Le matin

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s.n. 1914, 18 July. Le matin. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cf9j38mk0m/
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IFêaVnedi 18 Juillet 1914 Htjrr PS5E5 — <cirtt«j centimes 21e16 Année — N° 199 p . ,BÉ*)ACT10N ,9 VitlLLE BOURSE, 39 L A/axvkks Mjugfone Rédaction : lUnan ir- ï " CM > Lmts < Six mois .... G.îîO /Trois mois .... 3.SO ( Un aii . . • • • * 16.00 «rieur 1 Six mois .... 8.ÎÎO /Trois mois .... ÎÎ.OO .,CER.France, Angleterre, Allemagne et Union .;m[ç ,âr trimestre, fr. O.OO. - Hollande et I cmd-buché, par trimestre, fr. f .OO. l'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AOTER8 Téléphone Administration : S 61 C. de CAUWER, Directeur Annonces ; Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id >1 OO Réclames la ligne, > 1 .KO Faits divers corps îd. » 3.00 Chronique sportive id. » 3.00 Faits divers fin id. > 2.00 La Ville id. > S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebkgue & C». JOÏÏENAL QUOTIDIEN Le runnel sous la Manche Xi INous avons résumé l'historique de la lestion du tunnel sous la Manche. Pas-ts au projet lui-même. _H n'est pas inutile de dire que ce projei ijst complètement arrêté dans ses détails, de Kçon à pouvoir être mis à exécution dès Hue la construction du tunnel sera défini-| «yement décidée. Les premiers travaux exé-■ités en Angleterre et en France ont toujours été entretenus en bon état par les Ieux sociétés intéressées et du jour au len-smain on pourra se mettre à l'exécution. iKous avons dit que le banc de craie céno-lanienne dans lequel doit être creusé le I Hœnel est continu d'un côté à l'autre du | détroit. La couche de craie est épaisse, j dure, imperméable, et il est vraisemblable Kue l'on n'aura pas les surprises qui se sonl [ produites au Simplon sous le rapport des iwiiues d'eau. Elle est épaisse de 60 mètrej, ■ont 43 imperméables et suffisant large-Kent à l'installation du tunnel. Les galeries HiVertes sous la mer, en France et en Angleterre, ont démontré que la venue d'eau He dépassera pas 100 mètres par minute, ce l'qui répond à une installation moyenne d'é-I puisement. Bll a été entendu que l'on ferait entrer le ■jiimel sous terre, de l'un et l'autre côté du Has-de-Calais, dans les deux falaises mari-Bnies. sous un angle tellement accentué Bue le tracé de la voie passe au-dessus de lilplage en viaduc à ciel ouvert, constituant Ki point de mire pour les canons d'une ilotte de façon à pouvoir être détruit, en Bis de conflit, par quelques coups de canon. ■C'est ainsi que, du côté français, la voie ■ers le tunnel se détachera, à Bouvrequent, ■e !a ligne de Boulogne à Calais pour ga-■ner Wissant où sera établie la gare à re-■roussement des trains auxquels sera at-Hlée, en queue devenant la tête, la locomo-! iive électrique. ■De Wissant, la voie s'éloigne du rivage Bar une courbe de façon à revenir sur la j plage en contre-courbe avançant au-dessus pe !a mer, entre les kilomètres 2 et 4, en vfeduc d'environ 1,(300 mètres. Ce viaduc I |>outit à l'entrée du tunnel, dans la fa-■pjse, du côté de la mer, et, dans cette fa-Bise, avant de devenir sous-marin, le tun-ip décrit une nouvelle courbe ne l'amenant ■ous la mer qu'au kilomètre 9. ■ Une disposition semblable est prévue du Pté anglais. ■Pour donner plus de solidité au tunnel K éviter autant que possible la diminution ■ épaisseur de la couche protectrice de ■raie, on a renoncé à une galerie unique Pour adopter deux galeries parallèles de ■ m. 50 à 6 m. de diamètre, distantes d'une pinzaine de mètres et communiquant, de ■istance en distance, par des galeries transversales assez rapprochées. ■ Pour évacuer les eaux d'infiltration qui Boivent toujours être attendues dans les ■urmels, surtout de cette longueur, on a ■revu, suivant la solution recommandée ■ar M, Breton, une galerie d'écoulement ■M a fait indépendante. Le profil en long ■" double tunnel aura son point bas vers j ''3ntre, tandis que cette galerie spéciale ■ura deux points bas, un sur chaque rive, ■jfflnel et galerie s'écarteront de plus en ■us> a ja fois en hauteur et en plan, à me-■Pe qu'ils se rapprocheront de la côte; le remontera à la surface pour se rac-■per au réseau continental, tandis que la ■pierie d'écoulement descendra vers le fond W^s d'exhaure, à 120 mètres de profon- ■ Cest par les points bas, d'ailleurs, et ■* e galerie que les travaux seront atta- et que partiront des rameaux transver- ■ x aUant rejoindre le tracé du tunnel en ■j>e série de points successifs constituant ■®nt de points d'attaque. On travaillera » c simultanément à plusieurs sections, et ■ jours en remontant, ce qui facilitera jpe ^es eaux accumulées au front I I est probable que, pour éviter autant IsapP°S^lble *'emPl°i ^es explosifs, on fera Isar! i Perforatrices perfectionnées et '■ doute de la machine du colonel Beau-L, ' J.l111 a-servi à creuser les galeries d'es-• Une voie ferrée électrique serait établie K a galerie d'épuisement pour servir à tr,r cuati°n^ des déblais, évalués à 4,000 ■le 19 nrf1' ^our' au transport des quel-B ■ U,000 ouvriers que l'on compte affecté «ix travaux. Kn~"r.C0Iïl^e faudrait environ deux ^ ^ pour le forage des puits à grand dia-^ pet l'établissement des voies d'accès d'x a, ans Pour le percement de la galerie ■«„'..l e®eilt et du. tunnel, soit 7 ans pour B ^le des travaux. Ii , Pense prévue est de 400 millions de Mron w°î1.1' ^oute la ligne qui mesurera en-BrnnvA kilomètres dont 48 pour le tunnel ■,e , dit. Mais il est à remarquer Pkilornpt ^ar hissant raccourcit de 30 Drim.t es trajet Paris-Londres prévu Riment par Calais. Sf uîe le chiffre de 48 kilomètres déni1 du "Jf^^ablement la longueur du tun-gôri r,irf tinaP^on (19 klm. 770 mètres), mais acquise ^ Précisément de l'expérience éviter h âu,SimPlon et au Loetschberg pour j ié,Ksfs. ®c°les et il est évident qu.e si l'on I a percer 20 kilomètres, dans des roches qui n'étaient pas toujours homogè nés èt où on a rencontré de larges failles il n'est pas plus difficile de forer, bien que sur une plus grande longueur, un banc d< craie dont l'homogénéité semble démontré* par de nombreux sondages. Les 2,000 mè très d'avancée sous la mer, du côté anglais n'ont du reste rien montré de particulier. M. Sartiaux, chef de l'exploitation de l£ Compagnie du Nord, a examiné la questior du trafic. Ses prévisions sont modestes e M. Daniel Bellet les trouve même trop mo destes. M. Sartiaux escompte, en effet, ur trafic de 1,400,000 voyageurs annuellement soit une recette de 17,500,000 francs er comptant 12 fr. 50 pour la traversée di détroit, c'est-à-dire à peu près ce qu'ils payent actuellement pour le trajet en pa quebot. A cette recette viendra s'ajouter celle d'ur trafic de marchandises de grande vitesse consistant surtout en denrées périssables dont le mouvement est énorme entre 1e France et l'Angleterre. M. Daniel Bellet, nous le disions, est plus optimiste, mais nous sommes plutôt dispo sés à donner raison à M. Sartiaux, vieuî routier des chemins de fer, qui apprécif plus exactement la situation. 1,400,000 voyageurs par an, ce n'est pas beaucoup si l'on songe à la multiplicatior que doit produire la facilité des communi cations. Cela ne représente pas même 2,00( voyageurs par jour dans chaque sens, è peine huit trains sur une ligne où les trains pourraient facilement se succéder de demi heure en demi-heure, les heures de nuii étant réservées aux trains de marchand! ses. Mais c'est la moyenne de 12 fr. 50 pai voyageur qui est élevée. C'est environ It triple de la moyenne normale et si ce tarii est accepté au début, par les voyageur? payant actuellement ce prix en paquebot il semblera rapidement exorbitant, pour 5( kilomètres, à mesure que le trafic se développera, à un public qui n'est guère habitué à considérer l'importance des capitaux engagés et n'aperçoit que le fait matériel C'est pourquoi il est sage d'escompter un trafic modéré, à taxe élevée, destiné à être remplacé insensiblement par un trafic plus intensif, à taxe plus réduite. Certes le tunnel couvrira ses frais, mai' il est douteux qu'il soit jamais une affaire très rémunératrice. Justus Courrier des Pays-Bas (Correspondance particulière du MatinJ Funérailles du colonel Thomson. — Jhr C. van der Wijck. — Jhr J. Roëll. •— Grève des tramways à La Haye. — Nouvelle extension ds Rotterdam. Amsterdam, 16 juillet. La mort frappe parmi les meilleurs d'entre nous. Les Pays-Bas se préparaient à faire au colonel Thomson des funérailles nationales quand, coup sur coup, nous avons appris la mort de Jhr C. H. A. van der Wijck, ancien gouverneur général des Indes, et celle de Jhi J. Roëll, ,-ice-président du conseil d'Etat. Je ne reviendra' pas sur la façon dont a été débarquée à Amsterdam la dépouille mortelle du héros de Durazzo et dont elle a été conduite à Groningen où elle repose maintenant dans la ville même où le régiment de Thomson tient garnison. Des dépêches vous ont appris les détails de l'arrivée du croiseur Noord-Bra-bant au quai du Commerce et comment l'armée a rendu les honneurs à ce chef aimé entre tous, tandis que la reine et le prince consort, les autorités civiles, le parti libéral uni, le conseil municipal de La Haye s'associaient à ce deuil auquel la population tout entière prenait part d'ailleurs. Quand le train funéraire eut quitté Amsterdam, on put voir dans toutes les gares où il passait les municipalités et des délégations de corps de troupe rendre les honneurs suprêmes au défunt. A Groningen, la ville entière avait pris le deuil. Puissent ces manifestations unanimes alléger la douleur de Madame Thomson, de sa fille, du frère du défunt et de la famille de celui qui par sa mort témoigne du courage de nos officiers et de leur fidélité à la paro'e donnée. * * * La nouvelle de la mort de Jhr van der Wijck — qui est décédé £ l'âge de 74 ans, presque subitement, à, Baarn, où il passait l'été — nous a fait relire une des pages les plus sanglantes de notre histoire coloniale. C'est en effet sous son gouvernement qu'éclata la révolte de Lom-bok, en 1894, où une trahison valut à nos soldats surpris une grave défaite, tandis que le chef indigène Toekoe Oemar soulevait contre nous, à Sumatra, la population d'Atjeh. Le moment était critique. Il fallait opérer immédiatement à Lombok et à Atjeh, sinon notre prestige était définitivement perdu en Extrême-Orient. Des troupes en nombre considérable devaient être envoyées contrD les rebelles. Pouvait-on les enlever à Java, où la population, sous l'influence des événements se révolterait peut-être aussi si elle s'apercevait que nous ne la maintenions plus d'une main ferme ? Il y avait à peine le temps nécessaire à la réflexion. Jhr van der W'jck ira jouer le tout pour le tout et 3a fortune récompensa son courage à assumer toutes les responsabilités : en trois jours, sur ses ordres, le général Gey, qui commandait alors l'armée des Indes, prépara la seconde expédition de LoTïbok q ' fut victorieuse, de même que celle d'Atjeh qui se termina par la capture de Toekoe Oemar. Le succès des armes étant acquis, le gouverneur général, qui possédait une grande facilité d'assimilation, sut prendre des mesures économiques et politiques qui contribuèrent puissamment à la prospérité des Indes ainsi j qu'au relèvement de la population indigène. Différentes contrées furent placées sous le gou-j vernement direct de Batavia, le port de Sa-j baing fut oùVëft au côfîmiéfce' et de nouvelles ■ voies de communication furent créées à Atjel l'administration de la Nouvelle-Guinée fut m< ! difiée, les communications entre la parti [ orientale et occidentale de l'île de Java furei [ achevées; la régie de l'opium introduite dar ! certaines résidences de Java, dans les Iles d • Madura et de Lombok, une caisse d'épargn , de l'Etat créée, un service forestier dûmei organisé, etc., etc. ; Bref, on peut affirmer que le gouverner L général Jhr van der Wijck a su, par son a . titude toujours énergique, conjurer des évi ' nements qui eussent pu être fatals et qui n'oi eu, grâce à lui, qu'une influence secondaii 1 sur l'évolution nouvelle de la politique col< , niale et que, d'autre part, il a su adapter-so i gouvernement aux exigences de l'époque, coi i tribuant ainsi puissamment au développemei ; général de nos colonies. * * * Jhr J. Roëll appartenait à l'aile droite d parti libéral, qu'il représenta pendant vin| 1 ans à la Seconde Chambre des Etats Générau i pour aller siéger ensuite à la Première Chan , bre. Il fut chargé en 1894 de former un cab l net et jusqu'en 1897 il assuma le portefeuil! des affaires étrangères dans la combinaiso . ministérielle dite «Roëll-Van Houten». E 1905 à 1909, il présida la Seconde Chambre ( " c'est un adversaire politique, le premier m • nistre Heemskerk, qui, Je 15 février 1912, l'a] ! pela à succéder à Jhr van Swinderen en qu; lité de vice-président du conseil d'Etat. Jt s Roëll venait de rentrer d'un congé à l'étrai l ger et reprenait à peine ses occupations lor . qu'il tomba malade' et succomba à La Haj I aux suites d'une pnéumonie aiguë. Le défunt a lait atteindre bientôt sa 70me année.L'influent ; de Jhr Roëll fut grande. C'était un homir ' d'Etat de tout premier ordre. Cependant il r • fut jamais parmi les leaders du parti libéra ; Il lui manquait pour cela des dons d'aposti ■ lat et d'autoritarisme. Son respect des convl tions d'autrui semblait lui interdire tout pri . sélytisme et il n'avait pas la poigne du ch< , de parti. Par contre, ce respect de l'opinio '■ de ses amis aussi bien que de celle de s( adversaires faisait de lui, autant que ses pr< ; fondes et nombreuses connaissances et so traditionnalisme en matière de politique, u 1 homme d'une impartialité hautement respei . tée. De plus, il avait à un point extraordinaii . le sentiment du devoir. Quand il assumait un tâche — et il ne s'en trouvait pas à laquell il fût inférieur — il la remplissait complèt ment et aussi bien qu'il était possible de 1 remplir. On peut dire de lui qu'il rendit d : nombreux et éminents service^ à son pays, i * * * Depuis dimanche matin le personnel d< : trarmVays de La |Iaye est en grève. Il_ réclan , une augmentation de salaire et le regleme: de sa situation de droit et de fait à l'égai de la compagnie, c'est-à-dire la constitutic de conseils d'arbitrage en cas de désaccoi entre wattmen et receveurs, et leurs chefs. La compagnie déclare qu'avec les pourbe ! res qu'ils reçoivent, les employés ne touche: pas ce que l'on se plait à appeler des «sala res de famine». Elle veut cependant augme ter les salaires, mais pas les porter au tai exigé par les grévistes car, dit-elle, l'augme tation des dépenses absorberait la presqi ■ totalité des bénéfices que l'on fait sous présent régime. Au surplus, elle veut trait' avec les délégués d'un syndicat composé ur quement de wattmen et de receveurs et ne pas avec des personnalités étrangères à se personnel, faisant allusion à la Fédératic nationale (à tendances socialistes) des o vriers des chemins de fer et des tramways. Il y a eu des bagarres suscitées par de je nés vauriens qui sont toujours à la rechercl d'un mauvais coup à faire. La police et ! maréchaussée est intervenue énergiquemen La compagnie a fait venir une centaine dA lemands du fameux syndicat des «briseurs c grève» mais elle ne les a pas mis en servie Quelques trams circulent sur une seule lign conduits et desservis par des ingénieurs et di contrôleurs. Le public est manifestemei sympathique aux grévistes. Le bourgmestre de La Haye a offert sa m diation. Elle avait d'abord été repoussée p: la compagnie, mais celle-ci a changé d'avi A la demande de conseillers municipaux, conseil communal de La Haye a été conv qué, mais la séance a été tôt levée — apri un vote par 18 voix contre 16 — pour emp cher le conflit économique de tourner l'aventure socialiste et pour ne pas entravi les négociations engagées par le bourgmestr Notons que les grévistes, qui comprenne) la presque totalité du personnel des tran ways, — la cessation du travail a été voti par 800 voix contre 4 — se rangent en tro associations professionnelles: socialiste, c; tholique et protestante, mais qui sont absoli ment d'accord. * * * Rotterdam aspire à étendre encore ses in tallations maritimes. Le collège des bourgmestre et échevinsviei de soumettre au conseil communal un pla qui porte l'annexion de la commune de Pern et des modifications de limites à Rhooi Poortugaal et Hoogvliet, avec l'expropriatio d'environ 1,500 hectares. Il s'agit de creusi un bassin dit «Mcrwedehaven» entre la Waa haven et Pernis et de creuser un second ba sin dit «Westerhaven», à l'ouest de Perni La Merwedehaven serait mise en communie; tion avec l'actuelle Waalhaven. Le collège demande au conseil d'approuv! le plan et de lui donner l'autorisation d'eng; ger les négociations en vue de l'annexion, c , l'expropriation et de la modification des lim tes communales. Cornelis! LES FAITS DU JOUR LES RELATIONS AUSTRO-SERBES Le président du conseil hongrois, répondar au Parlement de Budapest à des questions su les relations de la monarchie avec la Serbie, fait les déclarations suivantes : Nos rapports avec la Serbie ont sûrement b( soin d'être tirés au clair, mais étant donné qu': j's'agit d'une question en suspens, je ne pui i, dire ni de quelle manière ni dans quel sens >- s'effectuera cet éclaircissement, non plus que e ce qu'il pourra impliquer. tt Je répéterai encore, en insistant sur ce point, s que le gouvernement a le sens profond de tous e les importants intérêts liés au maintien de la e paix. Le gouvernement n'est pas d'avis que ce it « tirage au clair » doive de toute nécessité conduire à des complications belliqueuses, r La guerre est un suprême moyen auquel on t- ne doit pas recourir tant que les autres possi-i- bilités de solution ne sont pas épuisées ; mais it tous les Etats, toutes les nations qui désirent e continuer à exister doivent être en mesure de )- faire la guerre et sont tenus de la vouloir È n titre d'ultima ratio... î- it Cette déclaration ne manque assurément pas de panache, et le comte Tisza a évidemmem u tenu à donner une satisfaction au meins appa-jt rente à l'opinion publique toujours très excitée x Mais il est évident, pour qui veut lire avec soir et peser ses paroles, que Vultima ratio ne lui e semble ni désirable ni probable, n D'ailleurs, la presse austro-hongroise est près e que unanime à considérer ce discours comme un indice de détente probable, et le fait que j. le gouvernement serbe a rappelé spontanémem i- son ministre à Constantinople, qui avait pro r noncé des paroles imprudentes, est également regardé comme un symptôme favorable. Fox. Etranger La situation en Orient 3' MOUVEMENTS DE TROUPES EN ITALIE )- >f ROME, 16. — Le Giornale d'Italia publie les n informations suivantes : >s « On annonce de Florence, de Turin, de Gê )- nés et d'autres villes des dislocations impré n vues de troupes, des mobilisations de régi n ments entiers ou de simples détachements oi le retour à leur garnison de troupes qui effec e tuaient des manœuvres. e » On annonce en outre qu'à Bari on active e les péparatifs d'embarquement et de dépar 3- d'un convoi de troupes dont la destination ne a saurait être douteuse, l'embarquement devan' e s'effectuer dans un port de l'Adriatique. » Ce port d'embarquement serait Brindisi, d'of l'on télégraphie aujourd'hui à la Tribuna qu< 3S la gare du chemin de fer a été aménagée er ie vue de l'arrivée de trains spéciaux. it Dans les sphères officielles, fait remarque! •d une note du Giornale d'Italia,. on dément tou ,n emtoarcjuement de troupes pour l'Albaifte, e ■d l'on fait observer qu'aucun navire n'a été af frété dans ce but. Il ne faudrait attribuer av ,i_ rappel de la classe, fait observer la même note it que des motifs d'ordre public et intérieur. ,1- Il est indéniable cependant que l'Italie s< :l- tient prête à toute éventualité. En effet, d( ;x Tarente on télégraphie que la première divi tt_ sion nava'e, sous le commandement de l'amira ie d'Asta Stella, est partie ce matin pour fairi 1g des exercices de tir dans le golfe. ;r Cette division comprend les dreadnoughti j_l Dante-Alighieri, Leonardo-da-Vinci, Giulio-Ce n sarc et cinq contre-torpilleurs. On dit que cettf n division rentrera à Tarente le 26 courant. ,n Un autre télégramme de Tarente annonc< j. l'arrivée hier soir du croiseur San-Marco, qu partira pour Durazzo aussitôt qu'il aura ter j_ miné ses approvisionnements. ie ROME, 17. — Le Giornale d'Italia émet à titr< a d'hypothèse l'idée qu'une division navale ita t lienne pourrait faire acte de présence à Va j" lona et à Corfou. ee Les événements au Mexique e> MEXICO SERA BIENTOT AUX MAINS DES CONSTITUTIONNALISTES MEXICO, 17. — Deux trains venant de Ce ê- laya transportant des troupes constitutionna ir listes sont attendus ici depuis la nuit dernière s. Le président Carbajal a ordonné la libératior le immédiate de tous les prisonniers politiques. d- Les Etats-Unis ne reconnaîtront le gouverne is ment constitutionnaliste qu'après le règlemen s- de toutes les réclamations relatives à la révolu à tion. Les troupes américaines ne quitterom ;r La Vera-Cruz que lorsque toutes les difficul e. tés auront été réglées. it MEXICO, 17. — Les troupes fédérales on i- évacué Guadalajara et Aguas-Calientes, se ■e sont concentrées à Celaya et vont égalemem is évacuer Cuermoraca, ce qui a permis aux i- troupes du général Zapata d'approcher à 2( i- kilomètres de la capitale. LE PRESIDENT CARBAJAL SE RETIRERAI"! 3~ WASHINGTON, 17. — Le président Carba jal aurait informé officieusement le gouver " nement des Etats-Unis qu'il a l'intention de n démissionner en faveur du général Carranza. i, LA PRESSE AMERICAINE n NEW-YORK, 17. — Les commentaires de la ir presse américaine sur la démission du géné-ral Huerta sont influencés par les sympathies S" politiques. Mais, dans l'ensemble, les jour '• naux républicains aussi bien que les démocra-l" tes reconnaissent que le départ du générai Huerta est un succès pour le président Wil-son.~ « La révolution mexicaine, écrit le New-Yorl; . Times, a gagné non pas au Mexique, mais è Niagara-Falls et à Washington. Le présidenl Wilson est devenu le restaurateur de la paix . au Mexique, non pas en invoquant les horreurs de la guerre, mais en prêchant la rai-* son aux nations. » g Le New-York World, le principal journal démocrate, déclare dans son éditorial que la politique mexicaine du président Wilson a triomphé. Quant aux événements prochains ^ au Mexique, nul n'a d'opinion bien précise e1 on exprime dans la presse les avis les plus r contradictoires. Dépêches diverses UN «ZEPPELIN» EN RUSSIE .1 BERLIN, 17. — La Gazette berlinoise de Midi s | annonce que le dirigeable Zeppelin IV, ayant franchi la frontière russe mardi près de Pio-trovltz, des soldats russes ont tiré des coups de fusil, qui d'ailleurs n'ont pas atteint le, ballon. Celui-ci est revenu à Allenstein. Le Zeppelin IV est le même ballon qui a stt-, terri à Lunéville l'an dernier. La Ville La Fête nationale La Fête nationale, que l'on s'apprête à ; fêter, en notre ville, avec tout l'éclat qu'elle ■ comporte, amènera quelques petits changements dans les habitudes, ou plutôt des interruptions. Il y aura bon nombre de mai- ' sons de commerce et d'administrations qui fermeront ce jour-là leurs bureaux. Certains employés mêmes, nous l'avons dit déjà, feront « le pont », notamment ceux de ■ toutes les banques de la Ville, la Banque - nationale exceptée. Il faudra éviter, aussi, de se rendre, le 21 juillet, aux bureaux de la recette et du i contrôle des droits du port. Ceux-ci, en effet, seront fermés. La recette pour bateaux d'intérieur aura lieu de 9 à 11 heures du matin. D'autre part, à la demande de la Cham-' bre de commerce et de la Commission de la Bourse, la Bourse se tiendra lundi 20 courant, de 11 1/2 .heures du matin à 12 1/2 heures. ww Pavoisons ! Oui, pavoisons, ainsi que fort justement, M. le bourgmestre De Vos en donne le conseil à la population anversoise. ; Ce n'est point, certes, que personne puisse douter des sentiments d'ardent patriotisme qui l'animent, ni de la fierté qu'elle ■ éprouve à voir flotter sur la ville nos trois • couleurs, symbole de nos libertés et de no-1 tre liberté. Mais chez beaucoup, encore, qui rentre-, ront chez eux, complètement aphones d'a-; voir crié leur loyalisme à quelque visite i royale, cette façon de marquer l'attache-; ment qu'ils éprouvent pour leur pays ne paraît pas suffisamment significative. 1 La foule aime le bruit,et les acclamations ! lui paraissent plus propres à manifester ' ses sentiments. Et dès lors, elle a une ten- • dance à considérer que la « manifestation » t du drapeau mis aux fenêtres le jour de la ; Fête nationale est par trop silencieuse. C'est une erreur que l'on peut aisément 1 redresser et qui disparaîtra peu à peu, 1 quand chacun se sera rendu compte qu'en pavoisant, le 21 juillet, nous affirmons aux , yeux de tous notre joie d'être nous-mêmes, ' c'est-à-dire d'être libres, et notre volonté de [ le demeurer. i Ainsi, accordons à l'invite de notre maïeur toute la considération qu'elle méri-' te. ; Et pavoisons! , Une manœuvre militaire 1 On a annoncé, de divers côtés, qu'une manœuvre militaire aurait lieu la semaine , prochaine et que la garnison d'Anvers y; ■ prendrait part. En "réalité, rien n'est enco- • re décidé à ce sujet, et les détails dont on entoure cette information sont aussi... prématurés que l'information elle-même. Il est bien exact que des échanges de vues ont lieu en ce moment entre les généraux commandant les forces militaires qui pourraient être appelées à coopérer à une manœuvre.Il est exact également que le ministère aura à se prononcer sous peu sur les propositions qui lui ont été soumises à ce sujet et à décider de l'opportunité de cette manœuvre et de l'ampleur qu'elle pourrait prendre. Au surplus, il ne s'agirait pas de la garnison d'Anvers, mais d'un seul régiment de notre ville, qui exécuterait une marche de nuit sur Malines; puis une attaque de Vil-vorde et pousserait une pointe jusqu'aux environs de Bruxelles où l'un des régi-1 ments, peut-être deux, qui sont casernés à' Laeken, lui « donnerait la réplique » si ' nous pouvons appliquer l'expression à des choses militaires. Réduite à ces propor-' tions, la manœuvre précitée ne dépasse ; guère le cadre des exercices ordinaires qui servent à entraîner nos troupes, d'autant plus qu'il faut tenir compte aussi d'un fait dont on mesurera immédiatement la portée.Les hommes de la classe de 1913 sont, nous l'avons dit, partis en congé pour un mois. Et il en résulte que les régiments qui comptaient 1,100 ou 1,200 hommes et avaient donc des effectifs convenables, n'en ont plus que 5 ou 600. Y a-t-il vraiment grand intérêt, pour nos officiers et même pour nos soldats, de manœuvre dans ces conditions? Toutes choses que l'on examinera et appréciera au ministère, évidemment. Mais pour le moment, répétons-le, aucune déci-. sion n'est prise. Et voilà où en sont les choses. •vwv Nos écoles normales Les examens d'admission aux écoles normales de la ville pour instituteurs et institutrices ont donné d'excellents résultats. Cinquante et une jeunes filles se sont présentées à l'examen de l'école pour institutrices, alors que le nombre d'admissions avait dû être limité à trente. Ont été ad-

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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