Le messager de Bruxelles

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06 February 1915
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ÉCONOMIQUE & FINANCIER A-bonnements : Pendant la durée de la gnerre 3 francs par mois (Bruxelles et faubourgs) AVIS. — Adresser toute sorrespondance à la direction du MESSAGER DE BRUXELLES Aucune quittance ne sera valable el elle ne porte la signature du directeur du Journal, Rédaction et Administration s 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles. - Téléph, ;V 1610 Canal de Suez Le dernier jour du mois de janvier, une dépêche du Caire, dépêche reproduite en ces colonnes, nous apprenait que des escarmouches avaient eu lieu aux environs des bornes 8o et 82, le l'ong du canal. L'isthme de Suez, rappelons-le, est situé entre la Mer Rouge et la Méditerrannée. Il est traversée par un canal dont Ferdinand de Les-seps fut le promoteur. On inaugura la voie nouvelle en 1869. Ce canail„ qui est ouvert en tous temps aux navires de tous les Etats, ne peut être mis en état de blocus, non plus qu'aucun acte d'hostilité ne peut être commis dans ses ports d'accès ni dans un rayon de trois milles au large. La ville de Suez (anciennement Arsinoé est un port sur la Mer Rouge. E. Foxclos LA GUERRE L'année 1914 a vu de terribles batailles. L'année 1915 en verra de non moins acharnées : mais 011 peut supposer que lorsque, plus tard, les historiens approfondiront les événements, ils s'accord eroint à reconnaître que la période critique fut celle que nous traversons actuellement. Elle est critique parce qu'elle met à une rude épreuve la vertu la plus difficile à soutenir : la*patience dans la souffrance et dans l'inquiétude. De tous temps, la guerre a comporté des périodes d'attente plus ou moins prolongées. Les forces éprouvées par les opérations actives demandent à être reconstituées, et jadis l'hiver ne ralentissait pas seulement, il interrompait les mouvements. Sous Frédéric le Grand, sous le Napoléon de la première manière, autant d'étés, autant de campagnes. Quand la neige menaçait,les armées prenaient les quartiers d'hiver et ne repartaient qu'au printemps. Le Napoléon de l'a seconde manière a changé cela; mais, de son temps, les armes ne possédaient pas la puissance du fusil à répétition et à trajectoire rasante, ni celle du canon à chargement par la culasse et à recul sur affût. La tranchée protectrice n'intervenait guère en rase campagne. Même ralentie par les mauvaises conditions climatériques de la saison froide, la-guerre conservait son allure de guerre de mouvement, prouvant à l'opinion publique comme aux soldats le dérivatif de l'action, de la diversité, et répandant partout le sentiment de l'activité en éveil parce qu'elle se manifestait par des actes tangibles. Quel spectacle de guerre imaginerait-on plus varié, plus palpitant que celui des opérations de guerre de février et de mars 1814? Au vingtième siècle, l'hiver n'interrompt plus la manœuvre.Ni les armées ni l'opinion publique n'ont le loisir de reprendre leur souffle; les forces morales restent tendues, elles exigent même un supplément de tension, puisque, qu'elle que soit la persistance des opérations, les conditions climatériques interviennent quand même, avec, en plus, la complicité de la tranchée protectrice pour les ralentir. Le dérivatif de la guerre de mouvement disparaît au moment où il restait le plus nécessaire pour détourner ceux qui souffrent du spectacle de leurs appréhensions. Ainsi, la guerre du vingtième siècle exige des peuples une force plus grande, une patience plus soutenue, une vertu beaucoup plus haute qu'aucune des guerres passées. * * * Dans ces dernières semaines, les mouvements d'infanterie à travers les terrains bas de la région de l'Yser ont été rendus impossibles par la boue et l'eau dont ces terrains étaient couverts. Le soi, même en temps ordinaire, est extraordinairement mou, sans une pierre; à l'heure actuelle, après une longue période de pluie, on peut enfoncer jusqu'à la ceinture et même jusqu'au cou. A part la région des dunes où le sable absorbe l'humidité, on imagine aisément que les opérations, soient difficiles- Du côté de La Bassée, le calme est revenu; quelques vagues escarmouches du côté de Givenchy et de Quin-chy sont seules à signaler. Autour de Sqissons et sur l'Aisne il n'y a que des combats d'artillerie sans grand intérêt. En Argonne, la lutte s'est concentrée dans la région de Saint-Hubert et de Fontaine-Madame. Elle a été très localisée quant au terrain et quant aux effectifs. Les Allemands ont prononcé quelques attaques; les Français ont répondu par des contre-attaques. Il s'agit, là comme ailleurs, d'engagements de compagnies à compagnies. La lutte d'artillerie a été, à certains jours, assez vive. * * * Il n'y a eu, depuis dix jours, dans les Vosges, que des affaires d'importance secondaire. L'une d'entre elles, qui s'est déroulée sur les flancs de l'Harmannsweiler-Kopf, a été, malgré 4a médiocrité numérique des effectifs engagés, particulièrement émouvante en raison des difficultés du terrain et de l'énergie dont les combattants ont fai't preuve. Ce n'est qu'un épisode de guerre. Mais c'est un épisode magnifique. Voici comment un rapport français raconte cet épisode : « Nous avions, au sommet de l'Hart-mannsweiler-Kopf, une grand'garde qui a été, le 19 janvier, très violemment attaquée par des forces importantes. Nous avons voulu la dégager. » La chose était malaisée. Les pentes, dans ce coin des Vosges, sont un chaos de rochers- Les semis de sapins dressent sous les arbres un réseau d'arbustes impénétrable. Il neigeait. La brume empêchait de voir à dix mètres. -» Comme #1 s'agissait de sauver des camarades, nos officiers et nos soldats n'ont pas hésité. Ils4 savaient que le détachement du sommet avait trois cents cartouches par homme et tout le monde espérait arriver à temps. Le 19 au soir, deux compagnies cherchent à gagner la gauche ennemie et y réussissent. Deux autres commencent à progresser sur la droite le 20 au matin. Mais cette progression est d'une extrême lenteur pour les raisons indiquées plus haut et aussi parce que l'ennemi a eu le temps d'organiser un solide réseau de fils de fer. » Nos hommes trébuchent sur le verglas et dans les défenses accessoires. Ils attaquent <oute la journée. Au sommet, la g- , <;1'garde tient toujours. Nous l'entendons tirer et, vers le soir, comme un salut, son clairon nous envoie le refrain du bataillon. Le 21, nous gagnons sur les pentes mais combien lentement. Les ohas-seurs d'en haut tirent toujours. Nous sommes au contact étroit de l'ennemi-Pour arriver à temps, les assauts se précipitent. Deux officiers tombent à la tête de leurs hommes. Mais le verglas et les fils de fer nous retardent. » La nuit venue, au sommet, on n'entend plus rien. La vaillante poignée de défenseurs a dû succomber avant que nous ayons pu l'atteindre.» UNE CONFERENCE A LYON OU MINISTRE BELGE HYMANS Lyon. — Lundi, M. Paul Hymans, ministre d'Etat de Belgique, vice-président de l'Université de Bruxelles, a ouvert la série des importantes conférences que donne chaque année la Société des Amis de l'Université. M. Paul Hymans a parlé devant un auditoire de choix et tel que la salle ne put contenir tout le monde. Il a traité éloquemment de « la Belgique et le droit ». Le ministre, qui était l'hôte de M. Ed. Herriot, maire de Lyon, a reçu, après sa conférence, la colonie belge qui lui était présentée pajr M. Mulatier, (consul. Le soir, il a fait une apparition au théâtre des Célestins où des artistes réfugiés donnaient une représentation de « L'Ami Fritz ». LA SUISSE ET LES IMPORTATIONS Bâle. — Le département militaire suisse communique que les bureaux frontières des douanes suisses ont été avisés qu'à partir du 1er février l'importation des marchandises désignées d-après me pourra plus avoir lieu que moyennant une autorisation d'importation établie par le commissariat central des gue-rres, à qui devra être fournie la preuve que les marchandises pour lesquelles l'importation est sollicitée ont été achetées avant le 12 janvier 1915. Les principaux articles qui tombent sous l'arrêté dui Conseil fédéral sont : froment, seigle, avoine, orge, maïs, avoine égru-gée, mondée ou concassée, gruau, semoule, grains égrugés, mondés ou concassés de diverses céréales, farine, tourteaux et farine de tourteaux, germes de malt et malt résidus de la fabrication de la bière, résidus de la distillation des pommes de terre, farine de mélasse et de viande pour l'alimentation du bétail, son, farine pour le bétail. COMMUNIQUÉS Communiqué Officiel Allemand Berlin, 4 février, midi : Sur le front occidental Sur le front entre la mer du Nord et Reims, des combats d'artillerie ont lieu. Une nouvelle attaque française près de Perthes a été repoussée avec des pertes pour l'ennemi. Au nord et au nord-ouest de Massîges (au nord-ouest de Saint-Mennehould), nos troupes passèrent hier à l'offensive et pri- j rent d'assaut, l'une après l'autre, trois tranchées ennemies et s'établirent sur une longueur de 2 kilomètres dans la position principale de l'ennemi. Des eontre-atta-ques françaises, qui se continuèrent aussi ! la nuit, furent repoussées. Nous avons : ayons fait prisonniers 7 officiers et 601 ; hommes, et pris 9 mitrailleuses, 9 canons < de petit calibre et beaucoup de matériel. li est mentionné, de plus, que dans les : Vosges moyennes, le premier combat entre une troupe de skieurs et de chasseurs français se termina avec succès pour nous. Sur le front oriental En Prusse orientale, de faibles attaques ru. ies contre nos positions, au sud du Memel, furent repousées. En Pologne, au nord de la Vistule, en suite aux combats de cavalerie que nous avons rapportés ii y a quelques jours, des mouvements stratégiques entre différents corps de troupes ont lieu. Sur la Bzura, au sud de Sorhagew, une attaque nocturne russe fut repoussée avec des pertes importantes pour l'ennemi. Notre offensive à l'est de Bolimow progresse malgré la grande résistance de l'ennemi. Le nombra des prisonniers augmente. Dans les Carpathes, les troupes allemandes et les troupes austro-hongroises combattent depuis quelques jours, côte à Gôte. Les troupes alliées ont, dans le difficile pays montagneux, remporté une série de succès. LE BLOCUS DE L'ANGLETERRE Le « Reichzanzeiger de Berlin » publie dans sa partie officielle ce qui suit : AVIS OFFICIEL 1. Les eaux tout autour de l'Angleterre et de l'Irlande, y inclus le Canal anglais tout entier, sont, par la présente, déclarées ZONES DE GUERRE. A partir du !3 février, tout navire marchand ennemi, rencontré dans cette région de guerre, sera détruit, sans qu'il soit toujours possible d'éviter les dangers qui menacent l'équipage et les passagers ; 2. Egalement les navires neutres courent des dangers dans la zone de guerre. I! est impossible d'éviter que des attaques destinées aux bateaux ennemis ne frappent aussi les navires neutres, vu l'abus des pavillons neutres ordonné le 31 janvier par le gouvernement britannique et vu les hasards de la guerre navale ; 3. La navigation n'est pas dangereuse au nord des Iles Ecossaises et dans la région est de la mer du Nord, ainsi que sur une bande d'au moins 30 milles marins de largeur le long de la côte néerlandaise. Communiqué Officiel Autrichien Vienne, 4 février. (Communiqué officiel d'hier midi) : En Pologne et en Galicie occidentale, il n'y a rien à signaler. Dans les Carpathes, les combats continuent avec le même acharnement. Sur le front occidental, les attaques ennemies ont été repousées. De même qu'hier, dans le district forestier, une de nos colonnes a gagné du terrain et a fait plusieurs centaines de prisonniers- Communiqué Officiel Français Paris, 2 février. — La journée d'hier est à noter pour un duel d'artillerie d'une violence extrême et par des attaques répétées des Allemands ; ces attaques ont été repoussées. Sur le front nord, les troupes belges ont subi un feu violent dirigé contre certaines têtes de ponts de l'Yser, dont les Belges s'étaient récemment emparés. Dans les environs d'Ypres, violent combat d'artillerie. Des parties d'un régiment allemand ont attaqué et pris un poste anglais à Cuin-chy (près de La Bassée) ; par une contre-attaque les Anglais ont repris la position perdue. Le combat mentionné hier, sur la route de Béthune-La Bassée, a été très meurtrier pour notre infanterie ; les deux premières attaques de l'ennemi ont été repoussées ; par la troisième, il s'est em paré d'une de nos tranchées, que noua avons reprise par une contre-attaque. Sur le front de l'Aisne, notre artillerie lourde a bombardé la station de Moyen, où les Allemands avaient établi un parc à munitions. Dans le district de Perthes, nous avons progressé. Paris, 2 février, 11 heures soir. — Entre la mer et la Lys, l'artillerie allemande a, sans y réussir, essayé de faire taire, par endroits, ie feu de notre artillerie. L'artillerie a tonné dans la région d'Ar-ras pendant toute la nuit de mardi, niais aucuns attaque d'infanterie n'a été entreprise.Nous avons fait taire des batteries ennemies à Soissons et avons rejeté une attaque à Saint-Paul. Noue avons fait des progrès à Perthes-les-Hurius et avons repoussé une attaque à Bagatelle, en Argonne. Près d'Uffholz, le canon a grondé toute la nuit, nous avons légèrement avancé dans les environs de Burnhaupt-le-Bas, dans les Vosges. Paris, 3 février, 3 heures. — Au nord de la Lys, rien n'est à signaler. Les Allemands ont laissé aller sur la rivière d'Aveiuy (au nord d'Albert) des brû-iots chargés de matières explosives ; nous les avons amarrés avant qu'ils n'aient pu éclater. Sur l'Aisne, canonnades intermittentes; nous avons repoussé une attaque sur Perthes.En Argonne, les Allemands ont fait une seconde attaque sur Bagatelle, qui, une heure après, était repoussée. •» En Alsace, nous avons consolidé et garni de tranchées le terrain acquis à Am-mertzweiler.Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 2 février. (Communiqué officie! du grand état-major général) : Sur la rive droite de la Vistule inférieure, notre cavalerie a exécuté, le 31 janvier, une attaque sur les positions allemandes sur le front entre Bjesjhun et le lac d'Orschulewa, à environ 15 kilomètres de Sierpc. Une tentative allemande, faite le 31 janvier, pour reprendre l'offensive dans la direction de Lipno-Bobrzyn — tentative appuyée par le feu de son artillerie de la rive gauche de la Vistule — a été arrêté près des yillages de Mokowo et de Dublin.Dans ia nuit du 31, nos troupes ont entrepris une attaque près de Bcrzimow et ont rejeté les Allemands hors de la partie avancée de nos sapes, ainsi que des tranchées de communication adjacentes. Dans la journée du -31 janvier, l'ennemi, qui avait concentré de fortes unités d'artillerie dans l'espace de Sochatschew, à l'ouest de Varsovie ,de Bolimow et au sud, a entrepris une violente attaque contre notre position. L'offensive allemande a été d'une grande opiniâtreté. Les masses compactes qui s'avançaient à l'attaque etaient fortement soutenues. Parmi les détails du combat du 31, près de Borzimow, il faut signaler que les Allemands, qui avaient, depuis le point du jour, dirigé un feu violent sur cette partie du front, ont forcé, par une attaque vigoureuse, nos divisions à se retirer dans la deuxième tranchée. Mais, par une contre-attaque l'ennemi a été rejeté des tranchées qu'il avait occupé à l'ouest. Entre midi et 2 heures, les Allemands ont réussi, grâce au travail préparatoire de leur artillerie, à s'approcher de nos tranchées, dont ils ont occupé une partie. Après deux heures de l'après-midi, nous avons entrepris une contre-attaque générale qui a eu pour conséquence de ne laisser, le soir, aux mains de l'ennemi, qu'une partie des tranchées avancées et une villa. De la sorte, le succès des Allemands du 31 près de Borzimow est peu important. Pétrograd, 3 février. — Les combats dans la région de la Mlawa nous restent favorables. L'attaque allemande d'hier matin, au nord de Borjimow, a été repoussée. Au sud du village de Gumin, il y a eu un violent combat ; nous avons réussi à reprendre les tranchées perdues le 31 jan vier. Au sud de la Piiica et à la Dujanec, l'ennemi a continué le feu nuit et jour, mais ; sans succès. Dans les Carpathes, on a continué à se battre Nos troupes ont avancé jusque près du col de la Dukla ,dans la région de Jalisk et de Meso-Laborcz. Il y a eu aussi un violent combat vers Ysotzko, au sud-est du col de Uszok. Samedi 0 Février 19IS (Edition P. L ii. — N° 86) C. L,e Numéro lO Cmes 3ime Année — N° 36

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This item is a publication of the title Le messager de Bruxelles belonging to the category Financieel-economische pers, published in Bruxelles from 1895 to 1946.

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