Le national bruxellois

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s.n. 1914, 04 August. Le national bruxellois. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hd7np1xn4b/
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i Mardi I août 1914. La publicité de nos offres et dsmades d'euploi et de sujets est la plus consweraoie en seijique. Z4tiB* année. —ir 2itf. Réponse ' ferme et digne,,. -- f/ne nuif historique au Palais. — Le Roi sur le front de Varmée de campagne. — Un corps expéditionnaire anglais arrive avec French au secours de la Belgique. — Le Par- mlement belge convoqué mardi. Pourparlers. A la suite de l'ultimatum allemand et de la réponse que le Gouvernement belge y a faite, un pli, d'origine allemande, a été remis au ministre des affaires étrangères à Bruxelles. Il s'en est suivi, dit-on, des pourparlers sur la nature et la portée desquels on n'est pas encore fixé. Au département des Affaires étrangères règne une animation extraordinaire. C'est un va et vient continuel de diplomates.Les autos arrivent et repartent à chaque instant. La foule suit anxieusement ces allées et venues dont elle entrevoit l'importance. Les commentaires vont leur train. ••• Au Département de la guerre l'animation n'est pas moins grande. Des estafettes partent dans toutes les directions. Les boy-scouts réunis dans la Cour de l'hôtel de M. de Broqueville aident les soldats cyclistes. Un public nombreux se tient également devant le ministère. Le câble anglorhelge interrompu. Depuis quelques heures,le câble BruxellesLondres ne fonctionnerait plus. Sir Henry Villiers, ministre d'Angleterre à Bruxelles, est sans nouvelles de son gouvernement. Dans la nuit de dimanche à lundi, de nombreux télégrammes avaient été échangés entre le ministre d'Angleterre et son< chef, Sir Ed. Grey. Le Limbourg n'est pas envahi. PAS D'ULTIMATUM ALLEMAND La Haye, 3. — De source officielle on dément de la façon la plus absolue le bruit que le Limbourg Hollandais serait envahi par les Allemands, comme le dit la proclamation du bourgmestre d'Anvers. Aucun ultimatum n'a été adressé par l'Allemagne à la Hollande, contrairement au bruit qui avait couru le matin. Pour le maintien du prix du pain. On nous assure que le gouvernement belge est eu négociation avec des représentante autorises des négociants en froment et des meuniers, en vue d'arriver à une entente qui aurait pour conséquence de maintenir pendant plusieurs mois le prix actuel de la farine et partant celui du pain. m BELGIQUE Au Département de la Guerre Lundi, 10 heures. — Une délégation socialiste, composée des députés Vandervelde, Bertrand, Royer, Hubin, Brunet et Wauters se présente au cabinet de M. de Broqueville. Le3 ministres sont en conseil. M. Wauters nous dit : -r Nous venions entretenir le chef du cabinet de la question des vivres. Mais il va de soi,, vu la tournure des événements, que nous nous bornons à exprimer la conviction que le Gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires. » A cette heure, ajoute M. Bertrand, il est inutile que nous distrayions une minute d'un temps précieux pour le Gouvernement. Et la délégation se retire. x, .. *V De hauts fonctionnaires 'des finances ont apporté à plusieurs reprises de gros sacs rempli d'or et d'argent. LE GOUVERNEMENT A ANVERS? Rien n'est décidé à' cet égard. H n'est même pas question, actuellement (lundi 10 heures) de transférer le gouvernement à Anvers. .% 11 Heures. —On commence à' envisager le transfert du siège du gouvernement à Anvers. A la Chambre des Députés règne une animation extraordinaire, lundi à 10 h. 1/2. Des députés de tous les partis Viennent d'arriver et dans les couloirs on commente très vivement les événements. On croit que la réunion du parlement sera avancée. Les membres des deux Chambres sont Loonvopués pour demain mardi à 10 heures* La France offre sa garantie à la Belgique. -* La Belgique attendra et avisera selon les circonstances. — Les Allemands ne sont, pas quant à present, entrés en territoire belge. Lundi, 3 h. 4/2. D'après une note officieuse, il est permis d'affirmer qu'en cas d'hostilités dirigées contre la Belgique, la France s'est déclarée prête à remplir les obligations incombant aux puissances, garantes de la neutralité de la Belgique, conformément aux traités de 1839 et de 1870. Mais le Conseil des Ministres, dans la conférence qui s'est terminée lundi à midi, a décidé qu'il ne ferait pas actuellement appel à la garantie des puissances. Suivant les circonstances, le gouvernement belge avisera à l'attitude qu'il devra prendre. Le gouvernement affirme que, jusqu'à présent, les Allemands ne sont pas entrés en Belgique. 'A l'heure où le Ministre d'Allemagne déclarait hier, dimanche, que la Belgique n'avait rien à redouter de la guerre et qu'il lui paraissait même inutile de renouveler, au nom de l'Empire, l'engagement de respecter la neutralité belge, un ultimatum était élaboré à Berlin : il a pour but d'obtenir qu'elle facilite les opérations des troupes allemandes contre la France. A 7 heures du soir, dimanche, le ministre d'Allemagne a remis cet ultimatum à M. le ministre des affaires étrangères de Belgique. Le délai pour la réponse était fixé à lundi matin, à 7 heures. iLa nuit de dimanche à lundi, sitôt l'ultimatum reçu, le Roi informé, le Conseil des ministres délibéra, plusieurs heures, durant, au Palais, avec le chef et le sous-chef d'état-major général de l'armée, le chevalier de Selliers et le baron de Ryckcl. * La réponse à l'ultimatum a été confiée à M. Jules Van den Heuvel, ministre d*Etat cl à M. Paul nymans. Le projet en a été soumis à un nouveau Conseil des ministres qui a été présidé par le Roi; les délibérations ont duré jusque quatre heures. ' La réponse * l'ultimatum *st :*?.«»nrcment négative; à 10 heures, on n'en connaît pas encore la teneur. £a Belgique avait confiance en l'AHenia'gne', en la parole de ses ministres, et de l'Empereur. Aussi la consternation a été Immense ce matin. ! Tout le pays fait avec son gouvernement et son Roi, un cœur et une âme. Le Roi sur le front des troupes \ Le Roi, dit-on au département de la guerre, se rendra sur le front des troupes et prendra le commandement de l'armée de campagne. i Vive le Roi ! Vive la Belgique î Vive .l'armée I La réponse à l'ultimatum %allemand, f « La réponse à l'ultimatum allemand est ferme'et digne », dit un de ses auteurs. iVoici ce qu'eu dit une dépêche Havas j (Hier soir à 7 heures, le ministre d'Allemagne à Bruxelles, a remis au nom de son gouvernement an gouvernement belge un .ultimatum _ l'informant que l'Allemagne, ayant appris que des masses françaises importantes se disposaient à opérer sur Givet et Namur, il se considérait dans l'obligation de prendre des mesures défensives et flue par conséquent il priait, le gouvernement belge de faire connaître dans sept fleures si la Belgique était disposée à lui faciliter les opérations militaires. Le gouvernement belge a répondu qu'il «Stait très surpris de ces affirmations au sujet des mouvements de l'armée française, ayant reçu au sujet de la neutralité de la [Belgique les assurances Ie3 plus formelles de la France, que d'ailleurs la Belgique 'avait trop le sentiment de sa dignité et de ses intérêts, qu'elle s'appliquait à sauvegarder depuis 1830, pour accéder à pareille mise en demeure, que la, Belgique se refusait donc nettement à faciliter les opérations allemandes, protestant contre toute violation de son territoire et résolue par Stous les moyens en son pouvoir, à défendre jénergiquement sa neutralité, formellement garantie par les traités et notamment par f3. M. le Roi de Prusse. t Communiqué officiel sur les relations germanobelge. / (Lundij à 10 heures, ce texte nous est remis î Le ministre d'Allemagne a remü hier au ininistre des affairée étrangères une note, 'de la part do son gouvernement.. A la suite d'une délibération du Conseil des ministres auquel ont 'ité appelés les ministres d'Etat, le ministre des affaires étrangères a remis ce matin une note en réponse au ministre d'Allemagne. Nul ne peut douter que le gouvernement n'accomplisse complètement ces devoirs* Une communication allemande ' A 9 h. 3/4, M. le baron Van der EIst, secrétaire général du département des Affaires étrangères, a porté h M. de Broquevil|e|, un pli urgent venant de la légation d'Aïlemftgjüi» L'entrée du Palais de la Nation, par la porte principale, est exclusivement réservée à MM. les membres du c. r;>s diplomatique et des Chambres législatives Les cartes permanentes de la session écoulée sont valables pour la séance.. Les communications télégraphiques et téléphoniques. Lundi, 10 heures. — Le service télégraphique et téléphonique est supprimé avec les lignes vers l'Allemagne. Le service téléphonique privé est suspendu avec les provinces d'Anvers, de Liège et de Limbourg. Les communications coupées entre Liège et Bruxelles. Les communications sont coupées ou sur le point de l'être entre Bruxelles et Liège. Le téléphone ne fonctionne plus entre ces deux villes, depuis 9 heures du matin. Un télégramme que nous expédions — urgent — à notre correspondant à Liège, à 9 h. 20, n'est reçu que sous toutes réserves de possibilité d'envoi. *** À 9 h. 45, le téléphone fonctionne encore entre Bruxelles et Liège, mais seules les communications officielles sont transmises. Les archives à Anvers. Dans les administrations, on emballe fiévreusement les archives qu'on va expédier sur Anvers. Anvers en état de siège. Anvers, 3.— Une proclamation du bourgmestre d'Anvers dit que la plaoe est mise en état de siège. ♦*• Anvers, 3. — L'autorité militaire vient de donner l'ordre de supprimer les appareils de télégraphie sans fil qui existent encore sur les navires séjournant dans le port d'Anvers. La situation d'Anvers n'a pas changé. La population est calme. Le ravitaillement à Anvers. A Anvers un comité officiel s'occupe d'acheter des vivres et de créer des magasins communaux pour assurer le ravitaillement de la population. Uil Gonselï aes ministres lundi Paroles de M. Heileputte 10 h. 1/2. — Un conseil des ministres est réuni en ce moment au palais de Bruxelles sous la présidence du Eoi. Rencontré M. Heileputte qui s'y rendait. Il nous a dit : L'heure qui vient de sonner est la plus grave que la Belgique ait connue depuis la proclamation de son indépendance. Nous avons délibéré toute la nuit. Les décisions que nous allons prendre peuvent ctre très graves. Kous comptons sur le patriotisme de tous les Belges. Que chacun lasse son devoir ! La nomination de deux nouveaux ministres "d'Etat libéraux a été faite au cours du Conseil de Cabinet, tenu dimanche avant l'arrivée de l'ultimatum allemand. LES IMPRESSIONS DANS LES RÉGIONS MINISTÉRIELLES. Quelqu'un lance cette boutade * L'Ultimatum paraît *tre an procédé pour s'assurer si l'armée belge était capable de se mobiliser en cas de guerre. Aucun fait de guerre n'est signalé. Aucune escarmouche. Aucun point frontière n'a été touché. lia Hollande garde sa frontière hollandobeîge. Pas un Allemand dans le Limbourg hollandais. Ce qu'on croyait être des Allemands c'étaient des Hollandais qui mobilisaient. ♦** Nos aviateurs ont fait l'intéressantes reJssances., ••• Le gouvernement demande à la presse de flétrir les manifestations dirigées contre l'un ou l'autre des pays voisins.; Lundi, 5 heures. 11 ?q pourrait que la réponse à l'ultimatum allemand ne fût connue que mardi, sous forme de communication aux Chambres. **• Le Roi, la Reine et les enfants royaux assisteront mardi, à 10 heures, à l'ouverture des Chambres. Le Roi sera en tenue de campagne — tenue de lieutenant-général, sans décorations. ♦** Tout est prêt pour le transfert du Gouvernement à Anvers, mais aucune date n'est fixée. Lundi, 8 heures. LES CONVERSATIONS CONTINUENT ENTRE BRUXELLES ET BERLIN Le ministre d'Allemagne à Bruxelles n'a pas réclamé ses passeports jusqu'ici. Les comCrsations diplomatiques continuent entre Bruxelles et Berlin. On est dans l'attente des événements, « Nous sommes prêts ». A 9 h. 45, le département de la Guerre communique la note suivante à la Presse : « La situation se précise à l'extérieur. Nous sommes prêts à parer à toute éventualité ». Les troupes françaises n'ont pas franchi la frontière belge. De l'Agence Havas : Vérification faite à Mons et à Charleroi, il n'y a absolument rien de vrai en ce qui concerne l'entrée des forces françaises en Belgique,. 10 heures. Le représentant de l'Italie, le prince Raspoli, a rendu visite lundi, dans la matinée, à M. Viviani, chef du Cabinet français, auquel il a notifié officiellement la déclaration de neutralité qui sera publiée en Italie aujourd'hui même. Le Président du Conseil a remercié avec émetion le représentant du gouvernement italien et se félicita de ce que deux sœurs latines qui ont la même origine, le même idéal et tout un passé de gloires commuées ne soient pas opposées. M. Viviani a prié aussitôt l'ambassadeur de France, M. Barrère, de se faire auprès du gouvernement italien l'interprète du gouvernement français. La note allemande n'était pas un ultimatum.— L'Allemagne, déclare son représentant à Bruxelles, a simplement demandé des facilités pour traverser la Belgique, parce que l'armée française se masse à la frontière belge. 11 heures du soir. M. de Below Saleske, ministre d'Allemagne en Belgique, n'a pas quitté Bruxelles. Il a déclaré à un rédacteur de l'Agence Havas-Beuter, pour couper court à toutes les informations erronées mises en circulation lors de la remise de sa note au gouvernement belge, qu'il avait demandé qu'au cas où l'Allemagne serait obligée de tra» verser la Belgique certaines facilités lui fussent accordées. Si le passage de la Belgique devenait nécessaire, on ne pourrait y voir qu'une simple mesure de stratégie. L'Allemagne n'a jamais eu et n'a pas l'intention de faire le moindre mal à la Belgique. Bien au contraire, les sentiments de l'Allemagne envers la Belgique continueront toujours à être empreints de la même sympathie et de la même cordialité. Si les Allemands traversent la Belgique, ce sera uniquement parce qu'ils y auraient été obligés par l'attitude de l'adversaire. Le ministre a ajouté : Nous avons demandé la faculté de pouvoir faire usage des routes et le libre passage, sans obstacle. Nous avons demandé ceci parce que nous sommes sûrs que ''ennemi est massé de l'autre côté, sur la ligne Givet-Namur. Nous avons des renseignements exacts nous permettant de dire que l'armée française est massée sur cette ligne. Tout dernièrement du reste, notre état-major en a été averti et c'est contre un mouvement français qui menacerait notre aile droite et pourrait être très dangereux pour notre mobilisation que nous avons été obligés de faire notre demande. Nous n'avons nullement l'intention de violer la neutralité belge. Contrairement à la nouvelle répandu© par les journaux et suivant laquelle le ministre d'Allemagne aurait demandé la disposition des forts de Narffur, M. de Below a prié l'Agence Havas de démentir formellement cette information. Le ministre a déclaré en terminant que ses sentiments d'affection envers la Belgique, étaient toujours les mêmes et qu'il le regretterait beaucoup si les circonstances amenaient l'Allemagne à être obligée de traverser la frontière. La faute n'en serait pas à nous, dit-il, car nous y aurons été forcés par les circonstances. Un télégramme reçu au ministère de la guerre avait annoncé lundi à minuit que les Allemands avaient tranchi la Irontière et occupaient Verviers. A minuit 30, la nouvelle était démentie. UN CONSEIL DE CABINET a eu lieu à 10 h. du soir, au ministère de la Guerre, sous la présidence de AL de Bro« quevillo. Aucune communication n'a été faite £ la Presse à ce sujet. (Voir suite aux Dernières Nouvelles.); NOS AVIATEURS. Les services de l'aviation militaire ont fait l'objet des soins tout spéciaux de l'état-major, au moment de la mobilisation. M. Léon Gérard, président de l1Aéro-Club belge est venu demander au Gouvernement l'autorisation de partir pour Anvers. Il pleure de joie d'avoir reçu cotte autorisation. Il a également offert le concours d'une dizaine de pilotes brevetés d'aéroplane et d'un pi* lote de dirigeable, le colonel en retraite Souzy* 15,000 volontaires. lies quatre bureaux qui reçoivent les engage* meats de volontaires, sont débordés. Pour le pays, le nombre des engagements vo-» lontaires est de lo,000. Au bureau de la place de l'Etat-Major, rue Royale, la foule est énorme. ♦** Les engagements continuent. Us arrivent» en masse. Des jeunes gens, de très jeunes gens même, des hommes, se présentent et demandent à prendre du service. Les demandes d'engagements et d'offres de service ont été extraordinairement nombreuses lundi matin. M. Paâtur, le jeune député catholique de Nivelles, a signé son engagement. ♦% Le Bu P. Provincial des Capucins de Belgique a mis à la disposition du ministère de la guerre ses maisons et ses Pères et Frères. Il B'offre pour tous le3 services, aumôneries et ambulances. Il y a tant de demandes qu'on a renoncé aux examens médicaux. Les aviateurs sont engagés d'urgence. A la place de Bruxelle 500 jeunes gens attendent leur tour pour signer un engage* ment. LE COURS FORCÉ DES BILLETS. La Banque .nationale de Belgique est dispensée, jusqu'à nouvel ordre, de l'obliga* tion de rembourser lcs billets en espèces. Les billets doivent être reçus comme monnaie légale par les caisses publiques et par les particuliers, nonobstant toute convention contraire.. SUPPRESSION PARTIELLE DU SERVICE DES MANDATSPOSTES. Le service des mandats et bons postaux est supprimée pour les provinces d'Anvers, de Liège et de Limbourg. LE TELEPHONE PUBLIC NE MARCHE PLUS A BRUXELLES. 2 h. 45 le service téléphonique noua refuse une communication à Bruxelles avec une agence de la capitale. Le téléphone ne fonctionne plus que pour les administrations publiques. 100 MILLIONS D'OR DIRIGÉS SUR ANVERS. Un train spécial a quitté la gare de Bruxelles (Nord), lundi, emportant à Anvers» 100 millions d'or. INTERDICTION DE L'EXPORTATION DES DENREES ALIMENTAIRES. Est interdite l'exportation par toutes frontières de terre et mer haricots, pois, légumes secs, pommes de terre et toutes autres denrées alimentaires. SUSPENSION DE TRAFIC Bruxelles, 8 août . — Est saispendu jusqu'à" nouvel ordrç(le trafic complet des marchandises à gaande et a petite vitesse et des colis postaux à destination de la France via Blandain, Quiévrain. Roisin, Quévy, et Erquelinnes, ainsi qu'à destination du chemin de fer Central néerlandais. Est suspendu jusqu'à nouvel ordre, le trafic complet des marchandises à grande et à petite vitesse et des colis postaux à destination : 1.) du Grand-Duché de Lurembourg. de l'Allemagne 6t des pays au-delà via B ley berg (frontière). Welkenraedt (frontière), Benonehamps, ( f rentière). -Stcmenich (frontière) et Ath j 2.) de l'Allemagne et au-delà, en transit par les PaysBas, quand les envois sont accompagnés de lettres de voiture directes ; 3. ) de la Prance et au-delà via Atbus (frontière) Signeuls (frontière), Lamorteau (frontière). Giyet et Vireux (frontièer). TRANSPORTS DES PRODUITS DE BOULANGERIE. A dater du 4 courant, un train extraordinaire sera mis journellement en marche pour le transport des produits de la boulangerie en destination d'Anvers (Sud) f oarages militaires devant la boulangerie militaire) . Ce train partira tous les Jours de Bruxelles (ouest) à 10 h. 56 pour arriver à Anvers (Sud), à 1 heures 29 de l'après-midi. SUPPRESSION DE TRAINS DE VOYAGEURS Treize trains de voyageurs ci->apres seront sup», primés à partir du 4 courant. Ce sont ceux portant les numéros : 181, 182, 90, 91. 585, 610. 613 654. 3075. 3356. 3367. 2996. LES EFFETS DE LA MOBILISATION ' A BRUXELLES. Une boulangerie mise à sac. — Dimanche la foule a mis à sac le magasin d'un boulanger de la rue des Fleuristes qui réclamait cinquante centimes pour un pain. Plusieurs magasins de l'agglomération' ont également été saccagés. Dimanche soir, la police bruxelloise a dressé de nombreux procès-verbaux à charge de négociants en denrées alimentaires qui demandaient des prix excessifs pour leurs marchandises. Les effectifs de la police bruxelloise étaient fort restreints par suite du départ de deux cents hommes rappelés sous les armes, M. Max, bourgmestre de Bruxelles, a demandé au Ministre de la Guerre que les officiers et agents de police puissent rentrer dans leurs foyers pour reprendre, leur service d'ans la police. •% .... En vertu d'un ordre de requisition, pris conformément à la loi du 14 août 1887 et' eigne par le capitaine commandant de district Blaize, il a été ordonné de £air< procéder imméoliatement. partout où il upt partiendra. L Au rolevi de. tout appragl&ioiiiwmejil ~î?r \Ui ".C £ 'X- i »■:..;' ''•* ■ --„-. ;'l • -,.

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