Le messager de Bruxelles

1381 0
27 February 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 27 February. Le messager de Bruxelles. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vh5cc0vp8v/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

JOURNAL QUOTIDIEN, ECONOMIQUE ET FINANCIER ABONNEMENTS : (Pendant la durée de la guerre) i mois fr. 1.50 3 » » 4.00 1 an » 12.00 A VIS. — .Adresser toute correspondance à la direction du « MESSAGER DE BnUXELLES » AUCUNE QUITTANCE NE SERA VALABLE SI ELLE NE PORTE LA SIGNATURE DU DIRECTEUR DU JOURNAL PUBLICITE : 4m» page, la ligne fr. 0.30 Commerciale 3mt » » » 0.50 2m« » » » 1.00 Nécrol. la lig. 1.50; Judic. la lig. 0.50 ; Financière : i forfait Rédaction et A (I ni i nintrati o 11 s Bruxelles, 1, Quai (lu Cliaiitier, 1, Bruxelles. - Téléphone A KîlO Le Canal de Suez HISTOIRE DE SA CRÉATION Le public qui, en général, n'accor- mense commerce entre la Chine, les lança un rescrit menaçant de mort de toute son attention qu'aux choses Indes Orientales et l'es Etats-Unis. toute personne qui ferait une allusion qui l'intéressent de très près, n'envi- » Que ma supposition se réalise, quelconque, par parole ou par écrit, à sage dans la guerre actuelle, comme et il sera non seulement désirable, ce projet qui, la crainte de l'Inquisi- . théâtre des opérations que la grande mais nécessaire que les navires de tion aidant, paraît avoir été, dès lors, ligne-de feu qui relie la mer du Nord guerre aussi bien que les bâtiments abandonné. » aux frontières de la Suisse, et, secon- marchands entretiennent des commu- Ce document est daté de i'an 1780. dairement, la formidable mêlée qui, a nications entre les côtes occidentale et En admettant même qu'on puisse l'Est, met aux prises les austro-aile- orientale de l'Amérique du Nord, plus mettre en doute les assertions qu'il mands et les Russes. rapides que par la route fatigante, contient, on sera néanmoins forcé \ L'entrée en jeu de la Turquie, cependant, encore qu'elle n'ait pas mis en branle des effectifs aussi formi dâbles que ceux 'que nous voyons évoluer sur les deux gigantesques champs de batailles européens, présente, à certains points de vue, un intérêt capital. La Turquie, d'une part, menace au nord le Caucase. D'autre part, ainsi que nos lecteurs ne peuvent l'ignorer, elle a soigneusement préparé une expédition — aucun autre mot ne peut mieux spécifier sa tentative—contre l'Egyp te. Les motifs de ce raid militaire incontestablement audacieux, ^ _ 1 > • 1 sont multiples, mais nous n'entreprendrons pas de les analyser aujourd'hui. Notre intention est simplement de dire quelques mots au sujet de ce canal de Suez autour duquel des rencontres ont déjà eu lieu et qui semble appelé à devenir une position stratégique de premier ordre sur ce point de la lutte géante actuellement entamée. Bien que cette notation sorte complètement du cadre que nous nous sommes assignés, nous croyons devoir rappeler que d'après l'accord international, le canal de Suez est ouvert en tout temps aux navires de tous tes Etats; qu'il ne peut être mis en état de blocus et qu'aucun acte d'hostilité ne peut être commis dans ses ports d'accès ni dans un rayon de 3 milles au large. Le canal de Suez fut ouvert à la navigation en 1869. Nous n'apprendrons à personne que son créateur fut Ferdinand de Lesseps que Gambetta surnomma le Grand Français et qui devait si tristement échouer dans une entreprise plus gigantesque encore, celle du percement de l'isthme de Panama. Nous ne voudrions, en rien, diminuer la part de gratitude que la, civilisation doit à Ferdinand de Lesseps. Son initiative, son énergie, sa per-sévérence justifie amplement la gloire qui s'attache à son nom, mais il convient de préciser une chose : dans le percement de l'isthmè de Suez la réussite tint pour une part à un concours de circonstances heureuses, notamment à l'appui d'Ismaïl pacha; pour l'autre part à ce fait que le projet fut conçu par de Lesseps à une époque où les ressources de la science et de l'industrie permettaient de le réaliser. Beaucoup d'inventeurs échouèrent qui n'eurent qu'un tort très grave : celui d'arriver trop tôt. La conception même, faut-il le dire, n'était pas neuve. En Allemagne on prête volontiers au grand poète Gœthe la première idée du percement de l'isthme de Suez; disons, puisque l'occasion s'en présente, qu'on y attribue aussi à Alexandre de Humbold, celle du percement de l'isthme de Panama. Nous ne savons pas ce que cette dernière prétention peut avoir de fondé, mais il est patent que dans le troisième volume des conversations d'Ecker-mann, avec Gœthe, on peut lire ces lignes : « Nous dînâmes chez Gœthe aujourd'hui. Il parla beaucoup et avec admiration d'Alexandre von Hum-boldt, dont il avait commencé de lire l'ouvrage sur Cuba et la Colombie; les vues de l'auteur relatives au projet de percer l'isthme de Panama semblaient l'intéresser tout particulière-ment. — « Je crois, dit Gœthe, qu'il . s'élèvera graduellement d'importantes J villes commerciales le long de la côte du Pacifique, région où la nature a ménagé tant de ports vastes et sûrs ; et ces villes ne pourront manquer de < devenir les intermédiaires d'un im- dangereuse et coûteuse du cap Horn. J'insiste sur ce point, que ce sera une affaire d'absoîue nécessité pour les Etats-Unis de créer un passage du golfe du Mexique à l'océan Pacifique, | êt je suis convaincu que cette nation, qui se développe sans cesse, réussira dans une telle entreprise. Je souhaiterais pouvoir vivre assez longtemps pour voir l'accomplissement de cette prédiction, mais je sais que cela ne sera pas. )> Aussitôt après celle-ci, il y a une autre entreprise dont j'aurais aimé voir l'exécution avant de mourir, c'est •la réunion du Danube aui Rhin par lé moyen d'un canal; et troisièmement, je serais heureux de voiries Anglais construire et posséder un canal1 à travers l'isthme de Suez. » Cette conversation entre Gœthe et Eckermann avait lieu exactement le 27 février 1827. Depuis plus de dix siècles Charlemagne avait tenté de réaliser la jonction du Danube au Rhin et avait dû abandonner le projet parce que l'art de l'ingénieur n'avait pas atteint, à cette époque, un développement suffisant. Quant au canal de Suez sur lequel nous voulons particulièrement nous attarder, pour ne rien dire des canaux construits, quatorze siècles avant l'ère chrétienne, pour relier la mer Rouge au Nil, il nous paraît que la première idée de la construction d'un canal, mettant les deux mers en communication directe, doit appartenir, au moins, à Amrou, le conquérant arabe de l'Egypte. Elle remonterait dans ce cas au Vilme siècle. Les Vénitiens, eux aussi, inspirés par les découvertes du célèbre navigateur portugais, Vasco de Gama, portèrent leur attention vers cette infime bande de terre qui, séparant la Méditerranée de la mer Rouge, opposait une barrière infranchissable à leur commerce maritime avec les Indes. Enfin, faut-il rappeler que Bonaparte, encore simple général, avait chargé l'ingénieur Lepère d'étudier ce projet longtemps avant que Gœthe n'eut l'occasion d'en entretenir son ami Eckermann. L'histoire de l'isthme de Panama est également beaucoup moins récente qu'on pourrait se l'imaginer. Il existe dans les archives de la République de Venezuela un document historique où se trouve le passage suivant : «Sous le règne ' de Philippe II d'Espagne, on agita le projet de percer l'isthme de Panama dans le but de réunir les deux océans. 1» Des ingénieurs flamands étudièrent le terrain, mais ils déclarèrent que des obstacles insurmontables s'opposaient à l'exécution de ce projet. » Les gouverneurs indigènes signalèrent, d'ailleurs, au roi, les effets funestes qu'aurait la réalisation d'une pareille entreprise pour le commerce de l'Espagne. )> En conséquence de quoi, Philippe i. d'admettre que l'idée du canal de Pa-e nama avait été conçue antérieurement s au passage d'Alexandre de Humbold il en Amérique. , Quoi qu'il en soit, si générale , qu'teiie puisse être,' une l'idée n'a ue a valeur pratique que pour autant - qu'elle soit fécondée. s Cette fécondation c'est incontesta-e blement à l'initiative de Ferdinand de e Lesseps qu'elle est due. e (A suivre). de J. BULLETIN DU JOUR AUX DARDANELLES Le canon a tonné à diverses reprises, depuis le début de la guerre, à l'entrée des Dardanelles. Cette fois l'affaire paraît plus sérieuse. L'importance des forces engagées, la prolongation de l'opération indiquent qu'il ne s'agit pas d'une simple manifestation ou d'une feinte. En théorie il n'y a pas d'opération plus séduisante par ses résultats que le forcement du détroit turc. Les Dardanelles conduisent tout droit à Con-stantinople. La chute de la capitale ottomane aurait un tel retentissement qu'elle marquerait véritablement la fin d'une ère de l'histoire. Ne considérons que les conséquences immédiates. Ce serait le bloquage instantané de la politique bulgare et la fin des hésitations roumaines. Tout le facteur balkanique se déclancherait en faveur des alliés. Non moins importante serait la réouverture de la porte de la mer Noire. On sait combien la Russie a souffert depuis trois ans, et particulièrement dans ces derniers mois, de l'incertitude et de l'arrêt de ses communications maritimes. Par ses avantages économiques et politiques, la prise est infiniment tentante. Mais est-elle accessible, du moins dans des conditions raisonnables? Comment se présente l'opéra>-tion ? Les Alliés doivent écarter d'abord une illusion. Il ne saurait être question d'un coup de surprise comme le forcement du Tage et plus récemment le geste du commandant Bory, dans les passes du Méhan, le 14 juillet 1893. On .peut surprendre un passage rapide; on ne surprend pas un long couloir de soixante-dix kilomètres, hérissé de batteries et surtout barré de torpilles. Si la vigilance et l'adresse des artilleurs turcs pouvaient être prises en défaut, les mines sont implacables.iDonc seule une action méthodique se conçoit. Il faudrait détruire les forts et balayer les mines avant de lancer la flotte dans le détroit. La première partie de la tâche est évidemment la principale. Est-elle possible avec des moyens purement navals ? C'est af faire aux techniciens. Il y a des exemples de destruction méthodique des fortifications, notamment l'opération de Courbet dans la rivière Min. La situation, à vrai dire, était assez différente de ce qu'elle serait dans les Dardanelles. Les forts de la rivière Min avaient été établis pour défendre la remontée du fleuve, tandis que Courbet le descendait en revenant de Fou-Tchéou. Il prenait donc les ouvrages à revers, parfois même par la gorge. Au contraire, le forcement des Dardanelles aborderait le taureau par les cornes. Les effets foudroyants de la grosse artillerie moderne contre les meilleurs bétons ont étç démontrés devant Liège. Encore faut-il que le feu puisse être dirigé dans des conditions satisfaisantes, même avec le concours d'aéroplanes. La chose était assez aisée contre les forts centrée. Les cuirassés anglais et français ont pu prendre du champ et distancer avec leur 305 et leurs 240 les pièces ennemies. Mais les Dardanelles sont sinueuses, se resserrant parfois jusqu'à moins de 2,000 mètres. 11 y a des batteries d'enfilade et des batteries rasantes. On peut se demander si la réduction de ces défenses est possible sans Je concours d'une force de débarquement. Si l'on admet une action combinée, l'affaire se présente sous un jour tout nouveau. L'opération a été souvent envisagée et toujours par la côte européenne. La rive septentrionale des Dardanelles est constituée par la presqu'île de Gallipoli, qui est presque une île. L'isthme qui la relie au continent entre le golfe de Saros et la Marmara n'a pas plus de deux lieues de !arge. Son occupation .serait une entreprise tout à fait analogue à celle des japonais d'Oku enlevant l'isthme du Kouang-Toung .pour isoler Port-Arthur. La presqu'île de Gallipoli pourrait être attaquée comme une forteresse.• .wus quelque joii/ qu'on envisage l'opération, une conclusion se dégage. C'est une œuvre de longue haleine, pleine de promesses mais riche de sacrifices et demandant en tout cas un corps de débarquement considérable bien que les Turcs soient occupés en ce moment vers le canal de Suez et dans les Carpathes. * * * Le détroit des Dardanelles, l'ancien Hellespont, par lequel la mer Egée communique avec la mer de Marmara, a 67 kilomètres de longueur, et sa largeur varie de 1,500 à 7,500 mètres; sa profondeur est de 50 à 60 mètres. Un courant très rapide en rend parfois la navigation malaisée. » La défense du Détroit date de loin, et l'amélioration la plus considérable a eu lieu en 1887 par le général Bnial-mont; les ouvrages en ont été armés de canons Krupp de gros calibre, bons peut-être pour l'époque, mais qui, ainsi qu'on a pu le voir dans le communiqué britannique, n'ont pu ré- 1 pondre aux navires qui les bombar- s daient. Les forts qui ont été attaqués sont 1 ceux de l'entrée, groupés aussi bien 1 sur la côte européenne que sur la côte asiatique. Les forts élevés sur le cap ' Hetlé, l'extrême pointe de la côte européenne, sont : l'ancien fort de Sed- 1 dul-Bahr, vieille forteresse dont l'ar- 1 7 j mement est composé de canons de 22 centimètres; ait-dessus, le fort de Sha-him-Ivalessi; la nouvelle batterie d'e Seddul-Bahr, construite en 1886 et armée de 11 canons Krupp, et la batte- ' rie haute» du promontoire, armée de j deux canons Krupp de 26 centimètres. c Sur la côte d'Asie, on trouve le fort de Koum-Ka'lé, ancien fort en pierre £ en médiocre état, et armé de vieux ca- a nons. On a construit en 1886, à l'ouest c non loin de ce premier ouvrage, une nouvelle batterie de 10 canons Krupp de 15 centimètres. DEPLACEMENTS DE MINISTRES BELGES Sain t'Adresse, 22 février. — M. Renkin, ministre belge des colonies, est parti pour le quartier général, où il se rencontrera avec le roi Albert. M. Berryer, ministre de l'intérieur, est parti également pour visiter les diverses installations sanitaires fonctionnant déjà ou en voie d'organisation dans les localités belges de la f rontière. M. Carton de Wïarfy ministre de la justice, représentera le gouvernement belge lundi, à Paris, auprès du comité américain, à la cérémonie anniversaire de la naissance de Washington. M. Goblet d'Alviella, ministre d'Etat, après une longue tournée d'inspection parmi les réfugiés belges en Angleterre, vient de rentrer aui Havre. COMMUNIQUES Sfe Communiqué Officiel Allemand Berlin, 25 février : Sur le front occidental En Champagne, l'ennemi a continué ses attaques, qui sont restées infructueuses malgré de sérieux renforts. Rien d'autre n'est à signaler. Sur le front oriental Les combats sur le Niemen, la Bobr et ia Narew continuent. Le ville fortifiée de Prasnysz a été prise d'assaut, hier, après un combat très violent, par les troupes de réserve de la Prusse orientale. Nous avons fait plus de 10,000 prisonniers et pris plus de 20 canons, un parc de mitrailleuses et des charrois. Dans des combats au nord de la Vistule, nous avons fait, ces jours-ci, 5,000 prisonniers en Pologne, au sud de la Vistule. Les Russes ont occupé, après cinq attaques, notre avant-poste de Mojili (sud-ouest) de Bolimow. Sinon, rien de spécial.A noter que le commandant de la 57e division de réserve russe, fait prisonnier à Augustowo, a demandé à des officiers allemands s'il était vrai que la place d'Anvers, assiégée par les Allemands, serait bientôt rendue. Quand on lui eut expliqué la situation sur le front occidental, il ne voulut pas croire que l'armée se trouvait sur le soi français. Communiqué Officiel Autrichien vienne, 2t> février. (Communique officiel d'hier) : En Pologne russe, pas de changement. Sur le front en Gaiicie occidentale, notre groupe de combat, qui prit les positions d'appui des Russes, à l'est de Grybow, fit 560 prisonniers et prit 6 mitrailleuses. Dans les Carpathes, la neige tombe à nouveau avec abondance ; ('activité com-battive s'en ressent. La situation générale n'a pas changé. L'offensive de nos troupes dans les combats au sud du Dnjestr progresse avec succès. Dans les combats du 21 et 22, nous avons fait prisonniers 13 officiers et 3,338 hommes.Tout est calme en Bukovine. Communiqué Officiel Français Paris, 23 février, 11 heures soir. — La journée a été tout à fait calme, sauf en Champagne, où le combat continue avec bonne chance pour nous ; nous avons pris des tranchées dans le district de Beau-Séjour et consolidé celles que nous avions prises précédemment. Dernières Dépêches AU MEXIQUE Washington, 24 février. — Des dépêches officielles annoncent que 180 prêtres indigènes ont été arrêtés au Mexique et que les autorités réclament une rançon d'un demi-million de dollars pour leur libération.Les prêtres étrangers ont reçu l'ordre de quitter le pays. M. Bryan a donné comme instruction au consul américain à la Vera-Cruz d'adresser des représentations au général Ca-ranza en faveur des prêtres arrêtés. BROCHURE SAISIE Copenhague, 21 février. — Le « Berli-ner Tageblatt » annonce que les autorités allemandes viennent de faire saisir une brochure intitulée : « La Guerre Mondiale et sa Fin ». Son auteur est M. Rodolphe Martin, ancien fonctionnaire au ministère des affaires étrangères et publiciste politique connu. > MESURES D'ORDRES EN GRECE Athènes, 21 février. — Les autorités locales ont avisé le gouvernement que des individus de nationalité bulgare parcourent depuis quelques jours certains districts de la Macédoine, en particulier les régions de Florina, Veria et Anasselitza, , en invitant les populations à émigrer en r Thrace bulgare.Ils leurs promettent, pour 1 les décider, des avantages importants et des siubventions officielles, t Le gouvernement grec a invité le gou-5 verneur général de la Macédoine à pren- - dre immédiatement toutes les mesures - nécessaires pour mettre un terme à cette propagande. POUR LA CROIX-ROUGE Le total des souscriptions pour la Croix-Rouge anglaise atteignait hier 25 millions de francs. Lord Rothchild, président du conseil d'administration de la Croix-Rouge anglaise a reçu les félicitations du roi. L'ennemi a tenté de reprendre la partie du village de Stosswihr, en Alsace, qui est en notre possession, notre feu a arrêté l'attaque. Paris, 24 février, 3 heures soir. — Rien d'intéressant ne s'est passé sur le front si ce n'est quelques attaques de nos troupes sur Auberive (sur Suippe), et un peu de terrain gagné au nord de Perthes. Communiqué Officiel Anglais k Londres, 24 février. — Depuis l'attaque sur Ostende, trois avions anglais manquent à l'appel. Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 23 février. — Notre communiqué du 21 février faisait remarquer les grandes difficultés dans lesquelles se trouva engagée notre armée iors de la retraite de Prusse orientale. Le général Boulajakof se mit en tête de la 29e division et de 3 régiments formés de la réserve de l'armée active. Le contact entre ce corps et le 10e fut interrompu dans la soirée du 13 février. Cette division, qui se trouvait dans la région de Goldap et de Suwalki, fut encerclée par l'armée allemande, dont les forces augmentèrent sans cesse. Notre armée a combattu contre l'armée allemande jusqu'au 22 février, malgré sa grande infériorité. Le 21 courant, des combats acharnée furent livrés sur la rive droite du Bohr et de la Narew. Près de Ossowieaz, les Allemands, qui avaient pris l'offensive, furent repouseés par notre feu d'artillerie. Au nord de Lomza, il y eut des combats sur les chaussées de Cadzillef et Kolno. Grâce à des attaques violentes, nous avons pu conserver Jedivabno. Une attaque allemande sur la route de Kolno fut surtout acharnée. ^'offensive allemande vers Prajnijach continue. Les routes et les villages vers Plonsk ont été pris et repris. Sur la rive gauche de la Vistule, au sud de la ferme Moytily, nous avons fait exploser 3 mines, ce qui nous a permis de prendre plusieurs tranchées ennemies. Dans les Carpathes occidentales, les Autrichiens ont bombardé un cloître sur le Wesolbowetz. Nous avons repoussé de violentes attaques des Autrichiens dans les districts de Wychouw, de Smolensk et de Tiskowo. Dans la région de Tiskowo, l'ennemi a eu de fortes pertes; à Kiziowka, les Autri-chiens et les Allemands ont opéré leur jonction. Au sud de Dolma et de Stamla. voff, nous sommes entrés en contact étroit avec de grosses forces ennemies. UNE CONVENTION POSTALE GRECO-BULGARE Athènes. — Le gouvernement déposera prochainement sur le bureau de la Chambre la convention postale élaborée avec la Bulgarie. Cette convention comporte notamment l'abaissement de la taxe des dépêches bulgares à fr. 0.05 pour la Grèce continentale et à fr. 0.085 pour les îles. Les dépêches grecques à destination de la Bulgarie seront soumises à La taxe de fr. 0.05. L'affranchissement postal des lettres entre les deux pays sera de fr. 0.10. Un grand esprit de conciliation réciproque a présidé à l'élaboration de la convention, ce qui permet de bien augurer des négociations qui vont s'engager au sujet du traité de commerce projeté entre la Grèce et la Bulgarie. D'iune façon générale, les deux gouvernement^ sont animés du désifr sincère d'établir des relations plus amicales entre les deux pays. On espère, à Athènes, que le cabinet Radoslavoff continuera ses étroites mesures de surveillance et parviendra à supprimer complètement l'agitation politique en Macédoine. L'EXPORTATION DES VIANDES EN HOLLANDE ; La Haye.— Un décret prescrit qu'à partir d'aujourd'hui pourront seuls être exportées les viandes examinées par les vétérinaires officiels et déclarées par eux exportables à destination des antres pays d'Europe. t LE ROI FERDINAND DE BULGARIE ET LES BLESSES AUTRICHIENS Le roi Ferdinand vient de faire don de . 100,000 cigarettes aux blessés autrichiens. Le souverain a également mis à la dis-, position de la Croix-Rouge autrichienne les nombreux palais et immeubles dont il est propriétaire en Hongrie. LA SERIE Londres, 24 février. — Le vapeur norvégien « Regin », transportant une cargaison de charbon, a été torpillé dans la Manche par un sous-marin allemand. L'équipage a été sauvé mais le steamer a coulé.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le messager de Bruxelles belonging to the category Financieel-economische pers, published in Bruxelles from 1895 to 1946.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods