Le national bruxellois

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s.n. 1914, 22 July. Le national bruxellois. Seen on 23 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cn6xw48g8m/
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M jl © __ ANNONCES: Le NATIONAL est distribue au fez-de-cbaus r\ \ p "M f*A iD W ' '> *wr* 'Les annonces sont exclusivement reçues! Sujets demandant place .-là 4 lipnts» . ^'rZfc Ô.75 sée de toutes les maisons situées à l'intérieur H I 11 / \/ I i I i* \ 11' » '■ « NATIONAL », 12, Montagiw-am- îloo des boulevards circulait moyennant ««.bouN S^J \'A y ""%> Wi ! pUw M P || |a gerbes Potagères. (Téléphone il&££) et /Chaque liane supplémentaire : 4.0 ctntimetJ sement du prix du port, soit 3O centimes par rai fil « Lî ® PI Btf fis &1 l-*k ,, . "W A V A ^ Reclames S* page/avant Bourse/, la liono . . fr. 1.35 mois. A l'étage ou au delà des boulevards, il est ~ Q*P J?! \ W /\ 1 i I i tf* JP ViUe et faubourg, 1» ou S» page. ' •<5d ^ p^U lO «5 F », 0U 50 «Ih' Vf I \ M «/ aOUlU \jr lv/ finreaax ouverts de 9 a 6 beares. U i«« : ».'oo un»» par mois, «.nu* tickei^uiitanc». Instihit royal Météorologique. Bull.du 21 situation atmosphérique générale, x h. du matin. I arouiètre à 0 degré et au niveau de la mer, 755.9. — 1 empératurë : Maximum ue la veille, -8°*; mini-ji un; oe ia nuit, 15u3.— Température : Normale, 17°3. ' Maximum absolu, o3°0; minimum absolu, 5°7. — 11 éciinaison magnétique a midi a Uccle, 12°00.8. f hphéiïterides du 1ti : Soleil, lever, .>.54, coucher, '.31.54. — Lune, lever, 2.31; coucher, 19.4'J. ' La situation atmosphérique est très troublée, de nombreux minima s'observant, à la surface de l'Eu-toihî. Les piiucipaux se trouvent près de Brest <748nim),au sud-ouest de la France (Biarritz, 755mm), au uord-ouest des Shetland (Lerwick. 756mm), sur le canal du Nord (756mm), au nord-est de l'armouth '(755mm), près de Carlsruhe (755mm), au uord de la Finlande (moindre que 757mm) et près de Stockholm (757mm). La pression ne dépasse 760mm que sur •l'océan au nord-ouest de la Norvège et en Russie Le baromètre descend au nord-ouest des lies Britanniques. sur le sud de la France, la péninsule hispanique, à l'ouest de la Méditerranée et sar le nord-est de l'Allemagne, le sud de la Suéde, la Baltique et les provinces russes avoislnantes; 11 monte partout ■.ailleurs. ; Prévisions : Vent faible de directions variées; orageuxlire: 1.0 lord-maire do Londres à Bruxelles. Chute mortelle de Mme Cayat de Castella. ÛLes accidents d'automobiles. — Une actrice bruxelloise tuée. Deux blessés. Où est la victime du vice-gouverneur Wan-germée ? I.c congrès eucharistique de Lourdes. Le président de la Képubliquc française en Kussie. Collision de clicmin de fer en France. Un prêtre fou arrêté pour espionnage. Athlétisme. — Les championnats du Da-, ring Club, de l'Excelsior, de l'Union St> ; Gilloisc et du Lcopold Club. 1 AUX DERNIERES NOUVELLES : (L'intervention royale dans la crise irlandaise.Xes fêtes du couronnement du Shah. Les Fêtes nationales. < la distribution solennelle des décorations industrielles, spéciales et agricoles & eu lieu mardi matin, au Palais du Cinquantenaire, à Bruxelles, avec le oérémonial accoutumé. Lo grand Hall avait été coupé en deux,dans île sens de la largeur, par une large tenture au miliou de laquelle s'ouvrait un haut portique. Sur 1e devant de celui-ci descendait une sorte de grand dai en velours vert, formant la tribune royale. Et ainsi on avait formé, dans le hall, •une immense salle de 6,000 mètres carrés qui. à 10 heures, était absolument comble. Le total dos décorés s'élève à 8,702, dont quelques centaines seulement étaient absents. H faut ajouter à tous ces décorés présente, les parente et amis ?ui les accompagnent; on se fera une idée de la oule énorme qui occupait le Palais du Cinquantenaire.Le bureau était présidé par M. Hubert, ministre de l'industrie et du travail et M. Helle-putte, ministre de l'agriculture et des travaux (publics, entourés de Mm. Dubois, secrétaire-général, Stevens et Mavaux. directeurs généraux, î>ejardin, directeur général des mines, Ver-hees, Baste-nier, Mommaert. Rombaud, directeurs, Liebaert et Lambin, chefs de cabinet respectivement de MM. Hubert ^ et Helleputte, 't Kint de Roodenbeke, vice-président du Sénat, président de la Fédération des sociétés permanentes de mutualité ,etc. A i début de la séance, M. le ministre de l'Industrie et du Travail prend la parole. Il constate la grandour de la cérémonie qui réunit cette foule venue de tous les points au pays. Elle est, dit-il, la glorification de la vie utile, ci. oellio par un rayon d'idéal. Le but de la décoration industrielle est de reconnaître chez il'artisan l'habileté professionnelle. Chez d'autres, les distinctions honorifiques décernées en ce jour, récompensent l'eeprit de prévoyance, cL.z d'autres encore, la fidélité et le dévouement.M. le ministre rappelle le bat do la législation sociale. Il faut tendre à rapprocher le capital du travail. Que chacun y apporte do la bonne volonté. On cherche souvent à séduire l'ouvrier, on lui parle de revendications, mais combien peu lui causent de ses devoirs. Vous avez compris les intérêts de vo3 maîtres comme ies vôtres. Vous apportez la paix sociale. M. Hubert rend ensuite un chaleureux hommage aix promoteurs et aux administrateurs des œuvres d'institutions de prévoyance, de mutualité, d'épargne, do crédit, de retraite, etc. Il termine par le cri de « Vive le Roil » que la salle entière répète. II est 10 h. 20. On annonce l'arrivée de notre; Souverain. Les ministres et les haute fonction- j naires se rendent à sa renoontre. Le Roi et sa suite occupent deux carrosses Ide grand gala, précédés de piqueurs. Le duc de Brabant et le comte de Flandre, accompagnent leur auguste Père. Le comte 'Jean de Mérode, grand maréchal de la Cour, •l'adjudant général Jungbluth, chef de la Maison militaire, le major comte do Jonghe d'Ar-deye, officier d'ordonnance, forment la suite jdu Souverain. Le Roi porte la grande tenue de lieutenant-général, les Princes 6ont en costume marin Jblanc avec col bleu. La musique du 9« de ligne exécute la « Brabançonne » et. quand le Roi et les princes paraissent dans la tribune qui leur est réservée, nu centre de l'estrade, une immense acclamation s'élève. On agite chapeaux et mouchoirs. L'ovation dure pendant plusieurs minutes. Quand lo Roi s'est assis. M. Helleputte, ministre de l'Agriculture, félicite les travailleurs de la terre. II signale la richesse qu'ils apportent au pays et rend hommage aux sentiments qui animent les ouvriers agricoles. C'est à eux, en grande partie, dit-il, que la nation doit son éclatante prospérité. Puis commence dans un bruissement continu, Je long défilé des décorés qui s'inclinent en pas-nt .levant le Roi. Les décorations de mutua-îité sont au nombre de 220 de première classe ot de 1290 de seconde classe. ^Celles de prévoyance: 17 de première classe, £î* de seconde classe. Celles de coopération : 5 de première classe, 40 de seconde classe. Les décorations des Unions professionnelles : C ie première classe,, 76 de seconde classe. Les décorations spéciales agricoles : 140 de premièro classe et 400 de seconde classe Les décorations ouvrières agricoles : 160 de première classe et 250 de seconde classe. Les décorations industrielles se répartissent comme suit r employés de l'industrie et du commerce : 633; ouvriers, premièro classe : 774, ouvriers, seconde classe : 4,329; gens de maison : 333. Le total des saules décorations industrielles est donc de 6,074 Le défilé des personnes appelées à recevoir une décoration se prolonge pendant près de deux heures. A 12 h. 1/2, la cérémonie an cours de laquelle s'est fait entendre la musique du 9« de ligne, prend fin. De nouvelles «t longues acclamations saluent le départ du Roi et des princes LE TE DEUM Le service d'honneur est fait dans l'église Ste-Gudule par des compagnies de grenadiers, d'artilleurs ae la garde civique el de chasseurs à pied. Il y a foule dans les nefs réservées un public. Dès 1 h- 1/2 commence à l'entrée de la collégiale le défilé des corps institués e1 personnalités officielles en leurs uniformes chamarrés. M. le ministre du Japon se présente le premier. S. Exc. le nonce est accompagné de son secrétaire Suivent les autres membres du corps diplomatique.Puis se succèdent, salués par des roulements d« tambour, MM. les ministres de Brpquevil le. Poullet. Renkin, Helleputte, Van de vyvere, Carton de Wiart, Hubert et Ber ryer ; les conseillers à la Cour des Comp tes, les Cours de Cassation, d'appel et mi litaire, des officiers supérieurs de l'armée et de la garde civique, de hauts fonction naires; une délégation de douze membre! du Sénat conduite par M t'Kiut de Roo denbeke, premier vice-président; une dé légation de quinze membres de la Cham bre ayant à 8a tête MM. Schollaert, prési dent, Nerincx et Harmignie, vice-prési dents. Pirmez et De Bue, questeurs. A 2 heures, des sonneries de clairons an noncent l'arrivée de la Famille Royale. Mgr 1e doyen de Ste-Gudule, précédant le groupe des curés de l'agglomération, s'a vance vers le oéristyle Le cortège des équipages de la Cour, ou vert et fermé par des escadrons de lan ciers, comprend quatre berlines fermées grand gala. Le comte J. de Mérode, granc maréchal et le général Jungbluth, chef *d< la maison militaire de Sa Majesté descan dent de ]â première berline. Le Roi, la Reine. le duc de Brabant, le comte de Flandre, la princesse Marie-jW descendent de la seconde. Le Roi est er uniforme de lieutenant-général, la poitrine barrée du grand cordon de l'Ordre de Léo pold ; la Reine porte une exquise toilette de liberty argent recouverte de dentelle, avec cape de tulle noir, chapeau de tulle noir et aigrette. Mgr Evrard présente à Leurs Majestés les hommages du clergé de la capitale, puis rappelle que le « Te Deum » du 21 juillel se rattache à l'histoire de la nation depuis ses origines. « Nous le considérons aussi, ajoute Mgr le doyen, comme une manifestation solennelle de notre vif attachemenl à la dynastie, comme une prière qui sorl de nos cœurs pour le bonheuT de nos Sou verains. Le Roi répond î <r La Reine et moi, nous sommes très fcou chés des paroles par lesquelles Mgr le doyen vient de nous saluer à notre entrée dans cette église. Nous le remercions bien sincèrement de s'être fait l'interprète du clergé de la capitale. > En célébrant chaque année, dans toute la Belgique, et dans chaque église, un « Te Deum », vous donnez une preuve solennelle de votre attachement au pays et à ses institutions. » Comme chef de l'Etat, j'en suis particulièrement touché et je vous en remercie, Messieurs, du plus profond du cœur. » Et maintenant, allons prier la Divine Providence pour qu'elle daigne répandre avec abondance ses bénédictions sur la Belgique. > Le c Te Deum > commence aussitôt. H est terminé à 2 h. 1/2. A l'aller, comme au retour, jusqu'au Palais, la Famille Royale est chaleureusement acclamée. Aucun incident. LA FETE DE NUIT AU PAR€ ROYAL Comme chaque année, à l'occasion des Fêtes nationales, une fête de nuit avait été organisée au Parc de Bruxelles. Disons de suite qu'elle remporta un succès — accoutumé d'ailleurs — aussi gros que mérité. Ce fut à la fois un charme pour les yeux et un plaisir pour les oreilles. Cnarme pour les yeux, que ces milliers de lampions multicolores dont les lumières se jouaient délicieusement à travers le feuillage des arbres ou les perles des jets d'eau. Plaisir pour les oreilles, que les concerts artistiques donnés par les diverses musiques militaires. Ajoutez à cela, la température idéale de cette soirée d'été, l'attrait d'une représentation cinématographique au cours de laquelle on tourna force films documentaires, patriotiques ou coloniaux, dont certains, malheureusement, ne semblaient pas avoir été choisis avec un tact d'une absolue délicatesse.Et, pour terminer cette journée de fête qui avait été saluée, à son début, par la voix grondante du canon, on eut les pétarades tonitruantes d'un feu d'artifice tiré derrière le grand bassin, spectacle particulièrement goûté du public bruxellois. ILE Lord-Maire de Londres à Bruxelles. Le Lord-Maire et les Représentants de la Cité de Londres sont les hôtes do Bruxelles. La Cité n'est qu'un quartier de l'immense ville de Londres; bien que de territoire assez restreint, la Cité constitue le ©entre des affaires de la capitale de l'Angleterre ; c'est là que se trouvent les grands magasins, les banques principales, la Bourse, etc. Le « County Council », ou conseil de comté, est la grande administration municipale de l'agglomération londonienne; cependant chaque quartier ou faubourg a gardé des restes d'autonomie. C'est ainsi qu'à la tête de la Cité, bc trouve un Conseil (Cominon-Councii), présidé par le « Lord-Mayor >, qui gère les affaires purement locales. Le Lord-maire a surtout un rôle représentatif; il est aidé dans ses fonctions par les « aldermen > ou éche-vins.Le Lord-Maire est une preuve vivante du caractère foncièrement traditionnalibte des Anglais ; quel que soit le titulaire de la charge, il apparaît au pejple, comme l'incarnation de la Cité, lorsque magnifiquement vêtu de son archaïque costume d'apparat, assis dans son carrosse suspendu non par des ressorts mais au moyen de courroies et surchargé de sculptures, de dorures, de peintures, il se rend, le 9 novembre de chaque année ÇLord^ Mayor's Day) à Mansion-House, à Westminster. A propos de char, disons que celui qui se trouve en moment à Bruxelles, date de 1896 ; c'est la reproduction scrupuleusement exacte de l'ancien construit en 1711. Le Lord-Maire actuel — notre hôte — se nomme Sir T.Vansittart Bowater; il est né à Cheetham-Hill (Manchester) en 1862 II a été élu membre du Comnion-Council de la Cité de Londres en 1899, nommé shériff en 1905. A l'expiration de son mandat de shériff, en 1906, il fut créé chevalier; l'an d'après. il fut élu alderman et, enfin nommé Lord-Mayor en novembre 1SI3. Le roi d'Angleterre l'a anobli, en le créant « baronet », il y a quelcmes semaines. Sir T. Vansittart Bowater a été à plusieurs reprises déjà l'hôte de la Belgique; en 1910, il vint à Bruxelles en qualité a'alderman. Cela lui valut d'être nommé officier de l'Ordre de la Couronne. E 1913. il assista, en qualité de délégué de la Cité ae Londres, à la * joyeuse Entrée « du Roi à Gand. Trente-trois représentants de la Cité de Londres accompagnent sir T. Vansittart Bowater, dans sa visite à Bruxelles. Ce sont d'abord les deux sheriffs : le lieutenant-colonel sir John Humphery et sir Frédéric George Jantire^son suppléant. Sir John Humphery est membre du Oom-mon Council depuis 1902. Il fut élu alderman en 1912 et sherifi en 1913; il est membre du County Council du Surrey et lieutenant-colonel commandant la Surrey Yeo-manry (Régiment Qucen Mary). Sir Frédéric George -aniter est membre du Commun Council depuis 1897. Il a été nommé en 1909 députy-alderman. 11 fut, en 1910, président du City Lands Commitec et, actuellement, il est président du Gresham Commitee (City-Side). Les sheriffs ont des pouvoirs judiciaires, tandis que les aldermen ont dej pouvoirs administratifs. Les aldermen accompagnant à Bruxelles le Lord-Mayor sont : The Right Honoura-ble Sir T. Vezey Strong, ancien Lord-Maire, conseiller privé, chevalier commandeur de l'Ordre royal de Victoria; le colonel Sir Charles Cheers Wakefild ; Sir Edward Ernest Cooper; M. James Roll et Sir John Baddeley. La délégation dea membres du Conseil (Councillors) eit composée de MM. Richard Davis, Justice of the Peace (conseiller en chef), président du Comité de la uéputation, James Rowland Brough, dé- C; Josiah Gunton, membre de « The il Institute of British Architectes », W. W. Haie, Harry Bird, membre de « The Royal Statistical Society «.William Henry Thomas, Robert Peachey, Walter Bull, Justice of the Peace, Walter Denni , Richard Green, Justice of the Peace, Henry Percival Monckton, membre de « xhe Royal Institue ol British Architects » et de « The Sur-veyors'Institution », Stephen Henry Moly-neux Killik, Maurice Jenks,membre de «the Institute of Chartered Accountants», Thomas Arthur Skeate, Dr William R. Smith, deputy lieutenant, justice oh the Peace, Francis Moss Stafford^JoLn Stuait Pollock, William John Trice, Charles James Smith, Charles Albert Batho. Cette délégation est accompagnée de quatre dignitaires de la Cité. La sont : le major John Charles Ker-Fox, Blaster of Axts, massier. porte-épée; Je colonel Thomas Joseph Xoarns, compassion of the Barth, héraut et sergent u'armes, le capitaine Alfred Edwards . ood, maréchal de la Cité et M. Alfred V. Cox, greffier. LE DÉPART DE LONDRES. Londres, 21. — Le Lord-Maire est parti avec les représentants de la Corporation de la Cité de Londres, par le train de 9 heures, pour Bruxelles. L'ARRIVÉE A LA GARE DU NORD. LE CORTEGE. Dès quatre heures et quart, une nuée d'agents de police sont massés place de Brouckère et en face de la gare du Nord; tout 1e long du boulevard du Nord, des policiers sont postés. Déjà, çà et là, les curieux — les plus pressés — bravant les ardeurs brûlantes a'un soleil torride, se sont installés le long des trottoirs. Petit à petit d'autres viendront les rejoindre, en grand nombre, et tantôt, au moment du cortège, ce sera la cohue. Aux fenêtres, de nombreux drapeaux belges et congolais flottent, mais les cira-peaux anglais sont rares. La gare n'a reçu aucune décoration spéciale ; un piquet de carabiniers, en tenue de route, mais sans canote, assure le service d'ordre, à l'intérieur. Place Rogier, dos barrières Nadar ont été placées sur le terre-plein. Successivement arrivent sur le quai de la gare MM. Max, bourgmestre de Bruxelles, Frick, bourgmestre de^ StrJosse-ten-Noode, les échevins Jacmain, Lemon-nier, Max Hallet et Maes. M. l'échevin Steens est absent; il ne boude cependant pas à la fête ; il est simplement en retard ; il n'arrivera que tantôt au moment où la tête du cortège s'engagera dans le boulevard du Nord 1 Les représentants de la légation anglai- f i . ®e et de la Chambre de commerce britan niîjue sont venus également à la ga.re poui recevoir leurs compatriotes. 5 heures 6. Le train d'Ostende entre er gat-e. Le wagon-salon affecté spécialemeni ai* lord-maire et aux délégués de la Cit< de tondre-s est attache immédiatemeni ap."ès la locomotive. Le lord-maire descend; il est coiffié di haut de forme et il porte, sur un gilei blanc où se détache le collier insigne de se* fo* étions, une redingote au revers de la quelle ©st accrochée une fleur jaune. Sa figure,sympathique, encadrée de che veux noirs, mais grisonnants çà et «là, esi barrée par une moustache noire. ! "Les shériff s, aldermen et membres dt Coamon-Council qui l'accompagnent soni vêtus les uns de La redingote, les autrei de la jaquette, d'autres encore du simpl< i veston. Les présentations faites, on sort de h gare ; les édiles anglais et belges monten-en voiture et le cortège se met en marche Ej tête viennent 10 policiers à cheval suivis de la voiture dans laquelle M. Mas a pris place. Puis s'avancent les trois car ro.^es arrivés de Londrer, carrosses trè: jolis, très frais, très pimpants, rehaussé; d'or et d'écussons, et dont la forme ar chaïque plaît surtout. Us sont traînés, lei deux premiers, chacun par deux chevaux le troisième — celui du lord-maire, — plu: grand, par quatre chevaux. Malheureuse mont, oes carrosses sont fermés et c'est pour les ourieux, une petite déception. A l'arrière^ de chacune des voitures sont ju chés trois valets de pied tenant en main une oanne ; la couleur de leur livrée s'har monise avec les teintes différentes des car rosses : brune pour la première.bleue pou: la seconde et noire pour la troisième. J Les cochers de ces voitures de gala son particulièrement imposants. A les voir, oi est obsédé par les vers du poète : Ce n'étalent que festons, ce n'étalent qu'as'-ragales i Dorés sur toutes les coutures de leur ha bit en velours bleu, le bras gauche orne d'un écusson aux armes le Londres, il: j portent, avec flegme, la perruque et le tri corne aux plumes blanches; inutile ^e di re^ qu'ils excitent la vive curiosité du pu blic et aussi un peu... la compaission, ca: il fait si chaud et ils sont si gras 1 Gros succès de curiosité aussi pour le ca jvitaine Aflfred-Edward-Woed, maréchal d< Cité qui, coiffé d'un chapeau olaque i grande plume blanche, tout habillé d< rouge, chevauche majestueusement devan ia voiture du Lord-maire. ! Derrière^ les carrosses de gala s'avan ' cent une dizaine de voitures découvertes oi e>nt pris place, trois par trois, les membre: du Coramon-Council et les échevins de Bru xelles. Cette partie du défilé, si on en juge pa: les réflexions entendues, semble un pei monotone au public qui se pressait en fou le sur le passage du cortège et qui, ici oi la, y_ allait d'un « vivat > ou d'un « hip hip-hip-hurrah ! » en l'honneur de nos hô tes. Un peu avant cinq heures et demie,ceux oi arrivaient aux appartements qu avaient été retenus à leur intention dan: un hôtel du Centre. Dans celui qui lui était destiné. Sir T Vansittart Bowater, a eu l'agréable sur prise de trouver les portraits de sa femme de son fils et de ses deux filles. LE DINER INTIME. — LES DÉCORA TIONS. — LA SOIRÉE. A 7 heures et demie, a été offert un dî uer intime auquel assistaient seulement lei représentants de la Cité de Londres,le col lège échevinal de Bruxelles, les bourgmes très de Gand et de St-Josse-ten-Noode e: M. Westcott, président de la Chambre d< commerce britannique. M. Max a bu, en anglais, aux Souve rains anglais et belges et il a souhaité 1; bienvenue aux hôtes de Bruxelles; le lord maire a répondu en un toast très bref, re mereiant la population bruxelloise de soi accueil cordial. Le Koi, par l'entremise de M. Davignon ministre des Affaires étrangères,avait pri< M. Max d informer ses hôtes qu'il nom mait: Commandeur de l'Ordre de Léopold : Th( iteht Honourable Sir T. Vansittart-Bou wafcer, baronet, lord-mayor ; Officier de l'Ordre de la Couronne : lei aldermen The Right Honourable Sir T Vezev Strong, Sir Edward Ernest Cooper bir John Baddele.v et les shériffs lieufce nant-colonel Sir John Humphery et Sii Frédéric Georee Painter Officier de l'Ordre de Léopold II: les al dermen colonel Sir Charles Cheers Wnkef feLd et Mr. James Roll, ceux-ci étant déii officier de l'Ordre de la Couronne. A l'issue du dîner, nos hôtes ont assist< à une fete offerte par le ministre de Per se, h I occasion de 1 avènement du nouveai fehah. Contrairement à ce qu'on avait annon çé les édiles anglais n'ont pas assisté à li , tete dé nuit du Parc. IA JOIIRNflTÎ HT! NOS INVITÉS MERCREDI. ' i A 10 heures. Revue. — A 1 heure. Déjeuner offert par la Chambre de Commerce bri tannique. — Dans l'après-midi, excursion ? .Waterloo et le soir, dîner de gala au Pa-i lais Royal. KS» BM - Au Palais du Clnquncteaaire, Salon triennal A beaux-arta. — Avenue Defré, 13. Dccle. œuvres de M1. Raymom i 1-- Rasse — De 10 à 5 h., à la salle des fêtes de la Made leine, rue Duquesnoy. Exposition nationale des in ventions et nouveautés et des travaux des concour prolessionnels pour ouvriers dé divers métiers. FETES NATIONALES. — A 8 h . salves tirées pa l'artillerk de l'armée — A 10 heures, à l'avant-port, continuation des ré gâtes internationales à voile et à moteur, organisée par Bruxelles Royal Yacht Club. — A 10 h. 1/2, au Palais des Académies, distribu LES EXPÉRIENCES EN PARACHUTE DE STOCSÎL Chute mortelle de M* Cayat de Castella l On nous téléphone du champ d'aviation d< i Stockel, mardi soir : | A 5 h. 65, l'aviateur Champel expérimen tait pour la troisième fois, avec le concour: Ide Mme Cayat de Castella, sa descente ei 'parachute fixé sous le tram d'atterrissage de l'aéroplane. L'aérodrome de Stockel était bondé L'avion s'éleva à 550 mètres, puis redes Icendit lentement à 425 mètres. A ce moment ' l'aviateur fit un signe à la hardie jeune femme, accrochée par les bras à l'aide d< jdeux anneaux lui encerclant les épaules i au parachute de soie. • Un cri : Lâchez ! et aussitôt le parachuix (descend tel un fil à plomb auquel pend un< 'forme humaine. ! Une clameur de détresse monte de h I foule angoissée. La jeune femme, vêtue di I costume d'aviatrice, agite ses bottes mol Iles, un moment, dans l'espace. | Le parachute tombe avec une vitesse ver itigineuse sans s'ouvrir. L'aviateur Champel, resté dans son ba quet, n'a rien vu. Cependant les cris de h foule qui se font plus aigus attirent son at tention. Il vire et descend. A 50 mètres du garage des tramways près de l'entrée principale de l'hippodrome c'est une ruée insensée. Le parachute vien de s'écraser au milieu d'un champ de blé L'aviateur anversois, Jean Olieslagers accourt en automobile. Le premier, il relè ve le malheureux corps pantelant. Mme Cayat de Castella est tombée ave< une telle violence que son corps est littéra lement criblé par les cordages du parachute Olieslagers et ses camarades, accouru: immédiatement, roulent la pauvre loque hu maine au milieu du parachute entr'ouver faiblement. La victime a été tuée du coup. Tous le: os sont brisés, les dents ont jailli de leur: alvéoles, comme il advint autrefois au mal heureux aéronaute Toulet et ici même ; , Stockel, il y a quatre ans,à l'infortuné Ni 1 colas Quinet. Le corps, toujours recouvert du parachu te, est porté au milieu d'une foule émue e recueillie jusqu'au petit bâtiment du pesa ge de l'hippodrome. Des autos partent. Bientôt arrivent de brassées de fleurs, sous lesquelles les^ avia teurs ensevelissent la malheureuse victimi étendue sur une pauvre civière qui va bien tôt la conduire à la morgue. Dans la foule, l'aviateur Champel dit soi émoi. Olieslagers refait d'une voix casséi par l'émotion le récit de oette catastrophe où périt si lamentablemen une jeune femmi de 22 ans. Il vante l'appareil : c'est, dit-il, l'anciei système avec lequel Gu-arnerin fit tant di descentes impunément sous des aérostats et combien perfectionné l La foule s'écoule, commentant tristemen ce fatal accident. LE RÉCIT DE L'ACCIDENT PAR UN TÉMOIN OCULAIRE Depuis un bon moment, Mme Gayat d< Castella a fait son apparition sur la pe louse, vêtue d'un chandail blanc, d'ui pantalon d'aviateur et chaussée de botte jaunes. Elle est très entourée. Mais voici que Martinet vient de dépose: son dernier passager et l'on procède au: opérations préliminaires à l'expérieno ' quotidienne de descente en parachute. Mme de Castella est attachée à son para chute par une sorte de baudrier de largo sangles; elle s'accroupit soils l'énorme bi plan de Champel et, toute souriante, at tend que l'on ait terminé d'assujettir L parachute avec lequel elle doit descendre Ces opérations traînent même un peu,mai Mme de Castella semble douée d'une pa tionce toute philosophique, et elle ne cess< de sourire et de bavarder avec ses amis. Mais voici que le moment fst trrivé Champel lève la main, Mme do Castell; nous envoie un petit adieu de lamain et toujours souriante sous l'appareil qu'elle quittera tout à l'heure si tragiquement, elle s'en va vers la mort I Champel accomplit un grand tour au-dessus de l'aérodrome, il prend de la hauteur, il repasse au-dessus des tribunes à bonne hauteur et recommence un second tour toujours en montant. Il arrive de la sorte au-dessus à 500 mètres environ, il se trouve un peu en arrière de3 tribunes en dehors du champ d'aviation. Tout à coup, Champel déclanche le parachute et la chute commence. Hélas ! elle ne s'arrêtera qu'au sol I D'ha.bitude,après une chute réelle d'une vingtaine de mètres, le parachute se déploie et la descente, très douce, commence. Cette fois, la chute se précipite et l'appareil ne se déploie pas. Mme de Castella fait de vains efforts pour essayer par son poid/s de faire ouvrir la loque de soie qui tourbillonne légère au-dessus d'elle, mais c'est en vain et, en moins de 10 secondes, elle est précipitée sur le sol. Une immense clameur monte du public, qui a nettement l'impression que la malheureuse est venue s'écraser sur le sol Ce n'est, hélas! que trop vrai. Il faut regretter, ajoute notre correspondant, que le déclanchement du parachute n'ait pas été fait à plus grande hauteur. Une grande partie du public conserve l'impression que si la chute avait pu durer plus longtemps l'appareil se serait peut-être déployé. D'autre part, — çeci est une impression toute personnelle, — il nous a semblé q>u»e le pliage du parachute était fait plutôt de façon rudimentaire et sans aucune méthode. APRES L'ACCIDENT. La foule qui assistait aux expériences de mardi était beaucoup plus deuse que les deux premiers jours. Pour permettre de dégager le cadavre, les gendarmes ont dû charger les curieux massés sur les lieux dè l'accident. On vit alors le mari se précipiter sur le corps tout déchiqueté de l'infortunée avia-tree, en versant des larmes abondantes. Plusieurs dames, témoins de l'accident' se sont évanouies. Une heure après l'accident, un camelot vendait à l'entrée de l'hippodrome des cartes-vues représentant le portrait en buste de la victime avec ces mots: « L'effroyable plongeon mortel ». L'IDENTITÉ DE LA VICTIME. La victime de l'accident, Lucienne-Henriette-Andrée Biaise, née à Courbevoie (Seine et Oise) France,était âgée de 22 ans et demi. C'est la fille du brigadier de gendarmerie Biaise, commandant la brigade de Cauterne (Orne). Le parquet fera mercredi matin une descente à la morgue de Woluwe,où le corps a été conduit en automobile. LA CAUSE DE L'ACCIDENT. Le parachute qui servait aux expériences comporte quatre chambres à air repliées l'une sur l'autre après avoir été gonflées, et qui se détendent lorsque le parachute a été lancé dans l'espace, forçant la toile à s'ouvrir. Lundi, au moment du gonflement, l'une des chambres à air éclata, et l'on fut obligé de procéder à une réparation hâtive. Néanmoins, l'expérience eut lieu sans accident.Un confrère note que lundi le public,passablement inquiet, se demandait si vraiment on allait permettre à cette femme de partir alors que toutes les chances de succès ne semblaient pas réunies. Mais personne ne songes, à protester. La réparation d'ailleurs paraissait, dit-il, bien faite. Est-ce à ce détail qu'il faut attribuer l'accident de mardi? tion solennelle des récompenses pour actes de cou rage et de dévouement. — A il heures, revue de la garnison de Bruxelles. — A 2 h , au Théâtre Flamand, représentation dra matique organisée par la société De Noordstar. En trée gratuite. Au programme : « Gebroken Vleuge len p. comédie en quatre actes, par M. A. Vliebergh — A 2 h. 1/2, au Parc, grande fête musicale orga nisée avec le concours des fanfares royales la Pha lange Artistique, le Cercle Instrumental, le Cercli Royal Meyerbeer. La société royale Les Artisans Réunis se fera enten dre à 3 h 3/4 au quinconce Godecharle (rue Ducale) dès qua la fanfare royale La Phalange Artistiqu« aura terminé son programme au kiosque de fer. L; fanfar royale Le Cercle Instrumental continuera 1< concert, au kiosque de fer. immédiatement après le Art:, ns Réunis, et le Royal Cercle Meyerbeer termi nera la fôte. Après les concerts, les sociétés participantes exécu teront la « Brabançonne » dans l'allée centrale di Parc, sous la direction de M. Jean Strauwen. — A 3 h., au Palais d'Eté, concours iuternationa d'accordéonistes : concours d'honneur et remise de prix. — A 3 h., place du Grand Sablon, continuation di championnat du 'pu de ivtite balle au tamis. — A 6 h. 1/2, au Théâtre Flamand, icprésentatioi dramatique flamande par les sociétés Hoop in d< Toekomst et De Meibloem Entrée gratuite. Au pro ! gramm2 : a) « Kîeine Burgcrs », comédie en troi actes, par M B Sweerts première représentatioi (Hoop in de Toekomst); b) « Haar Gezag ». comédi< en trois actes, par M. J. Smout, première représenta tion (Meibloem). — A i h., avenue Livln?rstone. grande fêle musical-organisée avec le concours des sociétés Le Réveil e Les Enfants de la Belgique. — A « h 1/2, au Théâtre Royal du Parc, représen tation dramatique par le Cercle Tbalie. Entrée rra tuite. Au programme : a) «oNus n'irons plus au bols» pièce en un acte de M. F. Crommelinck; b) « Li Proie ». comédie en trois actes et en prose, de M. Ro bert Desmet. — A 8 h.. Grand Place, concert extraordinaire or ganlsé par la société Centre Attractions, avec le con cours de l'Harmonie de l'Institut ro: 1 des sourds muets et des aveugle^ de Woluwe-Salnt-Lambert. — A 8 h., illumination de la Grand'Place — A 8 h 1/2, Illumination générale du Parc. Tramways. — Mesures en vue de la revue des trou pes de la garnison. : A partir de 9 h. 30 : Nos 3 et il passeront par la rue de la Régence tant à l'aller qu'au retour; No« 14 et 15 seront interrompus entre la place Ma-dou et la rue du Trône; Nos 24, 25, 26 seront interrompus entre le Rond-Point de la rue de la Loi, le Marché-au-Bois et la Bourse; Nos 27, 28 et 29 seront Interrompus entre l'avenue de la Renaissance et la Bourse, et dirigés vers la rue Joseph II; Non 35, 37. 38. 40 seront interrompue entre le Treu-renberg et la rue Joseph II (rue du Commerce); Nos .j, 22. 33 seront interrompus entre la place du Luxembourg et le bas de la place des Palais; No 94 sera interrompu entre la place du Luxembourg et Schaerbeek; Omnibus Bourse-Ixelles sera interro: pu entre fc Porte de Namur et la place Communale d'Ixelles. Les accidents d'automobile. UNE ACTRICE BRUXELLOISE TUÉE, DEUX BLESSÉS. Un grave accident est survenu lundi soir à Comptich, sur la route de Louvain à Tirlemont,'non loin de cette dernière ville. Mlle Maria Medts, connue sous le pseudonyme de Mariette Simonet, faisait une excursion en compagnie de deux messieurs dont un banquier bruxellois. Celui-ci qui remplaçait momentanément le chauffeur, en évitant une charrette attelée d'un cheval, ne put éviter une autre charrotte et l'automobile fit panache, précipitant ses quatre occupants sur la route. Mlle Mariette Simonnet,grièvement blessée à la tempe droite, fut transportée sans connaissance dans une maison voisine où elle mourut peu après. Le banquier et son compagnon également blessés à la tête ont été ramenés à Bruxelles. Seul le chauffeur est indemne. Le parquet de Louvain a fait une descente mardi après-midi sur les lieux. Mercredi 22 juillet 1914. La publicité de nos o3r8S st demaiss d'e nploi et de sujets est la plos Mgïqaa. 21^ annte. N" 203. ✓

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