Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 04 March. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cj87h1fg9v/
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Mercredi 4 Mars Aï) CINQ CENTIMES 80" année - M° 63 Le Nouveau Précurseur AEOîsnsnEjnvœi^TTS ; «vuirns un ail 18.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mok 8.50 £r. raTFRIEUR - 15.00 fr.; » 8.00 fr.; - -4.S0 tr. SSf iNnR - 82 00 fr.; - 16.OO fr.; » 8.00 fr. Pirv^MBOURG « 38.00 fr.; - 16.00 fr.; . 8.00 fr. 'UNION PQ&TALe, » 48.QO fr.; • 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement, s« poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE: à Ànvws au bureau du joumal et dora tous les bureaux dea mstea en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHC3ES { »• *«4 { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A,lST][Sr03SrŒ B- : Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 I Rbclaaiss, la.ligne. , . fr. 1 50 » 4 à i lignes . » 1.00 Faits divers, la'ligne. . . 2.50 FiNANcaÈRss, la ligne . . » 0.50 ' Chr»kiqiih Akyjcrs . . » 3.00 Ia* annonces de ('étrâaiger ei cUt ki Belgique iont reçues aussi par L'Agence Bavas, 8, place des Martyr#, à Bruveiiês, S, Place de la Bourse, à Paris, cl 20, Ifigh Hoibortt, à Landret. La langue française Vendredi, à Paris, a eu lieu la manifestation organisée, en l'ijonueur de Sarah Bernhardt ,à l'oçcasiQn (Je sa nomination dans l'Ordre de la Légion d'Honneur. Ce fut une séance resplendissante de gloire brillante par tous, les Ar.ts çn l'honneur te celle qui fût- pendaat.plus d'un demi-si^e la olus glorieuse des artistes, résumant en ,a personne la beauté du Verbe, la grâce de l'Attitude, et l'harmonie de la Musique. M René Viviani, aussi un maître de la enrôle, actuellement ministre ,<te l'Instruction publique en France,apporta à la grande tragédienne l'hommage.du gouvernement français. Il prononça un discours que nous voudrions pouvoir reproduire en son entier. Force est de nous limiter et de n'en prendre que l'éloge de la langue française qui est aussi bien de notre patrimoine à nous Belges qu'à nos voisins de France. En s'adressant à Sarah Bernhardt, le ministre lui dit: Vous avez répandu dans le monde entier la langue française, c'est-à-dire que vous avez fait resplendir ce pur joyau qui, depuis des siècles, est façonné par des ouvriers immortels, c'est-à-dire que vous en avez fait éclater les richesses devant l'étranger, que vous avez fait apparaître devant lui toutes ses facettes étincelantes. Vous avez répandu dans le monde entier la langue française, c'est-à-dire qu'à travers elle vous avez fait aimer les nobles idées dont elle est le symbole, tandis que de votre voix inimitable vous faisiez retentir la musique qui est pour ainsi dire cachée dans chacun de ses mots. Il y a longtemps, madame, qu'un jour, en vous entendant, j'ai appris, sous l'action de votre voix, à méconnaître la formule au nom de laquelle on proclame que la musique commence où la parole finit. La musique commence où la parole finit! Certes, je ne suis pas là pour m'élever contre la musique, ce ne serait ni le jour, ni le lieu; mais quelle délicieuse et ardente musique, vous le savez aien, madame, mieux que moi, jaillit de notre langue lorsque les images et les rimes ont été frappées par de grands poètes et par de grands écrivains! N'est-ce pas le bruit d'une armure froissée dans la bataille qui résonne — je vous en demande pardon, même vis-à-vis de vous, je revendique la liberté de mes opinions — qui résonne à certaines... tragédies de Corneille? Et cette même langue, lorsqu'elle parle par notre Racine,n'est-elle pas une musique ineffable,nuancée de tous les sentiments <iui se soulèvent dans le cœur humain? Avec Rousseau, le plus grand poète de la prose, ee sont incorporées à la langue française touiK les symphonies triomphales de la nature. Et ao début du dix-neuvième siècle, lorsque se fut apaisé le grand tumulte militaire qui, pendant vingt-cinq ans, avait tout recouvert du bruit de ses fanfares, à quelle musique est-ce qute nos pères ont prêté l'oreille? Ecoutez. C'est la clameur du vent et le murmure des flots rythmés avec Chateaubriand; c'est le chant plaintif qui s'élève des bords du lac où rêva Lamartine; c'est la même langue qui gazouille et qui pleure avec Musset; c'est la même langue qui, avec Victor Hugo, retentit comme le tonnerre après nous avoir éblouis comme la foudre. Si vous applaudissez, ce n'est pas moi que vous applaudissez, c'est cette langue admirable, langue de la poésie et du droit, do la science et des lettres, de la philosophie et de la diplomatie, langue capable d'ajouter à la parure de la chimère en même temps qu'à la précision de la réalité. Tout ce qu'elle roule en elle depuis cinq siècles, tout ce qu'elle entraîne avec elle comme un grand fleuve sonore et éclatant qui respecterait ses digues, toutes ces richesses anciennes, toutes ces richesses qui se renouvellent, tout cela, devant des foules . extasiées et terrifiées, vous l'avez jeté, madame de votre voix mélodieuse et grave, courroucée ou attendrie, tragique ou câline, vous l'avez ieté de cette voix d'or inimitable, vous -qui tûtes la plus farouche des Phèdre, la plus tendre des Bérénice; vous qui, en môme temps que vous étiez la plus passionnée des amantes d'Hernani,avez des-siné devant nous la pure, la fine, la mélan colique'silliouêtte de Marie;de:Neubourg, au même instant où, par amour pour Hamlet, sans doute', vous vous apprêtiez à faire resplendir,sur le frçnt tragique de Lorenzaccio le sublime conflit de là pensée fit de l'action. Au JDeliors ANGLETERRE Le Home rulo Lundi prochain, M. Asquith formulera ses propositions de modification^ au sujet du „Home rule". Les chefs de parti prendront seuls la parole. Deux à trois semaines s'écouleront avant que "le projet soit présenté en seconde lecture. On dit dans les -couloirs de la. chambre que "les modifications qu'apportera M. Asquith seront considérables. Elles conféreront à l'Ulster des pouvoirs d'administration très étendus par l'intermédiaire de membres élus avec la faculté de se séparer du reste de l'Irlande. Le sentiment général est qu'il faut s'attendre à une dissolution pour le mois de juin. Pour la dissolution do la Chambre Il est de notoriété publique que le Roi a reçu un mémoire le priant d'user de ses prérogatives royales pour dissoudre la Chambre des Communes. Ce mémoire est signé par les ducs d'Athol, Beaufort, Bedford, Buccleuch, Devon-shire, Leeds, Manchester, Marlborough, Mont-rose, Newcastle, Portland, Richmond and Gordon, Roxburghe, Rutland, Somerset, Wellington, ainsi que par les marquis de Landsdow-ne, Londonderry, Salisbury, et les lords Cur-zon, Derby, Roberts, Selborne, Whanrcliffe, Midleton, Ampthill et Willoughby de Broker Unè interpellation doit avoir lieu aux Communes à ce sujet, et il est probable que le gouvernement déclarera ne rien savoir officiellement à ce sujets et que si le mémoire en question a été présenté au Roi par un canal autre que celui d'un secrétaire d'Etat, le fait est en dehors et contre tous les usages constitutionnels.Quelques feuilles conservatrices et certaines agences télégraphiques d'ordinaire bien informées annoncent que le parlement sera dissous scus peu, parce que le gouvernement n'est pas en . état de résoudre la question du Home-rule a la satisfaction des gens de l'Ulster et des conservateurs. FRANCE La reprise fiscale Le Sénat a adopté les articles du projet de loi fixant le mode d'évaluation fiscale du rendement des propriétés bâties et non bâties. En somme sous le terme générique d'impôt sur le revenu, la France a tout simplement adopté le régime belge de l'impôt foncier. Les futures élections Le conseil des ministres a fixé définitivement au avril piuulioiiu 1er» deuuuiit? yuur lo x ç- nouvellement de la Chambre des députés. Le second tour de scrutin aura lieu', par suite, le 10 mai. En l'absence de toute réforme électorale, et avec la certitude, presque absolue, eu égard h l'époque à laquelle nous sommes arrivés, du maintien de la législation existante, le gouvernement a en effet été obligé de prévoir l'application de cette dernière. Aux termes de l'article 3 du décret de février 1852, la période électorale doit être au minimum de vingt jours francs, c'est-à-dire à l'exclusion du jour de promulgation du décret de convocation et du jour de vote. C'est donc le 5 avril au plus tard que le décret convoquant les électeurs devra- être publié au "Journal officiel". Le gouvernement n'attendra probablement pas cette limite extrême pour lancer la convocation; mais il ne la fera pas immédiatement, parce que la période électorale, avec les immunités qu'elle comporte pour les candidats,s'ouvre avec la publication du décret, et qu'une promulgation anticipée aurait pour, conséquence de précipiter le départ des députés en fonctions et de compromettre sinon d'arrêter totalement les travaux législatifs. C'est en effet à la Chamber seule qu'appartient, à ce mompnt del 'année, le droit de fixer la date de sa séparation. La session ordinaire, qui doit durer légalement au moins cinq mois, est à peine au milieu de son cours, et le gouvernement, sauf les cas exceptionnels prévus par la Constitution, n'a pas le droit de l'interrompre.Les dates choisies par le conseil des ministres pour les deux tours des élections sont conformes aux précédents. ALLEMAGNE Le futur statthalter d'Alsace Dans certains milieux allemands, on croit que le successeur du comte de Wedel,comme stat thalter d'Alsàce-Ldrrain'e, Serâlt ïè général de ! cavalerie vôn Einen-Rothmaler, ancien minis'-tre de la Guerre, actuellement commandant d'un corps d'armée. Le générai von Einem passe, pour partisan de la irçanière, forte. Refuà de subside La deuxfètiie Chambre du Parlement d'Al-sace-Lorra}ne a refusé définitivement hier après-midi, en sé&nce plénière,' le subside. de 10,000 mark pour l'éducation der l£ jeunesse. Ce fonds avait'déjà été refusé par la commission.'Le député socialiste Emmél, dans un long discours, a affirmé que cet argent allait à des sociétés châuyineé'et'qu'il était refusé' à des sociétés du pays moirts patriotiques. . M, de Resbern, sous-secrétaire d'Etat, a ré-pond'u à.l'çrateur socialiste que le subside était "nécessaire et devait"être voté,'non, seulement cette ann^, ràai^'lds1 années siiiVanfeé. ~ Malgré cette intervention, la Chambre a refusé le subside à une très forte majorité. AUTRICHE-HONGRIE Un attentat contre le gouverneur de Plume Une bombe a fait explosion, dans la nuit de lundi à mardi, vers minuit, dans le jardin du palais du gouverneur de Fiume. Elle n'a causé aucun dommage sérieux. On n'a pu découvrir l'auteur de cet attentat. La bombe qui a fait explosion la nuit de lundi à mardi dans le jardin du palais du gouverneur à Fiume contenait outre de la dynamite des clous et des morceaux de fer. Les recherches en vue de découvrir les auteurs de l'attentat n'ont donné jusqu'ici aucun résultat. Le gouverneur, comte Wickemburg, avait reçu plusieurs lettres de menaces la semaine dernière. L'autonomie municipale ayant été suspendue à Fiume, il y a eu une lutte électorale acharnée. RUSSIE La réforme du sénat Le ministre de la justice a soutenu devant la Douma un projet élaboré par le gouvernement au sujet de la réforme du sénat. Ce projet a été vivement combattu par l'opposition surtout T>arce que le sénat se trouve placé sous la dépendance du ministre de la justice. L'assemblée a , décidé d'aborder la discussion du projet. Un vice-Roi pour la Pologne russe D'après la „Gazette de la Bourse" l'éventualité de la nomination d'un vice-roi en Pologne serait envisagée en haut lieu. Il est impossible de savoir si cette information repose sur des données parfaitement exactes; mais si le fait se réalisait, il y aurait lieu de le considérer comme un événement important, tant au point de vue intérieur qu'au point de vue international. CU CDC La dissolution du parlement Hier, il a été donné lecture aux deux chambres du parlement d'un décret royal fixant au 5 mars, à 3 heures de l'après-midi, la dissolution du parlement. ITALIE M. Nasi éllglble Les conclusions du procureur général près de la cour de cassation admettant l'éligibilité de M. Nasi. On prévoit donc l'annulation de la sentence rendue à Palerme et qui excluait l'éligibilité de M. Nasi. ALBANIE Peuple sauvage On sait que M. Georges Christaky ï-xjgra-phos, ancien ministre des affaires étrangères en Grèce, ex-gouverneur général de l'Epire, vient de démissionner pour prendre la tête du mouvement de résistance épirote. M. Zographos a fait à l',,Echo d'Athènes' les déclarations suivantes, à la veille de son départ pour Argyrocastro : Le mouvement qui va éclater si les puissances refusent de nous donner satisfaction n'est pas à tendances chauvines, mais a été provoqué par l'obligation dans laquelle nous ont placés les puissances de défendre nous-mêmes notre existence. 11 faut en effet, connaître les Albanais pour comprendre la sauvagerie de ces masses, de ce peuple absolument inculte, arriéré et se trouvant encore dans un état moyenâgeux. Ce n'est pas un peuple, mais un conglomérat de hordes de pillards, vivant de rapines et constamment en guerre entre eux. Jusqu'à présent, la domination turque réfrénait tant bien que mal leurs habitudes barbares ou bien utilisait. leurs tendances guerrières dans l'armée, ou bien leur donnait d'autres emplois lucra- 1 tifs. . Aujourd'hui, foilteS c'é^ ressources leur font 'défaut et au'ôUn frein ne peut dompter ces barbares. Ils considèrent les provinces - hellènes ; arrachées''à la 'Grèce comme une^proie qu'ils doivent se -partager,, et déjà .il? sont, tous à l'affût, attendant le retrait des, ,tr.oup,e^ grecques pQur se .livrer à toutçs -les exactions ;'ce n'e^t pa^>;. l£, princeVni quelques officiers hollandais, non plus cliie les'promesses des -puissances qui -pourront mettre un obstacle au désastre et à là ruine cfùi àttendeiH les populations chrétiennes. MEXIQUE L'attitude de l'Angleterre Au sujet de la mort de Benton, sujet anglais, tué au Mexique, sir Edouard Grey a déclaré hier à la Chambre des communes:. " Si le gouvernement des Etats-Unis croit opportun de faire de nouvelle^ démarches soit en faveur de ses propres nationaux, soit en faveur de sujets anglais, nous en attendrons volontiers le résultat. Mais si pour des raisons particulières nous ne croyons pas désirable d'agir, nous nous réservons naturellement le droit d'obtenir réparation où l'occasion se présentera".BRESIL Nouveaux présidents M. Wenceslas Braz, vice-président de la 1 République, et le sénateur Urbano Santos ont i été élus respectivement sans concurrents, pré-| sident et vice-président des Etats-Unis du Brésil, pour la période du 15 novembre 1914 au 15 novembre 1918. BELETPÂRLËMENTÂffiE Le 4 mars 1914. S'il n'y avait pas eu rémotionnante communication du gouvernement au sujet de la catastrophe minière de Strépy-Bracquegnies i la séance de la Chambre des représentants de mardi se serait passée dans l'indifférence la plus absolue. Il laut reconnaître qu'au-! cun des députés ayant pris la parole, n'a le don d'attirer l'attention retenue ailleurs. Successivement, MM. Daens, Fonteyne, c'est-à-dire tout le groupe des démeorates-! chrétiens non domestiqués, puis M. Ozeray libéral et M. Lampens, socialiste, ont signalé l'excès de travail qu'on impose aux ouvriers des chemins de fer, surtout dans les ateliers ; et l'insuffisance de leur salaire. M. Segers, s'exprimant d'abord en fia- tin ici pn frannaic: q. fQÎf.cûc /l«Shnf.s Ha i ministre aes chemins ae 1er. Mais tout coin-me son prédécesseur, il prétend que le mal | signalé ne sévit pas au point qu'on le dit et qu'il prendra les mesures nécessaires pour donner satisfaction aux ouvriers si c'est né--cessaire. Jamais, à ce qu'il dit, il n'y a eu à la tête du département, un ministre ayant pour le petit personnel plus d'affection et de meilleures intentions; c'est tout à fait comme ses prédécesseurs qui, la main sur le cœur et le sourire aux lèvres, juraient que les ouvriers du département avaient en , eux les amis les plus sincères et les chefs ! les plus équitables. Puis ils s'en allaient et ne pensaient plus aux ouvriers que pour tracasser ceux cotés comme libéraux ou so-cialistes.Après quelques paroles de MM. De Bunne, Demblon et Galopin, la discussion est close. La Chambre doit voter mercredi sur les deux ordres du jour proposés. Celui de MM. Daens, Fonteyne, Ozeray, Anseelc, Crick et Galopin porte: „La Chambre, estimant que des prestations d'une durée excessive sont imposées à beaucoup d'agents du chemin de fer et que le temps de service ne doit pas, dans des situations normales, exîéder soixante heures sur sept jours. " Passe à l'ordre du jour." M. de Béthune, y oppose le texte suivant: ,,La Chambre, confiante que M. le ministre des Chemins de fer prendra les mesures nécessaires en vue d'éviter le surmenage a l'administration des chemins de fer. " Passe à l'ordre du jour." Etant donné le parti-pris de la majorité, ce dernier ordre du jour sera adopté sans aucun doute. Jean CaOSSING. Nouvelles de l'Étranger Nouveaux canon9 français Jusqu'à présent i'artillérié lourde de campagne française était dépourvue de canons -à tir rapide à ' grande portée. Cette- lacune- Importante va être comblée, q Le "Temps" annonce, en efJf<et, la mi^e en service très prochaine du canon de 105 long, modèle. 1913. M/, Le nouveau canon a été cbnâtruit sur' lés plans d'un matériel' de 106 mm.7,'étudié pour la Russie. Ses principales qualités sont donc à très peu de chose près ! celles de ce dernier matériel. . ... : -. - , Le canon de 105 modèle 1913 lance Un pro-jéb't'ile d'environ 16 kilos et demi à une. vitesse initiale de 570 mètres. Ces conditions de tir lui assurent, sous l'inclination maximum permise par l'affût, une portée nettement supérieure à 10 kilomètres. Le matériel est à tir rapide, bien que le projectile soit chargé avant la douille, à cause du poids relativement grand. Le pointage est obtenu au moyen d'une lunette panoramique, grâce à laquelle le pointeur peut prendre, sans se retourner, un point de mire en arrière quand l'horizon est borné en avant par des crêtes de bois, des villages etc., i derrière lesquels on se masque aux vues de ! l'ennemi. L'affût à bêche de crosse peut être pointé j en direction, une fois la bêche enfoncée dans ! le sol, par coulissement sur l'essieu comme ; dans l'affût de 75. ; Dans le tir, l'affût reste immobile; c'est le ' canon qui recule sur lui d'un peu plus d'un j mètre, et est ramené à sa position initiale par un récupérateur à air comprimé. Enfin les servants sont très bien abrités par d'excellents boucliers. Malgré tous ces perfectionnements et la puissance élevée de la bouche à feu, le poids de la pièce en batterie ne dépasse pas 2,300 kilos, et celui de la voiture attelée 2,600. pour faciliter ses déplacements à bras d'hommes.Le nouveau canon français, ajoute le "Temps", peut être avantageusement comparé au canon allemand analogue de 105. Un cyclone On télégraphie de Sydney qu'un cyclone comme on n'en a pas vu depuis cinquante ans s'est abattu sur les îles Cook. L'Ile d'Aitutaki a été dévastée. Un raz de marée a recouvert l'île Mukai détruisant tous les villages. Les habitants sont dans une situation navrante. Mort d'un évéque célèbre De Troppau: Le cardinal Kôpp est mort la nuit de mardi à mercredi à 1 h. 30. iiusuve Les deux filles du général Liman von San-ders et un officier allemand en civil qui les accompagnait, au cours d'une excursion à Boi-cas, sur la rive asiatique du Bosphore, ont été sommés par trois soldats turcs de leur remettre tout leur argent. Après s'être fait remettre une somme de 30 livres, les soldats turcs ont pris la fuite. Aussitôt prévenu, le général Liman von bander a fait les démarches nécessaires auprès de la police militaire qui a arrêté les .coupables et les a punis sévèrement. Au Théâtre français On dit que le théâtre classique a vécu. La statistique que voici, qui émane de la Comédie-Française, permettra de se rendre compte de l'exactitude de cette assertion tout au moins prématurée. ... C'est toujours Molière qui figure en tête. ,,Tartufe", depuis la première, a été joué 2,107 fois. C'est un record qui sera difficilement battu... Viennent ensuite: ,,Le Médecin malgré lui", avec 1,662 représentations; le „Misan-tlirope", avec 1,271; les ..Femrnès savantes', avec 1,260, et „Le Malade imaginaire", avec 1,200. txi , , „ . Racine vient ensuite. Ses ..Plaideurs ont vu 1,260 fois les feux de la rampe;; „Phèdre , 1,032 fois; ..Andromaque", près de mille „Le Cid", de Corneille, a été joué près de mille fois, et ,.Horace," 630. Parmi les modernes^ Victor Hugo tient la corde avec ..Ilernani", qui a eu 713 représentations. „Ruy Blas" en a eu 426. ,.Bataille de Dames", de Scribe, et „Les Demoiselles de Samt-Cvr", d'Alex. Dumas père, ont été jouées respectivement 400 et 300 fois. Les deux chefs-d'œuvre d'Emile Augier, „Le Rendre de M. Poirier" et ,.L'Aventurière" ont eu 542 et 515. représentations. ,r Les délicieux proverbes d'Alfred de Musset. Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée", "Un Caprice", „0n ne badine pas avec l'a- | mour", „I1 ne faut jurer de rien", ont atteint ; près de 400 représentations. Mais le plus grand succès, peut-être, de la Comédie-l'i an-; çaise, c'est ,,Le Monde où l'on s'ennuie", qui a figuré 727 fois ;sur l'affiche du théâtre de Molière.Les pièces les plus demandées du répertoire d'aujourd'hui sont:, ,,Le$. Romanesques", ,,Les • Affaires sont leç Affaires", ,,Lc Marquis de Priola", ,,'Le Duel", ,,Les TenaiJUV;", ,,L'Enigme', ,,Le FlibUStièr", ..Blànchette' , „La Pa-risîénne", ,,L'Anglais tel qu'on le parle". Le Théâtre Français compte- aujourd'hui 31 sociétaires et 33 pensionnaires, ce qui constitue également un record... NÔS^ÊCHOS Incapables ou fainéants Voici un exemple des lenteurs habituelles de l'Etat lorsqu'il s'agit des travaux d'utilité générale. Nous dirions que c'est un exemple extraordinaire, si nous n'avions à Anvers même, mieux ou pire que cela dans les pro-jëts toujours modifiés et jamais exécutés depuis bientôt 20 ans, de modification au cours de l'Escaut, d'écluses maritimes au Kruisschans et de canal-bassin. Or, M. Van Damme, député libéral de ïermonde, a posé à M. IfeMeputte la question suivante. Savourez la eL surtout prenez bien note des dates: M. Van Damme disait: "En décembre 1904, j'adressai à M. de Smet de Nayer, alors ministre du département des travaux publics, une questiou relative à la rectification de l'Escaut au lieu dit „De Kramp", entre Moerzeke et Baes-rode. Il me fut répondu que l'administration des ponts et chaussées s'occuperait de ces travaux, dès que les travaux d'amélioration de l'Escaut supérieur seraient suffisamment ^ancés. " En 1905, je reproduisais cette question et M.de Smet de Nayer me donna l'assurance formelle que cette rectification se ferait en 1908. " En avril 1912, je revins à la charge en insistant de nouveau pour que ces travaux fussent exécutés. Je reçus cette réponse stéréotypée: „La question est à l'étude." " Nous voici en 19141 Je sais de source autorisée que cette étude est terminée et que tous les ^plans sont achevés, de sorte qu'on peut procéder à l'adjudication sans délai. " Je prie donc M. le ministre de me dire à quelle époque il compte mettre en adjudication ces travaux si nécessaires et si instamment réclamés par les Ligues de bateliers et par toutes les associations s'inté-ressant à la navigation? ^308 de lnLvayx..très„intéressants adjudication dix ans après. Il faut avouer que l'étude en a été longue, très longue. Mais tout est bien qui finit bien, on pourra donc enfin les entreprendre. "Pas du tout, répond M. Helleputte, l'honorable membre est mal renseigné.Les plans qui viennent d'être soumis à mon département sont des plans d'avant-projet, sur lesquels j'aurai à statuer." Ainsi donc, l'administration des Ponts et Chaussées, qui a la prétention de régir lo port d'Anvers, n'est pas capable de dresser en dix ans un projet définitif d'une légère rectification du fleuve en amont d'Anvers. Et c'est cette même administration qui a la prétention de modifier de fond en comble l'Escaut maritime en aval de notre port, aux risques de faire ensabler le fleuve et de le rendre impraticable. Ces messieurs sont-ils des incapables ou des fainéants? » * « Comment se fait un journal Le journal que l'on prend, que l'on parcourt, qu'on lit même quelques fois, est devenu une nécessité de la vie moderna. Bien des gens préféreraient se passer de dîner que de la rubrique habituelle: sport, théâtre, échos, politique, laits-divers. Le journal est tellement entré dans loi mœurs qu'il semble naître pour ainsi dire spontanément, des événements eux-mêmes; Il n'en est rien. La création d'un seul numéro exige une longue expérience,une grande habilité et surtout une énorme attention. C'est ce que l'un des journalistes les plus expérimentés, M. Henry de Jouvenel, secré? taire du Matin de Paris, montrera ce soir. Feuilleton du «Nouveau Précurseur,, 13 LAVIERGE DE RAPHAËL , PAR Adrienne CAW1BRY D'abord, nous avons vu apparaître quel-ques hommes, fourriers d infanterie et ch cavalerie. Ils allaient à la mairie preridn des indications' relatives au logement de: troupes. C'était très amusant à voir. Les soldats parcouraient les rues, très vite, 1 ai affairé et, la craie à la. main, écrivaient su les portes. Les gens sortaient, lisaient, ui peu intimidés pac cette prise de possessioi de leur logis, mais souriant tout de même plaisantant avec- les soldats. — Dites donc, criaient-ils donnez-nou des bons garçons, n'est-ce pas ? Bientôt, Rivemont eut un air bizarre avec ses portes étiquetées, numérotées e blanc : tel régiment, tel compagnie ; deu hommes» quatre " hommes, un caporal c deux hommes, un lieutenant, -etc. Dans les fermes des faubourgs, on en vo57ait des chevaux et beaucoup d'homme à la fois. ■ _ ' . La distribution (Hait bien faite. Le cou nel logeait chez lé maire. Zulmé, descer dant de commission, nous conta que, sur porte d'un de nos médecins, elle avait lu major, et, sur celle du chef de notre fanfai ^municipale : chef de musique. On savait par quelle route devait arrivi le gros de la'troupc, et les gamins 11'étaie: pas seuls à y courir. PJus d'un rentier, d i commerçant ou d'un jeune clerc sortant < l'étude, descendit le « faubourg d'en bas^: jusqu'à la rivière, au coin dii PQnt où s'i morce la grande route départemenale. f C'est, chaque fois la môme chose. Ils sont heureux de marcher au pas, sur les côtés du régiment. Anciens soldats, soldats fu- 1 turs, fraternisent avec ceux qui portent s l'uniforme. Mal recevoir les soldats est, ici, une très mauvaise note ; ils trouvent géné- j ralement un accueil empressé, môme chez ( les plus pauvres, et c'est à qui leur donnera , de quoi agrémenter le menu dés repas. ] Quand des gamins qui, depuis deux heures, couraient, infatigables, d'un point de ; Rivemont à l'autre, eurent crié : „ Les ; voillà ! nous nous installâmes, ma belle-5 mère et moi, à une fenôtre du premier étage. Rapide et alerte, l'avant garde défilait. Puis échelonnés sur de petites .distances 1 des soldats isolés... Enfin, un nuage de nous-i sière, un roulement so.urd et, tournant brusquement la rue de la Garé, le régiment entra aans la ville au son d'une fanfare enlevante. Comme des moineaux hardis, les gamins couraient et sautaient sur le flanc des trou- ' ^ Après la musique, le colonel passa, bien I campé sur un haut cheval, la tôte énergique, s les yeux vifs, une grosse moustache blanche t taillée en brosse. Les petits soldats défilaient, .poussiéreux, _ hâlés, tanés, maigres, mais marchant crâ-s nemen tout de môme. Les pas sonnaient en cadence sur les vieux pavés. Une chaleur et une âcre odeur montaient jusqu'à nous. Beaucoup'levaient la tôte vers notre fene-tre. et. nous, regardaient ardiment. Ils se di~ salent un mot et riaient.. L'un deux, un grand brun, m'adressa- un ■e sourire qui découvrit des dents superbes. Je ne sais vraiment à quoi je pensais ; mais, sans l'avoir Voulu, je souris aussi. ' f Mme Delrocbe, qui avait tout vu, m'interpella à voix basse ; II _ Ju mériterais que ,ie te fasse rentrer .! le rpu rjs aux soldats, maintenant ? > Mais j'étais gaie ; je répondis : x, -- Oe n'est pas à un soldat» c'est à l'armée rançaise que je souris : c'es très différent 1 Mme Delrocne haussa son épaule. . Ils défilèrent longtemps, longtemps. Puis es voitures d'ambulance et de cantine, gri-es et tristes, fermèrent la marche. La rue de la Ville était bien pittoresque., h ;e moment, avec ce long ruban mouvant qui nontait vers la vieille porte, sous 1 arche le laquelle oh voyait un rayon de soleil couchant. Sur les seuils, aux fenêtres, tout le nonde regardait. . ' Mais jé ne voyait toujours point la cavale-ie- Heureusement que tous lés enfants des 'aubourgs, pieds nus :et déguenillés, ne de-nandaient qu'à nous renseigner. Par 1 un J eux, auquel je donne-un sou calique sa-nedi, je sus que les dragons étaient signalés. Ma belle-mère consentit à in'accompagner m bout du jardin, sur la terrasse qui domine la rue ae la Gare. Elle ignorait que M. Uobert Dorival devait passer, et j'avais une crainte de le lui-devoir reconnaître. La fraîcheur du soir montait de la vallée. Au-dessus des prés, une buee blanche s'élevait, et l'odeur des regains fauchés nous arrivait fraîche et exquise. Les . petites fleurs mauves de colchiques tachaient la verdure d'une mélancolique teinte de demi-deuil. Ici, on les appelle des „ vachettes " ou des „ veilleuses ". Elles annoncent la fin des beaux jours. Aussi sont-elles tristes à voir, bien que délicates et mysérieusement charriantes, comme des fleurs qu'on verrait en songe. La paix du soir descendait sur nous ; | comme une prière d'actions de grâces, à i'anproche de la nuit. Tout à coup, des artilleurs passèrent, sombres dans leur uniforme. Des canons, des caissons , tout l'attirail redoutable dQ la guerre Enfin, des casques brillent dans le jour bas... Une sonnerie de trompette, grave, timbrée, jette1 ses notes amples, sorte d'appel solennel, qui semble me crier. : — Le voilà ! Le voilà, en effet, le lieutenant Dorival. Sur son cheval luisant, il a la beauté noble, d'un guerrier antique, avec sa crinière flottante qui le coiffe majestueusement. Il m'a vue • il a un léger mouvement de surprise, ] car il ignorait, sans doute, que notre jardin > aboutit à cette rue. Mais avec une grâce exquise, il nous adressa un beau salut mi-litaire, ce salut que les vrais soldats savent adoucir et rendre gracieux quand ils 1 a-dressent à une femme. Mme Delroclie ne put contenir son etonne-ment : '— 1 ■' 1 . — Tu savais qu'il passerait ici ? — Je m'en doutais un peu. Nous rentrions à l'a maison. On nous avait donné à coucher doux lieutenants d infanterie, et deux soldats venaient d'apporter leurs malles, qui avàient defnandé les chambres et s'itaient mis en devoir de faire les lits. Quand ils furent partis, Zulmé nous vînt chercher pour nous faire admirer la régularité des lignes que formaient les couvertures et les draps. ,,, Dans la rue de la Vilie. C'étaient les allées et venues des soldats. Sitôts lavés et. brossés, ils reprennent des figures prêtes à rire. Dix lieues dans les jambes ne leur donnent pas. l'envie de s'asseoir. Ils marchent par les rues, y font vite des connaissances, regardent maisons et gens, se promènent deux à deux, le troupier n'aimant pas à être seul. Kous n'avions pas à nous occuper autrement de nos officiers, puisqu'ils se réunissent pour dîner en commun. Pourtant, à huit heures, ils arrivèrent tous deux et de-j mandèrent à nous saluer, Zulmé leur ouvrit le salon et les laissa dans l'obscurité, tandis qu'elle allumait la lampe. Je suivis Mme Delrocbe et je vis deux jeunes lieutenants, dont l'un avait l'air d'un grand collégien. Ils furent très aimables tous deux, et, le plus âgé, qui semblait assez hardi, me regardait avec complaisance. Au hasard de la conversation, il découvrit qu'il était un peu cousin de Mme Delrocbe, étant originaire de Béziers, bien qu'il n'eût aucun accent. Il avait dos connaissances communes avec ma belle-mère, et celle-ci ne ta- •issait pas en éloges, en phrases étonnées et oyeuses. . — Faites votre possible pour dîner de-nain avec nous ! lui demanda-t-elle. Ils se retirèrent, et je. m'endormis sans penser davantage au lieutenant cousin de ma belle-mère. Mon esprit restait fixé dans la cavalerie et ne tenait nullement à permuter, comme on dit, je crois, en style militaire . , , , Où logeait M Robert ? Pourquoi le hasard ne nous l'avait-il pas envoyé ? Ah I si Mme Delroclie était une autre femme, il nous eût peut-être été facile de le demander I Ces pensées eurent pour effet de m'éveil-ler avant le jour. Quand l'aubo.parut, je me levai, agitée,, e, après une toilette rapide, je descendis au jardin. Il y faisait presque froid ; l'herbe haute, qu'on laisse pousser au pied des haies; était embuée d'une épaisse rosée, blanche et glaciale comme une première gelée. Du côté du pèr'é Torcy, un rayon matinal arrivait. J'y courus pour me réchauffer. J'avais fait quelques pas, quand j'entendis marcher dans la cour de notre taciturne voisin. Je tournai la tête, et un léger cri de surprise joyeuse m'échappa. Lo lieutenant. Dorival, cii petite ethuc, s'avançait vers moi. ' - _ Quel bonheur ! s'écria-t-i! avec une ef- i fusion charmante. Jo voulais aller vous voir hier ; mais j'ai su que vous causiez avec vos deux pensionnaires... Vous voyez ; je suis votre voisin. , Après quelques politesses, il me dit tout à coup : — Vous n'avez pas oublié votre cavalier do noce ? —. Mais non. Il s'arrêta ; mais ses yeux parlaient pour lui et je compris à quel souvenir il faisait allusion. f _ Je me souviens de tout cela, répondis- Jc. ... la grande part de hasard heureux qui nou3 a fait nous connaître, nous revoir et nous rencontrer encore ici ce matin, je commence à croire qu'il y a des destinées auxquelles on n'échappe pas. Que voulait-il dire ? Je me sentais inquiète, troublée. L' „ Angélus " sonnait, grêle et rapide, sem blait inviter les hommes à la prière matinale, à l'activité et au travail pendant ce jour nouveau. — Si nous faisions ensemble notre prière du matin ? demanda-l-il avec un sourira très doux. Je tendis une main. Mon bras s'appuyait sur la haie bien taillée. Je sentais la rosée transpercer ma manche. M. Robert garda, dans sa grande main, la mienne qui frémissait un peu, je crois, pendant tout le temps que sonna 1' „ Angélus " matinal. Il avait l'air pénétré, convaincu, et quelque chose du regard ému de son père passait dans ses yeux. Il ne semblait pas gêné, mais seulement très heureux. Moi, je trouvais tout cela bien intimidant. Le peit carillon do l'hôtel de ville déroula ses quelques notes alertes, et M. Robert me (lit ' : — Merci... 11 faut bien que je vous quitte; nous avons une rude journée ; mais j'ai pria des forces dans cette prière. Je nie demande s'il était sérieux, s'il parlait au figuré ou au réel. — Ce soir, me dit-il, j'irai frapper à votre porte. Au revoir ; merci, mademoiselle Sabine.XIII Je n'eus pas le loisir d'arrêter longtemps nions, esprit sur celle renconlr<\ M. Gallois devait venir me prendre de bonne heure, pour me conduire, avec sa fille, du côté, où allaient se faire les manœuvres. (Ar continuer.)

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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