Le national bruxellois

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19 November 1918
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s.n. 1918, 19 November. Le national bruxellois. Seen on 16 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/222r49h53x/
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Mardi t9 Novembre 1918 10 centimes le numéro. 28°** année. — N° 2 ANNONCES' Sujets demandant place :1 à 4 lignes, » • .(r*O.^S Demandes et offres d'emploi ; ? •l.OO 4e page del à 3 lignes. • •l.OO {Ch&jue ligne supplementair : 40 centimes.? Réclames 'i' page /avant Bourse/, la ligne . . fr.1.S5S Ville et faubourgs 1" ou S* paçe . . . . . £> et4.-00 Faits Divers . ...-. . . . . . .S.OO Necrologies . fa ligneS.OO Le NATIONAL, est distribué au rez-de-ebaus sée de toutes les maisons situées à l'intérieur des boulevards circulaires moyennant remboursement du prix du port, soit 30 centimes pa* mois. A l'étage ou au delà des boulevards, il est perçu ÎO centimes par semaine, ou 50 cen* limes par mois, contre licKel-quittance. Les annonces sont exclusivement reçues au « NATIONAL », 12, Montagne-auxHerbes Potagères. (Téléphone 118S) et àrAGENCE H.A.V.A.S. Bureaux ouverts de 9 a 6 heures. tôt, ceux-ci l'éoarteraient. c Les boljiwicki, remarque M. Treub, sont, non des alliés, mais de dangereux concurrents. » Au nom des ouvriers catholiques et chrétiens, enk a signifié à M. Troelstra qu'ils lieront comme un seul homme contre lui; qu'ils se tiennent prêts: or les catho- :s, le fait'est attesté par les libéraux, composent nine force dépassant de loin ! celle du parti socialiste en Hollande. M. Troelstra croit avoir trouvé une raison -suffisante de < terroriser son natyfi » jSQ invoquant l'exemple de la Russie, de 1 Autriche, de la Hongrie, de l'Allemagne. Mais, dans ces contrées, le droit de réunion et d'association, la lioerté de la presse, la responsabilité ministérielle de i.int les Chambres n'existaient pas dans la mesure où toiiit cela est en vigueur en S Hollande depuis LS-IS. Par le droit de suffrage général et la représentation proportionnelle, toutes les institutions sont imprégnées, de déniocratie. M. Troelstra, on le lui dit sur tous les tons en Hollande, a toujours les yeux tournés vers l'Allemagne : il n'y a de bon, à son goût, que ce oui est «x "made in Germany :•. — c Ici, a dit# M.Marchant, nous n'assistons ipas à la faillite d'un Etat, appuya sur la force militaire : ici, "point de crime effroyable à charge d'un gouvernement; ici, pas de demi-dieu à la tête du gouvernement, fatigués, épuisés, à la conscience bourrelée.Là-bas, nombre de plaintes fondées : ici, quelques petits griefs à propos de détails administratifs. >. Le gouvernement hollandais dispose d une majorité représentant Tes deux tiers du corps de tous les électeurs. Il ne repousse à priori aucune réforme populaire : pas davantage le projet Marchant adoptant le suffrage général féminin. M. ïïink a déposé un ordre du jour constatant que, dans la situation actuelle, il y a lieu de procéder à des réformes législatives et sociales dons le sens démocratique. Les chefs du parti socialiste allemand ent. dès le premier jour, condamné le bolïrA-ickisme russe : non seulement comme contraire aux. lois de patriotisme qu is ^professent avec conviction, mais comme 'devant procurer aux masses aussi peu de fceurre que de Ipain. C'est un sujet qu il v aura profit à traiter ultérieuretfl ni L'ignorance des origines, des conditions et des conséquences du boljivvickisme rend seule explicable que, même chez, les paru sans d'utne révolution sociale, ce mouvement ait rencontré approbation ou : , un de.s tnéoriciens les1" trftrls écoutés du socialisme, un de ceux qui se séparèrent des premiers de Scheideman et d'frbert pour créer le grouipe des socialistes indépendants, Kantskv a publie naguère une brochure, qui a etc fort applaudie par la presse soc.ahste officielle en Allemagne. Il v démontre que le bolpwickisme est l'antit/rse. de la démocratie, qu'il constitue aime tentative de dictature, la dictature "d'une minorité, qu elle est destinée à disparaître * dans le sang air.r.;s R'être soutenue par les plus #atroces violences, en accumulant les ruines .Louise, a jugé ^prudent, il y a huit jours, d'aller se cacher ctioz le ministre d'Espagne, rue Archimède. Après des démarches faites auprès du gouvernement belge, ce franc-fileur put s'enfuiren Hollande dans une auto de la légation espagnole. réparties en postes de gardes en différents points de l'agglomration. Parout, sur leur passage, nos soldats ont été acclamés et fêtés avec un enthousiasme délirant. rnir-'ODipWlGKISiUU IBO iCOvllu. M. Troelstra, chef du parti socialiste hollandais, vient d'annoncer a la Deuxième Chambre, que l'ère est prochaine d'une révolut.on-introduite à la- favori des Lenin et des TrotsK.v. M. Troelstra est, en Hollande, l'égal de M. V ander velde en Bel^itrue^. M. Vandervelde préside le buiea.n international socialiste ; Al. Troe'stra- fait partie de,ce, bureau Durant Ja'guerre, ils se sont trouvés en or-position par f,-vpj)01t à la paix. Notre compatriote n'a pas vou lu entendre parler de la direction de Stockholm; il est demeuré fidèle a M.V. Lloyd George, Clemenceau, Orlando, WUson. M. Troelstra, d accord i vec les ce:s de la majorité du parti socialiste allemand, n'a cessé de combattre en vue de soulever les classes populaires des pavs de 1'entente et de les décider à imj ifla paix à leurs gouvernements, ce pour'j quoi la route de l'Angleterre et de la, France lui a été interdite. Etait-il vraiment de 1 avis d'un membre au bureau* international de Stock holm, qui (usait à propos du refus opposé xar les gouven.eiments franco-anglo italiens à la demande de passer «à destination d'une conférence internationale: * C'est bon: ils ont !a guerre aai front; ils l'auront derrière le front >'?-A Paris, à Londres, «à Rome, on l'a crû ; ce qui est hors de doute, c'est que, publiquement, en pleine Chambre, il vient de jeter le gant à l'ordre social et politique dans sa patrie. ■ Ce serait risible si ce n'était si sérieux, a crié un interrupteur. Vous êtes, M.Troel stra, l'homme d'une minorité, du quart ou du tiers du corps électoral. Pendant dix ans vous vous êtes passionnément dé voué à la cause du suffrage universel, etë voilà quel cas \ ous laites du suffrage universel! S'il est permis à une minorité d'imposer sa volonté, au besoin par la violence à la majorité, quelle arme use. ra-t-elle envers une autre minorité, enbâtiment'core plus petite, qui, à son tour, réclamera manda1 le pouvoir ? M. Troelstra se contenta de j répondre : « {{ésigne/.-vous, les socialistes 'se saisiront du pouvoir; ne désirez-vous 'que dos troubles éclatent qui, sous l'étiquette de révolution, seraient un malheur pour notre peuple ? * Le professeur Vi/.ser lui répliqua: «C'est Un se demande en Hollande quelle au férence il y a entre M. Troelstra et le imodu vieux style, puisant dans le d'ortie haute vocation le droit d'incliner devant sa volonté la grande majorité du peuple. M. Troelstra paraît avoir affermé la vérité, la «justice, le droit, la raison et la -bonté : « Notre»* parti, dit-il. peut seul dans ces temps troublés sauver la Hollande ; devant notre conviction doi vent s'eflacer tous les calculs basés sur les Gomment ils ont laisse le encore des traîtres. - M. Benoidt^resident du tribunal de première instance de Bruxelles, agissant comme juge d'instruct:on, a /ait arrêter Aimé Hutt et André . ••oressée, administrateur et rédacteur de la « Belgique >, et Ghislain, directeur de I' € Echo ». befc, informes et massives. On y trouve des bouteilles étiquetées et vides. Des salières et des -moutardiers ornent cihaciu-e table et garnissent encore les 'buffets,de JeaiuK buffets apportés ici on ne sait d'où. De petits_ opuscules sont intitules . WeiriatoârteC>£fizier-iC>£fizier-i,Iasino des GeneralGouverne-ments in Belgien ». . Le bureau d'un fonctionnaire dui greffe et de ses collègues a subi les plus graves détériorations. Il a été débarrassé de ses beaux meufoles en acajou et était devenu l'Office du Casino. Les cuisines étant au re/.de-chaussée, dans les appartement» du concierge, les Boches ont foncé le plafond "pour y placer un ascenseur. — Kn v«<- «lu reti-nit «le» marcha de là circulation, lé Gouvernement belge a déjà pris les dispositions suivantes : i. il omet aes bons uu l'resor óp. c, à 1 échéance de 3 ans, auxquels il peut être souscrit rie la maniere siuvanie : a; pour les S/A au maximum payables à la souscription en martes a raison oe t'r. i.g» par marie; b) pour le 1/1 au minimum en francs, au p.iar ; son* annus les omets uu Départeonent d'i^missiu.i de la Société Générale et les coupons oc aïs de la Ueite Jieige directe et indirecte et Jcs bons du Trosor oelge. Le dernier quart peut être payé dans le» trois mois à dater de la souscription. •J. Le O.ouvcrnement, ;par voie d'affichage, >a porter à la con/iaissance de la populationiiuc, dans Les trois jours de 1 ai , lichage dans conque commune, tout .Ucige doit oeelarer les marks qu'il a en sa possession. 11 obtiendra en échange un récépissé constituant un titre au paiement de, la pleine valeur à fr. l.iiô. Les petites som mes en marks,quelques centaines «le inarKs, po,urront être immédiatement remboursées sur la 'oase de fr. 1.5-û par mark. Le titre permettra d'obtenir dos acomptes en attendant le remboursement total. Des dispositions spéciales seront prises à lY-arri des marks appartenant aux éta>i)li:-sem?nt« publô :-k Le Gouvernement a pris des mesuresspéciales et rigoureuses, Comjprenant notamment la confiscation, pour iprévni)l'importaium en Belgique de marks provenant de pnis L'Administration des Finances pourra rechercher dans les livrestous les renseignements relatii's à la pro- UNE ÉCURIE! un des '<»ut premiers, a ïrbbrè son drapeau. C'est une pi^ce de dimension Largement, jinncit-rernent, il lialaye iaçade, balcon, trottoir de son énorme frange tricolore. Pour un peu, lo Haron c'y serait taillé une veste, avec gilet, pantalon et pardessus en corollain-. Il peste tout haut que quelque audacieux tailleur n'ait pas lancé à grand tracas cette mode haute en couleur et d'un patriotisme fulgurant. Le Haron aurait santélàdesslis à pieds joints Lfi-dedans, il se serait senti bien au chaud, bien gardé contre certains petits venu coulis, certains petits courants d'air traîtres qui lui montent de son passé récent, alors qu'il n'était pas encore baron et qu'il arrondissait méthodiquement sa boule de ^rais^i-. Vous comprenez, on ne devient pas gras comme il l*est, h lécher des êpîuohùres de pommes de terre. Pour arriver à la redondance oii ils .s'arrondissent béatement pour l'heure, lui et son portefeuille, il a travaillé dans les porcs, encore qu'il ne lut ni débardeur ni marin. Il professe cet aphorisme que plus un pays a de porcs, phis il est prospère. PatiïotiqMement il a donc créé des porcs, a travaillé à leur arrondissement progressif et régulier, et à leur trouver des flêbouchés. T)ans le temps où nous nous amaigrissions au jour le jour a lécher la fameuse boule de son, le Karon a élargi ses porcs par les voies et moyens de. bonnes pommes de terre bien récoltées et de seiule brillant et hien charnu. Les porcs se sont montrai satisfaits du blé et des tubercules, qu'ils ont transformés presque à vue en bonnes pièces de lard savoureux et pesant. Il n'a jamais su l'idée des pommes de terre ni du seigle, si ça les chiffonnait d'être employés à une aussi déshonorante destination, ou bien si ça leur mettait l'àme en repos d'êtrearrivés à si bons poi Un point noir, une passe difficile dans l'entreprise anoblissante et enrichissante du Baron : les débouchés. Les porcs de guerre se muaient difficilement en porcs de commerce. porcs étaient gros, leur prix non moindre, et , . \ ... ' reille visite écurie. La salle adjacente a été transformée en une sorte d'office où l'on a placé une énorme glacière, des porte-bouteilles, (bref tous les accessoires utiles à l'organisation Lundi matin, le Parquet a opéré aune de goinfreries, descente dans los locaux de la C'luambre Jeudi dernier, il restait dans la cave du et du Sénat aim de faire un constat de Vé- ministre de la Jàustice des centaines de tat dans lequel les Allemands les ont aban- bouteilles de vin encore pleines. Le Condonnés. M. de iavereau, président du fe'é- seil des ouvrions et soldats les a fait charriât, et M. De Bue, questeur de la Cham- ger sur des camions en disant au concierge -}>re, ont accompagné les magistrats dans micelles étaient destinées... aux Hospices louis investigations. Une expression ren- (de Bruxelles. Inutile de dire qai'elles ne tira iexactement l'iîftpression que laisse pa- (prirent jamais" cette direction, mais bien c'est une vaste et immonde celle des gosiers germaniques. Dons la jhÂte du départ, les Assoiffés bosouâ le pérvstile, — par la ohes ont laissé quelques documents per . -4 lYn' f oste, — toute la grande glace est brisée, mettant d'évaluer à peu près les dépensesa saleté apparaît repolissante, indélébile, que comportait leur Casino du Palais de lapourraiton croire, tant il y a de mois Nation : une liasse de chèques de deux,cju'un' nettoyage,même superficiel, n'aplus trois, quatre mille marks à touio"-er à laété fait. Vax m-'>me temps, une odeur suffo- Deutsche Bank. Us auront maintenant laçante saisit le visiteur à La gorge. C'est valeur de papiers de collection,que partout traînent des reliefs de repas,! Maigre " l'état lamentable des lieux, dontdes soucoupes pleines derancie,des'nous ne donnons qu'une wile idée, t'oar" la î>api<.liant encore des marmelades saleté est -partait et elle est indescriptible), en décomposition, des cendriers débordant les questeurs, MM. le vicomte de Jonghede bouts de cigares et de cigarette- des d'Ardo\e et De Bue,ne sont point décourabouiteilles et des verres vides où dessèchent gés. Us entreprennent activement la remides t'omis de vin et de liqueurs.iseonétait de tous les locaux; et dans quel- caserne de net- hr.e : u-i sofa est transformé en lit de camp ; -un bureau en acajou est devenu table à manner, les tiroirs d'un bureau-ministre deviennent un .garde-manger.Il n'est pas un coin des nombreuses salles des deux Chamfores où l'on ne trouve trace de mangeailies. Ces goinfres mangeaient et buvaient donc partout ! Aussi bien au Sénat qu'à la Chamibre, les 'Boches ont enlevé les rampes en bronze, ainsi que les supports et les chapiteaux en j renclru au Palais de la Nation. taire s d'ium pays civilisé. LE RETOUR DU ROI Les questures ae ta unaïunre et uu ootw portant à la connaissance des députés et séeateors que S. M. le Roi fera sa rentrée jnarque à Bruxelles jeudi ou vendredi prochain et se sentiment Dé chaque côté de la porte d'entrée, on-ques joui.rs, quand le Koi fe^a sa rentrée si utilisé les encoignures pour en faire, ici, auRâlais législatif, de l'infecte .une cellule avec lit, là un bureau; âiil- qu/il est actuellement, l'armée leurs, un corps de garde, etc. On a -utilisé toyeurs qui y est entré fera un au petit bonheur le mobilier de la Cham- «asse*! oonvenable pour abriter les duits au lard américain. I^e Baron chercha donc des débouchés au loin. Cerlus que de grands souvenirs : Furnes seule survit, a peu près intacte. Tout autour de ces ruines, k des. lieues et des lieues, c'est l'abomination de la désolation. i; le russe, dispersa par la force ou inear céra les membres de la Constituante élus dans l'immense Empire. Couvernemcnt et représentation nationale, en Hollande, existent^ et fonctionnent normalement ; (pour les écarter il faudrait 'un coup de force de fa part d'une minorité factieuse. Avec une candeur rare M. Troelstra se défend de toute arrièrepensée de ce genre : à l'entendre, une com binaison de conseils_ de travailleurs et de soldats ferait l'affaire. Un congrès socialiste décidera, ce dimanche ; depuis plusieurs jours M Troelstra est averti que la majorité parlementaire n'est pas d'humeur à le laisser faire, en se retranchant dams la pas'si/ité recommandée par Tolstoï. Les les .que 40, rue de mier étage du Moniteur Belge, Louvain. p. s. — Ün député libéral ayant dit jeudi que, disposé à souscrire à des réformes, il refuserait pourtant de marcher si l'on faisait mine de lui mettre le pistolet sur la gorge, sous la menace d'un coupd'Etat, M. Troelstra, à deux reprises, a protesté qu'il n'avait en vue rien de pareil, que ce mot n'est jamais sorti de sa bouche. Là-dessus, on s'est fort récrié. Les « Annales v de la seconde Chambre, les souvenirs tout frais des auditeurs sont là. '-Truc, sophisme ou reculade? -, demande la presse hollandaise. Quoi qu'il en soit, le langage des députés de tous les groupes est constant, très clair, très ferme : le Gouvernement est assuré de l'appui de tous. foiuoau. Il n'en est pas de même dans les lu auadjacents. Dans la salle de lecture, dépouillée de n salut à l'armée, par une proclamation dont vuici. à titre documentaire, le principal passage : « La classe des travailleurs acclame cnsmite les 'Ulats qui on! avec les troujpes alliées;, non sculcim libérer le territoire, mais à sauver quêtes do la civilisation moderne et à pré parer l'avènement d'une ère de paix definitive et de solidarité sociale. » Au même titreque tous ceux qui ontintréipidement.et tenu, le poste de combat iquâ leur faut assigné, elle salue le Roi en qui elle n'incarne à cette heure, comme en les plus modestes de ses coroipa.gnons. de lutte, que l'idée morale fieure. du plus noble devoir accompli, mais elle affirme hautement devant l'^'imn publique, que cet hommage qui lui est _im posé ipar un légitime sentinicnit d'équité, ne peut être interprété ni par le. Roi ni par le pays,comme une dérogation aux aspirations 'i■'■; u'olioaines. auxquelles le Parti Ouvrier reste pi us que jamais [idèle. » Le Peuple peut et doit fraterniser avecFarmée, puisque cotte guerre, qui sera ladernière dans l'hastoire enregistrera lescrimes et les ruines, a dmen1 anéanti le militarisme écrasé et i'jmperialisme déchu..■ \. » La nation réserve .aujmirdnmi la veraine disposition de ses libres destinée^, mais la classe des travailleurs ao peut inaugurer le ré.gime de-justice qù-eue fora triompher demain, en se refusant de cm •fondre dans un même élan de gratitude. tous ceux qui ont été les artisans' du salut commun» I.c llfti met à la disposition du ministre de l'agriculture une somme de 25,00(1 francs pour récompenser l'auteur belge du meilleur pfojet pratique pour la mise en exploitation des terres belges ravagées. Sortes de petits autels patriotiques où le Roi trône. On en voit dans beaucoup de vitrines de magasins, spécialement dans les quartiers populaires. Ce sont parfois de véritables trouvailles d'ingéniosité, des enfantillages délicieux, que réalisent de la sorte des mains inexpérimentées, mais conduites nar un cœur souvent presque génial dans,amis de -M. Troelstra, (malgré ses protesba- k la Reine et au Duc de Brabant. D'après une dépêche de Paris, le gouvernement: français a décidé de décerner, à l'occasion de la rentrée de la Famille rovale à Bruxelles, la grand'erotx de la Legion d'honneur à la Reine Elisabeth, et la Vroix de la Légion d'honneur,ainsi que la croix de guerre,au prince Leopold, duc de Brabant- " )nitiAT1(,Itions sont d'ailleurs animes d'intentions ses înuuiiuiu»., _hndna.JpP" rassurantes: * Vou s- ne pouvez pas,, iuNous venons den voir un ou le buste du i, hl[mèmc(mi,tersurParmée: les Sur l'un on lit « Gazette des'bles. Rien n'était plus simplement beau. [obéiront pas. » N'est-ce pas l'annonce non Quel malheur que les lauriers soient si fardée d'une tentative révolut.onnaire rares chez nous! ( Au sens propre, bien aux fins d'installer la dictature, la dieta- ^i^riM. oor TAAtrp -Rplo-imip vient précisé- turc militaire, qui a etc si souvent le entendu; car "°.tr® .B^8ique^ent precise ^^ detiraàeselrfUunméesdans]abou- ment d'en cueillir d infletnssablesî) Rien ne souglalumedet(msle6d^mocra.| serait plus indiqué que d en couronner tous tef^ nos drapeaux, d'en joncher même nos rues | ^f. Wijnkoop tient M. Troelstra pour onde- XTlte^^Sie; égale-; Roi rayonne, couronne, de lauriers venta- le,1IXtiersdu',or^delaHce ne „N menit vides Ardennes », sur l'autre « Briefve fur Agence belge >, : Indications plus .nie suggestives. Partout aussi, suir des bureaux qui paraissent avoir été,occupés par les sbires ,és de la propagande, ce sont des monceaux de « Belgtisher Koerier » inutilisés- Ici encore, nous vovons des bandelettes ■îraiohement imprimées portant cet avis en trois langues: « 11 est défendu à tous les militaires d'entrer dans les banques belges », et timbré du sceau du Comité. Il *• a aussi des paquets d'un ipetit flouirnal : * Des Landman *. Le cvbinet du chef de la questure, lesIbureaiix adjacents au vestiaire dim >enatsont autant de dortoirs où se trouventdeux, quatre, six lits; il y a aussi des lavabos en 1er, dos bassins remplis d'eau sale ;<- des effets d'ha'billeinent traînent et toujours des verres et des boutenles vides. % "Dans là grande salle de conversation du iSénat il v a un piano à queue qui servant aux récréations de MM. les officiers et qui doit .provenir de l'hôtel de M. iMiceel Le"/ie"/, qui n'avait ipu le reprendre lors ^ de l'envahissement en -aof;t ii>M. Dans l'ancienne salle d'attente de la Chambre on trouve un billard avec tous ses accessoires. \ la buvette du Sénat et dans une piece attenante, on voit des cadres vides de leur loilo des stores éclaboussés d'encre. ; Les sal 1rs de la présidence et de la viceidencc sont dans le même état demalpropreté et de désordre. .Seule la Bibliothèque semble avoir échappe au saccage auquel fut soumis tout le bâtiment — sauf, bien entendu, les livres, dont un prochain recensement prouvera la disparition. De même la Bibliothèque^ de la Ohamore,dans «on en.semble, 'parant inta-cte. ♦*. Ce sont los salles de sections de la Ohomhxe et les bureaux des employés du greffe .qui ont été les plus détériorés.Les premières servaient de dortoirs. Dans ceux de la i, les tableaux, les cadres,les pendules, les garnitures quelconques, tout a disparu. Mais cela est remplacé par des nies, des effets d'habillement, le tout une atmosphère irrespirable. • Dans illes de sections, des tableaux i stent, mais lacérés-, criblés de coups de baïonnette et comme ! troués par des ballos de fusil!... estiaire des membres de la Chamibre était ic casino-mess comme la salle de lec- Les avant-gardes -sont arrivées à Bruxelles. Une division de l'armée belge figurera dans l'entrée triomphale des Alliés à Pa- Bien des rois ont été soupçonnés d'avoir .££ ^^ efcvotreliee engagé leur peuple dans 1 horreur des ba- gim.hei, past » tailles rien que pour pouvoir se faire trap- j jj^g précisément, le Gouvernement de per sur métal en elîigie impériale et laurier, i La reine Wilhel.mine et du peuple hollan- Toi rien de tel. Albert le Magnanime a dais ne parait pas disposé à laisser tair* ^"sonnonfet .es lauriers^ co^n- «JSTVA ££??£ ^ nent ses tempes royales, pour s être mis ne-1ministreM. .|munal s'y rendront en corps pour honorer UN SONNET PROPHETIQUE SONNET AU KAISER Malfaiteur couronné dont rougira l'Histoire, Massacre un petit peuple au courage indompté, Parce qu'il refusa d'assurer ta victoire Au prix de son honneur et de sa dignité. Son étroit, mais prospère et fécond territoire Devait tenter, d'ailleurs, ta louche avidité, Car ton royaume infâme, issu d'un vol notoire, Ne fut que par le vol accru, puis cimenté. Pourtant contre le Droit, ta Force enfin s'écrase: Les Belges devant Liège ont détruit par sa base Ton beau plan de conquête à brusques coups de faux; Et l'empire allemand à la puissance impureQu'érigea ton aïeul sur la honte d'un fauxVa s'effondrer sous toi dans l'horreur d'un parjure.(Août 1914)Adolphe Hardy. Le générai Bufiin s'est installe a 1 hotel jamémoire des soldats qui y sont enterrés. de ville avec les officiers de «on élbat-ma-j Lesconseillers communaux se fendront enjor: MM. de Liedekerke et de -Selliers de j Sll^e au Tir National où une palme sera Moranville. 11 siège dans la salle du Col- déposée sur la tombe des Belges fusillés. Les états-majors de régiment des 1er et,♦"— 2e guides se sont installés à la gare du tef,aron Roger de Uoroli&ravc, ancien Nord et à la gare du Midi. Les deux reigi-1 millisfcrede Belgique, en Perse, vient d'êments de cavalerie venaient d Alost. Le 2e j tren.ommé chef du Cabinet du Roi, en bataillon de carabiniers c.violistes qui corn- remplacement du comte Fritz van den plète la brigade est entré1 a Bruxelles PCU|Steen?récemment décédé, aiprès venant de Gyseghem. Ayant a sa tête Par décision du Collège échevinal de Bruxelles, le boulevard du Nord s'appellera désormais' le boulevard Adolphe Max ; le boulevard du Hainaut s'appellera le boulevard Lemonnier; et le boulevard de la Senne s'appellera le boulevard Emile Jiacqmain, le lieuitenant-colonel Dubois, le bataillon a fait son entrée dans la cour de l'hôtel de ville à 4 h. 1/2. Les femmes des soldats. — Un ami noue écrit : f De même qu'on réservera dos places aux prisonniers politiques pour saluer le Roi au milieu peuple, n'y aurait-il pas lieu de prendre la môme mesure en'faveurdes femmes de nos soldats et de leurs paicnts immédiats ? ■Cette requête trous para'* jWtîftée. Oes troujpes sont superbes d'allure et d'entrain. Dès leur entrée la cour de l'hôtel de ville a retenti de leurs chants. «Brabançonne », « Marseillaise >•, cTvnperary» se sont succédé. Rupprechl de Bavière, qui commandait l'armée allemande de Flandre et qui finalement avait rappliqué sur Bruxelles où il Tcjues ïes'troupes arrivées lundi ont étéj réquisiti^nn* i^iôtel Barbanson, «venue M. Corbisier, chef des boys-scooits, leur a apporté le salut de la jeunesse bruxelloise et a fait acclamer la Belgique efc le Roi. L'état-maoor du bataillon cycliste s'est fixé dans le quartier du Petit-Château

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