Le national bruxellois

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19 november 1918
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s.n. 1918, 19 November. Le national bruxellois. Geraadpleegd op 12 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/222r49h53x/
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Mardi t9 Novembre 1918 10 centimes le numéro. 28°** année. — N° 2 ANNONCES' Sujets demandant place :1 à 4 lignes, » • .(r*O.^S Demandes et offres d'emploi ; ? •l.OO 4e page del à 3 lignes. • •l.OO {Ch&jue ligne supplementair : 40 centimes.? Réclames 'i' page /avant Bourse/, la ligne . . fr.1.S5S Ville et faubourgs 1" ou S* paçe . . . . . £> et4.-00 Faits Divers . ...-. . . . . . .S.OO Necrologies . fa ligneS.OO Le NATIONAL, est distribué au rez-de-ebaus sée de toutes les maisons situées à l'intérieur des boulevards circulaires moyennant remboursement du prix du port, soit 30 centimes pa* mois. A l'étage ou au delà des boulevards, il est perçu ÎO centimes par semaine, ou 50 cen* limes par mois, contre licKel-quittance. Les annonces sont exclusivement reçues au « NATIONAL », 12, Montagne-auxHerbes Potagères. (Téléphone 118S) et àrAGENCE H.A.V.A.S. Bureaux ouverts de 9 a 6 heures. tôt, ceux-ci l'éoarteraient. c Les boljiwicki, remarque M. Treub, sont, non des alliés, mais de dangereux concurrents. » Au nom des ouvriers catholiques et chrétiens, enk a signifié à M. Troelstra qu'ils lieront comme un seul homme contre lui; qu'ils se tiennent prêts: or les catho- :s, le fait'est attesté par les libéraux, composent nine force dépassant de loin ! celle du parti socialiste en Hollande. M. Troelstra croit avoir trouvé une raison -suffisante de < terroriser son natyfi » jSQ invoquant l'exemple de la Russie, de 1 Autriche, de la Hongrie, de l'Allemagne. Mais, dans ces contrées, le droit de réunion et d'association, la lioerté de la presse, la responsabilité ministérielle de i.int les Chambres n'existaient pas dans la mesure où toiiit cela est en vigueur en S Hollande depuis LS-IS. Par le droit de suffrage général et la représentation proportionnelle, toutes les institutions sont imprégnées, de déniocratie. M. Troelstra, on le lui dit sur tous les tons en Hollande, a toujours les yeux tournés vers l'Allemagne : il n'y a de bon, à son goût, que ce oui est «x "made in Germany :•. — c Ici, a dit# M.Marchant, nous n'assistons ipas à la faillite d'un Etat, appuya sur la force militaire : ici, "point de crime effroyable à charge d'un gouvernement; ici, pas de demi-dieu à la tête du gouvernement, fatigués, épuisés, à la conscience bourrelée.Là-bas, nombre de plaintes fondées : ici, quelques petits griefs à propos de détails administratifs. >. Le gouvernement hollandais dispose d une majorité représentant Tes deux tiers du corps de tous les électeurs. Il ne repousse à priori aucune réforme populaire : pas davantage le projet Marchant adoptant le suffrage général féminin. M. ïïink a déposé un ordre du jour constatant que, dans la situation actuelle, il y a lieu de procéder à des réformes législatives et sociales dons le sens démocratique. Les chefs du parti socialiste allemand ent. dès le premier jour, condamné le bolïrA-ickisme russe : non seulement comme contraire aux. lois de patriotisme qu is ^professent avec conviction, mais comme 'devant procurer aux masses aussi peu de fceurre que de Ipain. C'est un sujet qu il v aura profit à traiter ultérieuretfl ni L'ignorance des origines, des conditions et des conséquences du boljivvickisme rend seule explicable que, même chez, les paru sans d'utne révolution sociale, ce mouvement ait rencontré approbation ou : , un de.s tnéoriciens les1" trftrls écoutés du socialisme, un de ceux qui se séparèrent des premiers de Scheideman et d'frbert pour créer le grouipe des socialistes indépendants, Kantskv a publie naguère une brochure, qui a etc fort applaudie par la presse soc.ahste officielle en Allemagne. Il v démontre que le bolpwickisme est l'antit/rse. de la démocratie, qu'il constitue aime tentative de dictature, la dictature "d'une minorité, qu elle est destinée à disparaître * dans le sang air.r.;s R'être soutenue par les plus #atroces violences, en accumulant les ruines .Louise, a jugé ^prudent, il y a huit jours, d'aller se cacher ctioz le ministre d'Espagne, rue Archimède. Après des démarches faites auprès du gouvernement belge, ce franc-fileur put s'enfuiren Hollande dans une auto de la légation espagnole. réparties en postes de gardes en différents points de l'agglomration. Parout, sur leur passage, nos soldats ont été acclamés et fêtés avec un enthousiasme délirant. rnir-'ODipWlGKISiUU IBO iCOvllu. M. Troelstra, chef du parti socialiste hollandais, vient d'annoncer a la Deuxième Chambre, que l'ère est prochaine d'une révolut.on-introduite à la- favori des Lenin et des TrotsK.v. M. Troelstra est, en Hollande, l'égal de M. V ander velde en Bel^itrue^. M. Vandervelde préside le buiea.n international socialiste ; Al. Troe'stra- fait partie de,ce, bureau Durant Ja'guerre, ils se sont trouvés en or-position par f,-vpj)01t à la paix. Notre compatriote n'a pas vou lu entendre parler de la direction de Stockholm; il est demeuré fidèle a M.V. Lloyd George, Clemenceau, Orlando, WUson. M. Troelstra, d accord i vec les ce:s de la majorité du parti socialiste allemand, n'a cessé de combattre en vue de soulever les classes populaires des pavs de 1'entente et de les décider à imj ifla paix à leurs gouvernements, ce pour'j quoi la route de l'Angleterre et de la, France lui a été interdite. Etait-il vraiment de 1 avis d'un membre au bureau* international de Stock holm, qui (usait à propos du refus opposé xar les gouven.eiments franco-anglo italiens à la demande de passer «à destination d'une conférence internationale: * C'est bon: ils ont !a guerre aai front; ils l'auront derrière le front >'?-A Paris, à Londres, «à Rome, on l'a crû ; ce qui est hors de doute, c'est que, publiquement, en pleine Chambre, il vient de jeter le gant à l'ordre social et politique dans sa patrie. ■ Ce serait risible si ce n'était si sérieux, a crié un interrupteur. Vous êtes, M.Troel stra, l'homme d'une minorité, du quart ou du tiers du corps électoral. Pendant dix ans vous vous êtes passionnément dé voué à la cause du suffrage universel, etë voilà quel cas \ ous laites du suffrage universel! S'il est permis à une minorité d'imposer sa volonté, au besoin par la violence à la majorité, quelle arme use. ra-t-elle envers une autre minorité, enbâtiment'core plus petite, qui, à son tour, réclamera manda1 le pouvoir ? M. Troelstra se contenta de j répondre : « {{ésigne/.-vous, les socialistes 'se saisiront du pouvoir; ne désirez-vous 'que dos troubles éclatent qui, sous l'étiquette de révolution, seraient un malheur pour notre peuple ? * Le professeur Vi/.ser lui répliqua: «C'est Un se demande en Hollande quelle au férence il y a entre M. Troelstra et le imodu vieux style, puisant dans le d'ortie haute vocation le droit d'incliner devant sa volonté la grande majorité du peuple. M. Troelstra paraît avoir affermé la vérité, la «justice, le droit, la raison et la -bonté : « Notre»* parti, dit-il. peut seul dans ces temps troublés sauver la Hollande ; devant notre conviction doi vent s'eflacer tous les calculs basés sur les Gomment ils ont laisse le encore des traîtres. - M. Benoidt^resident du tribunal de première instance de Bruxelles, agissant comme juge d'instruct:on, a /ait arrêter Aimé Hutt et André . ••oressée, administrateur et rédacteur de la « Belgique >, et Ghislain, directeur de I' € Echo ». befc, informes et massives. On y trouve des bouteilles étiquetées et vides. Des salières et des -moutardiers ornent cihaciu-e table et garnissent encore les 'buffets,de JeaiuK buffets apportés ici on ne sait d'où. De petits_ opuscules sont intitules . WeiriatoârteC>£fizier-iC>£fizier-i,Iasino des GeneralGouverne-ments in Belgien ». . Le bureau d'un fonctionnaire dui greffe et de ses collègues a subi les plus graves détériorations. Il a été débarrassé de ses beaux meufoles en acajou et était devenu l'Office du Casino. Les cuisines étant au re/.de-chaussée, dans les appartement» du concierge, les Boches ont foncé le plafond "pour y placer un ascenseur. — Kn v«a porter à la con/iaissance de la populationiiuc, dans Les trois jours de 1 ai , lichage dans conque commune, tout .Ucige doit oeelarer les marks qu'il a en sa possession. 11 obtiendra en échange un récépissé constituant un titre au paiement de, la pleine valeur à fr. l.iiô. Les petites som mes en marks,quelques centaines «le inarKs, po,urront être immédiatement remboursées sur la 'oase de fr. 1.5-û par mark. Le titre permettra d'obtenir dos acomptes en attendant le remboursement total. Des dispositions spéciales seront prises à lY-arri des marks appartenant aux éta>i)li:-sem?nt« publô :-k Le Gouvernement a pris des mesuresspéciales et rigoureuses, Comjprenant notamment la confiscation, pour iprévni)l'importaium en Belgique de marks provenant de pnis L'Administration des Finances pourra rechercher dans les livrestous les renseignements relatii's à la pro- UNE ÉCURIE! un des 're, ont accompagné les magistrats dans micelles étaient destinées... aux Hospices louis investigations. Une expression ren- (de Bruxelles. Inutile de dire qai'elles ne tira iexactement l'iîftpression que laisse pa- (prirent jamais" cette direction, mais bien c'est une vaste et immonde celle des gosiers germaniques. Dons la jhÂte du départ, les Assoiffés bosouâ le pérvstile, — par la ohes ont laissé quelques documents per . -4 lYn' f oste, — toute la grande glace est brisée, mettant d'évaluer à peu près les dépensesa saleté apparaît repolissante, indélébile, que comportait leur Casino du Palais de lapourraiton croire, tant il y a de mois Nation : une liasse de chèques de deux,cju'un' nettoyage,même superficiel, n'aplus trois, quatre mille marks à touio"-er à laété fait. Vax m-'>me temps, une odeur suffo- Deutsche Bank. Us auront maintenant laçante saisit le visiteur à La gorge. C'est valeur de papiers de collection,que partout traînent des reliefs de repas,! Maigre " l'état lamentable des lieux, dontdes soucoupes pleines derancie,des'nous ne donnons qu'une wile idée, t'oar" la î>api

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