Le messager de Bruxelles

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17 February 1915
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JOURNAL. QUOTIDIEN, ECONOMIQUE ET FINANCIER ABONNEMENTS : (Pendant la durée de la guerre) i mois fx. 1.50 3 » » 4-°o 1 an >t 12^00 A.VJS. A.dresser toute correspondance à i& direction du « MJSSSA.GE1FI DE] JBFlZJXEJLiLEIS » AUCUNE QUITTANCE NE SERA VALABLE SI ELLE NE PORTE LA SIGNATURE DU DIRECTEUR DU JOURNAL PUBLICITE : I 4mo page, la ligne fr. 0.30 Commerciale 13me » » » 0.50 f 2me » » » 1.00 Nécrol. la lig. 1.50; Judic. la lig. 0.50; Financière : à forlait Rédaction et Administration s Bruxelles, is Quïti du Chantier, i, Bruxelles. - Téléphone A ÎCSIO La Saint=Valentin Nous saisissons l'occasion que nous fournit la fête américaine de dimanche dernier pour illustrer notre numéro des photographies de M.Wilson, président de la Confédération des Etats-Unis d'Amérique et de M. Brand Whiitflock, ministre des Etats-Unis, à Bruxelles. M. WILS0N La fête de dimanche je voudrais vous en diré quelques mots, encore qu'elle n'ait aucun caractère ni officiel ni même national. On célébraitj dans la colonie américaine la Saint-Vailentin comme on la célèbre chaque année aux Etats-Unis et surtout en Angleterre. C'est une fête essentiellement familiale, une fête souriante et gracieuse consacrée à la jeunesse et dans laquelle, chose singulière, nous retrouvons quelques anciennes coutumes du pays df F rance- 1 Le 14 février, jour de la Saint-Va-lentin, s'ébauchent en Angleterre des milliers de fiançailles qui pour n'avoir rien d'officiel se terminait le p'ius souvent par des mariages. Ce jour-là les jeunes gens et les jeunes fiillles échangent non pas la banale carte postale illustrée dont l'usage est relativement récent, mais bien de jolies images dont certaines sont vraiment artistiques. C'est presque une déclaration et très souvent cette déclaration émane M. BRAND WHITL0CK d'une gracieuse miss qui usant de la grande liberté d'alllure tolérée par les moeurs anglaises, n'hésite pas à aller ainsi, au devant de l'inconnu, de l'Inconnu qu'elfe espère un jour pénétrer. Le jeune homme qui reçoit cet amoureux message sera pour tout un an le chevalier servant de ia jolie audacieuse- Il la comblera de menus soins et sera autorisé à lui faire une cour discrète. En un mot, dans le choeur des soupirants, il aura une situation privilégiée, parfois fort enviée.Nous retrouverions cette coutume en Bretagne, en Normandie et dans Je Dauphiné, si nous voulions compulser quelques vieilles chroniques locales de ces provinces françaises et la Saint-Valentiin, à très peu de chose près, n'est que Ila fête des brandons pourlaquel'le les jeunes filles de France choisissaient un cavalier qui devait lies accompagner 'partout ce jour-là... et 'souvent dans toute lia vie. Cette coutume existe également dans certaines régions de l'Espagne et de l'Italie; elle s'est perpétuée en Angleterre et en Amérique où tes Anglais d'origine constituent 31a majorité de la population. En France, elle tend à se perdre et c'est dommage, car c'est une coutume charmante que bien des jeunes gens timides doivent regretter. de J. Les Braves Tout de tmême il faudrait qu'on imposât silence aux roquets de la « Métropole » qui continuent à agoniser de sottises, les Belges qui n'ont pas « fait le vide » devant l'envahisseur. Non pas que ces criailleries puissent blesser ceux qui sont restés ici; les braves gens qui n'ont pas été emportés par la frousse dans les EdenS insulaires où l'on vit sans débourser un penny dans le giron des duchesses, mais qui se démènent cahin-caha pour, apporter un peu de bien-être à ceux que la guerre a atteint. Ah i il est limpide ie raisonnement des froussards de la première heure; de ceux qui ont quitté Bruxelles et Anvers avant même qu'un Allemand ne fût signalé au large du fort de Barchon. « Nous avons eu peur; c'est un sentiment justifiable en soi, mais il ne faut pas que les imbéciles, restés en Belgique, alors que la vie est, pour nous, gratuite en Angleterre, se figurent que nous avons eu peur. Réhabilitons notre bravoure et notre patriotisme...Ceux qui sont restés sont des « lâches )> — parfaitement, le mot a été imprimé — vous êtes des lâches, vous messieurs de l'Alimentation qui consacrez vos loisirs à préparer la soupe des malheureux; vous, messieurs du Vieux Vêtement qui préférez « faire le vide » dans votre porte-monnaie pour vêtir les misérables plutôt que de faire le vide dans le portefeuille des ladies anglaises et de vous faire goberger sans qu'il vous en coûte, vous êtes aussi des lâches. Et vous êtes non moins des lâches, messieurs les membres de comités de secours aux Di-j nantais, aux Termondois; vous n'avez pas fait le vide; vous n'êtes pas des patriotes. Vous, journalistes, qui travailliez pour fe bien-être de la Belgique, pour recueillir des souscriptions pour les œuvres de charité, pour apporter un peu de consolation aux malheureux, pour distribuer des bons de pain et de charbon, vous êtes doublement traîtres à la Patrie. Et vous les philanthropes, et vous les banquiers riches qui avez préféré, à un exil entouré de tout le confort moderne, vous dépouiller de votre fortune pour assurer le paiement des contributions de guerre; vous êtes aussi des lâches, on ne vous l'envoie pas dire. Lâches aussi les industriels qui ont ! rouvert leurs usines et travaillent à perte pour nourrir leurs ouvriers; lâches les citoyens qui font leur devoir dans la mesure restreinte de leurs moyens; îâches les gardes bourgeois, lâches les gardes de la forêt de Soignes, Iles policiers qui continuent à faire un service très épineux en ce moment, les curés qui n'ont point déserté leur église en ruines. On n'a pas encore été jusqu'à traiter de ce nom les neutres qui nous ravitaillent, mais cela viendra. Ceci soit dit en passant, si un remerciement ému monte vers l'Amérique; il vient de Belgique et des Belges qui y ont restés cramponnés au sol de leur Patrie; hélas! notre reconnaissance doit se borner, pour le moment, à chérie les « stars and stripes » et à les porter en cocarde sur notre cœur; mais jamais nous, les vrais Belges, n'oublierons ce que la République étoillée a fait pour nous, avec quel inépuisable dévouement les ambassades d'Amérique et d'Espagne se sont employées à aider nos victimes de la guerre; désormais, le Yankee Doodle et l'Hymne de Riégo seront aussi chers aux enfants de nos écoles que le « Lion de Flandre ». Nous n'avons pas fait le vide, c'est entendu ; nous sommes des lâches, c'est définitivement arrêté, et nous en sommes fiers. % Nous renoncerons à cette prérogative lorsqu'il nous aura été démontré qu'un seul des réfugiés riches qui ont fait le vide par esprit de bravoure aura donné cinq francs à l'œuvre de l'Alimentation aux Petites Abeilles, aux Petits Lits Roses ou bien aura seulement fait parvenir deux sous à un pauvre en Belgique. Puissent les braves Belges qui chassent la grouse sur les lacs écossais, exposent des griffons bruxellois dans les halls de Londres, ou fréquentent après dîner les clubs huppés de Pic-cadilly, méditer cette conclusion. M. S. COMMUNIQUÉS Communiqué Officiel Allemand Berlin, 15 février : Sur le front occidental Au sud d'Ypres, près de Saint-Eioi, nous avons arraché à l'ennemi environ 800 mètres de sa position. Des contre-attaques ennemies ont été vaines. Une attaque de l'ennemi dans la région au sud-ouest de La Bassée a également échoué.Quelques douzaines de prisonniers sont restés entre nos mains. Nous avons repris la tranchée avancée que nous avions perdue le 12 février au Sudelkopf. L'ennemi a été rejeté hors de Sengern dans la vallée de la Lauch. li a ensuite évacué volontairement la localité de Remspach. Sur le front oriental Au nord de Tilsit, l'ennemi a été chasse de Piktupônen et est poursuivi dans la direction de Tauroggen. De ce côté et de l'autre coté de la frontière, à l'est du plateau des lacs, la poursuite continue encore. Nos troupes avancent rapidement partout. Des forces allemandes s'avancent dans la région de Kovno contre des troupes ennemies venant de Lomze. Dans la région de la Vistuie, nous avons encore gagné du terrain. Radione est oc-cupé par nos troupes. Dans les combats précédents, nous avons conquis 6 canons et fait de nombreux prisonniers. En Pologne, à gauche de la Vistuie, il n'y a pas de changements essentiels. Communiqué Officiel Autrichien ENGAGEMENTS AVEC LES TROUPES SIBERIENNES Vienne, 15 février. — La situation en Pologne russe et en Galicie occidentale est inchangée. Une partie du front, sur le secteur de la Dukla, a repoussé l'ennemi et, entre nôtres, des troupes sibériennes, de draux buteurs, et ont détruit une terme 'près ait Vizkoez. Une attaque austro-allemande a été également couronnée de succès dans la forêt des Carpathes dfu centre Vers ce point, une hauteur a aussi été enlevée à l'ennemi. Dans les combats de ia veille, nous avons fait de nouveau 970 prisonniers. _n Galfcie méridionale et en Bukovine, nous avons eu d'heureux résultats. Au sud-ouest de Nadworna, l'ennemi a été repoussé ; nous avons pris à l'ennemi les hauteurs au nord de Dcletyn et fait de nombreux prisonniers. Communiqué Officiel Français Paris, 14 février, 3 heures soir. — En Belgique, un violent bombardement de Nieuport, de nos tranchées dans les dunes et d'Ypres, a eu lieu. Notre artillerie a bombardé les batteries ennemies entre la Lys et l'Aisne. Une attaque ennemie, qui avait pour but de nous enlever une tranchée près de Ncuietie, a été tenue à distance par le fsu de notre infanterie. En Champagne, Reims a été de nouveau bombardé ; notre feu sur les tranchées ennemies a eu de bons résultats. En Lorraine, une attaque a eu lieu sur nos avant-postes, à l'endroit dit « Signal de Xon », au nord-<est de Pont-à-Mcusson, les résultats n'en sont pas encore connus. En Alsace, l'ennemi a passé à l'offensive /dans la vallée de la Lauche, où il s'est avancé en trois Golonnes ; ces troupes ont été tenues à distance par nos patrouilles de skieurs. Une violente tempête de neige sévit dans les Vosges. Paris, 14 février, 11 heures soir. Entre la mer et*la Meuse, il n'y a qu'un combat d'infanterie à signaler en Belgique. Entre l'Oise et l'Aisne et en Champagne, quelques duels d'artillerie. En Lorraine, près de Pont-à-Mousson, ncits avons repoussé une attaque de l'ennemi r-v<r une de« hauteurs occupées pai nous. Rien de neuf concernant les opérations dans ia vallée de la Lauche ; le combat y a le caractère d'un combat d'avant-postes. Dernières Dépêches CE QUE L'AUTRICHE A MOBILISE LA DEFENSE DE VIENNE Le « Novoïe Vrémia » publie une 'Correspondance de Budapest dans laquelle il est dit que l'Autriche, depuis le commencement de 1a. guerre jusqu'au moment présent, a mobilisé de 3,000,000 à 3,600,000 hommes. Ces 'Chiffres comprennent les hommes .au-dessous de quarante-deux ans qui sont j ugés bons pour le service et aussi les -recrues exercées de 1915, dont certaines ont été déjà au feu. Le correspondant décrit les préparatifs | de défense très complets de l'Autriche. Il dit que les fortifications s'étendent principalement le long des pentes septentrionales de la chaîne des Beskides. Dans la vallée de la Beczwa, une partie de ces fortifications sont, en ciment. Pour protéger Vienne, il y a des fortifications depuis le faubourg de Stadlau, sur le Danube, jusqu'à Tulna. Des pièces | de canon lourdes sont montées sur le Kahlen-Berg qui domine Vienne. Des fortifications ont été élevées aussi à Huttel-dorf, ou sud-ouest du Kahlen-Berg, et les ! fortifications de Presbourg, sur le Daout-! be, appartiennent .aussi au système de dépense de Vienne. Des fortifications moins 'importantes ont été construites à Budapest.ET LA NEIGE TOMBE TOUJOURS ! Toutes les communications télégraphiques ^ont interrompues avec l'Italie par suite des chutes de neige dans le Tyrol du Sud et la haute Italie. Il n'a pas encore cessé de neiger. LA CONFERENCE FINANCIERE Le docteur Dillon, après avoir exposé dans le » Daily Telegraph » les décisions qui ont été prises par les trois ministres des finances, les résume .ainsi : La Grande-Bretagne, la France et la Russie sont unies en ce qui concerne les ressources financières, comme ce qui regarde les forces militaires. Cette solidarité est une conséquence du caractère double de la lutte dans laquelle elles sont engagées avec les .autres puissances, lutte à la fois armée et financière. Elles sont tombées d'aceord sur le principe de la communauté financière et .économique dans les proportions requises pour atteindre leur objectif. Le pays qui possède un excédent de vivres vendra aux alliés qui, jusqu'à présent, achetaient ces vivres aux neutres et distrayaient ainsi une partie de leur réserve d'or du stock commun. Les Etats nécessiteux qui combattent auront leurs besoins satisfaits par les plus riches. Les mesures économiques et financières nécessaires pour relever la valeur du rouble russe jusqu'à son niveaui seront continuées, et les banques qui représentent chacun des trois pays seront protégées. DISTINCTION L'amiral sir John J-ellicoe a été nommé grand-croix de l'ordre du Bain pour services méritoires. L'AMERIQUE ET LES POLONAIS Un comité de secours, sous la présidence de Bockfeller, vient de se .constituer .en Amérique pour venir en aide aux populations de la Pologue russe et de la Galicie ; ce comité sera représenté à Berlin par l'ambassadeur des Etats-Unis, M. Gérard.QU'EST DEVENU L' « ORIOLE » ? On n'a toujours aucune nouvelle du vapeur « Oriole », qui faisait le service entre Londres et le Havre. D'après certains renseignements, ]' « Oriole » aurait été vu pour la dernière fois le lendemain de son départ de Londres, c'est-à-dire le 30 janvier, à deux heures de l'après-midi, près de Dunge-ness ; il aurait effectué une partie de son voyage sur les côtes anglaises, de compagnie avec un -autre vapeur du port de Londres, le « London-Trader », dont on est également sans nouvelles. o POUR LES REFUGIES Les membres du groupe parlementaire des représentants des départements envahis se sont réunis au Sénat sous la présidence de M. Léon Boui'geois. M. Charles Humbert a fait connaître qu'il avait reçu : De la Banque de Paris et des Pays-Bas, 25,000 francs ; de la Société Générale pour favoriser le commerce et l'industrie en France, 25,000 francs ; de Michelin et Cie, 20,000 francs ; des Grands Moulins de C-or-beil, 30,000 francs ; de la Chambre syndicale de la Compagnie des agents de change de Paris, 5,000 francs ; de la Banque -de l'Union parisienne, 5,000 francs. Ces 100,000 francs ont été remis .au questeur du groupe, qui a été chargé d'en assurer sans délai la répartition entre les comités départementaux qui devront les employer en achats de vêtements pour les réfugiés de Paris et de la province. Le groupe a -chargé son président de transmettre ses vifs remerciements aux généreux donateurs et a voté à M. Charles Humbert d'unanimes félicitations. - L'ECHANGE DES PRISONNIERS Berlin, 14 février. — Il y a eu, à Stockholm, une conférence russo-allemande au sujet de l'échange de prisonniers, échange qui se ferait par la Suède. PLUS ÇA VA.. PLUS C'EST LA MEME CHOSE Washington, 15 février. — On mande officiellement de Mexico que Zapata a détruit les installations de l'eau potable de la ville. On -craint la famine. Les partisans de, Carranga ont occupé Monclava et ceux de de Villa, Guadala-jara. PROJET ABANDONNE Le « Ship purchase bill » a vécu. En présence de l'opposition qu'il rencontrait au Sénat, le président Wilson a décidé de le retirer et de le remplacer .par un autre bill qui interdira l'achat des navires allemands actuellement dans les ports américains, et limitant à deux années .après la signature df ia paix la période pendrait laquelle le gouvernement restera propriétaire des navires achetés. Le gouvernement des Etats-Unis, qui n'avait d'abord vù dans la réalisation du projet qu'un moyen de remédier à l'insuffisance de la marine commerciale américaine et de parer à la hausse du fret, s'est rendu aux remarques. Les critiques formulées au Sénat par des ad versaires comme 1-e sénateur Lo-dge et l'ancien secrétaire d'Etat Root, qui avaient, dès le -début, converti à leur doctrine des démocrates partisans du gouvernement, l'ont -d'aborc| fait hésiter à se lancer dans cette .aventure, puis, enfin, déterminé 1-e retrait de la loi que l'on nous annonce aujourd'hui. Tout indique d'ailleurs que le gouvernement -des Etats-Unis, tout en restant .résolu à maintenir sa neutralité, protégera ses intérêts. RETOUR DE ^PRISONNIERS CIVILS A TOULON Un nouveau convoi de prisonniers civils français, venant d'Allemagne, est arrivé à Toulon. Ils vont être répartis entre diverses communes du Var et des Alpes-Maritimes.Il s'agit d'habitants des départements de l'Aisne, de la Marne et de la Somme qui furent emmenés avant l'affaire de la Marne. Les autorités allemandes lès-firent travailler pendant quatre mois à la réfection des routes. A LA DOUMA Pétrograd, 12 février. — La. session de la Douma .a été reportée à la mi-décembre par ukase impérial. ILS Y RESTERONT l..i K.-.\e} 13 ÎC p'mjv. I -ï »<• 'T'ugiés hel-ges ont reçu l'autorisa'-iort de continuer à habiter provisoirement l'Ecluse -et Retranchement.GRAHAM WHITE EN DANGER Londres, 13 février. — Pendant le raid des 34 avions anglais sur la côte belge, le célèbre aviateur Graham White .est tombé à l'eaiu; il a été sauvé par un torpilleur. DEPLACEMENT DU QUARTIER GENERAL Amsterdam, 13 février. — Le quartier général belge a quitté Fumes pour une autre ville. LES MINES FLOTTANTES Copenhague, 15 février. — On dément la nouvelle d'une réunion à Malmoë des rois scandinaves ; il n'y aura qu'une réunion d'experts, probablement à Christiania, qui aurait pour objet l'étude sur les mesures à prendre quant aux mines flottantes.M. VAN DEN BIESEN VA MIEUX Amsterdam, 16 février. —• L'état du sénateur Vair den Biesen s'est beaucoup amélioré. Il a pu quitter la clinique où il était soigné depuis plusieurs semaines, pour rentrer à Ginnek-en. L'EXPORTATION DU CACAO Londres, 15 février. — La Chambre de Commerce a fait part- à ses membres .au cours de -sa dernière réunion de ce que ia défense -d'exportation des fèves de -cacao a été levée. LA MER EST MAUVAISE Le steamer « Mecklenburj? » est rentré à Flessingue sans avoir pu décharger sa cargaison à Folk-estone, par suite de l'état de 1-a mer, -qui empêchait tout accostage.VERS LE NOUVEAU MONDE Londres, 5 février. — Le steamer « Lusi-tania » a quitté Liverpool .samedi sous pavillon anglais. UNE VISITE DU TSAR Ekaterinoslaw, 15 février. — Le tsar a visité la ville et a reçu de nombreuses délégations. A ANVERS, LES ECOLES ROUVRENT On parle de la réouverture de l'Académie des Beaux-Arts à Anvers et de la reprise de la plupart des cours. A LA COTE D'AZUR La prolongation de la guerre a augmenté le nombre des pupilles, enfants d'artistes français et belges, que M. Raoul Gunsbourg hospitalise à Cormatin et à Ripau. Le directeur de l'Opéra de Monte-Carlo -est heureux de voir ainsi s'augmenter l'œuvre qu'il a créée. UN DEPART Constantinople, 15 février. — L'ambassadeur grec Panas vient de quitter Constantinople.Le secrétaire et0 tout le personnel de l'ambassade sont restés. EN MARCE Ao Pays du Tendre Si mademoiselle de Scudery et monsieur Honoré D'Urfé étaient encore de ce monde Us se partageraient évidemment la direction de la Belgique' Artistique et Littéraire et j'aurais le< plaisir de leur dédier ces lignées. Je veux, en effet, vous parler de ces idylles dont avec tant de soins méticuleux, avec tant de préciosité, parfois ridicule, ils surent marquer les étapes en des œuvres célèbres que personne ne connaît plus « l'Astrée » &t la « Carte du Tendre ». On se marie encore beaucoup, malgré la guerre et pour un peu, je vous dirais même qu'on se marie souvent', mais cela m 'entraînerait dans une foule de détails plus scabreux les uns que les autres et je préfère ne pas avoir à insister. Contentons-nous donc de cette affirmation : on se marie beaucoup en ce moment et surtout ne formulons aucune critique* si anodine soit-elle contre ceux qui convolent en justes nonces, car ainsi que l'affirme la « Somme » de Saint-Thomas d'Aquin: le cœur à ses raisons que la Raison ne connaît pas et qui n'ont rien de commun avec les choses de la guerre. Le mariage est un acte civil qui se double d'un sacrement ; il se complète généralement par un petit voyage particulièrement idoine à sa consommation, lorsque celle-ci ne fut pas anlitfipative. La guerre nous a laissé les moyens de satisfaire à ces deux premières conditions; quant à la troisième, lé voyage de noces, elle est devenue bien difficile à réaliser. Le vrai voyage de noces, le voyage de noces classique menait les jeunes époux au pays de l'oranger. Parfois 'l'on pmisxuil, jusqu'au Caire. Des snobs même qui, sans doute, redoutaient peu l'influence réfrigérente de l'ambiance avaient imaginé d'aller (passer la lune de miel au Cap nord, chez les Sanoyèdes ou les Lapons. C'était-il, faut bien le dire, l'exception . En général on se contentait d'un itinéraire moins compliqué mais le voyage restait une tradition et faute de mieux on s'en allait passer quelques jours à Montmartre. Maintenant le voyage de noces est réduit à sa plus simple expression. On ne voyage plus parce qu'on ne peut plus voyager, ni en chemin de fer, ni en automobiles, ni même en berline, comme dans le bon vieux temps. Où irait-on, en effet? Le voyage de noces est donc devenu, plus difficile', j'aime à croire néa:n~ moins que cette lacune n'influera pas trop péniblement sur les destinées de ceux qui ne voulurent point attendre pour lier leurs vies. Ils ont d'ailleurs la ressource défaire à deux ce joli voyage au pays de <( Tendre » que j'évoquais tout à l'heure. Du désert des soupirs superflus ils chemineront par les étroits sentiers, des soins discrets et des privautés frivoles vers le lac du bonheur suprême — ad augusta per angusta—et ils seront heureux contrairement aux peuples qui ne le sont que lorsqu'ils n'ont pas d'histoire. V. G. L'EMPRUNT BULGARE La légation de Bulgarie à Paris envoie la note ci-dessous qui lui est adressée par le Bureau de la presse du ministère des affaires étrangères de Sofia : « Le gouvernement bulgare conclut l'été dernier, avec un groupe de banques allemandes et autrichiennes, un emprunt de 500 millions, dont l'émission fut ajournée par suite de la guerre. Les 150 millions que ce syndicat consentit à verser à 1-a Bulgarie et dont la moitié seulement est versée immédiatement, l'autre moitié devant parvenir par versements échelonnés, sont une nouvelle avance sur ledit emprunt. Cette opération ne comporte aucun changement dans la pot litique bulgare. Aussi, Berlin .et Vienne ne posèrent aucune condition politique pour la réalisation de cette opération, pour laquelle le gouvernement poursuit le but suivant : faire face à ses engagements linanciers, notamment le payement de ses coupons, alléger le budget par la guerre et faciliter les -opérations de la Banque Nationale bulgare, à laquelle l'Etat est débiteur de sommes appréciables. Les personnes dont le nom est publié en 4 page, ont le plus grand intérêt à se présenter à nos bureaux ou à nous éicrire. Nous avons des nouvelles de leur famille ou de leurs amis. Mercredi 17 Février 1»1S (Edition P. L. fi. — i\° 97) _ Le Numéro ÎO •Hmc Année — 47

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This item is a publication of the title Le messager de Bruxelles belonging to the category Financieel-economische pers, published in Bruxelles from 1895 to 1946.

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