéroplane allemand fut ibattu et les aviateurs faits prisonniers. A Vlotslavsk, un train blindé allemand ténia de bombarder la ville, mais il fut chassé. — Havas. LES SUJETS EMNEM5S PETROGRADE, 6 septembre. — Les gouver-aements russe et allemand concluront un. ac-;ord autorisant leurs sujets respectifs de quitter les pays ennemis, excepté les officiers ictifs ou retraités, les personnes âgées de 17 i 45 ans et les individus suspects. — Havas. UN APPEL De S!ENK!EW!GZ AUX POLONAIS D'AUTRUCHE Du Matin : « Pétrograde. — M. Sienkiewicz, l'auteur de Quo Vadis, a lancé un appel invitant les Polonais d'Autriche à combattre dans les rangs russes. » La situation Les Allemands en Belgique L'ENQUETE DE LA COMMISSION OFFICIELLE ANVERS, lundi. — De source sûre. — Les témoignages recueillis par la Commission d'enquête sur la violation du droit des gens et transmis par elle au ministre de la justice établissent surabondamment qu'il n'y a pas une des règles du droit de la guerre, ni une des conventions acceptées depuis 25 ans par les puissances, y compris l'Allemagne, qui n'aient été cyniquement violées par les Allemands sur le territoire belge. L'enquête a porté jusqu'ici particulièrement sur les atrocités commises à Visé, à Orsmael, à Aerschot, à Louvain et dans les environs de Malines Partout les procédés sont les mêmes. Les Allemands s'avancent le long des routes en fusillant les passants inoffensifs, particulièrement les cyclistes, et même les paysans occupés aux travaux de la moisson. Dans les agglomérations où ils s'arrêtent ils commencent par vider les caisses publiques; puis ils réquisitionnent les vivres, et surtout les boissons, qu'ils consomment jusqu'à l'ivresse. Ils tirent alors des coups de fusil au hasard dans les rues où à l'intérieur des maisons inoccupées et déclarent ensuite que ce sont les habitants qui ont tiré! Alors commencent les scènes de meurtre, d'incendie et surtout de pillage, accompagnées d'actes de froide cruauté qui ne respectent ni le sexe, ni l'âge. Là même, comme à Aerschot, où ils prétendent connaître le coupable d'une agression,ils ne se bornent pas à l'exécuter sommairement, nais en profitent pour décimer la population, piller toutes les habitations, puis y mettre le feu. Après un premier massacre exécuté un peu au hasard, ils enferment les hommes dans l'église, puis ordonnent aux femmes de rentrer chez elles et de tenir ouverte pendant la nuit la porte de leurs demeures. Les viols ne sont pas rares. Dans de nombreuses localités, la population mâle est déportée en Allemagne, afin, paraît-il, d'y travailler la terre. On a même affirmé qu'on voulait la forcer de servir contre les Russes. Enfin viennent les réquisitions que les localités sont impuissantes à payer, ce qui sert de prétexte à de npuvelles violences et notamment à l'enlèvement d'otages qu'on se refuse à libérer sans rançon. Les cas sont nombreux où l'on force les habitants à servir de guide, à exécuter des tranchées et à construire des retranchements pour les Allemands. Plus nombreux encore ceux 5Ù, dans leurs marches ou leurs attaques, les Allemands font s'avancer en tête, des civils, iommes, femmes, enfants, afin d'en faire les premières victimes du tir de nos troupes. D'autres témoignages d'officiers et de soldats >elges attestent que des détachements allemands ne se gênent point pour arborer soit le irapeau, blanc, soit les insignes de la Croix-îiouge, afin d'approcher nos troupes sans pro-roauer des défiances. Par contre, ils tirent «n. Communiqué officiel belge l!s retournent — Après la Landsturm, les marins — Aux environ? de Gand — Les pertes allemandes à Cappelle-au-Bois ftRÏCnOj IU7IUI) lu I/* NCUIC9 OUII. VIII- » ciel. — Il est confirmé qu'à Liège l'autorité militaire allemande a défendu formellement aux habitants de sortir de leurs maisons pensant trois jours. Cette mesure s'explique par le désir tie cacher au public le passage des troupes nombreuses qui partent pour l'Allemagne. On a d'ailleurs constaté que le pont de Lixhe qui a servi ii y a un mois à laisser pénétrer dans la province de Liège les troupes venant d'Allemagne a été utilisé pendant toute !a nuit dernière au passage de troupes rentrant dans ce pays. Depuis quelques jours, la garde des communications par chemin de fer des Allemands dans notre pays est assurée sur certaines lignes par des détachements de marins. Ceux-ci sont arrivés sans armes et ils auront été équipés vraisemblablement à l'aide des fusils recueil-Sis sur Se champ de bataille de Haelen. Cela paraît indiquer que les réserves allemandes commencent à s'épuiser puisque les ennemis tont déjà appel à certains éléments de leur flotte. Les troupes allemandes qui ont stationné iiies1 dans les environs de Termonde et Alost IV [JU1 ivua M I UMI1V • " Wll UW«(UI> )e Gand. Elles ont rencontré sur leur chemin es avant-postes des brigades de volontaires jui se trouvaient devant la ville. Ces volon< aires, qui n'ont qu'un mois d'instruction, ne souvaient évidemment songer à s'opposer vie-orieusement à la marche en avant des trou->es allemandes acco-mpagnées d'artillerie et ie mitrailleuses. L'obligation d'éviter à la rille de Gand d'être en butte aux violences les envahisseurs a décidé nos jeunes troupes i se retirer. Les Allemands cantonnent à tfelte et à Wettere:s. Le bourgmestre de Gand i envoyé un délégué auprès de l'officer géné-•al commandant dans le but d'établir l'accord nécessaire. A l'hôpital de Londerzee! on a trouvé une iste de 200 blessés allemands. Des médecins niiitaires allemands ont déclaré au personnel de l'établissement que les pertes subies >ar leurs troupes dans l'engagement de ven-Iredi à Cappeîle-ati-Sois avaient été très con-iidérables et pouvaient se chiffrer par plus le 2,000 hommes. L'évacuation de ces victi-nés a occupé l'adversaire pendant deux nuits ;onsécutives. L& MARCHE DES RUSSES ROME, 7 septembre. — Le correspondant de Reuter télégraphie : Un rapport officie! dît que tes troupes russes entourent graduellement Przemysl qui sera okiigé de capituler ou pris d'assaut. — (Reuter.) KOTE. — Fjraemysl à 80 ïïïîtMiî«ti-es <dei*rSêï*© est ki seconde place fort «ie Sa Galicie, 4@,$00 foaMtamls» clsef'^lieu do eBei". x évêtsfaés. Communiqué officiel russe tïJ\*"LtQUS * repris ''offensive SHr En Galicie, après avoir occupé Lemberg et Maî'icz, l'armée de PocScHe a continué l'offensive et a occupé la ville de Strij, important ANVERS, lundi, 10 heures soir. — Commu- point de communication. Noire cavalerie a nïqué ©ffîcïel de la légation do Russie. — baits occupé dans la Galicie orientale toutes les ïa Prusse orientale des petits combats d'avant- passes et tous les cols des Karpathes. garde. L'armée de Pologne s'avance vers le Sud sur Dans cette région nous sommes maîtres de, la ligne de Lublin-Kholm et à l'ouest de Kras-la partie Est depuis Tiisstt, !o long de !a rivière! nostav. Ailé et à l'Ouest de Rosîenburg, à SCorschen. j Le 45me régiment autrichien s'est rendu Nous avançons vers Kônigsberg. A l'Ouest avec le colonel et 44 officiers. nos ambulances et maltraitent nos ambulanciers. Ils torturent, achèvent et vont jusqu'à brûler vifs quelques-uns de nos blessés. Les membres du clergé séculier semblent être spécialement l'objet de leurs brutalités. On cite une dizaine de curés qui ont été fusillés dans leur commune. A Louvain, les cadavres d'ecclésiastiques jonchaient les rues. Les bourgmestres ont beau avoir fait leur devoir en désarmant les populations et en recommandant le calme; on ne compte plus ceux de ces magistrats qui ont été fusillés sous prétexte de faire un exemple. Nous ne parlons pas des tortures physiques et morales infligées aux prisonniers. Toutes les dépositions qui attestent ces faits sont signées; le gouvernement compte les publier intégralement en temps et lieu. DOUBLE ARRESTATION On vient d'arrêter deux personnes à Weelde qu'on croit être des espions. L'un des individus, originaire d'Herenthout, était porteur d'une carte de la Belgique et d'une somme de 365 marks. Ils ont été envoyés à Anvers. A BREE Un lecteur nous écrit : * J'ai l'honneur de vous faire savoir que je viens de recevoir une lettre de ma mère qui habite Tongerloo-lez-Maeseyck. » La lettre est datée du 29 août et dit en principe que la localité n'a pas eu de visite d'Allemands, mais que Brée, localité voisine, a été évacué par la population après la seconde visite des uhlans. Vous avez déjà reproduit une lettre des filles du bourgmestre de Brée, disant que leur père a été emmené comme otage. Ma mère m'écjit que le curé doyen a subi le même sort, que tous deux ont été conduits à Bilsen et qu'ils viennent de revenir à deux jours d'intervalle. Elle me ait que les habitants de Brée campent, qui dans les maisons, granges, etc. du hameau 'tHas-selt, dépendant en partie de Brée et en partie de Tongerloo, qui le long de la chaussée de Brée à kinroy, qui en pleine prairie. » Elle m'apprend aussi que l'imprimerie des frères Smeets, de Mech-elen-sur-Meuse, a été détruite par les Allemands. (Cette firme édite le journal De Eendraeht. » A Brée, les uhlans ont incendié la gendarmerie, un bâtiment tout neuf. » Chez les Français UN ZEPPELIN A PARIS... NON PAS COMME A ANVERS A la fin août, cinq automobiles, dans lesquelles se trouvaient des officiers belges et français, s'arrêtaient à la barrière de la Chapelle, à Paris. Peu après arrivait un camion long d'environ huit mètres, couvert de bâches per cées de trous paraissant avoir été faits par des boulets. Un nombreux public entoura aussitôt les véhicules et les officiers belges furent l'objet • d'une manifestation de sympathie spontanée, en même temps qu'ils étaiert accablés de questions. Ils y répondirent d'ailleurs avec la meilleure grâce. C'est ainsi que l'on sut qu'ils venaient de Namur et que le camion, pris à l'ennemi, con-i tenait diverses pièces d'un Zeppelin abattu pai les balles. Moteur, tuyauterie, boussole, arbres | de couche, cylindres, gouvernails, pièces d'armature étaient, sous cette toile soustraits aus regards du public. Dans la soirée, le convoi s'engageait dans Paris et, par les boulevards extérieurs, gagnait ui centre d'aviation de Seine-et-Oise. 6,000 MARONITES POUR LA FRANCE Du New-York Herald: Mgr Hoysk, patriarche mar&nite, déclara à l'agence française de Beyrouth que 6,000 maronites attendent le premier appel pour venii servir dans les rangs français. En Autriche- Hongrie un succès oes Monténégrins LONDRES, 6 septembre. — On mande de Rome que le Messaggero a reçu de Cettigne, le o septembre ; « Les troupes monténégrines, sous le commandement de M. Voukotich, ministre de la guerre, battirent les Autrichiens à Boljanitza. dans l'Herzégovine, capturant toutes les munitions, les vivres et le matériel de guerre » — Reuter. ROME, 6 septembre. — Le Messaggero publie cette dépêche de Cettig'ne, le 5 septembre « A Boljanitza, les Autrichiens laissèrent de nombreux morts et blessés. Le général Voukotich repoussa aussi les Autrichiens vers Cia-nitza où il entra victorieusement, trouvant la ville partiellement incendiée et pillée. Les combats continuent. Les grandes forces autrichiennes supérieures à celles des Monténégrin! s'efforcent d'occuper Grahovo. » Note. — Boljanitza et Cianitza sont deua villes situées sur la Bosna, affluent de la Save au nord de l'Herzégovine. Dans les Balkans ARRIVEE DU PRINCE DE WIED LUGANO, 6 septembre. — Le prince de .Wieâ est arrivé avec sa suite.

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