Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 15 July. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/w950g3j37x/
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My^credi 13 Juillet Cl MO CEftlTIMIÏè 80™ année — 141,6 Le Nouveau Précurseur ^.BOisrisrEMEisrTS - ,,„ «n 12 00 fr.; sii mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. KM* ; àl-SSEi : 4:885 : tfj HOLLANDE " q2 00 fr: » 16.00 fr.; » 6.00 fr. »°ofe. - 42:°°1£r:'i,4 "f " Tout abonnement se poursuit jusqu à refus formel. ^ _ ON S'ABONNE 3. Anvers au bureau du journal et dan» tou» les bureaux mn R^kriaue. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { rStSâuc: N« *G4 { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.TST3Sr03SraE3 ; Ordikairbs, la petite ligne. £r. 0.30 I Rétames, la ligna. . . fr. l.SO » 1 à 4 lignes . » 1.00 FiUTs divers, la ligne. . » 2.50 Financières, la ligne . . «» 0.50 I •ubwhqvb ànyjsr# ...» 3.00 Les annonces de l'étranger et de la Belgique sent reçues aussi par l'Agence Bavas, 8, place des Martyrs, ù £ruaelks4 8, Place dé là Bourse, à Paris, et 20. Hlgh Soiàom, à Londres. r—— - Dehors ANGLETERRE Le home rule T i Chambre des Lords a adopté hier, en 3m lecture non pas le Bill du home rule, çomm disent lés agences, mais la loi amendant 1 ifeVraSt même a été fortement amend te«5SSS4!»£ a^ta^urprononcésUp^r vole de Référendum pou leur excluskm dè^ 1 administration du Hom rule, rentreraient, dans lo droit commun d l'Irlande au bout de six annees. La suppre^ lion de cette clause signifie l'exclusion défin five d'une partie du nord de l'Irlande de lac tainistration du gouvernement de Dublin. ' Un autre amendement substitue au vote pa comtés et par villes, sur la question de 1 w Eon le vote général de la province du ster ce qui noierait la majorité des comté fatholiques dans la majorité protestante d ta province prise dans son ensemble. Le blll des finances La chambre des communes a discuté le bi. Jes finances et l'impôt sur le revenu Un orateur déclare que depuis que le g(* rernementlibéral est au pouvoir, es valeur en bourse ont baissé de 20 p. c. Cela fait un dépréciation d'un milliard de francs depui H' Llovd George défend ses proposition l'inipôts sur le revenu, qui sont finalemer idoptées par 301 voix contre 207. FRANCE Le budget I Malgré les fêtes nationales françaises, 1 Chambre a adopté par 373 voix contre 12 l'assemblée du budget, après y avoir appor quelques modifications qui rendent nécessa re son retour au Sénat. :■ La Chambré, dans sa séance de nuit, a adoi té le projet relatif aux contributions directe de l'exercice 1915, avec un projet de re^solutio invitant le gouvernement à présenter à la se: si on d'octobre un projet de dégrèvement de 1 jontribution personnelle mobilière et des poi ;es et fenêtres, dans une proportion égale a produit de l'impôt sur le revenu. Le rapport Humbert au Sénat Au Sénat, M. Humbert a maintenu r exact ,ude de ses accusations contre l'administrî ,ion de l;armée. Le ministre de la guerre, Iv Hessimy, a répondu assez faiblement, Son di ;ours comporte beaucoup moins de réfutatior me de promesses. M. Clemenceau demande que la commissio le l'armée fasse pendant les vacances pari nentaires une enquête sur les faits apport t i la tribune et donne à la rentrée les résu ,ats de son enquête. M. Viviani dit que si la France n'a pas a ;uellement le matériel nécessaire, il est e foie d'exécution. Après un accord entre la commission, J gouvernement et M. Clemenceau, le sém idopte la motion suivante: «Le sénat donne mission à sa commission d 'arMée, à lui apporter,, à ;la rentrée, un ra] pcft sur la situation du matériel de guerre». Le sénat adopte ensuite le projet de dépei jes -militaires non renouvelables dont l'ensen Die est adopté à l'unanimité. L'indemnité des postiers Malgré l'avis contraire de la commissio les finances, le Sénat a voté les crédits néce îaires.pour donner une indemnité de séjoi îux sous-agents des postes de Paris. On sa lue c'est le rejet de ce crédit qui a causé ur ?rève des postiers parisiens, grève qui a tro' blé toute la France. Le ministre des postes et même le chef c cabinet ont insisté pour le rétablissement ( crédit. M. Viviani affirme que le gouverneme: n'agit nullement sous la pression extérieu H il déclare regrettables les scènes turbulant ïui se sont produites. Il estime que des m liers de modestes fonctionnaires ne peuve Hre victimes des fautes d'une minorité de ti; bulents. (Applaudissements sur un certa nombre de bancs). Finalement, et malgré l'opposition de M. i Selves, le crédit pour les sous-agents des pc tes, refusé par la commission des financc est adopté .par 146 voix contre 113. AUTRICHE-HONGRI La campagne antiserbe La campagne de presse contre la Serb contmue. Si on en jugeait par l'attitude ( certains journaux viennois, les rapports au tro-serbes seraient très tendus. Le commuiqué du gouvernement hongrois \ qualifiant de fantaisistes tous les bruit relatifs aux décisions du Conseil des ministres ne semble pas avoir eu une grande influence sur les journaux qui annonçaient comme - imminente une démarche à Belgrade. La « Neue Freie Presse » se distingue par l'insistance inlassable avec vlaquellé elle dé-3 couvre les périls que représente, pour la mo-î narchie et l'Europe entière, le panserbisme. 3 Aujourd'hui, où l'idée d'une démarche . ne peut plus être exploitée,le journal se retourne 5 vers le passé: et' prouve que le panserbisme actuel, qui ne consiste pas seulement en opi-3 nions et en sentifrients, mais en actions, est contraire à l'esprit de la note remise par le r cabinet de Belgrade après la crise de Bosnie 0 en 1908, note; dans "laquelle la Serbie promet 2 . de vivre en rapports de bon voisinage avec la monarchie. Le journal demande que la Serbie soit pla-■■ cée, après la clôture de l'instruction de Séra-jevo.en face des mêmes questions qu'en 1908, K auxquelles elle répondit par une promesse : bientôt violée. Le panserbisme doit conduire a des tensions semblables, parce que constam-* ment il oblige la monarchie à poser la ques- 3 tion de la sécurité de ses possessions. La «Reichpqst» seule dépasse en violence le langage de la «Neue Freie Pressé»; elle affirme, non pas que la monarchie menace la 1 Serbie d'une guerre, mais que la Serbie menace la monarchie. i- Si on rapproche le ton de ces journaux du s soin particulier, commè le ' faisait remarquer e la « Zeit », avec lequel les attaques de jour-s naux serbes, même inconnus la veille, sont relevées par la presse viennoise on accordera s peut.-être à la tension actuelle une attention t soutenue. ALBANIE : Le progrès des insurgés Les insurgés ont occupé Fiéri. Ils menacent Valona. Le général hollandais Deweer estime la x défense impossible. : A sa demande, le. gouvernement albanais a envoyé le steamer « Herzégovine » pour reife-ver les troupes, et des navires italiens sonl s partis pour prendre à bord la colonie ita-'a lienne. Optimlisme a Malgré l'échec qu'il a subi dans sa mission pour obtenir du secours des grandes puis--1 sances Turkhan pacha reste optimiste quant à la possibilité pour le prince Guillaume de se maintenir sur le trône d'Albanie. «Le prince, déblare Turkhan pàcha, est un homme loyal, capable, intelligent et d'un l- grand courage. Je l'ai vu dans la bataille et [. je vous assure que tout ce que l'on a publié 1- dans un autre sens est absolument faux. Je s suis persuadé que le prince triomphera de toutes les difficultés qu'il a rencontrées dès n son arrivée en Albanie. 2- « On ne peut lui demander de rétablir l'or-■s dre en si peu de temps. Mais je puis vous dire 1- que la révolte ne repose pas sur des basés solides ; les rebelles sont des hommes primitifs, > qui croient tout ce qu'on leur dit et qui ne. sa-n vent pas, pourquoi ils sont opposés à l'état de choses actuel; e «Leur fièvre disparaîtra comme elle est ve-nue et dans peu de temps. Le jour viendra bientôt où ils retourneront à leurs champs. e Reste la question d'Epire, qui prend une importance considérable. La Commission de contrôle s'occupe de cette question, et, comme l" elle agit au nom de l'Europe, elle finira pai l* faire entendre raison à M. Zographos. «Ce que je regrette le plus, c'est que l'argent que nous aurions pu dépenser pour exécuter de grands travaux d'utilité générale, e n été employé à l'achat de fusils et de canons.» S SERBIE ^ Une panique absurde i- L'excitation des esprits a produit samedi, une panique extraordinaire à Belgrade. Le u bruit s'était répandu que l'ambassadeur d'Au u triche avait empoisonné Monsieur de Hartwig it ministre de Russie, mort subitement chez sor -e collègue. 3S M. de Hartwing est un grand ami de la Ser 1- bie; on prétend même que sa fille est fiancéi it avec le roi Alexandre. r- Ce faux bruit en fit naître un autre: tou in les Autrichiens vont être massacrés; A la suite de ce bruit un grand nombr le d'Autrichiens et de Hongrois envoyèrent leur s- ' familles à Semlin pour y passer la nuit. D'au s, tre part, uné quarantaine de femmes et d'en fants cherchèrent asile à la légation et ai consultât d'Autriche-Hongrie à Belgrade, oi Ç on leur donna l'hospitalité pour la nuit, De nouvelles informations étant ensuit* parvenues à la légation d'Autriche-Hongrie d'après lesquelles un attentat était projet je contre la légation même, le baron Giesl, mi le nistre d'Autriche-Hongrie, fit informer M. Pa s- chitch, président du Conseil, qui se mit im médiatement en rapport avec M. P"rotitch,mi nistre de l'intérieur. Celui-ci chargea aussi tôt M. Lazarévitch, préfet de police, de pren dre immédiatement des mesures de protection spéciales aux abords de la légation d'Au triche-Hongrie.. Dans le cours même de la soirée, un posti de police fut établi devant la légation et l'ef fectif de la garde de nuit placée non loin di là fut renforcé. La nuit s'est passée dans ui calme complet. Aucun attroupement ne s'es produit aux environs de la légation et au cun sujet autrichien ou hongrois n'a été me nacé ni molesté. On estime, à la préfecture de police de Bel grade, qu'on a probablement eu affaire à ur cas de panique aveugle d'une partie de la cô lonie austro-hongroise, panique due, selor toute vraisemblance, aux récits exagérés di certains journaux. PORTUGAL Les prétendus troubles Les journaux catholiques parlent de nou veaux de troubles graves, qui se seraient pro duits au Portugal. En lisant bien les dépêches/on constate qu'i ne s'agit que de bagarres politiques. M. Almeida, chef du parti évolutionniste était allé dimanche à Porto, pour une tourné' électorale. Il est reparti lundi pour Lisbonne Son arrivée et son départ ont donné lieu ; des bagarres entre partisans et adversaires d la politique qu'il représente. ■L'automobile qui transportait M. Almeidi a été assaillie par un groupe de gens -devan la succursale de la banque de Minho à Porto Il y a eu des coups-échangés, des coups d feu tirés. Plusieurs personnes ont été blessées La foule a envahi les bureaux du journa catholique «Liberia» qu'elle a menacé de sac Cager. GRECE ET TURQUIE Nervosité La presse grecque redevient nerveuse, le: nouvelles d'Asie-Mineure signalant de nou veau, des persécutions contre les Grecs. A Constantinople, on avoue d'ailleurs impli citement qu'il se passe quelque chose, car or annonce que le vali de Smyrne est'parti'pou: Magnésie où il va faire une inspection et don ner des ordres en vue de faire cesser le boy cottage, qui a d'ailleurs repris aussitôt aprè: son départ. La* «Nea Emera» dément que M. Venizelo: ait cherché à entamer des négociations con fidentielles avec la Porte sur la question de: îles. Le journal dit qu'au contraire M. Veni zelos a-déclaré à Hilmi pacha, au cours di son séjour à Vienne, qu'il refusera toujour: d'entendre parler de cette question qui a ét,< tranchée en faveur de la Grèce par les puis sances. Le journal conclut: «Du reste, tout arrange ment ou transaction est essentiellement im possible puisque'la Porte demande le retou: à la Turquie de Cliio et de Mytilène.» Les moines du Mont Athos La «Nea Hellas» annonce qu'à l'occasion di prochain • voyage du Roi au mont Athos, le, moines des monastères, en outre des présent, ayant une valeur historique qu'ils feront ai souverain, ont décide de compléter la somiin destinée à l'achat d'un dreadnought que L peuple grec offrira au Roi par souscriptioi nationale. Il est à remarquer que jusqu'à la guerre bal kanique, les moines du mont Athos ont tou jours été sous la dépendance de la Russie; ac tuellement ils s'indiquent nettement partisan de la Grèce contre le pouvoir musulman. MEXIQUE Une transaction M. de Oliveira, ministre du Brésil à Was | hington, a télégraphié au sous-secrétair d'Etat américain qu'on s'attend à la retrait du général Huerta en faveur de M. Cartajal Les Etats-Unis, quoique n'ayant pas l'in tention de reconnaître M. Cartajal comme prt! sident, sont cependant disposés à traiter o] ficieusement avec ce dernier jusqu'à ce qu ses pouvoirs soient transférés entre les main des constitutionnalistes. ; Le général Carranza refuse Le général Carranza a averti les Etats-Uni » qu'il n'entrera en aucune façon en pourparler avec le général Huerta, dont il exige la cap ' tulation complète. 5 Peu d'espoir j M. Carbajal se retirera si les deux fraction l rivales n'arrivent pas promptement à une er tente. La voie ferrée Quatre cents ouvriers, agissant en confo: 5 mité d'ordres reçus de Mexico, travaillent r; pidement à réparer la voie ferrée de Mexic à la Vera-Cruz, qui avait été coupée par ordi du président Huerta, au début de l'attaque d( Américains contre la Vera-Cruz. B—MUMfcKBM—gaatflîUTnitiraiHfTrtWBMBCHBiai v Un pont sur l'Escaut Un péril pour le fleuve l t ■ Le 15 avril dernier, dans le Nouveau ou de 8 mètresj créent pour un fleuve sem- Précufsenr, nous avons signalé le nouveau blable à TEscaut. danger auquel notre fleuve est exposé. Ces messieurs les ingénieurs et directeurs 1 Messieurs les ingénieurs des Ponts et condamnent le transbordeur «parce que ses Chaussées ont conçu un projet nouveau. avatars successifs commencent à lasser à J Us veulent bâtir un pont immédiatement la fois le gouvernement et le public», en amont d'Anvers, aux risques de faire En effet, le public qui est au courant des ensabler le port et de rendre la navigation choses* commence à se lasser du double . impossible dans la rade actuelle d'Anvers, jeu que l'administration continue a jouer Quand nous avons signalé ce projet, autour des relations à établir entre les comme toujours, on a accusé le Nouveau rives de l'Escaut à Anvers. [ Précurseur de combattre des moulins à L'histoire des bateaux-mouches que l'on vent, dans le seul but de tomber sur le promet, mais qu'on ne met pas en service, 1 gouvernement. et pour lesquels on réclame une taxe bien Maintenant que l'accord est fait entre trop élevée, est une des manifestations dé l'Etat et la Ville, au sujet des établisse- ce double jeu. ï ments maritimes du Nord, on reconnaît et Si le transbordeur projeté n'est pas en- on présente le projet d'un pont fixe au Sud. core construit, s'il a subi ••es «avatars», les J Celui qui lance le projet est le journal qui seuls ingénieurs des Ponts et Chaussées en a toujours été l'organe de Messieurs les sont responsables, parce qu'ils ont tout fait i grands chefs des Ponts- et Chaussées, la pour empêcher la construction de ce trans- t Métropole elle-même. bordeur férus qu'ils sont de leur projet de Dans son numéro de lundi, sous le titre construire un pont sur l'Escaut près d'An- 3 «Un pont sur l'Escaut», notre confrère indi- vers. que les deux projets, qui actuellement tien- Quand le gouvernement adjugea à M. Ar- J rient la corde à l'administration supérieure nodin la construction d'un transbordeur des Ponts et.Chaussées.Celle-ci hésite entre entre Cruybeke et Ilob'oken, cet ingénieur un pont fixe avec une travée levante et un présenta son projet avec, à l'appui, les cal- . pont tout aussi fixe avec travée pivotante. culs des résistances dés matériaux. Nous déclarons, nous, que les Anversois L'administration le lui renvoya en di- ne toléreront à aucun prix un pont fixe, sant, bien à tort, que le transbordeur n'é- ! qu'il soit à travée pivotante ou levante,par- tait pas assez solide. ' ce que pareil pont fera naître,non pas le ris- M. Arnodin recommença ses1 calcûïà,dres- que seulement, mais la certitude de l'ensa- sa de nouveaux projets, basés sur les don- | blement d'une partie de la rade, et rendra nées exigées par les ingénieurs rJë l'Etat, celle-ci dangereuse pour les grands stea- Ceux-ci les- renvoyèrent de nouveau, et mers qui doivent s'y amarrer. _ sait-on pourquoi?- Le premier projet que la Métropole si- Ceci serait digne d'être écrit dans les re- ; gnale, est celui^que nous avons dénoncé gistres d'une maison de fous. nous-mêmes le 15 avril dernier; il est dû à Messieurs les ingénieurs, dirent à M. Ar- ' M. Virendeel, professeur à l'Université de nodin: «Vos calculs sont faits sur la largeur . Louvain, où il est le collègue de M. le mi- que le fleuve devait avoir si on avait donné nistre Helleputte. suite au projet de la «grande coupure». . Ce pont serait construit à 9 mètres de C'est, du reste, la largeur que nous vous s hauteur au-dessus du niveau de la marée avons indiquée. Mais la «grande coupure» : haute. _ étant abandonnée, l'Escaut, à l'endroit où Première conséquence, aucun bateau transbordeur devra être construit, aura ayant un màt fixe, ne peut passer sous la près de 200 mètres de moins de largeur; il partie non mobile du pont. faudra donc' recommencer vos calculs.» Le pont Virendeel aurait 640 mètres de çes messieurs s'étaient amusés — on ne long, il aurait 5 travées, flxes^ respective- peut employer un autre mot — à donner nient de 65, 170, 200, 6o et 65 mètres de fausses indications et, après des mois long, et une partie mobile de 75 mètres de de projet et de calculs basés sur ces fausses i long. _ t _ indications, ils font tout recommencer et j Pour soutenir ce pont,il faudrait couper 01^ encore le toupet de dire: Nous com- ; le fleuve par 6 piles de 6 à 8 mètres de mençons à ête lassés des avatars du trans- « largeur. . bordeur. Oiy ces avatars, ce sont eux et eux ; Ce pont serait placé entre Hoboken et seulg • en sont la cause; s'ils n'ont pas r Cruybeke, à l'endroit où doit venir le trans- • parti-pris, ils ont fait preuve d'une bordeur, c'est-à-dire immédiatement en ]^erï extraordinaire incurie. amont de la rade d'Anvers et dominant * * * celle-ci. ^ En fait, les ingénieurs des Ponts et Un autre projet, celui qui a les préféren- chaussées sont hantés depuis dés années > ces des ingénieurs, comprend un pont tour- du c|ésir construire un pont sur l'Escaut nant. ... à la hauteur d'Anvers, Ils considèrent cela „ La Métropole a soin d'indiquer les avan- Comme une œuvre qu'ils doivemt à la re- 1 tages que ce projet a sur le précédent, mais nommée de leur corps. elle n'indique que vaguement, comment ce Une première fois déjà, lors du projet pont serait réalisé. Maloustacl, de malheureuse mémoire, ils ; L'avantage serait, nous copions textuel- aYaient fait admettre la construction d'un J lement, «la suppression des forts pylônes et lt c|evan^ Anvers. Où en serions nous ^ des piles gigantesques, que nécessiterait maintenant si un pont fixe coupait la rétablissement d'un pont levant». lio.ne de nog qUais; les quais nouveaux en Ce pont comprendrait, dit la Métropole, ® ont ^e la gare du Pays de Waes, n'au- - deux tabliers mobiles de 160 mètres de lar- rai^t pu ôtre créés< e geur et une ouverture libre de 1W meties. Aujourd'hui on propose de le reculer jus- 3 Cela nous fait, trois fois 160 métrés, ou 48U ^ Hoboken, sacrifiant ainsi complète- mètres. Or, comme à cet endroit l'Escaut a men^ r avenir de toute rade aii delà du quai 640 mètres de large, on voit que 1 auteur (i'Herbouville. Or, qui sait ce que l'avenir de l'article communiqué a notre contrere, • réserve encore de progrès et d'exten- ® escamote 160 mètres de largeur soit deux nos <7uais? travées, de sorte que ce projet exige, non ]à n,gst le p]us grantl danger, pas trois travées, mais cinq, et, par conse- Cg dan„el. pour toute ja ra(je d'Anvers, quent, 4 piles ou pylônes il construire au r tQut gQn port> depuis Hoboken jusqu'à milieu du fleuve. | Austruweel, c'est le péril de l'ensable- Quel est le prétexte ratoiaistraUw. i ou cinq piles au milieu du fleuve, allègue, pour présenter de nouveau; un p o I J j de c'à 8 mètres de largeur,com- jet de pont fixe en remp^ment d ™ des Pyl°nesM ff J_on qu,ls - Le IransbOTdeur n'a été admis qu™parcè seraient sans influence sur le régime du ° T' faC,îvee^1^ransbo?deXPlarteTa ï Nous savons par expérience, que dans * det de™ Sa tond Il I1IIH|IU qui s'agrandit constamment et qui" finit par former un banc. Cela se' conçoit: le courant montant et descendant, est coupé par'cét obstacle; derrière'l'obstacle il y a des eaux mortes qui laissent déposer le linloir qu'elles contiennent et amorcent ainsi un atterrissement, lequel ne fera cju'augmenter pendant des années. Un pont sur l'Escaut, dans le voisinage d'Anvers,, c'est la mise en péril de notre rade; les Anversois ne peuvent permettre que l'on crée ce danger menaçant l'avenir de leur port. Paul NADDY. Nouvelles de l'Étranger Une Inondation Dans le nord du Caucase, le fleuve Ouban subit une crue énorme; il inonde toutes les terres voisines. Les localités de Labinskàga et de" Lemring sont sous eau; les habitants ont dû se réfugier sur les hauteurs. Le lockout de Soiingen L'assemblée générale des patrons de Soiingen ayant chargé.,vendredi son comité de s'entendre' avec le syndicat des fabricants dé Solirigen pour organiser le lockout général, l'assemblée générale des fabricants a décidé de prononcer, également le lockout. Au cas où on-ne. saurait pas arriver à une entente, 13,000 ouvriers organisés et 6,000 ouvriers non organisés seraient atteints par le lockout. Opérettes viennoises Ce n*est pas encore la saison prochaine que nous manquerons d'opérettes viennoises. M. Franz Lehar a terminé deux partitions: «Enfin seuls», et «Où l'Alouette chante». M. Léo Fall met la dernière main à une opérette dont on parlera, paraît-il. Elle s'appeL lera «Impératrice», et aura comme personnage, principal l'impératrice Marie-Thérèse. M. Oscar Strauss tient deux œuvres toutes prêtes: « Autour de l'Amour» et « La Belle Inconnue».M. Edmond Eysler termin une opérette qui sera, dit-on, une sorte de pendant aux «Cinq Messieurs de Francfort». M. Georges Jarno espère voir représenter «Madame la Chef d'Escadron», et M. Kalman vient de finir «Vive l'Amour!». Les compositeurs berlinois travaillent de leur côté. Le colonel Thomson Hier soir, à. 5 heures est arrivé à Ymui-den le navire de guerre hollandais « Nord Bra-bant » ayant à bord le corps du colorier Thomson. Le Conseil de Velsen a déposé une gerbe sur la bière.Aujourd'hui mâtin a lieu à Amsterdam l'arrivée du corps. Les autorités seront représentées. Du bluff MM.de Cassagnac se sont imaginés de réclamer réparation par les armes, à des correspondants de journaux allemands à Paris, d'articles parus en Allemagne et dans lesquels ils n'étaient pas visés personnellement Ils n'ont pas eu de chance, car: ils ont prq voqué un journaliste mort depuis un an o\ un autre qui, depuis deux ans, a .cessé d'être correspondant d'un journal allemand. Tout cela n'est que du bluff nationaliste; ces Messieurs veulent faire croire que les nationalistes sont les seuls défenseurs de la France. Pauvres esprits. Le divorce en Prusse Suivant une statistique qui vient de paraître, il y eut en Prusse, en 1913, 11,162 divorces, contre 6,797 en 1912 et 9,782 en 1911. Depuis 1901, le nombre des divorces n'a fait qu'augmenter. Au cours des dix dernières années, leur proportion s'est accrue de 139 p. c. On compte actuellement 147 divorces pour 100,000 unions. L'impératrice Eugénie La' scène s'est passée il y a quatre ou cinq jours dans le jardin des Tuileries. L'impératrice Eugénie, accompagnée d'un ami, est entrée dans le jardin. Elle se promène. Elle s'approche d'une plate-bande fleurie, se baisse et cueille une fleur. Elle se relève. Dans les yeux on perçoit quelques larmes. Un gardien, qui a vu la scène, s'approche: — C'est défendu de cueillir des fleurs, dit- \ rij.wmg Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 60 LA PLI S FORTE Grand Roman PAR Robert SM1V¥1LLE — A bientôt, dit-elle... un dernier mot pourtant: Comment m'avertirez-vous que vous avez accompli mes ordres? — Mais je vous écrirai une lettre que je .vous enverrai par la poste. — Non, pas de lettres, je n'en veux pas. Une simple boucle de l'enfant dans une Enveloppe. —• Du mélo, comme l'Ambigu! Cela me ya, ma petite dame. Maintenant la pluie tombait à torrents. tes deux femmes se levèrent. — Voici votre omnibus, fit Yvonne en jetant une pièce de vingt francs dans ies moins crochus de la Bartel. Et, lui tournant le dos, à pas rapides,elle se dirigea vers le quai. Et pendant ce temps, là-bas,à l'hôtel Fré-mont, Angèle et sa mère passaient tran^ quillement leur soirée ensemble. Depuis son retour parmi les siens, la jeune femme avait retrouvé sa sérénité d'autrefois.L'expression de grave tristesse qui, si longtemps,avait embrunmé son front,avait disparu et son regard était devenu placide, Confiant, presque joyeux. Ce soir-là, elle causait avec animation formulait des espérances,bâtissait des projets d'avenir. Jamais depuis son mariage elle ne s'étai montrée aussi expansive. Par contre, loin de partager la gaieté d sa fille,Mme Frémont paraissait soucieuse On eût dit qu'une secrète et poignant préoccupation la harcelait. — Ainsi, nous allons de nouveau nou séparer! soupira-t-elle. C'est bien dur pour moi qui espérai jouir longtemps de toi. — Tu n'es pas raisonnable, mère chéri répliqua Angèle. Ne dirait-on pas c{ue je vais aux antip< des, alors qu'il s'agit d'un simple voyag en Bretagne? D'ailleurs, tu m'as promis de venir bie] tôt me rejoindre.. — Sans doute, mais ce sera si différei du bonheur que je goûte ici. Songe qu'à Paris, je t'ai chez moi, tou à moi, et même davantage. Là-bas nous ne serons pas dérangée chaque instant par ces corvées mondain* qui dévorent tout notre temps. Nous passerons nos journées ensembl nous ferons des promenades à pied ou e voiture. Le soir, nous nous réunirons dans le s Ion de mon beau-père qui fera ta conquê comme il a fait la mienne. Il n'est pas possible de ne pas l'aim quand on le connaît, c'est un si excelle: homme. Mme Frémont garda un moment le s lence. Puis, d'une voix hésitante,presque crai tive: — Angèle, mon enfant, crois-moi, reno ce à ce voyage, supplia-t-elle. Mme de la Rochebriant la regarda av stupeur, n'en croyant pas ses oreilles. — Tu plaisantes! dit-elle enfin. Comment, n'est-ce pas toi qui m'as ce fois répété qu'en été le séjour de Paris e t préjudiciable aux enfants, et qu'il faut q Tamara respire l'air de la campagne! e — Oui, oui, certes, Mais il est d'autr :. endroits tout aussi salubres que la Brel e gne. Pourquoi te le cacher?ce pays-là me ca s se une insurmontable terreur! Cette fois, Angèle fut saisie d'iin ace s de fou rire qui tout d'abord l'empêcha parler. e — Pardon, dit-elle, mais c'est vraime plus fort que moi! )- La Bretagne te fait peur! e — Oui! — Pourquoi? i- — J'ai honte de l'avouer, dit en baissa la voix Mme Frémont, mais je suis un p superstitieuse. Je crois aux rêves. -e — Tu es superstitieuse, toi?... tu cr aux rêves?... Depuis quand? à •; — C'est ridicule, je le sais, murmura îs baronne. Figures-toi que toute la nuit dernière.j e> eu d'effroyables cauchemars. n Je te voyais, toi et ta chère enfant, g lottant sur une grève inconnue. x" Le ciel semblait de plomb, la nuit ét très noire, le vent soufflait violemment Au loin, la marée montait, montait...i îr comme elle approchait vite! ^t Mais toi tu ne me voyais pas, tu n'ent dais pas le flot qui déjà déferlait à tes pie ;i" Non! tu chantais, tu riais... Oh! Dieu de quel rire atroce!... n" Alors j'ai crié, j'ai voulu m'élancer v toi, te saisir dans mes bras. n" Tu m'échappais toujours, et je me suis veillée toute en sueur. ec — Pauvre mère, quel songe horrible!.. Une question cependant. Dans ton rêve, ciu'était devenue Tama nt Etait-elle protégée par un bon génie ist dévorée par une bête marine? 16 Et la jeune femme continuait à rire. i\e ris pas, mon enfant, je tassuie cp. es je suis très tourmentée. a- il me semble que ce voyage te portei malheur à toi, à ton enfant, à nous tous, u- C'est un préssentiment qui m obsède d puis ce matin. ès _ Voyons, ma mère, fit Angèle redev nue sérieuse, réfléchis et tu verras combit tes inquiétudes sont dénuées de fondemer nt Nous allons au Menech pour demeur chez mon beau-père qui est un homme aus bon, aussi loyal, aussi chevaleresque qi son fils l'est peu. Si tu savais comment, en toute occasio il a pris hautement mon parti contre me eu triste mari, et si tu avais lu ses lettres 1 reproches qu'il lui a souvent adressées! Ne pas me rendre à son invitation serî 3is le blesser bien gratuitement. Il se fait une telle fête de nous recevoi Tamara et moi! _ Attends, du moins que nous puissio 'ai nous mettre en route ensemble. — Non, je tiens à faire coïncider mon f re- rivée avec l'anniversaire de sa naissance. Toi, tu ne peux quitter Paris avant d'êt ait complètement remise. Songe enfin que mon beau-père est ih! malade, que la vie est parfois bien crue 1 pour les vieillards et que la mort le guet sn- Attends, je vais te communiquer la let1 ds. qu'il m'a écrite dernièrement. et Elle se leva et se dirigea vers son sec taire, elle ouvrit un tiroir et en sortit u ers enveloppe. Puis revenant s'asseoir auprès de sa 11 ré- rei Angèle lut à haute voix: « Ma chère fille, ra? « Il est donc vrai que vous allez bien ou arriver; vous serez ici pour le 25 juillet? , « Depuis que vous m'avez annoncé ce grande nouvelle je ne puis ni manger le dormir tellement l'impatience me gagne. j « Mon vieux cœur, que je croyais gla a par l'âge, tressaille de joie à l'idée de vo revoir et de vous serrer dans mes bras, e- ! «Vous m'aimez donc un peu, bien que sois le père de celui qui vous a tant f( e- souffrir! n I n Chère et noble enfîfnt! t. ! « Ah! si la tendresse et les bénédictio ?r d'un vieillard pouvaient porter bonhei si vous seriez bientôt consolée de tous vos elle grins. 1 « Et Tamara, une jolie petite fille que n ne connais encore que par vos enthousii ,n tes descriptions et ses photographies, je vais donc pouvoir l'embrasser sous peu? | « Pourvu, mon Dieu, que la goutte it m'emporte pas avant ce bienheureux jou « Seulement, je dois vous prévenir, mac r me; je suis un affreux despote et n'enten pas qu'on usurpe mes droits. as « Je vais accaparer entièrement ma ] tite-fille et m'occuper exclusivement d'ellf r- ic II faudra bien que vous vous résign ■ à me voir excercer sur elle l'autorité de m re commandement. « Je lui ai déjà choisi un poney bi'etc ;é, pas plus grand qu'une chèvre et docile co Ile me un agneau, ■e. « Mademoiselle apprendra à monter re cheval. j « Ah! j'entends d'ici vos cris d'effroi; t; "ê- pis on vous laissera crier. ne u Je veux que Tamara fasse honneur a épaulettes de son" grognard de père. • « Mais soyez tranquille, lo vieux soli saura veiller sur votre enfant. 1 « Et puis, si vous aimez les plaisirs cha pôtres, nous vous en fournirons. , « Mon jardinier a reçu l'ordre de prépa t6t pour vous tout un parterre de fleurs vous pourrez jardiner si le cœur vous tte dit. ni « Nous avons fait également construire une énorme niche pour Yermak. cé <( Tout est près, on n'attend plus que vous .îs arriviez bien vite.» — Eh bien, maman, dit Angèle en re-j.e pliant la lettre, exigeras-tu encore que je re-mette ce voyage? Auras-tu le courage d'infliger un tel chagrin à cet excellent vieillard? us — Soit, Angèle .répliqua non sans effort ir> Mme Frémont, fais selon ton cœur, agis a_ comme tu crois- Je le reconais, je dois paraître déraison-je nable. L.s~ C'est la douleur de cette séparation qui m'a troublé l'esprit. Songe aussi que je n'ai pas encore pu em-brasser ma petite-fille. a_ — Mais tu vas bientôt faire sa connais-sance, puisque tu dois nous rejoindre aussitôt que tu seras guérie. Et se penchant sur sa mère, Mme de la )e" Rochebriant l'embrassa affectueusement. Cette fois, Mme Frémont ne répondit rien ez et se contenta de soupirer. on Et dans son lit tout blanc qu'envelop-»n, paient des nuages de dentelles, enrubanné m- de nœuds de satin, aux lueurs opalines d'une veilleuse d'albâtre, la petite dormait, à Ignorant le mal, inconsciente du danger, sans remords du passé, sans crainte pour tnt l'avenir, elle dormait de ce profond et paisible sommeil de l'enfance que peuplent des ux songes enchanteurs. Sa tête mignonne renversée sur l'oreiller la.t de dentelles, placide et comme noyée dans une atmosphère d'innocence et de candeur, m- faisait penser à l'un de ces chérubins aux chevelures bouclées dont les Pérugin et les reî' Raphaël enguirlandaient leurs tableaux °ù mystiques. en ( i '1' (A continuer.)

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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