Le messager de Bruxelles

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15 September 1915
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MERCREDI 16 SEPTEMBRE 1*1S (Edition P. L. S. — M° 30# Ca Numéro u wond exceptionnellement 11 CENTIMES SI" ANNEE. — N' 263 LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN AHnNNFMPNTÇ Bruxelles Banlieue et Province i mJuniiDlUun 1 u et Faubourgs (servis par la poste) c i mois. Fr. i.oo 1.50 I 3 mois. . Fr. 3.00 4.50 2 6 mois. Fr. 5.50 8.50 ! 1 an . . Fr. 10.00 16.00 I Administration et Rédaction : 45, Marché-aux-Poulets, Bruxelles AVIS. — Adresser toute correspondance à la direction du " Messager de Bruxelles „ Bureaux de Vente : 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles PUBLlOITt I i 4e page, la li* ne . fr. «.jo C«mmercialei 3* » » » •.$• i 2* » « » I.M Nécrol. la lis. 1-50 ; Judic. la Ug. 0.56 ; Financière : à forfait LE FRONT RUSSE. -- LA BESSARABIE ^ &/ u. ^ p | » o Kremenez^chi/rnjK *S<aj/c7w/ Po/onnojè oTïchktoria 5CT. | Lvba/Ciow _/ /Camion$0 I Verbowy $""aJa | JfrolcZfkci I 0 „ \ B^feJby P*t*~rsc>» L /A,A • | \A/,e/K>e \BusK A /<, A->. Pàfsch ajejp . . a " o //L/banï T5 0 a'"P° C"""~ J/// r""" \ \ IWolerch^ - ]<S.'Z7uro w €Tf^y&mUs\0m /—Xj"VT"> o'*?/ jf Jfà&e^vrtceÇ19 vVteTkït r-^V/x Tcherny ~ j o w _ fi /-! / jy/77 rffw/<rinV j ' ie/)g<vj>\ S 2^Tr^ 11 i S £LpiTschev* i jrprfXJ* £,/ci'e srr:'Jr) J " Sg zYma^°y. 1 ^ Fe/sghr,* £c 0 (/a ■' À *'-*«» pilt/.**»" vvG£C\ kV V^yA/l'A yEÂÂj/-<? >3 Jc/ffr> oh'rt L j vVo/^-o w/nzy -Joswth çj \y c\u, "v( \p t ^ ^2 -J f Sahar+a* 4cJ\ro^v/of /,/ W//7/Ï/& *•',;••. / XJ - J . . r Wtïnt0swy<w L^rVpjAov^ Grohofaok x-Y Jepè>ynoi-y çZr-* ^ ~ y XA°r*'n,t-<iFiï>pyc*y»ce ¥ frJL 1 ik?.^': v ™'us£^ r X? ? S \rcht^Jyryn^ \ \^XÀy V-k 1 ytôsiiôfâséte*"' J ^^«'*-4 j&rTM.( M T-A- * ,wî J; V' Ç'HhiffSKo /^o 7ysrrf>jent'(2.<#ny n/^r^/Z/r ^ ^/M/y^^vaiy' / 1 ifc^V ^ Obêrtyn . ^\ ?Qf\~S < «fVJ J /%a-^WX g Materna k 7 Seraf,l cf * , * 1 #^1 Cïr «/?» C c z, \ /~\Qcfi\JprffXhe W W S f,v/ - , /V V ut/'', '\j/jr P"io w <7 r^i^Ts >0^ °W GrssvocJsifC f\ Stor towo ^ f ' x o fDcthovvXCT i /âSf fetL : %\ K/,s?hJv^y A s)ka^ny f >/""ovy ^ ■3 ,-> • ',. 'ÎV, Jl/A - .,, ,,vf, .-"V S ' ^'- • • ~.!''<Î-C- Wirtu/bczyn iy,■*^>- Hoz-no-*' V*L ^ no X rm--': ft fc+.iii,t-r>VVZY ! o Q I. Vf ) I Si ■ ^-' 1L^ '-?\ -: ow »-/ 7 Lctrqc Brttcbanéf Y ^ o ^ c/„A ^t0^" J Por"e,Ae,"n% l y\ I w-»w /x ^§3 4 % ■ Kifdi Do^^fun ty'r^ô/vrujcfiéisy n dejci Ù7r^^^ySu!^kaS^<>t'eS<: ^7) I Chemins de fer 0\*Ji(\^n 'f'' i ^^niÙvCv^ 4 ^ ^v/D /x\\^ >o\. ■ —^ ^ x/""w///^»lL/aVx,V//\\^\x;,'z o Roryyul C-\"/ ^ . /A' y '/>^> ^ O Lsol h G-fc & \ < \> r I oTWs RiVtÇfes S^ "> Feéhcçrn \ , , \\ c-oT\ I ■ V'^ ;L/„ A_ ^" jo t/g" po |5p i-»c; |5^ 160 H/tompFtes Autour de la Galicie Transylvains, Roumains, Russes et Bessarabes De Brody au Dniester, c'est-à-dir du nord au sud de la partie en core occupée par les Russes en Gf licie orientale, de très violents corr bats viennent d'être livrés, les armée russes tiennent vigoureusement la 1: gne du Sereth, depuis Tarnopol jus que Waleckzyki ; ils ont à cela un raison primordiale, c'est que si la Be? sarabie et le sud de la Podolie vt naient à être envahis, toute commt nioation des Russes avec la Roumani serait coupée, et .toute coopératioi éventuelle des deux armées impossi ble. Il n'est pas inutile de rappeler le antécédents politiques de ces popula tions qui doivent leur nationalité ac tuelle beaucoup plus à des traité qu'à leur race; en général, les traité balkaniques ont toujours été souverai nement illogiques depuis la conven tion de San-Stefano, jusqu'au malheu reux traité de Bucarest, qui mit fin la dernière lutte balkanique sans sa tisfaire personne. Aucune décision diplomatique n'es I parvenue à résoudre la question bal I kanique qui, d'après Bismarck, « n I valait pas les os d'un grenadier po I m  ro niAn «. m ai c nui n'ftn raitcp na moins les effrayantes hécatombes a tuelles, attendu que c'est du meuit e de Serajevo qu'est née la guerre a tuelle. Le traité de Berlin affranchit 1< Serbes et les Monténégrins de la so s veraineté turque, la Bulgarie fut :oi tituée en principauté tributaire, tand que la Roumélie, au sud des Balkan e resta province turque; la national! bulgare restait ainsi coupée en deu Quant à la Roumanie, elle fut payi - par la perte de la Bessarabie de l'aie e efficace que son armée avait donnée i la Russie en un moment périlleux - on ne lui donna que les marécages < la Dobroudja en échange de la pr< s vince fertile et populeuse qu'on la coo ,. traignait à abandonner. Quant à l'Ai - triche, elle reçut la gérance des det; s provinces slaves de Bosnie et d'He s zégovine. Après quarante ans la situation c - ces divers peuples s'est modifiée d - tout au tout, sauf celle des Roumain: i qui continuent à revendiquer du cô - russe la Bessarabie, du côté austr< hongrois la Transylvanie ; la Bulg; t rie, après s'être réunie à la Rouman - et s'être érigée en royaume a, un m< s ment, lors de la coalition balkaniqui - semblé devoir chasser les Turcs c c 1 ' P. 11 rr>r*A • arvrAc 1<»c rAtAnticoanMc nrij toires de Kirkilissé et de Lule-Bo gas, l'armée bulgare n'avait plus q faire son entrée à Constantinople < tsar Ferdinand à entrer à cheval d; la mosquée de Sainte-Sophie, lo ac qu'elle s'arrêta, à l'étonnement -re monde, devant la ligne de Tchatald ,ic_ d'épuisement et de maladie. Les Bulgares ne profitèrent d'j jes leurs pas de cette guerre à laquelle avaient cependant fourni la plus i ^ portante participation; ses alliés d'h lui enlevèrent la majeure partie du I: tin conquis, tandis que les Turcs Ut^ prenaient Andrinople et que la R< manie, entrant en Bulgarie, exige ^ un bout de territoire côtier au sud j^e la Dobroudja. La Bulgarie, par un e ^ cent traité dont la teneur n'est pas ( t core bien connue, vient de recev cje de la Turquie certains avantages tei ro toriaux le long de la frontière turqi du côté de Demotika. xn- kU_ Il est fort probable que la gue itJX actuelle remaniera aussi bien la ca er_ des Balkans que le reste de l'Euro] encore que dans la péninsule les nat , nalités soient tellement enchevêtr* ,e qu'il soit impossible de les démarqu u La Bessarabie, qui s'étend entre ?s>, Dniester, le Pruth et la mer Noi 3 e comporte plus des trois quarts de Rc ro" mains catholiques, avec des Al >f" mands dans les villes; cette provir 116 est peuplée d'environ deux millio 10" d'habitants as§ez disséminés, pu J_f' qu'en dehors de la capitale Kiscl e new, des ports d'Akerman et d' 1C" maïl et de l'ancienne place forte ur- Bender, célèbre par l'équipée de Chai a'à les XII, aucune ville ne dépasse ser : le siblement 10,000 habitants, ms Comme tout territoire dans ces r< rs- gions, la Bucovine, dont on a tar du parlé au commencement de la guérit Ja> a aussi été enlevée aux Turcs, mais e 1774; elle comporte un demi-millio iil- d'habitants; sa capitale, Czemowic2 ils a 22,000 habitants, m- La Transylvanie est peut-être la con ier trée voisine que les Roumains regai m" dent avec le plus de convoitise, bie: re" que sa population n'ait rien de biei >li" essentiellement roumain, attendu qu alt sa population comporte des Hongrois °Je des Saxons, des Bulgares, des Bohé ■ miens, des Grecs et des Arméniens !I?" elle a deux millions et demi d'habi 3!r tants, qui se répartissent en 15 comi rl" tats, dont le plus important est celu ie' de Cronstadt; la Transylvanie est d formation allemande; au XII" siècle rre le roi de Hongrie Geisa II appela ei rte Transylvanie des colons qui sous 1< )e> nom de Saxons fondèrent les princi i°- pales villes encore existantes : en 152! ;es la Transylvanie forma une principaux indépendante; elle ine fut Iréunie à 'e l'Autriche-Hongrie qu'en 1867. re' Quelques mots encore des Ruthè nés, populations slaves qui déborden la Russie: en Autriche et surtout ei ns Galicie, ils comptent près de 3 million: d'habitants, 270,000 en Bukovine jj_ 100,000 en Hongrie. Les cosaque: [s_ sont les représentants politiques d< de l'élément ruthèue. il Les Jirmées de Jadis et d'aujourd'hui y On .entend, tous les jours, de boni t geais, après a voir lu que l'armée a Hem; :, de disposait d'autant de millions d'ho n mes sur tel front, ou que les Russes p< u vaient mettre sur pied tel nombre d'ho mes, vous dire gravement : « Ça no ' reporte aux grandes invasions et a guerres formidables de l'antiquité 111 Ce que c'est que les souvenirs clas - ques ! Et comme les teuraisconnades ta) 1 nues des Tairtarins grecs et latins i: 1 pressionnent. nos candides cerveaux 3 lycéens ! 11 a été prouvé de Jaçon scientifiq que les nuées de Perses dont parle F rodote n'ont jamais existé que dams 1 cerveaux méridionaux des Grecs. L'arm da Xerxès «'a jamais dépassé 25,0 hommes et à Platée elle était plus fail que l'armée hellénique. Il est vrai qu'e traînait à sa suite 50,000 personnes. Et Alexandre le Grand et ses effecti gigantesques? Au Granique il avait. 30,0 hommes. De même à la bataille d'! sus ; à Gangamela, en 331 avant J.-( il disposait de 47,000 hommes contre \ adversaire inférieur en nombre. L'histoire do Rome — qui fut au foi la première à instaurer le service ob giatoire pour tous les citoyens — rév{ des chiffres d'armées bien plus respt tables. Quand la république, toute peti t encore, n'avait que 60,000 habitants, el 1 mettait déjà 9 à 10,000 soldats en camp i gne. A Caaines, 70,000 Romains hittère contre les 52,000 guerriers d'AnnibaJ. : au cours do sa lutte à mort avec les Ca ' thaginois, Rome eut pendant de longu ' années 7.5 p. c. de toute la populati< libre sous les armes. Cet effort des R mains n'a jamais faibli au cours de l'hi» toire. César, qui avait aussi la manie d'ex a gérer le nombre de ses adversaires, dis l€s posait en Gaule de 100 à 120,000 hommes. I,a plupart du temps il dominait son m_ adversaire par le nombre. A Bibracte, il IU- avait 27,000 hommes en face des 16.00C m- Helvètes rassemblés contre lui, et que us pouvaient Arioviste et les Nerviens avec ux 20 à 25,000 hommes contre ses 40 à 50.00C légionnaires ? On ne trouve de gros effec-si- tifs aux prises qu'à Alésia où César et fé- Vercingétorix avaient chacun environ n- 70,000 hommes sous leurs ordres : à peu de près le chiffre, à eux deux, de la plus forte année qu'.ait engagée Napoléon, à ne Wagram ? ■6- La plus forte armée mobilisée dans es l'antiquité fut celle d'Antoine dans sa ée campagne contre les Parthes : elle comp-00 tait 200,000 hommes. 'le Le moyen-âge fut u.ne époque des renie contres pour rire — si on ne tient compte que du chiffre des effectifs. L'empereur fs Julien avait 13,000 hommes à la bataille 00 de Strasbourg en 357 ; Valens, 12,000 hom-s- mes à Andrinople, en 378. Les Vandales • ont fondé leur empire d'Afrique avec m moins de 10,000 hommes ! et Charlema-gne, — le formidable maître de l'Occi-id dent, — disposa rarement de plus de 6,000 li- soldats, presque tous cavaliers, le Quelques chiffres encore : Dans les Croi-o sades, les chevaliers chrétiens n'ont ja-te mais mis en ligne plus de 1,200 cavaliers le et 9,000 fantassins. Les Anglais avaient 1- 14,000 mercenaires à Crécy. Charles le fit Téméraire se battit avec 14,000 hommes 5t à Granson. Et nous sommes là au point r- culminant du militarisme moveinn&geux. ps II faut — oin le voit — se garder d'évo-m quel- le passé en présence des effectifs 0- modernes 1

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This item is a publication of the title Le messager de Bruxelles belonging to the category Financieel-economische pers, published in Bruxelles from 1895 to 1946.

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