Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 27 July. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 16 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1v5bc3tm8d/
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pLuiidi^^ .Juillet 1914 8«a« aimée — !%'<• »0» Le Nouveau Précurseur ABoasrisrBivrEasrTa - .«VERS un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. ktFMEUR. » 15.00 fr.; • 8.00 fr.; - 4.50 fr„ HOLLANDE, » 82.00 fr.; » 16.00 fr.; - g 00 fr. LUXEMBOURG, • 82.00 fr.; . 16.00 fr.; » .n'en S' gSION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement sa poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE & Auto» nu bureau da Journal et dans toa» loa bureaux des R«llriATl« JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { îS&Ltio»: » »e* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A3ST3Sr03SrcXBS ; Ordinaires,lapetiteligne, fr. 0.30 | Rbclambs, la ligne. . . fr. i 50 » 1 à i lignas . » 1.00 ! Faits divers, la ligna ' ' , ' a. 50 Financières, la ligne . . » 0.50 I Chronique Anvers .... s!00 Les annexais de l'étranger et de la Mclfflque sont reçues aussi par VAgenç* Eatas, 8, place des Martyrs, à SruatUes, S, Placs d* la Bourse, ù Paris, st 29. Hiffh Hollxtrn, à Londres. AUTRICHE CONTRE SERBIE Panique générale ^M/Furope traverses des jours d'une panique KîfnrtMe Plus forte. Plus dangereuse que ■»'> ijui a précédé la guerre franco-alleman- Boii'la* Bourse de Vienne qui a donné l'e-HLigle ^Près l'effondrement des cours, sa-Kf jBerlin, Vienne et Paris, il a été déci-II u fermer la bourse financière de Vienne, ^Bjourd'hui, demain et mercredi, les 27, 28 ^Karis'ef Bruxelles ont suivi cet exemple. K' .yners, au début de la bourse l'elferves-IIétait énorme; une seule affaire trai-Bge - et qui plus tard a été annulée, montrait ■ Jauger énorme de voir la panique désorga-R.. tout le marché. K'ne délégation de boursiers a été envoyée ■ collège échevinal pour demander'la fer-Jeinre de la corbeille. Cette raison a été Kotiie à la demande même des intéressés. ■5e contribuera-t-elle pas à la dégringolade p rédit? C'est a craindre. Rupture ■La Serbie a remis samedi soir sa réponse ■ la note de l'Autriche. ■Celle-ci a jugé la réponse insuffisante et a Bné l'ordre à son représentant de quitter ■grade. , , ■C'est la rupture des rapports diplomatiques, m , ce n'est pas encore la guerre. ■l'espoir de paix n'est pas encore interdit. REPONSE DE LA SERBIE ■En résumé la réponse de la Serbie accepte fûtes les conditions et toutes les autres exi-Hta'-es 4® l'Autriche-Hongrie et ne fait de ré-BfctveàCiuesur la participation des fonctionnaire austro-hongrois aux enquêtes et instruc-judiciaires à faire en Serbie. Encore foppose-t-elle pas sur ce point de refus formel 8t se borne-t-elle à demander des éclaircisse- IwÊ le gouvernement austro-hongrois trouve se< explications insuffisantes, le gouverne-Kent serbe s'en remet au tribunal de La Haye I aux différentes puissances qui ont signé ■ déclaration de 1909 relative à la Bosnie-■rzégovine.fLA PROPAGANDE CONTRE L'AUTRICHE ■Le gouvernement serbe s'engage spéciale-ifcm à faire publier à la première page du Hcurnal Officiel», en date du 13/26 juillet, Bonciation suivante: Hl? gouvernement royal de Serbie condam- II toute propagande qui serait dirigée contre «itriche-Hongrie, c'est-à-dire l'ensemble des Minces qui aspirent en dernier lieu à dé-iclier. de la monarchie austro-hongroise des Kritoires qui en font partie et il déplore sin- I"rement les conséquences funestes de ces fïsëments criminels. Le gouvernement royal regrette que cer-Bns officiers et fonctionnaires serbes aient |rticipé, d'après la communication du gou-émement impérial et royal, .à la propagan-e susmentionnée et compromis par là les jlations de bon voisinage auxquelles le gou-Imement royal s'était solennellement enga-e par sa déclaration du 18/31 mars 1909. [Le gouvernement, qui désapprouve et ré-toute idée ou tentative d'une immixtion (ans les destinées des habitants de quelque Irf/e de J'Autriche-Hongrie que ce soit, con-pdère qu'il est de son devoir d'avertir formel-ement les officiers et fonctionnaires et toute la population du royaume que dorénavant il jfocèdera avec la dernière rigueur contre les personnes qui se rendraient coupables de pa-r[ils agissements qu'il fera tous ses efforts &j prévenir et à réprimer. ■[Cette énonciation sera portée à la connaissance de l'armée royale par un ordre du jour Bagne au nom de S. M. le roi par S. A. R. le ■ prince-héritier Alexandre et sera publiée dans I Je prochain bulletin officiel de l'armée. L'intervention des Puissances RiOn affirme, de divers côtés, que des pourparlers sont engagés, sinon pour empêcher le ■onflit armée entre l'Autriche et la Serbie, au ■moins pour localiser celui-ci entre ces deux Rtats. P On compte beaucoup sur l'Angleterre, à cet s effet et aussi sur l'influence personnelle de Guillaume II, sur le Tsar Nicolas. ■Ma/5, jusqu'à présent, aucune intervention ■'une puissance ne s'est produite. Autriche-Hongrie LES MESURES MILITAIRES ■L'Autriche-Hongrie a ordonné la mobilisa-■ion partielle de ses réserves. Tous les réser vistes des dernières classés de milice sont rappelés.Les officiers et sous-officiers de réserve de toutes les classes doivent rentrer. Voici les mesures militaires prises dès samedi.L'action autrichienne se manifestera de la façon suivante: Une mobilisation partielle aura lieu. Les monitors du Danube se posteront pendant la nuit devant Belgrade et au lever du jour le commandant exigera la reddition de la forteresse. En cas de relus, 'le bombardement aura lieu. On croit ici que, sans pousser trop loin leur marche en avant, les troupes autrichiennes occuperont une portion du territoire serbe et la conserveront en gago jusqu'à ce que la Serbie ait accédé aux désirs de l'Autriche. Le 3e corps occupe la Slavonie. Des troupes campent dans tous les villages entre Semlin Camponivo et Provice. A Semlin, qui est situé de l'autre côté du Danube, en face de Belgrade, les maisons privées regorgent de soldai*. Douze canonnières sont mouillées à Neu-satz.L'ETAT DE SIEGE Une série de dispositions exceptionnelles à l'intérieur de la monarchie ont été prises, entre autres: la transmission de spouvoirs d'administration politique au commandant supérieur des forces militaires -en Bosnie-Herzégovine et en Dalmatie: « La suspension des lois constitutionnelles : sur la liberté des personnes, de la liberté des lettres, de la presse, la suppression des jurys, la réduction du système des transports, des passeports, la soumission des personnes civiles inculpées d'actes répréhensbles contre l'armée levant la juridiction militaire, l'interdiction partielle de l'importation, l'entrée en vigueur de la juridiction militaire, clôture du Parlement.» LE BUT DE L'AUTRICHE Dans les milieux autrichiens de Berlin, on ne se gêne pas pour déclarer que la monarchie profitera sans doute de l'occasion pour régler la question du sandjak de Novi-Bazar. Cela, en effet, est très vraisemblable. L'Autriche avait vu avec colère l'union du Monténégro et de la Serbie, susceptible de donner à cette dernière un débouché sur l'Adriatique. Le prétexte du drame de Serajevo est trop favorable pour que l'Autriche ne le saisisse pas afin de tenter d'opérer la scission qu'elle juge indispensable à ses intérêts. LES MANIFESTATIONS Inutile do dire qu'à V'îennie et par toute l'Autriche-Hongrie se sont produites des manifestations hostiles à la Serbie et favorables à la guerre. Mais de ci, de là, en Hongrie, il y a eu aussi des manifestations contre la guerre et pour 'les Slaves, ces manifestations ont été étouffées et la censure empêche la transmission de détails à leur sujet. GENERAL SERBE ARRETE Le général serbe Patrik, chef de l'état-major, à la nouvelle du différend de hâtant de rentrer dans son pays en passant par l'Autriche, a été retenu à la gare de Gratz. Cette arrestation, i faite sous une forme très courtoise, était basée sur les prescriptions militaires prévues pour le ! cas où des hostilités sont menaçantes, qui décident que tout officier d'une puissance hostile doit être arrêté s'il est rencontré sur le territoire autrichien ou hongrois. Sur l'ordre de l'Empereur, le général Patrick a été relâché et un train spécial l'a conduit en Serbie. On dit que cette mesure a été prise à l'intervention du chef de l'état-major autrichien général Conrad von Hotzendorf. En Serbie LA MOBILISATION Le prince héritier, au nom du roi son père, a décrété la mobilisation de l'armée. Une proclamation signée par lui paraîtra dimanche ou lundi dans laquelle le peuple serbe est invité à rester paisible, tandis que les militaires devront rejoindre leurs corps pour défendre la Serbie, si elle est attaquée. LA SKOUPGHINA Un décret convoque la Skoupchina pour ce jour à midi. C'est l'ancienne Skoupchina, celle qui avait été dissoute par un arrêté royal, qui a été convoquée. A BELGRADE La capitale du royaume, placée en face l'Autriche et reliée à la ville autrichienne p un pont est dans l'impossibilité de se défend] L'abandon en a été décidé. La panique y règne. La garnison a quitté la ville dès samedi. ] nombreux habitants s'enfuient, emportant qu'ils possèdent. Le »Zeit» reçoit une dépêche de Semlin, < sant que la gare de Belgrade est en feu. En Russie MOBILISATION Après le conseil des ministres tenu samec on a ordonné la mobilisation des corps d'à mée d'Odessa et de Kief. Les manœuvres o été renvoyées à une époque indéterminée. L troupes rejoignent leurs postes. Le grand-duc Nicolas Nicolaïevitch a é nomme commandant en chef de toutes 1 armées, et on lui a adjoint, en sous-ordre les généraux Rennenkampf, commandant c corps d'armée de Vilna, et Svanof, comma dant du corps d'armée de Kief. On a nommé officiers, les élèves de l'éco des cadets. Cette promotion était si inatte due que les professeurs de l'école ne l'ont a prise qu'à 9 heures du soir. Les nouveaux officiers sont partis imm diatement pour Saint-Pétersbourg pour s' quiper. Le ministre de la guerre a donné égaleme ordre de faire promotion parmi les élèves d écoles de Moscou, Tvar, Vlna, Kieff, Odess Tiflis et Elisabethgrad. Des mesures militaires sont prises cont: toute surprise de l'Autriche-Hongrie. ENTREVUE DIPLOMATIQUE Une importante entrevue politique a eu lie entre M. Sassonoff et l'ambassadeur d'A triche. Il semblerait qu'elle n'ait pas abouti à i accord, et que la déclaration faite par le n: nistre russe à l'ambassadeur autrichien a c être grave, car, affirme-t-on, en quittant ministre des affaires étrangères, l'ambass deur autrichien avait l'air très préoccupé. Quoiqu'on n'ait rien appris de bien préc sur l'entretien des deux diplomates, on e induit que l'Autriche ne refuse absolumei pas d'entrer en conversation avec Sassonof Pourtant, il est prématuré d'être optimiste. L situation reste très tendue. On ne doit pas o-blier que la Russie comme grande puissanc à tout dlabord adressé à Vienne, des parole pacifiques et demande un plus long del; pour la réponse à faire, à la note. Le «Matin» ajoute que la démarche de l'an bassàdeur autrichien doit être mise en rel; tion avec les propositions de l'ambassadei allemand et qu'une intervention franco-all mande n'a pas dit son dernier mot; alors qi l'Autriche ne pourrait pas se mettre d'accoi avec la Russie au sujet de l'attitude de ] double-monarchie, à l'égard de la Serbie. C serait donc une aemarcne e^i^ujuc, ac. i France et de l'Allemagne, qui pourrait encoi arrêter le cours des événements. En Allemagne GUILLAUME H L'empereur Guillaume a interrompu sa crc sière pour rentrer à Berlin. C'est aujourd'lr qu'on l'attend dans la capitale de l'empire ail martd. Sans aucun doute ses efforts tendront à loc • liser le conflit entre l'Autriche et la Serbie. Suivant la «Retch», le Tsar et l'Emperei d'Allemagne échangereaient des communie tions personnelles dont on attendrait des r sultâ'ts favorables. L'ALLEMAGNE VEUT LA PAIX M. de Schoen a eu une entrevue avec ministre des affaires ' étrangères de Fran ad-interim. On a dit que cet ambassadeur a r.ait tenu un langage très favorable à l'AutJ che. Mais actuellement on dit en Allemagn que le gouvernement allemand r. a pas ten àParis, un autre langage qu'auprès des a très cabinets, en particulier à Saint Pétei bourg et à Londres, et qu'il a partout décla qu'à son point de vue le conflit entre l'Aut: che et la Serbie doit être considéré comr une affaire qui regarde uniquement ces dei Etats et qu'il doit, pour cette raison, être ] calisé. Ses efforts tendent à ranger, à son point vue, les autres puissances, afin de maintenir paix européenne. DES MANIFESTATIONS Des manifestations se sont produites same et dimanche, à Berlin et à Munich. EJ: sont tout à fait favorables à l'Autriche et poi sent à la guerre. D'autres, hostiles à la Russie se sont prod tes devant l'ambassade de ce pays. Le gouvernement allemand a fait faire h: matin une démarche auprès de l'ambassadeur de Russie à Berlin en vue de lui exprimer ses 3e regrets au sujet des manifestations qui ont ar eu lieu devant l'ambassade. •e. LA FLOTTE ALLEMANDE -j On dément formellement la concentration de la flotte allemande dans les eaux norwégien-ne£li" En France MANIFESTATION A PARIS Hier, vers midi, un groupe de juenes gens et d'étudiants slaves ont fait une manifesta-tion devant l'ambassade d'Autriche en criant: » «A bas l'Autriche!» Un d'eux a sorti de sa " poche un lambeau d'étoffe rouge et noir aux ' couleurs autrichiennes pour y mettre le feu. Des agents sont aussitôt intervenus, ont dispersé la manifestation el ont procédé à ^ des arrestations. Dès que le gouvernement français a été mis l ' au courant de ce fâcheux incident, il a fait exprimer à l'ambassade d'Autriche-Hongrie à Paris et a chargé notre ambassadeur à Vienne , d'exprimer au gouvernement austro-hongrois les plus vifs regrets du gouvernement fran-d" 5ais- 1 Les trois personnes arrêtées à la manifes-é tation de l'ambassade d'Autriche ont déclaré é" être tchèques. lt CONVERSATION DIPLOMATIQUE 33 L'ambassadeur d'Allemagne et le président a> du Conseil ont eu hier un entretien, au cours duquel ils ont recherché les motions d'action ■e des puissances pour le maintien de la paix. En Angleterre L'ANGLETERRE MEDIATRICE u j- Les préparatifs militaires auxquels l'Au-triche-Hongrie va se livrer fournira à la Ser-n bie le temps de songer à la modification de i- sa réponse, pense-t-on à Londres. û Hier, l'ambassadeur allemand à Londres, le eut un long entretien avec le sous-secrétaire i- des affaires étrangères. Dans les cercles diplomatiques, on dit que l'Angleterre serait prête is à intervenir comme médiatrice, parce qu'elle n ne présage rien de bon du cliquetis d'armes it qu'agitent la France et la Russie. On dé-f- clare, en outre, que le danger n'est pas autant a dans une guerre européenne que dans une r- nouvelle guerre balkanique, car déjà la Bul-;e garie s'apprête à entrer dans la danse et la Turquie s'agite. Pour la Roumanie, on croit ii qu'elle garderait la neutralité dans le conflit.j! POUR LA PAIX ir _ La fermeté de l'Allemagne et de l'Italie ont fait une grande impression. Les journaux qui e reçoivent le mot d'ordre du ministère des af-d faires étrangères, ont assez clairement fait a entrevoir l'attitude de l'Angleterre et tous les e bruits que le «Times» fait circuler, d'une ac- °" v,- nxn.uuu i»-a cri ni owû Ha 1 ci RlKcjp e ne sont que du bluff, car il n'apparaît ' pas clairement pourquoi l'Angleterre se mettrait en mauvais termes avec l'Allemagne à cause de la Serbie ou de la propagande des protagonistes d'une plus grande Serbie. i. En Italie £ L'ITALIE RESTE NEUTRE Le gouvernement italien a fait parvenir au gouvernement austro-hongrois la déclaration que dans le conflit éventuel entre l'Autriche-ir Hongrie et la Serbie, il prendra une attitude amicale et répondant à leur alliance. é" Le «Giornale d'Italia», affirme de nouveau que le gouvernement italien, n'ayant pas été prévenu de la démarche autrichienne, n'a pu s'engager en aucune façon. L'Italie fera, d'accord avec l'Angleterre, tout son possible pour limiter le conflit, et agira, en toute hy-"e pothèse, de manière à sauvegarder ses inté-L1" rêts en Adriatique et dans les Balkans, et pour 'i" empêcher la prédominance de quelque gran-e» de puissance en Orient. u. u A MOINS QUE. . ré A moins que l'Autriche ne tente une atta-que au fameux Loektenberg qui est entre les ie mains du Monténégro et domine le golfe d'An-1X tivari. Si les bruits se confirment l'Italie de-0_ vrait prendre position dans le conflit pour assurer ses intérêts dans la mer Adriatique. A le cause de cette incertitude les navires.de guer-la re qui croisent dans la Mer Egée auraient reçu cette nuit des ordres précis de même qu'à Brindisi des troupes de débarquement seraient tenues prêtes. di Les autres Etats es ROUMANIE 1s- La Roumanie a mobilisé son 5me corps d'ar-Ji- mée. L'attitude de la presse roumaine est nette-er ment pour l'Autriche, et contre la Serbie. LE MONTENEGRO Le président du conseil du Monténégro, qui regagne Cettigné, est passé à Bari. Il a déclaré qu'il avait été surpris par la précipitation des événements et que son pays n'est pas préparé pour une nouvelle grande guerre. Le président du conseil monténégrin a ajouté qu'il craignait une attaque du mont Lo-veen.Toutes les troupes ont été mobilisées aujourd'hui.BULGARE lie s esprits bulgares sont très montés. A Roustchouk des meetings sont tenus, menaçant le gouvernement d'émeute, s'il ne fait pas la guerre à la Roumanie; les préparatifs des troupes sont très poussés; il y a presque tous les jours des exercices pour les civils réservistes qui ont reçu leurs équipements. Au gouvernement serbe qui lui demandait quelle serait son attitude en cas de guerre entre la Serbie et l'Autriche-Hongrie, le gouver-neutralité.nement bulgare a répondu qu'il observera la M. Pachitch a télégraph'quement remercié M. Radoslavoff de cette déclaration. Dans la dépêche de remerciements de M. Pachitch à M. Radoslavoff, il est dit que la Bulgarie sera recompensée de sa neutralité. Chronique anversoise Distribution de prix. — Les abolltionnistes. — Le sentiment du devoir accompli supplée* t-il aux récompenses? L'avenir qui passe. C'est l'époque de l'année où nos petits garçons en costume frais, nos fillettes en robe claire s'en vont par les rues, souriants, fiers, heureux. Il s'en reviennent de la distribution des prix,chargés de la récompense octroyée à leur application. Des livres... qu'importe la littérature qui se dissimule sous la couverture rouge et dont la nullité, pour paraître un peu, se dore sur tranche? Ils ne sont que des symboles, tout comme ces coupes des joutes sportives dans lesquelles on ne boira jamais que de la gloire... Ils vivent leur seul,leur unique grand jour: leur entassement sur des petits bras dit toute la fatigue ardemment supportée pour vivre cette heure de griserie, cette minute de triomphe: la première! Les gosses ont connu l'âpreté de la lutte, ils connaissent, à présent, l'ivresse de la victoire. Toute la vie n'est-elle pas là? Elle est aussi dans la joie des parents enorgueillis qui les accompagnent: elle s'y reflète. Ma foi, toutes ces connaissances laborieusement accumulées par les enfants ne resteront peut-être pas: les dates de l'histoire s'oublient, les noms géographiques se perdent. Il ne faut pas que ces petits êtres mieux ainsi,pensent les^ésprîts~prâfi(jue^1'l/J ce siècle où l'argent est roi. La science, rarement ,enrichit. Mais il est toujours consolant de voir que, dans- sa progéniture, revit le goût du travail, le sentiment du devoir, la conscience du combat qu'il faudra livrer, quand même, lorsque l'enfance radieuse s'en sera allée... Nous professons volontiers un scepticisme que crée la capricieuse mode et qu'accueille présentement le bon ton. Nous voudrions, ; haussant les épaules, abolir des traditions, tuer des coutumes vieilles. Nous disons volontiers qu'il n'y a plus d'enfants, et nous supprimerions d'un cœur léger tout ce qui les charme et les séduit. C'est pour cela qu'on a déclaré en désuétude l'institution des distributions de prix. De graves pédagogues, esprits chagrins, les critiquent. Une opinion allemande semble vouloir passer les frontières; et dit que, pour l'enfant, la meilleure récompense se trouve dans le sentiment du devoir accompli. C'est vouloir trouver chez les petits une perfection qui n'existe que fort rarement chez les grands. Le devoir accompli, et la satisfaction, pu-Tement intérieure, qu'on en éprouve, comme tout cela est idéalement beau dans les traités de morale! Mais cela compte si peu dans le tourbillon de la vie, où il faut prendre les hommes tels qu'ils sont, et non tels qu'ils devraient être. Chacun aspire à entendre des cris d'admiration devant son œuvre; depuis le modeste artisan qui vient d'achever un meuble jusqu'à telle unité mystérieuse qui devrait vouloir qu'on ne lui prête pas d'humaines vanités et qui, pourtant, veut encore qu'on la glorifie dans sa création: Dieu lui-même. Comment ose- t-on, dès lors, soutenir que des enfnntc: dont l'entendement n'est pas encore' fait poui les grandes choses, comprennent le D?JmCt.nfe Sub,ll™e du devoir accompli simplement, en dehors de tout désir de récom-pense ou d'honneurs? Si l'on supprime les distributions de prix, qu'on arrache de tou- plril He°W m?reS l6S nibanS con,ïuis a» de la înrf b, Plr ceux «ui sauvèrent litic ti? Procham. Mais si quelques nobîe ' fièvre ri n ^ gl0i,re'Peuvent donner la nome fièvie du travail, si une couronne de lauriers peut stimuler les jeunes énergies i quelques paroles d'un personnage d'> marque agissent de façon magique sur les plus vgouToi??qU1 S'éVeillent- n'en chéaripalriUi"même* faisait bon mar" ché de 1 humaine gloire, dut reconnaître Tes On dlstFlbutlons de prix sont nécessai-res. On avait sevré de toute récompense les enfants des petites écoles de Port-royal. Or dit-il, les enfants de Port-royal, auxquels on ne donne pas un aiguillon d'envie ou de i îombent dans la nonchalance. Et ce- 1 pendant on semble accepter en France le | dédain des distributions des prix qui s'est , accrédité en Allemagne: on permet aux élèves de quitter le lycée quinze jours avant la cérémonie C'est contre cette mesure singulière que M. Guist'hau, alors ministre de 1 instruction publique, a protesté. « La volière ouverte, disait-il, les oiseaux se sont envolés. Mais pourquoi l'a-t-on ouverte ? Parce qu'une école de pédagogues a voulu diminuer la solennité des distributions des prix; parce qu'elle met en cause l'utilité et la moralité même de ces fêtes. Or, ayons la franchise de l'affirmer: il faut qu'une distribution de prix soit solennelle ou qu'elle ne soit pas... » Dieu merci, à Anvers, la Ville des Ecoles, on ne songe guère à priver les enfants de ce stimulant. Au contraire: on peut voir dans le Nouveau Précurseur que,chaque fois, des echevms et des conseillers communaux assistent à la distribution des livres et des couronnes. Et puis, considération peut-être moins importante mais qu'on peut cependant émettre: ces cérémonies font-elles la joie des seuls enfants ? Qui dira les préoccupations des mères pour que soit belle la robe de leurs fillettes ? Qui dira les rêves des pères voyant leurs fils s'en revenir Jaurès ? Les rêves, si éphémères qu'ils soient, mettent toujours un peu de soleil dans l'existence... N'est-ce pas que nous-mêmes aimons voir passer ses petits conquérants,ces petites victorieuses, souriant à l'avenir, heureux des efforts récompensés ? Car ces gosses, s'en allant par nos rues les bras chargés de gloire, c'est Demain qui passe. Pierre MARZERELLE, ! Deliors ANGLETERRE | Escarmouches à Dublin | Un fait qui peut avoir les conséquences les | plus graves s'est produit dimanche soir, à Du blin. Le bruit ayant couru qu'une tentative de débarquement d'armes pour les nationalistes aurait eu lieu à Howts, des troupes du Kings own Scottish furent immédiatement envoyées pour l'empêcher. Un combat s'en suivit. Les soldats tuèrent et blessèrent plusieurs natio-| nalistes. i Lorsque les troupes revinrent à Dublin, elles I furent huées par la foule, qui leur jeta des ! pierres. Les soldats firent alors feu sur la | foule, blessant une soixantaine de personnes. } Quatre des blessés ont succombé. Depuis ce • moment, les troupes sont consignées et la foule parcourt les rues. Une escarmouche à Dublin Plus tard, dans la soirée, trois autres manifestants, dont une femme, ont succombé à leurs blessures. La police a saisi une centaine de fusils, mais beaucoup d'autres armes ont i pu être transportées en auto à l'intérieur du i pays. Contrebande de guerre Le bateau ostendais à moteur, «L'Avenir», capitaine Léon Blondé, était parti d'Anvers chargé de contrebande de guerre consistant en fusils et cartouches, qu'il devait débarquer clandestinement à Belfast (Irlande). Il a été empêché d'entrer dans ce port, devant lequel il louvoyait depuis quatre jours, par deux navires de guerre anglais, et est re- [ ïwilleton du «Nouveau Précurseur» 69 LA PLUS FORTE Grand Koman PAR Hobei-t SASUVILLE ■ Bonne qualité, dit-elle, belle nuance, longueur suffisante! ^oilà qui vaut bien une soixantaine de 'ranee pour le moins. J'irai demain chez un coiffeur de l'avenue "e l'Opéra, et je lui vendrai ces crins-là c°mme étant les cheveux de ma propre Iule.;, Oui, mais c'est dommage d'être obligée 0 *n détacher une boucle pour l'envoyer à 'a ^comtesse. JJ le faut pourtant. ^ Prenant une paire de ciseaux qui pendit sous son tablier, elle coupa dans la fasse une mèche de quelques centimètres, Htissa dans la lettre, puis cacheta l'enveloppe., Adolphe! cria-t-elle en ouvrant la por-e- descends vite, je t'envoie en course. . !•- pas du bossu se fit entendre, dégringo-'ait l'escalier. - Me voici la mère; où faut-il aller? de-toanda-t-il.Elle baissa la voix et chuchota mystérieu-fiement:- Porte promptement cette lettre à l'ave-DUe du Trocadéro- Compris... Chez la Nangy, inërrompit 'autre en clignant de l'œil. Chut! parle plus bas! - Mais puisque nous sommes seuls il n'y pas de danger. — Sait-on jamais si on est vraiment seul!... Maintenant, pars et surtout ne te pochar-de pas en route. Comment va la môme, là-haut? — Peuh! ce n'est pas brillant! Pour moi, elle agonise! — Allons donc, des manières! . — Ah! je ne sais pas! En tout cas, elle m'a l'air d'être devenue idiote! — Bah! bah! nous lui rendrons de l'esprit à force de taloches. File, et vite! XIII LA BOUCLE DE GHEVEUX Yvonne Lambert venait de rentrer de sa promenade au Bois. Dans l'antichambre de son hôtel un domestique s'approcha d'elle avec une lettre étalée sur un plateau d'argent. — Qu'est cela? fit la jeune femme fort étonnée par l'aspect fruste et malpropre de la missive. — Mon Dieu, madame, répliqua le valet de pied, c'est un drôle de bonhomme ,un petit bossu qui est venu apporter ce chiffon tout à l'heure. Il n'a pas voulu donner son nom ni attendre le retour de madame. Un bossu! ce devait être Adolphe Tour-nel, le complice de la veuve Anaïs. Yvonne réprima un tressaillement et affectant un air dégagé: — Quelque mendiant sans doute, mur-mu ra-t-elle. Et avec nonchalance elle se dirigea vers ! sa chambre. I Mais une fois seule, elle tira les verrous j de sa porte et fiévreuse, agitée, l'œil étince-i lant, le rouge au front, elle, décacheta le pli. | Une mèche s'échappa aussitôt de l'enve-j loppe. — Ah! fit-elle, l'annonce.convenue,». Tout doit être accompli! Avidemment elle dévora du regard les lignes mystérieuses, trop significatives pourtant, de la femme Bartel. Yvonne froissa le papier et poussa une exclamation de joie. — Ainsi donc, c'est déjà fait, pensa-t-elle, allons, tant mieux! Décidément, j'ai eu raison de me confier à cette vieille coquine. Maintenant il s'agit de mener à bien cette entreprise si bien commencée. Le premier pas, et le plus difficile, est franchi. Elle s'approcha de la fenêtre, et longuement examina la boucle de cheveux contenue dans la lettre. Une bizarre expression traversa son visage pendant cet examen. — La même nuance, se disait-elle, châtain sombre avec des reflets fauves. Mais la qualité est, plus fine, plus soyeuse...Bah! la différence est insignifiante et ne frappera personne. Elle replaça les cheveux dans l'enveloppe, puis, allumant une bougie, fit enflammer le papier. Une acre odeur se répandit aussitôt dans la chambre. Yvonne réunit les cendres de la lettre et les jeta par la fenêtre. — A présent, se dit-elle allons au plus pressé. Tout d'abord, payons la femme Bartel et constatons de nos propres yeux qu'elle ne m'a pas trompée. Elle regarda sa montre, l'aiguille marquait cinq heures. — J'aurai, le temps d'aller à l'hôtel du Coq Gaulois, et d'être de retour pour le dîner.Pourtant, une expression d'ennui, près- i —- que de répugnance lui contracta le visage — Mon Dieu! comme cela me contrari de revoir cette petite... Il le faut pourtant... Me reconnaîtra-t-elle? C'est peu probable; à son âge, les iir pressions sont si fugitives! Après tout, il ne s'agit que d'une entre vue de quelques minutes... Partons! Hâtivement, elle changea de toilette, re vêtit une robe de mérinos noir, jeta sur se épaules un grand manteau, se coiffa d'un capote et couvrit son visage d'un voile d ; tulle très épais. Cela fait, elle ouvrit son secrétaire, en t ra un portefeuille bourré de billets cl banque et le glissa dans un sac de marc quin suspendu à une ceinture qu'ell agrafa autour de sa taille sous son mar te au. Puis elle sonna: Sa femme de chambre accourut. — Victorine, lui dit Yvonne, je vais soi tir et je serai absente une heure environ. M. F rémont dîne ce soir chez moi. S'il arrivait durant mon absence, vous 1 prierez de m'attend te. — Et s'il demande où madame est allé* I que faut-il que je lui dise? — Mais vous lui répondrez que vous n'e savez rien. — M. le baron sera furieux. Il aime savoir ce que fait madame. — Epargnez-moi vos observations et fa tes ce que je vous ordonne, fit Yvonne. Elle descendit l'escalier et sortit de l'h< tel. — Monsieur Ernest, cria Victorine, e appelant le valet à pied, voilà encore, m; dame qui court le guilledou. Pour sûr que nous aurons du grabuge < soir avec son banquier. Yvonne, cependant, s'était rapidement e éloignée. A l'entrée de l'avenue Victor-Hugo, elle héla un fiacre et se fit conduire à la porte de Saint-Ouen. Là, elle mit pied à terre, congédia la voiture, franchit la barrière et s'engagea dans - le chemin de la Révolte. Le soleil était encore très haut sur l'horizon et la claire journée de juillet brillait radieuse. s Cà et là des passants allaient et venaient e sur le chemin; artisans ou bien ouvrières e sortant de l'atelier. Les uns passaient indifférents devant - Yvonne, d'autres, au contraire, jetaient de e curieux regards sur cette femme si bien i- voilée. e En quelques minutes, Yvonne eut atteint l'hôtel du Cop Gaulois. Les rideaux de la boutique de brocante étaient levés. Par les vitres, la jeune femme put apercevoir la veuve Anaïs Bartel. Elle était assise sur un escabeau, une paire de lunettes sur le xiez, et semblait e absorbée par un important travail. Elle démarquait en ce moment du linge volé! Yvonne poussa résolument la porte et n entra. Au bruit que fit cette porte en s'ouvrant à la vieille leva la tête. — Ah! c'est vous, ma petite dame, rica-i- na-t-elle. Asseyez-vous. 1- Yvonne s'approcha d'elle et baissant la voix: n — Ainsi donc c'est fait? i- — Eh oui, c'est fait. Cela n'a pas été sans peine. ■e Mon pauvre Adolphe a failli y laisser sa peau. Ah! ma chère belle, s'il fallait recommencer, ce n'est pas une misère de cinquante mille francs qu'on vous demanderait, niais bien le triple. Enfin, c'était un prix convenu, et on est loyal. Mais, vrai, c'est travailler pour rien!... Avez-vous apporté votre sac? ajouta-t-elle en dardant sur Yvonne un regard aigu. — Oui, répliqua la jeune femme. — Bon; veuillez alors me remettre les fafiots, ma belle vicomtesse. — Non, pas avant que je n'ai vu la petite et que je me sois assurée que c'est bien elle. — Ah! de la méfiance!... ricana l'autre, voilà qui fait injure à votre amie. — C'est possible, mais il s'agit entre nous d'affaires d'intérêt, non de sentiment Montrez-moi l'enfant, vous serez payée ensuite, je vous le promets. Montons. Elle ouvrit la porte d'entrée, en décrocha le bec-de-cane et le mit dans sa poçhe. Puis, suivie d'Yvonne, elle monta l'escalier.Au sommet de la cage, sous la déMivito C'était un ignominieux galetas, obscur, du toit, elle s'arrêta et, se glissant par une sorte de chattière, pénétra dans la soupente.Yvonne fut obligée, de se courber pour y entrer à -son tour. nauséabond, sans air et sans jour. Des loques, des guenilles, toute une pourriture de chiffons était entassée dans le taudis et l'empestait de ses relents. Yvonne Lambert eut un mouvement de recul. — De quoi? fit la vieille, à qui ce mouvement n'avait pas échappé. (A continuer)

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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