Le messager de Bruxelles

1784 0
10 November 1918
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s.n. 1918, 10 November. Le messager de Bruxelles. Seen on 24 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9p2w37mf39/
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Jhwtote. ifuisl cour* !• 1' <i. chiqu* mois k> 4 H lûmes trie!*, prenant conrsto* UjuiTisr.lr «Tffl lt jalDst «t kir o«tob«« ... M.IQ «te s'»!'«cn« «2tu tons >w harssns ds tJMf« da pars. ADMI«l»TBATICN-Rf.DACTlC»» «S. RUE DU MARCHE-AUX-POUI.ET» ■KUXKULC* Rédsstesr ce Ctief, Charte DESBONNETS lies mmatcros ncn maârét ne sont nat rendus.) —m JC- IWIVI n IT(v| 3^*H! y -V tryjr^jr* Bru âsssfœscr.'r. ;; :: ::t-a F&it»-<uv«rs » , fg gpûos at » , , î"2 ;; ;; •• •• l ïjs » feinta, r*» » .. ! £§ » tnAnoHr^ , .. #> ;; •• ;; # BU*r AU* AUXILIAIRES Llôf»Oî P»s«i,r o t ©cto«r»»«îr 2Iû# Charlamf t f»»e éts ^ <V,B.> Kam«*r Bo« «« ta t 2 iâ»Ulm %©» Abdication UE. . 7 la 01 l'EMPEREUR S D'ALLEMAGNE ~ Po Barlin, 9 novsmbra. — L'Empereur «t Roi s>»t dicidé à renoncer su trftnt. Le Chancelier res.era. Or •n fonction* jusqu'au moment où seront résolues lis questions re.ttives à l'abdication ds l'Empe- p, reur, au renonoement au tr6n« du prince-héritier clieu de l'Empire allemand et do Prusse, st à 'a eonstl- ,:er-tution de la Rè»9nce. Il a l'Intention ds propose!" au Conseil de Régence ds nommer le 44put4 Ebart mim »omr.i3 Chancelier da l'Empire et d ilabsMr Immi- men diatement un projet do loi décrétant des élections tj"on générales pour la constitution d'une assemblée légls- Elle lative national* allemande qui aura pour tâche dé Srou decider de façon définitive de la form» futurs du tjon' gouvernement du peuple ailsniand. y compris les au fi pouples qui désirent Itr» Incorporéi dans les llml- ■ tes de l'Empire. déjà Le Chancelier Impérial, te^r: (s.) Prince Max ds Bade. les r riel ...... ■ «»-»»• — orga ^ aotu COMMUNIQUES t" Puissances G@sitraies Le avec Berlin. 9 octobre (Officiel) : men Théâtre de la guerre à l'Ouest. ^aée Nous avons évacué la partie de Tournai vé ; eituée sur la rive occidentale de l'Escaut, qui Mên a été occupée par les Auglais. Entre Escaut mili et Oise ainsi qu'à l'ouest do la Meuse nous la fo avons transféré méthodiquement nos lignes, wag A cette occasion des combats d'arrière-garde impi se sont développés en certains endroits. Dans au r ces secteurs l'ennemi a atteint la ligne Peru- welz, ouest de St-GhisJain, ouest de Mau-beif re, est et sud-est d'Avesnes et nous a J ' suivis à l'ouest de la Meuse, jusqu'à la ligne • Biart-Warby, et sur la Meuse à l'ouest de S<»dan. Sur les baut urs orientales de la jyj Meuse des combats partiels ont eu lieu. L. ——. -««. «> —— g] aj f Puissances Alliées ®fnlc cl o w PAJRIS. 8 novembre : A 1 Nos troupes ont continué la poursuite des jLe arriere-gardes ennemies au cours de la ann< jo trnée et libéré une large zone do notre ter- gi>oii ritoire avec do nombreux habitants. A notre mov gauche, elles ont accentué leur progression mett à l'est do la route do La Capelle à Avesnes, etportéleurs lignes aux abords du fortd'Hir-soii. Plus à l'est, elles ont atteint on de nombreux points la rive sud du Thon entre Origny et Liart. En dépit de la violente ré- 1» a gisUtnee opposée par l'ennemi, elles ont I établi des teics de ponts sur la rive nord. A leur droite, elles bordent la Meuse depuis Mc/ières jusqu'à la hauteur de Bazeilles. Le Ski i'.Vs jpîsgtnznwc r arcoirc t taurtim iw abandonne des canons et du ntatériel. en^ . P VRIS, 8 novembre (3 h. après-midi) : turo t *a ur. ression a repris ce matin sur l'en- imm RHmbie • u iront. Les éléments avancés des lang Francais ont atteint Liart, à 3p k lomètres cioll au S de Kcthel. Plus à droite, les Fran- Trie cais ^e sont emparés îe matin, avant le jour, ' du°' «g sidcrablement accru. ^ (,ôp( — —bve POUR LA PAIX «•: — . can t es nésocïattcns pea^ 6'arm5st»o3 a h; E.VCC l'Alleiiiiagf6© dar Berlin 8 novembre (officiel). —La commis- ^ sioii allemande poiu- 1 armistice est paitie hier a midi du grand quartier-général pour Ifs litriies françaises. La commission se ^ comice du secrétaire d'Etat Erzberger me: coi'uua président, de l'ambassadeur comte niq Oberudorf; au général-major von W inter- coi fel' t et du capitaine de marine \ aiise^ov/. 3je. Comme deuxième groupe at rivèrent vers l3.„ 3 heures do l'après-midi au grand quai- en tie: -"••nierai du groupe d'armue du Mon- do yrU allemand le major l.usterberg, e tra major BrinckiMann, le major Kriebei, le ?Ui major von Botticher et le conseiller de le- je , cation baron von Lesner. en liti Berlin 8 novembre. - La commission roi pour l'armistice à laquelle au dernier 1110-1 I ment ne s'est pas joint le général von Gun-1 qu dcll, est arrivée hier tard dans la soirée a la l'endroit convenu. On suppose que les con- un ditious d'armistice seront communiquées aujourd'hui dans la matinée. Comme il E.'afit en l'occurrence d'un lon;ï voyage en auTo mie la commission doit effectuer pour pd revenir parmi nos troupes, les conditions de 110 pourront être connues axant ce soir, bi de des poiu-parlers doivent de plus avoir lieu, l'i il se passera un plus long temps-encore. pC Amsterdam 8 novembre. — Le Bureau d\ Radio commui!;<iue : Les plénipotentiaires qi a'iemands ont eu communication vendredi 8] matin au grand quartier général des Al.les, pi des conditions de l'armistice ainsi que de « l'invitation instante de les acceptei* ou de d; les refuser endéans les 72 heures, qui q- prennent fin lundi matin à 11 heures. La g proposition allemande de conclure une sus- r, î-.e'r ion d'armes immédiate a été déclinée par le maréchal Foch. Les conditions de l'armistice ont été transmises par courrier ru grand quartier général allemand. a Le Journal ds lu Ci'oix annonce ciue les '' délégués militaires allemands àla conférence de la paix seront le général Wrisberg et . l'amiral von Biilow. | L'Eirsiîssîice tc-sïtïJorïs5ri3 «es SL'cat^ eisropeens. A la veille de la guerre M. Constantin bta-mesclikine a publié une brochure sur cette question que les événements remettent au premier pian de l'actualité, La paix fie plu t en plus armée sera-t-elle encore le mot d'ordre 1 des puissances après la guerre. 11 semble bien ! que non et que le militarisme est bien mort. M. Constantin Stanie ehkine dans son étude r • ■ la question, laquelle souleva au Sénat beige des débats intéressants, considère comme impossible des Puissances qu'elles t renoncent a tout jamais à la guerre —- on 110 < parlait' pas encore de la ligue des Nations — mais il voudrait que les peuples confluassent un armistice temporaire de cinq ans pendant lequel le stutu i/itu des armements serait maintenu. Durant cette période les puissances signataires s'obligeraient aussi à ne pas se déclarer la gue-re. Si l'on se rappelle que M. VViston Churchill avait autrelots déclaré . au Parlement angldi» îu'il avait proposé au j nom île ë ^L'uveruemcni à l'Allemagne de 1 • ..r-'' ne construire aucun navire de première mes classe dan» le courant de l'année, à condition sud-; que le gouvernement impérial n'en fasse con- sud-struire aucun, on peut dire que l'idée d'un armistice temporaire était dans l'air. Souhaitons pour le bien des peuples et de la civilisation qu'il n'j ait plus jamais besoin Le d'armistice d'aucune sorte et qu'on ne parle allei plus de guerres. S'il devait cependant en être autrement, l'idée de M. Constantin Stainesch-% kine nous semble à méditer. 1 .. . — ® « Pour le RétablissemeiEit rt de la Belgique *' Organisation des Chemins de fer en Flandre dem s" Par les soins de M. Segers, ministre des Chai |f chemins de fer, les services de chemins de tier l„ fer. marine, postes et télégraphes sont en exer ,r pleine voie d organisation dans la Flandre dam liberée. L'administration centrale des che- indu rt mins de fer, trop nombreuse pour être facile- s. ment déplacée, restera provisoirement au ' Havre; mais une délégation de l'administra- g IS tion se trouvera à côté du ministre à Bruges. jg >- Elle y est déjà installée, et avec elle, trois é D groupes des services respectifs de l'exploita- ^ tion, ceux des voies et travaux, et de la trac- j " tloy, chargés de recommencer l'exploitation is au fur et à mesure de la remise des lignes |. Rê1" l'armée. Les services d'exécution ont commencé déjà à dénombrer les agents retrouvés en Be territoire libéré, à récupérer les ateliers et reur les remises, à prendre possession du maté- l'ens riel et des voies. Dn service spécial a été a pr - organisé en vue du rapatriement des Belges à dii actuellement en France, en Grande-Bretagne déci et en Irlande. Il demeurera en relation avec veni les compagnies de chemins de fer. déla Les offices de rapatriement L Les agents du génie militaire ont travaillé Oi avec une rapidité merveilleuse au rétablisse- Win ment des voies dans la zone des armées; les mili brigades d'ouvriers de chemins de fer à l'ar- Au < mée de campapne ont, de leur côté, paraeho- fut li vé promptement les travaux provisoires, acci ii Même sur certaines lignes de pénétration n'étt it militaire, on pourra très vite réserver dans gaii\ is la formation des trains quelques voitures et de 1 s. wagons pour les besoins des rapatriés et des la g le importations de marchandises nécessaires n'ét» is au ravitaillement. fut t 11- - ,e L'Armistice avecia Turquie bc !ô —o— bles a ARRIVEE DE LA FLOTTE ANGLAISE aut° sont L'Agence Reuter annonce que la flotte an- les • glaise accompagnée de navires des Puis- Brui sancesAlliées est entrée dans lesDardanelles dire et a jeté l'ancre devant la Aya Sofia. com; A LA FRONTIERE DU MONTENEGRO n°UA elles !S Le bureau de la presse Tchéco-Slovaque pie, a annonce : Plus de 100,000 soldats austro-hon- ses 1 r" grois attendent près de Mostar que les le n e moyens de transports disponibles leur per- seml n mettent de regagner leur pays. gne 1 comi l: L'Armistice entre endr e seils i l'Autriche-HoRgne^l'Italie c est ^ ^ 0 cent: ® LES ITALIENS A TBLESTJ1 iVr,t4e6r" ,1 ,-np'fflrinraTHiriniOTira ir.w» en qualité do territoire ennemi, que parc ville que cette occupation a eu lieu avant la signa- de c< turo du traité d'armistice. Les Itaaens ont terV' 1- immédiatement décidé l'introduction de la quel :s Kiurue italienne en qualité de langue offi- teur « Œ. Les communications ferrees avec en i. il- 'fricste sont complètement suspendues. mou -p • roi o * * la t( f. On mande de Pola que dans l'après-midi taE( er du 5 novembre, 4 gr; nds nai 1res de gu terv t italiens, 1 croiseur, 8 grands torpilleurs et Qbt< plusieurs netits sont arrivés à Pola sam> „ cependant débarquer d'hommes. Le 5 novem- } bre à xi heures du matin, 1 dreadnougbt italien, 2 torpiUeurs et plusieurs canonnières nuJ sont entrés dans la ,oalc bernent oui rav canonnière a débarqué un détachement qui 6o ] =3 a hissé le pavillon italien chez le comman g,in dant de place. ma: p ■£"■*>« "if-,3 iîhs* les Etsîkcns idé< ^ auxeo ndîilo nsd ' s rmistïce pie se VIENNE, n novembre. — Le commande-:er ment supérieur des armées italieimes conimu? prc lté nique, ensuite de la protestât isn émisepa jes er- coinmandemant d'armée,que des1 parties de^ teu iv/. 3i- «je et 42e divisions a infnntene et de la ^ srs I>e division de cavaleria, qui se retiraient gm ar- eu ordre, ont de nouveau obtenu la Inerte ^ on- de leurs mouvements et continuent leur re- qui le tra te après qu'auparavant le matériel et les C0I le quadrupèdes aient ete saisis. Pour le retour, yel lé- le commandement supérieur d armée italien gn, envisageant le mauvais état des routes,faei- fts£ litera autant que possible 1 utilisation cies ion routes de la vallée de Fella. 110-1 La direétion d'année italienne, en invo-un- ouant les clausesde l'armistice p'jur jusuiiei e à il saisie du matériel et des chevaux commet ^ on- une erreur. ^ se^ La çussttcn du biocus. ra i en Le ministre des Affaires Etrangères s'est ré our p dressé immédiatement après la conclusion ous de l'armistice et dans 1 intérêt des peuples . Si dont lo ravitaillement doit être assuré ptu- L1 ieu, l'importation, à l'Entente et aux Ltats-Lms e. pour que la commission, dont il est question à l'art. 5 et qui devra résoudre les questions ^ •eau du blocus, soit réunie aussi rapideinent ^ ires que ]» - sible. Le Ministre prie cette commis- ta redi Bion d'autoriser un certain nombre de va- ^ liés, peurs austro-hongrois, dont plusieuis se ^ ; de trouvent en Espagne et aux Indes Néerlan- j 1 de daises, à partir pour l Argentine et 1 Am^ri-qui nue dû Nord; afin d'y acheter du grain, de la . La graisse et de la viande congelee qui arrive-sus- raient en Autriche-Hongrie par xrieste. Le ravitaîSSement de Vienne. " ■rier Vienne, 6 novembre.—Le Secrétaire austro- fi allemand du ravitaillement a c.eclare à de., v, membres de la presse que le ravitaillement c , de Vienne, en vivres indispensables,était as- e ■enye suré pour la semaine prochaine. ■g et *—— f Les Événements en Hongrie t e5îS* niS^OLtiTION DU PARTI iSta- DISbUbUXiUJM ^ CONSTITUTIONNEL f cette . . t it au Budapest, 6 novembre. — Le parti coiisti- < plu tutionnel do 1848, l'ancien parti gouverne- \ H'dre mental a convoqué, pour jeudi, une conte- , i bien rence pour proposer la dissolution du paru. : Hude AU MIN1SaER^FAiRES ETRANGERES 5énat idère C'est lundi que commenceront les negocia- 'tlles tîons au sujet ne la nomination d'un ministre ou 110 des Al'laires Etrangères. 'IIS .. 1 1 idant Le nouvel Etat erait Àiiemand d'Autriche inees ^ m,™ Vienne, 7 novembre.—Le Correspondent- j tclâré Bureau mande de Laibach : Le feld-mareehal 56 au Borcevic a reconnu l'armée sud-slave et au- ;ie de torisa par un ordre d armée tous les liom ière mes de l'armée de l'Isonao, dé nationalité „ tion sud-slave, a porter la couarde aux couleurs con- sud-slaves. l.tn d'uu LES ALLEMANDS OCCUPENT t de LE BRKNNER d«> re soin Le Brenner a été occupé par des troupes ^3y ^ iirle alleiaandes. sch- Lob _ Nos Informations ,-.3. i ALLEMAGNE ^épar t: un» AU REICHSTAG de !« BERLIN, 8 novembre. — Le Cabinet de et* guerre s'est réuni ce matin sous la prési- dence du Chancelier. 11 est inexact que le 11 ai^' des Chancelier soit parti pour le gra.nd quar-5 de tier général.Les événements iiolitiques n'ont t en exercé aucune influence sur la circulation îdre dans les rues. On travaille dans toutes les <iUe 11 che- industries. &îà1 LE CHANCELIER OFFRE SA DÉMISSION Berlin, 8 novembre. — L'Empereur a été Wanii rois avi"é téléfa-aphiqueinent de la situation. Une ffrsnl, lit a réponse n'est pas encore parvenue jusqu'à ctvfus rac- Présent. K4>, rf tion Le ^^a^celier, Prince Max de Badea, a 0B{ 0 5nes °'f8rt sa démission à l'Empereur. ont ju /. démo, encé de» # i en Berlin, 8 novembre (officiel). — L'Empe- crois* rs et reur, qui est mis exactement au courant de s'atte laté- l'ensemble de la situation par le Chancelier, les de , été a prié le Prince Max de Baden, de continuer :lges à diriger la Chancellerie jusqu'à ce qu'une igne décision définitive de l'Empereur soit inter- Wa avec venue. Celle-ci peut être attendue à bref deri-, délai. voix 4 LE GÉNÉRAL VON WINTERFELDT 'j6"?, : Au Sr aillé On mande de Paris que le général von préem isse- Winterfeldt était avant la guerre attaché Les 1 ,; les militaire à l'ambassade allemande à Paris, voixi l'ar- Au cours des grandes manœuvres de if)t3, il cueil .che- fut blessé assez grièvement à la suite d'un p ires, accident d'automobile, von Winterfeldt, qui ,tion n'était alors que major, fut soigné et ians shuv é par le docteur Wolvenel, qui fut. décoré L» , îs et de l'ordre de l'Aigle rouge. Au moment ou trou; , des la guerre éclata, le major von Winterfeldt oecaM lires n'était pas encore complètement guéri; il 4 <8 fut transporté en Espagne. été pi LES TROUBLES H0L -* V* 11e Berlin, 8 novembre. — Au sujet des trou- T 1 bles dans l'Empire on communique de source , 'e J gE autorisée : Les mouvements de sédition se ' ~ ' ' sont ét adus. Y sont comprises en ce moment rt|', 1 an- les villes de Hanovre, Cologne, Mflnieh, T 'uis- Brunswick, Magdebourg. Ceci ne veut pas BEAL îlles dire cependant que ces villes se trouvent complètement aux mains des révoltés. Les Le ." jrO nouvelles ne sont évidemment pas sûres et que k * " elles se contredisent. A Hanovre, par exein- déclic ique pie, une partie de la garnison reste fidèle à néraj : !ion- ses chefs et se défend avec décision contre terri^,1 les le mouvement. Les mômes circonstances fer- semblent se reproduire à Magdebourg, Cologne et Munich. Des districts industriels, les On 1 communi«ations sont encore obscures mais holla/i il parait qu'il y a des tentatives en certains sent» ' endroits de procéder à la création de con- J1'"11" seils d'ouvriers et do soldats. Partout appa- incit i I • rait un système d'action dûment organisé et wuvxè lie c'est partout 1e même tableau. Des grands vern/-i centres Kiel et Hambourg des trains remplis disp >s wa"G rer Icesec entre s1 "}é? Sk xrcB villes importantes et de dissoudre les P°®,tentait ma- de commandement. Ensuite 011 essaye 8.1 m- ^ ont tervention d'éléments obscurs parmi les- e la quels se trouve toute uno quantité de doser- offi- teurs, de détourner de leur devoir les troupes IThLI avec en leur faisant croire qu'il ne s agit pas d un mouvement révolutionnaire mais bien île réformes militaires. Chez plusieurs troupes ral M. la tentative a réussi, chez d autres la résis- mldl tance fut énergique. En divers endroits in- ^ ierr° tervention d'envoyés du gouvernement a déj à Le 's obtenu des résultats. . san^ T0ut le mouvement vient certainement de RUSS veî,nI la Russie et la représentation à Berlin de la "Sht République des Soviets y a contribue sans Wg 1r-'es nul doute. Ainsi quo le gouvernement russe du b, iLn0 l'avoue lui-même, il espère encore pouvoir é * ''U1 se maintenir si l'idée bolcheviste parvien.à rer ( m s'introduire non seulement en Allemagne russe mais dans tonte l'Europe. Convaincu que les yijte ens idées bolchevistes ne peuvent séduire le peu- , pie allemand, on tonte do ramener au devoir Pa , les mécontents et autant que possible es ' anae- .)art;es de la force armée en essayant par t.es • II propositions do reformes non terroristes de £nv0 1:a;le les amener en opposition avec leurs séduc- a,reB ÎB,dfs teurs et le gouvernement populaire envisage. - é c!.° la Les cens seront ensuite pousses jusqu à f '",on^ embrasser le radicalisme bolchéviste, comme L] berte cela s'est déj à produit en différents cas. Ceux De ur re- .. B(J i;l;SSOnt entraîner ne se rendent pas s0 {a ct les compte des circonstances graves que le mou- les B stour, veineîit bolchévisto pourra avoir en Allema- !es j hu-'ien . l0 ravitaillement du peuple n'a pu être de3 5>faci" assuré jusqu'à présent que grâce à la mer- ga^sj n des vejneuse. organisation du pays. mise invo- lA. PARLEMENTARISATION EN PRUSSE ^ ^ stil'ier t3ki>t,int 8 novembre. — La réunion des des U parais politiques a décidé d'appliquer les tion réformes décidées anssi rapidement et aussi «not radicalement que possible; uno nouvelle JUr „ „Vqt réunion des chefs politiques, y compris des deu lusion chefs des partis bourgeois, aura lieu cet une euples après-midi. ré^par LES CHATEAUX IMPERIAUX^^^ ^ l®f?ons L'Empereur a mis plusieurs de ses chà- d'ui if"™-; teaux à la disposition des ambulances r.iili- da. >mmis taires, notamment Coblentz, \\ lesbadcn, çaii de va Brithl et Hombui-g. En tout une soixantaine pec ,T.t L de châteaux et d'autres bâtiments impériaux dex éerlan- seront transformés en hôpitaux militaires. po^ Améri- LES SOLS-MARINS ALLEMANDS de 1, de la ' ET LES SUD-bLAVES arrive- « „ „ . ;t e. Après la reddition des autorités de «narine | ^ de Pola au Conseil national Sud-Slave, la ïe' base maritime dos sous-marins allemands austro- fut abandonnée. Les officiers, ingénieurs, ^ a à des matelots des sous-marms et ouwieri des llement chantiers, au nombre de plusieurs m 'heis, g itait as- entreprirent le voyage vers Munich par Lai S bach et Villach. Ce départ exigea plusieurs co trains de chemin de fer et se tit de façon si q calme que même tout bien personnel put etro ae emnorté II ne fut point possible de sauver Igne fes matières premières ni les pièces de rem- placement des machines. Pour le surplus, < ainsi que 1e mande de Vienne la « Norddeut- la sche Allgemeine Zeitung », aucun sous-marin I« allemand n'est tombe aux mains des bud-i consti- si>\es. A Laibach, toutes armes et m uni -uverne- tions furent enlevées aux marins par las e confé- autorités Sud-Slaves souç pretexto que le d Lu parti, nouvel Etat Sud-Slave se trouve en guerre J< avec l'Autriche. é1 [GERES ANGLETERRE , # o: négocia- LLOYD' GEORGE ET LA ministre CONFÉRENCE INTERNATIONALE OUVRIERE-SOCIALISTE Haye, 8 novembre. — Le correspondant 8 londonnten du Manchester Guardwn écrit c . , d'après ce que j'apprends, uno demande de n îCÎie réunion d'une conférence ouvrière-socialiste, 1, conjointement avec lo congrès de la, Paix, J} nrin/torrr- Aiâi adressée au premier-ministre. oe».ui-ci uaréehal s'oppose à cotte demande. 11 eertamque ^ ;e et au- le gouvernement n accordera pas dp les hom- port pour une conférence. ^.g LE DÉLÉGUÉ AUX NÉGOCIATIONS Louves, 8 novembre. — l.e premier lord sj011 d« mariné, l'amiral Kosey Wenis. jirendr.i, 1 pt»rt eux négociations d'armistice en qualité ' 1 de représentant de la flotte britannique. L'i jupes ln département de DÉMOBILISATION péûc I on res, 3 novembre. — Le Oouverne- p^us, m»ot 1. toudé uu département civil de la dé- m0\t m mobilisation dont le ministre du Travail sera eil L,j reapoLrjablù, et qui est placé sous la direc- b0icj tioo ^«nérale de bir Stephenson Jkent. Le eil dépar emeut t'occupera de toutes les ques- ]ors tions relatives à la remise sur pied de paix eirci de la marine, de l'armée et des forces mii)i 6t (je aériemaes. Le directeui- général de ce dépar- i'éva i)i ési- - disposera également des fonction- être ucle 61 de» moyens matériels du depar- £jj|S quar- lorijeii ' du Travail. Le département de la n'o it Miurm . et le ministère des Munitions seront transi <rmés en un mini&tére du Travail dés La (tllUll 1 ^ , T ) ss les <îuei' moment sera venu. d api *TA1"UNIS ^ , cëdt giON LES ÉLECTIONS. ment L".'' 'landsch-Xieuws-Bureaa apprend de ouvr a été Wash. ;jton que d'après les derniers télé- c'are . Une ffff.jxj, es reçus dans celle ville, les républi- ex squà cains ' -ut obtenu 1^9 sieges à ta Maison des l>a^'i Rei.r'1 .entants, alors que les démocrates en ®uvtc B ont o -tenu i4i>. Au Sénat, les républicains aes 1 ont jusqu'à présent remporté 4^ sieges et les dérao<,rate8 aô. On s's ttend a ce que le nombre , . des s èges des républicains au Sénat s'ae-tape- croiss j encore de deux sièges, alors qu'on nt de s'atte id ù un plus fort accroissement pour y116 elier, les démocrates. de ec inuer . aussl u'une * * deseï inter- Washington, 7 novembre. — D'après les Suerl bref dern,, es no.ivelles, les républicains ont 239 voix démocrates 194 voix. Un indépen- a eu, -jfji dant fit un socialiste ont en outre été élus. ... Au Si nat,, les républicains disposent jusqu'à l von préeéut de 48 voix et les démocrates de 30. taché Ees iépublicains bénéficieront encore de 2 ;! Ci' ' Juris. voix *■'o iest tandis que les démocrates enre- TpU1| )x3, il cueil.îront x>robiibiement davantage encore. vcinl = d'ulî FRA*CE ^ " ONE CHAIRE DE FLAMAND écoré L» vFli<ndre a ;ant été evacuee par les Kî, nt ou trouj allemandes, la France a saisi cette ia n rfeldt occaf-'un pour fonder une chaire de flamand pass< ri» il k 1#. boibonne. Le gouvernement belge a prop été p. ié de désigner un professeur. d'une HOLLANDE VOYAGE D'UN ANCIEN MINISTRE k j' Le Telégr&af annonce que le jonkheer Lou- ' '' I don, ancien minisire des Affaires Etrangè-t ree., > est rendu à Paris par la voie terrestre, viâ lu Flandre occidentale. pa: t*pas DEMISSION DU COMMANDANT court 1Vent EN CHEF DE L'ARMEE secre . Les Le îïieuwe Rotlerdamsche Courant annonce nl: es et que ic ministre hollandais de la Guerre a I ixem- décliné à la Deuxième Chambre que le gé- La Lèie à néral fe-i ders, commandant des armees do angle entre terrqat de mer, a offert sa démission. d'ami Colo- ' RUPTURE AVEC LA RUSSIE cluo.} 8) ieg On mande de Moscou que le gouvernement p"fN°e mais hollandais s'est refusé à recevoir un repré- u ' " u tains sent, "t du gouvernement des Soviets; le mi- ' eon- nistr» de Hollande a déclaré à la suite do cet ippa- incident qu'il ne pouvait plus accomplir Le sé et œuvre utile en Russie, et avait prié le gou- de re •ands vem/ment russe de mettre uu train à sa Ruan upjis disp>6;tion. Le gouvernement des Soviets supei » tu-.?-;, All^s contre la revoîui»oa «1 5d»« i,e °f-eS tentative faite par l'Entente pour gagner les la pl llm" neuttes à cette propagande contre-révolu- du ( léser- tionnaire. avoir mpes ITALIE NO'vUNATïONS EisL II Le Roi a nommé le général Diaz « gêné- ssï suP.es ral iVirmée » et M. Thon de Rovel, amiral. srérin- MORT DO PRÉSIDENT DU SÉNAT - ndéjtl Le Président du Sénat» ^1* Manfrecu, p; vient de mourir. d'ap: snt de RUSSIE guol 1 de la x,E TRÉSOR D'ETAT i'alu S sans yrasliinglon, 6 novembre. - Le directeur a <W russe bureau d'information russo, M. A.ï. Sax, • 5UV01^ a été autorisé par l'ambassade russe a de cl a-■îonv à 8oo minions de roubles a argent iiagne T H . &va;(nt été saisis par les bolché- rf® !ue les vistes' de Pétrograd, ont pu être mis en sûreté IJI I'e«- oar le gouvernement d'Omsk. Cette somme de j devoir P^r6B|cte le8 a/3 du Trésor russe a la fm de ^ ),e es IQi7, lorsque les bolchevistes arrivèrent au Fra .ardes "oir à pétrograd. Les bolchevistes 1 ont lo c, 'tes de J 6c à Kar.anet ensuite à Astrakhan. .Des ^ seduc- eDtg au gouvernement d'Omsk se sont em-a8ag?C paré, de l'argent et l'ont envoyé à Omsk. ^ ;omwo LE COMMERCE DES BIENS SAISIS pllil i. Ceux Depuis quelque temps, un commerce actif des :ut pas sft faità Pétrogrtd sur les biens saisis dans et c e mou- jeiï maiSoiis des particuliers, les musees ou Jlenia- Jes priais ou mémo simplement voles par j pu être de3 malfaiteurs. Les bolchévistes qui on gch amer- saisi des biens obtiennent facilement la per- de mission de'les exporter. On mande de Stock les l-i lin oue de véritables trésors sont arrives lUSSE en Suède; ils ont été vendus àvil, prix par ^ on des des Russes ayant besoin d argeut Une col ec ^ tier les tion remarquable se trouve en ce moment à tU, >t aussi Stockhcilm. Tous les biens £ , ouveile Maria Pavlovna, 1a femme divorce® du iris des deuxième fils du Roi, ont ét- i, , P ] ieu cet une ironie du f^rt, les dentetTes precieuses rh ANCES yruK^le^çjui'aemb^nt°avoir été défaites ies chà- d une^-obo de gala ; un év^ntaU dénués de •es mili- d'autruche et te fameux moudou sbaden, filles encore fortement parfum^ L ev entaU antaino peut être acheté pour 4,^ couronnes les péri aux dentelles pour 4,Soo couronnes, le mouchoir laires. ITn^neraTàcilement à quelle classe >S de la population,enrichie p&r la guerre, vont AVES tous ces trésors. Dans une petite boutique ■ „ se û'juve exposé, en ce moment, un véritable U s manne f6 Le tableau, qui a 70 centt- e< >lave, la \+vtXa hauteur, représente un lutieui lomands ^ f yattrtude rappelle celle du Gaulois , jénieurs, dont 1- attitoifle c0 tableau a ie™ des Sèment été saisi dans un musée do Pétro- n milUers, ®f^eeut.êtr0 cependant prov.ent-il dune q par Lai- particulière. Dans la même bout.- d jlusieurs collection^ rer un0 magniflque pendule nTêtrÔ de bronze, offerte par le grand-duc Nicolas à £ put eue ^ ges généraux. e sauver la^t^os tableaux de maîtres sont exposés c 3 d° rfm" dans la ville. L'un d'eux est d'un peintre hol-surplus, dans la ^ évalué, par son ^ lorddeut- lan ,a^taire ilX,tuel. à 1,800 couronnes. Dans lus-marin g°P^é magasins de la ville on trouve des aes Sud- tons MW g ,.x et des vêtements pré- c 01 mZ!: deux Un navire transportant uniquement : î Par 1f des œuvres d'art fraudées et provenant de , Le que le des m inusées ou chez des parti eu- ;a guerre vols da route pour la Suède, mais il a été ^ôté à temps par les bolchevistes qui i ' ont "nouveau fait usage de leurs droite et • « saisi « toute la cargaison du navire. ALE UN*tONGRÈS DE LA PRESSE ÎALISTE Ttn congrès de la Presse s'est réuni le mmàl'à. »«»«»' » f" """"" socialiste, la Presse. la Paix, a EA RÉSIDENCE DE M. JOFFE î. Celui-ci j 1. Rprlin mie l'ambassadeur de ertein que w yoffe résidera provisoirement à, r encore donné de passeports aux membres de h la mission allemamle de Russie. Les uiis-j, ( sions passeront prochainement la frontière. ité LA DÉPRÉCIATION I)U ROUBLE d L'économiste rus&e, M. Tougan-Barouovs- ki, qui traite dans ie Nova Ht ni h le rapport ^ m qu.il y a entre la dépréciation du rouble ei 0 ^ 1 énorme circulation de papier-monnaie en p [î Russie, évalue à 5o milliards de roubles au & ?" )noiua l'import total des billets actuellement t a en circulation. Au moment du coup d'Etat 11 bolchéviste, la circulation fiduciaire s'élevait 1' à environ ao milliards de roubles. Depuis c з.9" lors, le gouvernement du Soviet a mis eu n IX circulation touh les mois environ pour trois es milliards de billets de banque, de sorte que C< Lr" l'évaluation de 5o milliards ne semble pas f< u" être exagérée. d lf_ suisse ,, la v< nt LE BOLCHEVISME la es La Presse socialiste de Suisse déclare d. d'api es uu télégramme de la Kôlnische Zei-twig, très ouvertement que l'emploi de pro- , cèdes bolchevistes doit être considéré égalé-ment, comme moyen de combat pour la classe ^ je ouvriere suisse. Les autres journaux se dé-ié- clarent expressément contre ce bolchevisme . et exigent aes mesures sévères contre la pro-e8 pagande bolcheviste telle qu'elle se pratique ,u surtout à Zurich, à Berne et a Genève par |IS des agents italiens mais davantage encore eg par des russes contre la Suisse. l'Itaiie et vo l'Allemagne. Outre la révolutionnaire russe d c. bieu connue Baiabanow,Ies Nouvelles Rusxes ] , ù Berne et l'ambassade bolcheviste en cette p ^ ville s'occupent activement du mouvement; de cette dernière on dit encore qu'elle se sert le aussi volontiers à cet effet entre autres des la déserteurs russes et des prisonniers de d< es guerre évadés qui se trouvent dans le pa.v s. i.es fonds paraissent se trouver en abondance ^ à leur disposition. Le Conseil fédéral suisse ss ' a subitement décrété une augmentation des le effectifs, sur le désir exprime par le gouver-nement do Zurich, afin d'empêcher des trou- ,j ' ^ bies éventuels de se produire à l'occasion do ' l'anniversaire de la révolution russe (7 no- ^ vembre). c< ' USiSASKE d< L'ANNIVERSAIRE DE «t LA RÉVOLUTION D'OCTOBRE es Kiew 8 novembre. — L'anniversaire de d< te la révolution bolchéviste d'octobre s'est sé 'd passé dans le calme à Kiew. Malgré la 11 propagande qui avait été faite en faveur d'une grève, le travail continua partout. ' et и. NOUVELLES DIVERSE^ S o, A l'ÂG^démée des Êeîcnces tu Paris, G novembre. — D a été décidé au le cours de la réunion ordinaire du Comité E secret de l'Académie des Sciences de noinmor 1 ' ;e le maréchal l och au siège vacant, a !»ss échanges ds prtsonmeirs é- La Haye, 8 noveinbre. —Le gouvernement le anglais a charge son représentant à La Haye tu d'annoncer au gouvernement néerlandais qt quo le gouvernement britannique était dis- ' posé'à ratifier le traité concluen juillet à La r ^ Haye avec l'Allemagne au sujet de l'échange . ues prisonniers. (11- L'offrande d'un roi nàgra 1 ir Le ministre des Colonies de Belgique vient u- de recevoir du roi Mussinga, souverain du 12 la Ruanda, région de l'Afrique Orientale, une q, ts superbe déiense d'éléphant. Mussinga a ex-iii'iiiié ie^désir c^ue le produit de la vente de ss la ur entière conférence iiitetparlementifiro u" du Commerce, qui devait primitivemen avoir lieu à Lisbonne, se reunira a Bruxelles. La conférence suivante tiendra ses assises à _ Lisbonne. " lé L'auamantatîon d© raison de patr. j .a l®" " en «os-artCe j ® Le Nieuwe RoUerdamsche Courant annonce nue lo gouvernement hollandais, s'inspirant ; r li, de l'avis exprimé par les sommités médicales ^ d'anrès lequel les ravages de la grippe espa-cuôle en Hollande doivent être attribues à ^ alimentation insuffisante do la population, lUr idS do porter à partir du 15 de ce mois § la ration de pain de 200 grammes à 280 gi. (, l'a- par jour. , . e mt Gosîstruotiofî d'une fonderie c Lié- de camms amérîoasne en i-1 a«~e 1 été un mande de New-York que le département , me do la guerre des Etats-Unis a accorde les j de crédits sollicités en vue de construction en France d'une grande fonderie de canons, dont , out lo coût est évalué à 3o millions de dollars, , >e8 Les ppogrè» de la radiocrapî"? , iin" La Aederluiidsch-lndiscli Pers-Agentschap -apprend de Pandoung : la station i-adiogia- ptiique de cotte viile est parvenue a intercepter . ctif des messag. • lancés par les stations de L} 011 ans ©t de Nauen "Allemagne). oa la fazîîâ^o aiax sndes angsâaasos P™ La « Neuerlandsch-Indisch Pers-Agent-scliao» télégraphie de Batavia quen raison l'e?~ de l;î famine qui règne aux Indes ^'aises, >CV" les autorités de cette colonie ont deiendu Aes l'exoortarion du riz. Le gouvernement des ,Var Lûtes néerlandaises a pris les mestues n Uf; cessaires pour assurer l'importation de quan- it a tites suiiisantes de riz. 1 du La grippe espagnole en Cîiisna IJU1> L'agence Reuter apprend de Shangai que l'influenza cause de grands ravages en^nino.^ Dans la vallée«du \ang-tse aes tamilles e-. l^e- tières succombent à la pernicieuse grippe. 8!ieS Surtout daus les provinces de llou-i e, lieu luttS Haï et Chen-Si, la mortalité parmi les nmia- fian^ tles esl eiirai'ailte* _ L®. de :Uou" s?oanls©ia©iiUâ'© û& ii^seatst lasse voul « Le SociaUste Belge », organe de M. tobîe Camille Huysmans, paraissant en HoUaûde, 4pnti- écrit ce ciui suit • tteur « On parle de la revision de la question lulols de l'Escaut, qui serait résolue par lan ;il,u nexion de la Flandre zclandaise a la belgi d'une" que. Pourquoi la revision de la questKu iiouti- du l'Escaut? Peut-être, rèpomdra-i-on, pou ndu!e que la Belgique prnsse faire usage en tous o!asil circonstance de la libre navigation sur 1 Es •ehol8 Pour le temps do^paix, cet argiimc1 r son ^ £.aûs valeur; en effet, la Hollande n DiTs songe pas à apporter la moindre dilficu.t ïgi Z i »««. A» 1» " « emeut notre navigation sur SCaiti r_ .. int de temps de guerre ? » dira-ton. Mesu aird.cl1" utile si les gouvernements concluent ui es qui paix démocratique, ainsi qu'ds n'ont ces oits et de le promettre. Si néanmoins nous une paix imposée par la violence et qu 3 pour ce moif, nous avions plus tard u uni le nouvelle guerre économique, alors person e asso- n,e saurait prévoir dès mamtenan <.n p-; etexsi" les circonstances et entre quelles part eli0r61' cette guerre se fera. Comment se sen développés d'ici là les groupements c B pavs européens 1 U n'est pas imposai leur de v * les artisans de la revision de la qu m!ut à tion de l'Escaut «1 devinssent eux-mèti iuit pas ' les victimes. " » D'ailleurs, de quel droit <£<..n? -«• corporer la population oc bu l'ij^idre daise à la Belgique î S est oa cejà . quelie est l'opinion de cette ^nd*tioo mus ; ce point ! Paice qu'en fin de cvui {» e. o*t«i 1 population est inaStresse de s^s ■ et non pas les annexionnistes et au. [ très. Nos dértcaux voi- nt pei>i êwc daus 1 annexion à la Belgique <ie cette popu^latic/a ; catholique, un renforcement df leur fore* politique? Raison de plus pour nous de combattre cet annexionnisme de toutes no« forces. Anvers ne doit pas devenir la bu sa d une flotte de guerre, dotnt nous ne pouvons que trop b>en nous passer, tand'* que la Hollande nous assure la libre navigation dans^l'Escaut. Il n'y a donc pas lieu de modifier la situation existante; aussi nous le disons hautement ; La classe ouvrière belge ne tolérera pas qu'un centunè-re carié de territoire soit annexé par la Belgique. » e»-^- — Coiîv.-ïrcet et la future Pa'x Hiei, en relisan/t l'admirable « Esquisse d un Tab-tau historique des progrés de 1 esprit humain », ouvrage posthume de Cocndorcet, je suis tombé en artêi devant le passage suivant, figurant, vers la fin oe la « Dixième époque : Des progrès futurs de l'esprit humain » : « Les peuples plus éclairés, se ressaisissant du droit de disposer eux-mêmes de leur sang e>t de leurs richesses, apprendront lieu à peu à regarder la guerre comme le fléau 1e plus funes,te, comme le plus grand des crimes. On verra d'abord dis,paraître celles ou les usurpa,uts de la souveraineté des nations les entraînaient, pour de pré tendus droits héréditaires. » Les peuples sauront qu'ils lie peuvent devenir conquérans sans perdre leur lilx-r-«é: que des confédérations perpétuelles sont le seul moyen de maintenu leur îudé-pedance; qu'ils doivent chencher la sûreté ' et non la puissance. Peu à peu, les préjugés commerciaux se dissiperont; un faux intérêt mercantile perdra l'affreux pouvoir d'ensanglanter la terre et de ruiner les nattons sous prétexte de les enrichir. Cx>mmp les peuples se rapprocheront nfin dans les principes de la politique et de la morale, comme chacun d'eux, pour son propre avantage, appellera-les étrangers à un partage plus égal des biens qu'il doit à la nature ou à so industrie, toutes ces causes qui produisent, enveniment, perpétuent les haines nationales, s'évanouiront peu à peu, elles ne fourniront plus à la fureur belliqueuse, ni aliment, ni prétexte. » Cette page prophétique, écrite par Condorcet à 1a veille de sa mort (il y a 125 ans) ne contient die pas â la fois les quatre bases fondamentales de la paix future : peuples disposant librement de leur Nous avons reçu ce matin plusieurs visites intéressantes, des lecteurs venaieut nous _ 'apporter leur obole, d'autres venaient nous ' signaler des misères intéressantes il seeou-i rir Elles sont nombreuses. Des milliers de ' 1 réfugiés attendent de nous un geste fraternel, ' leurs besoins sont nombreux, multiples, 1 va-lés- il y en a parmi eux qui manquent ' de tout, de vêtements, de souliers, de lmge. 1 II v en a qui sont malades. Ou trouver 1 ar-' eeiit pour les aider si ce n'est dans 1e gousset ' de nos eoncitovensï Que celui qui est riece ' donne un peu de son superflu, que celui qui est pauvre donne un sou, que chacun fasse quelque chose, si peu qué ce soit selon ses ressources. I Total des listes précédent es i,Scj3.i5 s ' Le personnel du Crédit Mutuel II Hypothécaire , . joo.11 t Pour que papa revienne bientôt xo.co Un pauvre, pour que d autres sui, ^ ^ vent son exemple °'7^ n Le fond de la tirelire de Marcelle 4-,0 r 20.00 1- Anonyme 35.00 :r M. 1'. v, ; o 11 M. Pirson , , A x Plutôt que de m*acheter des gt ^ teaux , . Pour que ma lan guérisse ^ t~ £ ,v ^ m Deux écoliers de la rue Gallait o.jo En souvenir de mon ventre Pour que Berryer devienne sérieux ( ■- JQ IO.OO . jJeanne - 0 ^ ! De grand cœur J Un ami de* betes . Un vrai wallon ■- Un autre wallon ' Le troisième wallon ue " ie. , , . 2100.GG -u- Total à ce jour a tous un cordial merci au nom uo nos ju- protèges. la-1 . - -—- ---— ■ 1 en marge Jour de Pluie o Il pleut tristement, ce matin; le ciel est M gris «t le pavé boueux. Les passants, maus-ade sades, se hâtent vers le quotidien laoeur et derrière les masques crispés oes v.sag s tion agacés par la pluie fine persistante et mo-;an notone, je devine cette pc^ée unanime. i\<rX que d'ailleurs je partage . tion - Uue! fichu temps 1 Et nous en a.oni ,OUI pour toute la journée I oute Au temps jadis, je n,e sais plus «M» quel "lî cowsulat, car il y a longtemps, b.en longtemps de cela, les jours de pluie n étaien. ment certes pas plus agréables, mais ils appor-s ne taient du moins avec eux quelques compe'^ culté salions que no dédaignait point le t^et N'était-ce pas un p'aisir que c ol>=tt\<.r, - ■ZZ °,m. toitew »» .S"" 0 J kî ffïiïïxr; » rapides, I»"'» ques- cieuses araDesq • p <iui atos pieds finement chaussés sur P a ... , 4/ nimunoba 10 Novembre 1918 " VTN'&T ow^tlMBS ta irv&raFio AUJOURD'HUI OUATRK V»QP« OAm iK x. U. M * r

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This item is a publication of the title Le messager de Bruxelles belonging to the category Financieel-economische pers, published in Bruxelles from 1895 to 1946.

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