Le nouveau précurseur: journal du soir

1258 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 15 April. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ms3jw87k35/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

mercredi A.vril 1914 GIMQ CEMTEMES 80™ année - ï*° lOîî Le Nonveau Précurseur ABoisrisnEnvcBisr'X's T ANVERS. un an 12.00 fr.; six mois G.50 fr.; trois mois 3.50 fr. INTERIEUR, » 15.00 fr.; » 8.00 fr.; » 4.50 fr. HOLLANDE, » 83.00 fr.; ■ *6.00 fr.; » S.OOfr. LUXEMBOURG, » 38.00 fr.; « 16.00 fr.; . 8.00 tr. UNION POSTALE, » 43.00 Ir.; » 31.00 £r.; » 10.50 {r. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous los bureaui des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { *•*<>+ { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. Ordinaires, la petite ligne. fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr. i.5Cï • i â k lignes . » 1.00 ! Faits divers, la ligne. . - 2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 I Chronique Anvers . . . » 3.00 Les annonces de l'étranger et de la Belgique sont reçues aussi par l'Agence ffavas, t, plate des Martyrs, à Bruxelles, 8, Place de la Bourse, à Paris, et 20, Hiah Eolbornt à Londres. —rm irinrwnii ni ■■ ■mi i—iiMiiMilïTI L'ESCADT ENSABLE Le Nouveau Précurseur a dit samedi qui JI Helleputte vient d'écrire à. la Ville qu'i lui fait défense formelle d'utiliser les quai des nouvelles darses pour y construire le: hangars et }■ installer l'outillage nécessairi qui ont déjà été adjugés à des entrepre neurs. C'est un acte de pur mauvais gré, dont 1< ministre se rend justiciable envers le com œerce et la population d'Anvers. Ce n'est pas le premier d'ailleurs et c< n'est pas le dernier, car un autre se pré pare, plus grave encore, parce qu'il aure pour effet,' non pas de retarder l'extensior de notre mouvement maritime et de main tenir pendant un temps indéterminé, l'en combrement dont nous souffrons, mais d( risouer de compromettre pour toujours ls vitalité de notre port. Ce que nous devons signaler aujourd'hui est très grave, plus grave que la décisior despotique et injustifiable que M. . Helleputte a notifiée la semaine dernière. Le département des Travaux publics, secrètement encouragé par le ministre, médite de réaliser cette œuvre néfaste, contre laquelle Anvers lutte depuis une quarantaine d'années: la construction d'un pont fixe sur l'Escaut. El quand nous disons qu'il médite cette teuvre de malheur, nous sommes bien modéré dans nos expressions; la chose est décidée en principe, on ne cherche que les moyens de la réaliser, en violant une loi formelle qui a décrété la construction d'un transbordeur à Cruybeke. C'est à cet attentat contre le fleuve et contre le commerce d'Anvers, que les ingénieurs de l'Etat travaillent depuis plusieurs années. Depuis que, opiniâtre dans sa résistance, Anvers par sa seule influence morale et le Ion sens populaire, est parvenu à faire Tejeter la grande coupure, on dirait que les chefs supérieurs des Ponts et Chaussées veulent se venger de l'échec du projet qu'ils caressaient pour montrer leur savoir faire. Ce sont eux qui, sournoisement, ont retardé les travaux du Nord en présentant de constantes modifications aux projets arrêtés et cela durant des années. Ce sont eux qui transforment constamment les pians d'allongement des quais à Austruweel et le tracé futur du fleuve en aval d'Anvers. Ce sont eux qui voudraient avoir un port national, c'est-à-dire dirigé par eux, soit sur la rive gauche, soit au Nord des installations de la rive droite et qui poussent le ministre à refuser la cession des darses à la ville d'Anvers, malgré la loi qui oblige l'Etat à laisser Anvers s'étendre par là. Ce sont eux qui, depuis des années, travaillent à faire décréter la construction d'un pont fixe à Cruybeke, au lieu et place du transbordeur pour lequel les conventions sont conclues et signées. Que ce pont risque d'ensabler notre rade, d'y former des bancs qui rendront la navigation impossible et dangereuse, et qui rendront inutilisables en fait, les quais de l'Escaut,peu leur chaut,pourvu qu'ils aient pu se venger de l'opposition anversoise qui a fait rejeter leur ridicule et dangereux projet de la grande coupure . * * * ^ous me direz que cela est impossible; que jamais personne n'oserait assumer la responsabilité de mettre un obstacle fixe dans un fleuve comme l'Escaut, alors que l'on connaît les conséquences néfastes de tout obstacle, même minime, situé dans son fleuve. Nous répondrons par des faits. C'est vrai, le principe de l'établissement d'un transbordeur a Cruybeke a été admis et voté par une loi; bien plus, toutes les conventions sont faites pour son exécution et l'Etat devra payer une large indemnité s'il méconnaît les conventions signées. Mais l'administration ne s'arrête pas à une signature; elle s'en moque et ne fait qu'à sa guise. Depuis des années, MM. les ingénieurs mettent des bâtons dans les roues pour empêcher la construction d'un transbordeur à Cruybeke, et cela pour y substituer un pont fixe. Le 14 mars 1913, sous la présidence de M. Verhaegen, s'est tenue une réunion de v la Commission maritime et industrielle de é la rive gauche de l'Escaut, composée exclu- v sivement de délégués de la Flandre orien- <1 taie. li Dans cette commission, M. Van der Lin-den, ingénieur de l'Etat, a préconisé l'idée de substituer un pont fixe au transbordeur décrété en principe à Cruybeke. Il a défendu la thèse que l'Etat n'était pas lié et que les habitants de la Flandre avaient un intérêt majeur à la substitution. é A cette réunion, les délégués des commu- n , nés de la rive gauche ont manifesté leur d crainte de ne rien obtenir s'ils modifiaient £ de nouveau leurs exigences et surtout s'ils \] violaient leurs engagements. c Comme MM. les ingénieurs ne parvenaient pas à trouver de ce côté des alliés a pour satisfaire leur rancune contre Anvers, ( e ils se sont tournés d'un autre côté. B Un nouveau projet surgit: celui de M. Vi- p rendeel, ingénieur-directeur des ponts et 1 n chaussées et professeur à l'Université de i( Louvain, tout comme M. Helleputte. M Vi- ; rendeel propose un pont five à Cruybeke, p avec une travée mobile. n C'est l'ancien pont de Maloustad qui revit, mais un peu reculé en amont, alors que nos e; quais se sont énormément étendus dans !,€ cette direction. 11 Et de toutes ses*forces, l'administration pousse le gouvernement à adopter ce projet te qui aurait pour lui cet avantage de faire q oublier définitivement le tunnel devant Anvers, auquel, très à la légère, le ministre [ semble s'être rallié. Un pont sur l'Escaut à Cruybeke, ce se- ! i rait l'insécurité pour tous les navires arri- ? vant à Anvers, et ce serait, à coup sûr, l'en- if i sablement et la ruine de notre rade. p C'est peut-être ce que l'on recherche. , r; PAUL KADDY. pi Au HJoiiox*® îî: n di ANGLETERRE In A la Chambre des communes Q1 Q' La Chambre des communes a officiellement te repris sa session hier tr M. Asquith, réélu député sans lutte était p< à sa place de chef du cabinet. ti Ce n'est que la semaine prochaine que le cc parlement fera œuvre utile. Il commencera di sans doute, la discussion en seconde lecture p< du bill de séparation de l'Eglise et de l'Etat si dans le Pays de Galles. Les chefs des partis conservateurs ont déci- P, dé cette foi6 de ne pas dépenser leur force à te contrecarrer les mesures proposées par le ét Chancelier de l'Echiquier, mais de se réser- Bi ver pour concentrer tous leurs efforts contre fa l'adaptation du Home-Rule bill en 3me lec- R< ture. m Le gouvernement de son côté espère que le n< bill pourra être adopté au plus tard vers la p; mi-juin. Dès que le bill sera devenu loi, le dt gouvernement dissoudra le Parlement de sor- pl te que les nouvelles élections pourront avoir n< iieu au commencement de juillet. qi ce Lo parti travailliste Le parti travailliste indépendant a voté une résolution demandant que les groupes travail- , listes agissent au Parlement d'une façon indé- ■ pendante du parti libéral. ! c- Les constitut!onnaliste3 se retirent m ht A la Chambre des communes M. Acland a 5 déclaré hier que, d'après l'attaché anglais à d< Tampico, les rebelles se "sont retirés vers Vie- re toria après six jours de lutte. Il n'y a pas eu de dommages commis à Tampico, mais il paraît que Arbel-Grande et Donna-Cecilia ont souffert, sans qu'on puisse évaluer les pertes. La flotte des Etats-Unis Les Etats-Unis mobilisent leur flotte à Tam- pc pico. Tous les navires de l'escadre de l'At- ri lantique ont reçu l'ordre d'aller à Tampico. Les membres du cabinet sont d'avis qu'il J faut exiger des troupes du général Huerta à j Tampico, qu'elles saluent le drapeau améri- i cain sans y mettre de condition. Le général vi Huerta ne voudrait saluer que la canonnière se américaine «Delphin», qui sert d'aviso à Tam- le pico. se Un cuirassé néerlandais ci la Par suite des événements du Mexique, le r' cuirassé néerlandais «Kortenaer», actuelle- or ment stationné à Curaçao; a reçu l'ordre de « ni partir pour Tampico. i tiG L'Ulster s'arme Sir Ed. Carson, chef du mouvement de l'Ul-ter, a reçu hier, le serment des troupes de olontaires. Le drapeau a été béni par un vêque de l'Eglise anglicane. Le chef du mou-ement a visité plusieurs compagnies et camps e ses volontaires, qui se sont exercés pour 1 première fois avec des fusils véritables. AUTRICHE-HONGRIE L'entrevue de MM. Berohtold et di San Giullano Le comte Berchtold, ministre des affaires -rangères d'Autriche-Hongrie, le duc d'Avar-a, ambassadeur d'Italie à Vienne, M. Merey e Kapos-Mere, ambassadeur d'Autriche-Hon-rie à Rome et le comte Forgach, chef de sec-on au ministère des affaires étrangères d'Au-•îche-Hongrie, sont arrivés à Abbazia mer-redi matin, à 10 heures. Le marquis di San Giuliano, ministre des ffaires étrangères d'Italie, est arrivé à midi : demi. Il a été reçu à la gare par le comte erchtold, le duc d'Avarna, M. Merey de Ka-os-Mere et le comte Forgach. Les ministres se sont salués très cordiale-tent, puis se sont présenté réciproquement s personnes de leurs suites. Les ministres, salués avec sympathie par la Dpulation, se sont rendus à l'hôtel en auto-lobile où ils ont déjeuné ensemble. Dans l'après-midi les ministres ont fait une ccursion à Draga Monchichizzo et ont pris thé chez le comte Szechenyi. A leur retour : 3 ont encore dîné ensemble. Le prince héritier de Bulgarie s'est rencon-é par hasard à l'hôtel avec le comte Berch-Id. Le prince et le ministre ont échangé jelques mots de courtoisie. Les commentaires de la presse Les longs commentaires que la presse vien-Dise consacre à l'entrevue d'Abazzia entre comte Berchtold et le marquis di San Giu-ano, trahissent la satisfaction sincère de l'o-nion austro-hongroise de voir l'alliance de Italie et de l'Autriche se dépouiller peu à îu de sa méfiance primitive. D'après les journaux, la Triplice sort plus lie que jamais de la grande épreuve balka-que et le marquis di San Giuliano a recon-î qu'il ne pourrait mieux servir les intérêts ; son pays qu'en marchant la main dans la ain avec l'Autriche-Hongrie. La longueur de l'entrevue, qui durera jus-l'à samedi, s'explique par le nombre de lestions à régler et qui sont encore pendan-s depuis la guerre balkanique. Les minis-es parleront de l'Albanie, de l'Adriatique et !Ut-être de la Méditerranée. Quelques lignes nides à cet égard ne permettent pas de >nclure si les accords de la Triplice s'éten-rnt à la Méditerranée, alors que, sur ce )int, la plupart des journaux observent un lence prudent. De toute la presse française seul le «Petit irisien» voit d'un bon œil l'entrevue du com-Berchtold avec le ministre des affaires rangères italien. On mande à ce journal de îrlin que l'entrevue a surtout pour but de ire disparaître les malendus entre \ îenne et )me et d'adopter une ligne de conduite com-une pour leurs intérêts dans la Méditerra-;e et dans les Balkans. L'article se termine '.t les mots suivants: Nous sommes inquiets : la possibilité d'une évolution de la Tri-e Entente en Triple-Alliance et nous devons >us ouvrir de nouveaux champs d'action li aboutissent à la consolidation de la Tripli- SUEDE Les élections Les résultats sont maintenant connus de 20 rconscriptions où 89 députés ont été nom-és. Sont élus: 37 amis de la défense, 20 li- : raux et 32 socialistes. Les libéraux perdent | sièges, dont 7 sont gagnés par les partisans i : la défense, et deux par les socialistes. Il ste à connaître ceux de 36 circonscriptions rec 141 députés à élire. ALBANIE Troubles en Epire On signale des troubles à Fraseri et un peu irtout en Epire. Des renforts de gendarine- 2 ont été envoyés sur les lieux. Question de langues Des personnes arrivant d'Ostrosub, dans le layet de Kossovo, rapportent que les dé-rdres de ces temps derniers ont à l'origine s exigences des Albanais au sujet de l'en-ignement scolaire. Les Albanais, en effet, it demandé que l'enseignement se fît en ngue albanaise. Les Serbes non seulement Dnt pas acquiescé à cette demande, mais it encore insisté pour que l'enseignement se en longue serbe. C'est à cette occasion que s désordres ont éclaté. Le prince souverain Au mande au «Times» de Durrazo que le ' Prince d'Albanie s'est décidé, après le longues | hésitations, à se mettre à la tête des troupes ; qui vont combattre les Epirotes. Qn dit que le Prince a beaucoup perdu dans l'estime de ses sujets parce que jusqu'ici il s'était confiné dans son palais. Même les cercles albanais, où on n'est pas enthousiaste de la politique d'Es-sad Pacha, le prient maintenant de prendre le commandement des troupes et de poursuivre une politique plus active, TURQUIE L'impôt sur les revenus mobiliers Sur l'invitation de la Porte, les seconds drogmans des missions étrangères ont discuté avec la commission de la Porte, les conditions spéciales auxquelles les missions subordonnent leur consentement à l'application de l'impôt sur les revenus mobiliers en ce qui concerne les étrangers. La Porte est disposée à accepter la plupart des conditions. Aziz-Ali Aziz-Ali a été condamné à mort par le conseil de guerre, mais la peine a été commuée en celle de 15 ans d'emprisonnement. Il était accusé d'avoir voulu détacher l'Arabie et le Yemen de la Turquie pour les livrer aux Italiens. Èn fait, il fut en Tripolitaine, le compétiteur d'Enver bey, actuellement ministre de la guerre et les poursuites dirigées si tardivement contre lui paraissent plus des actes des vengeance que des actes de justice. JAPON Un nouveau ministère Nous avons dit hier que le comte Okuma a accepté le poste de premier ministre. Le compte Okuma occupe une place tout à fait à part parmi les hommes d'Etat qui ont transformé le Japon. Il a été l'avant-garde du mouvement. 11 n'en a pas moins été vie- ; time, en 1888, d'un attentat de la part des groupes d'avant-garde, qui lui reprochaient de ne pas montrer assez d'énergie il affranchir le Japon des servitudes d'exterritorialité. Il y a laissé une jambe. Depuis lors, il vit en marge de la politique, s'occupant surtout d'une grande université qu'il a fondée. C'est aujourd'hui un vieillard de soixante-seize ans, qui jouit d'un grand prestige, mais n'a pas de parti. Les hommes de -Seyukai., qui ont la majorité au Parlement et luttent pour l'introduction d'un régime vraiment constitutionnel, lui feront-ils crédit? CHINE La future constitution L'«Echo de Paris» publie les résultats des ] débats confidentiels de la Convention consti- j tutionnelle chinoise. Ce rapport a trait à sept points principaux: i Dans le premier amendement proposé à la Constitution, le nom de la future assemblée nationale devient Lisayuan (législature), ce qui fait prévoir la création d'un Chambre unique. Les deuxième et troisième amendements ont trait à l'élaboration d'un secrétariat d'Etat, appelé Kuowuching, sur le modèle du secrétariat d'Etat des Etats-Unis. Le quatrième amendement, le plus important, déclare catégoriquement que le président sera le chef suprême de l'Etat. Par le cinqième amendement, les ministres perdent leur titre de ministres d'Etat et sont appelés chefs de départements. Le sixième amendement enlève à la législature tout pouvoir de nomination des hauts fonctionnaires ou de conclusion de traités internationaux. Enfin, le septième amendement prévoit la création d'un Haut Conseil ayant voix consultative avec lequel le président décidera toutes les questions financières. Il n'est aucun doute que ces profondes mo- i difications ont été votées à l'unanimité, la plupart des délégués étant des secrétaires des j bureaux présidentiels. Une connaissance superficielle de la politique convaincra tout le monde que cette nouvelle formule de gouvernement est trop simple j et trop arbitraire, même pour la Chine. Elle fortifiera les gens dans la croyance que la débâcle finale se trouve encore rapprochée. j En tout cas, aujourd'hui, les responsabilités ! concernant l'avenir sont irrévocablement fixées. Le Loup blanc On a des preuves que le «Loup blanc» tire ses armes et son argent de Chinois qui habitent l'Amérique. Son armée devient de jour en jour plus considérable et malgré les ordres formels du Président de lever une armée capable d'exterminer les rebelles jusqu'au , dernier, les troupes du gouvernement n'ont ! pas réussi à briser sa force. Inutile de dire qu'à un moment donné les troupes du Sud se joindront à l'armée du «Loup blanc». L'anarchie chinoise rendrait des points à l'anarchie ; mexicaine. Nouvelles de l'Étranger ; ] La santé du roi de Suède Suivant le bulletin officiel qui a été publié hier, le roi avait dormi tranquillement 10 heures pendant la unit. C'est la première fois depuis son opération qu'il a dormi sans pren- ' dre de poudre. Sa température est de 37°, son pouls de 60. Ses forces augmentent continuel-lement.Les médecins comptent sur une promp- ; te guénsôn. Le prince Wilhelm arrivé hier matin ve- ; nant d'Afrique, s'est rendu immédiatement à l'hôpital pour saluer le roi, son père. Une œuvre Inédite de Tolstoï En inventoriant la bibliothèque du comte ; Tolstoï, à Iasnaïa-Poliana, son ancien secrétaire a découvert dans un volume une note ' 1 manuscrite de la main de l'écrivain contenant ' le plan d'une pièce qui devait s'intituler «Pier- j re le publicain». Un plan détaillé de cette piè- : ce inédite et peut-être l'œuvre elle-même, seraient entre les mains de M. Tchertkof. Une route qui glisse. ^ On vient de s'apercevoir de ce que la route i j départementale n. 7, de Dijon a Autun, dans ; le trajet de Sombernon à Echannay, où elle j est construite à flanc de coteau glissait dans ( la vallée de l'Ouche sur un parcours de 400 i j mètres. j j Une équipe de cantonniers vient d'être en- ; f voyée d'urgence pour faire les travaux de con- 1 solidation utiles, de façon à enrayer ce qui est ] fort douteux, ce mouvement du sol dû à la na- . ( ture argilo-marneuse du terrain, d'où l'eau j suinte de tous Côtés. Il est encore heureux que ce glissement ait 1 pu être constaté maintenant, car le tramway * département projeté entre Dijon, Sombernon j et Pouilly-en Auxois devait emprunter cette ; { route. c Prouesse d'un chien policier Dans une forêt, près de Villach, en Carin- ■ 1 thie, on a découvert le cadavre mutilé et dépouillé d'une jeune servante d'une vingtaine 1 d'années. Un chien de police suivit la trace de h l'assassin depuis la place du cadavre jusqu'à j la caserne de Villach et désigna un artilleur, 1 nommé Lassitch, qui, pressé de questions, ( avoua être l'auteur du crime. 1 ï Le boxeur Jack Johnson ^ La Cour suprême des Etats-Unis a cassé pour 1 1 vice de forme l'arrêt rendu, il y a un an, et par lequel le boxeur nègre Jack Johnson avait * été condamné à un an de prison et 5,000 francs y d'amende pour infraction à la loi dite «des j esclaves blanches" le procès intenté à Jack J Johnson sera donc repris. La «Liberté» en péril La fameuse statue de la «Liberté éclairant le monde», qui se trouve à l'entrée du port de New-York est malade, et même bien malade. Une Commission nommée par le Conseil municipal de New-York pour statuer à son sujet, à établi trois choses: 1. l'entretien de la statue coûte trop cher; 2. elle ne sert a rien, au < contraire; 3. elle est percée et exige des ré- ] parations fort coûteuses. ] Elle dépense 50,000 francs par an sur le budget des phares, alors que les crédits pour les j vrais phares sont Insuffisants. Elle encombre le port et ne fournit pas de feu utile aux navigateurs. ' Les légères feuilles de cuivre qui la recou- , 1 vrent sont si minces que l'eau les a rongées et i qu'on n'a plus besoin de lumière pour monter ( dedans. , En vain la badigeonne-t-on, en vain lui a-t- j on enlevé sa couleur pour empêcher la multiplication des trous, rien ne 'fait, elle se grêle de plus en plus de la petite vérole. Et les Américains en arrivent à se deman- 1 der s'il ne leur serait pas préférable de se dé- i barrasser d'un cadeau si coûteux! O Liberté!... ] i Les bas ate théâtre j Ces dames de la Comédie-Française sont en émoi. i Voici en effet, que, ressuscitant un usage t tombé en désuétude sous l'administration du regretté Jules Claretie, M. Duberry, contrôleur général, entend désormais faire payer aux ar- ■inlîT ■ iw—■■ ~1 ;istes femmes les bas qu'elles mettent 'dans es pièces modernes. La Comédie-Français a toujours tenu en îonneur de payer les costumes que portent les irtistes femmes lorsqu'elles interprètent des Dièces modernes. Et cela est d'un bel exemple 30ur les théâtres où les actrices gagnent cent cinquante francs par mois et sont tenues de 'ournir leurs robes. Avec les modes actuelles, les costumes fémi-lins, surtout au théâtre, doivent être d'une suprême élégance et on sait que les femmes doivent presque toujours avoir des bas assortis lux costumes. La Comédie-Française paie les costumes, nais elle ne veut plus payer les bas. Or,les jeunes pensionnaires de la Maison ont les appointements minimes et lorsqu'elles jouent, elles touchent un «feu» d'e «cinq» 'rancs. Si on leur fait payer leurs bas, comme ;es bas ne peuvent être en coton et qu'ils loivent être en soie, les «feux» sont certainement. «brûlés» par l'achat de cet accessoire ndispensable à la toilette. C'est ce qu'a pensé tout dernièrement Mlle 3ovy, lorsqu'elle présenta sa réclamation à M. Ubert Carré. L'administration promit que les bas seraient Dayés par la Maison; mais à la fin du mois, M. Duberry,contrôleur général, prévint Mlle Bovy jue, ainsi qu'à toutes ses camarades, le prix l'achat de ses bas du mois lui était retenu sur a somme qu'elle avait à toucher. M. Albert Carré va donc être appelé à tran-iher incessamment cette grave question. La lécision qu'il va prendre ne peut faire 'objet du moindre doute, la Comédie-Françai->e paiera les bas de ces dames. Quadruple électrocution Les quatre assassins du tenancier de cercle îôsenthal: Dago Frank, Gyp thé Blood, Louis ^efty et Whiley Lewis ont été électrocutés lier à New-York dans la prison de Singsing. quadruple exécution a eu lieu en présen-:e de six médecins et d'une dizaine de journalistes; elle a duré quarante minutes en tout. inspectant la chaise électrique qui devait, lervir à l'exécution, le bourreau s'était aper-:u que des fils avaient été coupés et des bor-îes dévissées, bien qu'il l'eût laissée la veille ■n parfait état; il put toutefois la réparer très apidement. L'exécution des condamnés eut ieu sans incidents. Les quatres hommes, qui :taient accompagnés par un prêtre et trois abbins, ont courageusement marché vers le auteuil. Dago Frank, Gy the Blood et Louis -efty sont morts sans prononcer une parole. :eul Whiley Lewis a protesté de son innocence; l'exécuteur, croyant qu'il allait avouer, uspendit ses préparatifs. Mais l'homme con-inuant des propos sans suite, le courant fut ancé. Ces exécutions furent précédées d'une sc.è-le dramatique entre Dago Franck, sa mère et a sœur, qui le supplièrent d'avouer son eri-ne. Malgré leurs larmes, Dago resta inébran-able. Les médecins assurent que le calme des ondamnés était dû à des piqûres de m< >hine qui leur avaient été faites par des corri-•lices.Du reste, du début à la fin de cette affaire out a été marqué par les plus extraordinai-es incidents. Lundi encore, tandis que le juge Goff inter-ogeait un certain nombre de témoins cités à a dernière heure par la défense, il trouva nystérieusement parmi ses papiers une let-re le menaçant, de mort s'il n'accordait pas (• sursis demandé. NOS ÉCHOS Un coup de torchon s. v. p. Si nos trains ne sont pas toujours très confortables, ils ne sont pas propres non )lus. C'est surtout dans les petits réduits narqués d'un w. c. que règne une saleté •epoussante. Alors que dans les trains français, allemands et hollandais on s'efforce oujours à rendre ce réduit aussi propre et :onfortable que faire se peut dans un matériel roulant, en Belgique on le' néglige ,otalement. Du savon il n'y en a jamais, îe l'eau rarement, et s'il y en a par hasard ïlle est dégoûtante de même que les essuye-nains qui, les rares fois qu'ils ne sont pas ibsents, sont infects. Même dans le train-bloc où cette installa-ion est presque neuve encore, il y fait déjà ;i sale qu'on n'y entre que lorsque il n'y a )as moyen de faire autrement. Le sol n'en îst jamais lavé, les carreaux sont sales, le ,out est repoussant. Si le gouvernement veut' nous conserver îotre réputation de propreté, il s'y prend rès mal. Un grand coup de torchon s'impose. Feuilleton du «Nouveau Précurseur" 28 La Faute le Béatrix "" » vimwfl © sis> a « a w ^ PAR JUSTUS MILIS pflMAN Adaptation de l'analais par E. PIERRE LUGUET I ~ TroP lâche pour vivre! dit-il avec une I J^'onde amertume, trop lâche pour mou-lr •• Quel remède pouvez-vous m'offrir, ami le voleur? me" n am* v°l®url répéta la jeune fem- I cj®Uc^anan resta un long moment silen-comme s'il écoutait, puis il se tourna, ,i i8v? J demi, les mains posées sur le bord & table, la tête tendue en avant. d'ino ^ieu! s'écria-t-il dans un soupir xpnmable stupéfaction. Mon Dieu! cirri ssa retomber et resta assis, les re se muÇ8rdus devant lui, puis il se leva et main ? m^rc^er de long en large, les vantîf 1r^r.e dos. Béatrix se recula da-tortn visage du malheureux, pâle et tellip-p reÇétait la pensée, la raison, l'indu nt nco-,Ije sourire dément du petit men-iftent iaVai« 11 crispait la tête ferme-mots' à • ou ^eux ^ quelques Kei vn *)01ne Perceptibles; puis il se diri-loucharpnUI!-petit cabinet japonais et le revint , ,ta'°nnant, hésitant encore, et «vint vers ia table. Devonçn1162' sortons maintenant. . toahdn attendre ici toujours?... je suis ^ent rmîimPa.^ence' Il attendit un mo-me si l'être invisible lui parlait et son visage se colora. Qu'ils pensent et fassent ce qu'ils voudront! s'écria-t-il. Béatrix tressaillit: ces mots n'étaient-ils pas les mêmes que ceux de son rêve? — Pour une fois, ajouta-t-il en raillant, je serai de quelque intérêt pour mes amis... pour la première foisl Buchanan marcha vivement, suivi de Béatrix, vers une fenêtre qu'il poussa de la main. Une fois de plus il hésita et parut embarrassé. — Elle doit être ouverte, dit-il d'une voix différente. Vous... l'avez laissée ouverte... n'est-ce pas?... elle doit être ouverte. Comment...Il s'acharna contre la fermeture, murmurant tout bas, mais ses mains retombèrent; il se tourna, le visage bouleversé, vers la jeune femme debout derrière lui. — Laissez-moi faire, dit Béatrix, laissez-moi.D'un effort violent, elle poussa la pêne, et les deux côtés de la fenêtre s'ouvrirent, laissant passer un flot de lumière.1 Buchanan recula avec un cri rauque et mit ses mains tremblantes sur ses yeux, tandis qu'un cri répondait au sien et qu'une voix appelait: — Buchanan!... Buchanan! XX L'HOMME AUX YEUX BLEUS Béatrix, qui s'était reculée après avoir poussé la fenêtre, se rapprocha et regarda par-dessus la pelouse, au-dessous de la fenêtre, dans le petit carré d'ombre produit par l'angle du bâtiment. Il avait couvert ses yeux d'une de ses mains et l'autre battait l'air. A ses pieds, un outil de fer, court et solide, ressemblant à un ciseau, paraissait être tombé des mains de l'homme lorsque la fenêtre si soudainement ouverte. Celuici découvrit ses yeux, regarda en l'air, et Béatrix put voir sons visage, une face pâle et mince avec une courte barbe noire qui montait haut sur les joues. Elle ne le connaissait pas, mais ce qu'elle remarqua tout d'abord, ce fut ses yeux, pensant n'avoir jamais rencontré avant cette heure d'yeux bleus si pâles, si bizarrement durs et fixes...Ils restèrent posés sur elle un long moment, immobiles, sans aucune expression.Alors, Herbert Buchanan poussa un cri de joie, passa devant elle, franchit la fenêtre, sauta sur l'herbe et attrapa l'homme par le bras en riant avec exitation, criant de bonheur. L'homme tourna vers lui un regard vif, scrutateur, et d'une main lui caressa la tête, comme eût pu le faire une mère retrouvant un enfant après une longue absence.— Ail right Joë? Ail right lie? dit-il. Buchanan rit encore, d'un rire enfantin, et secoua 1e bras qu'il tenait entre ses deux mains; puis il se tourna vers la fenêtre. — C'est Gundrop, Madame, dit-il avec fierté. Le petit mendiant à demi-fou reparaissait, L'esprit ressuscita d'Herbert Buchanan s'était évanoui dans le flot de lumière envahisssant le sanctuaire des anciens dieux, la chambre des mystères. — C'est mon camarade, Madame! le meilleur camarde qu'un homme ait jamais eu. Il se retourna vers l'homme et lui fit un pompeux récit de tout ce que la belle dame avait fait pour lui; la nourriture délicieuse, le vrai lit dans la petite maison qu'elle lui avait donnée, et le jardin, le chien au corps mince qui grognait si remarquablement quand on le poussait du pied. Mais celui qu'il appelait Gundrop ne sembla plus lui prêter la moindre attention après la première caresse si étrangement féminine. Ses yeux bleus immobiles, sans expression, ne quittaient plus le visage de Béatrix, restée debout à la fenêtre. Celle-ci l'examinait curieusement de son côté, une vague crainte commençant à étreindre son cœur. Que savait cet homme? Pourquoi avait-il crié: Buchanan! lorsque son compagnon était apparu opinément devant lui?... Un singulier pressentiment vint à elle, un pressentiment de danger, de catastrophe imminente; elle frissonna, glacée malgré la chaleur de cette belle journée dété. — Pourquoi êtes-vous ici? demanda-t-elle. Que faisiez-vous en dehors de cette fenêtre?Les yeux bleus ne se troublèrent pas sous son regard. — Je cherchais une porte, Madame, dit-il avec assurance; j'ai frappé, j'ai sonné de l'autre côté de la maison, mais personne ne m'a répondu. J'ai pensé qu'il y avait peut-être une entrée par ici. — Et cela? dit Béatrix en désignant l'outil qui gisait à ses pieds. Ce n'est pas à moi, Madame, répondit l'home avec calme, cela ne m'appartient pas... quelqu'un peut l'avoir laissé tomber là. — Pourquoi avez-vous crié un nom... Buchanan... lorsque la fenêtre s'est ouverte et que vous avez vu votre... ami ici... Il m'a dit s'appeler Joë. L'homme la regardait toujours fixement sans la moindre trace d'émotion sur le visage pas plus que dans le ton respectueux qu'il employait. — On m'a dit là-bas sur la route, Madame, qu'un gentleman nommé Buchanan vivait ici; je venais lui demander du travail. Quand je vis la fenêtre s'ouvrir je fus effrayé et criai: M. Buchanan! — Il s'arrêta un moment et, de sa voix sans expression, demanda: Pardonnez-moi, Madame..., êtes-vous Mrs Buchanan? Elle répondit machinalement, presque sans penser: — J'étais Mrs Buchanan... Je suis Mrs Faring. Alors, pour la première fois, une étincelle jaillit dans les yeux bleus, un regard étrangement énigmatique..., les paupières se baissèrent, l'homme se détourna légèrement. Il ne parla pas immédiatement, mais regarda le petit vieillard qui restait rayonnant près de lui. Il paraissait réfléchir. — Je venais demander du travail à M. Buchanan, dit-il enfin. — M. Buchanan est mort! L'homme releva les yeux lentement, et Béatrix y vit une telle indifférence qu'elle se rassura presque. Ces yeux seraient-ils dénués d'expression si cet homme savait? — Ne pourriez-vous trouver quelque chose pour moi, Madame? J'aimerais avoir un travail stable... je suis fatigué d'avoir faim et de dormir sous la pluie. —Je crains de n'avoir rien à vous offrir, dit froidement Béatrix, d'ailleurs votre... ami... sans aucune mauvaise intention m'a parlé de vos occupations habituelles. En face de cela, il est permis d'hésiter à vous occuper. . Gundrop lança un rapide regard de côté à son souriant compagnon. — Joë ne sait pas toujours bien ce qu'il dit, Madame, il ne comprend pas toujours... Je ne déroberais rien, vous pourriez exercer une surveillance sur moi, si vous vouliez.— Je ne peux vous offrir aucun travail. Le refus était définitif, le ton résolu, mai les yeux bleus cruels ne se troublèrent pas. Je suis fatigué d'avoir faim et de couchei dehors sous la pluie, Madame,- répéta l'homme.11 parlait sans émotion ; Béatrix sentil pourtant le froid enyahir son cœur, une main de fer lui étreignit la poitrine; elle essaya ue détourner les yeux, mais une force irrésistible les rivait aux yeux bleus. — Et Joë, Madame, Joe est fatigué lui aussi ae uuiinir uenuis. ii il esi pus ni.* bien, Joë; il a attrapé une mauvaise toux... Si Joë et moi pouvions vivre dans un endroit tranquille, avoir une bonne nourri-; ture, sans être forcés de nous tourmenter j pour la trouver, cela serait très agréable... remarquablement agréable? — C'est impossible! dit Béatrix en frissonnant, impossible!... Je ne peux consentir à cela. — Bien entendu, Madame, continua l'homme comme si elle n'avait rien dit, bien entendu Joë n'est pas capable de travail- ! 1er, mais je suis fort, je peux faire son ou-: vrage et le mien tandis qu'il s'étendra dans le soleil et reviendra fort... autant qu'il peut l'être. Ce serait très bon de prendre Joë et de lui donner du bien-être dans sa vieillesse, n'est-ce pas, Madame?... Naturellement je serais là aussi, parce que Joë ne peut se passer de moi!... C'est comme cela; il n'aurait aucun repos... Vous savez, ajouta-t-il tranquillement, moi et Joë, nous sommes ensemble depuis longtemps, et nous n'aimerions pas être séparés... n'est-ce pas, Joë? Il se tourna vers la figure falote et. .souriante du vagabond, qui répondit avec un petit rire: Oh! non, Madame, je ne pourrai jamais vivre sans Gundrop... Gundrop est le meilleur camarade qu'un homme ait ja-î mais eu... et si bon pour moi! — Longtemps, continua l'homme, depuis que Joë a eu la tête fracassée... et même avant cela, Madame! Béatrix, droite, immobile à la fenêtre, poussa un cri étouffé. — Même avant cela, continua l'homme doucement, il a eu une vie singulière, Joë... Quelque jour je vous raconterai tout cela, Madame. Vous savez, Joë fut une fois... — Oui, oui, interrompit Béatrix, oui...un autre jour vous me le direz.. Je...ne sais pas pour le travail... je demanderai au jardinier(A continuer.)

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods